Download pdf - Bibliothèques de lecture publique en région Centre

Regard sur les bibliothèques delecture publique en région Centre 2010Etude coordonnée par Livre au Centre, agence régionale du Centre pour le livre et la lecture

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SOMMAIRE

Introduction

1. Cadre de l’étude Missions de Livre au Centre 4 Orientations nationales 4 Méthodologie 4 Typologie des bibliothèques 5

Organisation de la lecture publique en France 5

2. Le maillage du territoireLa région Centre 6Répartition des populations dans la région Centre 7

Les équipements de lecture publique 8Répartition des équipements de lecture publique par département 9

Accès aux équipements de lecture publique/aux bibliothèques municipales 10Distanciers d’accès aux équipements de lecture publique 10

18/ La lecture publique dans le Cher 12la médiathèque Louis Aragon de Foëcy 15la médiathèque Louis Aragon de Foëcy 15la médiathèque Louis Aragon de Foëcy

28/ La lecture publique en Eure-et-Loir 16en Eure-et-Loir 16en Eure-et-Loirla médiathèque la Lettre I de St-Georges/Eure 19

36/ La lecture publique dans l’Indre 20la médiathèque intercommunale du Pays d’Ecueillé 23

37/ La lecture publique dans l’Indre -et-Loire 24les bibliothèques municipales associées : ex de Sorigny 27les bibliothèques municipales associées : ex de Sorigny 27les bibliothèques municipales associées : ex de Sorigny

41/ La lecture publique dans le Loir-et-Cher 28Cher 28Cherla médiathèque Jules Verne de Mondoubleau 31

45/ La lecture publique dans le Loiret 32la BMVR d’Orléans 34la bibliothèque municipale de Semoy 35a bibliothèque municipale de Semoy 35a bibliothèque municipale de Semoy

3. Données statistiques Fréquentation des bibliothèques 36 Budget des bibliothèques de grandes villes 37 Personnel des bibliothèques 37

4. Financements des investissements L’État et le concours particulier des bibliothèques 38 La Région Centre au travers des contrats de pays et d’agglomération 38

Répartition des subventions d’investissement entre 1998 et 2009 39Répartition des subventions du Concours particulier de 1986 à 1997 40

AnnexesRépartition par typologie et par département

Adresses des BDP Organisations professionnelles

Directrice de publicationCécile Caillou-Robert, Livre au Centre

Coordination éditorialeFrédérique Breuil, Livre au Centre

Jean-Pierre Bouguier, Drac Centre

Secrétariat de rédaction, cartographie, maquetteFrédérique Breuil, Livre au Centre

ImpressionISF Vendôme

© Livre au Centre 2010

Ont collaboré à ce numéro :

DRAC CentreJean-Pierre Bouguier, conseiller livre et lecture, et Chantal Baude, service livre et lecture

Ministère de la Culture et de la Commu-nication - Service du livre et de la lectureDenis Cordazzo, Observatoire du livre

Conseil régional du CentreKarine Sauzet, chargée des actions territorialeset des publics

Aurore Tousch, chargée de mission patrimoine, livre et lecture

Isabelle Valmaggia, conseiller technique service développement des territoires

Pour les bibliothèques de la région Centre :

Anne Chaillot, directrice de la lecture publique du Loir-et-Cher et Michel Pautrot, chef de service

Nathalie Clerc, directrice de la Bibliothèque départementale de l’Indre

Florence Dugrillon, directrice de la Bibliothèque départementale et de la Conservation départemen-tale du Loiret

Evelyne Dupessey, directrice de la Bibliothèque départementale d’Eure-et-Loir

Didier Guilbaud, directeur du Livre et de la lecture publique de Touraine

Christine Perrichon, directrice de la lecture publique du Cher

Michel Marion, directeur du réseau des bibliothèques d’Orléans

Introduction

Les 6 départements de la région Centre comp-tent plus de 850 lieux de lecture publique, dont près de 400 bibliothèques. Cette étude s’appuie naturellement sur les chiffres établis par le servi-ce du livre et de la lecture (ex-DLL) du Ministère de la culture, notamment pour les bibliothèques des grandes villes. Mais l’intérêt particulier de la présente analyse est de prendre en compte des chiffres recueillis au plus près de la réalité territo-riale, par les bibliothèques départementales.

Ces services de lecture publique, qui ont en char-ge les réseaux des bibliothèques des communes de moins de 10 000 habitants, leur proposent des prêts de documents, des animations, mais aussi une aide technique (et souvent fi nancière) au dé-veloppement de la lecture publique. Ils sont des acteurs de la démocratisation culturelle et de l’aménagement du territoire.

Ce semis régional de bibliothèques ne couvre pas la totalité des besoins, ni en quantité, ni en qualité, la carte des distances d’accès à une bibliothèque montre en effet que des efforts demeurent à ac-complir. Dans le concret, il est manifeste qu’au delà de 10 km le rayonnement d’une bibliothè-que devient plus limité, tout spécialement pour les plus jeunes et les personnes dont la mobilité est restreinte.

Une bibliothèque aujourd’hui se doit d’être atti-rante, y compris par son architecture extérieu-re et intérieure, son mobilier, car elle constitue le premier (et souvent le seul) service d’action culturelle universel, accessible à tous et où cha-cun doit pouvoir trouver la médiation culturelle et sociale dont il a besoin.

La bibliothèque se positionne de plus en plus comme une maison commune, accueillante, un lieu où il se passe toujours quelque chose et qui ainsi concourt à l’identité de la collectivité. La bibliothèque écoute la société, répond à ses

attentes mais elle n’épouse pas toutes les facili-tés du temps et de la mode, elle propose, grâce à des bibliothécaires professionnels ou bénévo-les de mieux en mieux formés, des collections, des animations qui correspondent à des choix, à une politique documentaire, à un véritable projet culturel, éducatif et social de la bibliothèque au sein d’une collectivité vivante. C’est pourquoi chaque bibliothèque a ses caractéristiques, son atmosphère, dont les qualités tiennent grande-ment aux femmes et aux hommes qui les font vivre. Ces aspects déterminants demeurent diffi -ciles à restituer sur une carte.

La réalité se construit de façon partenariale ; ce sont les communes et les communautés de com-munes qui sont à l’initiative des constructions de bibliothèques, mais les Départements, la Région et l’État concourent à compléter les plans de fi -nancement de ces équipements communaux et intercommunaux. Leurs projets culturels et so-ciaux de lecture publique, leur intégration à des réseaux documentaires, leur positionnement au sein d’une stratégie d’aménagement du territoi-re au sein des pays, des agglomérations et des départements constituent des préoccupations permanentes des conseils généraux, du conseil régional et de l’État. A l’heure où les collectivités travaillent sur la défi nition de leurs compétences, il apparaît clairement que la lecture publique a amplement bénéfi cié de ce partage de l’intérêt public.

Un suivi à moyen terme de cette étude permettra de se rendre compte des évolutions du panorama régional. Il serait même intéressant de le complé-ter par une enquête conduite auprès des collec-tivités (communes, départements) afi n de mieux connaître les coûts réels de construction et de fonctionnement de ces équipements culturels dé-terminants et mieux mesurer ainsi les efforts des collectivités de la région Centre.

Orientations nationales

Cadre de l’étude

En mars 2010, Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, lance un plan de développement de la lecture et de modernisation des bibliothèques en concertation avec les collecti-vités locales.Ce plan comporte quatorze pro-positions, assorties d’un budget de 100 millions d’euros, qui s’organi-sent autour de trois axes princi-paux :• développer, à partir de manifes-tations et de ses grands établis-sements nationaux (notamment Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque publique d’informa-tion), une action volontariste, fon-dée sur des principes nouveaux et visant l’exemplarité ;• accompagner les collectivités territoriales pour répondre aux nouveaux défi s du numérique et des nouvelles pratiques du public :favoriser la fréquentation des bi-bliothèques publiques en augmen-

tant leur amplitude horaire, met-tre en place de nouveaux contrats “territoires-lecture”, proposer aux collectivités territoriales un “contrat numérique” pour leurs médiathèques afi n de mieux faire face aux nouvelles pratiques liées à Internet ;• encourager le travail de fond des associations qui œuvrent en direc-tion des jeunes et des populations en situation d’exclusion sociale, sur les territoire ruraux, vis-à-vis des populations étrangères et dites “empêchées” (prison, hôpital...).La quatorzième proposition de ce plan mentionne la mise à disposi-tion d’un système d’information partagé pour l’observation des politiques du livre et de la lecture, destiné aux collectivités territoria-les.Une expérimentation à l’échelle de quelques collectivités volontaires bien structurées dans le domaine du livre et de la lecture (dotées

notamment de structures régiona-les du livre) permettrait de tester les modes de recueil et d’exploi-tation des données et d’identifi er l’organisation la mieux à même de piloter la constitution de l’obser-vatoire. Celui-ci remplira deux objectifs : 1) La mise en partage de données fi nancières au profi t des acteurs locaux et nationaux devrait per-mettre d’établir une vision d’en-semble des interventions.2) La collecte et la mise à disposi-tion des bonnes pratiques et des expériences innovantes au profi t des professionnels et des élus.Le projet d’observatoire devrait être évolutif. Livre au Centre et ses partenaires ont souhaité anticiper la collecte, l’analyse et la restitution de ces in-formations afi n de pouvoir propo-ser une photographie récente et fi able de la lecture publique dans leur région.

MéthodologieLivre au Centre a mené cette étu-de en partenariat avec la Direction régionale des affaires culturelles du Centre, la Région Centre, le service du livre et de la lecture du Ministère de la Culture, et en con-certation avec les bibliothèques départementales de prêt (BDP) et la Bibliothèque municipale à voca-tion régionale d’Orléans (BMVR).

On trouvera dans cette étude :

- une cartographie, image à la fi n

2009 de l’état de la lecture publi-que en région, sous la forme d’une série de cartes départementales fi gurant la hiérarchie des lieux de lecture publique ; - la présentation par les biblio-thèques départementales de leur politique de lecture publique qui demeure plus que jamais l’une de leurs compétences obligatoires - des exemples de réalisations ré-centes et représentatives de l’ac-tion sur le territoire ;

- quelques chiffres issus des don-nées collectées au niveau national par le service du livre et de la lec-ture au Ministère de la Culture et de la Communication ;- un récapitulatif des aides de l’Etat au titre du concours particulier des bibliothèques inscrit au sein de la dotation générale de décentrali-sation (DGD), depuis sa création en1986 ;- un récapitulatif des aides appor-récapitulatif des aides appor-récapitulatiftées par la Région au titre des con-trats de pays et d’agglomération.

4

Livre au Centre, agence régionale du Centre pour le livre et la lecture, est un établissement public de coo-pération culturelle, créé par l’Etat et la Région Centre, pour mettre en oeuvre leur politique concertée dans le domaine du livre et de lec-ture sur le territoire de la région Centre.

Il a pour mission le soutien à l’éco-nomie du livre, sa professionnalisa-

tion et sa modernisation, la promo-tion des écritures contemporaines, ainsi que le développement de la lecture, en particulier auprès des plus jeunes et des populations éloi-gnées des ressources culturelles.

Conformément à l’article 3 de ses statuts, Livre au Centre a un rôle d’observation culturelle de ces domaines. Ainsi, Livre au Centre a publié en 2009 une étude sur la

librairie et les points de vente du livre. Il tient à jour une base de données des acteurs professionnels du livre en région et édite annuel-lement un mémento des fêtes et salons du livre en région Centre.

Il prépare pour 2011 un répertoire des auteurs attachés au territoire régional, destiné notamment à amé-liorer leur inscription dans l’envi-ronnement local.

Missions de Livre au Centre

Bibliothèques

Points lecture DépôtsCatégories ADBDP Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3

Guide ADBDP Bibliothèques Bibliothèques relais

Bibliothèques relais

Bibliothèques Autres dépôts tous publics

Rapport SLL Bibliothèques municipales Relais Antennes

Crédits d’acquisition tous documents 2 € / hab 1 € / hab 0,50 € / hab

Deux ou trois critères du niveau 3 sont respectés

Moins de deux critères du niveau 3 sont respec-tés

Horaires d’ouverture 12 h / semaine 8 h / semaine 4 h / semaine

Personnel 1 agt cat. B fil. cult. / 5 000 hb 1 agt cat. B fil. cult. / 5 000 hb 1 agt cat. B fil.

1 salarié qualifié / 2 000 hb

1 salarié qualifié / 2 000 hb

1 salarié qualifié

1 salarié qualifié Bénévoles qualifiés

Surface Local réservé à usage de bibliothèque

0,07 m2 / hab100 m

0,07 m100 m

0,07 m2

/ hab2

/ hab 0,04 m2 / hab50 m

0,04 m50 m

0,04 m2

/ hab2

/ hab 25 m2

Typologie ADBDP groupe «évaluation»coordonné par Annie Dourlent, BDP 35, et Nathalie Clerc, BDP 36.

TypologieLa typologie utilisée pour cet-te étude est celle de l’ADBDP. L’Association des directeurs de bibliothèques départementales deprêt, qui regroupe la grande ma-jorité des 96 directeurs, a pro-duit en 2002 une grille descrip-tive des établissements de lecture

publique des villes de moins de 10 000 habitants. Celle-ci est re-prise dans le rapport du SLL et s’applique également aux biblio-thèques des grandes villes.

Cette grille est purement quan-titative et ne concerne que les moyens accordés. Elle se base sur

les efforts fournis par une collecti-vité pour se doter d’un service de lecture publique.

C’est le premier outil de diagnos-tic qui propose un élément de comparaison et de discussion avec les élus pour situer un équipement et le faire évoluer.

Les bibliothèques municipalesaccueillent le public pour la consul-tation sur place (en général gratuite-ment) et pour le prêt à domicile (qui nécessite souvent une inscription payante) de livres, de documents sonores ou vidéos. Elles proposent souvent des accès au web et orga-nisent des manifestations culturelles, comme des expositions ou des ren-contres avec des écrivains.

Les bibliothèques municipales les plus anciennes possèdent des col-lections patrimoniales. En France, 54 d’entre elles (3 en région Centre :Bourges, Tours, Orléans) sont des bibliothèques municipales classées, dont une partie des collections appartient à l’État et emploient au dont une partie des collections appartient à l’État et emploient au dont une partie des collections

moins un fonctionnaire d’État.appartient à l’État et emploient au moins un fonctionnaire d’État.appartient à l’État et emploient au

Certaines grandes bibliothèques, présentant des critères spécifi ques, bénéfi cient d’une importante aide fi -nancière de l’État à l’investissement, bénéfi cient d’une importante aide fi -nancière de l’État à l’investissement, bénéfi cient d’une importante aide fi -

et sont appelées bibliothèques muni-cipales à vocation régionale (BMVR). C’est le cas de celle de la ville d’Or-léans. Elles ont vocation à coordon-ner des actions concertées entre les bibliothèques d’une région.

Depuis le début des années 2000, de plus en plus de communes transfè-rent la gestion de leur bibliothèque à une communauté d’agglomération

ou à une communauté de commu-nes. On parle alors de bibliothèque intercommunale. Si rien en France aujourd’hui n’oblige une commune à disposer d’une bibliothèque, la lec-ture publique constitue une compé-tene obligatoire des départements.

Ainsi, les communes et communau-tés de communes comptant moins de 10 000 habitants bénéfi cient de l’aide des départements au sein d’un réseau qu’animent les Bibliothèques départementales de prêt (BDP). Chaque Conseil général défi nit li-brement sa politique en matière de lecture publique. Celle-ci est alors mise en œuvre par les BDP.

Si la mise à disposition de collections de documents dans leur réseau de-meure leur activité essentielle, leurs missions se diversifi ent en prenant des formes multiples d’un départe-ment à un autre.

Ainsi, la BDP est l’outil d’une stra-tégie de coordination des moyens en faveur des bibliothèques, allant de la simple mutualisation à un vé-ritable aménagement du territoire. Elle peut également avoir un rôle, plus ou moins affi rmé selon les dé-partements, de conseils et d’exper-tise auprès des élus, dans la mise en œuvre de projets communaux ou intercommunaux.

Les BDP développent des offres de formation initiale ou continue des-tinées aux personnels salariés ou bénévoles de leur réseau. Elles in-terviennent également en matière d’action culturelle, allant du simple prêt d’expositions jusqu’à l’instruc-tion des demandes de subventions sur les domaines livre et lecture et la programmation d’actions cultu-relles.

Certaines agissent aussi en trans-versalité sur d’autres champs de compétence du Conseil général, en développant des partenariats avec les autres services tels que la petite enfance, les collégiens et les person-nes âgées.

De plus en plus souvent les départe-ments conventionnent avec les col-lectivités de plus de 10 000 habitans de façon à établir sur tout le terri-toire départemental une cohérence de leur action en faveur de tous les habitants.

Par ailleurs, toutes les bibliothèques des collectivités peuvent bénéfi cier des conseils techniques et du sou-tien des grands établissements na-tionaux (BNF, BPI, Médiathèque de la cité des sciences de la Villette).

Organisation de la lecture publique en France

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La région Centre est l’une des plus vastes de France : sa su-perfi cie est de 39 536 km2, ce qui la place en cinquième po-sition des régions françaises, au plan géographique, sur les 22 régions métropolitaines. Six départements composent la ré-gion Centre, regroupant 1 842 communes.

Cette région est peu peuplée en regard de sa superfi cie : elle compte 2,5 millions d’habitants, soit 4 % de la population mé-tropolitaine, (soit la 17e région). Les densités de population y sont donc peu élevées ; les zo-nes les plus denses se concen-trent sur l’axe ligérien et dans les grandes agglomérations.

La population de la région est relativement plus âgée qu’au niveau national : la part des personnes âgées de 60 ans ou plus est de 23 %, contre 20 %pour la moyenne nationale, alors que celle des personnes de moins de 30 ans y est plus faible.

Le produit intérieur brut (PIB) de la région Centre s’élève à 54,9 milliards d’euros en 2002 et la place ainsi en 9e position parmi les régions françaises, sur le plan économique, avec un PIB par habitant de 22 192 euros, qui contribue pour 3,7 %à la richesse nationale.

En région Centre, depuis le dé-but des années 2000, l’emploi recule, les pertes d’emploi se situant principalement dans l’industrie, et dans une moindre mesure, dans l’agriculture.

L’axe ligérien est une zone dy-namique en termes d’emploi, car fortement tertiaire : on y trouve trois chefs-lieux de dé-partement, dont les deux plus grandes agglomérations de la région, Orléans et Tours, qui concentrent commerces et services.

Certains indicateurs sur les conditions de vie situent la région Centre plus favorable-ment que la métropole.

Les habitants y sont plus sou-vent propriétaires que locatai-res, le revenu fi scal médian est plus élevé que le revenu fi scal médian de province.

Si le nombre d’allocataires du RMI est en hausse, de même qu’au niveau national, le pour-centage d’allocataires dans la région reste largement infé-rieur au niveau national.

Source : INSEE 2006

Le maillagedu territoire

La région Centre

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Répartition des populations dans la région Centresource : INSEE 2006

18 - Cher28 - Eure-et-Loir36 - Indre37 - Indre-et-Loire41 - Loir-et-Cher45 - Loiret

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Les équipements de lecture publiqueen région Centre

Selon les données com-muniquées en janvier 2010 par les bibliothè-ques départementales de prêt et la DRAC de notre région, celle-ci compte

871 lieux de lecture publique sur l’ensemble de la région.

Ils se répartissent en :

402 bibliothèques mu-nicipales dont :

• 99 bibliothèques de niveau 1

• 63 bibliothèques de niveau 2

• 240 bibiothèques de niveau 3

179 points lecture

290 dépôts

auxquels il convient de rajouter les 6 bibliothè-ques départementales de prêt.

En comparant la densité d’équipements de lecture publique par rapport à celle des bibliothèques municipa-les (tous niveaux confondus), on constate dans un premier temps* que :

Le Cher dispose du plus im-portant réseau, avec 174 équi-pements, bien qu’il soit le cin-quième en terme de densité de population (avec 5,52 équi-pements pour 10 000 hab.) De même, il est bien pourvu en bibliothèques municipales : 2,1 BM pour 10 000 hab. (38 %du réseau total).

Le Loir-et-Cher est éga-lement bien doté avec 4,4 équipements pour 10 000 hab. Néanmoins, son réseau de bibliothèques municipa-les est moins bien dévelop-pé : il occupe la quatrième place avec 1,38 BM pour 10 000 hab (31 % du réseau).

L’Indre est honorablement pourvu avec un taux de 4,34 équipements pour 10 000 hab., même si celui-ci compte le nombre le plus faible en va-leur (101 équipements). Plus de la moitié de ceux-ci sont des BM : 2,3 BM pour 10 000 hab. (54,46 %).

L’Eure-et-Loir dispose d’un L’Eure-et-Loir dispose d’un Ltissu de lecture publique qui semble moins richement doté que les précédents, du fait d’une densité importante regroupée sur les pôles ur-bains : on compte 3,3 équi-pements pour 10 000 hab. De même, seulement 34 %de ses équipements sont des BM : à ce titre, ce départe-ment est le moins bien irrigué avec seulement 1,2 BM pour 10 000 hab.

L’Indre-et-Loire aL’Indre-et-Loire aL un réseau de petits équipements de lec-ture publique qui n’est pas très bien fourni par rapport à sa densité de population (2,4 équipements pour 10 000 h.). A contrario, son offre de bi-bliothèque municipale est net-tement plus riche et constitue 73 % du total (1,7 BM pour 10 000 hab.).

Le Loiret, souffre d’un défi -cit d’équipements de lecture publique de toutes natures : il n’offre que 2,4 équipements et seulement 1,22 bibliothè-ques pour 10 000 hab. (50 % du réseau)

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BM1 : Bibliothèque municipale de niveau 1BM2 : Bibliothèque municipale de niveau 2BM3 : Bibliothèque municipale de niveau 3PL : Point lectureDM : Dépôt mairie

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Répartition du nombre d’équipements de lecture publiquepar typologie dans la région Centre

* dans les pages consacrées à chaque département, se précisera la réalité qualitative de ces chiffres globaux.

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Accès aux équipements de lecture publique

Ces distanciers nous présentent les disparités d’accès locales selon le type d’équipements de lecture publique.

Sur le premier, qui concerne tous les types d’équipements - y compris les points lecture et les dépôts de mairie, on constate que la population est à moins de 10 km d’un équipement de lecture publique, à l’exception d’une zone au sud-ouest de l’Indre. Le Cher et l’Indre-et-Loire semblent posséder le tissu le plus homogène.

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Distance d’accès à un équipement de lecture publiquedans la région Centre

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Le deuxième, qui présente la répartition des bibliothèques municipales (BM1, BM2 et BM3), fait émer-ger des zones sombres : défi cit d’accès important dans le sud-est de l’Eure-et-Loir, le nord et l’ouest du Cher et du Cher et du Cher l’ouest du Loir-et-Cherdu Loir-et-Cherdu Loir .-et-Cher.-et-Cher

Distance d’accès à une bibliothèque municipale ou intercommunale dans la région Centre

La lecture publique dans le Cher18

On distingue 3 communes de plus de 10 000 habi-tants : Bourges, Vierzon, St-Amand-Montrond.

La carte montre un tissu comportant très peu de BM1 (5).

Une bibliothèque inter-communale a été créée à Sancoins.

Sancerre et Saint-Satur ne disposent chacune que d’un point lecture, malgré une densité de population importante dans cette zone.

290 communes / 7 235 km2 / 43,5 hab./km2

Situé au sud-est de la région Centre, limitrophe de la Nièvre (Bourgogne) et de l’Allier (Auvergne), le dépar-tement du Cher se place au cinquième rang des départe-ments de la région en terme de population (314 675 ha-bitants recensés en 2006).

Le Cher abrite 12,9 % de la population régionale et compte quatre aggloméra-tions principales : Bourges, Vierzon, St-Amand-Mon-trond et Aubigny-sur-Nère.

Avec plus de 72 000 habi-tants, Bourges est la troisiè-me ville de la région derriè-re Tours et Orléans. Bourges et sa périphérie rassemblent ainsi 28,5 % de la population du département. Celle-ci se concentre également le long du Cher sur l’axe Vie-rzon/St-Florent-sur-Cher/

St-Amand-Montrond ainsi que le long de l’Yèvre. Au nord-ouest ressort la com-mune d’Aubigny-sur-Nère (5 900 habitants) à proxi-mité de la Sauldre. L’est du département est dépeuplé, ceci s’expliquant principale-ment par une faible attracti-vité en terme d’emploi.

Le Cher regroupe 12,5 % des actifs résidant dans la ré-gion. Il se positionne comme étant (avec l’Indre) un des départements de la région comptant le moins d’actifs.

Bourges rassemble près de 25 % de la population active départementale (Vierzon n’en regroupe que 9 %), conséquence de la présence d’un tissu productif dense (industries mécaniques, automobiles et armement).

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Répartition des bibliothèques par typologie en fonction de la densité du territoire et de la population des communes - source INSEE/BDP 18

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C’est dans l’esprit du Manifeste de l’Unesco sur la lecture publi-que que le département du Cher a placé, dans le cadre du dispositif “Cher 2015“, la lecture publique et le réseau des bibliothèques et médiathèques au centre de ses ob-jectifs.

Il a ainsi décidé de s’engager dans l’élaboration d’un Plan départe-mental de Développement de la Lecture Publique (PDDLP) dont les enjeux sont essentiels pour permettre, demain, aux habitants du Cher d’accéder aux savoirs, à l’information et à la culture.

En effet, l’état des lieux réalisé en 2007 fait apparaître un réseau de lecture publique défi cient dans les moyens et l’offre qu’il propose, et ayant, par conséquence, un impact particulièrement faible sur la po-pulation.

Les dispositions prévues du PDDLPs’appuient sur les principes géné-raux de la politique du départe-ment du Cher : volonté de déve-lopper les fonctions d’aménageur culturel du territoire, garantie de la cohérence des dispositifs, res-pect du principe de subsidiarité, politique de coopération avec les collectivités.

LES OBJECTIFS DU PDDLP

Celui-ci doit, tout au long de sa mise en œuvre progressive et à terme :

• favoriser l’égal accès des popu-lations du Cher à des ressources documentaires diversifi ées et de qualité ;

• proposer une offre de services multi support et multimédia ré-pondant aux besoins évolutifs du public ;

• doter le territoire de structures de lecture publique proposant des équipements d’information cultu-relle et de formation en phase avec les technologies d’information et de communication actuelles et à venir ;• assurer un maillage du territoire en matière de lecture publique, permettant aux publics de disposer d’équipements de lecture publique de niveaux qualifi catifs différenciés, complémentaires et mutualisés et offrant de véritables lieux de vie tant à l’échelle de leur commune d’implantation que sur des bassins de vie plus larges.

LA REQUALIFICATION DU RÉSEAU

En votant le PDDLP à l’unanimité en juin 2009, l’Assemblée dépar-tementale a souhaité agir sur plu-sieurs axes :• la requalifi cation du réseau de lecture publique du territoire avec l’émergence progressive de réseaux territoriaux de lecture publique autour de médiathèques animant chaque territoire et de bibliothèques de proximité offrant des services complémentaires.A terme, le réseau devrait être constitué de 3 médiathèques ur-baines, d’une vingtaine de média-thèques à vocation territoriale, d’une dizaine de BM1, d’une quin-zaine de BM2, d’une trentaine de BM3 et d’une quarantaine de BM4• la mise en œuvre de moyens fi -nanciers accompagnant cette né-cessaire restructuration du réseau de lecture publique avec des sub-ventions graduées apportées aux collectivités locales, dans le cadre de conventions spécifi ques, selon le niveau de qualifi cation des équi-pements.

DES FINANCEMENTS

Cette incitation fi nancière sera renforcée autour des projets ayant une vocation territoriale et inter-communale avérée :

• sur le plan des investissements :

construction, rénovation et agran-dissement des bâtiments, mobilier et équipements, informatisation professionnelle et mise en réseau, informatisation publique et espaces multimédia, constitution de fonds documentaires, étude de faisabilité et programmation, acquisition de véhicules dans le cadre de réseaux territoriaux.

• sur le plan du fonctionnement :

pour accompagner l’aide à la pro-fessionnalisation indispensable à la requalifi cation du réseau départe-mental, la nécessaire adaptation, voire transformation, des champs de missions de la Direction de la Lecture Publique intégrant :

- des missions beaucoup plus an-crées sur la réalité de chacun des territoires du département avec une organisation adaptée à chacun de ceux-ci

- le développement d’actions culturelles départementales

- l’intégration et le développement de ressources numériques et en ligne

- la prise en compte des publics spécifi ques en lien avec les compé-tences départementales

- le développement des actions de formation des bibliothécaires du réseau départemental.

- le développement de l’outil Cher-media, l’agora des bibliothécaires du Cher, mis en ligne en octobre 2008.

La politique départementale de lecture publique

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CHERMEDIA, C’EST AUJOURD’HUI

- 1 blog principal articulé autour de 5 rubriques (Vivre les bibliothèques, Lire Voir Ecouter, Escapades, Rencontrer, Inventer ensemble) et 3 blogs associés : Culture cg18 permettant une mise en valeur de la politique culturelle du Cher Culture et compagnie : ouvert à tous les opérateurs culturels du Cher Cré@tives médiathèques : un espace de partage autour des pratiques innovantes en mé-diathèques- Près de 311 auteurs-contri-buteurs- Plus de 1 150 articles, plus de 2 300 commentaires publiés- Des conférences de rédac-tion/sessions de formation mensuelles qui rassemblent plus de 40 personnes chacune- Un temps moyen de consulta-tion de plus de 5 minutes- De 200 à 300 consultations quotidiennes, soit plus de 250 000 pages lues depuis sa mise en ligne

Inaugurée le 26 mars 2010, située au cœur du bourg de Foëcy, la bibliothèque multi-média Louis Aragon affiche avec force et lumière son ambition : être incitative et permettre aux Foecéens de vivre la culture au quotidien.Dans cette commune d’à peine plus de 2 000 habitants pro-che de Vierzon, la question de l’accès aux livres pour tous che de Vierzon, la question de l’accès aux livres pour tous che de Vierzon, la question

les publics s’inscrit dans une de l’accès aux livres pour tous les publics s’inscrit dans une de l’accès aux livres pour tous

réflexion continue.En 1952, quelques livres étaient proposés au prêt sur des étagèresde la Mairie, puis en 1985 une vraie bibliothèque de 91 m2

était aménagée dans un ancien restaurant. Deux agents de la filière culturelle, une assistante de conservation à temps plein et un adjoint du patrimoine à temps partiel, étaient rapide-ment recrutés pour l’animer.temps partiel, étaient rapide-ment recrutés pour l’animer.temps partiel, étaient rapide-

En 2006, tenant compte de l’évolution des pratiques En 2006, tenant compte de l’évolution des pratiques En 2006, tenant compte de

culturelles qui intègrent l’accès aux ressources de culturelles qui intègrent l’accès aux ressources de culturelles qui intègrent

l’Internet, les élus ont souhaité agrandir la bibliothèque et en faire le point central d’anima-agrandir la bibliothèque et en faire le point central d’anima-agrandir la bibliothèque et en

tion de la commune.

La présence de longue date de personnels salariés et qua-lifiés qui ont su porter avec compétence et enthousiasme la lecture publique a été et reste un facteur de réussite primor-dial.

C’est ce qui a permis ce projet de réhabilitation des bâtiments de l’ancienne banque où sont à présent installés la bibliothè-que, l’espace multimédia et 2 salles d’animations et d’ex-positions, le tout sur 372 m2

et conçu pour que chaque espa-ce puisse fonctionner à la fois indépendamment et simultané-ment.

Ouverte 16 heures par semai-ne, accueillant largement les publics, des bébés lecteurs aux aînés, la bibliothèque de Foëcy prête livres, revues et disques.

Elle est en cours d’informati-sation et offrira bientôt des services de réservation en ligne à tous ses lecteurs. Des articles sur les activités et sur la construction de cette très belle bibliothèque sont dispo-nibles sur http://chermedia.com

La bibliothèque Louis Aragon

FOËCY

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La lecture publique en Eure-et-Loir28

Situé au nord de la région Centre et frontalier avec l’Ile-de-France, l’Eure, l’Orne et la Sarthe, l’Eure-et-Loir compte près de 421 114 habitants (2006), et se situe au troisième rang régional derrière le Loiret et l’Indre-et-Loire.

L’Eure-et-Loir abrite 16,7 % de la population régionale et compte deux agglomérations principales : Chartres (sixième ville de la région et 16,4 % de la population départementale avec son agglomération) et Dreux (huitième ville avec 11 %de la population avec sa péri-phérie).

Le nord du département est tourné vers Paris et la région parisienne. Le sud est moins peuplé à l’exception de deux villes situées le long du Loir (sud-ouest du département) :

Châteaudun et Nogent-le-Ro-trou.

Cependant, ces deux com-munes sont plus de deux fois moins peuplées que Chartres et Dreux. Le reste du départe-ment (sud-est) demeure essen-tiellement agricole.

Chartres est la ville la plus active du département, devant Dreux. Elle rassemble (avec sa périphérie) 18,5 % de la popu-lation active départementale (l’agglomération drouaise n’en regroupe que 9,7 %). Dans les franges franciliennes, les ac-tifs sont nombreux en raison de cette proximité de la ré-gion parisienne et des emplois qui y sont offerts (Epernon, Maintenon).

Par opposition, le reste du ter-ritoire s’avère être beaucoup moins dynamique.

On distingue 7 commu-nes de plus de 10 000 habitants : Chartres, Dreux, Châteaudun, Lucé, Mainvilliers, Nogent-le-Rotrou, Vernouillet.

La carte révèle que certains PL desservent une population plus im-portante que certaines BM3 : Épernon, Main-tenon, Voves, St Rémy/Avre par exemple.

De même, Sorel-Moussel possède un dépôt mai-rie pour une population à desservir relativement importante.

Illiers-Combray possède une population impor-tante qui justifierait sa transformation en BM1.

403 communes / 5 880 km2 / 69 hab./km2

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L’Eure-et-Loir est couvert de trois manières différen-tes et complémentaires :

A proximité des centres urbains de Chartres, Dreux, Châteaudun et Nogent-le-Rotrou, des territoires associés avec lesquels sont bâties des politiquescontractuelles spécifi ques tenant compte de la pré-sence d’équipements de taille importante.

Sur le reste du territoire, un réseau départemental subdivisé en territoires intercommunaux adhérant à des contrats d’objectifs lecture. Ces contrats visent l’émergence d’une quinzaine d’équipements structu-rants et la constitution de réseaux locaux de biblio-thèques.

Les territoires qui ne peuvent être maillés effi cace-ment par des équipements reçoivent un soutien parti-culier par le fi nancement d’agents de développement.

DES ÉQUIPEMENTS STRUCTURANTS DE QUALITÉ

La lecture publique doit pouvoir s’appuyer sur un en-semble d’équipements professionnalisés et de bonne dimension, aujourd’hui en trop petit nombre. La mise à niveau d’une cinquantaine de bibliothèques de plus de 100 m2 de niveau 1 et 2 d’une typologie nationale, constitue un objectif majeur dans les années à venir.

Cette mise à niveau permettrait :

1) de desservir 80 % de la population à desservir grâce à des équipements de qualité de type bibliothèques-médiathèques (niveau 1 et 2 de la typologie) : équipe-ments éligibles au titre des CDDI (Contrats Départe-mentaux de Développement Intercommunaux).

2) de soutenir un réseau complémentaire de cinquan-te à cent bibliothèques-relais et autres points-lecture gérés par des bénévoles desservant au plus près de leur domicile les 20 % de la population restant à des-servir, équipements éligibles au titre du FDAIC (Fonds d’Aide aux Communes).

La Bibliothèque départementale d’Eure-et-Loir est actuellement le partenaire régulier d’un réseau plus homogène formé de deux types de bibliothèques :

- des médiathèques de plus de 100 m2 à personnel rémunéré,

- un réseau complémentaire de bibliothèques-relais de proximité tenues par des bénévoles.

Tout soutien à la construction ou l’aménagement d’une bibliothèque est conditionné par la signature préalable d’une convention de partenariat entre Conseil géné-ral et commune et d’un contrat d’objectifs lecture (COL) Ces COL alimentent la nouvelle génération de Contrats Départementaux de Développement Inter-communaux (CDDI). La mise à niveau de la cinquan-taine d’équipements structurants manquants doit pas-ser par une réfl exion à l’échelle des communautés de

communes avec un raisonnement basé sur des bassins de population naturels et non plus sur la population de la commune d’implantation de la bibliothèque.

DES BIBLIOTHÈQUES AU COEUR DE LA VIE CULTURELLE

L’ensemble des bibliothèques du réseau départemen-tal, et tout particulièrement les équipements structu-rants qui en sont les piliers se doivent d’être animés de manière à élargir le nombre de lecteurs, contribuer à une ouverture culturelle et promouvoir la lecture :un soutien à hauteur de 70 % des projets d’anima-tion présentant une dimension intercommunale ou départementale est envisagé sur dépôt de dossier dans la limite de 3 000 € par projet subventionné et 15 000 €/an sur l’ensemble des dossiers.

Sont concernés :

aide à la mise en place de projets d’action culturelle partagés par plusieurs bibliothèques qui valorisent les collections (imprimés, son, image..),

soutien à des projets fédérateurs à l’échelle du réseau :salon, festival, venue d’auteurs, centre ressources, ate-lier d’écriture...,

incitation au partenariat avec le milieu scolaire en si-gnant un accord cadre entre le Conseil général et l’Ins-pection académique

développement d’actions de solidarité en direction de publics spécifi ques auprès de lieux ou de structures relais : association de lutte contre l’illettrisme, maisons de retraite, petite enfance, centres pour personnes handicapées, hôpitaux, maisons d’arrêt, ...

actions de communication et de sensibilisation (portail internet et extranet, journée d’étude annuelle, soutien à des animations en partenariat (salon littéraire, lutte contre l’illettrisme...), participation aux débats natio-naux et associations professionnelles (liste ADBDP, ABF, forums...).

UN RÉSEAU INFORMATIQUE POUR MIEUX COOPÉRER ET CONSTRUIRE L’AVENIR UN RÉSEAU INFORMATIQUE POUR MIEUX COOPÉRER ET CONSTRUIRE L’AVENIR UN RÉSEAU INFORMATIQUE POUR

Par ce projet, le Conseil général s’engage auprès des collectivités partenaires dans leurs dépenses de fonc-tionnement. L’objectif est d’informatiser à terme tou-tes les bibliothèques du réseau départemental via la BDEL et de proposer un Extranet professionnel et un portail Internet donnant accès au catalogue des col-lections mais aussi à des ressources numériques en ligne.

Cette opération comprend :

- La réinformatisation de la Bibliothèque départemen-tale, et de bibliothèques associées (COMPA, centre de documentation des Archives)

- L’informatisation des bibliothèques en réseau.


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Située dans une ancienne laiterie(d’où son nom), cette médiathè-que de 200 m2 est implantée dans une commune de 2 500 habitants. La restauration du bâtiment a été intégrée à une opération « cœur de village ».

Sa réalisation a fait l’ob-jet d’une étude préalable par l’agence Pro Développement. L’ouverture est intervenue en février 2008. Le coût global du bâtiment a été de 653 000 € HT, dont 15 % financés par la DRAC, 25 % par le Conseil général, le reste, soit 60 % étant à la char-ge de la commune.

Le mobilier et le matériel informatique d’un montant de 46 000 €, ont été subventionnés à hauteur de 15 % par la DRAC et 30 % par la département.

Le 1 % culturel a été intégré au culturel a été intégré au culturelbâtiment, sous la forme d’un vi-trail des Ateliers Loire à Char-tres, installé à proximité de la banque d’accueil.

La médiathèque a bénéficié d’un dépôt initial de la BDP de 3 000 documents. Le fonds pro-pre est de 5 000 documents.

Le budget d’acquisition pour 2008 était de 6 400 €, soit 2,5 €par habitant. La médiathèque est sous la responsabilité d’une Adjointe du patrimoine, secon-dée par des bénévoles.

L’établissement est ouvert le mardi de 16h à 19h, le mer-credi de 10h à 12h et de 14h30 à 17h30, le vendredi de 14h30 à 17h30 et le samedi de 10h à 12h et de 14h30 à 16h30, soit 15 heures par semaine.

Elle accueille aujourd’hui envi-ron 1 200 inscrits, soit 42 % de la population (et 300 lecteurs hors commune).

La médiathèque La lettre I

ST-GEORGES-SUR-EURE

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La lecture publique dans l’Indre36

On distingue 2 commu-nes de plus de 10 000 habitants : Châteauroux, Issoudun.

3 réalisations intercom-munales : sur les com-munautés de communes de Vatan, Argenton sur Creuse et la Châtre.

La carte révèle cer-tains déséquilibres :Reuilly (Point lecture malgré une densité im-portante),

St Maur (BM3, malgré une population à desservir conséquente) : construc-tion en cours

St Benoit du Sault (Dépôt mairie, malgré une den-sité forte sur ce petit ter-ritoire).

Situé au sud de la région Centre, limitrophe de la Vienne (Poitou-Charentes), de la Creuse et de la Haute-Vienne (Limousin), l’Indre est le département le moins peuplé de la région Centre (232 959 habitants en 2006).

Il abrite 9,5 % de la population régionale et compte seulement deux communes de plus de 10 000 habitants : Château-roux et Issoudun.

Châteauroux (49 600 habi-tants en 1999) est la quatriè-me ville de la région derrière Tours, Orléans et Bourges.

La population du département se concentre à Châteauroux, Issoudun et leur périphérie.

Le reste du département est dépeuplé ceci s’expliquant principalement par une faible attractivité en terme d’em-ploi.

L’Indre abrite 9,5 % de la population régionale et 9,1 % des actifs.

A l’intérieur du départe-ment, les actifs se concen-trent autour de Châteauroux. Cette commune rassemble près de 25 % de la population active départementale. Issoudun n’en regroupe que 6 %.

Très peu d’actifs résident dans les autres villes du départe-ment, à l’exception des com-munes de Le Blanc, La Châtre ou Argenton-sur-Creuse.

Ceci s’explique par la locali-sation des emplois ainsi que par la structure par âge de la population : l’Indre est le dé-partement le plus âgé de la région.


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La Bibliothèque départemen-tale de l’Indre est l’outil de la collectivité pour mener à bien une politique départementale de lecture publique, active et dynamique dont l’ambition est de donner à tous les indriens accès à la connaissance.

La B.D.I. est la bibliothèque res-source et partenaire des biblio-thèques et médiathèques du département.

La B.D.I. offre des collections variées et régulièrement re-nouvelées, forme les anima-teurs des bibliothèques, anime les bibliothèques.

Elle conseille les élus pour la création ou le développement de leur bibliothèque, instruit les dossiers de subventionnement des bibliothèques, évalue l’acti-vité des bibliothèques.

LA FRÉQUENTATIONEn 2008, 23 824 lecteurs ont fréquenté les bibliothèques du réseau soit une augmentation de 8 % par rapport à 2007.

LES PRÊTS DE DOCUMENTSEn 2008, 401 920 documents ont été prêtés dans les biblio-thèques du réseau soit une aug-mentation de 2 % par rapport à 2007.

Un nouveau plan moderne et structurant

Véritable levier pour le déve-loppement de la lecture, ce dispositif d’aides aux commu-nes a permis la création ou la rénovation de plus de 50 lieux de lecture dont 20 sont des bi-bliothèques de niveau 1.

Ces bibliothèques, installées le plus souvent dans les commu-nes de plus de 800 habitants, sont aujourd’hui en mesure de répondre à l’ensemble des mis-sions qui sont les leurs.

En dix ans, ce sont plus de 1,5 millions d’euros d’aides dépar-tementales qui ont permis aux communes et communautés de communes de créer, rénover et informatiser leur bibliothèque.

Le bilan du Plan de développe-ment est plus que positif en ter-me de couverture du territoire puisque désormais chacune des communes du département est à moins de 12 kilomètres d ‘une bibliothèque.

Si le plan départemental de dé-veloppement de la lecture voté en 1999 a permis de mailler convenablement le territoire de structures de qualité, des disparités existent encore en matière de moyens fi nanciers et humains et en matière d’offre de collections et de services.

Afi n de gommer les déséqui-libres, un nouveau plan de développement de la lecture sera mis en œuvre en 2010. Les deux principaux objectifs de ce second plan sont la mo-dernisation de la desserte et la structuration du réseau de bi-bliothèques.

Un service de réservation à dis-tance via le catalogue de la BDI remplacera la desserte selon le mode du prêt direct et permet-tra à chaque habitant du dé-partement de réserver depuis son domicile des documents qui lui seront livrés dans la bi-bliothèque de son choix sous

quinzaine. Ce nouveau service permettra d’élargir considéra-blement l’offre documentaire et d’accélérer la rotation des collections.

Il s’agira également de s’appuyer sur l’intercommunalité afi n de créer à l’échelle des commu-nautés de communes une archi-tecture hiérarchisée de biblio-thèques et de créer ainsi des réseaux intercommunaux de lecture. Cette organisation per-mettra d’offrir à la population d’un même territoire un servi-ce harmonisé en terme d’accès aux ressources documentaires et bibliographiques et en terme de services.

Le fonctionnement communau-taire bénéfi ciera d’aides boni-fi ées pour la construction et l’acquisition de véhicules.

Des formations délocalisées seront organisées afi n de tou-cher un plus grand nombre de bibliothécaires volontaires.


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Installée dans le centre de documentation du collège, l’ancienne bibliothèque d’Ecueillé ne répondait plus aux besoins du public. C’est pourquoi, les élus ont décidé de doter le Pays d’Ecueillé d’un véritable outil culturel au service de l’ensemble de la population. Un immeu-ble ancien appartenant à la commune a été choisi pour y installer la médiathèque intercommunale. Sa situation en plein centre bourg lui confère une grande accessi-bilité pour l’ensemble des habitants.

D’une superficie de 340 m2, cette médiathèque à l’archi-tecture et au mobilier réso-lument modernes est néan-moins intemporelle dans son aménagement. Elle s’articule autour de deux vastes pla-teaux : l’un en rez-de-chaus-sée composé d’un espace pour les adultes et d’un espace mutimédias, l’autre à l’étage composé d’un espace pour les enfants et d’une salle d’ani-mations.

Environ 10 000 documents imprimés, sonores et multi-médias ainsi que deux ordi-nateurs connectés à internet sont à la disposition du pu-blic.

Cette médiathèque, qui se veut avant tout un lieu de culture et de loisirs pour tous, est également un lieu de rencontre et d’échanges. Des manifestations y sont régu-lièrement organisées : expo-sitions, rencontres d’auteurs, venues de conteurs...La médiathèque est le socle de la vie culturelle et de la vie sociale de la commune, c’est pourquoi, élus, biblio-thécaires et architecte ont su faire preuve d’une haute exigence pour réaliser un équipement fonctionnel de grande qualité.

D’un coût total de 597 000 €, ce projet a bénéficié de 80 %d’aides financières provenant du Conseil général, de la Ré-gion et de l’Etat.

La responsabilité de la mé-diathèque intercommunale est confiée à un salarié aidé d’une équipe de bibliothé-caires volontaires.

Avec la bibliothèque de Pellevoisin, pôle associé de la Médiathèque intercom-munale du Pays d’Ecueillé, l’ensemble des habitants de ce territoire disposent dé-sormais d’un équipement of-frant des collections riches et variées et des services de qualité.

La médiathèque intercommunaledu Pays d’Ecueillé

ÉCUEILLÉ

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La lecture publique en l’Indre-et-Loire37

On distingue 9 communes de plus de 10 000 habi-tants : Tours, La Riche, St-Avertin, St Pierre des Corps, Joué-lès-Tours, Montlouis/Loire, Cham-bray-lès-Tours, St Cyr/Loire, Amboise.

4 réalisations intercom-munales : sur les commu-nautés de communes de Neuvy Le Roi et Preuilly/Claise. Sorigny et Amboise sont mises en service en 2010.

On constate que ce terri-toire est particulièrement bien couvert, avec une ré-partition homogène des points de lecture en fonc-tion de la densité de popu-lation, et un type de struc-ture assez bien adapté.

Situé au sud-ouest de la ré-gion Centre et frontalier avec la Vienne (Poitou-Charentes), le Maine-et-Loire et la Sarthe (Pays-de-la Loire), l’Indre-et-Loire est le deuxième dépar-tement le plus peuplé de la région (derrière le Loiret).

Il abrite 23 % de la popula-tion régionale (580 312 habi-tants recensés en 2006). Tours (133 000 habitants) est la pre-mière ville de la région, et la vingt-sixième de France, der-rière Aix-en-Provence, Limo-ges et Nîmes.

La population du dépar-tement se concentre ma-joritairement autour de la préfecture. L’unité urbaine de Tours rassemble 54 %de la population de l’Indre-et-Loire. Le reste du département est beaucoup moins peuplé.

La population se localise le long des fl euves : sur la Loire sur l’axe Chouzé-sur-Loire/

Tours/Amboise, le long du Cher, de l’Indre (avec Loches) ou de la Vienne (avec Chinon).

l’Indre-et-Loire abrite 23 % des actifs résidant dans la ré-gion (deuxième département de la région en terme d’acti-vité derrière le Loiret).

Tours est la première ville de la région pour le nombre d’actifs résidents, devant Or-léans. Elle rassemble (avec son agglomération) plus de 40 %de la population active dépar-tementale.

Ceci est la conséquence de la présence d’un tissu productif dense (industries mécaniques, électriques et chimiques), du rôle moteur de la ville de Tours en terme de service pu-blic (administrations d’Etat et des collectivités territoriales, établissements universitaires) et d’une forte activité de ser-vices et de commerce (télé-com).


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LA SUPPRESSION DU BI-BLIOBUS ET LA DESSERTE SUR PLACE

Deux évènements majeurs vont conjointement ancrer la BDP dans la modernité : l’infor-matisation et la suppression du bibliobus, outil charismatique et emblématique de l’existence même des BDP.

Dès 2002, la desserte est donc organisée à partir des 3 anten-nes de la BDP. Les bibliothécai-res volontaires des communes viennent choisir dans les locaux de la BDP : ainsi le choix s’opè-re à partir de collections de 15 000 (à Chinon et Loches) à 300 000 documents (à Tours).

Au cours de cette dernière dé-cennie, la BDT (Bibliothèque Départementale de Touraine devenue entre temps Direction Départementale des Bibliothè-ques et de la Lecture) a travaillé activement à sa modernisation, en developpant une politique forte de conseil, à la fois auprès des élus et des bibliothécaires volontaires, et une offre de for-mation importante.

Cette politique sera actée en 2006 par un plan de develop-pement détaillé et des moyens fi nanciers ajustés, avec pour principe le développement d’un partenariat actif avec les bibliothèques du département et pour objectif d’en fi nir avec ce qui s’apparente à de l’assis-tanat.

En guise de témoignage de cet-te nouvelle orientation : un or-ganigramme, pensé en fonction de la géographie du territoire départemental et non plus sui-vant des fonctions traditionnel-les en bibliothèque («sections» jeunesse, adultes, discothèque, etc...), et au sein de cet orga-nigramme les animateurs de ré-seau («bibliothécaires» chargés de suivre la politique départe-mentale de lecture et de l’ani-mer auprès des bibliothèques) qui sont appelés à jouer un rôle clé.

RÉSOLUMENT TOURNÉE VERS L’AVENIR

Aujourd’hui, après un boule-versement politique majeur,

l’établissement – devenu de-puis Direction du Livre et de la Lecture Publique de Touraine - confi rme les orientations ter-ritoriales déjà engagées, tout en portant un soin particulier aux publics, notamment aux publics fragiles (handicapés, petite en-fance, etc...).

Mais résolument tournée vers l’avenir, elle s’est engagée de-puis bientôt 3 ans dans des pro-jets novateurs du domaine nu-mérique : mise à disposition de ressources numériques payan-tes dans les bibliothèques, prêt à domicile de livres numériques et de vidéos à la demande, atelier d’écriture numérique à l’échelle du département (tou-rainemedia.com), tout en con-servant et valorisant une action culturelle diversifi ée en parte-nariat avec les communes (Fes-tival «Conteurs en Touraine», tival «Conteurs en Touraine», tival «Conteurs en Tspectacles de lecture de qualité, etc...) et les autres directions du Conseil Général.

La BDP, outil d’aménagement du territoire

MISE EN PLACE DES RÉSEAUX

A compter de 1998, l’équipe mettra en place des «réseaux» de bibliothèques, dont l’objec-tif premier était de rassembler des bibliothèques proches pour les besoins du service. Il s’agis-sait ainsi d’amorcer une vision «géographique» du fonctionne-ment de la BDP et des biblio-thèques.

De facto, cette opération a consisté en premier lieu à concentrer l’activité des biblio-thécaires sur les bibliothèques

locales et éviter que plusieursinterlocuteurs ne «desservent» une commune, l’un pour le prêt direct scolaire, un autre pour la bibliothèque ou le dépôt local, un troisième pour un éventuel prêt direct «tout public».

LES CRÉATIONS DE BIBLIOTHÈQUES

Le deuxième objectif visait à mettre en place, avec les com-munes, les conditions favorables à la création de bibliothèques sur le territoire départemental. Ainsi en 1998, l’Indre-et-Loire

n’était doté que de 85 biblio-thèques (pour 277 communes) dont les résultats affi chaient peu ou prou 12 à 15 % de la population inscrite dans les bibliothèques communales.

La période 2000 à 2005 a été une période forte de création de véritables bibliothèques, dis-posant de moyens fi nanciers pour les acquisitions, de locaux correctement aménagés, et de personnel formé. Les résultats seront spectaculaires pour at-teindre 138 bibliothèques 12 ans plus tard.


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Dans le souci de préserver ou d’améliorer la proxi-mité du service de la BDP sont nées les deux premiè-res bibliothèques munici-pales associées (BMA) en Indre-et-Loire, en 2003 à Preuilly sur Claise dans le sud du département et en 2005 à Neuvy le Roi dans le nord du département. Celles de Sorigny et d’Am-boise apparaissent en cette année 2010.

Comme leur nom l’indi-que, ce sont d’abord des bibliothèques municipa-les – au sens strict, c’est à dire placées sous l’autorité municipale, et destinées à servir en premier lieu le public individuel d’une commune – pour lesquellesle conseil général a passé un contrat d’association permettant qu’une partie des missions de la BDP soient effectuées à partir de de cette « base arrière ».

A partir des BMA, la des-BMA, la des-BMAserte des bibliothèques des communes environnan-tes – choix de livres – est effectuée localement.

Les bibliothécaires volon-taires trouvent près de chez eux un bibliothécaire dé-partemental (animateur de réseau) proche du terrain qui leur apporte conseil et assistance. L’action cultu-relle est particulièrement soignée à partir des BMA.

Ainsi, alors que la BMA de Sorigny se profile comme future bibliothèque inter-communale du Val de l’In-dre, on peut affirmer que ces établissements ouvrent la voie aux futures biblio-thèques intercommunales qui manquent cruellement dans le département.

Les bibliothèques municipales associéesdes bibliothèques d’un genre nouveau

l’exemple de Sorignyl’exemple de Sorigny

SORIGNY

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La lecture publique en Loir-et-Cher41

On distingue 3 communes de plus de 10 000 habitants :Blois, Romorantin et Ven-dôme.

6 réalisations intercommu-nales : sur les communau-tés de communes de Droué, Ouzouer, Fréteval, Selom-mes, Onzain et Blois.

On constate que le secteur de Montrichard ne dispose que d’un point lecture pour une population à desservir néan-moins importante.

Un déséquilibre existe sur la commune de Montoire/le Loir qui ne dispose actuel-lement que d’un dépôt de mairie (un équipement est en construction par la com-munauté de communes pour ouverture au public en 2011).

Situé au cœur de la région Centre, limitrophe avec la Sar-the, le Loir-et-Cher se place au quatrième rang des dépar-tements de la région en terme de population (325 182 habi-tants recensés en 2006).

Ce département abrite 12,9 %de la population régionale (la même proportion que le Cher) et compte trois agglo-mérations principales : Blois, Romorantin-Lanthenay et Vendôme.

Avec plus de 49 100 habitants, Blois est la cinquième ville de la région. Blois et sa périphé-rie rassemblent 21 % de la po-pulation du département.

Le Loir-et-Cher abrite 13 % des actifs résidant dans la ré-gion. La population active se concentre le long de la Loire en particulier, à Blois et dans sa périphérie.

Cette commune rassemble plus de 16 % de la population active départementale, no-tamment grâce aux industries mécaniques.

Romorantin-Lanthenay et Ven-dôme ne regroupent chacune que 6 % des actifs du dépar-tement.

Ceci s’explique par la localisa-tion des emplois ainsi que par la structure par âge de la po-pulation du département.


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UN RÉSEAU MODERNE DE LECTURE PUBLIQUE.

Le Conseil général de Loir-et-Cher mène en effet, une poli-tique ambitieuse de dévelop-pement de la lecture publique. Il poursuit la création d’un ré-seau moderne, équilibré et co-hérent.

Les nouvelles bibliothèques offrent tous les services qu’un usager est en droit d’attendre :prêt de documents tous sup-ports, accès à Internet, con-sultation sur place, animations culturelles, accueil des publics spécifi ques et empêchés. Il s’agit de créer des bibliothèques ru-rales qui offrent le même ni-veau de service que les biblio-thèques urbaines.

UN RÉSEAU STRUCTURANT DE LECTURE PUBLIQUE

Ce réseau se construit autour d’équipements structurants : les médiathèques têtes de ré-seau et les bibliothèques inter-seau et les bibliothèques inter-seaucommunales. Celles-ci jouent un rôle de point d’appui pour la Direction de la lecture publique du Conseil général (DLP).

8 médiathèques têtes de réseauet 3 bibliothèques intercom-munales fonctionnent actuelle-ment. C’est dans leurs locaux que les antennes qui leur sont rattachées dans le cadre des EPCI viennent renouveler leurs livres. La Direction de la lec-ture publique et les médiathè-ques têtes de réseau utilisent le têtes de réseau utilisent le têtes de réseaumême système intégré de ges-tion de bibliothèques et leurs collections sont réunies dans un catalogue unique.

UN RÉSEAU ÉQUILIBRÉ DE LECTURE PUBLIQUE.

Le Conseil général, dans son rôle d’aménagement du terri-toire, contribue à assurer, dans le domaine de la lecture publi-

que, une plus grande cohésion départementale. Le Plan con-tribue ainsi à la réduction des inégalités entre villes et campa-gnes, ainsi qu’au développement de la démocratie culturelle.Des moyens importants ac-compagnent le développement de ce réseau :- une politique de subventions en matière d’investissement (gros œuvre, mobilier, gestion informatisée, multimédia) et de fonctionnement (aide à l’emploi de professionnels et à l’acqui-sition d’un véhicule de liaison pour les médiathèques têtes de réseau, aide à l’action culturelle réseau, aide à l’action culturelle réseauen bibliothèque).- la mise à disposition de do-cuments (livres, revues, disques ou fi lms), de formations, de supports d’animations (exposi-tions itinérantes, raconte-tapis, valises thématiques, marionnet-tes, théâtre d’images) et d’outils pour l’accueil des publics spé-cifi ques, notamment les tout-petits, dans une perspective de prévention de l’illettrisme.- la mise en place d’événements culturels de dimension dépar-tementale comme le festival du conte Amies Voix, en partena-Amies Voix, en partena-Amies Voixriat avec le CLIO (Centre con-temporain de littérature orale) ;le Mois du fi lm documentaire, en partenariat avec Centre Image ; Lire en Loir-et-Cher(rencontres avec des écrivains), en partenariat avec une maison d’édition (Actes Sud en 2009, Le Dilettante en 2010, L’Olivier en 2011). Le Conseil général s’as-socie également au festival de bandes dessinées BD BOUM et aux Rendez-vous de l’histoire.- des publications : le program-me annuel des formations et des rencontres, le guide annuel des animations, Pluie d’étoiles(bibliographie annuelle pour la jeunesse), un bulletin de liaison

trimestriel Constellation et des Constellation et des Constellationsites Internet : www.bdp.cg41.fret www.le-loir-et-cher.fr.Le réseau n’est pas encore achevé et le Département main-tient son effort. De nouvelles médiathèques et bibliothèques verront le jour dans les six pro-chaines années. Fin 2010, la mé-diathèque du Pays de Ronsard ouvrira ses portes à Montoire-sur-le-Loir. Par ailleurs, le Con-seil général a décidé en 2009 de soutenir le développement de l’intercommunalité dans le réseau de lecture publique : à compter de 2011, les collecti-vités seront invitées à faire de leurs médiathèques têtes de réseau des équipements inter-réseau des équipements inter-réseaucommunaux afi n de bénéfi cier des aides à l’emploi du Conseil général.Dans un souci de proximité, l’intervention de la Direction de la lecture publique (DLP) évolue et s’inscrit désormais dans le cadre de 7 secteurs de lecture publique qui couvrent tout le territoire départemen-tal : cette « territorialisation » de l’action de la DLP lui permet d’être plus à l’écoute des équi-pes en place et plus en phase avec leurs besoins.L’avenir est aussi à l’utilisation des TIC et à la dématérialisa-tion. Des ressources en ligne payantes sont proposées aux médiathèques têtes de réseaudepuis 2009 par le Conseil gé-néral. Un projet de Portail Culture est à l’étude afi n de donner à la politique culturelle du Con-seil général, et notamment à la lecture publique, une visibilité et une capacité d’intervention démultipliée auprès de ceux qui animent la culture en Loir-et-Cher.

Depuis 1999 et le vote du Plan départemental de développement de la lecture publique, le paysage de la lecture publique en Loir-et-Cher s’est profondément modifi é. Aujourd’hui, le réseau compte 140 mé-diathèques, bibliothèques et points lecture. Les budgets et le nombre de professionnels ont augmenté en conséquence, tout comme le nombre d’inscrits.


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Mondoubleau, 1 600 habi-tants, est la commune la plus importante de la communau-té de communes des Collines du Perche. La médiathèque Jules Verne a ouvert ses portes en 2000. L’espace dévolu au public, d’une sur-face de 200 m2, de plain-pied en rez-de-chaussée, n’est pas découpé par des cloisons :une fluidité qui permet une compréhension des diffé-rents espaces.

Située dans un environne-ment très rural, cette média-thèque a un rôle de premier plan à jouer pour développer le livre et la lecture : avec 13 000 ouvrages, des disques et des films, elle s’adresse à tous.

En plus de l’ouverture au public, elle assure l’accueil régulier de classes et de dif-férents groupes de lecture comme la maison de la petite enfance, la maison des jeu-nes et la maison de retraite. Elle a mis en place une col-

laboration très étroite avec les associations culturelles et sociales de la communauté de communes, telles l’Echa-lier, l’association lier, l’association lier Pirouetteet le Cinémobile.

Elle propose des animations tout au long de l’année, avec un événement phare : le salon des Bonimenteurs. Son salon des Bonimenteurs. Son salon des Bonimenteursobjectif : faciliter et diver-sifier l’accès des enfants et des adolescents au livre et à la lecture. Ce salon est maintenant un rendez-vous attendu et convivial animé par une communauté de lecteurs enthousiastes.

La médiathèque est égale-ment chargée de constituer un réseau de lecture publi-que avec les points lecture des autres communes. Après 8 ans d’ouverture, elle a réussi le pari de s’enraciner au coeur de la vie des habi-tants de la communauté de communes des Collines du Perche.

La médiathèque Jules Verneun véritable espace culturel

MONDOUBLEAU

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La lecture publique dans le Loiret45

On distingue 12 communes de plus de 10 000 habitants : Or-léans, St Jean de la Ruelle, St Jean de Braye, St Jean le Blanc, Olivet, Fleury les Aubrais, Saran, Pithiviers, Montargis, Chalette/Loing, Amilly, Gien

2 réalisations intercommunales :sur la communauté de commu-nes d’Ouzouer/Loire, ainsi que sur celle d’Epieds en Beauce

Malesherbes, qui dispose sim-plement d’un point lecture, doit néanmoins couvrir les besoins d’une population importante.

La situation est équivalente à Briare. Puiseaux (BM3), et Sully, (BM2) pourraient changer de ni-veau pour améliorer leur offre.

Situé au nord-est de la région Centre et limitro-phe de l’Île-de-France et région Centre et limitro-phe de l’Île-de-France et région Centre et limitro-

de l’Yonne (Bourgogne), le Loiret demeure le dépar-tement le plus peuplé de la région avec 645 325 habi-tants recensés en 2006.

Le Loiret abrite 25,3 % de la population régionale et compte quatre aggloméra-tions attractives : Orléans et sa périphérie, Gien, Mon-targis et Pithiviers.

Avec plus de 113 000 habi-tants, Orléans est la deuxiè-me ville de la région derriè-re Tours (132 800 habitants), et la trente et unième ville de France derrière Villeur-banne, Metz et Caen.

Orléans et sa périphérie (263 300 hab.) rassemblent

ainsi 42,6 % de la population du département. Celle-ci se concentre le long de la Loi-re, sur l’axe Briare/Sully-sur-Loire/Jargeau/Beaugency.

Au nord ressortent la ville de Pithiviers (9 300 habi-tants) et l’agglomération de Montargis.

Le Loiret abrite près de 27 %des actifs résidant dans la région.

Orléans est la deuxième ville la plus active de la ré-gion, derrière Tours. Elle rassemble (avec son agglo-mération) plus de 33 % de la population active dépar-tementale, conséquence de la présence d’un tissu productif dense (industries mécaniques, électroniques et alimentaires).


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GARANTIR AUX HABITANTS DU LOIRET UN ACCÈS ÉGAL À LA CONNAISSANCE

La Bibliothèque départementale a pour mission de promouvoir les services de lecture publique dans le Loiret et un accès égal à la connaissance et à l’information pour tous.

Partenaire privilégiée des com-munes et intercommunalités de moins de 10.000 habitants, elle aide au fonctionnement et au dé-veloppement des médiathèques, bibliothèques et points-lecture avec pour objectif une offre cul-turelle, éducative et récréative conjuguant diversité et qualité pour les différents publics.

Cette aide est intellectuelle et matérielle :

-intellectuelle, par le biais notam-ment de formations profession-nalisantes associées à un centre de documentation spécialisé, de diagnostics et conseils en ma-tière de construction, aménage-ment, gestion et animation des bibliothèques et d’aide au choix et à la valorisation de documents répondant aux demandes des publics sans être nécessairement calqués sur la diffusion marchan-de.

- matérielle, grâce aux prêts aux structures de proximité de fonds documentaires à visée encyclo-pédique et de bibliomalles et ex-positions pour animations, (avec liaisons mensuelles externalisées qui ont défi nitivement remplacé les bibliobus fi n 2007) ainsi que par le prêt électronique de noti-ces bibliographiques téléchargées correspondant aux documents empruntés à la BDL.

L’avis technique de la Bibliothè-que départementale est requis dans le cadre de l’instruction des demandes de subvention adres-sées par les communes et inter-communalités

UN CENTRE DE RESSOURCES POUR LES PROFESSIONNELS ET BÉNÉVOLES DES BIBLIOTHÈQUES

Créée en 1964, comme bibliothè-que circulante (ou bibliobus) as-surant directement des prêts de livres aux habitants des villages alors dépourvus de lieu culturel, la Bibliothèque départementale, gérée par le Département de-puis la Décentralisation, devient au XXIème siècle le centre de ressources professionnelles pri-vilégié des bénévoles et salariés des bibliothèques publiques dé-sormais implantées sur le terri-toire.

Suivant les évolutions sociocultu-relles, et grâce au développement des technologies de l’information, l’amélioration des services en bi-bliothèque inclut depuis quelques années le recours à l’informati-que et à Internet, la Bibliothèque départementale impulsant à ce sujet une dynamique auprès des structures de proximité.

L’ouverture d’un site Web en 2005, la mise en ligne du cata-logue riche de plus de 260 000 références, couplé à un service de réservation électronique de documents ouvert en 2006 pour servir de plate-forme de travail inter-bibliothèques, participent de cet essor.

UNE POLITIQUE D’ÉVALUATION DU RÉSEAU DE LECTURE PUBLI-QUE DU LOIRET.

Partenaire référent au sein de ce réseau de lecture publique, la Bibliothèque départementale assure un rôle d’observatoire des territoires pour une ratio-nalisation des initiatives et un renforcement du maillage, les actions intercommunales et les équipements structurants étant à privilégier.


Inaugurée le 5 mai 1994 par Fran-çois Mitterrand, la Médiathèque d’Orléans, est la première Biblio-thèque municipale à vocation ré-gionale. Cette nouvelle construc-tion due aux architectes Lyon et du Besset, bénéfi cie alors des crédits destinés à encourager les collecti-vités à construire pour développer la lecture publique.

La Ville d’Orléans a reconnu le rôle particulier de la BMVR, en si-gnant avec l’Etat une convention, qui l’engage, par le truchement de la BMVR, à mettre en oeuvre des actions en direction des bibliothè-ques et des professionnels de la région, sans pour autant la trans-former en établissement public.

La BMVR n’a et ne peut avoir aucu-ne prééminence hiérarchique sur les bibliothèques, pas plus qu’elle

n’empiète sur les missions de Livre au Centre. Au demeurant, comme ce dernier n’a pas de mission pa-trimoniale, c’est à la BMVR, si elle est sollicitée, de remplir ce rôle, en plein accord avec la DRAC.

Les activités de la BMVR se répar-tissent essentiellement sur trois grands groupes, qui ne sont pas exclusifs :

1- des conseils sur la conservation des documents, voire le traite-ment.

2- des journées de formation, généralement organisées avec d’autres partenaires, DRAC, Média centre ouest : traitement et con-servation des documents patri-moniaux, montage des dossiers de subventions

3- un portail régional à vocationpatrimonial, mais pas seulement,

destiné à valoriser la bibliothè-que numérique orléanaise, à par-tir des collections de la BMVR, mais aussi de celles susceptibles d’être conservées ailleurs, tant aux Archives départementales que dans d’autres établissements :imprimés orléanais de l’Ancien régime, reconstitution de la biblio-thèque de l’abbaye de Fleury dis-persées à Rome, Paris ou Londres.

Le concept de BMVR ne cesse d’évoluer...

La BMVR d’Orléans : un concept évolutif

34

Inaugurée le 16 mai 2009, ce nouveau bâtiment de 260 m2Inaugurée le 16 mai 2009, ce

2Inaugurée le 16 mai 2009, ce

s’organise autour de 4 grands espaces :

- la nouvelle salle (120 m2), avec ses puits de lumière, du mobilier aux couleurs chau-des, conçue comme un espace ouvert centré autour d’une des, conçue comme un espace ouvert centré autour d’une des, conçue comme un espace

zone « détente » pour la consultation des BD et revues et les échanges entre les générations où convergent d’autres zones multimédia générations où convergent d’autres zones multimédia générations où convergent

(DVD, CD, Internet), études, fiction pour adultes, albums et romans pour la jeunesse.

- la salle « heure du conte » (50m2) qui fait le lien entre les bâtiments administratifs et le nouvel espace, afin de répondre à la vision qu’on a d’un cloître autour d’un jardin, conformément au projet de l’architecte Odile Bermond ; et créée pour ac-cueillir aussi bien une cinquantaine d’enfants et d’adultes pour des animations, projections, expositions, in-terventions de conteurs.

- l’ancienne bibliothèquerénovée (90 m2) qui permet de stocker tous les documents non exposés dans la première salle et d’intégrer un atelier d’équipement pour les actifs bénévoles ainsi que le bureau du bibliothécaire. La salle de l’étage donne la possibilité à l’association « Les Amis de la bibliothèque George-Sand »de se réunir pour préparer des animations.

- le jardin, ouvert sur le par-vis de l’église, également un lieu de lecture privilégié.

Les élus ont fait le choix d’un bâtiment axé vers le développement durable. En effet, il bénéficie d’un chauf-fage basse température. Deux forages (pompage/rejet), de 40 mètres de profondeur, alimentent la pompe à cha-leur. Il a été donné une place prépondérante au bois pour son ossature et ses extérieurs.

La bibliothèque municipale George-Sand

SEMOY

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Données statistiques

Une enquête réalisée par le CRÉDOC à l’autom-ne 2005 pour le ministère de la Culture et de la Communication indique que 84 % des communes interrogées ont une offre de lecture publique.

Selon cette étude, de 1989 à 2005, la part de la population fréquentant les bibliothèques publi-ques est passée de 23 % à 43 %.

Néanmoins, une autre étude «Les pratiques cultu-relles des Français à l’ère numérique» parue en 2009 et réalisée par le Département des études, de la prospective et des statistiques du Ministère de la Culture, fait état d’un léger tassement dans la fréquentation des bibliothèques et médiathè-ques faisant écho à celui enregistré pour les ins-criptions :

28 % de la population s’y est rendu au moins une fois au cours des douze derniers mois contre 31 % onze ans plus tôt, ce qui semble indiquer que la progression des usagers non inscrits qui

avait été forte dans les années 1990 s’est inter-rompue au cours de la dernière décennie.

Il convient en effet de distinguer plusieurs types de publics :

- les inscrits, possédant une carte pour emprunter(en 2008, dn 2008, dn 2008, ans les bibliothèques municipales,on recense 5,9 millions d’inscrits –dont 34,9 % d’enfants–)

- les usagers non inscrits des bibliothèques (UNIB), qui utilisent le lieu et ses ressources. Cette catégorie de publics est très délicate à dé-nombrer.

Fréquentation des bibliothèques

1997 2008

Jamais 69 72

Moins d’1 fois par semaine 22 20

1 fois par semaine ou plus 9 7

Sur 100 personnes de 15 ans et plus

Fréquentation globale des bibliothèques et médiathèques

Source : MCC/DLL/DEPS

En France, le service du livre et de la lecture a recensé :

4 390 bibliothèques publiques qui se répartissent en :

• 4 285 bibliothèques municipales, dont 1332 dans des communes de moins de 2000 habitants

• 97 bibliothèques départementales de prêt (BDP) disposant de 81 annexes. Ces bibliothè-ques ont pour vocation de desservir les commu-nes de moins de 10 000 habitants.

• 4 bibliothèques départementales des départe-ments d’outre-mer et la bibliothèque Bernheim de Nouvelle-Calédonie.

• 3 bibliothèques de statut particulier :

la Bibliothèque nationale de France (BnF)

la Bibliothèque publique d’information (BPI)

la Médiathèque de la Cité des sciences et de l’in-dustrie, toutes trois situées à Paris.

36

Les chiffres du service du livre et de la lecture du ministère de la culture, utilisés dans ce chapitre, ont été établis à partir de données transmises par les bibliothèques lors de l’enquête annuelle de 2008. Ils ne peuvent donner qu’une approximation sans prétendre à l’exhaustivité.

Nb de prêt par habitant desservi

Durée d’ouverturemoyenne hebdo

Dépenses de personnelen €/hab.

CHER 4,11 19h32 17,24

EURE-ET-LOIR 5,62 22h29 19,43

INDRE 4,05 24h27 16,43

INDRE-ET-LOIRE 7,21 23h43 21,16

LOIR-ET-CHER 4,46 17h35 14,30

LOIRET 4,97 19h35 18,6

MOYENNE RÉGIONALE 5,07 21h13 17,86

MOYENNE NATIONALE 5,64 19h55 18,59

Statistiques des bibliothèques - source DLL 2008

Les bibliothèques départemen-tales de prêt desservent quant à elles 17 749 communes offrant un accès au livre à 23,1 millions d’habitants, soit plus des deux tiers de la population résidant

dans les communes de moins de 10 000 habitants.

Cette desserte s’appuie à 92,5 % sur des lieux fi xes, bibliothèques municipales, bibliothèques relais et autres dépôts publics.

EN RÉGION CENTRE

Le taux d’inscrit emprunteur est de 17,35 % de la population, ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale qui est de 15,45 %.

Le personnel des bibliothèques

Budget des bibliothèques des grandes villes

AU PLAN NATIONAL

Les bibliothèques municipales ont vu globa-lement leur budget d’acquisition se réduire ces 5 dernières années.

EN RÉGION CENTRESelon le SLL, les dépenses d’acquisition sont de 3,06 euros par habitant (pour une moyenne nationale de 3,11 euros/hab.). Nous disposons uniquement des chiffres fournis par l’association des directeurs des bibliothèques de grandes villes pour les 6préfectures.

Selon le SLL, le nombre d’agents pour 10 000 habitants en région Centre est de 9,7 en équivalent temps plein (9,6 en moyenne pour l’ensemble du territoire).

En 2007, les dépenses de personnel étaient de 21,64 euros par habitant (contre 19,88 au niveau national). Elles sont de 17,86 en 2008 (pour 18,59 au plan national).

En outre, la part des bénévoles est très im-portante dans les réseaux BDP : on compte ainsi 3 378 bénévoles dans les réseaux de la région Centre.

nombre totalde bénévoles

dont bénévoles qualifiés

dont bénévolesnon qualifiés

CHER 418 105 313

EURE-ET-LOIR 610 119 491

INDRE 270 59 211

INDRE-ET-LOIRE 827 330 497

LOIR-ET-CHER 636 66 570

LOIRET 617 196 421

TOTAL RÉGIONAL 3 3783 378 875875 25032503Les bénévoles dans les réseaux

des collectivités de moins de 10 000 hab. en 2008.

Dépenses de personnel en € ETP Budget

d’acquisition en €

BLOIS 1 663 964 46 215 325

BOURGES 2 175 562 65 164 766

CHARTRES 1 644 906 50 337 434

CHATEAUROUX 1 270 426 40 177 323

ORLÉANS 3 595 453 87 339 789

TOURS 3 385 516 116 506 520Part des dépenses des bibliothèques

des préfectures de la région Centre en 2007 - source ADBGV

37

Créé en 1986 à la suite des lois de décentralisation, le concours particulier des bibliothèques est l’outil essentiel de la politique particulier des bibliothèques est l’outil essentiel de la politique particulier des bibliothèques est

de l’État en matière de lecture l’outil essentiel de la politique de l’État en matière de lecture l’outil essentiel de la politique

publique.

Inscrit au sein de la dotation générale de décentralisation (DGD), ce concours est réser-générale de décentralisation (DGD), ce concours est réser-générale de décentralisation

vé aux collectivités (communes, (DGD), ce concours est réser-vé aux collectivités (communes, (DGD), ce concours est réser-

communautés de communes, vé aux collectivités (communes, communautés de communes, vé aux collectivités (communes,

départements) qui veulent créer, agrandir ou réhabiliter départements) qui veulent créer, agrandir ou réhabiliter départements) qui veulent

un équipement de lecture pu-créer, agrandir ou réhabiliter un équipement de lecture pu-créer, agrandir ou réhabiliter

blique.un équipement de lecture pu-blique.un équipement de lecture pu-

Il permet aux collectivités ter-ritoriales concernées de béné-Il permet aux collectivités ter-ritoriales concernées de béné-Il permet aux collectivités ter-

fi cier de subventions destinées à accompagner leurs investisse-ments : construction ou réha-à accompagner leurs investisse-ments : construction ou réha-à accompagner leurs investisse-

bilitation de locaux, acquisition d’un bibliobus, aménagement bilitation de locaux, acquisition d’un bibliobus, aménagement bilitation de locaux, acquisition

mobilier, informatisation, numé-d’un bibliobus, aménagement mobilier, informatisation, numé-d’un bibliobus, aménagement

risation de collections patrimo-niales ou encore équipement risation de collections patrimo-niales ou encore équipement risation de collections patrimo-

de magasins spécifi ques rece-niales ou encore équipement de magasins spécifi ques rece-niales ou encore équipement

vant ces dernières.

Actuellement, en région Cen-tre, le taux minimum de sub-vention atteint 35 % du coût HT de l’investissement (pla-fonné par un coût maximum par m2fonné par un coût maximum

2fonné par un coût maximum

, en 2010 : 1580 €),le taux de subvention peut-être bonifi é selon différents critères : zonages économiques ou admi-nistratifs, qualité architecturale ou environnementale, accent particulier mis sur les services liés aux TIC, sur le nombre et la qualifi cation des personnels, sur les services liés à la mise en place des réseaux intercommu-naux ou départementaux.

Le concours particulier bénéfi -cie d’une particularité propre à son origine singulière (la DGD) :contrairement aux subventions d’investissements classiques, cette aide fi nancière est ver-sée avant le commencement des travaux, ce qui permet aux collectivités de limiter leur re-cours à l’emprunt.

C’est la Direction régionale des affaires culturelles qui gère le concours particulier de chaque région, le préfet de région étant l’ordonnateur de ces crédits originaux. La programmation du concours particulier est à ce titre examinée chaque année en Comité administratif régional.

En 2009, le concours particulier a représenté en région Centre une enveloppe de 2 391 000 €, ce qui correspond à un mon-tant d’investissements réalisés par les collectivités de la région Centre de l’ordre de 8 millions d’euros.

Depuis sa création le concours particulier a permis de soute-nir la construction de 136 bi-bliothèques, représentant près de 110 000 m2.

L’État et le concours particulier des bibliothèques

La Région Centre accompagne depuis 1998 les projets d’amé-nagement et d’équipement des lieux de lecture publique dans le cadre de ses politiques ter-ritoriales : contrats de pays et contrats d’agglomération.

Elle a accordé près de 13,2 millions d’euros à la réalisation de 116 projets d’investis-sement de ces bibliothèques entre 1998 et 2009.

Si seulement 19 opérations ont été portées par une structure intercommunale, elles repré-sentent toutefois 55 % de l’aide régionale totale attribuée, avec des projets d’envergure, en particulier sur des aggloméra-tions.

De la médiathèque tête de ré-seau au point lecture associé ou non à une offre d’accès aux multimédias, la Région Centre a soutenu les différentes confi -

gurations de lieux lecture, tou-tes potentiellement vecteurs de lien social et d’animation culturelle que l’on se situe en centre-ville d’une aggloméra-tion, dans un quartier d’habitat social ou dans un bourg rural.

La Région Centre au traversdes contrats de pays et d’agglomération

Financements

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39

28

Répartition des subventions d’investissement selon leur nature pour la période 1998-2009

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Répartition des subventions du cconcours particulier de 1986 à 1997

ANNEXES

BM1 BM2 BM3 PL DM TOTALCHER 5 20 42 20 87 174174EURE-ET-LOIR 9 6 37 42 59 153153INDRE 23 10 22 12 34 101101INDRE-ET-LOIRE 20 11 73 21 17 142142LOIR-ET-CHER 14 10 21 27 72 144144LOIRET 28 6 45 57 21 157157

TOTALTOTAL 9999 6363 240240 179179 290290 871871

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CHER EURE-ET-LOIR INDRE

INDRE-ET-LOIRE LOIR-ET-CHER LOIRET

Direction de la lecture publique du CherChemin du Grand Mazières 18000 BourgesTél. : 02 48 55 82 91 - Fax : 02 48 55 82 [email protected]://chermedia.com/

Bibliothèque départementale d’Eure-et-LoirZ.A. Le Vallier - 7, rue Jean Rostand 28300 MainvilliersTél. : 02 37 18 31 70 - Fax : 02 37 21 40 [email protected]/bdel

Bibliothèque départementale de l’Indre100, rue Montaigne 36000 ChâteaurouxTél. : 02 54 27 29 24 - Fax : 02 54 27 99 [email protected]

Direction du livre et de la lecture publique de Touraine165, rue des Douets 37100 ToursTél. : 02 47 54 74 02 - Fax : 02 47 42 95 [email protected]/lireentouraine/http://tourainemedia.com/

Direction de la lecture publique du Loir-et-Cher33, rue Jean-Baptiste Charcot 41000 BloisTél. : 02 54 42 36 30 - Fax : 02 54 43 93 [email protected]

Bibliothèque départementale du LoiretAv. du Parc Floral 45072 Orléans cedex 3Tél. : 02 38 25 28 40 - Fax : 02 38 69 37 [email protected]://www.loiret.com/cgloiret/

2) Les coordonnées des BDP

1) Répartition par typologie et par département

BM1 BM2 BM3 PL DM BM1 BM2 BM3 PL DM BM1 BM2 BM3 PL DM

BM1 BM2 BM3 PL DM BM1 BM2 BM3 PL DM BM1 BM2 BM3 PL DM

3) Organisations professionnelles

ADBDP : Association des directeurs de bibliothèques départementales de prêtL’Association des directeurs de bibliothèques départementales de prêt (ADBDP), fondée en novembre 1987, est née de la nécessité de créer un lieu de concertation pour les directeurs des bibliothèques départementales de prêt, alors que celles-ci avaient été placées depuis le 1er janvier 1986, sous l’autorité des conseils généraux des Départements. Elle regroupe la grande majorité des 96 directeurs et les activités proposées ont permis à ses membres, au moment où chacun se trouve devant des perspectives d’action très diverses, de réfl échir à l’orga-nisation d’un service public de lecture et de documentation dans un réseau départemental.www.adbdp.asso.fr

ADBGV : Association des directeurs de bibliothèques des grandes villes de FranceL’association a été fondée en mars 2002, réunit les directeurs de bibliothèques municipales ou intercommunales de collectivités de plus de 50 000 habitants. www.adbgv.asso.fr

ABF - Association des bibliothécaires de FranceAssociation reconnue d’utilité publique, l’ABF regroupe près de 3000 adhérents, professionnels des bibliothè-ques, établissements, collectivités. Elle tient son congrès annuel 2010 à Tours (37).31, rue de Chabrol 75010 PARISTéléphone 01 55 33 10 30 - Télécopie 01 55 33 10 31www.abf.asso.fr

ADBS - Association des documentalistes et des bibliothécaires spécialisésCréée en 1963, l’ADBS, forte de ses 5 000 adhérents professionnels, est la première association professionnelle de l’information et de la documentation en Europe. 25, rue Claude Tillier - 75012 PARIS - Tél : 01 43 72 25 25 - Fax : 01 43 72 30 [email protected]

Fédération interrégionale du livre et de la lecture (FILL)La Fédération interrégionale du livre et de la lecture, anciennement Fédération française pour la coopération des bibliothèques, des métiers du livre et de la documentation, a été créée fi n 1985. De statut associatif, elle réunit au sein d’un réseau national, des structures régionales pour le livre, des collectivités territoriales, des ins-titutions nationales, des associations et des personnalités qualifi ées. Lieu de l’interprofession, la Fill est un espace d’observation, d’analyse, de débat et d’action.132, rue du Faubourg Saint-Denis 75010 ParisTél. : 01 43 57 85 02 - Fax : 01 43 57 84 17www.fi ll.fr

Images en bibliothèquesImages en bibliothèques a une triple vocation : valoriser les collections cinématographiques et audiovisuelles des vidéothèques, œuvrer pour la reconnaissance d’un savoir-faire collectif et d’une identité professionnelle, animer le réseau des « bibliothécaires de l’image ».Elle propose ainsi à ses adhérents des sélections de fi lms documentaires de qualité, encourage la réfl exion sur la communication des œuvres, facilite les échanges interprofessionnels et le partage de l’information, et dispense des formations au plus près des besoins professionnels.21, rue Curial - 75019 PARIS - Tél : 01 43 38 19 92www.imagesenbibliotheques.fr/

IFLA - Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothè-quesLe Comité français IFLA (CFI) est une association française régie par la loi de 1901, dont l’objectif est de favo-riser la francophonie au sein de la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et d’institutions (IFLA) et, plus généralement, de développer l’usage du français dans le monde international des bibliothèques.c/o Koninklijke Bibliotheek Prins WillemAlexanderhof 5 - 2595 BE LA HAYE Pays-Bas - Tél : 00 31 70 31 40884 - Fax : 00 31 70 38 34827www.ifl a.org/www.cfi fl a.asso.fr/

EBLIDA - Bureau européen des associations de bibliothécaires, de documentalistes et de mé-tiers de l’informationP.O. Box. 43300 - 2504 AH LA HAYE Pays-Bas - Tél: 00 31 70 309 06 08 - Fax : 00 31 70 309 07 08www.eblida.org

Livre au CentreLivre au Centre - Agence régionale du Centre pour le livre et la lectureBoîte Postale 80122 - Quartier Rochambeau – 41106 Vendôme cedexTél. 02 54 72 27 49 - [email protected] - www.livreaucentre.frÉtablissement public de coopération culturelle créé par la Région Centre et l’État