XLIX« ANNÉE. — SÉRIE C. — N" 2. MENSUEL FÉVRIER 1952

m \;./i , , I I - , i m , , n •_'.-, n n , M i t i - ,

HOUILLÈRES È BASSIN de LORRAINERÉGIE to MINES * la SARRE

CHARBONS FLAMBANTS et FLAMBANTS SECSCHARBONS GRAS

COKES et SEMI-COKES (SARLUX)w

Progression de la Production Annuelle(en millions de tonnes de houille)

ANNEES

LorraineSarre

1938

6,714,4

195O

1© 31 5

195-1

11,716,9

1953

1 417,7

Représentants exclusifs pour l'Industrie et les Foyers DomestiquesA.R.E.P.I.C. : Direction : NANCY, 23, rue Hermite. Tél. 81-66.

Sureaux : METZ, 7, place du Roi-Georges, Tél. 33-63-NANCY, 43, boulevard Albert-1er. Tél. 40-09.STRASBOURG, 13, rue de la Nuée-Bleue. Tél. 206-35 et 36.BESANÇON, 4, rue Labbé, Tél. 38-19.

LORSAR s Direction ; PARIS, 12, avenue George-V. Tél. Ely. 54-10.Bureaux; PARIS, 12, avenue George-V. Ely. 54-I0.

ROUEN, 6, rue Legendre. Tél. 52-94.REIMS, 41, rue Libergier. Tél. 38-85.LIMOGES, 1 bis, avenue Foucaud. Tél. 53-51.DIJON, 34 bis, rue des Perières. Tél. 48-68.LYON, 4, rue Président-Carnot. Tél. FRAnklio. 67-04.

DÉLÉGATIONS RÉGIONALES DES HOUILLÈRES FRANÇAISES ET DELA RÉGIE DES MINES DE LA SARRE :

bureaux : TOURS. 40, rue Emile-Zola. Tél. 32-42 (Région OuestlBORDEAUX, 1, rue d'Enghien. Tél. 45-88 (Région «ud-Ouest).

XL.IX« ANNÉE - SÉRIE C - N° 2 MENSUEL FÉVRIER 1952

ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES INGÉNIEURS DES PONTS ET CHAUSSEES ET DES MINES

Siège Social : 28, rue des Saints-Pères, à PARIS-VU"

BULLETIN DU P.CM.SECRÉTARIAT RÉDACTION

23, rue des Saints" Pères

PARIS-VU'

Téléphone : LITtré 93.01

SECRETARIAT EDITION

254, rue de Vaugirard

PAR1S-XV

Téléphone : VAUgifard 56.90

SOMMAIRE• •

CONSTRUCTION DU PONT SUR LE RAVIN DEBEZERGUES (Tarn) 2

DES ARCHES POUR LA SIGNALISATION. ROU-TIERE 5

L'IMMEUBLE LE CORBUSIER A MARSEILLE 6

COMITE D'ETUDE ET DE LIAISON POUR LA DE-FENSE DE LA FONCTION PUBLIQUE 9

AUTOMOBILE CLUB DES FONCTIONNAIRES 11

ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DE 1952 :Convocation 12Elections 12Cinquantenaire du P.C.M 13Dîner du P.C.M 13Tournées du P.C.M 13

PROCES-VERBAUX DES REUNIONS DU COMITEDU P.C.M. :

Séance du 8 janvier 1952 14

PROCES-VERBAUX DES REUNIONS DU SOUS-CO-MITE DE LA SECTION PONTS ET CHAUSSEES :

Séance du 8 janvier 1952 16

LES SYNDICATS D'INGENIEURS DES PONTS ETCHAUSSEES ET DES MINES :

Syndicat Général des Ingénieurs des Ponts et

Chaussées 18

MUTATIONS DANS LE PERSONNEL 19

NAISSANCES, FIANÇAILLES, MARIAGES, DECES... 21

POUR LES INGENIEURS DE PASSAGE A PARIS.. . . 21

ASSOCIATION FRANÇAISE DES PONTS ET CHAR-PENTES 22

AVIS DE VACANCE DE CHAIRES A L'ECOLE NA-TIONALE DES PONTS ET CHAUSSEES 26

OFFRE DE POSTE 26

RECHERCHE D'EMPLOI 26

LA PAGE DU TRESORIER 27

BIBLIOGRAPHIE 28

MEMENTO 28

Voyez la page du Trésorier(page 27 du présent Bulletin)

et payez sans plus attendre votre cotisation de 1952

Construction du pont sur le ravin de Bezerguespour le chemin départemental n° 55 de Roquecourbe à Lacaune

mssn

SITUATION LE 2 SBPTBMBKB 1951

La construction du pout sur le ruisseau de Be-zergues permettra d'ouvrir a la circulation lechemin départemental n° 55 construit sur lesdeux rives du ra\m, établissant ainsi des relationsdirectes entre Gastres-Roquecourbo et Vabre, lelong des pittoresques vallées do l'Agoût et duGijou,

Du côté de Vabre, le chemin départemental n°55 était depuis longtemps construit ; il se pro-longeait par la section du C D 63 desservant unepetite partie de la commune limitrophe de Mon-tredon-Labessonnie Au territoire de cette der-nière commvmp. du côté de Roquecourbe, la cons-Iruehon du CD 55 poursuivie par tronçons lelona: de l'Aaroftt à narfir de 19S0, venait de se ter-miner en 191(1

Maigre les difficultés de l'heure une étude futfaite en vue de la construction du pont sur leravin de Bezergues avec la pierre de taille duSidobre et les moellons porphyriques d'originelocale Mais le département du Tarn dut renoncerà cette realisation pour laquelle aucune subven-tion ne pouvait être escomptée ; elle n'eût pasmanque, par ailleurs, de se heurter aux difficul-tés resultant de la pénurie des matériaux de tou-tes naturpb et de l'inexpérience de la main-d'œu-vre.

L'étude de la construction du pont de Bezerguesfut reprise en 1948 et un concours, dont le devisavait été approuvé par le Ministère de l'Intérieurvers 1935, fut ouvert sur un très large program-me laissant aux constructeurs la plus grande la-titude aussi bien sur le type et la nature des ou-

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vrages, que sur les modifications éventuelles dutracé et du profil'en long du CD. 55 de part etd'autre du ravin de Bezergues.• Vingt-quatre projets furent présentés dont :

9 ouvrages en béton de ciment armé, 8 ouvragesen • maçonnerie, 2 ouvrages métalliques, 5 ponlssuspendus, dont les prix s'établissaient de 29 à84 millions-

Sur notre proposition les 3 dernières catégo-ries d'ouvrages ne furent pas retenues par laCommission du concours tant en raison de leurcoût comparativement élevé que des sujétionsd'entretien pour l'avenir en ce qui concerne lesponts métalliques et les ponts suspendus.

Le franchissement de ce ravin en une seuleportée tel qu'il était désiré par l'Administrationet indiqué par les lieux a été adopté par les cons-tructeurs d'ouvrages en béton de ciment armé.

Le montant forfaitaire du projet retenu s'éle-vait à 32.000.000 francs sur la base des prix du15 octobre 1948 prescrite pour les évaluations audevis-programme du concours et cahier des char-ges.

Cependant, quelques modifications de détailset compléments d'études furent demandés à l'En-treprise en vue de la mise au point définitive duprojet approuvé par M. le Préfet du Tarn le 31janvier 1950.

**

L'ouvrage d'une longueur tolale.de 114 m. 5,0entre piédroits et murs en retour d'abouts, com-porte un tablier à dalle nervu-rée supporté par unedouble file de potelets reliés entre eux par un voilemince. Ces potelets reposent sur les arcs ou leursculées perdues, ou dans le roc des berges auxdeux estacades d'accès.

Suivant les prescriptions du devis-programmedu concours et cahier des charges la largeur to-tale du tablier est de 7 mètres entre les faces in-térieures des parapets ; elle est constituée, parune chaussée de 5 m. 50 bombée au 1/80" ; entredeux trottoirs en encorbellement de 0 m. 75 delargeur chacun-

Une pente de 0 m. 005 par mètre assure l'écou-lement longitidinal des eaux, de part et d'autre del'axe transversal de l'ouvrage.

L'ensemble des arcs, poteaux et-tablier est. enbéton de ciment armé ; le garde-corps est prévuen fers tabulaires soudés. Les piédroits et mursen retour des abouts sont en maçonnerie demoellons bruts avec parement en maçonnerie demoellons tétués.

Fondations. "

Les culées perdues dans lesquelles s'encastrentles arcs, les semelles d'appui des files de poteletsde part et d'autre de la voûte, les piédroits etmurs en retour des abouts sont fondées dans le

SITUATION IM 2 SEPTEMBRE 1951 SITUATION LE 25 JUILLET 1951

roe sain qui affleure sur la totalité des rives ;dans cette zone elles n'ont donné lieu à aucunedifficultés d'exécution.

Culées.

Le corps de chacune des deux culées comprendune masse de béton, dosé à 250 kgs de ciment, de2 m. 80 d'épaisseur moyenne et dont la base, nor-male à la courbure des arcs, a une longueur de5 m. 50 et une largeur de 5 m. 60. La fatigue pré-vue sur le sol de fondation est de 8 kg. 23 par cma.

Arcs.

La portée théorique de l'are est de 82 mètrespour une flèche de 16 mètres soit un surbaisse-ment voisin du 1/5.

La voûte 'comporte deux anneaux pleins de sec-tion réduite constante de 1 m. 85 de largeur, es-pacés de 2 m. 44 intérieurement ; leur épaisseurvarie de 1 m. 20 à la clé, à 2 m. 01 aux naissances.Ces arcs sont encastrés sur les culées perdues.Ils seront reliés entre eux par quatre entretoiseset solidarisés au cerveau, sur une longueur de8 m. 20, par une dalle épaisse de 0 m. 30 formantle tablier dans cette section. Une semelle assurela répartition de la poussée sur les culées-

La courbe adoptée pour le tracé de l'arc esttangente, entre ses sommets, au polygone funi-culaire des ©harges mortes de l'ensemble arc ettablier.

La voûte jaillissant à peu près normalementdes berges du ravin donne à l'ouvrage un aspectde légèreté qui est souligné par le mode de cons-truction en deux anneaux ainsi que par la faibleépaisseur à la clé.

Les arcs, en béton de ciment dosé à 400 kgs,sont armés au moyen de deux nappes d'armaturesparallèles et symétriques comportant chacune,et pour chaque arc, 13 ronds dont le diamètre estde 30 mm. dans la section voisine des naissanceset de 25 mm. dans la section supérieure.

Dans les hypothèses les plus défavorables, lecalcul fait apparaître des taux de travail à la com-pression par centimètre carré de :

75 kgs aux naissances,44 kgs au quart de la portée,59 kgs à la clé

les fatigues de tension de l'acier sont nulles par-tout sauf dans la zone des naissances où ellespeuvent atteindre 4 kgs 74 par mm3.

Le coulage des arcs va être réalisé, symétri-quement et simultanément par 8 voussoirs, dontle dernier coulé sur l'arc à la clé, répartis de tellemanière que le cintre ne subisse sous la chargeaucune déformation permanente.

Les arcs sont coulés sur semi-articulationsprovisoires du type Mesnager aux naissances età la clé, constituées respectivement par 3 foisi2 ronds de 40 mm. et 3 fois 11 ronds de 35 mm. ;disposés un tiers suivant l'axe neutre de l'arc, etles deux autres nappes obliquement et de part etd'autre de l'axe, l'épaisseur de l'arc étant rame-née à 0 m. 20 au croisement des aciers-

Des armatures secondaires seront coulées enattente de part et d'autre de l'axe des semi-arti-culations afin d'assurer par la suite une bonneliaison avec le béton de clavage, après le décin-trement des arcs. Dans la zone des semi-arti-culations le dosage du béton sera porté à, 600 kgs

Cintre.

Le cintre est établi sur quatre palées de 8 po-teaux chacune reposant sur le roc des berges etportant les boîtes à sable. Il comprend 4 fermessemblables constituées*rpar des vaux, diagonaleset poinçons, transmettant la charge des vous-soirs aux nœuds de la membrure inférieure, quiles reportent sur les palées des cintres par doscontrefiches et des poteaux solidement moisés.

Des arcs-boutants extérieurs assureront la ré-sistance du vent, les assemblages sont réaliséspar boulonnage, plaques de serrage et cramponsbull-dog.

Tablier.

Les potelets de 0,22x1,00 de section plane,sont reliés par un voile mince de 0,16 d'épaisseurformant ainsi, dans chaque file, une section de Ide 1,65 de hauteur ; ils sont espacés de 6 m. 50d'axe en axe.

Le tablier est constitué par une dalle généralede 0,16 d'épaisseur supporté par 5 cours de lon-gerons, ceux de rive formant arcature. Ces longe-rons sont reliés au droit des palées d'appui, parune entretoise supportant par ailleurs le longe-ron médian.

A la clé, le tablier courant est remplacé au droitdes arcs par une dalle épaisse reliant les arcs aucerveau.

Les trottoirs, en encorbellement, sont consti-tués par des dalles amovibles de 0,06 d'épaisseur,recouvertes d'un enduit de ciment. Ils sont sup-portés par le prolongement en porte à faux de ladalle de la chaussée dont l'épaisseur est ramenéeà 0,10 sur la rive.

Les eanivaux sont en béton, avec une bordurede trottoir en granit.

Le garde-corps projeté est métallique et auraune hauteur de 1 m. 05. Il sera supporté par desmontants jumelés de 2 fers tubulaires, scellésdans la poutrelle de rive du trottoir, une main-courante et quatre lisses. Tous ces fers tubulaires

5 —

seront soudés avee dispositifs permettant la di-latation »des éléments.

Afin d'assurer la libre dilatation du tablier, àchaque extrémité, les longerons reposeront libre-ment sur une palée, indépendante des piédroitsd'about et située à 1 m. 25 de leur parement.

D'autres joints sont envisagés, à la clé et auquart environ de la longueur totale-

**•Le cube total de béton dosé à 400 kg s pour les

arcs et les entretoises d'arc est de 540 m" environpour un poids d'acier de 43 T.

Pour les poteaux et le tablier il sera mis enœuvre 432 ms de béton dosé à 350 kg s le poidscorrespondant des aciers sera de 60 T.

Le taux d'armatures est très faible pour lesarcs.

***Le bétonnage des arcs du pont de Bezergues

a été effectué dans la période du 7 au 19 septem-bre 1951.

En raison de l'état des lieux il n'était pas pos-sible d'organiser un seul chantier de bétonnagesur l'une ou l'autre des rives du ravin.

Deux bétonnières avaient été installées à cha-

que extrémité de l'ouvrage, le béton étant amenéen place au moyen de wagonnets circulant surla passerelle supérieure de service.

Chacun des deux arcs de l'ouvrage avait été di-visé en 16 voussoirs numérotés symétriquementde 1 à 8, de part et d'autre de la semi-articulationprovisoire de clé. Ils ont été coulés à raison de 2par arc et par jour, soit 4 pour l'ouvrage portantle m'orne numéro d'ordre, de manière à éviter ladéformation du cintre de l'ouvrage pendant lesopérations.

Aucun incident n'a troublé la marche du travailqui s'est terminé dans de bonnes conditions. Letassement final à la clé du cintre est de 40 mm. ;il rattrape très sensiblement la contre-flèche quiavait été réservée au montage.

Le décintrement des arcs du pont de Bezerguessera effectué fin janvier 1952.

Compte-tenu des rigueurs du climat local onpeut cependant escompter que l'ouvrage sera livréà la circulation au cours de l'été 1952-

Albi, le 7 janvier 1952.

Herreman,Ingénieur en Chef

des Ponts et Chaussées.

Des arches pour la signalisation routière

La route américaine qui réunit Philadelphie àOamden, dans le New-Jersey, une des plus char-gées du pays, franchit la rivière Delaware sur unimportant ouvrage. Comme le sens de la circu-lation principale varie suivant les heures de lajournée, la chaussée du pont a été divisée enpistes parallèles affectées au parcours dans unsens ou dans l'autre.

Ce trafic était primitivement contrôlé par desséries de feux disposés sur chaque pile d'entréedu pont. On s'est aperçu à l'usage que l'inter-diction d'une voie amenait des embouteillages,faute d'avoir été indiquée d'assez loin.

Aussi vient-on d'étendre cette signalisationsur les trois kilomètres de longueur totale desapproches du pont, constituées par des chaus-sées de 24 mètres de large, divisées en huit pistes

par des bandes.Huit portiques de contrôle, espacés de 225 mè-

cres ont été construits dans ce but ; réalisés enalliages d'aluminium, ils présentent une largeurde 25 m. 50 et sont constitués par un caissonrivé de 1 m. 20 de hauteur et 1 m. 50 de profon-deur. Sur chaque face, on a disposé huit feuxdoubles, rouge et vert, qui, commandés d'un postecentral de contrôle, permettent de banaliser lespistes, les affectant au sens de circulation cor-respondant à l'intensité du trafic du moment.

De plus, on peut neutraliser une piste momen-tanément encombrée par un véhicule immobilisépar une panne, ce qui permet d'éviter les embou-teillages-

Le poids de chacun de ces portiques est de 4tonnes.

Payez au P.C.M. votre cotisation de 1952(Voir page 27 du présent "Bulletin)

L'Immeuble « Le Corbusier » à Marseille

La construction de l'immeuble collectif dé-nommé « Unité d'Habitation Le Gorbusier » sepoursuit boulevard Michelet à Marseille. Tantpar ses dimensions que par sa conception, laconstruction de ce bâtiment d'habitation a sou-levé, de la part de tous les techniciens, et en par-ticulier, ceux du bâtiment : intérêt, curiosité,discussions passionnées pour ou contre lesprincipes ayant 'guidé son auteur ; le temps per-mettra de juger le bien ou mal fondé des opi-nions très discordantes émises à son sujet.

Rappelons brièvement les dimensions carac-téristiques d'ensemble de cet immeuble imaginépar M. Le Corbusier — dont les plans ont étédressés avec la collaboration de M. Wogenscky—• qui en a fait admettre le principe par le Mi-nistère de la Reconstruction et 4e l'Urbanismeen 1945. La construction a été entreprise en1947 : Longueur 135 m., largeur 21 m. (avecloggias 24 m. 40), hauteur 51 m., avec 18 éta-

ges. Son grand axe est orienté Nord-Sud. Il necomporte ni cave, ni rez-de-chaussée, l'immeu-ble étant porté par une série de piliers de 7 m.de hauteur présentant, selon l'auteur du projet,des avantages esthétiques incontestables etd'ordre pratique : impressions d'allégement del'ensemble de la construction, vision totale desjardins entourant l'immeuble à travers les pi-liers, enfin, tracé possible de nouvelles rues ouroutes sous le bâtiment, évitant ainsi les dé-tournements.

Dispositions principales de la construction.

Les piliers supportant la construction sontau nombre de 32, disposés en 2 rangées espa-cées d'environ 12 m. d'axe en axe dans le senstransversal et d'environ 8 m. dans le sens lon-gitudinal. Leur forme est très particulière et ilssont en outre creux constituant ainsi autant de

24,41.

i—J&i.

Coupe tranjvzrfale du bâhm€ni Coupe longtludmale, p/an âv nivesu inférieur, phn au niveau supérieur ei coupeA.jppjriemenii fypei. B btwiiqticj. j un appsrtemeni 1ype-.

C, couloirj , L /ogyiàf.

gaines utilisées pour le passage de nombreusescanalisations

Les charges élevées transmises au sol par ces32 piliers, jointes a la qualité mediocre du sold'assise, ont nécessité l'exécution de fondationsspéciales profondes, constituées par 96 piles« Benoto » de 1 m 50 de diamètre et de 10 à12 m de profondeur, élargies à la base a 3 m ,reunies en tête 3 par 3, chacun des 32 appuisayant à supporter une charge de 2 000 tonnes

La seule superficie occupée par des locaux aurez-de-chaussee est celle du hall des ascen-seurs

L'ossature est entièrement en beton arme etles remplissages sont constitues, en general,d'éléments préfabriqués 3 joints de dilatationont ete prévus sur la longueur divisant l'ensem-ble en 4 blocs

Détail particulier a noter, les poutres trans-versales d'ossature, constituant l'élément essen-tiel de la trame supportant l'ensemble du bâti-ment, ont une hauteur telle, qu'entre chacuned'elles sont aménagées 32 salles de 12 m x3 m et 2 m 35 de hauteur, communiquant tou-tes entre elles, constituant sous l'immeuble,

- * JÈU* U u ï . i

mais au-dessus du sol, de vastes locaux qui sontutilises pour abuter l'ensemble dos machineriessans lesquelles la vie de l'immeuble ne pourraitêtre assurée conditionnement d'air, chauffage,pompes, centiale électrique do secours, etc

Les grandes façades de l'immeuble, exposéesa l'Est et à l'Ouest, sont des cloisons de verre,partie fixe, paitie mobile , tous les vitrages sontdoubles pour réduire les déperditions de chaleur

L'isolation des appartements entre eux a ététout particulièrement et minutieusement étudiéedu point de vue phonique, afin de rendre possi-ble la vie d'une concentration aussi importanted'habitants

L'isolation thermique de la terrasse a été éga-lement particulièrement étudiée avec un largeemploi de la lame de verre, utilisée conjointe-ment au dispositif « boîtes a plomb » formantsupports des sohvages de plancher, pour l'isola-tion phonique entre les appartements

Disposition des appartements'

Leur particularité essentielle est leur largeurde 3 m 66 (4 20 entre axes des cloisons) avec

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une longueur égale à celle de la largeur du bâ-timent, soit 24 m., y compris les loggias ; cha-que appartement ne reçoit donc la lumière etl'aération naturelle qu'à ses extrémités.

L'appartement du type courant comportedeux plans superposés ou étages et deux appar-tements desservis par le même vestibule ou cou-loir, s'imbriquent réciproquement au niveau dudit couloir : l'un des appartements ayant sonétage inférieur au-dessous du niveau du couloir,l'autre son étage supérieur au-dessus. La hau-teur sous plafond des chambres est de 2 m. 26.

L'appartement ayant son étage inférieur en-dessous du couloir a son étage supérieur inter-rompu à 3 m. environ de la façade, tandis quel'appartement ayant son étage supérieur au-dessus du couloir, a cet étage interrompu à lamôme distance de la façade >que ei-dessus, maisen façade opposée. Une partie de la salle com-mune de chacun des appartements se trouveainsi avoir sa hauteur portée de 2 m. 26 à4 m. 80.

L'accès entre les deux niveaux des apparte-ments se fait par un escalier intérieur.

Dans chaque appartement, sur le niveau deplainpied avec le couloir, sont aménagées :l'entrée, la cuisine, la salle à manger prolongéepar la salle commune qui, comme dit ci-dessus,a 4 m. 80 de hauteur ; sur l'autre niveau, sontaménagées les chambres et les pièces sanitaires(salle de bains, cabinet de toilette, W. C).

En résumé, chaque appartement du type cou-rant se compose de trois parties :

a) l'entrée, la cuisine, la salle à manger, lasalle commune ;

b) la chambre des parents, la salle de bains,une partie des placards ;

o) l'autre partie de placards, les lavabos, dou-che pour les enfants, la chambre ou les cham-bres des enfants, la salle de jeux.

Diverses autres combinaisons de distributiondérivant de l'appartement type, seront réaliséespermettant d'assurer le logement de diversescatégories de locataires, allant du célibataire àla famille nombreuse, et ceux exerçant des pro-fessions libérales, telles qu'Architectes, Méde-cins, Avocats.

Le nombre d'appartements doit être de 334,se répartissant en 23 types différents, la capa-cité de logement de l'immeuble est d'environ1.600 personnes.

L'aménagement de la cuisine aérée et ventiléemécaniquement mérite d'être signalé. Elle esttrès petite, environ 2 m. x 2 m., disposée commeun laboratoire et conçue de façon à réduire au

strict minimum tous les 'gestes que doit effec-tuer la ménagère ; un seul meuble de la hauteurd'un comptoir sépare la salle à manger de lacuisine qui sera installée avec les derniers per-fectionements : cuisinière électrique, évier vide-ordures, multiples casiers pour le rangementdes ustensiles et des approvisionnements, gla-cière alimentée directement du couloir. Le laitet le pain sont également déposés dans un gui-chet spécial sans dérangement pour le locataireLe relevé des compteurs eau, gaz, électricité, sefait dans les mêmes conditions.

Circulation.

La circulation se fait, comme déjà dit ci-des-sus, par des couloirs ; ceux-ci existent aux éta-ges : 2, 5, 7, 8, 10, 13 et 16 ; ils ont 3 m. environde largeur et se développent sur la longueur to-tale du bâtiment.

Leur éclairage et leur ventilation sont assu-rés artificiellement et ils sont desservis parune batterie de 4 ascenseurs ainsi que par troisescaliers qui, en principe, ne seront utilisés quecomme descentes de secours.

Services communs.

L'importance de l'immeuble et le nombre doses habitants lui donnent le caractère d'une pe-tite bourgade ; à ce titre, l'Architecte a prévuque 2 étages (7° et 8e) seraient presque exclusi-vement réservés à des installations commercia-les englobant toutes les activités indispensables,voire même simplement utiles aux habitants del'immeuble, à savoir, d'abord tous les commer-ces se rapportant à l'alimentation, puis salon decoiffure, pharmacie, librairie, photographie etoptique. Un petit hôtel est également aménagédans ces étages et permet de pallier, pour cha-cun des locataires de l'immeuble, l'absence dechambres d'amis dans les appartements.

Deux escaliers particuliers réunissent les 7*et 8° étages.

Des clubs de jeunesse, des salles de réunions,des buanderies communes équipées de machinesà laver, un service médical avec diverses sallesde consultations, des cabinets de dentistes, etenfin, au 17° étage, une crèche et un jardin d'en-fants compléteront l'ensemble des servicescommuns mis à la disposition des habitants del'immeuble.

Autres détails d'aménagement méritant d'êtresignalés : la terrasse, située à 55 m. au-dessusdu sol, sera accessible sur l'ensemble de sa su-perficie et aménagée pour la pratique dessports, le repos et les distractions de plein air.Elle comprendra un gymnase pour adultes, des

9 —

vestiaires, des douches et des salles de repos ;une piste de course à pied, un solarium des jar-dins, une piscine pour enfants et môme une bu-vette.

Enfin, la terrasse sera surmontée d'un châ-leau d'eau pour l'alimentation de la partie hautede l'immeuble, la partie basse étant alimentéedirectement sur la pression de la Ville

II serait peu louable de porter un jugementprématuré sur une entreprise aussi hardie, les

avis les plus partagés et les plus contradictoiresayant été émis pour ou contre une telle réali-sation qui, pour le moins que l'on puisse dire,constitue une révolution dans l'art de bâtir ainsique dans les conceptions actuellement admiseset appliquées pour construire les habitationsdes hommes. Seule, l'occupation'de l'immeublepermettra de juger si ces conceptions méritentd'être retenues et développées.

Briancourt,Inspecteur Général

des Ponts et Chaussées.

Comité d'étude et de liaisonpour la défense de la fonction publique

Un « Comité d'Etude et de Liaison pour la Défense de la Fonction Publique » est en formation depuisplusieurs mois, à Paris.

Par une, lettre du 2 janvier 1952, le P.C.M. a été pressenti pour adhérer au Comité définitif qui va êtreconstitué incessamment. Dans sa séance du 8 janvier 1952, le Comité du P.C.M., estimant qu'il était de l'inté-rêt de notre Association de figurer dans ce nouveau Groupement, a donné l'adhésion demandée et désigné sesreprésentants.

Nous donnons ci-après le texte de la lettre du 2 janvier 1952, par laquelle ledit Comité a saisi le P.C.M.,du projet de statut annexé à cette lettre et de la réponse affirmative faite le 19 janvier par le P.C.M.

Monsieur le Président,

Voici plusieurs mois que le « Comité d'Etudeet de Liaison pour la défense de la Fonction Pu-blique » réunit, en vue de coordonner l'action en-treprise dans les domaines du reclassement dela Fonction Publique et du respect de la hiérar-chie, les représentants do nombreux Groupe-ments de Fonctionnaires, membres du Conseild'Etat et de la Cour des Comptes, magistrats, ad-ministrateurs civils, membres de l'enseignement,anciens élèves de l'Ecole Nationale d'Adminis-tration.

Vous n'êtes certainement pas sans savoir lesmodalités de l'action déjà menée par ce Comité,et notamment sans avoir eu connaissance des bro-chures éditées durant l'été dernier, sur le problè-me de la rémunération des fonctionnaires.

Les membres qui composent le Comité d'Etudeet de Liaison ont pensé qu'il était nécessaire dedonner une forme juridique précise à cet orga-nisme afin de lui permettre de poursuivre, etéventuellement d'élargir son champ d'études et

d'action. Ils ont donc élaboré des statuts qui sontjoint à la présente lettre.

Ainsi que vous le constaterez, ces statuts per-mettent au Comité, constitué en Union d'Associa-tions suivant le régime prévu par la loi de 1901,de préciser les modalités de son fonctionnement,tout en laissant la plus grande indépendance auxGroupements qui le constituent. Ces statuts éta-blissent aussi une distinction entre les membresfondateurs, et les Groupements qui pourraient yadhérer après sa "constitution : en effet, toutenouvelle adhésion sera soumise à l'agrément desmembres fondateurs, en application de l'article 3.

Il est souhaitable qu'intervienne, au plus tôt,la constitution définitive de l'Union projetée. Aus-si ses membres actuels ont-ils décidé que l'As-semblée constitutive se tiendrait dans les pre-miers jours de février et les statuts déposés àcette époque.

Je vous serais donc très reconnaissant de bienvouloir susciter de la part de votre Groupementune prise de position à l'égard des statuts quivous sont communiqués et me la faire connaîtreavant le 31 janvier 1952 afin que je puisse la

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tranmettre au Comité. Faute de réponse dans cedélai, le Groupement que vous présidez ne pour-rait figurer parmi les membres fondateurs del'Union dite Comité d'Etude et de Liaison pour laDéfense de la Fonction Publique-

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assu-rance de mes sentiments les plus distingués.

Le Secrétaire du Comité,G. Barjonet.

PROJET DE STATUT

Article Premier. — II est formé, conformémentaux dispositions de la loi du ior juillet 1901, entreles Associations Syndicales et tous autres Grou-pements adhérant aux présents statuts, une Unionqui prend pour titre « Comité d'Etude et de Liaisonpour la Défense de la Fonction Publique ».

Elle a son siège social à Paris.Art. 2. — L'Union a pour objet d'étudier dans

un étroit sentiment de solidarité, tous les pro-blèmes relatifs à la Fonction Publique et de dé-fendre en commun les intérêts généraux, tant ma-tériels que moraux, des agents de la Fonction Pu-blique.

Art. 3. — Les Groupements qui n'auront pasfait partie de l'Union au moment de sa fondation,pourront en devenir membres à condition :

1°) d'en exprimer l'intention par une demandeécrite adressée au Président de l'Union,

2°) de donner leur adhésion aux statuts del'Union,

3°) de s'engager à acquitter la cotisation an-nuelle

La demande prévue au paragraphe 1" devraêtre agréée par l'Assemblée Générale, à l'unani-mité de ses membres, à la suite d'un vote à bul-letins secrets.

Art. 4. — La qualité de membre de l'Union seperd :

1°) par la démission,2°) par la radiation prononcée par l'Assem-

blée Générale statuant à bulletins secrets, à lamajorité des 2/3, pour non paiement de la coti-sation ou pour motifs graves.

Art. 5. — Chaque Groupement membre de l'U-nion, est représentée au sein de l'Union par unDélégué titulaire et un Délégué suppléant choi-sis par lui.

La réunion des Délégués -— titulaires et sup-plëtants — de tous les Groupements adhérantà l'Union, constitue l'Assemblée Générale del'Union.

Chaque Groupement possède une voix à l'As-semblée Générale de l'Union.

Art. 6. •— L'Union est administrée par l'As-semblée Générale

L'Assemblée Générale choisit parmi les Délé-gués titulaires un bureau composé :

— d'un Président,— d'un Vice-Président,•— d'un Secrétaire Général,— et d'un Trésorier.Le Bureau est élu pour un an : ses membres

sont rééligibles.Art. 7. — Le Président doit convoquer l'Assem-

blée Générale à la demande d'un quelconque desmembres de l'Union et à tout le moins une foispar an.

L'ordre du jour est proposé par le Bureau quidevra y inscrire toute question à la demande del'un quelconque des membres de l'Union.

L'Assemblée Générale approuve les comptes del'Exercice clos et délibère sur les questions misesà l'ordre du jour.

Les délibérations sont prises à la majorité ab-solue des membres de l'Union.

Toutefois les délibérations portant sur desquestions autres que celles qui sont relatives àl'administration intérieure de l'Union, n'engagentque les membres qui les ont approuvées. Dans lecas où l'approbation n'aurait pas été unanime,toute mesure d'exécution prise par le Comité ettoute publicité faite à cette occasion devront men-tionner les Groupements engagés par cette déli-bération.

Il est pris procès-verbal des séances.Les procès-verbaux sont signés par le Président

et le Secrétaire Général.Art- 8, — Les dépenses sont ordonnancées par

le Président.L'Union est représentée en Justice et dans tous

les actes de la vie civile, par le Président, le Vice-Président ou l'un des deux autres membres duBureau, délégué à cet effet par le Président.

Art. 9. —- Les recettes de l'Union proviennentdes cotisations des membres, des subventions quipourraient lui être attribuées, des donations, legs,qui pourraient lui être faits, ainsi que des pro-duits ou intérêts des sommes constituant le ca-pital social.

L'Asemblée Générale fixe chaque année le mon-tant de la cotisation de base due par les Groupe-ments comprenant moins de 500 adhérents.

Les Groupements qui comprennent de 500 à1.500 adhérents, doivent une cotisation double dela cotisation de base.

— 11 —

Les Groupements qui comprennent plus cle1.500 adhérents, doivent une cotisa) ion triple dela cotisation de base.

Art. 10- — Toute modification aux statuts nepeut être adoptée qu% la majorité des 2/3 desmembres de l'Union ; toutefois l'unanimité estrequise pour toute modification de l'article 3 etde l'alinéa 5 de l'article 7 des statuts adoptés aumoment de la fondation de l'Union.

Une modification des statuts ne peut être por-tée à l'ordre du jour d'une réunion de l'AssembléeGénérale que par une délibération prise en la for-me ordinaire au cours d'une réunion antérieurede l'Assemblée Générale ; les propositions de mo-difications inscrites à cet ordre du jour devrontêtre communiquées par écrit aux membres del'Union au moins 15 jours avant la réunion del'Assemblée Générale appelée à statuer définiti-vement à leur sujet.

Art. 11. •— La dissolution de l'Union ne pourraêtre prononcée qu'en Assemblée Générale. Celle-ci doit se composer des 2/3 au moins de ses mem-bres.

Si cette proportion n'est pas atteinte, l'Assem-blée est convoquée de nouveau, mais à 15 joursau moins d'intervalle, et cette fois elle peut vala-blement délibérer quelque soit le nombre desmembres présents. Dans tous les cas, la décisionest prise à la majorité des membres présents.

L'Assemblée Générale décidera de la destina-tion à donner à l'actif social.

Art. 12. — Le Président de l'Union devra, con-formément aux dispositions de l'article 5 de la loidu l0' juillet 1901, notifier à la Préfecture de Po-lice, les modifications aux dispositions statutairesci-dessus.

Monsieur,Par la lettre du 2 janvier, vous avez bien voulu

me communiquer le projet de statuts du « Comitéd'Etude et de Liaison pour la Défense de la Fonc-tion Publique » élaboré par le Secrétariat Pro-visoire de cet Organisme, en me demandant desusciter, de la part de l'Association Profession-nelle des Ingénieurs des Ponts et Chaussées et desMines, une prise de position sur cette question.

J'ai l'honneur de vous faire connaître que leComité de notre Association a décidé que celle-cidevait s'associer à la fondation de l'Union envi-sagée ; il m'a désigné, avec M. l'Ingénieur Géné-ral des Mines Daval, pour y représenter notreAssociation.

Je vous serais donc obligé de bien vouloircompter le P.CM. au nombre des Groupementsfondateurs et de bien vouloir l'inviter >à participerà l'Assemblée Générale Constitutive de l'Union.

Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de messentiments les plus distingués-

Le Président du P.CM.,L. Buteau.

AUTOMOBILE CLUB DES FONCTIONNAIRES

Le Service des Assurances de l'AutomobileClub des Fonctionnaires nous a fait connaîtrequ'il maintenait les tarifs de mai 1951 au-delà du1er janvier 1952, alors que toutes les Compagniespratiquent, depuis cette dernière date, une im-portante majoration.

Cet effort ne peut pas être maintenu au-delàde quelques semaines. Pour tous ceux de nos Ca-marades qui ont l'intention d'assurer leur voi-ture automobile, il y a donc lieu de ne plus perdrede temps, le bénéfice du maintien des anciens ta-rifs ne pouvant être offert que jusqu'au 15 février1952.

Hâtez-vous ; écrivez à l'Automobile Club desFonctionnaires, 103, " boulevard Haussmann, àParis 8e, qui vous fera les meilleures conditionspossibles. Noter que les tarifs de mai 1951, ac-tuellement encore maintenus, n'étaient eux-mê-mes supérieurs que de 10% aux tarifs en vigueurauparavant, datant de plusieurs années.

La hausse nouvelle, déjà appliquée depuis le1" janvier dernier par de nombreuses Compa-gnies, est beaucoup plus forte. L'AutomobileClub dea Fonctionnaires no l'appliquera qu'àregret.

Utilisez le Service d'Achats du P.C.M.Vous réaliserez des économies importantes

— 12 —

Assemblée Générale ordinaire du P.C.M. en 1952

ConvocationLe Comité d'Administration de l'Association

Professionnelle des Ingénieurs des Ponts etChaussées et des Mines (P.C.M.) informe les So-ciétaires que l'Assemblée Générale Ordinaire de1952, prévue par l'article 20 des 'Statuts "du P.CM., aura lieu le Dimanche trente mars 1952, àquatorze heures précises, dans un amphithéâtrede l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, 28,rue des Saints-Pères, à Paris (7°).

L'ordre du jour est le suivant :— Rapport moral du Président,— Rapport financier du Trésorier ;— Renouvellement du tiers sortant du Comité ;— Questions diverses.

Tous les Membres du P.C.M. sont priés d'assis-ter à cette Assemblée Générale, pour laquelle ilne sera pas envoyé d'autre convocation que cellesfaites par le Bulletin du P.C.IV!•

***

Elections

SECTION PONTS ET CHAUSSEES

Aux termes de l'article 10 des Statuts du P.C.M., il doit être procédé, en 1952, au renouvelle-ment de trois délégués Généraux et de six Dé-légués de Groupe, tous à élire pour trois ans.

Délégués Généraux :Les Délégués Généraux sortants sont MM.

Gueydon de Dives (rééligible), Pelissonnier (nonrécligible) et Saint-Requier (rééli-gible).

Délégués de Groupe :Les Délégués de Groupe sortants sont les sui-

vants :— Groupe de Paris : MM. Cor, Courbon et Du-

rand-Dubief (tous trois non rééligitoles) ;— Group© de Toulouse : M. Champsaur (rééli-

gible) ;— Groupe d'Afrique du Nord : M. Barbet (réé-

ligible) ;— Groupe d'Outre-IBer : M. Dorohe (décédé),

vient d'ôtre remplacé par M. Armengaud.

SECTION MINES

Les Délégués sortants sont : MM. Damian, Le-prince-Ringuet et Samuel-Lajeunesse (seul M.Damian est rééligiblo).

DISPOSITIONS GENERALES

Le délai pour le dépôt des candidatures est fixéau dix février 1952 : les Camarades trouverontdans le N" du Bulletin du P.C.M. de mars 1952, laliste des candidatures reçues pour l'élection pourtrois ans de :•— trois Délégués Généraux de la Section Ponts

et Chaussées ;•—• trois Délégués du Groupe de Paris à la mô-

me Section ;•— trois Délégués de la Section Mines.

Les Groupes de Toulouse et de l'Afrique duNord devront avant le 30 mars 1952, procéder àl'élection d'un Délégué par Groupe.

Pour l'élection des :—- trois Délégués Généraux de la Section Ponts

et Chaussées ;—. trois Délégués du Groupe de Paris à la mê-

me Section ;— trois Délégués de la Section Mines,les Camarades sont invités :

— soit à adresser leur bulletin de vote par laPoste, de manière que ledit bulletin parvienne auSecrétariat du P.C.M., 28, rue des Saints-Pères àParis (78), avant l'ouverture de l'Assemblée Gé-nérale ;

— soit à déposer ledit bulletin de vote sur leBureau du Comité une demi-heure avant l'ouver-ture de l'Assemblée Générale.

Quel que soit le mode de remise adopté, il estrappelé que le bulletin de vote doit être placé sousdouble enveloppe :

— la première enveloppe renferme unique-ment le bulletin de vote et ne doit porter aucuneindication autre que celle de l'Association du P.CM., de la nature et de 1P. date des élections ;

— cette première enveloppe doit être placéedans une seconde enveloppe d'expédition au Se-crétariat du P.C.M., sur laquelle le Sociétaire de-vra inscrire son nom, son prénom habituel, sa ré-sidence, son grade et sa signature.

Aucun autre papier ne doit être inséré dans lapremière ni dans la seconde enveloppe. Toutefois,le bulletin de vote pour le Groupe de Paris pourraêtre mis dans la même enveloppe d'expédition quecelui des Délégués Généraux de la Section Pontset Chaussées, chaque bulletin étant cependant misdans une enveloppe spéciale close, avec indicationde la nature de l'élection.

Il est rappelé que participent à ces électionstous les Camarades :

— faisant partie du P.C.M. et appartenant au

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Corps des Ingénieurs des Ponts et Chaussées,pour l'élection des trois Délégués Généraux de laSection Ponts et Chaussées ;*- .—. faisant partie du P.CM. ot appartenant auCorps des Ingénieurs des Ponts et Chaussées,mais seulement résidant dans les départements del'Aube, d'Eure-et-Loir, «de la Seine, de Seine-et-Marne, de Seine-et-Oise et de la Seine-Inférieure,pour l'élection des trois Délégués au Groupe deParia de la Section Ponts et Chaussées ;

— faisant partie du P.CM. et appartenant auCorps des Ingénieurs des Mines, pour l'électiondes trois Délégués à la Section Mines.

*#

Cinquantenaire du P.CM.Pour commémorer le Cinquantenaire de la fon-

dation du P.CM., les manifestations ci-après se-ront organisées, auxquelles seront invités desIngénieurs des Pays Etrangers voisins :

Vendredi 28 mars :— à 10 heures, au Ministère des Travaux Pu-

blics, séanoe d'ouverture, avec allocution du Pré-sident du P.C.M., suivie d'un exposé et d'une dis-cussion sur la question des attributions généralesdes Ingénieurs des Ponts et Chaussées et desMines ;

— dans l'après-midi, visite technique du nou-veau matériel roulant du Métropolitain ;

— à 17 iheures, à la salle d'Iéna, conférencepublique sous la présidence d'une haute person-nalité appartenant ou ayant appartenu au Corpsdes Ponts et Chaussées. Thème général TravauxPublics. Après un exposé du Président précisantle rôle des Ingénieurs des Ponts et Chausséesdans les Travaux Publics, deux exposés portanten principe sur les sujets suivants : modernisa-tion du réseau routier ; aménagement du Rhôneet de la Durance.

Samedi 29 mars :— dans la matinée, visite des installations

atomiques de Saclay ;— à 17 heures, à la salle d'Iéna, conférence

publique, sous la présidence d'une haute person-nalité appartenant ou ayant appartenu au Corpsdes Mines. Thème général l'Energie. Après unexposé général du Président précisant le rôle desIngénieurs des Mines, deux exposés portant enprincipe sur les sujets suivants : développementde la production des bassins houillers de Lor-raine, problème des pétroles.

Dimanche 30 mars :— à 20 heures, dîner à l'Hôtel Lutétia, précédé

d'une courte réception en l'honneur des invitésdu P.C.M.

***

Dîner du P.C.M.Plusieurs Ministres seront invités au dîner du

P.G.M., qui revêtira un éclat inaccoutumé. Latenue de soirés est spécialement recommandée-Le prix du couvert est de 2.100 francs, compre-nant la réception (apéritif), le dîner, le service.

Les convives devront se faire inscrire à l'avan-ce au Secrétariat du P.CM., avant le 15 mars1952, en versant le prix de leur couvert :

— soit par chèque bancaire barré au nom deM. Delayre, Secrétaire du P.CM., 28, rue Madame,à Paris (6°) (les chèques payables en dehors deParis devront être majorés de 15 francs pourfrais d'encaissement) ;

— soit, de préférence, par versement au comp-te de chèques postaux Paris €098-77, au nom deM. Oelayre, à l'adresse ci-dessus.

Les convives inscrits recevront une carte d'en-trée, qui sera demandée pour l'accès aux salonsdans lesquels le dîner sera servi-

Tournées du P.CM. en 1952Tournées dans la Région Parisienne. — L'or-

ganisation des tournées dans la région parisienneprévues pour les vendredi 28 mars (matériel rou-lant du Métropolitain) et samedi 29 mars (ins-tallations atomiques de Saclay) n'a pas encore étémise au point.

Dans son N° de mars 1952, le Bulletin du P.C.M. donnera toutes indications utiles pour l'ins-cription à ces tournées et leur exécution.

Tournée au Maroc. — Le nombre des inscrip-tions provisoires dépasse de beaucoup l'effectifmaximum à admettre pour cette tournée, quicomportera, en principe, deux voyages successifseffectués chacun avec un maximum de 25 per-sonnes.

Quand paraîtront ces lignes, il est probable queles Camarades ayant donné leur inscription pro-visoire auront reçu les indications nécessairespour leur inscription définitive.

Le programme de ces voyages, qui n'est pasencore tout à fait au point, comporterait, pourchacun d'eux une durée totale de quinze jours,dont douze jours de séjour au Maroc ; il sera pro-bablement le même pour chaque voyage :

Les deux voyages, d'une durée de 15 jours cha-cun auraient lieu aux dates suivantes (de Parisà Paris) :

— premier voyage, du 5 mars au soir au 21mars ;

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— deuxième voyage, du 23 avril au soir au 9mai.

Ils comporteraient en principe l'itinéraire 'sui-vant :

— Paris-Marseille en chemin de fer ;— Marseille-Oran en bateau ;— Oran-Rabat en chemin de fer ;— Rabat-Casablanca en autocar, par Port-

Liautey, Petitjean, Meknes, Fes, Khenifra, Kasba-Tadla, Afourer, Khouribga, Marrakech, Agadir,Mogador, Safl ;

— Casablanca-Marseille en avion ou Casablan-

ca-Oran en chemin de fer et Oran-Marseille enbateau ;

-— Marseille-Paris en chemin de fer.Pour tenir compte de la partie touristique du

voyage, il sera demandé aux Ministres intéressésde fixer à dix jours la permission d'absence à nepas décompter dans le congé annuel.

Le prix du voyage n'est pas encore fixé ; il pa-raît cependant rester de l'ordre de 60.000 francspar personne, compte-tenu des facilités de circu-lation iqui pourront être obtenues en chemin dofer, bateau et avion.

PROCÈS-VERBAUX DES RÉUNIONS DU COMITÉ

Séance du Mardi 8 Janvier 1952

Le Comité du P.CM. s'est réuni, le mardi 8janvier 1952, au Ministère des Travaux Publics,à Paris, sous la présidence de M. Buteau, Prési-dent.

Etaient présents : MM. Buteau, Président,Lambert, Vice-Président, Durand-Dubïef, Secré-taire, Prot, Trésorier, Agard, Armengaud, Beau-mont (représentant M. Rutman), Brandeis, Car-pentier, Oourbon, Ouret, Pamïan, Gueydon de Di-ves, Michel Legrand, Lhermite, Pavaux, Pelisson-nier, Renoux, Thiébault et Wennagel, Membres.

Absents excusés : MM. Coquand, Cor, Daval,Leprince-Rïnguet et Saint-Requier, Membres.

Assistaient à la séance : MM. Bonitzer, Bru-not et Loriferne.

La séance est ouverte à 9 heures 20.

présentent toutefois du fait de l'Afrique du Nord,qui constitue un Groupe spécial et des Départe-ments d'Outre-Mer. Après échange de vues, leComité invite M. Armengaud à présenter des pro-positions précises sur ce point.

M. Buteau attire l'attention sur les conditionsde fonctionnement du P-C.M. « d'Algérie » (P.C.M.A.), qui ne paraissent pas tenir compte suf-fisamment des fonctions normales des Déléguésdu Groupe d'Afrique du Nord du P.CM. M. Agardfournit, à ce sujet, des précisions tendant àmontrer que le P.CM.A. et le Groupe de l'Afriquedu Nord ont une action commune, le P.CM.A.s'occupant spécialement des Camarades Algé-riens, dont le statut est différent de celui des Ca-marades en service en Tunisie et au Maroc.

1°) Vœux.

M. le Président adresse ses voeux de bonne an-née au Membres du Comité et à fous les Sociétai-res du P.CM., ainsi qu'à leurs familles, pourl'année 1952.

2°) Adoption du P. V. de la précédente séance.

Sous réserve de l'addition de M. Curet auxMembres absents excusés, le Comité adopte letexte qui lui a été soumis pour le procès-verbalde la réunion tenue le mardi 4 décembre 1951.

3°) Désignation et organisation des Groupes.

M. Armengaud signale que la désignation du« Groupe Colonial » ne répond plus à la termino-logie actuelle et propose de l'appeler « Groupe dela France d'Outre-Mer ». Certaines difficultés se

4°) Multiplicité des cadres d'Ingénieurs.

M. Armengaud signale que le Ministère de laFrance d'Outre-Mer recrute des Elèves à leursortie de l'Ecole Polytechnique et les iniègredans le cadre des Travaux Publics et Mines d'Ou-tre-Mer, en constituant, au surplus des catégoriesspéciales pour les Bases Aériennes et I'ïndo-chine. Une pareille multiplicité de cadres ne pa-raît pas se justifier et semble contradictoire avecle caractère interministériel des Corps des Pontset Chaussées et des Mines.

Après échange de vues, le Comité charge sonPrésident de s'informer auprès des Administra-tions Centrales intéressées 'sur cette question, envue de déterminer l'attitude à prendre à ce sujet-

5°) Tournée du P.C.M, au Maroc.

En l'absence de M. Cor, M. Delayre donne des

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indications sur l'état actuel de l'étude en courspour l'organisation de la tournée au Maroc, auprintemps prochain.

Deux voyages successifs avaient été envisagés ;les inscriptions provisoires ont donné 86 adhé-sions, dont 37 pour le premier voyage et 49 pourle second. Or, le nombre des participants à cha-que voyage doit être limité à 25, en raison desdifficultés de logement et de la capacité de l'au-tocar ; en outre, la capacité des «avions utilisés auretour dépasserait difficilement vingt places.Compte tenu du déchet habituellement constatélors des inscriptions définitives (un tiers des ins-criptions provisoires), il y aura lieu probablementde procéder à des éliminations ; il serait équita-bles que celles-ci touchent d'abord les Sociétairesayant donné leur adhésion provisoire après ladate limite indiqué. Par contre, pourraient êtreretenues les inscriptions des Sociétaires acceptantou désirant, moyennant une majoration de prix,rentrer à Marseille par voie de mer-

Les deux voyages, d'une durée de 15 jours cha-cun et ayant le même programme, sauf en ce quiconcerne les deux derniers jours de séjour auMaroc, où la saison permettra, lors de la secondetournée, de faire une excursion dans l'Atlas, au-raient lieu aux dates suivantes (de Paris àParis) :

— premier voyage, du 5 mars au soir au 21mars ;

— deuxième voyage, du 23 avril au soir au 9mai.

Ils comporteraient, en principe, l'itinéraire sui-vant :

—• Paris-Marseille en chemin de fer ;— Marseille-Oran en bateau ;— Oran-Rabat en chemin de fer ;— Rabat-Casablanca en autocar, par Port-

Liautey, Meknès, Fes, Kenifra, Khouribga, Mar-rakech, Safl ;

-—• Casablanca-Marseille en avion ou Casa-blanca-Oran en chemin de fer et Oran-Marseilleen bateau.

Les visites techniques et les voyages aller etretour (retour en avion) occuperaient dix jours,les visites touristiques cinq jours : c'est donc àdix jours qu'il semble indiqué do demander auxMinistres intéressés de fixer la permission d'ab-sence à ne pas décompter dans le congé annuel.

Après échange de vues, le Comité donne son ac-cord sur ces propositions.

6°) Cinquantenaire du P.C.M.

M. Prot donne des indications sur l'organisa-tion du Cinquantenaire du P.C.M. Une Commis-sion, présidée par M. l'Inspecteur Général des

Ponts et Chaussées Pierre Renaud, a déjà arrêtéle programme général suivant :

Vendredi 28 mars :à 10 heures, au Ministère des Travaux Publics,

séance d'ouverture (P.G.M. seulement) ;dans l'après-midi, visite technique du nouveau

matériel roulant du Métropolitain ;à 17 heures, à la Salle d'Iéna, conférence pu-

blique sur le thème général Travaux Publics.Samedi 29 mars :dans la matinée, visite des installations atomi-

ques de Saclay ;à 17 heures, à la Salle d'Iéna, seconde confé-

rence publique sur le thème général Mines-Energie.

Le Comité donne son adhésion à ces proposi-tions. Il souligne, par ailleurs, l'intérêt qu'il yaurait à inviter à ces manifestations des Ingé-nieurs des Pays Etrangers voisins.

7°) Assemblée générale annuelle,

M. Buteau rappelle les indications données dansle P.V. de la dernière réunion du Comité, au sujetdes élections, pour remplacer le tiers sortant duComité. Il invite les Membres du Comité à recher-cher les candidatures nécessaires pour le rem-placement des Membres sortants.

8°) Dîner du P.CIH.

M. Delayre indique qu'après une prospectiondans les divers établissements susceptibles deservir le dîner annuel du P.C.M., il a dû traiteravec l'Hôtel Lutétia, qui a offert un menu trèsconvenable à 2.000 francs par couvert. Le Comitéapprouve cette disposition et demande que soitorganisée, notamment en l'honneur des invitésétrangers, une courte réception (apéritif) précé-dant le dîner, pour lequel il confirme que la tenuede soirée sera recommandée.

9°) Congrès de l'Association des Ingénieurs Amé-ricains (A.S.C.I).

M. Buteau signale que l'A.S.CI. célébrera cetteannée son Centenaire ; elle organise, à cette oc-casion, au mois de septembre, un Congrès à Chi-cago, où elle invite les Ingénieurs étrangers etnotamment français. Les frais de séjour auxU.S.A. seraient pris en charge par l'E.C.A., autitre des missions de productivité, mais les fraisde voyage de France en Amérique resteraient sansdoute à la charge des participants ou des Admi-nistrations qu'ils représenteraient. M. Buteaupense qu'il y a là une intéressante occasion deprendre contact avec les Ingénieurs Américains

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et qu'il serait très souhaitable que les Camaradesdésignés par l'Administration pour participer auCongrès de Chicago représentent, par la mêmeoccasion, le P.CM., qui pourrait, si nécessaire,offrir une participation aux frais de voyage.

Après une observation de principe de M. Bonit-zer, le Comité charge son Président de suivre cettequestion en liaison avec les Directions intéresséesdu Ministère.

10°) Primes de rendement.

M- Buteau signale que le décret modifiant lesconditions d'attributions des primes de rende-ment des fonctionnaires des Ponts et Chausséesvient d'être publié au Journal Officiel du 4 jan-vier 1952 ; ce texte reproduit sensiblement celuiqui .avait été communiqué au préalable au P.CM.et sur lequel le Comité avait formulé certainesobservations.

11°) Statut des Ingénieurs des Ponts et Chaus-sées,

M. Buteau donne des indications sur la positionactuelle de ce problème ; elle n'a pas évolué dansson ensemble depuis la dernière réunion du Co-mité du P.CM. et celui-ci est d'accord avec sonPrésident pour estimer que rien ne peut être nidécidé ni fait avant le dénouement de l'actuellecrise ministérielle.

12°) Tableau d'avancement.

M. Buteau donne connaissance de la consul-tation écrite de Maître Le Sueur*, au sujet de l,amodification apportée par M. le Ministre des Tra-vaux Publics au tableau d'avancement présentépar le Comité d'Avancement. Après une longuediscussion, à laquelle prennent part notammentMM. Pelissonnier, Bonitzer, Brunot, Renoux, leComité décide que, pour lui permettre de prendreune décision sur cette affaire, il sera envoyé àchaque Membre, avant sa prochaine réunion, unecopie de la consultation dont il s'agit, accompa-gnée de la documentation indispensable pour sefaire une opinion.

13°) Comité d'Action pour la Défense de la Fonc-tion Publique.

M. Buteau donne lecture d'une lettre qu'il vientde recevoir du Comité Provisoire d'Action pour laDéfense de la Fonction Publique, demandantl'adhésion du P.€.M. au Comité définitif, qui seraconstitué à bref délai. Après échange do vues etconstatant que le projet de statut qui a été com-muniqué n'appelle pas d'observation de sa part,le Comité donne un avis favorable à une telleadhésion et désigne MM. Buteau et D'aval commereprésentants titulaire et suppléant du P.CM. àl'Assemblée Générale Constitutive de ce nouveauGroupement.

14°) Recouvrement des cotisations.

M. Prot communique le résultat des lettres derappel envoyées en décembre 1951 aux Sociétairesqui n'étaient pas en règle avec la Caisse du P.C.M. ; il restait dû à. celle-ci une somme de240.205 francs pour cotisations arriérées, savoir :— 34 Sociétaires devant plus de

trois cotisations 128.140 frs— 117 Sociétaires devant trois co-

tisations au plus 112.065 frsAu 8 janvier 1952, 40 Sociétaires devant trois

cotisations au plus ont réglé leur dû et Ton peutescompter que les autres suivront cet exempledans les prochains jours. Mais, à cette même date,un seul Sociétaire devant plus de trois cotisationsavait régularisé sa situation.

Après examen, le Comité décide que, confor-mément aux dispositions de l'article 17 du Règle-ment Intérieur, seront considérés comme démis-sionnaires de l'Association ceux de ces derniersSociétaires qui n'auront pas réglé leur dû à finjanvier 1952 ; la liste de ces Sociétaires démis-sionnaires sera publiée au Bulletin du P.CM.

La séance est levée <à midi, étant entendu quela prochaine réunion du Comité du P.CM. auralieu le mardi 5 février 1952 en deux séances, l'uneà 9 heures précises, l'autre à 14 heures 15.

Le Secrétaire,Durand-Dubief.

Le Président,L. Buteau.

PROCÈS-VERBAUX DES RÉUNIONS DU SOUS-COMITÉde la Section " PONTS ET CHAUSSÉES "

Séance dtt Mardi 8 Janvier 1952

Le Sous-Comité de le Section Ponts et Chaus-sées du P.CM. s'est réuni, le mardi 8 janvier1952, au Ministère des Travaux Publics, à Paris,sous la présidence de M. Buteau, Président.

Etaient présente : MM. Buteau, Président,Lambert, Vice-Président, Durand-Dubief, Secré-taire, Agard, Armengaud, Brandeis, Carpentier,Cour bon, Curet, Gueydon de Dives, Michel Le-

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grand, Lhemiite, Pavaux, Pelissonnier, Renoux,Thrébault et Wennagel, Membres.

Absents excusés : MM. Coquand, Cor, Prot etSaint-Rtequier, Membres.

Assistaient à la séance : MM. Bonitzer, Bru-not et Loriferne.

La séance est ouverte à midi.

1") Adoption du P. V. de la précédente séance.

Sous réserve de l'addition de M. Curet auxMembres absents excusés, le Sous-Comité adoptele texte qui lui a été soumis pour le procès-verbalde la réunion tenue le mardi 4 décembre 1951.

3") Frais de tournées pour le Service Vicinal.

M. Buteau rappelle que la décision prise le 24août 1951 par le Ministère 'du Budget, autorisantle paiement des frais de déplacements et de ser-vice par les départements avait effet jusqu'au 30septembre 1951 ; mais que la circulaire en prépa-ration pour le règlement définitif de cette questionprévoyait une mise en application du nouveau ré-gime à'Compter du 1" janvier 1952 II lui a été si-gnalé que des difficultés apparaissaient dans lesdépartements pour le paiement des frais affé-rents au quatrième trimestre de 1951. Le Sous-Comité demande à son Président de faire toutesdémarches utiles pour que ces difficultés soientlevées, l'importance de la question étant encoreaccrue par la récente institution du fonds spéciald'investissement routier.

3°) Frais de contrôle des V.F.I.L.

M. Renoux expose les anomalies qu'entraînele régime des frais de contrôle des V.F.I.L., no-tamment lorsque des transports routiers sontsubstitués aux transports ferrés.

Après échange de vues, le Sous-Comité décidede mettre cette question à l'ordre du jour de sestravaux et charge M- Renoux de préparer une étu-de à ce sujet.

4") Frais de remboursement des voitures person-nelles.

M. Buteau fait le point de la question des fraisde remboursement afférents à l'utilisation do voi-tures personnelles pour les besoins du Service.Il évoque notamment les déclarations faites parle Ministre du Budget aux cours des débats parle-mentaires sur le vote du Budget de 1952 ; il sem-ble résulter de ces débats que des décisions pro-

chaines devraient intervenir pour le relèvementdes taux de remboursement, mais en liaison avecune réforme des conditions d'utilisation des voi-tures personnelles.

Il est procédé à un échange de vues sur cettequestion : M. Brunot attire notamment l'atten-tion sur la situation toute particulière des fonc-tionnaires des Ponts et Chaussées ; les tournéesconstituent, en effet, un élément très importantde leurs fonctions. Ce problème mérite une atten-tion toute particulière au moment où les Servicesvont devoir faire preuve d'une activité accruepour l'exécution des travaux prévus au program-me d'investissement routier.

Le Sous-Comité demande à son Président de serenseigner auprès de la Direction des Routes etde la Direction du Personnel pour déterminerl'action éventuelle à entreprendre dans ce do-maine.

5°) Loi du 29 septembre 1948.

M. Durand-Dubïef rend compte des nouveauxrésultats qui ont pu être obtenus en matière decollaboration entre les Ingénieurs Conseils privéset les Services des Ponts et Chaussées. Des indi-cations sont données à ce sujet aux Délégués deGroupe, pour 'qu'ils interviennent, le cas échéant,auprès des Ingénieurs en Chef des Services lo-caux.

Le Sous-Comité enregistre avec plaisir que,malgré quelques cas particuliers en litige, les re-lations avec les Ingénieurs Conseils marquentune amélioration sensible.

6°) Relations avec le Génie Rural.

M. Loriferne évoque les contacts établis ré-cemment entre le P.G.M. et le Syndicat des Ingé-nieurs des T.P.E., d'une part et les Syndicats desIngénieurs du Génie Rural et des Travaux Ruraux,d'autre part. Il semble que ces contacts serontde nature à faciliter la solution des problèmesque posent actuellement les questions de recher-che et distribution des eaux, d'assainissement etde voirie agricole.

La séance est levée à 13 heures 10, étant enten-du que la prochaine réunion du Sous-Comité dela Section Ponts et Chaussées du P.C.M. aura lieule mardi 5 février 1952, à l'issue de la réunionprévue ce jour-là pour le Comité du P.CM.

Le Secrétaire,

Durand-Dubief.

Le Président,

L. Buteau.

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Les Syndicats d'Ingénieurs des Ponts et Chaussées et des Mines

SYNDICAT GÉNÉRAL DES INGÉNIEURS DES PONTS ET CHAUSSÉES

Assemblée Générale annuelle du 3O Mars 1952

Convocation.

Le Comité d'Administration du Syndicat Géné-ral des Ingénieurs des Ponts et Chaussées informeles adhérents que l'Assemblée Générale Ordinairede 1952, prévue par l'article 12 des Statuts duSyndicat, aura lieu le dimanche trente mars 1952,à dix heures précises, dans un amphithéâtre del'Ecole Nationale dos Ponts et Chaussées, 28, ruedes Saints-Pères, à Paris (7°).

Ordre du jour de l'Assemblée Générale :— Rapport moral du Président ;— Rapport financier du Trésorier ;—• Renouvellement des Membres sortants du

Comité ;— Questions diverses.

Elections.

Conformément aux Statuts, il doit être procédé,en 1952, au renouvellement du tiers sortant desMembres du Comité.

Les Membres sortants sont MM. Cor, Courbon,Pelissonnier, Montieret et Champsaur.

M. Champsaur, Délégué du Groupe de Toulouse,est rééligible. De toute façon, il appartient au

Groupe de Toulouse de désigner son remplaçant.Le remplacement du Groupe des Ingénieurs-Elè-ves devra, de la même façon, être désigné par leGroupe des Ingénieurs-Elèves.

En remplacement de M- Pelissonnier, Délé-gué Général sortant du P.CM., de MM. Cor etCourbon, Délégués sortants du 'Groupe de Parisdu P.CM., ainsi que de M. Wlonneret, Délégué sor-tant du Syndicat Général, l'Assemblée GénéraleOrdinaire aura à élire quatre Membres du Comité.

Les candidatures devront parvenir au Secréta-riat du Syndicat Général avant le 10 février 1952.

Tous les Membres du Syndicat sont priés d'as-sister à l'Assemblée Générale du 30 mars 1952,pour laquelle il ne sera pas envoyé d'autre con-vocation que celle faite dans le présent Bulletin.

Les adhérents empêchés d'assister à la réunionpeuvent se faire représenter par d'autres Mem-bres du Syndicat. Il est signalé que les Déléguésdu Groupe de Province tiendront à la dispositiondes adhérents des formules de pouvoirs nécessai-res D'autre part, les adhérents de la Région Pa-risienne recevront directement ces formules parl'intermédiaire du Bureau du Syndicat.

VERSEMENT DES COTISATIONS 1952

Les Camarades sont priés de verser de suite leur cotisation pour 1952, qui reste fixée à CENTFRANCS (cotisation réduite à VINGT FRANCS pour les Ingénieurs-Elèves).

Mode de versement :— soit en même temps que leur cotisation du P.C.M., au Trésorier de ce dernier ;— soit par Chèque Postal, au nom du Syndicat Général des Ingénieurs des Ponts et Chaussées,

28, rue des Saints-Pères à Paris ; Numéro de Compte PARI® 7184-29 ;— soit par Chèque bancaire barré au nom du Syndicat, adressé au Camarade LORIFERNE, Ingé-

nieur en Chef des Ponts et Chaussées, Trésorier du Syndicat, 9, rue des Réservoirs, à Versailles ;— soit en espèces au Délégué de Groupe.Le Comité insiste spécialement pour que les Camarades paient très rapidement tant leur cotisation

de 1952 que celles qu'ils pourraient avoir en retard.La vignette de 1952 pour la carte syndicale sera reçue par les Délégués de Groupe pour la Pro-

vince et envoyée individuellement pour le Groupe de Paris.

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Mutations, Promotions et Décisions diversesconcernant les Corps des Ingénieurs des Ponts et Chaussées et des Mines

Nous avons omis de signaler en son temps quoM. Melchior de Lisle, Ingénieur des Ponts etChaussées au Cameroun, a été nommé IngénieurGénéral des Travaux Publics de la France d'Ou-tre-Mer, pour compter du 13 septembre 1951 (Dé-cret du 5 décembre 1951. J.O. du 7 décembre1951). Nous nous excusons de cette omission au-près de notre Camarade intéressé.

M. Louis Arrnand, Ingénieur des Mines, Direc-teur Général de la S.N.C.F., a été nommé Membredu Conseil Scientifique institué au Commissariatà l'Energie Atomique (Décret du El décembre1951. J.O. du 23 décembre 1951).

M. René Poulain, Ingénieur des Ponts et Chaus-sées à Epinal, a été nommé Chevalier de la Légiond'Honneur, au titre des Officiers de Réserve duGénie (Décret du 26 décembre 1951- J.O. du 27décembre 1951).

M. Paul Georges, Ingénieur Général des Mines,a été maintenu pour une nouvelle période de cinqans, à compter du 7 octobre 1951, en Service dé-taché, pà la disposition des Houillères du Nord etdu Pas-de-Calais, en qualité de Directeur (Arrêtédu 26 décembre 1951. J.O. du 28 décembre 1951).

M. Vincent Alfano, Ingénieur en Chef des Pontset Chaussées, a été maintenu pour une nouvellepériode de cinq ans, à compter du 1" janvier 1951,en Service détaché, à la disposition du Ministèrede la France d'Outre-Mer, pour occuper un emploide son grade à l'Office Central des Chemins de ferde la France d'Outre-Mer (Arrêté du 28 décembre1951. J.O. du 30 décembre 1951).

M. Jean Le Ky Huong, Ingénieur des Ponts etChaussées, on Service détaché auprès du Minis-tère de la France d'Outre-Mer, a été mis, pourune période de cinq ans, à compter du 1" mars1951, en Service détaché auprès du Gouvernementdu Laos, pour y exercer les fonctions de Conseil-ler Technique (Arrêté du 28 décembre 1951. J.O.du 30 décembre 1951).

La démission de M. René Dîne, Ingénieur dosPonts et Chaussées, en Service détaché auprèsde la S.N.C.F., a été acceptée à compter du 6 dé-cembre 1951 (Décret du 31 décembre 1951. J.O.du 4 janvier 1952).

M. Albert Caquot, Inspecteur Général Honorairedes* Ponts et Chausées, Membre de l'Institut, a étéélevé à la dignité de Grand Croix dans l'Ordre dela Légion d'Honneur (Décret du 21 décembre1951. J.O. du 5 janvier 1952).

M. Jean Rougier, Ingénieur des Ponts et Chaus-

sées à La Rochelle a été maintenu en Service dé-taché, pour une nouvelle période de cinq ans, àcompter du lor septembre 1951, auprès de la Villede La Rochelle, pour exercer les fonctions de Di-recteur de la Régie des Autobus Municipaux (Ar-rêté du 2 janvier 1952. J. O. du 8 janvier 1952).

Ont été promus, dans l'Ordre de la Légiond'Honneur, au titre du Ministère de l'Industrie etde l'Energie (Décrets du 3 janvier 1952. J.O. du8 janvier 1952) :

•— au grade de Commandeur : M. Henri Varlet,Directeur Honoraire au dit Ministère, InspecteurGénéral des Ponts et Chaussées ;

— au grade d'Officier : MM. Jacques Chanzy,Ingénieur des Mines, André Demay, Ingénieur Gé-néral des Mines et Gérard Rouelle, Ingénieur enChef des Ponts et Chaussées.

A été acceptée, pour compter du 17 décembre1951, la démission de M. Elie Vaubourdolle, In-génieur en Chef des Ponts et Chaussées, en Ser-vice détaché à la S.N.C.F. (Décret du 7 janvier1952. J. O. du 9 janvier 1952).

MM. Rumpler, Directeur des Routes, InspecteurGénéral des Ponts et Chaussées et Pelissonnier,Inspecteur Général des Ponts et Chaussées, ontété désignés, à titre de Fonctionnaires du Minis-tère des Travaux Publics, comme Membres de laCommission chargée d'assister le Ministre desTravaux Publies pour la création du fonds spéciald'investissement routier (Arrêté du 5 janvieri 952. J.O. du 10 janvier 1952).

M. Jean Lordet, Ingénieur des Ponts et Chaus-sées, en Service détaché à Alger, a été mis, pourune. période de cinq ans, à compter du 1" août1951, à la disposition de l'Etablissement publicElectricité et Gaz d'Algérie, pour y exercer lesfonctions de Directeur des Services de l'Equipe-ment (Arrêté du 8 janvier 1952. J.O. du 11 janvier1952).

M. Fernand Thomas, Ingénieur des Ponts etChaussées à Tulle, a été mis en Service détaché,pour une période de cinq ans, à compter du lor

janvier 1952, à la disposition de la S.N.C.F., poury exercer les fonctions de Chef d'Arrondissementdes Voies et Bâtiments (Arrêté du 8 janvier 1952.T.O. du 11 janvier 1952).

M. Jean Jacot, Ingénieur en Chef des Mines, aété nomme, à compter du 1er janvier 1952, Com-missaire du Gouvernement auprès de la SociétéNationale dos Pétroles d'Aquitaine, en remplace-meiii de M. Jean Blancard (Arrêté du 7 janvier1952. J.O. du 13 janvier 1952).

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A été fixée au 1" janvier 1952 la date d'affec-tation de M. Christian Delaunay, Ingénieur dosPonts et Chaussées, au Service des Ponts etChaussées d'Ille-et-Vilaine (Arrêté du 29 décem-bre 1951. J.O. du 15 janvier 1952).

M. André Diotel, Ingénieur des Ponts et Chaus-sées à Saint-Denis a été chargé provisoirement,à compter du 10 décembre 1951, de l'intérim desfonction de Chef du Service des Ponts et Chaus-sées de La Réunion (Arrêté du 3 janvier 1952. J.O. du 15 janvier 1952).

M. Marc Gény, Ingénieur on Chef des Pouls etChaussées à Paris, a été affecté, à compter du ior

janvier 1952, à la Direction Générale des Cheminsde Fer et dos Transports (Arrêté du 3 janvier1952. J.O. du 15 janvier 1952).

M. Paul Laurent, Ingénieur des Ponts et Chaus-sées au Secrétariat Général à l'Aviation Civile etCommerciale, a été chargé, à compter du 1" fé-vrier 1952, à la résidence d'Agen, de l'Arrondis-sement Nord du Service des Ponts et Chausséesdu département du Lot-et-Garonne (Arrêté du 4janvier 1952. J.O. du 15 janvier 1952).

M. Jacques Pouyol, Ingénieur des Ponts etChaussées à Paris, a été affecté provisoirement, àcompter du 1" janvier 1952, dans le départementdes Vo&ges, pour être chargé d'un ArrondissementSpécial de Bases Aériennes (Arrêté du 4 janvier1952- J.O. du 15 janvier 1952).

M. Gérard Dfeyfuss, Ingénieur des Ponts etChaussées à Oran, a été affecté, à compter du lor

janvier 1952, à la residence de Paris, au ServiceTechnique des Bases Aériennes, en remplacementde M. Pouyol (Arrêté du 4 janvier 1952. J.O. du15 janvier 1952).

M. Pierre do Foresta, Ingénieur dos Ponts etChaussées à Paris, a été mis pour six mois, àcompter du 1" janvier 1952, eu Service détaché,à la disposition de la Résidence Générale de la.République Française au Maroc, pour être affectéà la Mission Française de Liaison (Arrêté du 5janvier 1952. J.O. du 15 janvier 1952).

M. Etienne Robert, Ingénieur clos Ponts etChaussées è, Orléans, a été mis, à compter du 1"janvier 1952, à la disposition du Ministère dol'Industrie et de l'Energie, pour être chargé, à laRésidence do Dijon, de la 2e Circonscription Elec-trique, en remplacement de M. Saulgeot. Il rem-plira les fonctions d'Ingénieur en Chef des Pontoet Chaussées (Arrêté du 7 janvier 1952. J.O. du15 janvier 1952).

M. Guy Grattesat, Ingénieur des Ponts etChaussées à Paris, a été chargé, à compter du 1er

janvier 1952, en plus de ses fonctions actuelles,

de l'intérim du 1" Arrondissement du Service dola 2° Section de la Navigation de la Seine (Arrôlédu 7 janvier 1952. J.O. du 15 janvier 1952).

M. Jean Gaudel, Ingénieur des Ponts et Chaus-sées à Charleville, a été chargé, à compter du 1"janvier 1952, à la Résidence d'Orléans, de l'Ar-rondissement Ouest du Service des Ponts etChaussées du département du Loiret, en rempla-cement do M. Robert (Arrêté du 7 janvier 1952.J.O. du 15 janvier 1952).

M. Fernique Nadaud des Islets, Ingénieur dosPonts el, Chaussées à Paria, a été chargé, àcompter du 1" janvier 1952, du 2° Arrondisse-ment du Service de la 2° Section do la Navigationde la Seine (Arrêté du 7 janvier 1952. J.O. du 15janvier 1952).

MM. Michel Bonnet et Mérot, Ingénieurs de*Ponts et Chaussées, ont été nommés, à titre pro-visoire, po-ur une durée de deux ans, respective-ment Assistant du Cours de Résistance des Maté-riaux et Assistant du Cours de Béton Armé à l'E-cole Nationale des Ponts et Chaussées, en rempla-cement de MM. Courtïon et Vïcariot (Arrêté du 7janvier 1952. J.O. du 15 janvier 1952).

M. Tourry, ancien Professeur du Cours d'Archi-tecture à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaus-sées, a été nommé Professeur Honoraire à la diteEcole (Arrêté du 7 janvier 1952. J.O. du 15 jan-vier 1952).

M. Pierre Cot, Ingénieur en Chef des Ponts etChaussées à Paris, Membre du Conseil de Perfec-tionnement de l'Ecole Nationale dos Ponts etChaussées, a été désigné comme Membre de laSection Permanente de ce Conseil, en remplace-ment de M. Bouzoud (Arrêté du 7 janvier 1952-J.O. du 15 janvier 1952).

MM. Caïquot et Chalos, anciens Professeurs dol'Ecole Nationale dos Ponts et Chaussées, ont élénommés Professeurs Honoraires à ladite Ecole(Arrêtés du 7 janvier 1952. J.O. du 15 janvier1952).

M. Urbain Olivier, Ingénieur on Chef dos Pontset Chaussées a é(é chargé, à compter du l01 jan-vier 1952, du Service dos Ponts el Chaussées dudépartement de la Somme, en remplacement doM. Gazet, promu (Arrêté du 12 janvier 1952. J.O.du 20 janvier 1952).

M. Lucien Tiéri, Ingénieur des Ponts et Chaus-sées à Corte, a été mis, à compter du 1er février1952, à la disposition du Secrétariat général àl'Aviation Civile et Commerciale, pour être affec-té au Service spécial des Bases Aériennes desBouches-du-Rhône (Arrêté du 14 janvier 1952-J.O. du 22 janvier 1952).

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M. Paul Gardent, Ingénieur en Chef des Mineset M. Ambroise Roux, Ingénieur des Ponts etChaussées, ont été nommés Conseillers Techni-ques au Cabinet du Ministre de l'Industrie et del'Energie, à compter du 20 janvier 1952 (Arrêtédu 22 janvier 1952. J.O. du 23 janvier 1952).

MM. le Sueur, Ingénieur Général des Mines,Naud, Inspecteur Général des Ponts et Chaussées,Bizot, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées,ont été nommés Membres de la Commission desMarchés des Chemins de Fer, à dater du 1er fé-vrier 1952. MM. Corbin, Desvignes, Jungelson, In-génieurs en Chef des Ponts et Chaussées et M-Balensi, Ingénieur dos Ponts et Chaussées, ont

été nommés Rapporteurs à la môme Commission,à la même date (Arrêté du 5 janvier 1952. J.O. du23 janvier 1952).

M. Philippe Boulin, Ingénieur des Mines auSous-Arrondissement de Metz-Nord, a été per-muté avec M. Paul Aussure, Ingénieur des Minesau Sous-Arrondissement de Nancy-Nord (Arrêtédu 16 janvier 1952. J.O. du 23 janvier 1952).

M. Robert Paoli, Ingénieur des Ponts et Chaus-sées, a été nommé, 4 compter du 20 janvier 1952,Conseiller Technique au Cabinet du Ministre dela Reconstruction et de l'Urbanisme (Arrêté du 21janvier 1952. J.O. du 24 janvier 1952).

NAISSANCES.

Notre Camarade Jean Cassard, Ingénieur desPonts et Chaussées à La Rochelle, nous a fait partde la naissance, à La Rochelle, le 19 décembre1951, de son fils Jean-Christophe.

Notre Camarade André Boulloche, Ingénieur desPonts et Chaussées à Paris, nous a fait part dela naissance, à Paris, le 19 décembre 1951, de sondeuxième enfant, Agnès.

Notre Camarade Elie Ventura, Ingénieur enChef des Mines, Secrétaire Général de la Déléga-tion Française à la Conférence Internationaledes Matières premières, fait part de la naissancede sa fille Nicole, le 25 décembre 1951 à Washing-ton.

Bernadette, Claude, Jean-Maurice, Dominiqueet Paul Régnier font part de la naissance, >à Laon,le 6 janvier 1952, de leur petite sœur Marie-Hé-lène, sixième enfant de notre Camarade J.-B. Ré-gnier, Ingénieur des Ponts et Chaussées à Laon.

Gilles, Rémi et B'tartine Chevrier font part delà naissance, à Malo-les-Bains, le 10 janvier1952, de leur potito sœur Marie-Thérèse, qua-trième enfant de noire Camarade Charles Che-vrier, Ingénieur des Pouls et Chaussées à Dun-kerque.

Notre Camarade Roger Lacroix, Ingénieur desPonts et Chaussées à Paris, fait part de la nais-sance de son fils Denis, à Paris, le 11 janvier 1952.

Toutes nos félicitations aux heureux parents.

FIANÇAILLES.Notre Camarade André Pauplîn, Ingénieur des

Ponts et Chaussées à Bamako (A.O.F-), nous a

informé, le 22 janvier 1952, qu'il s'est fiancé le9 décembre .dernier avec Mademoiselle GenevièveVincent.

Tous nos compliments aux futurs époux.

MARIAGE.

Notre Camarade Georges Girard, Ingénieur enChef des Ponts et Chaussées, Directeur des Tra-vaux Publics du Maroc, à Rabat, nous a fait partdu mariage de Mademoiselle Monique Girard, saFille, avec notre Camarade Jacques Deschamps,Ingénieur des Ponts et Chaussées à Rabat- La bé-nédiction nuptiale a été donnée le 27 décembre1951 en la Cathédrale Saint-Pierre de Rabat.

Notre Camarade Maurice Serpette, Ingénieurdes Ponts et Chaussées à Bamako (A.O.F.), faitpart de son mariage avec Mademoiselle NicoleLaurent. La bénédiction nuptiale a été donnée le12 janvier 1952 en la Cathédrale de Bamako.

Tous nos vœux de bonheur aux nouveaux époux.

DÉCËS.

Madame Morin nous a fait part, le 8 janvier1952, de la mort de son Mari, notre Camarade Ed-mond Morin, Ingénieur des Ponts et Chaussées enretraite, décédé à Paris le 17 novembre 1951.

Une réponse reçue le 9 janvier 1952 à une com-munication que nous lui avions adressée, nous aappris la mort de notre Camarade Edmond De-barnot, Ingénieur des Ponts et Chaussées en re-traite, à Maisons-Alfort.

Nous assurons les familles des défunts de toutenotre sympathie attristée.

Pour les Ingénieurs de passage à ParisII est rappelé aux Camarades de passage à Pa-

ris que la pièce 35-D (au rez-de-chaussée de l'es-calier D) au Ministère des Travaux Publics, est

à leur disposition pour écrire ou téléphoner, re-cevoir des visiteurs ou des communications télé-phoniques (LITtré 46-40 et 50-10. Poste N° 497).

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Association Française des Ponts et Charpentes

BULLETIN N° 35 — NOVEMBRE 1951

I. _ INFORMATIONS GENERALES

Bulletin annuel 1951 :

Le bulletin annuel 1951 de l'A.F.P.C. vient d'être im-primé Les membres de l'Association en recevront trèsprochainement un exemplaire. Il sera en outre, adressé,aux fins de propagande, à des Ingénieurs, entreprises ouorganismes susceptibles do s'intéresser à l'activité del'A.P.P.C.

II. — INFORMATIONS TECHNIQUES

II„. — Etudes. /

Travaux du Comité Technique :

Comité de septembre :

Lettre de M. Brice concernant les essais à faire pour bienreconnaître la courbe intrinsèque du béton.

Le Président donne lecture d'une lettre adressée parM. BHce à M. Grelot, Président de l'A.F.P.G., au sujetdes indications données dans le bulletin de juillet surles discussions dont a fait l'objet, au cours de la dernièreréunion du Comité Technique, lai question de la courbeintrinsèque du béton. M. Brice. signale que las essais ef-fectués par ses soins, il y a une quinzaine d'années,avaient surtout pour objet de dégrossir nos connaissan-ces sur la (résistance du béton aux différents' efforts etqu'ils doivent donc être repris. «Il lui semble difficiled'entreprendre des expériences précises sans contrain-tes triples ; on doit se borner aux contraintes doubles,Jrettage et compression accompagnés de cisaillement.Les expériences faites en Amérique et dont il a été renducompte par M. Chambaud dans les publications de l'I.T.B.T.P. onj, éclairé de façon satisfaisante la question descompressions bi-axiales, de sorte que les recherches por-tent surtout sur la compression .awee cisaillement. Il aétudié leur possibilité et préconise des essais de torsion-compression. Il estime quo l'A.F.P.C. pourrait utilements'intéresser h de tels essais et il se tiendrait volontiersà sa disposition pour étudier leur réalisation.

Vu l'importance de la question et l'absence de plu-sieurs membres qui n'ont pu assister à là présente réu-nion, le Président suggère de remettre à la prochaineséance la discussion détaillée de la lettre de M. Brice. Ilen est ainsi décidé.

Essais de striction.

Au cours de la dernière réunion, les représentants dala Chambre Syndicale des CM. avaient indiqué qu'ilsrecherchaient, dans le comportement du métal à la strie-lion, les indications sur sa soudabilîlé et qu'ils espé-raient notamment tirer des renseignements importantsde la photographie d'éprouvettea à divers phases de lastriction. M. Marcel Prot a retrouvé des photographies

d'essais effectués par lui à l'Ecole d'Aéronautique il y aplus de 15 ans ej qu'il met sous les yeux des, membresprésents : Une première série comporte des photos de lamême éprouvette ft diverses phases de rallongement ; unoseconde série est relative Ci des épronvettes auxquelleson a donné, avant tirage, la forme d'une éprouvotlestrictionnée à divers stades. Le fait à retenir est qu'unestriction résultant de la traction se superpose à celloqui avait été réalisée par usinage ; on peut on conclureque la ruplurj après striction ne résulte pas seulementde la forme géométrique prise par l'éprouvelie mais en-core d'une structure anisotrope, fibreuse due à l'écrouis-sage du métal. La striction se localise, par ailleurs, né-cessairement en un point où, par suite des hél-crogénéitésqu'il présente, le métal est un peu moins résistant.

Questions diverses.

Sur demande du Président, M. Lebelle signale que laréunion de la précontrainte qui s'est tenue à fi and a r<Hi-ni près de 200 personnes. Il s'est tenu résenrnent auxU.S.A. un Congrès du béton précontraint, auquel assis-taient des ircprésentants de l'A.S.P., mais qui limite lesespoirs d'une larga extension des techniques européennes.On a envisagé très sérieusement à Gand la constitutionprochaine d'une Fédération Internationale de la Précon-trainte qui pourrait organiser des réunions annuellesavec visites d.e chantiers. Une décision pourra vraisem-blablement intervenir après la réunion prochaine du bu-reau de I'AJSJP.

En ce qui concerne les chantiers français de bétonprécontraint M. Lebelle cite les quais du Havre qui sepoursuivent régulièrement à la cadence de 100 mèlrcspar mois et seront achovési à lia un de l'année, la gare ma-ritime du Havre et quelques chantiers courants des ponts.

M. Courbon signale l'adjudication du pont de Saint-Mathurin, sur la Loire, à poutres Warren continues de65, 90, 90, 90 et 65 m. où la simplification systématiquedes éléments étudiés par le Service Central d'EtudesTechniques a permis d'obtenir un prix particulièrementbas.

Cette simplification des profils et l'emploi systématiqued'éléments épais lui paraît devoir fournir des résultatsassez heureux pour le pont d'Abidjan ; des variantes sontcependant possibles.

M. Fougea indique que tes représentants de la ChambreSyndicale dont M. Kahn, viennent de partir aux U.S.A. autitre d'une commission de productivité ; un large échangede vues s'ensuit sur los conditions d'application en Francedes méthodes américaines et sur la rationalisation deschantiers de bâtiments.

Comité d'octobre.

Recherches d'un essai de réception d'un acier pour cons-tructions soudées.

— 23

M. Dunoyer a déjà exposé ait Comité Technique le dé-sir des Constructeurs Métalliques d'obtenir l'acceptation,par les Forges, d'un essai susceptible de classer de fa-çon satisfaisante l'aptitude des aciers à supporter sansdommage les effets de la soudure.

Il considère qu'un certain nombre d'essais, dont lesrésultats présentent des divergences très nettes suivantqu'on opère (au-dessus ou au-dessous d'une certaine tem-pérature de transition, permettent dès maintenant declasser la susceptibilité des aciers Ci la soudure. Mais cesessais, indirects et qui doivent être multipliés, sont con-sidérés par las (Forges comme trop coûteux. Aussi lesconstructeurs métalliques ont-ils prêté grande attentionà des travaux américains suivant lesquels les tempéra-tures de transition seraient en rapport étroit avec la stric-tion. Une mesure de la striction équivaudrait à la déter-mination de la température de transition qui nécessitesix à dix éprouvettes.

Il a demandé 6. l'I.R.S.I.D. d'étudier la question, maison n'a pas trouvé confirmation dos 'résultats américains ;aussi, est-il désireux de recueillir sur la striction lemaximum d'indications possibles : celles qui ont étédonnées dans la dernière séance par M. Marcel Prot l'in-téressent particulièrement.

Celui-ci rappelle que des éprouvettes usinées suivantles courbes d'Agnesi, qui correspondent, bien aux profilsde striction, ont donné aux essais une nouvelle strictionsuperposée au profil usiné. Le phénomène dépend doncde plusieurs facteurs : la forme qui impose une certaineorientation des contraintes, l'hétérogénéité qui prédis-pose un point de la matière à céder et la texture flbreusadue à l'écrouissage. Il lui semble que la striction est tropliée à une particularité locale de l'éprouvette pour cons-tituer une mesure précise de la déform'abilité dans un cer-tain volume avant rupture, déformabilité qui paraît êtrece que recherchent les constructeurs métalliques. Aussi,a-t-il songé & effectuer des mesures de torsion qui, plusfacilement qu'en traction, pourraient intéresser un cer-tain volume de matière. Il fait construire à cet effet unepetite machine susceptible de tordre des éprouvettesjusqu'à rupture. Ces éprouvettes seraient des barreauxsimplement sciés dans des tôles ou profilés, sans usinage.Il fera bien volontiers des essais sur les aciers dont lesconstructeurs métalliques lui fourniraient des échan-tillons. M. Dunoyer remercie M. 'Prot : il sera très inté-ressant de comparetr ces résultats avec ceux donnés parles tests à température de transition, puisque, le caséchéant, on ne pourrait faire à l'essai de M. Prot, les ob-jections de difficulté de réalisation et de dépenses oppo-sées aux essais qui satisferaient les soudeurs d'aciers.

Le Président souligne que cet échange de vues montrebien 1« différence entre des essais de recherche ou d'étwde et des essais de réception : pour être utilisables, cesderniers doivent pouvoir être répétés facilement sansgrands frais, dans l'atelier ou sur le chantier, plutôtqu'au laboratoire.

Soudure en pénétration.

Les Constructeurs Métalliques ont fait, depuis quel-ques temps, un assez grand nombre d'essais de souduraen pénétration, c'est-à-dire de soudure pénétrant au cœurdes pièces, sans chanflreinage préalable des bords. Cesessais, effectués avec des électrodes do nature at de pro-

venances diverses, ont donné des résultats prometteurs,mais ont également montré qu'une grosse étude était en-core à faire pour préciser les conditions et limitas d'em-ploi du procédé. Aussi, M. Dunoyer qui devait présenterau Congrès de 1952 un mémoire sur la soudure en pé-nétration, rcnonoe-Wl à le préparer, persuadé qu'il estque les nouvelles études risquent d'apporter de grossesmodifications à ce qu'il pourrait exposer actuellement.•Il va donc écrire au Secrétariat A.I.P.C. à ce sujet.

Préparation d'essais de béton de M, Brice.

M. Brice a entretenu le Président des essais qu'il en-visage d'effectuer sur une éprouvotte de béton. Il penseque des essais d'éprouvettes i> la fois eomprtnées et tor-dues pourraient donner des renseignements nouveaux etutiles sur le comportement du béton. Il envisage à ceteffet des éprouvettes tabulaires qu'on pourrait chargerjusqu'à rupture tout en conservant longemps des con-traintes homogènes.

Sur la suggestion de M. Prot, il examinera si l'emploid'éprouvettes de réalisation plus facile que le tube, oud'application de charge moins délicate que la compres-sion et la torsion combinées, ne pourraient donner desrésultats susceptibles d'influer sur la rédaction du règle-ment concernant le béton précontraint.

M. Fougea indique que la Chambre Syndicale du bétonarmé a donné son accord* et son concours à M. Bcice pourexécuter les essais en cause.

Questions diverses.

M. Cassé s'est rapproché da la Direction de l'Equipe-ment do l'Electricité de France pour savoir si l'E.D.F.construisait, dans la technique Ponts et Charpentes, desouvrages susceptibles d'être visités à l'occasion duvoyage annuel de l'A.(F.P.G. Le barrage n'étant pas dudomaine A.F.P.C., les ponts, passerelles et bâtimenls ac-tuellement construits pal" l'E.D.F. ne comportent pas departicularités importantes susceptibles d'intéresser lesmembres de l'A.F.P.C.

Cependant, des chantiers de montage de grosses con-duites forcées soudées, les installations de la soufflerieDumanois, divers téléphériques constituant des recordsde portée présentent un intérêt certain. M. Cassé deman-de le sentiment du Comité sur la possibilité d'envisagerune visite de telles installations pour le voyage de l'anprochain. 'Il est fiait observer que de telles visites se-raient certainement instructives, toutefois, elles de-vraient, non pas constituer le seul intérêt du voyage,mais être comprises dans un programme faisant une plusgrande place aux ponts et charpentes proprement dits.Le Président invite les représentants des Constructeursà faire part à il. Cassé des chantiers de ponts et char-pentes qui pourraient être visités en mai prochain.

M. Lebelle a eu l'occasion d'expérimenter récommentun modèle réduit de silo circulaire porté par 2 poteauxaux extrémités d'un diamètre. Le tuyau en ciment figu-rant le silo avait été muni à sa partie inférieure d'uneceinture en ciment fondu destinée à éviter des effortstrop localisés à l'appui de la paroi sur le poteau. Les es-sais ont montré une Résistance particulièrement élevéede la paroi qui supporte une compression de 1.0W) kgpar cm3 de surface de contact ; la ceinture en ciment

— 24

fondu avait cédé plus tôt. De nomieaux essais vont êtreentrepris en prévoyant une liaison plus solide avec laceinture. M. Dunoyer- fait observelr que la question del'organisation de la partie inférieure des silos et de laceinture se pose également an construction métalliquesoudée où l'importance des efforts conduit à prévoir detrès grosses sections de soudure, très défavorables àune constitution satisfaisante des ouvrages.

M. Marcel Prot signale qu'au pont de Villeneuve-Saint-Georges, un grand nombre d'essais de béton ont été ef-fectués et donnent lieu à des séries statistiques inté-ressantes. D'autre part, on a pu réaliser dans les mêmescondiians que la dalle de l'ouvrage, une dalle analoguedians laquelle ont été découpées des éprouvettes à la sciediamantée dont dispose le Laboratoire des Ponts etChaussées. Les résultats d'essais des prismes découpésà la compression sont nettement différents de ceux desprismes moulés et heureusement, supérieurs. M. Robin-son attribue le résultat à un serrage bien plus satisfai-sant ; les éprouvettes découpées n'ayant subi aucun effetde paroi et (ayant été au contraire tassées latéralementlors de la vibration du béton avoisinant. M. Prot penseque si ces résultats se confirment, la méthode normalede vérification de la résistance du béton serait la prised'épirouvettes dans l'ouvrage lui-même, ou, du moins,dans une dalla moulée sur l'ouvrage même et dians lesmêmes conditions que les éléments de l'ouvrage.

II2. — Travaux.

Bow-string en béton précontraint au Bourget.L'ouvrage, en béton armé et béton précontraint rem-

place un ouvrage métallique de 10 m. de largeur à 3travées, de longueur totale moindre, franchissiant lesvoies de la gare du Bourget. C'est un pont à poutresbow-string de 74 m. de portée entre axes des appareilsd'appui.

La chaussée centrale de 12 m. et deux trottoirs de3 m. établis en encorbellement à l'extérieur des deuxarcs donnent une largeur totale entre garda-corps de21 m. 7«.

Les deux arcs pariaboliques creux, de 13 m. de flèche,en béton armé ordinaire ont une largeur de 1 m. 40 etune hauteur variant de 2 m., près des appuis, à 2 m. 40à la clé.

Les tirants de 1 m. 05 de largeur précontraints cha-cun par 48 câbles, composés de 12 et 10 fils de 7 mm.,suivent une parallèle au sousîpoutre des pièces de pont.

Les suspentes sont également précontraintes chacunepar 6 câbles de 12 fils de 7 mm. en acier dur. Leur sec-tion en I évidée s'inscrit dans un rectangle de 25x100centimètres.

Les pièces de pont et longerons portant une dalle sonten béton armé ordinaire.

La ohaussée est constituée par un revêtement bitu-meux de 0 m. 06 sous forme en béton de 0 m. 04 ; lestrottoirs comportent des canivaux recouverts par desdalles mobiles.

Les culées de l'ouvrage sont en gros béton avec plare-ments de moellons.

Les contraintes maxima du béton sont :de 80 kg/cms pour le tablter,de 125 kg/cm2 pour les arcs et les éléments précon-

traints.

Celles des aciers durs :de 100 kg/cms à la mise en tension,et 85 kg/mm2 après relaxation.La dalle de couverture et les tirants sont construits

sur des coffrages reposant sur des poutrelles portées par16 palées métalliques et 2 palées en bois.

Les coffrages des arcs sont soutenus au moyen d'éeha-faudagas tabulaires. Le bétonnage des arcs était exécutésymétriquement à partir des abouts en 3 rouleaux

— table inférieure,•— âme,— table supérieure.Les câbles du tirant sont mis en tension 3 semaines

après achèvement du bétonnage des arcs. Les sustentesmises en tension en plusieurs phases, le sont définitivs»ment après bétonnage.

Pour respecter la hauteur du gabarit S.N.C.F., le ponta été coulé à 1 m. au-dessus de son niveau définitif. Ilsera descendu sur ses appuis à l'aide de 8 vérins aprèsmise en tension des câbles et décintrement (Poids totaldu pont : 2.800 tonnes).

Les travaux exécutés ont commencé fin septembre1950 et seront vraisemblablement achevés en février1952.

Le tablier, les tirants et les arcs sont actuellementcoulés.

On procédera, au début de novembre, à la mise entension des câbles.

III.

Publications reçues.

DOCUMENTATION

Y, Quyon. — Béton précontraint. Etude théorique etexpérimentale.

Devant le développement du béton précontraint, il estdevenu nécessaire que tout constructeur ait à sa dispo-sition sur cette technique parfois délicate, une documen-tation lui permettant de concevoir, de calculer et d'exé-cuter les ouvrages avec la sécurité requise.

Le traité de M. Guyon répond à ces besoins. On acherché à éviter les développements et les théories com-pliqués tout en fournissant à l'Ingénieur et à l'exécutantun instrument de travail suffisamment complet.

L'ouvrage se compose de trois parties principales :— Dans une première partie, les principes essentiels et

les différents procédés sont étudiés théoriquementet expérimentalement :

— Matériel utilisé pour l'exécution des constructionsprécontraintes.

— Matériaux du béton précontraint.— 'Influence des frottements des câbles dans leurs

gaines au moment de la mise en traction.—• Résistance au feu.— Efforts dans les abouts des pièces au voisinage des

faces d'appui des forces de précontrainte. Casdes poutres à câblas.

— Ancrage par adhérence dans lès poutres précon-traintes par fils tendus d'avance.

— Efforts aux abouts des pièces précontnaintes parfils tendus d'avance. Prettages.

— Une deuxième partie précise les méthodes de calculsélastiques en insistant particulièrement sur les

— 25 —

problèmes qui se posent le plus fréquemment :Des exemples sont traités jusqu'au bout numéri-quement :

—- Calcul élastique des poutres isostatiques de sectionconstante précontraintes par des câbles de sec-tion uniforme et soumises à une flexion simple.

—• Formules diverses relatives aux poutres isostati-ques de section constante et d'armature uni-forme.

— Calcul des poutres de section constante à fils pa-rallèles tendus avant détonnage.

— Poutres de section uniforme à câbles relevés.-— Poutres isostatiques de hauteur variable soumises

à une flexion simple.

— Une troisième partie décrit de nombreux essais et entire des conclusions pratiques au sujet de l'éta-blissement das projets et de la sécurité ; des mêythodes de calculs élasto-plastiques sont proposées :

— Essais de poutres isostatiques là câbles.-— Essais sur des poutres à fils tendus d'avance.— Essais à la fissuration sur des poutres rectangu-

laires. Influence des aciers doux longitudinaux.Influence de la précontrainte.

— Résumé des résultats d'essais et poutres isostati-ques en béton précontraint.

— Indications sur les coefficients de sécurité et sur lecalcul élasto-plastlque des poutres isostatiquesen béton précontraint.

Le volume grand in-8 raisin relié de 728 pages, com-prenant 503 figures, est en vente à l'Institut Techniquedu ''Bâtiment et des Travaux Publics, 28, boule^iard Ras-pail, Paris 7e, et aux Editions Eyrolfes, 61, boulevardSaintjGermain, Paris 5°. (Prix : 4.500 francs. Francoport : 4.704 francs.

Articles notés dans les revues étrangères.

Le concept de la sécurité dans la construction des ou-vrages d'art et des machines, par Pugsley (journal of theInstitution of Civil Engineers. Mars 1951).

Certains problèmes sont étudiés dans la constructionen acier et en béton armé.. Concept de sécurité basé surles risques d'accidents. Influence des surcharges exté-rieures et des caractéristiques mécaniques des matériaux.

Considérations mathématiques sur les essais de maté-riaux, par f»aez Balaca (Informes de la 'Construction n°2«. Décembre 195'0).

Application du calcul des probabilités pour déterminerle degré de sécurité que présente une série d'essais dematériaux. Relation entre le nombre des essais, les ga-ranties et les tolérances.

** *Théorie plastique pour le calcul des voûtes minces en

béton armé et en béton précontraint, par Baker (Maga-zine of Concrte Research. Juillet 1950).

La méthode tient compte de l'effet de plasticité et duflssurage du béton quand on approche de la limite de ré-sistance. La théorie considère 2 limites possibles de ré-partition des contraintes de cisaillement dans une sec-tion transversale ; le moment fléchissant varie peu entreces limites.

**Influence de la longueur d'une soudure bout à bout

sur la retrait transversal, par Campus (Comptes rendusde l'Académie des Sciences. 2>6 février 1951).

Essais sur soudures de tôles de 16 mm. (chanfreins enV ou en X à 80°). Le retrait transversal est une fonctionloggarithmique de la longueur. Valeurs du retrait enfonction de la largeur du chanfrein.

Le contrôle de la qualité dans les travaux de soudure,par Felix (Revue technique Sulzer N° 4. 1951).

Critères d'appréciation des assemblages soudés ; apti-tude des matériaux à la rupture par dé&ohésion (essaisde Sohnadt) ; personnel soudeur ; traitements complé-mentaires thermiques et mécaniques.

Contrôle des soudures terminées, avec ou sans destruc-tion.

Degré d'équhmlence du cordon de soudure.

** *Soudage à l'aide d'électrodes à forte pénétration, parDoneux (La pratique du Soudage. Décembre 1950'.

Champ d'application et mode d'emploi de ces électro-des ; caractéristiques des joints soudés, normes de sou-dage.

** *

Recherches récentes sur le béton armé et son appli-cation à la construction, par Baker (Journal of lire Ins-titution of Civil Engineers. Février 1951).

Béton armé et béton précontraint. Expériences pourdéterminer l'effort final d'un élément précontraint. Dé-formation des poutres. Précontrainte des éléments 6. sec-ion rectangulaire. Application des phénomènes, de défor-mation plastique au cas du béton.

Una nouvelle méthode de précontrainte utilise un pro-cédé par le vide, par Billner (Journal of the AmericanConcrete Institute. Octobre 1950).

Suppression des ancrages ; emploi de fils de plusgrand diamètre en moins grand nombre. Tous les flls sontprécontraints en même temps. Simplification des coffra-ges. Méthode de calcul. Résultats d'essais.

* *Effets de l'ordre d'introduction des éléments dans le

mélange, sur les propriétés du béton, par Maxon, IHun-ger et Turnbull (Journal of the Amedican Concrete Ins-titute. Décembre 1950).

Discussion d'un article de Fitzpatrick et Serkin. Tempsde mélange des composants. Résistance comparée de dif-férents mélanges. Causes des différences obtenues entredeux essais similaires effectués successivement.

* *Le oiment grossièrement broyé donna un béton plus

durable, par Brewer et Burrows (Journal of the Ameri-can Concrete Institute. Janvier 1951).

Méthodes d'essai pour la mesure de la résistance à lafissuration du ciment pur, du mortier et du béton. Rela-

26

tion entre la fissuration par retrait el la résistance au gelet dégel. Les essais en laboratoire ont montré que le ci-ment grossièrement broyé permettrait de produira unbéton plus durable que le ciment fin.

Comparaison, au point de vue économique, des résis-tances obtenues avec le ciment, suivant la broyage, parSanselm (Zement, Kalk, (Gips. Novembre 1950).

Intérêt d'un coefficient pour comparer, en fonction dela finesse du broyage, les avantages obtenus : résistance,surface dps grains, frais de fabrication. Le coefficient leplus avantageux n'est pas celui qui correspond à un ci-ment très fin.

** *Etudes sur l'entretien d?s ponts métalliques, par Da-

vies, des ponts en béton et en maçonnerie, par O'Malley(Journal of the Institution of Civil Engineers. Avril1951).

***Pont-levanl pour 4 voies de chemin de fer, sur lia ri-

vière .Harlem, à New-York (Engineering News-Record.3 mai 1951).

* *

Effondrement, au cours des essais, d'un pont sur aulo-roule allemande, par Werth (Enrmeering News-Record.24 août 1950).

Pont à poutres droites métalliques, de 300 m. de lon-gueur, sur le Rhin.

Accident survenu au pont des Trois Rivières, à Québec('Engineering News-Record. 7 juin 1951).

Formation de glace autour des appuis, d'où flambageet efforts de torsion.

Ä

Acident survenu à un bâtiment en béton armé (élé-ments préfabriqués) en cours de construction (Enginee-ring News-Record. 3 mai 1951).

ALa toiture an aluminium de la gare de Cincinnati (Re-

vue de l'Aluminium. Avril 1950).Voûte en arc terminée par une coupole semi-sphérique.

Avis de vacance de Chaires à l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées

Les Chaires de Travaux Maritimes et de Méca-nique Rationnelle seront vacantes à la fin de laprésente Session scolaire. Les nouveaux titulai-res entreront en fonctions le 16 octobre 1952.

Les Camarades désireux de poser leur candida-

ture sont invités à se faire connaître le plus lotpossible au Directeur de l'Ecole.

Un avis sera publié au Journal Officiel dans lecourant du mois de mars prochain.

OEMEHRE DE P O S T E

Le Gouvernement Bolivien cherche à recruterpar contrat un Assistant Administratif (Secré-taire Général) du Ministère des Travaux Publics,parmi les hauts fonctionnaires ou les personna-lités du secteur privé, ayant une grosse expérien-ce administrative et une connaissance appro^fondie de l'économie des transports et des mar-chés de travaux publics.

La durée des fonctions est comprise entre deux

et cinq ans. Le climat de La Paz (altitude 3.600mètres) étant très dur, il est indispensable d'avoirune très bonne santé. Il faut s'engager à appren-dre la langue espagnole.

Tous les autres renseignements concernant ceposte (rémunération, dénonciation du contrat,frais de déménagement, congés, immunité, etc..)peuvent être recueillis au Ministère des TravauxPublics (Direction du Personnel- i°r Bureau).

RECHERCHE D'EMPLOI

Un Camarade, Ingénieur des Ponts et Chaus-sées et Ingénieur en Chef des Chemins de fer enretraite, cherche à occuper son activité et ses

connaissances. Ecrire au Secrétariat du P.CM.,28, rue des Saints-Pères à Paris, qui transmettra.

— 27 —

La Page du TrésorierI DEUXIÈME; AVIS |

Mon cher Camarade,Le Comité d'Administration du P.C.M. a fixé, pour l'Exercice 1952, les

cotisations aux taux suivants (Séance du 4 Décembre 1951) :

En activité normale

En service détaché

En disponibilité

En congé hors cadres . . . .

En congé

En retraite

En congé à demi traitement.

Inspecteurset

Ingénieurs GénérauxIngénieurs en Chef

1.500 fr.

600 fr.

300 fr.

IngénieursOrdinaires

1.000 fr

400 fr.

200 fr.

IngénieursElèves

200 fr.

»

»

Ces taux sont inférieurs au taux statutaire de 2,5 pour mille du traitementmoyen et ils sont, par ailleurs, très inférieurs aux taux des cotisations admises pardes groupements de fonctionnaires dont l'indice est inférieur aux nôtres.

Les cotisations sont, aux termes des statuts du P.C.M., exigibles dans le pre-mier trimestre de l'année. Je vous demande de bien vouloir envoyer IMMÉDIATE-MENT, SANS QUOI VOUS RISQUERIEZ DE L'OUBLIER, votre cotisation :

— DE PREFERENCE, par versement a» compte de chèque postal de l'Asso-ciation du P.C.M. : PARIS 508.39 ;

à défaut, par chèque bancaire barré au nom impersonnel du P.C.M., 28, ruedes Saints-Pères, à Paris-7\

Je vous demanderai de majorer la somme due de QUINZE FRANCS pourfrais d'encaissement, si votre chèque n'est pas payable à Paris.

Je serai dans la nécessité de vous retourner les chèques bancaires émis surdes places ne réglant pas en francs métropolitains.

Le Trésorier : Marcel PROT.

28

BIBLIOGRAPHIE

La Pathologie du Béton armé, par H. LOSS 1ER

Sous ce titre vient "de paraître à la LibrairieDunod, 92, rue Bonaparte, à Paris (6°), un ou-vrage dont l'auteur attire l'attention des Ingé-nieurs et des Constructeurs sur les causes lesplus fréquentes et les plus typiques des acci-dents qui peuvent survenir à des ouvrages enbéton armé.

En effet, les connaissances d'un techniciendoivent comprendre non seulement la notion desmeilleures solutions qu'il convient d'adopter,mais plus encore celle des écueils qu'il imported'éviter.

Chaque mécompte comportant en lui-même un

enseignement précieux, l'étude des accidents et,leurs causes doit faire partie de l'art de l'Ingé-nieur au même titre <que celle des constructionsnormales.

Cet ouvrage résume le fruit de l'expérienceacquise par l'auteur à titre de constructeur cl,d'expert ; il est appelé à rendre de grands servi-ces aux Elèves Ingénieurs, aux Ingénieurs et auxEntrepreneurs de béton armé.

Il se présente sous la forme d'un volume do100 pages 14/22 avec 50 figures ; il est en ventebroché au prix de 480 frs à la Librairie Dunod,

MEMENTO/0° Pour le Cinquantenaire du P.CM. :

— Vendredi 28 Mars 1952, dans l'après-midi, visite du nouveau maté-riel roulant sur pneumatiques de la R.A.T.P. ;

— Vendredi 28 Mars 1952, à 17 heures, à la Salle d'Iéna, 10, avenued'Iéna, conférence publique : thème général Travaux Publics ;

— Samedi 29 Mars 1952, dans la matinée, visite des installationsatomiques de Saclay ;

— Samedi 29 Octobre 1952, à 17 heures, à la Salle d'Iéna, deuxièmeconférence publique : thème général l'Energie.

,€** Les Assemblées générales ordinaires annuelles auront lieule Dimanche 30 Mars 1952, dans un amphithéâtre de l'Ecole Nationaledes Ponts et Chaussées, savoir :

— à 10 heures : Syndicat Général des Ingénieurs des Ponts etChaussées (voir page 18 du présent Bulletin);

— à 14 heures : Association Professionnelle des Ingénieurs desPonts et Chaussées et des Mines (voir page 12 du présent Bulletin).

^ Faites parvenir avant le 10 Février 1952 au Secrétariat duP.CM., les candidatures aux élections pour le tiers sortant du Comitédu P.C.M.

/^° Le Dîner annuel du P.C.M., précédé d'une réception des Ingé-nieurs étrangers, aura lieu le Dimanche 30 Mars 1952, dans les salons del'Hôtel Lutetia, 43, Boulevard Raspail, à Paris (6e). Inscription préalableavant le 15 Mars 1952 (voir page 13 du présent Bulletin).

^ Payez sans plus tarder votre cotisation du P.C.M. pourl'Exercice 1952 : les cotisations impayées au l"r Avril prochoin serontmajorées de 10 % pour frais de rappel.

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