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XIXe Festival du Film Européen de Beauvais>Oise

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PARIS - Avec Jean-Pierre JEUNET / Albert DUPONTEL / Zabou BREITMAN / Micheline PRESLE... Retrospective Julien DUVIVIER Cycle Le Réalisme Poétique Français...

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Page 1: XIXe Festival du Film Européen de Beauvais>Oise

9-14 oct. 2009

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Oeuvrant pour la promotion de la pratique cinématographique, le Conseil général de l’Oise est heureux de financer et d’accueillir la 19ème édition du Festival du Film de Beauvais – Régions d’Europe.Dans le cadre de l’édition 2009, le festival vous invite,

du 9 au 14 octobre, à découvrir ou redécouvrir un lieu emblématique du 7ème Art, Paris. Ville de cinéma par excellence, elle a, de tout temps, inspiré les réalisateurs, scénaristes et décorateurs du monde entier. A travers films, avant-premières, expositions, rencontres avec les réalisateurs, ciné-concerts... vous apprécierez Paris sous un autre regard, celui des passeurs d’images.

Le Cinespace, grâce à son professionnalisme et son dynamisme, a su ancrer ce Festival durablement dans le paysage culturel isarien.

Le cinéma offre un magnifique voyage à travers des histoires, des personnages qui invitent à l’évasion et au partage. Mais plus qu’un divertissement, le cinéma est un art à part entière. C’est le fruit d’une longue re-cherche artistique. Parce qu’il est essentiel que chaque Isarien en perçoive toute la richesse, le Festival se dé-placera dans plusieurs endroits du département. Une initiative saluée par le Conseil général qui attache un soin particulier à ce que la culture soit accessible à tous.

Pour parfaire votre culture cinématographique, le Département vous donne également rendez-vous du 22 septembre au 6 octobre à l’occasion des Saisons du Cinéma. Organisées quatre fois par an, dans dix-sept salles isariennes, cet événement, initié par le Conseil général, vous propose de revisiter des films cultes et de participer à des temps de débat et d’éducation à l’image.

Bonnes « toiles » à toutes et à tous.

Yves ROMEPrésident du Conseil Général de l’Oise

Á Beauvais, Paris dans tous ses états !

La ville lumière sera à l’honneur pour la treizième édi-tion du Festival du Film de Beauvais. Jean-Pierre Jeunet, Marcel Carné, René Clair, Jean Vigo, mais aussi Billy Wilder, William Wyler ont pointé avec délectation leurs caméras sur Paris.

Paris la nostalgique d’Amélie Poulain, Paris la mythique du Quai des Orfèvres, Paris la muse des Arts, incarnée à l’écran par Audrey Hepburn, Paris imaginée de L’Homme à l’imperméable...

Un bel hommage à la Ville capitale, organisé par sa voisine picarde !

Une semaine de projections, d’expositions, pour des rétrospectives, des avant-premières, et des débats, avec des acteurs, familiers des feux des projecteurs, ou des techniciens, souvent dans l’ombre, mais incontournables : Dominique Pinon, acteur « fétiche » de Jeunet, Aline Bo-netto, chef décoratrice du réalisateur, Zabou Breitman et Albert Dupontel seront, entre autres, à Beauvais pour évoquer leur passion commune : le cinéma !

Claude GEWERCPrésident du Conseil Régional de Picardie

Paris sera toujours Paris !

Après vous avoir fait découvrir Berlin, Prague, Rome, Madrid, Bruxelles et Dublin, le Festival du Film de Beau-vais, pour sa dix-neuvième édition, retrouve les sources du cinéma et invite la ville-lumière : Paris.

Comment oublier que c’est dans notre capitale que les deux frères Lumière ont projeté le premier « film » de l’histoire ? Comment oublier que jusqu’au début des années 1920, la moitié des films distribués en Europe et en Amérique sont des films Français ?

C’est cette histoire, ce patrimoine qui sont à l’honneur pour la nouvelle édition du Festival du Film de Beauvais.De nombreux artistes (Zabou Breitman, Jean-Pierre Jeunet, Albert Dupontel) viendront nous parler de leur art, de leurs sensibilités, de leur travail...

Paris sera bien sûr à l’honneur avec des projections de films et de courts-métrages mettant en vedette les quais de Seine, Montmartre et différents lieux de cette ville capitale à plus d’un titre : pour notre pays mais aussi pour le septième art.

Beauvais est fière d’accueillir ce Festival qui se veut une vitrine mais qui est aussi un laboratoire d’idées neuves. Pour preuve, le festival Festi’Courts qui, cette année encore, fera découvrir le meilleur des films courts européens et dont le palmarès est issu du vote des spec-tateurs.

Paris sera donc toujours Paris, mais la capitale du cinéma du 9 au 14 octobre prochain sera bel et bien Beauvais !

Caroline CAYEUXMaire de Beauvais

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Jean-Pierre JEUNETRENCONTRE > Sam. 10/10_20H30

Micmacs à Tire-Larigot 2009 - 1h44 - Comédie de Jean-Pierre JeunetAvec Danny Boon, André Dussollier, Jean-Pierre Marielle, Julie Ferrier, Dominique Pinon, Omar Sy, Yolande Moreau...(sortie nationale 28 oct. 2009)

Bazil n’a pas beaucoup de chance. Une mine l’a rendu orphelin et une balle perdue logée dans son cerveau peut le faire mourir à tout instant. Il est recueilli par une bande aux talents aussi divers que truculents : Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Tambouille... Avec eux, il décide de se venger. Seuls contre tous, petits malins contre grands industriels cyniques, ils s’arment d’imagination et rejouent le combat de David contre

Goliath...

EXPO> DECORS DE CINÉMA

La «grande illusion» du cinéma entre Méliès et Shake-speare pour qui la vie est un songe, c’est le mariage du vrai et de la fantaisie.

L’ambiance onirique de certains films célèbres, dont certains sont projetés pendant le Festival (cf. rétro réalisme poétique P7 à 10), est retracée dans une exposition de photos, maquettes, dessins qui placent les décorateurs au centre de l’art cinémato-graphique.

Ces magiciens sont entre autres : Alexandre Trauner, René Mou-laert ou aujourd’hui Aline Bonetto, chef décoratrice du «poé-tico-réaliste» Jean-Pierre Jeunet qui sait si bien faire surgir le «drame gai» et l’imaginaire au cœur du réel.

1999 – 2h09 – FrCésars du Meilleur Film, Réalisateur, Musique, Décor pour Aline Bonetto, Globe de Cristal au du Film de Karlovy Vary, Prix du Public au Festival de Toronto, César de la Meilleure actrice pour Audrey Tautou...

> Lun. 14_16:00

LE FABULEUX DESTIND’AMÉLIE POULAIN

fiction. Hollywood commence à lui faire de l’œil et il part aux États-Unis réaliser Alien IV : La Résurrection. Il revient en France tourner dans une ville qu’il n’a pas quitté depuis : Paris. C’est en plaçant ses per-sonnages dans un Montmartre stylisé qu’il connaît son plus grand succès avec Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain. Au-delà de la réussite du film,

Jeunet offre à Paris sa plus célèbre ambassadrice Audrey « Amélie » Tautou», petite-fille cinématographique d’Arletty, et permet au cinéma de retrouver les abords du Canal Saint-Mar-

Depuis trente ans, Jean-Pierre Jeunet dessine les contours d’une filmographie unique

en France. Avant de venir poser sa caméra dans les rues pentues de Montmartre pour y filmer la plus célèbre des Amélie, c’est avec des courts-métrages d’ani-mation qu’il se fait remarquer : L’Évasion, Le Manège (César du Meilleur court-métrage d’animation), puis Foutaises (César du Meilleur court-mé-trage de fiction en 1991, à voir lors de Festi-courts, le 11/10).

Grâce à leur ambition visuelle assumée, un un vent nouveau souffle sur le cinéma français.

Son premier long métrage, co-réalisé avec son compère Marc Caro, va assurer sa consécration auprès du grand public. Delicatessen remporte quatre Césars (dont celui de la Meilleure première œuvre). Dès lors il affirme son univers intemporel et onirique qui dérangera ceux qu’il ne fera pas rire. C’est dans un monde sem-blable que sera réalisé La Cité des Enfants perdus, un conte sombre empreint de science-

tin. Fort du succès d’Amélie, Jean-Pierre Jeunet reste à Paris pour y tourner une grande partie de Un Long dimanche de fiançailles. Dans le contexte asphyxiant de la Pre-mière Guerre Mondiale, il fait renaître les Halles Baltard et la Gare d’Orsay, une prouesse technique au service du récit. Sa fidèle chef-décoratrice Aline Bonetto, qui sera présente éga-lement n’y est pas pour rien.

« La chance, c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite » Extrait du film

Serveuse dans un bar-tabac de Montmartre, Amélie dé-couvre une vieille boîte pleine de souvenirs et décide de re-trouver son propriétaire. Si ça marche, c’est décidé, elle fera le bonheur des autres.« Un remède à la mélancolie, une histoire d’amour pleine d’humour, un film inspiré d’un bout à l’autre, qui entrouvre la porte du bonheur » LE PARISIEN

de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro – 1991 – 1h39 – FrCésar de la meilleure Première oeuvre, du meilleur Scénario original, du meilleur Décor et du meilleur Montage, Gold award Festival de Tokyo...

Louison, ancien clown, devient l’homme à tout faire d’un étrange immeuble banlieue d’où les habitants disparaissent...Alors que dans le même temps les locataires farfelus se fournissent tous chez le boucher du rez-de-chaussée. Mais une bande de végétariens, ter-rés dans les égouts organise des «opérations commando antiviande».

DELICATESSEN

1999 – 2h09 – FrCésars : Meilleur Espoir masulin Gaspard Ulliel, Meilleure Actrice dans un second rôle Marion Cotillard, Photographie, Costumes & Meilleurs Décors pour Aline Bonetto, deux nominations aux Oscars...

UN LONG DIMANCHE DE FIANÇAILLES

« Si Manech

était mort,

Mathilde le

saurait »

En 1919, Mathilde a 19 ans. Le garçon qu’elle aime depuis toujours est mort au combat deux ans plus tôt dans les tranchées. Pourtant, elle refuse d’y croire .« Le cinéaste dont l’univers visuel est le plus riche, le plus foisonnant, d’une maîtrise technique digne de Tim Burton, voire de Francis Ford Coppola. Voilà pour situer le niveau exceptionnel de ce film . » POSITIF

> Mar. 13_9:30

de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro – 1991 – 1h39 – FrCésar du Meilleur Décor, nomination Palme d’or à Cannes...Un vieil homme qui ne peut plus rêver, fait

enlever des orphelins pour leur prendre leurs rêves. Quand Denrée est enlevé, son « grand frère », One, se met en tête de le retrouver.

« La cité s’inspire à la fois des canaux de Venise, de la verticalité de New-York, des habitations de Londres au début du siècle, de l’amoncellement des maisons orientales, des constructions métalliques de Gustave Eiffel et des peintures de De Chirico. » Jean RABASSE, chef décorateur du film.

LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS

> Ven. 9_ 22:00

> Ven. 9_9:30

> Cinespace_entrée libre

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« T’as peur pour ta peau ? Qu’est-ce que tu veux, c’est la seule que j’ai... »

1950 – 1h38 Décors de René Moulaert , commentaires de Henri Jeanson, Avec Raymond Hermantier, Jean Brochar, Brigitte Auber.

Duvivier prend Paris comme personnage princi-pal. Une journée dans Paris à travers les destins entrecroisés de personnages qui rencontrent le succès ou la mort à la tombée de la nuit.

Mais le ciel de ParisN’est pas longtemps cruelPour se faire pardonnerIl offre un arc-en-ciel…Le film visite le Paris populaire où la chanson du

même nom est interprétée par Jean Bretonnière. Elle

sera reprise par les plus grands comme Edith Piaf,

Yves Montant ou Juliette Gréco.

1956 – 1h53 Thriller, Sc. de Duvivier, Maurice Bessy et Charles DoratDécors Robert GysAvec Jean Gabin, Danielle Delorme, Lucienne Bogaërt

Une garce au visage d’ange bouleverse la vie d’un restaurateur trop généreux et confiant. Dans le quartier des Halles, le ventre de Paris recons-

titué dans des décors de Robert Gys. Remake du film

en cours par Tonie Marshall.

1962 – 2h06 – FR/ITAAvec Micheline Presle, Françoise Arnoul, Charles Aznavour, Louis De Funès, Alain Delon, Jean-Claude Brialy, Michel Simon, Fernandel, Claude Piéplu, Lino Ventura... Dialogues de Michel Audiard, Henri Jeanson., R. Barjavel.

Les dix commandements revisités en sketchs par une floppée d’acteurs les plus célèbres les uns que les autres !Avec comme fil rouge la voix off du Diable (Claude

Rich) qui commente chacun des commandements,

cette comédie débridée réuni un casting halluciant.

1933 - 1h30 avec Harry Baur, Gina Manès

Toutes les preuves semblent accuser Joseph Heurtin, un simple d’esprit, du crime de Ma-dame Henderson et sa domestique. Mais le commissaire Maigret, n’est pas dupe et décide d’enquêter sur l’affaire.

Adapté du roman de Georges Simenon, un doux

mélange entre film muet et film parlant, ce qui lui

donne toute sa poésie.

SOUS LE CIEL DE PARIS

VOICI VENU LE TEMPS DES ASSASSINS

«Son meilleur film, celui d’un cinéaste parvenu à une totale sûreté de lui-même. »

François TRUFFAUT

LA TÊTE D’UN HOMME

LE DIABLE ET LES DIX COMMANDEMENTS

« M. Hire (grandiose Michel Simon), [...] pantin pathétique pris de vertige, au centre d’un cercle de haine. Panique est un chef-d’oeuvre absolu, aussi riche par son fond noir comme l’encre de la délation que dans ses trouvailles visuelles. » TÉLÉRAMA

1957 - 1h46 - D’après le roman de H. Chase Adapt. et dial. J. Duvivier et R. BarjavelAvec Fernandel, Bernard Blier, Judith Magre...

Sous la mauvaise influence d’un collègue, Constantin rend visite à une femme de petite vertue. Il la trouve poignardée. Craignant que son épouse légitime découvre sa tentative d’adultère, il ne déclare pas le meurtre à la police... et ses ennuis commencent.

1959 - 1h30 - D’après le roman de Jacques RobertDialogues de H. JeansonAvec Danielle Darrieux, Bernard Blier.

Son mari tué par les nazis après avoir été dénoncé, Marie décide de découvrir le traître et de le châtier. Elle organise un huis clos : un dîner d’anniversaire avec tous les membres du réseau où elle poussera le coupable à se dénoncer.

1932 - 1h31 D’après les nouvelles de Jules Renard Avec Harry Baur, Robert Lynen. Remake parlant de son film muet qui avait enthousiasmé la critique et le public.

La vie malheureuse de François, sur-nommé Poil de Carotte en référence à sa chevelure rousse, souffre douleur de sa mère haineuse et malfaisante. Après des années de souffrances, sous le regard de son père impassible, de son frère et sa soeur cupides et hypocrites, l’enfant tente de se suicider.L’adaptation sonorisée du célèbre roman. À sa sortie, la critique est quasi-unanime à voir dans «Poil de carotte» un chef-d’œuvre qui, comme on dit, trahit Jules Renard pour mieux le servir.

POIL DE CAROTTE

PÉPÉ LE MOKO

1937 – 1h20Sc. de J. Duvivier et H. Jeanson Avec Jean Gabin, MIreille Dalin, Frehel.

Réfugié dans la casbah d’Alger, un malfrat rencontre une mondaine dont il s’éprend passionnément au point de décider de rentrer dans le droit chemin. Mais un policier guette.Le mythe de l’échec et de la fatalité qui condamne un dur même au coeur tendre. Climat réaliste, ambiance poé-tique par la musique, la nostalgie, son sens de l’humain et de l’amitié. Le film qui lance Jean Gabin à l’international.

PANIQUE

1946 – 1h40D’après le roman de G. Simenon Les Fiançailles de M. Hire, adapté par Charles SpaakAvec Michel Simon, Viviane Romance.

Un homme original et solitaire est soupçonné d’un meurtre. Affolé menacé par la haine publique, l’in-nocent se tue en voulant échapper à l’ire de la foule. Duvivier retrouve la tradition de l’école française et de ses oeuvres de 36-39, réaliste (vision pessimiste du destin) et poé-tique (la volonté d’évasion, de fuir un contexte social déterminant).

1931 - 1h40D’après le roman de I. Nemirowski , déc. lazare MeersonAvec Harry Baur, Jackie Monnier

La fin dramatique d’un juif spolié par sa femme et sa fille. L’âpreté du sujet au temps de l’opérette et de la comédie de boulevard, l’interprétation «parlante» de Harry Baur, et les effets de l’image conservés par le cinéaste venu du muet, donnent sa grandeur à l’oeuvre.Première oeuvre parlante de Julien Duvivier et de Harry Baur.

> Sam.10_14:00Dim. 11_18:00

1967 - 1h35 D’après le roman de Louis ThomasDécors de L. BarsacqAvec Alain Delon, Senta Berger, Claude Pieplu

Pour dissimuler le meurtre de son mari, une femme aidée de son amant, manoeu-vrent un parachutiste amnésique.Dans son dernier film, Duvivier s’attache à dé-crire une machination féminine comme il les ap-précie. : héroïne voluptueuse mais dangereuse, perverse et un rien terrifiante.

MARIE-OCTOBREL’HOMME ÁL’IMPERMÉABLE

Deux Chefs d’oeuvre du Réalisme Poétique

1957 – 1h55 Avec Gérard Philippe, Danielle Darrieux, Dany CarrelOctave Mouret, un provincial aux dents longues débarque dans le Paris du Second Empire. Avec son pouvoir de séduction et son sens des af-faires, il va réussir à s’infiltrer dans le négoce de la bourgeoisie régnante.«Tiré du roman d’Emile Zola, le film dépeint la

débauche de certaines classes. Cynique et lyrique,

une grande réussite de Duvivier.» Patrick Brion

POT BOUILLE

Julien DUVIVIERRÉTROSPECTIVE > Cinéaste européen avant l'heure

« Si j’étais architecte et devais construire un monu-ment du cinéma, je placerais une statue de Duvivier au-

dessus de l’entrée. Ce grand technicien (...) était un poète ». Jean Renoir pose la dimen-

sion d’un cinéaste admiré par ses pairs d’Orson Welles à Ingmar Bergman. Il donne à Harry

Baur son premier rôle parlant et à Jean Gabin ses rôles inoubliables de mauvais garçon

traqué (La Bandera, La Belle équipe, Pépé le Moko dans des décors de Jacques Krauss).

Comme Henri Jeanson, son scénariste de lon-gues années, Gabin lui voue amitié et fidélité.

Reconnu pour être un grand professionnel d’une exigence rare, Renoir disait que «ce rigoriste était un poète, ses personnages sont vrais et

pourtant il leur arrive d’être fantastiques; c’est le résultat du sens aigu de l’observation d’un maniaque de la précision qui était un rêveur».

Son pessimisme, sa vision noire de l’être humain, il les dépasse par son amour sans limite de la poésie et du cinéma. Avant et après-guerre, sa passion n’a jamais reculé devant les frontières.

C’est ainsi qu’il tourne en Allemagne (Allô Paris, ici Berlin...), aux Baléares, à Londres (Anna Karénine), en Espagne (La Femme et Le Pantin), en Italie, en Autriche, à Prague, ce qui fait de lui un cinéaste

européen bien avant l’heure.Les Cahiers du Cinéma affirment que ses films

ont la beauté charnelle et la puissance de ceux de Renoir, la perfection de ceux de Becker. Quand les chef-d’oeuvres tels Le Quai des brumes, Hôtel du

Nord où Le Jour se lève apparaissent en 38-39, il a déjà réalisé les siens, La Bandera, Pépé le Moko en

1935-37.

Le Festival propose un panorama de la grande diver-sité de l’œuvre de Julien Duvivier, un maître qui a

filmé Paris avec passion.

Sam. 10_16:00 - Entrée libre

Duvivier & le Réalisme Poétique

EntretiensN.T. Binh, auteur

et journaliste de la revue Pos

itif depuis 1979, il a été

commissaire des expositions « Paris au ciném

a » & « Jacques Prévert » à l’Hôtel

de Ville de Paris en 2006 et 2

008

Bernard Favre, journaliste et réa

lisateur du documentaire «Ces Messieurs de la

famille : Julien Duvivier»

Alain Garel, Critique, journaliste

et historien du cinéma, habitué du Fe

stival,

il nous fera le plaisir d’animer ce nouveau

champ de réflexion.

Didier Naert, Chef décorateur,

ancien assistant d’Alexandre Tr

auner

MARIE OCTOBRE

DAVID GOLDER

> Lun. 12_14:00

DIABOLIQUEMENT VOTRE

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Page 5: XIXe Festival du Film Européen de Beauvais>Oise

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De René Clair – 1930 – 1h36avec Gaston Modot, Albert Préjean

Dans un quartier populaire de la capitale, un chanteur de rue tombe amoureux d’une jeune roumaine. Mais les charmes font aussi tourner la tête de Louis et du malfamé Fred, prêts à tout pour s’octroyer les faveurs de la belle...

A l’époque où le son rendait les films de moins en moins internationaux,

Sous les toits de Paris, premier film parlant et chantant de René Clair, se

voit particulièrement exportable. Il rencontre un vif succès notamment

en Allemagne où un sondage le couronne plus beau film du monde pour

l’année 1931.

Paris mis en musique au temps du muetImprovisation musicale de Jacques Cambra sur :

Le Pompier des Folies Bergères Anonyme - 8’

La Course à la péruque De Georges Hatot - 6’47’’

Entracte De René Clair - 22’

Ciné-concert MUSIQUE > Dim. 11_16:00

René CLAIR

Élevé dans le quartier des Halles. Recalé au Bac, il entre en cinéma alors qu’il se sent écrivain et signe son premier film

en 1923, Paris qui dort, qui frappe par son surréalisme. Puis le poète Francis Pica-bia et le musicien Erik Satie lui passent commande d’Entr’acte (1924). Ses films suivants préférent un cinéma spontané, parlent des bonheurs simples de l’exis-

tence. Il s’accommode mieux du parlant que d’autres et réalise alors ses plus beaux

films tels Sous Les toits de Paris (1930) où il est assisté de Marcel Carné. Attachant de l’importance au montage, il en tire une

intensité poétique. Les idées neuves se bousculent, Clair invente le cinéma moderne : Le Million, A Nous la liberté (dont Chaplin

reprend des scènes entières pour Les Temps modernes). Le réalisateur s’exile 10

ans aux USA. Célébré comme le chantre du cinéma à la française, il revient à Paris en 1946 et renoue avec son style passé (Le

Silence est d’or). Le film évolue dans le Paris canaille et gouailleur à son coeur.

Les racines de la vague réaliste mais poétique sont probablement à trouver dans ses films.

En 1960, il est reçu à l’Académie française.

SOUS LES TOITS DE PARIS

De René Clair – 1932 – 1h26 Avec Annabella, Georges Rigaud

Dans Paris, une fleuriste et un chauffeur de taxi, se jurent un amour éternel le soir de bal du 14 juillet. Mais Jean succombe à l’enjôleuse Pola, qui le délaissera très vite. Anna se retrouve seule, plus encore après la mort de sa mère et Jean sombre dans la délinquance.

« C’est probablement l’oeuvre la plus achevée, la plus pure de lignes que

René Clair ait donnée depuis la découverte du cinéma parlant. »

Marcel Carné

> Ven. 9_18H

14 JUILLET

Le Tic De Roméo Bosseti - 8’

Oscar et Kiki De Léonce Perret - 10’

Paris qui DortDe René Clair - 35‘

Albert, le gardien de nuit de la tour Eiffel, s’aperçoit à son réveil, que tous les Parisiens sont immobiles, comme endormis. Mais quelle est l’origine mystérieuse de ce phénomène ?Seules cinq personnes ont échappé à l’endormissement et déambulent dans la ville déserte.. Ils comptent bien profiter de la situation pour s’amuser !

> Paris Qui dort

LE RÉALISME POÉTIQUE> RÉTROSPECTIVE

«vrais» que nature et si enlevés, la réalité sociale, souvent parisienne et sordide où se situe l’action, en devient poétique, voire fantastique .Une interpré-tation de la vie plus vraie que la vie elle-même, disait René Clair. Les faits d’apparence «divers» mis en images dans certains de leurs films par René Clair, Julien Duvivier, Jean Renoir, Marcel L’Herbier ou Marcel Carné se placent alors

Les deux termes s’opposent et pourtant ils vont de pair pour un style

de cinéma français né dans les années 30, qui a évolué jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale et dont des cinéastes d’au-jourd’hui tels Jean-Pierre Jeunet pourraient être les héritiers.La vague du « réalisme poétique », si elle n’a pas existé dans

une volonté déterminée, regroupe des films dont la particularité est d’avoir été «mis en mots» par de grands noms de la littérature (Henri Jeanson, Jacques Prévert, Charles Spaak, Alexandre Arnoux, Marcel Achard...), d’être mis en scène dans des décors de cinéma extraordinaires et de respirer la solidarité ouvrière du front populaire. Dialogues et décors se faisant quasiment plus

dans une sorte de rêve au-delà des réalités, de la réalité. Le contexte et l’histoire y parais-sent réels alors que du climat émane l’imaginaire, la poésie.

Un genre qui a immorta-lisé de drôles de laissés-pour-compte de la société incarnés par Louis Jouvet, Arletty, Jean Gabin, Pierre Fresnay, Michèle Morgan...ou Dominique Pinon !

> Dim. 11_10H30

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Marcel CARNÉ

De Marcel Carné – 1939 – 1h33 Dialogues de J. Prévert - Décors d’A. TraunerAvec Jean Gabin, Arletty, Jules Berry

De Marcel Carné – 1938 – 1h31 Dialogues de J. Prévert - Décors d’A. TraunerAvec Jean Gabin, Michel MorganLion d’Or à la Mostra de Venise, Oscar du Meilleur film étranger, Prix national du cinéma Français, Prix Méliès...

Un déserteur désabusé et hanté par ses sou-venirs de guerre se cache dans les brumes du port du Havre où il rencontre une belle jeune femme («t’as de beaux yeux tu sais» adressé à M. Morgan qui débute). Ils tombent amou-reux. Mais de mauvais garçons vont croiser leur chemin. Le destin se montre impitoyable.

« Je pourrais le voir tous les jours. Un film comme Amélie Poulain

se nourrit de ce cinéma là, et le mélange avec la technologie d’aujourd’hui. »

Jean-Pierre JEUNET

> Dim. 11_10:30, Mar. 13_18:00

LE QUAI DES BRUMES

« La vie est

tout de même

une chose

bien curieuse...

pour qui sait

observer

entre minuit

et trois

heures du

matin. »

Assistant de Feyder et Grimault à ses dé-buts. Puis, à partir de 1936, dans une époque

gonflée par le Front populaire, il réunit autour de lui des artistes fidèles ( Prévert,

Trauner, Jeanson...) qui relèvent le fantastique du quotidien.

Leur réalisme poétique, ou fantastique social, impose au monde l’image du cinéma français.

Marlous et putains, mouchards ou proxénètes, tueurs et insoumis, tout un monde de faits

divers auquel s’ajoute l’esprit du boulevard aux répliques sophistiquées.

Chez Carné, les amours impossibles avortent, l’homme pris au piège de son destin tue ou bien se tue à l’aurore par amour. L’amour, la mort y sont brutales, mais le rêve d’ailleurs et de vies

plus belles prévaut. Même pendant la guerre (Les enfants du paradis) les truands tiennent

le haut du pavé, le petit peuple du Boulevard du Crime ou du Canal St Martin s’exprime avec une chaleur sincère. Arletty, Jouvet, Morgan, Gabin

sont immortalisés. Paris aussi.

LE JOUR SE LÈVE

Dans un immeuble assiégé par la police, François, qui vient d’assassi-ner un homme par jalousie et par misère, se souvient des événements qui l’ont amené à tuer.Le tournage a eu lieu aux studios de Boulogne-Billancourt, une voie de la ville a été nommée «Avenue Le Jour Se Lève» en hommage au film. Le chef décorateur Alexandre Trauner fit construire un immeuble d’une dimension sans précédent, droit, rigide et solitaire, qui se soude à Jean Gabin comme à un frère de misère. Le lieu où se déroule le film à huis clos, donne la sensibilté du film. Chaque détail des éléments qui entourent Gabin en disent long sur sa vie. L’étonnant procédé du flash-back, novateur pour l’époque, étudie les faits déterminants conduisant le hé-ros à commettre l’acte fatidique, spontané et irréfléchi en apparence seuleument.

De Marcel Carné - 1946 - 2hDialogues de J. Prévert - Décors d’A. TraunerAvec Yves Montand, Pierre Brasseur, Serge Reggiani

LES PORTES DE LA NUIT

Paris, 1945. Jean Diego s’apprête à annoncer à la femme de son ami Ray-mond le décès de ce dernier. En chemin, il croise le destin, incarné sous les traits d’un clochard que nul ne veut écouter. Ce dernier lui prédit qu’il a rendez-vous ce soir avec la plus belle femme au monde...Dernière collaboration entre Carné et Prévert. Carné se laissera convaincre par Edith Piaf de donner le premier rôle à son compagnon, le jeune Yves Montant, dont le tour de chant triomphe à l’Étoile. Il y interprète pour la première fois la chanson devenue un classique Les Feuilles mortes, spécialement composée par Prévert pour ce film.

LES ENFANTS DU PARADIS

> Dim. 11_16:00 & 20:00

De Marcel Carné – 1945 – 3h15, en deux films (Première époque + Deuxième époque) Décors d’A. Trauner, L. Barscq - Dialogues de J. PrévertAvec Arletty, Jean-Louis Barrault, Pierre BrasseurNommé meilleur Film français de l’histoire du cinéma à l’occasion du centenaire du cinéma, nomination à l’Oscar du meilleur scénario...

1840, Paris. Un amour impossible naît entre Garance et le mime Debureau. Destins croisés sous le décor du Boulevard du Crime où ban-dits et poètes cohabitent rêves et misères. Tout comme «Les Visiteurs du Soir»(1942), le

film se fait dans des conditions matérielles pré-caires dues à la guerre .

« Les rêves, la vie, c’est pareil, ou alors, ça vaut pas la peine de vivre. Et puis que voulez-vous que ça me fasse la vie? C’est pas la vie que j’aime, c’est vous ! »

> Lun. 12_18:00> Sam. 10_16:00

HÔTEL DU NORD

Dans un hôtel au bord du canal Saint-Martin, les jeunes Pierre et Renée décident d’en finir avec la vie. Mais cette nuit là, un coup de feu retentit. Un souteneur qui a suivi la scène, fas-ciné par la beauté de la jeune fille, s’en mêle.Avec son climat de réalisme noir et d’amours impossibles, un des chefs d’oeuvre de Carné. Le couple Alretty/Jouvet, rend inoubliable la réplique « Atmosphère! Atmosphère! est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? ». Carné impose déjà la psychologie d’un quartier, l’impression d’une rue, du décor «qui dit le drame», ceux de quartiers pauvres, désolés, et de banlieues ouvrières.

De Marcel Carné - 1938 - 1h35 Avec Louis Jouvet, Arletty, AnnabellaDialogues de Henri Jeanson - Décors d’Alexandre Trauner « Par terre

on se dispute, mais au lit on s’explique. Et sur l’oreiller, on se comprend ! »

> Dim. 11_16:00

«J’ai mis mon képi dans

la cage et je suis sorti avec l’oiseau sur la tête...» Extrait du poème Quartier

Libre, dans Paroles, 1946

Qui mieux que l’auteur des poèmes Rue de Seine, Paris at night, Enfants de la haute ville et tant d’autres,

a su chanter les rues parisiennes, et su traduire, au cinéma, l’atmosphère des quartiers populaires de Paris où se déroulent des drames quotidiens, petits ou grands, où flamboie la liberté de ceux

qui s’aiment ? Voici une sélection de films qui attestent du caractère profondément parisien de la poésie cinematographique de Prévert.

Jean RENOIR

Après Lumière, Renoir, s’inspirant de Zola, filme la course d’un train avec réalisme,

mais, avec l’aide de la musique de Kosma et la photo de Sam Levin, il passe dans l’univers

féérique de la poèsie.... L’esprit de liberté et de force s’impose. Le déchainement de la bouillante locomotive évoque, dramatiquement

et esthétiquement, la passion sauvage que Jacques Lantier sent naître dans son propre

cerveau. Ces deux forces, l’une visuelle, l’autre psychologique, créent l’envoûtement. La vie des cheminots en 1938 est exacte, sincère et chaleureuse, quand les amours sanglantes

des héros, elles, relèvent de la tragédie.

De Jean Renoir - 1938- 1h45 - Décors de Eugène LouriéAvec Jean Gabin, Simone Simon, Fernand Ledoux

Jacques Lantier est victime de pulsions meurtrières. Il ne se trouve bien qu’en compagnie de son chauffeur Pecqueux sur la Lison, sa locomotive à vapeur avec laquelle il fait la ligne Paris - Le Havre. Pour son malheur, il rencontre Séverine qui devient sa maîtresse et lui suggère de supprimer son encombrant mari.

« Lantier, c’est l’homme qui n’a pas «joué le jeu» et qui en mourra en courant presque volontairement à sa perte. C’est

un héros primitif, une «bête» dont l’agressivité est imputable aussi à l’hypocrisie sociale à laquelle il se heurte. L’engrenage du destin, symbolisé par la locomotive, le broie lui et son ami.»

Cinéma d’Aujourd’hui

> Dim. 11_18:00

LA BÊTE HUMAINE

LA NUIT FANTASTIQUE (p18) De Marcel L’Herbier avec Micheline Presle

Projeté à l’occasion de l’Hommage rendu à Micheline Presle, le plus onirique des films du mouvement réaliste -poétique sera évoqué par l’actrice le Mardi 13 Oct. (p19)

1110

> Lun. 12_18:00

Page 7: XIXe Festival du Film Européen de Beauvais>Oise

De et avec Albert Dupontel – 1998 – 1h32

Auteur à succès, Darius voit des affiches annonçant sa nouvelle pièce. Soudain pris de panique, il se rappelle qu’il a oublié de l’écrire.

« Drôle et mordant ! » Terry Jones, Monthy Python

LE CRÉATEUR

De et avec Albert Dupontel – 1996 – 1h27 – FRInt. - 12 ansA sa naissance, Bernie Noël est jeté à la poubelle. A 30 ans, névrosé, fantasque en dehors de toute réalité et complètement déconnecté du monde réel, il quitte l’orphelinat et s’invente des parents qu’il décide de protéger d’un complot mafieux imaginaire.

Première réalisation d’Albert Dupontel, ce dernier interprète avec brio le personnage psychotique de Bernie. La chanson « Là-bas » du groupe rock Noir Désir, spécialement composée pour ce film, s’adapte à merveille à ce petit bijou d’humour noir.

1h40 - Comédie - 2009

Avec A. Dupontel, Catherine Frot...

Un braqueur de banques, le Vilain, revient après 20 ans d’absence se cacher chez sa mère Maniette (adorable grand- mère interprétée par Catherine Frot, méconnaissable!). Elle est naïve et bigote, c’est la planque par-faite. Mais celle-ci découvre à cette occasion la vraie nature de son fils et décide de le remettre dans le droit chemin. S’ensuit un duel aussi burlesque qu’impi-toyable entre mère et fils.

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Albert DUPONTELRENCONTRE > Merc. 14/10_20H30

BERNIE

Albert Dupontel s’est imposé comme l’un des acteurs incon-tournables du cinéma

français de ces dernières an-nées. Il revient à la réalisation

en 2009. Le réalisateur déjanté, à mi-chemin entre Buster Kea-ton et les Monty Python, signe son quatrième long-métrage.

Devenu culte depuis le succès de Bernie, l’humoriste aux ta-lents de cascadeurs vient présenter son dernier film Le Vilain en avant-première; l’occasion de revenir avec lui sur sa carrière d’acteur, et surtout celle de réalisateur, toujours teintée d’une pointe de comique burlesque.

Révélé à la télévision avec Les Sales Histoires à l’époque où la chaîne cryptée établissait les nouveaux codes de l’humour français, il confirme son talent au théâtre avec Le Sale Spectacle, avec des sketchs tels que le Bac de Philo (avec Jean-Paul Sartre), qui assureront sa notoriété.

Le cinéma lui ouvre alors ses portes. Il est d’abord appelé par Jacques Audiard dans Un Héros très discret, puis ce sera la comète Bernie qui frappe de plein fouet la planète cinéma. C’est alors que Michel Deville lui confie le rôle du doc-teur Bruno Sachs, dans La Maladie de Sachs, qui lui vaut une citation pour le César du meilleur acteur. Acteur aux mul-tiples facettes, il a depuis tourné avec Gaspard Noé, Jean-Pierre Jeunet, Bernard Blier, Cédric Klapisch, Danièle Thompson .

Ce Parisien qui dit n’avoir aucune prétention en tant qu’ac-teur est pourtant devenu indispensable à notre cinéma hexa-gonal.

LE VILAIN

Cow-Boy et Indien sont des professionnels de la catastrophe. Cette fois, ils veulent souhaiter un joyeux anniversaire à Che-val. Sauf que la commande dérape : ils se font livrer un milliard de briques ! C’est un tsunami ! Alors que Cheval voulait rejoindre la pouliche qu’il aime, il devra affronter des créatures sous-marines, un ours en colère, trois scientifiques fous et une matriarche psychopathe.

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De Hans-Christian SchmidThriller Juridique – 1h40 – 2009 GB/All./Serbie/Bosnie/Croatie/Sélection officielle Festival de Berlin 2009, Prix Amnesty International, Prix salles art et essai allemandes et Prix des lecteurs «Berliner Morgenpost»

2001, Tribunal Pénal International de La Haye. Goran Duric, ex-Général en passe d’accéder à la présidence Serbe, comparaît pour crimes contre l’Humanité. En charge de l’accusation, la Procureure Hannah Maynard est discréditée par les déclara-tions mensongères de son unique témoin...

De Daniel Monzon1h40 – 2009 - Esp./Fr.Avec Carlos Bardem, Luis Tosar

Juan est un jeune maton. Par zèle, il visite la prison un jour avant son affectation. Sa bonne volonté ne sera par récompensée : c’est justement ce jour-là que les prisonniers du Quartier de Haute Sécurité ont choisi pour organiser une mutinerie. Une seule chance de survie s’offre à lui : se faire passer pour un prisonnier nouvellement incarcéré.

De Vincent Patar & Stéphane AubierA partir de 10ans – 1h16 – Be/FrAvec les voix de Benoit Poelvoorde, Bouli Lanners, Jeanne Balibar...Musique de DionysosSélection Festival de Cannes 2009

CELDA 211

De Alain Resnais2009 - 1h 44 Avec André Dussollier, Sabine Azéma, Emmanuelle Devos, Anne Consigny, Mathieu Amalricmalric ... Sélection Festival de Cannes 2009

Inédits européens > AVANT-PREMIÈRES

> MER. 14_18:00> DIM. 11_18:00

> VEN. 9_14:00 & DIM. 11_22:00

PANIQUE AU VILLAGE

LA RÉVÉLATION

« Un coup de cœur, un vrai. De ces films qui vous donnent immédiatement l’impression d’une absolue nécessité - cinématographique et citoyenne. » TÉLÉRAMA

« Hilarant ! » LES INROCKS

LES HERBES FOLLES

Marguerite n’avait pas prévu qu’on lui volerait son sac à la sortie du magasin. Encore moins que le voleur jetterait le contenu dans un parking. Quant à Georges, s’il avait pu se douter, il ne se serait pas baissé pour le ramasser.+ en avant-programme, le court-métrage Toute la Mémoire du monde, d’Alain Resnais (p.21)

> DIM. 11_20:00

> MAR. 13_22:00 > MER. 14_22:00

Page 8: XIXe Festival du Film Européen de Beauvais>Oise

Zabou BREITMANRENCONTRE > Ven. 9/10_20H15

De Raymond Depardon – 1988 – 1h45 – FrGrand Prix du Festival documentaire de Florence

Pendant l’été 1982, Depardon a pris sa caméra pour suivre le quotidien d’un commissariat de police du Vème arrondissement de Paris.

URGENCESDe Raymond Depardon – 1983 – 1h48 – FrPrix Un Certain Regard au Festival de Cannes

FAITS DIVERS

Raymond DEPARDON

Photographe, réalisateur, journaliste et scénariste, considéré comme l’un des maîtres du film documentaire.Plusieurs fois césarisé, il a été nominé en 2009 pour le film La Vie moderne.

Au sein du service psychiatrique des urgences de l’hôtel Dieu à Paris, Raymond Depardon nous plonge dans la vie de ses hommes et femmes en blouse blanche, qui se dévouent à soigner quiconque entrera dans leur service. Ce documentaire nous immisce dans l’envers du décor parisien, avec ses misères,

ses petites ou grandes violences, ses drames tragiques, voir tragi-comique. Un reportage saisissant parfois teinté d’une note d’humour.

Zabou Breitman s’est surtout fait un prénom en tant qu’actirce. Mais en passant à la réalisation, elle trouve la reconnaissance de

ses pairs, et du grand public. Sa carrière derrière la caméra commence avec une première œuvre très remarquée : Se Souvenir des belles choses. Le film sera récompensé par le César de la Meilleure première œuvre tan-dis qu’Isabelle Carré reçoit celui de la Meilleure actrice dans un premier rôle : une révélation.

Particulièrement à l’aise pour ex-plorer les sentiments à l’écran, la réa-lisatrice touchera de nouveau le public

avec L’Homme de sa vie puis en 2009 un best-seller d’Anna Gavalda, Je l’Aimais.

Mais c’est au théâtre que Zabou ren-contre aujourd’hui un nouveau succès. Déjà récompensée, elle obtient en 2009 un nouveau Molière de l’adaptation pour sa pièce intitulée sobrement Des Gens, d’après Urgences et Faits Divers, les films documentaires de Raymond Depardon.

Scènes de la folie et de la misère quotidienne dans la capitale, un spec-tacle à la pudeur sensible, émouvant et drôle!

« Il n’y a pas de vie ordinaire. Il n’y a que des façons ordinaires de regarder la réalité » nous rappelle Zabou avec cette oeuvre.

« C’est enfin la reconnaissance de pa-roles justes, autonomes, fortes et poétiques que j’ai toujours défendues, dites dans des lieux où l’on n’avait pas l’habitude de se rendre », s’enthousiasme Depardon.

La réalisatrice présente ces deux films qui l’ont inspiré avant de monter sur les planches du Théâtre du Beauvaisis le lendemain.

> Vend. 9_18H > Vend. 9_20H15

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Paris insolite> AVANT-GARDE & POLAR

de Georges Franju – 1958 – 23mn Un enfant s’endort dans le métro où il passe la nuit.

« Le Film est dédié à tous ceux qui n’ont pas renié leur enfance et qui à dix ans ont découvert à la

fois l’amour et la séparation... » BOILEAU & NARCEJAC, scénaristes

De Georges Franju – 1960 – 1h28 – Fr/Ita.AvertissementUn célèbre chirugien esthétique souhaite greffer un visage à sa fille Christiane, défigurée suite à un accident de voiture dont il est responsable. Mais pour cela il doit effectuer des greffes de peau qu’il aura prélevé sur des jeunes filles.

Des savants font voyager un cobaye humain dans le passé pour comprendre comment s’est produit le désastre nucléaire qui a ravagé le monde. Mais c’est un souvenir d’enfance, vu sur la jetée de l’aéroport d’Orly qui l’obsède.

LA PREMIÈRE NUIT

LES YEUX SANS VISAGE

LA JETÉE

Film culte pour nombre de cinéastes, célèbre pour son remake

L’Armée Des 12 singes, de Terry Gilliam. Fondamental pour

la S.-F, souvent copié mais jamais égalé, à ouvert la voie à

Terminator de J. Cameron, Ghost in the Shell de M. Oshii ou

encore Retour Vers le futur.

« Dans cette vision apparaît l’image quintessentielle de la

tentative futile de l’Homme de clas-sifier, d’ordonner, et de comprendre l’Histoire du monde. » A. UROSKIE, La Jetée en Spirale, Grey Room n° 19, 2005

« Souriez.Pas trop. »

De Georges Perec et Bernard Queysanne - 1974- 1h17 FR/TUN - Prix Jean VigoUn étudiant rompt avec tous ses projets, pour se plonger volontairement dans une sorte d’hi-bernation. Pendant plusieurs mois, il vit en de-hors du temps, dans les rues de Paris, jusqu’à ce qu’apparaissent les limites et les dangers de cette vie totalement neutre.

UN HOMME QUIDORT

« Asphyxiant, Un Homme qui dort est un film sans répit et hypnotique, un des plus beaux du cinéma

français des années 70. »LES INROCKUPTIBLES

Adaptation du roman éponyme de Georges Perec, cette oeuvre novatrice et singulière, constitue une re-flexion commune aux accents métaphysiques, sociologiques et politiques.

« Franju, formidable alchimiste du réel

et du fantastique, a façon-né au scalpel un pur film d’épouvante, d’une poé-sie folle. [...] Cauchemar sans cri, presque muet mais très sonore, Les Yeux sans vi-sage opère à vif, en laissant des magnifiques cicatrices. » TÉLÉRAMA

de Alain Resnais – 1956 – 21mn L’organisation au sein de la Bibliothèque Nationale, mémoire du monde.Une méditation sur la mémoire du temps, la nostalgie...

Film présenté avec LES HERBES FOLLESen Avant-première (p.12)

TOUTE LA MÉMOIREDU MONDE

« Filmer, c’est faire de la mémoire. »Chris Marker

De Chris Marker - 1962 - 28mn - Fr - Prix Jean Vigo

Programme 1

Programme 2

Une chanteuse de music-hall ambitieuse accepte l’invitation à dîner d’un homme riche qui peut l’aider dans sa carrière malgré, l’opposition de son époux. Jaloux et se croyant trompé, il se précipite chez son rival qu’il trouve mort.

«Pour faire un bon film il faut premièrement,

une bonne histoire, deuxièmement,

une bonne histoire, troisièmement,

une bonne histoire.»H. G. CLOUZOT

De Henri-Georges Clouzot - 1947 - 1h46Avec Louis Jouvet, Suzy Delair, Bernard BlierPrix international de la mise en scène Festival de Venise

PARIS NOIRE

QUAI DES ORFÈVRES

ASCENSEUR POUR L’ÉCHAFAUD

De Louis Malle – 1957 – 1h28 - Prix Louis DellucAvec Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Lino VenturaUn homme assassine son patron avec l’aide de sa maî-tresse. Il revient sur les lieux du crime pour supprimer un indice, mais reste bloqué dans l’ascenseur.Louis Malle (agé alors de 24 ans) a conçu son premier long mé-trage comme un lent compte à rebours. Cinquante ans après, ce polar garde tout son mystère grâce à l’errance de Jeanne Mo-reau dans l’obscurité des rues Parisiennes, sur les envoûtantes improvisations de Miles Davis, enregistrées en trois heures.

De Cédric Klapisch - 2003 - 1h51 - Tout public avec avertissementAvec Vincent Elbaz, Marie Gillain, Simon Abkarian, Zinedine SoualemCathy travaille comme cameraman pour la télévision, à l’occasion d’un reportage elle fait la connaissance de Jean, qui lui propose de filmer un braquage contre une grosse somme d’argent. Dès lors, deux possibilités s’offrent à elle : suivre la bonne route, ou la mauvaise...

Klapisch revient dans Paris, sa ville fétiche, cette fois pour y tourner un solide polar.

NI POUR, NI CONTRE,(BIEN AU CONTRAIRE)

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Page 9: XIXe Festival du Film Européen de Beauvais>Oise

Nouvelle Vague> CINÉMA ACTUEL

De Jacques Rivette – 2007 – 2h17 – FR/ITAAvec Jeanne Balibar, Guillaume Depardieu, Bulle OgierLe général de Montriveau part à la recherche

d’Antoinette de Navarreins, dont il est amoureux. Il la retrouvera grâce aux puissants Treize, sorte de franc-maçonnerie aux pouvoirs occultes, dans un monastère espagnol sous le nom de soeur Thérèse. Cinq ans plus tôt... La duchesse coquette et manipulatrice, mène la grande vie parisienne et se joue de ses prétendants... Adapté d’un texte de Balzac.

« Avançant sous le masque du film en costumes et de l’adaptation littéraire ajoutée, Rivette

signe là un film bien vivant, sec et nerveux, qui traite une facette du motif eternel et universel de ce qui se joue entre homme et femme. »

LES INROCKUPTIBLES

De Jacques Rivette – 1982 – 2h10 Avec Bulle Ogier, Pascale OgierA sa sortie de prison, Marie rencontre une

jeune vagabonde en mobylette, sorte de Don Quichotte moderne. Dans leurs pérégrinations autour de Paris, elles sont traquées par une police parallèle, les «Max».

Le réalisateur fait ici cohabiter la féerie et le com-plot, se servant de mythe et légendes, motifs tels le labyrinthe ou le dragon et d’histoires d’assassinats politiques des années 70.

De Jacques Rivette – 2009 – 1h24Avec Jane Birkin, Sergio CastellittoÀ la veille de la tournée d’été, le propriétaire

d’un petit cirque décède brutalement. La troupe pour essayer de sauver la saison décide de faire appel à sa fille Kate. Bien que cette dernière ait quitté le cirque depuis une quinze ans, elle accepte. Le hasard met sur sa route un italien. Celui-ci, intrigué par la vie du cirque décide de les suivre un temps. Peu à peu il va s’insérer dans la vie de la troupe, au point de franchir le pas et d’entrer dans le spectacle.

LE PONT DU NORD

NE TOUCHEZ PAS Á LA HACHE

36 VUES DU PICSAINT-LOUP

«LL’art du cinéaste ne s’est jamais montré autant à nu, et donc particulièrement touchant. »

LES INROCKUPTIBLES

« Drôle et charmeur. » LIBÉRATION

« Ne touchez pas la hache est un film brûlant sur l’amour douloureux, la passion qui aliène. »

L’HUMANITÉ

Jacques RiVETTE

Assistant de Renoir, Jacques Rivette fréquente la Cinéma-thèque où il rencontre Eric Rohmer, Jean-Luc Godard et

François Truffaut, avec lesquels il fonde en 1950 La Gazette du

cinéma.

Considéré comme le seul cinéaste de la Nouvelle Vague à

poursuivre un travail d’expé-rimentation, il est resté en

marge des normes et réalise dans l’adversité : problèmes

de censure (La Religieuse, 1965, avec Micheline Presle),

films pas distribués ou jamais sortis en salles.

Sa conception labyrinthique de la fiction, faite d’histoires à tiroirs, de jeux de pistes émaillés d’indices, débouche sur Céline et Julie vont en

bateau, puis Duelle et Le Pont du Nord qui explorent un

Paris mystérieux et poétique, véritable théâtre de filatures

et d’affrontements surnaturels. Cette dimension fantastique se retrouve dans Ne touchez pas à la hache, drame sentimental

sur fond balzacien.

Paris Élégance> AUDREY HEPBURN

De Billy Wilder – 1957 – 2h10 – USAAvec Audrey Hepburn, Gary CooperMeilleur scénario pour une comédie Writers Guild of America, Nominations meilleur Réalisateur, meilleur film, meilleure Actrice & meilleur Acteur dans un second rôle pour Maurice Chevalier...Un fameux détective privé spécialisé dans les affaires d’adultère espionne un richissime américain descendu au Ritz, place Vendôme, pour un de ses clients jaloux. Lorsqu’il dé-couvre les clichés de sa femme avec le mil-lionaire, il décide de le tuer. Ariane, la fille trop curieuse du détective, décide de l’en empêcher...

De Stanley Donen – 1963 – 1h53 Avec Cary Grant, Audrey HepburnReggie Lambert est en instance de divorce. De retour de vacances, elle retrouve son appartement parisien dévasté et apprend la mort de son mari dont la police retrouve quatre passeports sous différentes identités. Reggie découvre qu’elle ne sait rien de son mari...

ARIANE

CHARADE

«E On a d’yeux que pour le marivaudage du couple

Cary Grant-Audrey Hepburn. Pour l’élégance de Stanley Donen, qui filme Paris comme personne, et passe avec grâce d’une bagarre sur les toits à une promenade romantique sur les quais de la Seine. » TÉLÉRAMA

« Com-ment vous convaincre que je ne suis pas le meurtrier? Être la prochaine victime ?!

Eh bien ce serait un début.»

« La mise en scène est aérienne comme la démarche d’Ariane dans les couloirs du Ritz.

Alanguie dans une barque ou à quatre pattes sous une table pour chercher son escarpin, petit soldat coquin ou biche émue, Audrey Hepburn est un conte de fées à elle seule. » TÉLÉRAMA

« On a rarement l’occasion de prendre autant de plaisir à surprendre des conversations entre les personnages.»

ELLE

« Deux acteurs têtes brûlées. » LIBÉRATION

« Rivette, lui, mène toujours le jeu, des coulisses du cirque de village, et de quelle merveilleuse façon, il suffit de voir la grâce qu’il a su insuffler à ses clowns. (...) Ce conte de fées, avec enchanteur et princesse ensorcelée, est une leçon de résistance. »

L’HUMANITÉ

De Richard Quine – 1964 – 1h50Avec Audrey Hepburn, William HoldenLe célèbre auteur Richard Benson a le syndrome de la page blanche. Il lui reste 48H avant de remettre un scénario à un producteur hollywoo-dien, il décide de se rendre à Paris, espérant y trouver l’inspiration, rien n’y fait. C’est alors qu’il demande à une secrétaire de lui venir en aide. Ensemble, ils imaginent une série d’his-toires dont ils se voient tour à tour les héros.

DEUX TÊTES FOLLES

« Quine met en scène la destruction frénétique, l’agonie agitée du scénario détrônée par

l’improvisation loufoque et libre de la mise en scène. »

LES INROCKUPTIBLES

> DIM. 11_20:00 > MER. 14_18:00 > MER. 14_14:00

> LUN. 12_20:00

> SAM. 10_18:00...

> MAR. 13_19:45

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Au coeur de Paris souffle l’esprit unique du Forum des images, un cinéma pas comme

les autres !

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Micheline PRESLE> HOMMAGE Mar. 13/10_20H30

La filmographie de Micheline Presle est imposante, avec près de cent films. Depuis ses débuts devant la caméra de Pierre Caron en 1937 dans La Fessée, elle a été filmée par les plus grands du vingtième siècle : G. W. Pabst, Marcel L’Herbier, Abel Gance, Jacques Becker, Claude Autant-Lara, Fritz Lang, Vittorio De Sica, Sacha Guitry, Philippe de Broca, Jean Delannoy, Julien Duvivier, Jacques Rivette, et Jacques Demy ont tous fait appel à elle, comme plus récemment Jean-Pierre Améris ou

Tonie Marshall, sa fiille. Micheline Presle a offert au septième art certains rôles marquants : les personnages d’Irène, dans La Nuit fantastique, ou encore Marthe dans Le Diable au corps.

Née à Paris, l’actrice à sélectionné les films qu’elle a souhaité montrer aux festivaliers, dont deux chefs-d’oeuvre du cinéma français et deux autres moins connus de cinéastes à redécouvrir. Elle sera présente le 13 octobre à l’occasion de cette carte blanche.

De Jacques Davila – 1979 – 1h37 - Prix Jean Vigo -

Avec Micheline Presle, Bernadette Lafont

1961, Algérie. Avant de repartir pour la métropole, Pierre, un étudiant parisien, souhaite dire adieu à quelques amis français. Installés au bord d’une plage, ces derniers préfèrent ignorer les sérieuses menaces d’attentats menés par l’AOS qui visent leur petit coin de paradis.

« Certaines nouvelles est précieux (...), il donne une image très sensible, sociologiquement et historiquement, de la population européenne d’Algé-rie. La guerre, ici, est (...) toujours au bord du cadre, prête à bouleverser la vie des personnages. » CINÉCINÉMA

CERTAINES NOUVELLES

De Marcel Lherbier – 1941 – 1h31Dialagues de Henri Jeanson - Effets spéciaux de Tournassou Avec Micheline Presle, Saturnin Fabre, Fernad Gravey, Bernard Blier

Un travailleur de nuit épuisé croise toujours la même femme in-saisissable dans ses rêves. Les visions se multiplient, sa fascination grandit et il délaisse de plus en plus sa compagne. Un soir cette apparition l’entraîne dans un voyage surnaturel.

Ce fleuron du cinéma français tourné pendant l’Occupation est une victoire sur la liberté de penser et de rêver. Un modèle de fantaisie fantastique qui ins-pirera de nombreux cinéastes. Micheline Presle en déeese céleste est magni-fique, Fernand Gravey est excellent autant que le reste de la distribution. Les dialogues sont teintés de touches d’humour, et les décors de René Moulaert (décorateur de la Belle et la Bête etc.) sont inoubliables. Le «ventre de Paris» réinventé par lui en studios sont magiques. Quand à l’atmosphère oscillant du réel (les marchés et forts des halles) à l’onirique du film elle est inoubliable. On a envie d’employer le mot «chef d’oeuvre» pour ce film qui a su traverser le temps sans problème.De Gérard Frot-Coutaz – 1986 – 1h25

Avec Micheline Presle, Tonie Marshall, Xavier Deluc

Un fils présente sa fiancée à ses parents qui se disputent...« Ce que décrit Frot-Coutaz avec la tendresse d’un humaniste et le scalpel

d’un entomologiste, c’est un drame quotidien dont personne ne parle ja-mais, vécu par des millions de gens . » CINÉCINÉMA

BEAU TEMPS MAIS ORAGEUX EN FIN DE JOURNÉE

LA NUIT FANTASTIQUE

1h40 - Comédie - 2009 - Fr.avec Mélanie Laurent, François Berléand, Ramzy, Miou-Miou, Lionel Abelansky Anreï Filipov, le plus grand chef d’orchestre

d’Union Soviétique, dirige le Bolchoï à l’époque de Brejnev. Refusant de se séparer de ses musiciens juifs, il est licencié.

Trente ans plus tard, il travaille toujours au Bolchoï...mais comme homme de ménage. Un soir alors qu’Andreï est resté tard pour astiquer le bureau du maître des lieux, il tombe sur un fax adressé au directeur :

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Radu MIHAILEANURENCONTRE > Lun. 12/10_20H30

notamment le Prix de la Critique Internationale à Venise.

En 2005 il accède à la consécration grâce à l’histoire d’un jeune chrétien éthiopien dont la mère le fait passer pour juif, afin qu’il soit adopté en Israël et survive.

Vas, Vis, et Deviens reçoit une avalanche de récompenses in-ternationales dont le César du Meilleur scénario original, le Prix du Public et le Prix Européen au Festival de Berlin.

Ses thèmes favoris, la dénonciation des totalitarismes, résistance, déracinement, migration forcée, le mènent avec une certaine fan-taisie en ex-URSS avec Le Concert, une nouvelle perle d’émotion tout en musique qui réunit à l’écran l’actrice montante du cinéma français Mélanie Laurent, Miou-Miou et François Berléand.

Réalisateur français d’origine roumaine, Radu Mi-haileanu est, avant son départ de Bucarest, animateur d’une troupe de théâtre, à la fois dramaturge, metteur en scène et comédien. Il fuit la dictature de Ceaucescu

en 1980, passe en Israël et se rend en France pour suivre les cours de l’IDHEC. De 1984 à 1991, il est assistant réalisateur, notamment de Marco Ferreri, Jean-Pierre Mocky, Nicole Garcia et participé à l’écriture de plusieurs scénarii (dont «Le Banquet» de Marco Ferreri), puis tourne son premier long en 1993, Trahir, dans lequel un jeune poète de Bucarest est arrêté pour avoir écrit un article sur les crimes staliniens, et sauve sa vie en acceptant de devenir un otage du régime.

Avec Train de vie, où une communauté juive tente d’échapper aux nazis en organisant un faux train de déportation, il reçoit

LE CONCERT

il s’agit d’une invitation au théâtre du Châtelet conviant l’orchestre du Bolchoï à venir jouer à Paris. Une idée folle lui vient : pourquoi ne pas réunir ses anciens copains musiciens, qui vivent aujourd’hui de petits boulots, et les emmener à Paris, en les fai-sant passer pour le Bolchoï ? L’occasion tant attendue de prendre leur revanche...

De Claude Autant-Lara – 1947 – 1h50 - Avec Micheline Presle, Gérard Philippe

L’histoire d’amour entre une femme dont le mari est mobilisé pendant la Première Guerre Mondiale et un étudiant.

« Le malheur ne s’admet point. Seul le bonheur semble dû.». Phrase tirée du célèbre roman de Raymond Radiguet, elle évoque l’élan amoureux qui unit ce couple, malgré l’absurdité des codes sociaux d’une société elle-même plongée dans une guerrre meutrière. Une passion devenue un classique.

LE DIABLE AU CORPS

Page 11: XIXe Festival du Film Européen de Beauvais>Oise

Sean ELLISFrance / Grande Bretagne - 10’ avec Guillaume Canet & Mélanie Laurent

Jean-Paul a un message enregistré sur son portable et un dilemne personnel. Il découvre le polaroïd d’une femme, avec un numéro de téléphone...

> COMPÉTITION DE COURTS MÉTRAGES_Lequel récompenserez-vous?

FESTI-courts

VOYAGE D’AFFAIRE

Lucia VON HORN PAGANO Pologne - 9’

L’amitié entre de jeunes lycéennes Polonaises.

CLOSE

Zoltán GAYER Hongire - 10’

Une étrange troupe s’installe à côté d’un parc de jeu et propose aux passants une attraction bien particulière.

LE RITE DU CAROUSSEL

Michal SOCHAPologne - 5’

L’amour rend aveugle. Vraiment.

CHICK

David O’REILLYAnimation - Irlande/Allemagne - 10’ Ours d’Or du court-métrage Berlin 2009

La relation amoureuse compliquée d’un chat et d’une souris dans un décor futuriste.

Pierre ZANDROWICZFrance - 4’

Sur une falaise qui surplombe la mer, un homme enterre une jeune femme. Compte à rebours d’un crime passionnel, entre poésie et horreur, amour et non-dits.

MOTUS

Thomas GAYRARD France - 14’

Un juriste au chômage est contraint d’accepter un poste que lui impose l’ANPE, mais il va devoir faire appel à son imagination pour s’adapter!

SELF DEFENSE

Guillaume SENEZFrance/Belgique - 16’

Lionel a 17 ans. Maltraité par son père, il lui arrive également d’être violent. Mais depuis quelques heures, Lionel est papa ..

DANS MES PLEASE, say something!

Jean-Pierre JEUNET FR. - 1989 - 7’- Prix de la presse, Prix Jacques Tati, Prix du Public Festival de Clermont-Ferrand,César du court métrage

«Tout ce que j’aime. Tout ce que j’aime pas.» Ici le réalisateur met en place un principe descriptif original qu’il réutilisera plus tard avec les personnages du Fabuleux Destin...

Foutaises + Pas De Repos Pour Billy Brakko

Jean-Pierre JEUNET Fr. - 1983 - 4’ - César du court métrage

Billy Brakko apprend sa mort par le journal. « Pas de repos pour Billy Brakko est

pour les cinéphiles et pour les amateurs de culture « pop » une jubilation de tous les instants. » Agence du Court métrage

Prix du Credit Agricole BRIE-PICARDIERemise des prix sur scène aux réalisateurs élus par le public

1er prix du Public 2500 €

2ème prix du Jury Jeune 1500 € 3ème prix d’Honneur du Festival 500 €

Bill PLYMPTONUSA - 5’

Un chien pas dégourdi veut réaliser son rêve : devenir pompier.

HOT DOG

9 films européens

en compétition.

VOTEZ !

Sylvain GUITZ France- 4’ Une journée dans le quotidien trépidant d’un mime.

MIMODRAME SYNCHRONE

Mathilda TRISTAM G.B. - 2’

Would you like a cup of tea ?

THE CONSERVATORY

Un bulletin de vote par specta

teur.

Seulement 3 récompenses.

1 seul choix : le votre !

Proclamation du résultat dans la salle

.

Deux courts de J.-P. JEUNET+ surprises

pendant la délibération

2120

Page 12: XIXe Festival du Film Européen de Beauvais>Oise

s

11

Le 19ème Festival du Film de Beauvais – Oise / Régions d’EuropeOrganisé par l’Association Les Amis du Cinéma en collaboration avec Beauvais Cinéma – Cinespace.Grâce à La Ville de Beauvais, Le Conseil Général de l’Oise, et le Conseil Régional de Picardie.En partenariat avec Le Crédit Agricole Brie-Picardie, NRJ.

adresse ses remerciements à ceux qui ont permis au 19ème Festival du Film de Beauvais-Oise / Régions d’Europe d’exister, et notamment à :

Patrick Clavelou, Marc Dubois, Philippe Desjardins, Xavier et Philippe Marty, Laurent Gratia, Jean-Marc Quintana, Jacques Delong, Claude Marchand, Renault Gueudet, Yves Binet, Francis Fildard, Yves Davoust, Christian Allard, Eric Vervoitte, Nicolas, Sébastien, Estelle, Marion et Denise Covelli, Olivier Taboureux, Jean-Pierre Jeunet, Micheline Presles, Zabou Breitman, Albert Dupontel, Radu Mihaileanu, Bernard Château, Aline Bonetto, Warner, Olivier Snanoudj, Danielle Thuiller, Studio Canal, Nicolas Rihet, Europa Corp., Éric Lebot, La Fabrique de Films, Jean Boyen-val, Rodolphe Lerambert, Galerie Berthet Aittouares, Michelle & Odile, Pierre Lavalard, Didier Nahert, N. T. Binh, Dominique Augey, Xavier Mahé, Charles Costa, Pierre Robert, Pascal Mihoubi, Jérôme Debonte, Xavier Conraux, Laurence Sagot, Sageb-Véolia, Axa, CMS, Harnois Combles, Monsieur Meuble, Astre II, Gratia TP, Paris Caramels, les Transports Roberge, Ico-Houdeville, MK2, Pathé, Stéphanie Grout, Gaumont Pathé Archives, Fondation Pathé, Cinémathèque Française, Interfilm, Olivia Colbeau, Agnès Bertola, Agence du court-métrage, Elsa Masson, Archives du Film, Eric Le Roy, VIP Entertainment, Gérard Puyoou, Le Forum des Images, Jean-Yves de Lépinay, Marion Mossu, Rosetta Beaugendre, École des Beaux-Arts, Mireille Bréger, CROUS Picardie, Dominique Semren, Université de Picardie Jules Verne - antenne de Beauvais, Agnès Houel, Ciné-Rural, Florence Bourdon, Ligue de l’enseignement de l’Oise, Corinne Wable, Ville de Méru, Nathalie Ravier, Roland Bizet, Valérie Mickovski, Théâtre du Beauvaisis, Martine Legrand, Philippe Peyroutet, Office du Tourisme de Beauvais, Aurélie Huqueleux, Jacques Cambra, Association Fos Note, Frédéric Bellaches, AME média, Julien Guedj, Tout en Images, Jean-Claude Saint Pol, Patrick Poul, Jean-Marc Huard, Pierre-Franck Neveu, Hervé Roux, Éric Le Cadre, André Labbouz, Patrick Brouiller, les services techniques de la Ville de Beauvais, Jean-Luc Lefèvre, Marius Prouillet et toute l’équipe d’accueil et technique de Cinespace.

Des remerciements plus particuliers à : Jacques Doridam, Pascal Louchet, Alain Garel, Christophe CarrièreAssociation Les Amis du Cinéma – BP 40230 – 60 002 Beauvais Cedex - Tel. 03 44 45 90 00 - www.beauvaisfilmfest.com - [email protected]ésident : Elie Le Port – Vice-président : François Bonal – Directrice du Festival : Marie-Jeanne Gomet - Directeur technique : Fabrice Jamet – Coordination générale : Julien Razafindra-naly – Relations scolaires et Hors les murs : Aurélie Sergent - Relations presse : Astrid Gavard - Communication : Charlotte De Menou - Création Graphique : Guillaume GeynetPublicité : Atout Communication.Avec l’aide de : Lisa Jacobs, Karine, Guillaume Fourrière, Serge Schiffrin et les nombreux bénévolesImpression : Imprimerie Houdeville 03 44 05 28 81

REMERCIEMENTS

La ville de Méru et le cinéma Le Domino sont par-tenaires, pour la deuxième année consécutive, du 19ème Festival du film de Beauvais. Nous avons choisi de présenter un film de Julien Duvivier, cinéaste européen et grand poète de l’image. Un film policier pour nous préparer à recevoir le 15 novembre le salon du polar. Nous vous invi-tons à partager un grand moment en visitant le patrimoine cinématographique français et revoir avec plaisir les grands comédiens d’antan. Une occasion aussi de découvrir Paris, en noir et blanc, mis à l’honneur cette année !

Hors les murs> Partenariats du Festival

ORPC

groupe de chansons

françaises

mise en scène façon

cabaret et guinguette,

reprenant des grands

noms du répertoire Piaf,

Brel, Brassens, Nougaro,

Mistinguett, Bourvil,

Gainsbourg...

sur des rythmes man-

ouches, espagnols

et tangos

LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT,

Service Cinéma présente

PÉPÉ LE MOKO (p7)

Présenté par

Nadia Bouferkas,

réalisatrice et spécialiste

du cinéma des années 30

L’association ORPC a pour objet la diffusion, la formation, la création autour du cinéma docu-mentaire et le développement d’actions cultu-relles en région Picardie. Projections pour les déttenus :

> Mard. 20 Oct._Maison d’arrêt de Compiègne

> Jeu. 29 Oct. _Maison d’arrêt de Beauvais

MÉRU

Le Service Culturel

de la Ville de Méru présente

L’HOMME À L’IMPERMÉABLE (p7)

Au cinéma LE DOMINO

Présenté par

Alain Garel,

Historien du cinéma

> Lund. 12 Oct_14:00

Université Jules VERNE

Le CROUS et l’Université

de Picardie présentent

LA JETÉE

& UN HOMMEQUI DORT (p7)

Amphithéâtre Luis Bunuel

+ Apéro-concert

Bordel de Mel

> Jeu. 8 Oct 10:00 & 12:00

Dans le cadre des acti-vités culturelles mises en place à destination des étudiants depuis 2008 sur l’antenne univer-sitaire de Beauvais, le CROUS et l’Université de Picardie s’associent pour la seconde année avec le Festival du Film de Beau-vais en invitant celui-ci au cœur de la faculté de Beauvais pour une journée spéciale cinéma le jeudi 8 octobre, avec au programme la projec-tion de deux films et un concert à midi.

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9:30

Le Fabuleux Destind’Amélie Poulain > p5

14:00

Panique au Village > p12

Le Diable & les Dixcommandements > p7

20:15

Soirée Rencontre Zabou BREITMAN

Faits Divers, de Raymond Depardon > p 15

20:30

Soirée Hommage J.-P JEUNET+ Micmacs en Avant-Première

> p 4

20:30Avant-PremièresLes Herbes Folles+ Toute la Mémoire du Monde

22:00Panique au Village> p 12

20:30Soirée Rencontre Radu MIHAILEANU

> Le CONCERTen Avant-Première

> p 18

20:30

Soirée HommageMicheline PRESLE+ Certaines Nouvelles

> p 19

20:30

Soirée Hommage Albert DUPONTEL+ Le Vilain

en Avant-Première

> p 13

16:00

36 Vues du Pic St-Loup > p11

18:00

Sous les Toits de Paris > p9Urgences > p15La Tête d’un homme > p7

20:00

Ascenceur pour l’échafaud > p14Les Yeux sans visage > p14Faits Divers > p15

22:00

La Cité des Enfants Perdus > p5

14:00

Pépé le Moko > p7

16:00

Les Portes de la Nuit > p11

Entretien sur Duvivier et le réalisme poétique > p6

18:00

36 Vues du Pic St-Loup > p11Sous le ciel de Paris > p7

20:30

Micmacs, en présence de J.-P. Jeunet > p4

22:00

Delicatessen > p5

10:30

14 Juillet > p9Quai des Brumes > p11Poil de Carotte > p6

14:00

Voici le temps des assassins > p11

16:00

Hôtel du Nord > p10Les Enfants du Paradis, 1ère époque > p11Ciné-concert > p9

17:30

Compétition Festi-courts > p21

18:00

La Révélation (vost) > p11Pépé le Moko > p6La Bête Humaine > p10

20:00

Deux Têtes Folles > p11Les Enfants du Paradis 2ème époque > p11

14:00

Panique > p636 Vues du Pic St-Loup > p11

16:00

Marie Octobre > p5

18:00

Le Jour se Lève > p11La Nuit fantastique > p19Diaboliquement Votre > p6

20:00

Ni Pour, ni contre(bien au contraire) > p14Ne Touchez pas à la hache > p17

20:30

Le Concert > p18

9:30

Un Long dimanche de fiançailles > p5

14:00

Le Diable & les Dixcommandements > p7Sous les toits de Paris > p9

16:00

Quai des Orfèvres> p1436 Vues du Pic St-Loup > p17Le Diable au corps > p19 (sous réserve)

18:00

Beau Temps mais 0rageux... > p19Le Quai des Brumes > p11Pot Bouille > p7

19:45

Le Pont du Nord > p17

20:30

Certaines Nouvelles > p17

22:00

10:15

Un Homme qui dort + La Jetée > p14

14:00

Charade (vost) > p16

16:00

Les Yeux sans visage +

La Première nuit > p14

18:00

Celda 211 (vost) > p12Ariane (vost) > p16Le Jour se lève > p11

20:00

David Golder > p7

20:30

Le Vilain > p13

22:00

Le Créateur > p13

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Version PRINT N&B éco.///Ne Pas Jeter sur la voie publique///Bon Festival à tous !

Page 13: XIXe Festival du Film Européen de Beauvais>Oise

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PubliXiné est une étude on-line menée par Novatris, auprès de 1 200 spectateurs cinéma, chaque quinzaine. Ainsi depuis 2005, 60 000 personnes nous ont délivré leurs habitudes de fréquentation du cinéma.

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