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Voyage à la carte L’Islande à travers des cartes postales commanditées par Hélène Mauri, photographe

Voyage a la carte

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L'Islande à travers des cartes postales commanditées

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Voyage à la carte L’Islande à travers des cartes postales commanditées

par Hélène Mauri, photographe

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Durant l’été 2014, je suis partie en voyage en Islande pendant 24 jours. J’ai demandé à 24 de mes amis1 d’être mes commanditaires et de me passer commande de la photographie qu’ils aimeraient recevoir, après avoir choisi un chiffre entre 1 et 24 correspondant à une des journées de mon voyage.

Aucun des participants n’étaient déjà partis en voyage en Islande ou connaissait particulièrement ce pays.

Chacun d’eux devait choisir un papier insolite, inattendu et qui était à leur portée le jour où je leur ait proposé de participer à ce projet. Ils devaient ensuite y inscrire au recto le numéro choisi ainsi que leur adresse postale, au verso le détail de l’image souhaitée

Je n’imposais aucune contrainte dans la photographie demandée que ce soit de lieu, de temps ou dans le type d’image. Je précisais juste que celle-ci devait être réalisable. Chacun était libre dans sa demande et dans ce qu’il voulait écrire au verso du papier choisi.

Chaque papier fut plié de telle sorte que seul le numéro choisi était visible : je n’avais aucune connaissance des com-mandes avant mon départ et tous ont été ouverts le jour préalablement choisi par mes commanditaires.

Mon objectif ensuite était de photographier la carte postale demandée, dans le meilleur des cas le jour même.

1 Sur les 24 personnes :7 sont photographes ou ont une profession artistique.5 ingénieurs en informatique, 1 technicien automobile, 1 médecin, 1 logisticien SNCF, 1 directrice d’hôtel, 3 ingénieurs du son, 2 infirmières, 1 coordinatrice de projets culturels, 1 consultante en stratégie et organisation, 1 technicienne dans le cinéma, 1 enseignante et maître de conférence, 1 Business Analyst chez Coca-Cola9 hommes, 13 femmes, 2 couples et 1 de nationalité étrangère (finlandaise) âgés entre 23 et 45 ans.

Le projet

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Légendes des images

1. Ferme Snorrastaðir près d’Eldborg, entre Borganes et Stykkishólmur

2. Vue sur le lac Hraunsfjarðarvatn depuis la route 56, région de Snæfellsness

3. Reflet à travers la photo d’une aurore boréale encadrée, Hlemmur Square, Reykjavík

4. Panorama près d’Ísafjörður, après le tunnel de Flateyri, route 61

5. Vue sur le glacier Skaftafellsjökull depuis le mont Gláma, parc national de Skaftafell

6. Les algues de la plage d’Hólmavík

7. Vue sur le Mont Námafjall près du Lac Mývatn

8. Vue sur le glacier Snæfellsjökull depuis la route 574

9. Mývath Nature Bath, Reykjahlíd

10. Vue sur le glacier Breiðárlón depuis la plage Breiðamerkursandur

11. Champ de lave Dimmuborgir près du Lac Mývatn

12. Vue sur le sol près du volcan Krafla

13. Un cheval solitaire face au glacier Fláajökull, près de la ville d’Höfn

14. Quelques fleurs au pied d’un volcan près de la réserve naturelle de Lónsöræfi

15. Arc en ciel sur la Djúrp, route 61, Fjord d’Alftfjörður

16. Champ de lave près du Blue Lagoon, route 426, Grindavík

17. Une maison isolée des Fjords du Nord-Ouest

18. Duo de moutons sous la pluie près du lac Pingvallavatn, route 360

19. Vue sur le lac Keryð, route 35 entre Selfoss et Borg

20. La forêt et le cratère Eldborgarhaun, route 54

21. Vapeurs de soufre sur le col Námaskarð

22. Autoportrait devant la sculpture «Solfar, le voyageur du ciel» de Günnar Árnason, Reykjavík

23. Vue sur les toits de Reykjavík depuis le haut de l’église Hallgrímskirkja

24. Reflets au miroir semi-transparent, du Lac Jökulsarlón et du glacier Breiðamerkurjökull avec le mont Breiðamerkurfjall

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Repères géographiques

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Itinéraire du voyage

241 Lieux des prises de vues des 24 cartes postales

Départ et direction du voyage

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La photo de Maria fut contre toute attente la photographie la plus difficile des vingt-quatre, et ce n’est qu’à la fin du voyage que j’ai réus-si à décider de ce que j’allais lui envoyer. Sa demande était complexe parce que l’image demandée était à la fois abstraite et conceptuelle et sujette à l’interprétation... J’ai pris énormément de photos pour elle sans les envoyer : neige sur les volcans, terres, verdures des mon-tagnes mais sans jamais être satisfaite. Je n’arrivais pas à une qualité de photo suffisante avec l’Iphone pour apprécier les «détails» dans l’image. Je me suis sentie assez déroutée par sa demande jusqu’à par-fois vouloir la «piéger», autrement dit lui envoyer une image complè-tement inattendue qui la dérouterait à son tour.Finalement j’ai choisi de lui envoyer un détail de glacier, photographié après une randonnée de 16km dans le parc national de Skaftafell.

Historiques

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J’ai lu la première demande de Stéphane dans l’avion. J’ai été un peu surprise et amusée de devoir photographier un chien mais c’était éga-lement intéressant car sans cette demande, il ne me serait pas venue à l’idée de réaliser ce type d’image. Une fois arrivée à l’aéroport, ma première étape a été de faire des courses, première tentative où en sortant du supermarché, j’ai photographié de ma voiture un islandais à vélo, son chien courant en laisse derrière lui. Mais la photographie, réalisée rapidement, ne me semblait pas être la bonne. Deuxième ten-tative le soir même à Borganes, ma première ville d’arrêt dans le cam-ping où je me trouvais : un chien promené par son maître au coucher du soleil. Mais je n’avais pas la certitude de la nationalité de ce chien, supposant que son maître devait être un touriste du camping et non un islandais. Finalement ce fut le lendemain que je réalisais cette image près de la ferme Snorrastaðir, située près d’Eldborgarhaun.

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Le lendemain, le message de Raphaële m’a paru très précis... Je me souvenais qu’elle avait écrit un article sur l’injonction paysagère mais je l’avais lu il y a assez longtemps pour ne pas m’en souvenir précisé-ment. Je me suis questionnée sur ce qu’elle entendait par «un véritable cliché» que j’ai d’abord compris comme «une bonne photographie». Je me suis demandée alors ce qu’on pouvait véritablement qualifier de «bonne photographie» ?Finalement après réflexion, j’ai réalisé qu’elle parlait d’un «cliché» dans le sens d’une «photo carte postale» ou d’une «photo-cliché». À la fin de la journée, j’ai finalement photographié cette image au bord de la route 56 dans la région de Snæfellsness qui était au plus proche de sa de-mande : la lumière de fin de journée, le lac...

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Il est facile de trouver des chevaux et poneys en Islande. C’est la seule image que j’ai dû faire avec mon reflex numérique car je devais poser sur l’image. L’appareil est posé sur le toit de la voiture, garée en hauteur du chemin qui menait au champ où est le cheval. J’ai réglé mon angle de vue en étant debout sur le siège arrière de la voiture, programmé l’intervallomètre pour réaliser une photo toutes les 5 mins, le temps pour moi de me positionner près du cheval. L’image a été réalisée près de la ville d’Ísafjörður dans les Fjords de l’Ouest.

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Première image «impossible» par Florian compte tenu de l’improba-bilité de voir une aurore boréale, surtout en été...Mais je n’étais pas sans idée, et j’espérais pendant le voyage trouver une affiche d’aurore boréale où j’aurais pu me photographier devant. Finalement, je lui ait envoyé cette photo dans les derniers jours de mon voyage à Reykjavík. Je suis en reflet dans une photo d’aurore boréale encadrée sur le mur de l’hôtel où je résidais. Une façon un peu détournée de répondre à sa demande initiale.

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Quelles sont ces bêtes grasses sur le sable ? J’ai tout de suite pensé aux algues sur les bords de plages. Je ne voyais pas ce que ça pouvait être d’autre. J’ai réalisé une première image avec le miroir semi-transparent afin de mélanger sur la même prise de vue différentes algues présentes sur un bord de mer, mais j’ai réalisé ensuite que ma photo n’était pas prise sur le sable mais sur des galets...et donc que j’étais hors de la demande. J’ai photographié une nouvelle fois les algues sur la plage d’Hólmavík, en essayant de créer une mosaïque de couleurs dans la composition, à la li-mite de l’abstraction.

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La huitième photographie demandée fut la deuxième «non réalisable» mais comme pour l’aurore boréale j’ai tenté de trouver une idée. J’ai vou-lu tricher et faire un montage sous Photoshop en incrustant l’elfe. Mais je n’avais rien à ma disposition pour faire ce type de retouche, et ce même après avoir tenté une connexion dans un cyber-café et testé une applica-tion installée sur mon téléphone. J’ai donc envoyé une photo du glacier Snæfellsjökull que j’avais préalablement photographié et par défaut inté-gré l’image d’un elfe sur le timbre de la carte.

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La carte postale demandée par Nadège m’a démontré qu’une demande qui laissait beaucoup de liberté n’était pas forcément la plus facile car dans ce cas, la photographie pouvait être prise n’importe où. J’ai mis du temps à décider sur quel paysage envoyer pour finalement choisir une image qui serait inattendue pour elle, autrement dit quelque chose qu’on ne voit qu’en Islande. J’ai sélectionné cette photographier du mont Ná-mafjall situé près du Lac Mývatn. J’ai trouvé intéressant les jeux du cou-leurs dans l’image notamment les tons vert / bleu.

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Le bassin en plein air le plus naturel que j’ai pu voir est situé à Heydalur, une vallée isolée dans le nord du pays. Mais y étant déjà passée, j’ai choisi de photographier pour Anne-Sophie une vue des Mývatn Nature Baths, une piscine géothermale entre les volcans et les vapeurs de soufre.

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Lorsque j’ai lu la demande de Marion, je n’étais pas allée au Blue La-goon ayant commencé mon voyage par le nord du pays. J’ai donc opté pour une photo de plage de sable noir. J’ai eu plusieurs occasions d’en croiser mais comme pour Nadège, la simplicité de la demande ren-dait le choix plus complexe : quelle plage choisir afin de ne pas avoir une image trop classique ? J’ai donc choisi de prendre le temps d’avoir l’image qui me semblait la meilleure. Finalement, je n’ai eu aucun doute en réalisant cette photo d’un glacier depuis la plage de Breiðamerkur-sandur qui avait lors de mon passage des icebergs, résultat de la fonte du glacier face au Lac Jökulsarlón : un paysage tellement improbable que ça ne pouvait être que celle là.

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Le hasard a bien fait les choses pour ma 11ème journée de voyage puisque le champ de lave Dimmuborgir était à 10km environ du lieu où je me trouvais : le lac Mývatn (seul endroit où je suis restée deux jours). J’ai alors pu tout réaliser le jour demandé : la prise de vue et l’envoi. Sans prévoir où je serai ce jour là, et en écrivant un lieu si précis sur ce billet de un dollar, ce fut finalement une des cartes les plus faciles.

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Pour représenter un «choc thermique», je pensais à un contraste de température entre le chaud ou le froid. Compte tenu que l’Islande est le pays des volcans, j’ai choisi la photo du sol près du volcan Krafla. Les fissures me paraissaient être représentative de cette idée.

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Lors de mon trajet entre les Fjords de l’Est et le sud du pays, j’ai croi-sé beaucoup moins de chevaux qu’au nord. Mais surtout ce n’était pas simple, car dans 90% des cas, les chevaux n’étaient jamais seuls mais toujours en groupe, ou au minimum par deux (et ça c’est confir-mé jusqu’à la fin de mon voyage). J’ai finalement photographié celui là après avoir passé la ville d’Höfn, notamment pour l’arrière-plan que je trouvais intéressant.

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J’ai regretté ce jour là de ne plus être à Seydisfjördur dans les Fjords de l’Est pour photographier une maison colorée d’inspiration norvégienne pour Mickaël. J’ai envoyé à la place une photo des Fjords de l’Ouest, car cette partie du pays était certainement l’endroit le plus «au bout du monde».

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C’est le jour de mon arrivée dans la capitale, j’ai choisi un paysage avec des vapeurs de soufre pour conceptualiser la source chaude. Le yéti étant ensuite à l’imagination de chacun...

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Deuxième jour à Reykjavík, en lisant la demande de Cindy, je me deman-dais comment elle avait pu inventer quelque chose d’aussi précis , pour comprendre que ça ne pouvait être qu’un endroit existant, que j’ai faci-lement pu identifier en faisant un petit tour sur internet. Il a été difficile pour moi de me rendre à cette sculpture car j’avais deux fractures au pied droit suite à une chute la veille. Mais je tenais à honorer ce projet jusqu’au bout. J’ai demandé à quelqu’un de me photographier devant la sculpture, la fin de journée apportant une lumière intéressante. J’ai fait l’impasse du bonnet rouge car le centre ville étant plus loin, je ne pouvais marcher jusque là bas pour en acheter un...

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Je savais en lisant la commande de Louise que je voulais photographier un mouton noir. Il aurait été difficile de trouver un mouton près d’un gey-ser, d’autant plus que celui qui était le plus proche était Geysir, lieu très touristique. J’ai pris cette image sur la route 35 après avoir visité le parc national de þingvellir. Il est 18h environ et il pleut. Bien que les moutons sont beaucoup sur la route, une fois sortie de la voiture, ils ont tendance à fuir. Il faut alors marcher doucement pour les approcher et espérer qu’ils ne partent pas en courant avant d’avoir déclenché. J’ai réalisé plusieurs image sur cette route avant de parvenir à une photographie de ces mou-tons pour qu’ils soient à la fois de face et suffisamment proches.

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À nouveau, le hasard a bien fait les choses puisque pour le 19ème jour, le Lac Keryð situé près de Selfoss se trouvait à 10km du camping où j’étais. Ce fût une des demandes les plus faciles, réalisée le jour même.

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Le 20ème jour était la veille de mon arrivée à Reykjavík. Il faut savoir qu’il y a très peu de forêt en Islande, deux ou trois sur l’ensemble du pays. Il n’y en avait pas près du lieu où j’étais, j’ai choisi alors l’endroit où j’avais croisé le plus de verdure, dans les abords du cratère Eldborgarhaun.

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L’évocation des petits vieux par Louise m’a fait pensé à une scène qu’on au-rait pu voir dans le sud de la France mais en Islande, il y a beaucoup moins de monde et parfois on ne croise personne pendant une demi-heure. J’ai choisi de photographier un champ de lave car après une éruption celle-ci dévaste tout et le lieu devient finalement un «lieu désert»...

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À ma connaissance il n’y a pas de marguerites en Islande. J’ai photogra-phié à la place des fleurs de montagnes en contre-plongée au pied d’un volcan, situé dans le sud du pays le long de la route circulaire.

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À nouveau une aurore boréale... Pourtant Florian et Solène ne se sont croisés qu’une fois. J’ai choisi de lui envoyer à la place un arc en ciel, qui n’étant pas une aurore boréale est tout de même une manifestation colo-rée dans le ciel...

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Comme la veille, il était très difficile pour moi de marcher. Mais je tenais absolument à faire la photographie pour Joséphine. J’avais repéré deux en-droits d’où il était possible d’avoir un point de vue en hauteur sur Reykjavík : un bâtiment appelé le Perlan situé sur la colline d’Öskjuhliõ et depuis le haut de l’église Hallgrímskirkja. J’ai choisi la deuxième option qui était la plus proche géographiquement. Il a été facile de cadrer l’image afin d’avoir les toits de la ville au premier plan et la montagne au dernier plan. Par contre, il faisait beau, pas de neige à l’horizon.

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Des moments préférés, il y en a eu plusieurs et où j’étais seule dans le paysage, presque tout le temps. Pour la photographie d’Isaline, j’ai pris volon-tairement parti de ne pas lui envoyer une photo que j’avais déjà photographiée pour quelqu’un d’autre. À la place, j’ai choisi le paysage qui, pour moi, avait été le plus surprenant, inattendu. La photographie de la 24ème carte est donc une image de reflet réalisée avec un miroir-semi transparent du célèbre Lac Jökulsarlón. Cet endroit étant tellement touristique, j’ai pris l’image seule le matin vers 8h. Les nuits étant courtes, le soleil était déjà levé depuis au moins 3h, ce qui change l’appréhension habituelle que l’on peut avoir de la lumière. À partir de 9h, le lieu s’est rempli de touristes, mais j’avais déjà fini de construire cette image. Il ne restait alors qu’à reprendre la route et continuer...

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