Download pdf - Bilan économique de la filière nucléaire française - Source : CSFN

COMITÉ STRATÉGIQUE DE LA FILIÈRE NUCLÉAIRE

CARTOGRAPHIEDE LA FILIÈRE NUCLÉAIRE

ENQUÊTE SUR LA SITUATION 2010PUBLICATION JUIN 2012

CARTOGRAPHIE DE LA FILIÈRE NUCLÉAIRE ENQUÊTE SUR LA SITUATION 2010 / PUBLICATION JUIN 2012

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Photographies sur la page de couverture, de haut en bas et de gauche à droite : Laboratoire Atalante, intervention au télémanipulateur dans la chaîne blindée procédé (CEA - S. Le Couster) ; Établissement de La Hague - Piscine d’entreposage des combustibles usés de l’usine de traitement des combustibles usés (AREVA - JM. Taillet) ; Travée lourde. Usine AREVA, Chalon Saint-Marcel (AREVA - T. Faveyrial) ; Stockage d’une coque de déchets dans un ouvrage du stockage CSFMA de l’ANDRA à Soulaines Dhuys (ANDRA - E. Gaffard) ; Chantier de Flamanville 3 (EDF - A.Morin) ; Centrale nucléaire de Penly (EDF - D. Marc)

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• Dans le cadre des États Généraux de l’Industrie, il a été décidé de lancer un programme de travaux pour améliorer la compétitivité des principales filières industrielles françaises. Douze filières ont été identifiées, dont la filière nucléaire, qui regroupe l’ensemble des acteurs de l’électronucléaire français.

• Le Conseil de Politique Nucléaire du 21 février 2011 a demandé au ministre chargé de l’Énergie, d’installer un Comité Stratégique de la Filière Nucléaire (CSFN), réunissant l’ensemble des acteurs de la filière nucléaire, exploitants nucléaires, sociétés d’ingénierie, fournisseurs de services, fabricants d’équipements, entreprises du cycle du combustible, donneurs d’ordre, sous-traitants, organisations syndicales représentatives des salariés. Sous la présidence du ministre en charge de l’Énergie et la vice-présidence du Président Directeur Général d’EDF, le CSFN a été installé le 25 juillet 2011 à Chalon-sur-Saône. Il a pour vocation de faire des propositions d’amélioration de la performance de la filière. Ses travaux s’inscrivent dans ceux de la Conférence Nationale de l’Industrie. Le CSFN comprend 80 membres.

• Le premier Comité de Pilotage du CSFN s’est tenu le 4 octobre 2011 sous la présidence du Président Directeur Général d’EDF et vice-président du CSFN. Ce comité comprend ALSTOM, AREVA, BOUYGUES, CEA, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, DGCIS, DGEC, EDF, FO, GDF-SUEZ, GIIN, PNB, VINCI. Sont notamment associés le FSI, l’ASN et l’ANDRA.

• Le Comité de Pilotage a mandaté le Groupe de Travail « Performance de la filière » pour réaliser une cartographie de la filière s’appuyant sur une vaste enquête auprès des entreprises qui la composent, avec comme objectif de la décrire et d’en faire émerger les forces et faiblesses.

• Cette cartographie sera suivie d’une seconde phase qui portera sur les observations et les propositions émises par les entreprises interrogées, dans l’objectif commun d’améliorer la performance et la compétitivité industrielle de la filière.

PRÉAMBULE

LA PREMIÈRE CARTOGRAPHIEDE LA FILIÈRE NUCLÉAIRE FRANÇAISE


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TABLE DES MATIÈRES

I. La filière nucléaire française p. 5

1. La filière nucléaire française p. 62. Les acteurs de la filière p. 73. La composante industrielle de la filière p. 94. La spécificité des activités nucléaires p. 10

III. Les industriels de l’enquête p. 15

1. Les entreprises p. 162. Les qualifications p. 183. Le poids du parc existant dans la filière p. 194. Les métiers p. 205. Les secteurs d’activité p. 22

IV. L’activité économique p. 25

1. La répartition de l’activité p. 272. La part consacrée à la R&D p. 293. Le carnet de commandes p. 294. L’export p. 30

V. Les emplois p. 31

1. Les caractéristiques de l’emploi par type d’entreprise p. 33

2. La répartition géographique p. 353. La qualification & la formation p. 364. La dynamique p. 375. Le suivi dosimétrique p. 396. Les caractéristiques socio-économiques p. 40

II. Les chiffres clés de la filière p. 11

1. La cartographie p. 122. La méthodologie p. 123. Les chiffres clés p. 13

VI. Les perspectives de développement à l’international p. 43

Annexes p. 47

1. Zoom sur les acteurs exploitants nucléaires p. 481.1 Leur activité nucléaire p. 481.2. La valeur ajoutée p. 491.3. L’emploi et les salariés p. 50

2. Zoom sur les industriels non-exploitants nucléaires p. 522.1 Au global p. 522.2 Les Grandes Entreprises p. 532.3 Les Entreprises de Taille Intermédiaire p. 582.4 Les Petites et Moyennes Entreprises p. 63

3. Liste des membres du CSFN p. 68

Résultats de l’enquête auprès des industriels de la filière p. 14

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ILA FILIÈRE NUCLÉAIRE FRANÇAISE

Centrale nucléaire de Paluel ( EDF - D. marc)


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Définition

La production d’électricité à partir d’équipements et de technologies électronucléaires a pour principale caractéristique la mise en œuvre de réactions de fissions nucléaires.

Cela induit :• un encadrement réglementaire des activités très strict, tant sur le plan de la sûreté que sur

ceux de l’environnement et de la santé ;

• une haute technicité des entreprises et personnels de la filière.

Autour des acteurs industriels, la filière inclut donc d’autres acteurs dont les missions sont de contrôler la mise en œuvre réglementaire, délivrer des certifications, qualifications et habilitations pour les entreprises et les intervenants, former aux compétences pré-requises pour intervenir dans les installations.

La filière recouvre potentiellement tous les processus de production d’électricité d’origine nucléaire, même si à ce jour seuls les réacteurs de type REP (Réacteur à Eau sous Pression) sont en activité en France.

Activités incluses dans le périmètre

• Recherche & Développement sur les processus électronucléaires civils ;

• Le périmètre de la filière comprend toutes les activités nécessaires à la production d’électricité, depuis l’amont du process (notamment les réacteurs de recherche permettant l’amélioration du processus nucléaire) jusqu’à la déconstruction de toutes les installations nucléaires qui ont été utilisées pour le processus et la gestion des déchets générés ;

• Construction des installations et matériels de production

• Traitement et stockage des déchets ;

• Cycle de vie du combustible nucléaire : conversion, enrichissement, fabrication, traitement / recyclage.

Activités exclues du périmètre

• Activités non directement liées à la production d’électricité (gardiennage, espaces verts, nettoyage hors zones techniques, ventes, transport…) ;

• Activités de transport et de distribution de l’électricité ;

• Activités nucléaires militaires ou médicales ;

• Activités réalisées en dehors du territoire français (dont notamment extraction minière).

LA FILIÈRE NUCLÉAIRE FRANÇAISE

La filière nucléaire rassemble les acteurs participant à la production d’électricité à partir de processus électronucléaires, implantés sur le territoire français.

I.1

7


LES ACTEURS DE LA FILIÈRE

La filière nucléaire comprend des acteurs publics et privés agissant dans les domaines de la production, de la recherche, de la construction, du contrôle et de la formation.

I.2

La filière nucléaire

Volet industriel de la filière

Industries ayant une spécialité dans le nucléaire

Autorité de Sûreté Nucléaire

Organismes de formation

Fournisseurs et prestataires ayant une spécialité dans le nucléaire

Contrôle de la Sûreté et de la Radioprotection

Organismes de certification

Compétences radioprotection

Compétences métier du nucléaire

Pouvoirs publics & ministères

Politiques énergétiques, environnementales et de santé

IRSN

Expertise des risques liés à la radioactivité

Associations et organisations

professionnelles

Exploitants nucléaires

Fournisseurs et prestataires n’ayant pas de spécialité dans le nucléaire

Représentation, promotion et conseils

Qualifications


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Les organismes de contrôle et de sûreté

• L’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) : contrôle la sûreté nucléaire et la radioprotection pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l’environnement des risques liés à l’utilisation du nucléaire.

• L’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) : effectue des recherches et expertises sur les risques liés à la radioactivité.

Les pouvoirs publics & les ministèresdéfinissent les politiques énergétique, environnementale et de santé applicables à l’ensemble des acteurs de la filière.

Les industriels

Les exploitants nucléaires et l’opérateur de recherche ci après dénommés dans le rapport : « acteurs exploitants nucléaires » : ce sont les entreprises, établissement et agence qui, dans le cadre de leurs activités, exploitent une ou plusieurs INB, (Installation Nucléaire de Base) en nombre, taille et nature différentes selon les activités principales de l’entité :

• EDF : est maître d’ouvrage et exploitant d’installations de production d’électricité parmi lesquelles les 19 Centres Nucléaires de Production d’Électricité (CNPE) du parc français ;

• AREVA : intervient sur l’ensemble du cycle du combustible et exploite à ce titre les usines de construction et de traitement des combustibles nucléaires, qui sont des INB. Le Groupe conçoit et construit des réacteurs et participe à leur maintenance ;

• CEA : est opérateur de R&D. Dans son activité nucléaire, il construit et exploite des réacteurs expérimentaux et des laboratoires à des fins de recherche sur les équipements et technologies nucléaires et sur l’ensemble du cycle de leurs combustibles ;

• ANDRA : exploite les installations de traitement et de stockage des déchets radioactifs, dont les déchets issus des installations des exploitants.

Les fournisseurs des exploitants délivrent des biens et des services. Ils sont de tailles diverses, depuis les filiales de grands groupes et les PME / PMI. Certains exploitants sont aussi fournisseurs des autres exploitants.

Les organismes de certification et qualificationcertifient et qualifient les acteurs dans leur compétence nucléaire.

Les organismes de formationforment les différents acteurs aux compétences métier spécifiques du nucléaire.

Les organismes de recherche(CEA, CNRS, universités) : mènent des activités de recherche, fondamentale et appliquée et de développement.

Les pôles régionaux

• Le PNB (Pôle Nucléaire de Bourgogne), labellisé pôle de compétitivité par l’État, accompagne les entreprises dans leur capacité à innover ;

• Nucléopolis fédère les compétences industrielles, de formation et de recherche disponibles en Basse-Normandie tout au long de la chaîne de valeur des sciences nucléaires.

Les associations et organisations professionnelles

Elles ont pour vocation de représenter leurs entreprises adhérentes et de les aider dans divers domaines (marchés, sécurité, technique…), de les promouvoir, de leur apporter un service de veille ou de favoriser le renouvellement des compétences de leur secteur d’activité, notamment :

• GIIN : Groupe Intersyndical de l’Industrie Nucléaire ;

• GIMELEC : Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés ;

• FIM : Fédération des Industries Mécaniques et notamment son Syndicat National de la Chaudronnerie et la Tuyauterie (SNCT) ;

• SERCE : Syndicat des Entreprises de Réseau et de Construction Électrique ;

• COPSAR : Comité Professionnel des Prestataires de Services en Assainissement Radioactif.

Les organisations syndicales des salariésreprésentent les salariés au sein des acteurs de la filière (donneurs d’ordre, prestataires, sous-traitants, organismes de recherche…). Elles participent du dialogue social et du dialogue avec la société civile. Par leur action elles jouent un rôle dans l’articulation entre intérêt général, logiques industrielles, emploi, sécurité et sûreté.

Chaque acteur de la filière est un maillon d’une chaîne permettant de respecter le haut niveau des exigences réglementaires et techniques.

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LA COMPOSANTE INDUSTRIELLE DE LA FILIÈRE

Les activités industrielles se structurent autour des phases du cycle industriel d’une centrale électronucléaire et du cycle de vie du combustible.

I.3

Cycle industriel de la production d’électricité d’origine nucléaire

La chaîne des activités comprend deux axes :

Celui relatif aux différentes phases du cycle industriel d’une centrale de production d’électricité (R&D / études sur les process, études de conception / fabrication des matériels / construction des installations, exploitation / maintenance des installations, démantèlement des installations et traitement / stockage des déchets).

Celui relatif au cycle du combustible nécessaire à l’exploitation des centrales (extraction minière – hors périmètre de la cartographie, conversion, enrichissement, fabrication, utilisation, traitement / recyclage, traitement et stockage).

R&D etétudes amont

Études, fabrication et Construction

Exploitation et maintenance

Traitement des déchets

Démantèlement et

Cycle du combustible Extraction Conversion Enrichissement Fabrication

Traitement et stockage

Traitement / recyclage

Utilisation du combustible

Hors périmètre


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Les spécificités de la filière

Le nucléaire n’est pas un métier en soi mais un domaine dans lequel s’exercent des métiers qui doivent contribuer, grâce à leur excellence, à la sûreté, à la sécurité et à la performance des installations électronucléaires.

La sûreté nucléaire et la radioprotection sont fondées sur un ensemble de dispositions visant à protéger en toutes circonstances l’homme et son environnement naturel contre les effets nuisibles des rayonnements ionisants provenant des produits radioactifs. Ces dispositions s’appliquent à toutes les étapes de la chaîne des activités du cycle des réacteurs nucléaires, tout comme à celles du cycle du combustible.

En conséquence, tous les industriels qui contribuent à cet objectif, de façon directe ou indirecte, doivent faire la preuve de leur capacité à maîtriser leur processus complet, capacité matérialisée par une qualification prononcée pour une durée déterminée sur leur domaine de compétence.

En outre, les personnels intervenant en zone contrôlée, y compris sur des matériels non liés aux procédés nucléaires, doivent être détenteurs d’habilitations liées au seul environnement de l’intervention en milieu ionisant, délivrées à l’issue de formations spécifiques en rapport avec leur responsabilité sur les chantiers.

La filière se caractérise par un cycle long, tenant à la fois au montant des investissements industriels et humains nécessaires et à la durée de vie des installations.

La filière évolue dans un contexte de recherche permanente du meilleur niveau dans les domaines de la sûreté, de la sécurité et de la performance industrielle.

L’exigence du haut niveau de compétence de l’ensemble de ses acteurs induit un haut niveau de qualification et de formation des salariés.

LA SPÉCIFICITÉ DES ACTIVITÉS NUCLÉAIRES

La filière se caractérise par le haut niveau de compétence de l’ensemble de ses acteurs.

I.4

Les qualifications et certifications délivrées aux entreprises

Les exploitants nucléaires, en tant que responsable de la sûreté de leurs exploitations, examinent les capacités de leurs sous-traitants sur tous les volets nécessaires à la maîtrise de leurs processus : capacité technique, sécurité / radioprotection / environnement, organisation qualité / culture sûreté, capacité économique.

L’ASN fait régulièrement des audits tant au niveau national que sur les Installations Nucléaires de Base (INB) pour vérifier la robustesse des dispositifs.

Les matériels les plus sensibles vis-à-vis de la sûreté font, chacun d’eux, l’objet de tests aux conditions accidentelles, qui leur permettent d’être qualifiés pour les conditions d’exploitation requises.

Les entreprises ayant des activités en zone contrôlée doivent avoir une certification (CEFRI) prouvant leur capacité à gérer interventions et salariés sur le plan de la radioprotection.

Parmi les domaines de qualification, on peut citer :

Activités sur le combustible, chaudronnerie, essais non destructifs, génie climatique…

Chacun d’eux décomposés en sous-domaines (examen du combustible irradié, capacités et échangeurs, ventilation industrielle, ultrasons, magnétoscopie, groupes frigorifiques…)

Les activités nucléaires nécessitent, pour la majeure partie d’entre elles, des qualifications, certifications et habilitations spécifiques, donc une offre spécifique à la filière pour les entreprises.

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IILES CHIFFRES CLÉS DE LA FILIÈRE

Réacteur Osiris, manutention de radioélément artificiel en piscine sous eau (REA/CEA / P. Allard)


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Le périmètre de la cartographie

La présente cartographie est la toute première à laquelle se livre la filière nucléaire. Au-delà de son objectif immédiat qui est de caractériser les entreprises qui la composent afin de mieux les connaître, cette étude a pour objectif d’identifier des axes de progrès.

Le CSFN a donc décidé d’étudier dans un premier temps plus particulièrement la majorité des activités qui la caractérisent par rapport aux autres filières industrielles.

Ont donc été écartées de ce premier périmètre :• Les activités connexes : à celles de la chaîne production d’électricité (surveillance des

installations, informatique de gestion, entretien bâtiments tertiaires, formation, transport…) ;• Les activités d’extraction : minière.

Organisation de l’enquête

L’enquête a été confiée par le CSFN à une société de conseil indépendante au titre de tiers collecteur (KURT SALMON), afin de pouvoir garantir la confidentialité des données individuelles confiées par les entreprises.

Un questionnaire a été envoyé à 670 entreprises industrielles de la filière, identifiées à partir des listes des principaux sous-traitants des exploitants nucléaires du GT1 (cf. page 64), dont l’enveloppe est constituée de 2 500 entreprises. Les 670 entreprises portent, hors combustible, 80 % du volume sous-traité par les exploitants.

Les thèmes abordés portaient sur la caractérisation de l’entreprise, ses qualifications et certifications, son activité économique, les emplois et collaborateurs, le développement.Le questionnaire portait sur les données de l’année 2010.

Exploitation de l’enquête

Les réponses à l’enquête couvrent les trois quarts du volume de la sous-traitance, hors combustible. Ce taux élevé de retour a été obtenu grâce à une mobilisation de l’ensemble du GT1 en charge de la cartographie lors des relances, notamment sur le « top 200 » des entreprises les plus importantes.

Sur les 312 retours reçus, les regroupements faits par les entreprises lors de leur réponse (filiales…) conduisent in fine à l’exploitation de 278 retours de questionnaires.

LA CARTOGRAPHIE

LA MÉTHODOLOGIE

La première cartographie a porté sur les activités liées au process industriel de la filière.

L’étude s’est appuyée sur une enquête menée auprès des industriels pour caractériser les entreprises de la filière et en établir la première cartographie.

II.1

II.2

13


En outre, l’enquête auprès des industriels a montré :

• Un investissement en R&D de 7 % des Dépenses Intérieures de Recherche et Développement des Entreprises françaises, qui place la filière nucléaire au quatrième rang des industries innovantes.

• Une activité à l’export en développement : 70 % ont une activité à l’export, qui porte 25 % de leur chiffre d’affaires, avec une perspective de croissance.

• Une très forte capacité de recrutement : 60 % des entreprises sont en recherche de collaborateurs.

• Une forte qualification des salariés, avec une part de la formation dans le chiffre d’affaires 3 fois plus élevée que la moyenne de l’industrie.

LES CHIFFRES CLÉS DE LA FILIÈRE EN 2010

La filière nucléaire est une composante importante de l’industrie française, d’une haute technicité et portant de fortes opportunités de développement.

II.3

La composante industrielle de la filière comprend plus de 2 500 entreprises

Les 670 entreprises les plus importantes (1) :

• Sur le périmètre étudié : plus de 185 000 salariés sur les activités de la filière : – à temps plein pour plus de 90 % – cadres et agents de maîtrise pour les 2/3

• Une valeur ajoutée de plus de 13 milliards d’€

• Un chiffre d’affaires global de plus de 40 milliards d’€ dans les activités nucléaires

(1) Ces 670 entreprises portent, hors combustible, 80 % du volume de la sous-traitance des acteurs exploitants nucléaire. L’extrapolation à 670 a été pratiquée en utilisant les ratios des retours de l’enquête.

La filière (2) :

• Sur le périmètre étudié : près de 220 000 salariés sur les activités de la filière

• Une valeur ajoutée de près de 15 milliards d’€

• Un chiffre d’affaires de plus de 46 milliards d’€ dans les activités nucléaires

(2) L’extrapolation de 670 à 2 500 a été pratiquée en utilisant les ratios de l’industrie nationale.


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Résultats de l’enquête auprès des industriels de la filièreLes caractéristiques étudiées sont conformes aux définitions de l’INSEE. La mention « les entreprises » dans les pages suivantes se réfère aux entreprises qui ont répondu à l’enquête.

DÉFINITIONS

Activité économique : définitions

• Chiffre d’affaires : montant des ventes réalisées par l’entreprise (marchandises, produits fabriqués, prestations de services)

• Valeur ajoutée : contribution économique propre à l’entreprise. Elle est égale à la valeur de la production diminuée du montant confié en sous-traitance.

• Carnet de commandes : volume des commandes restant à livrer, en jours, mois ou années de production. Il donne l’ampleur de la visibilité de l’entreprise sur son activité à venir.

• Biens : produits physiques (matériels, outillages…). Ils caractérisent ici particulièrement les fabricants.

• Services : produits intellectuels ou prestations de service. Ils caractérisent ici les entreprises d’études et les prestataires de construction et de maintenance sur les sites nucléaires.

Typologie des entreprises : définitions

• Grande Entreprise : plus de 5 000 salariés et un chiffre d’affaires de plus de 1 000 millions d’€.

• Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI) : 250 à 4 999 salariés ou un chiffre d’affaires entre 50 millions d’€ et 1 000 millions d’€.

• Petite et Moyenne Entreprise (PME) : moins de 250 salariés et un chiffre d’affaires de moins de 50 millions d’€.

Emploi : définitions

• Emploi, en nombre de contrats : nombre de personnes ayant un contrat de travail que ce contrat soit à temps plein ou à temps partiel

• Emploi, en ETP (Équivalent Temps Plein) : nombre de personnes nécessaires pour réaliser l’activité si toutes étaient employées à temps plein

• Emploi non permanent : personnes non employées en CDI par les entreprises de la filière

• Les emplois induits (c’est-à-dire ceux alimentés par les dépenses des employés) ne sont pas pris en compte

Périmètre de l’étude

• Les résultats de l’étude ne portent que sur les emplois des entreprises interrogées, dans le périmètre de leurs activités nucléaires, tant pour les entreprises ayant une qualification spécifique que pour celles qui n’en ont pas.

• Le nombre des entreprises ayant contribué au thème présenté est indiqué en bas de chaque page.

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IIILES INDUSTRIELS DE L’ENQUÊTE

Stockage d’une coque de déchets dans un ouvrage du stockage CSFMA de l’ANDRA à Soulaines Dhuys (ANDRA / E. Gaffard)


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La filière se structure autour de 4 exploitants principaux et irrigue de nombreuses ETI et PME / PMI.

• Les 4 exploitants principaux, EDF, AREVA, le CEA et l’ANDRA, représentent plus de la moitié de l’activité de la filière. Ils représentent 60 % du Chiffre d’Affaires de la filière et de sa Valeur Ajoutée et 36 % des emplois.

• De nombreuses ETI sont actives dans la filière, elles représentent le tiers des entreprises de l’enquête. Les activités nucléaires représentent en moyenne 17 % du CA des entreprises, les PME / PMI ayant une implication plus forte, avec 40 % de leur CA dédié au nucléaire.

• Les entreprises sous-traitent 30 % de leur activité. Hors exploitants, la part de sous-traitance des entreprises est de 20 %.

• Le haut niveau d’exigence se traduit par un fort taux d’entreprises ayant des qualifications ou certifications spécifiques. – 80 % des entreprises ont une offre spécifique à la filière nucléaire – 87 % des entreprises considèrent que la qualification est un atout pour obtenir des marchés.

• Les entreprises ayant répondu sont constituées de* :– 53 « Grandes Entreprises » (au sens de l’INSEE), elles sont filiales de 27 Grands Groupes– 89 « Entreprises de Taille Intermédiaire » (ETI)– 132 PME/PMI

• 17 % en nombre sont des filiales de sociétés étrangères, mais ne représentent que 2,1 % de la Valeur Ajoutée et 3,6 % de l’emploi des entreprises ayant répondu

• Cette proportion de filiales de sociétés étrangères reflète essentiellement la prise de participation ou l’achat de sociétés françaises par des entreprises étrangères

* Cf. p. 14 pour les définitions

Une forte présence des Grandes Entreprises et des ETI qui traduit l’importance de l’investissement nécessaire pour travailler dans la filière, mais dans laquelle des PME / PMI trouvent leur place.

LES ENTREPRISESIII.1Nombre d’entreprises par taille(vision consolidée des entreprises par groupe)

PME / PMI 132

ETI 89

Grandes Entreprises

53

Acteurs exploitants nucléaires

4

Source : enquête CSFN - 278 réponses

17


Avec près de 50 % de part du nucléaire dans leur activité, l’implication des PME / PMI est significative.

Part de l’activité nucléaire dans le CA des entreprises Ventilation par CA nucléaire

4 000 M€ 800 M€

60 M€

18 900 M€ 300 M€ 300 M€

100 M€

450 M€

150 M€

3 500 M€

6 000 M€

1 000 M€ 250 M€

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Exploitant Grande Entreprise

ETI PME / PMI

34 56

37

2

5 12

33

8

23

2

11

6

30

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%


ETI PME / PMI

De 75% à 100%

De 50% à 75%

De 25% à 50%

De 0% à 25%

Acteurs Grandes ETI PME/ Expl . nuc Entreprises PMI Acteurs Grandes ETI PME/

Expl . nuc Entreprises PMI

4 000 M€ 800 M€

60 M€

18 900 M€ 300 M€ 300 M€

100 M€

450 M€

150 M€

3 500 M€

6 000 M€

1 000 M€ 250 M€

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%


ETI PME / PMI

34 56

37

2

5 12

33

8

23

2

11

6

30

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%


ETI PME / PMI

De 75% à 100%

De 50% à 75%

De 25% à 50%

De 0% à 25%

Acteurs Grandes ETI PME/ Expl . nuc Entreprises PMI Acteurs Grandes ETI PME/

Expl . nuc Entreprises PMI Source : enquête CSFN - 259 réponses

Ventilation par nombre d’entreprises

Sur un CA de 36 Milliards d’€ dans les activités nucléaires, les entreprises sous-traitent 30 %.

Part du chiffre d’affaires sous-traité dans l’activité nucléaire, par taille d’entreprises Part de la sous-traitance auprès d’entreprises étrangères dans l’activité nucléaire

* localisées ou non en France

79%

60%

82% 92%

21%

40%

18% 8%

Acteurs Grandes ETI PME/ Expl . nuc Entreprises PMI

Total

79%

60%

82% 92%

76%

21%

40%

18% 8%

24%


ETI PME / PMI


Acteurs Grandes ETI PME/ Total . nuc Entreprises PMI réponses

64%

80% 79% 82%

70%

36%

20% 21% 18%

30%

CA sous -traité

CA non sous-traité

10,7 Md€

Acteurs Grandes ETI PME/ Total

Expl . nuc Entreprises PMI réponses

CA sous -traité à des entreprises étrangères *

CA sous -traité à des entreprises françaises

36 Md€

Source : enquête CSFN - 250 et 238 réponses


18

• Un tiers des entreprises détiennent les 3 qualifications.

• 60 % des entreprises détiennent au moins 2 des qualifications.

Les entreprises sont qualifiées par chaque exploitant pour lequel elles sont sous-traitantes.

Quali�cation EDF

33%

Quali�cation AREVA

6%

Quali�cation CEA

1%

33%

19%

3% 5%

Taux de recouvrement des qualifications


Parmi les activités réalisées pour les exploitants nucléaires, celles qui sont spécifiques à la filière nécessitent des qualifications et/ou certifications :

• Les exigences en matière de sûreté, qualité, sécurité et radioprotection des travailleurs imposent une qualification formelle des entreprises prouvant leur capacité à exercer une activité dans le nucléaire, qu’elle soit de fournisseur de biens ou de services. Cette qualification est délivrée par l’exploitant nucléaire donneur d’ordre à son sous-traitant, dans des conditions contrôlées par l’ASN (cf. p 10).

• La certification CEFRI* porte sur les seules entreprises intervenant sur les installations nucléaires, sur le domaine de la radioprotection.

87 % des entreprises qui se sont exprimées considèrent que la qualification est un atout à l’obtention de marchés.

* CEFRI : cf. p. 10

LES QUALIFICATIONS

80 % des entreprises développent une offre spécifique à la filière, avec au moins une qualification d’EDF, d’AREVA, du CEA et/ou du CEFRI*.


Part d’entreprises non exploitant nucléaire, ayant une offre spécifique à la filière, par taille

87% 81% 80% 81%

13% 19% 20% 19%

Grande Entreprise

ETI PME / PMI Essemble Filière

Non spécialisés

Spécialisés avec quali�cation (EDF, AREVA, CEA ou CEFRI)

Total réponses

Grandes ETI PME/ Total Entreprises PMI réponses

III.2

19


LE POIDS DU PARC EXISTANT DANS LA FILIÈRE

Le fonctionnement des installations nucléaires du parc existant implique 44 % des effectifs étudiés.

Part du fonctionnement des installations nucléaires dans les effectifs et la VA (exploitation, maintenance, cycle du combustible)

Source : enquête CSFN – 239 et 226 réponses

L’ensemble de la filière repose largement sur l’exploitation du parc actuel de centrales nucléaires.

Effectifs

56%

44%

Fonctionnement des installations nucléaires

Reste de la �lière

36%

64%



44%

56% 51% 49%

Valeur Ajoutée

56%

44%



36%

64%



44%

56% 51% 49%

III.3


20

• Le fort taux de biens dans les Grandes Entreprises traduit leur part prépondérante dans la fabrication des gros composants du process nucléaire (cuve, générateur de vapeur, turbines, alternateur…).

LES MÉTIERS

L’activité se répartit à équivalence entre biens et services, la part des services étant prépondérante dans les ETI et les PME / PMI.

Répartition de la valeur ajoutée en Biens et en Services, par taille d’entreprise


52%

36% 46% 48%

48%

64% 54% 52%

Grande Entreprise

ETI PME / PMI Moyenne Filière

VA Biens VA Services

Total réponses

Grandes ETI PME/ Total entreprises PMI réponses

III.4

21


15 M€

28 M€

58 M€

102 M€

178 M€

288 M€

314 M€

1 792 M€

2 020 M€

2 200 M€

4 358 M€

SYSTEMES D'INFORMATION

SERVICES DE PROTECTION DES INSTALLATIONS

MATIERES PREMIERES ET PRODUITS SEMI -FINIS

GENIE CIVIL ET SECOND ŒUVRE

LOGISTIQUE, MANUTENTION ET STOCKAGE

ELECTRICITE, ELECTRONIQUE, INSTRUMENTATION

SERVICES DE PRODUCTION

FORGEAGE, CHAUDRONNERIE, TUYAUTERIE, SOUDAGE

EQUIPEMENTS, COMPOSANTS et ACCESSOIRES MECANIQUES

PRESTATIONS INTELLECTUELLES (R&D, Etudes, Conseil, Ceti�cations, Contrôles..)

PRODUCTION D'ELECTRICITE

• Les prestations intellectuelles recouvrent essentiellement les activités de R&D, dont les activités du CEA, mais aussi d’étude, de conseil et de certification.

• Les équipements et composants mécaniques recouvrent les activités de fabrication et de maintenance de matériels, notamment les pompes et autres machines tournantes, les vannes et robinets, ainsi que les équipements mécaniques.

• Forgeage, Chaudronnerie, Tuyauterie, Soudage : concerne les activités de forgeage, de fonderie, de production et de maintenance d’éléments chaudronnés (tuyauteries notamment).

Hors production d’électricité, les métiers de prestations intellectuelles et de fournitures d’équipement représentent la majeure partie de l’activité.

Répartition de la valeur ajoutée par métier



Près de la moitié de la valeur ajoutée des entreprises fournissant des équipements mécaniques provient de leurs activités de maintenance.

47,3%

32,3%

13,2%

7,0% 0,2%

Maintenance composants chaudronnés, tuyauterie

Composants chaudronnés

Forgeage

Tuyauterie

Fonderie

50,3% 48,2%

1,5%

Equipements mécaniques et électromécaniques

Maintenance mécanique industrielle

Composants mécaniques

Répartition de la valeur ajoutée des métiers d’équipement mécanique

Répartition de la valeur ajoutée par métier pour le forgeage, la chaudronnerie, la tuyauterie et le soudage

47,3%

32,3%

13,2%

7,0% 0,2%

Maintenance composants chaudronnés, tuyauterie

Composants chaudronnés

Forgeage

Tuyauterie

Fonderie

50,3% 48,2%

1,5%

Equipements mécaniques et électromécaniques

Maintenance mécanique industrielle

Composants mécaniques


22

LES SECTEURS D’ACTIVITÉ

Les entreprises se répartissent sur un spectre large des secteurs de l’industrie française.

121

67

35 15 10 10 6 3 3 2

INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE

ACTIVITÉS SPÉCIALISÉES,

SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES

CONSTRUCTION COMMERCE ; RÉPARATION

D'AUTOMOBILES ET DE MOTOCYCLES

TRANSPORTS ET ENTREPOSAGE

ACTIVITÉS DE SERVICES

ADMINISTRATIFS ET DE SOUTIEN

PRODUCTION ET DISTRIBUTION D'EAU

ASSAINISSEMENT, GESTION DES DÉCHETS ET

DÉPOLLUTION

ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET

D'ASSURANCE

INFORMATION ET COMMUNICATION

PRODUCTION ET DISTRIBUTION

D'ÉLECTRICITÉ, DE GAZ, DE VAPEUR ET D'AIR CONDITIONNÉ

1% 6%

44%

25%

4% 4%

13%

1% 2%

1%

Répartition des entreprises de la filière par catégorie de Code NAF (en nombre d’entreprises).


NAF : Nomenclature d’Activités Française

III.5

23


30% 28%

16%

6% 5% 5% 5% 3% 1% 1% 1% Fabrication de

produits métalliques, à l’exception des

machines et des équipements

Fabrication de machines et équipements

n.c.a.

Réparation et installation de machines et

d'équipements

Fabrication d'équipements

électriques

Fabrication de produits

informatiques, électroniques et

optiques

Métallurgie Fabrication de produits en

caoutchouc et en plastique

Industrie automobile

Industrie de l'habillement

Fabrication d'autres

matériels de transport

Fabrication de textiles

70%

16% 12% 1%

Activités d'architecture et d'ingénierie ; activités de contrôle et

analyses techniques

Autres activités spécialisées, scienti�ques et techniques

Activités des sièges sociaux ; conseil de gestion

Recherche -développement scienti�que

Zoom sur les secteurs « industrie manufacturière » et « activités spécialisées, scientifiques et techniques ».

Répartition des entreprises de la filière sur les métiers de l’Industrie Manufacturière


Répartition des entreprises de la filière sur les activités spécialisées, scientifiques et techniques

24

25


IVL’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

CNPE de Chinon B, simulateur de conduite (EDF / JL. Petit)


26

En 2010, les entreprises ayant répondu ont produit près de 11,4 Md€ de valeur ajoutée sur les activités électronucléaires.

• L’activité se répartit tout au long de la chaîne industrielle de l’électronucléaire. – 50 % de la Valeur Ajoutée provient de la phase d’exploitation des réacteurs (exploitation, maintenance et cycle de vie du combustible). – La construction porte 28 % de la Valeur Ajoutée.

• Le tissu industriel est organisé autour des implantations des exploitants. – La filière représente une activité significative dans cinq régions.

• La contribution de la filière à l’effort de R&D nationale est significative. – L’investissement de R&D d’environ 1,8 milliard d’€ portent la filière au quatrième rang des industries innovantes.

• Sur leurs activités nucléaires, la visibilité du carnet de commandes des entreprises est de 13 mois en moyenne. – La visibilité des Grandes Entreprises et des ETI est significativement plus importante que celle des PME/PMI.

• 18 % du CA des entreprises est réalisé à l’export. – 70 % des entreprises de la filière exportent leur savoir-faire. – Un montant d’export de plus de 5,6 milliards d’€ qui compense un mois du déficit commercial de la France.

27


Amont Construction Fonctionnement Traitement des déchets

Démantèlement Cycle combustible Autres (exploitation,

maintenance et améliorations)

10%

28%

34%

2%

7%

17%

1%

(dont R&D et

études)

(dont études et fabrication)

50 % de la valeur ajoutée provient des activités liées au fonctionnement des installations (cycle du combustible compris).

Valeur ajoutée selon le positionnement dans la chaîne d’activités du nucléaire

• 7 % de la valeur ajoutée correspond aux activités de démantèlement. 8 chantiers de démantèlement sont en cours en France.

• 28 % de la valeur ajoutée correspond aux installations en cours de construction (dont les centrales export).


• La structure de la valeur ajoutée, largement portée par les Grandes Entreprises, traduit le haut niveau d’investissement de l’outil industriel, nécessitant des acteurs de taille conséquente.

LA RÉPARTITION DE L’ACTIVITÉ

Sur leurs activités nucléaires, les entreprises génèrent près de 11,4 milliards d’€ de valeur ajoutée, dont la moitié réalisée par les exploitants.

Répartition des 11,4 milliards d’€ de valeur ajoutée par taille d’entreprise (millions d’€)


Acteurs exploitants nucléaires 6 616 M€

58%

Grandes Entreprises 3 595 M€

32%

ETI 945 M€

8%

PME / PMI 200 M€

2%

IV.1


28

• Les centrales nucléaires exploitées par EDF sont implantées dans 11 des 22 régions métropolitaines, les centres d’ingénierie étant implantés en Ile-de-France, Rhône-Alpes PACA et Centre.

• Les centres de recherche du CEA et de l’ANDRA sont implantés dans 4 régions : – Ile-de-France (CEA / Saclay) – Provence-Alpes-Côte-D’azur (CEA / Cadarache) – Languedoc-Roussillon (CEA / Marcoule, dont une antenne à Pierrelate)

– Lorraine & Champagne-Ardenne (ANDRA / Centre de Meuse Haute-Marne).

• Les sites de fabrication, de traitement/ recyclage et traitement/stockage du combustible d’AREVA et de l’ANDRA sont implantés dans 4 régions : – Basse-Normandie (AREVA & ANDRA / la Hague) – Champagne-Ardenne (ANDRA / Morvilliers & la Chaise) – Rhône-Alpes (AREVA / Tricastin et Romans sur Isère) – Languedoc-Roussillon (AREVA / Mélox et Malvési).

• Les sites en cours de démantèlement sont situés en Champagne-Ardenne (Chooz A), Bretagne (Brennilis), Centre (Saint-Laurent A), Rhône-Alpes (Bugey & Creys-Malville) et Languedoc-Roussillon (Marcoule).

Les exploitants nucléaires sont implantés dans 14 des 22 régions métropolitaines, avec une forte présence dans 5 d’entre elles.

Centrales Nucléaires de Production d’Electricité

Centres de recherche

Usines du cycle du combustible

Stockage des déchets

Légende :

Principaux sièges sociaux et centres d’ingénierie des exploitants

Sites en démantèlement

Principales implantations des exploitants

Sources : EDF, CEA, AREVA, ANDRA

Ile-de-France 2 340 M€

Grand Centre

930 M€

Grand Est Bourgogne 1 280 M€

Nord Ouest

920 M€

Ouest Armorique 1 200 M€

Rhône-Alpes Auvergne 2 730 M€

Sud-Est 1 5404 M€

Sud-Ouest 390 M€

Valeur Ajoutée de la filière par grande région 44 % de la valeur ajoutée est réalisée au sein de deux régions : Rhône-Alpes et Ile-de-France, mais sa contribution est significative dans plusieurs autres.

• Rhône-Alpes porte 23 % de la Valeur Ajoutée.

• L’Ile-de-France porte 21 % de la valeur ajoutée de la filière, ce qui s’explique notamment par une forte présence des activités de recherche et de nombreux sièges d’entreprises.

• La filière nucléaire représente dans 5 régions plus de 1 % de la Valeur Ajoutée Régionale : Basse-Normandie, Rhône-Alpes, Bourgogne, PACA et Centre.

Source : Enquête CSFN - 241 réponses ; INSEE données 2009

29


• L’effort en R&D des exploitants comprend, notamment, la recherche sur les technologies nucléaires, portée par le CEA. Il a été évalué à 1 milliard d’€ en 2010 par la Cour des Comptes dans son rapport de janvier 2012.

• L’effort en R&D de 1,8 milliard d’€ des entreprises ayant répondu représente 4 % de l’effort de recherche national (DIRD*) et 7 % de celui des entreprises (DIRDE), plaçant la filière nucléaire en quatrième position, derrière l’automobile (16 %), l’industrie pharmaceutique (13 %) et la construction aéronautique et spatiale (10 %).

* Dépense Intérieure de Recherche et Développement

LA PART CONSACRÉE À LA R&D

Les entreprises produisent un effort très important de Recherche & Développement avec 5 % de leur chiffre d’affaires.Part du chiffre d’affaires consacré à la R&D par taille d’entreprise

5%

7% 7%

4%

5%


Grandes Entreprises

ETI PME / PMI Grand Total

IV.2

• La visibilité du carnet de commandes est considérée comme bonne par les entreprises de la filière, mais les Grandes Entreprises bénéficient de contrats de plus longue durée, d’où l’écart du carnet de commande : – 15 mois pour les Grandes Entreprises – 13 mois en moyenne pour les ETI – 6 mois pour les PME / PMI

• Avec un carnet de commandes inférieur à l’année, les ETI et les PME/PMI sont dépendantes des donneurs d’ordre, de façon significative pour les PME / PMI.

LE CARNET DE COMMANDES

Les fournisseurs du nucléaire ont une visibilité de leur carnet de commandes de 13 mois en moyenne, avec des disparités selon leur taille.Visibilité du carnet de commandes en fonction de la catégorie de l’entreprise (en nombre d’entreprises).


13 26 44

4

7

19 10

20

31

2

20

25 29

2

5 7 8

5. Plus de 3 ans

4. 1 à 3 ans

3. 6 mois à 1 an

2. 3 à 6 mois

1. Moins de 3 mois

Acteurs Grandes ETI PME/ expl. nuc Entreprises PMI

IV.3



30


Les entreprises de la filière ont réussi à dépasser le marché européen et à pénétrer les deux autres grandes zones d’exploitation de centrales que sont l’Amérique du Nord et l’Asie.

Répartition du chiffre d’affaires à l’export dans le nucléairepar principale zone géographique.

• Les ETI et PME sont particulièrement actives en Asie où elles réalisent un chiffre d’affaires à l’export plus important (48 %) que pour l’Europe (40 %) ou l’Amérique du Nord (12 %).

Europe 2 164 M€

Amérique du Nord

1 830 M€

Amérique du Sud

3 M€

Asie 1 617 M€

Moyen -Orient 2 M€

Afrique 16 M€

Océanie 2 M€

• 70 % des entreprises ayant répondu exportent leur savoir-faire nucléaire.

• L’effort à l’export des ETI et des PME / PMI est significatif, supérieur à la moyenne nationale : – Les ETI : + 4 % – Les PME / PMI : + 2 %

• En considérant les seules entreprises qui exportent, l’export représente respectivement 26 % de leur chiffre d’affaires pour les Grandes Entreprises, 28 % pour les ETI et 26 % pour les PME/PMI.

• Le montant de l’export de plus de 5,6 milliards d’€ en 2010 améliore la balance commerciale française à hauteur de l’équivalent d’un mois de déficit.

L’EXPORT

L’export représente 18 % du chiffre d’affaires des entreprises.

Chiffre d’affaires domestique et chiffre d’affaires à l’export dans la filière (en %) selon la catégorie de l’entreprise.

Source : enquête CSFN - 164 réponses, INSEE données 2010

81% 88%

77% 89%

82%

19% 12%

23% 11%

18%


ETI PME / PMI Filière nucléaire

CA Export

CA domestique

Total réponses

Acteurs Grandes ETI PME/ Total expl. nuc Entreprises PMI réponses

IV.4

31


VLES EMPLOIS

Laboratoire Atalante, intervention au télémanipulateur dans la chaîne blindée procédé (CEA / S. Le Couster)


32

Les entreprises ayant répondu à l’enquête emploient sur leur activité nucléaire plus de 150 000 personnes sur les 220 000 que comprend la filière sur le périmètre étudié.

• Les emplois sont répartis sur l’ensemble de la chaîne industrielle mais restent concentrés au sein des grands groupes. – 80 % des salariés sont employés par les exploitants et les Grandes Entreprises… – …mais avec une population de moins de 30 ans plus élevée de 10 points, les PME / PMI ont une dynamique de recrutement plus forte.

• L’emploi se répartit autour des implantations des exploitants. – 61 % des emplois sont situés dans trois régions : Ile-de-France, Rhône-Alpes et PACA. – La filière représente une part significative de l’emploi dans 7 régions.

• Un haut niveau de qualification et de formation. – Les deux tiers des effectifs sont cadres ou ETAM et la proportion de cadres est 2 fois plus élevée que pour la moyenne de l’industrie. – Les salariés de la filière reçoivent en moyenne 16 jours de formation par an, bien d’avantage que la moyenne de l’industrie nationale de 3 jours.

• Le marché de l’emploi de la filière est stable, mais parfois tendu avec des recrutements critiques dans certains métiers – Le turnover des effectifs est de 6 %, soit près de trois fois moins que la moyenne nationale dans l’industrie. – 61 % des entreprises expriment des difficultés de recrutement sur certains métiers.

33


Amont Construction Fonctionnement Traitement de déchets

Démantèlement Cycle Combustible Autres

11%

32% 29%

2%

8%

15%

3%

(exploitation, maintenance et améliorations)

(dont R&D et études)

(dont études et fabrication)

• 32 % des emplois sont portés par la construction de nouvelles installations (en France et à l’étranger), incluant la fabrication de matériels.

• 8 % des emplois sont consacrés aux activités de démantèlement, 8 chantiers principaux de démantèlement étant en cours en France.

44 % des emplois des entreprises sont dédiés aux activités de fonctionnement des installations (cycle du combustible compris).

Répartition des emplois selon le positionnement dans la chaîne d’activités du nucléaire et selon la taille de l’entreprise (en nombre de salariés)

Source : enquête CSFN – 239 réponses

LES CARACTÉRISTIQUES DE L’EMPLOIPAR TYPE D’ENTREPRISE

• En moyenne dans l’industrie, les effectifs se répartissent : – à 48 % sur des PME – à 23 % sur des ETI – à 28 % sur des Grandes Entreprises

• Le poids des grandes entreprises, notamment par rapport aux ETI, est beaucoup plus fort dans la filière nucléaire qu’en moyenne sur l’industrie française, traduisant, à l’équivalence des répartitions de la valeur ajoutée, l’importance des investissements nécessaires, ici en compétences, organisation (notamment assurance de la qualité et sûreté) et formations spécifiques.

• Les entreprises « spécialisées* » emploient 85 % des salariés.

* Qualifié par un exploitant ou certifié CEFRI

Les acteurs exploitants et les grandes entreprises concentrent plus de 80 % des effectifs dédiés aux activités nucléaires.

Répartition des emplois de la filière par taille d’entreprise

Sources : enquête CSFN – 278 réponses, INSEE 2009


53 810 36%

Grandes Entreprises

69 589 46%

ETI 22 863 15%

PME / PMI 4 378 3%

V.1


34

PRODUCTION D'ELECTRICITE

PRESTATIONS INTELLECTUELLES (R&D, Etudes, Conseil, Certi�cations, Contrôles…)

EQUIPEMENTS, COMPOSANTS et ACCESSOIRES MECANIQUES

FORGEAGE, CHAUDRONNERIE, TUYAUTERIE, SOUDAGE

SERVICES DE PROTECTION DES INSTALLATIONS

ELECTRICITE, ELECTRONIQUE, INSTRUMENTATION

LOGISTIQUE, MANUTENTION ET STOCKAGE

SERVICES DE PRODUCTION

SYSTEMES D'INFORMATION

MATIERES PREMIERES ET PRODUITS SEMI-FINIS

GENIE CIVIL ET SECOND ŒUVRE

22%

17%

17%

11%

4%

3%

1%

1%

1%

0,2 %

23%

Hors production d’électricité, les principaux métiers portent sur les prestations intellectuelles et les équipements et composants mécaniques.Répartition des effectifs par segment(poids dans la filière)


• Le recours au temps partiel est inférieur de 10 points à la moyenne nationale.

• La filière propose en large majorité des emplois à temps plein, alors même que l’activité, notamment de maintenance, est très saisonnière.

• Cela traduit le haut niveau de qualification exigé de la part des employés qui incite les entreprises à privilégier le temps plein au temps partiel.

Le recours au temps partiel reste limité, de 7 % au global.

Sources : enquête CSFN - 203 réponses ; INSEE 2010

Taux de plein-emploi par taille d’entreprise(ratio en nombre d’ETP sur effectifs)

97% 91% 93% 93% 93%

Exploitant Grande

ETI PME / PMI Filière

Total

réponses Acteurs Grandes ETI PME/ Total expl. nuc entreprises PMI réponses

35


• L’Ile-de-France représente 24 % des emplois, ce qui s’explique par une forte présence des activités d’ingénierie et de recherche.

• Rhône-Alpes représente 23 % des emplois, due à la présence de plusieurs centrales nucléaires et des installations du Tricastin/Pierrelatte.

• La filière nucléaire représente une part significative des emplois dans 7 régions : Ile-de-France, Basse-Normandie, Haute-Normandie, Bourgogne, Rhône-Alpes, Centre & PACA.

• Les emplois suivent les implantations majeures des exploitants : centrales nucléaires, Pierrelatte, La Hague, Marcoule et Malvési.

LA RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EMPLOIS DE LA FILIÈRE

60 % des emplois dédiés au nucléaire sont concentrés dans trois régions : Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Emploi par grande région

Sources : enquête CSFN - 222 réponses ; INSEE, données 2008

Ile-de-France 32 081

Grand Centre 7 250

Grand Est Bourgogne

13 597

Nord Ouest 9 887

Ouest Armorique

12 955

Rhône-Alpes Auvergne

32 370

Sud-Est 20 675

Sud-Ouest 3 861

V.2


36

Ouvriers54 515 36%

ETAM 57 050 38%

Cadres 38 876 26%

• La forte proportion de cadres, 2 fois plus importante que la moyenne de l’industrie française, reflète le haut niveau de technicité requis pour développer un produit pour la filière. Cette part est encore plus élevée pour les exploitants.

• À titre de comparaison, la répartition dans l’industrie en 2010 était de : – 16 % de cadres – 35 % d’ETAM – 43 % d’ouvriers – 6 % de non salariés (auto-entrepreneurs…)

LA QUALIFICATION & LA FORMATION

L’industrie nucléaire se caractérise par son fort niveau de qualification : deux tiers des effectifs sont cadres ou ETAM (1).Répartition des effectifs par collège de salariés (en effectifs et %).

(1) Employés, Techniciens et Agents de Maîtrise

Source : enquête CSFN - 197 réponses ; INSEE données 2010

V.3

La part de la formation dans le chiffre d’affaires est 3 fois plus élevée que la moyenne nationale qui est de 0,4 %.

Part du chiffre d’affaires consacré à la formation, par taille d’entreprise

Sources : enquête CSFN - 231 et 209 réponses. INSEE 2009

• Les salariés reçoivent en moyenne 16 jours de formation par an, ce qui est bien supérieur à la moyenne de l’industrie nationale, qui est de moins de 3 jours par salarié.

• 37 % des entreprises recrutent des personnels issus des filières de formation spécifiques du nucléaire.

19 19

6 8 16

Exploitant Grande


1,49% 0,78%

1,44%

0,59% 1,27%


ETI PME / PMI Total Filière

Total réponses

Total réponses Exploitant Grande

Entreprise

Acteurs Grandes ETI PME/ Total expl. nuc entreprises PMI réponses


Nombre de jours de formations par an et par effectif, par taille d’entreprise

19 19

6 8 16

Exploitant Grande


1,49% 0,78%

1,44%

0,59% 1,27%



Total réponses

Total réponses Exploitant Grande

Entreprise



37


• Les ETI et les PME / PMI pratiquent une politique de recrutement plus dynamique que les autres entreprises : la part des moins de 30 ans y est significativement plus importante.

Une pyramide des âges dynamique : 60 % des effectifs ont moins de 45 ans et près de 20 % ont moins de 30 ans.

Pyramide des âges des effectifs des entreprises


Population moins de 30 ans

26 339 18%

Population 30 à 45 ans

65 068 43%

Population45 à 55 ans

42 517 28%

Population plus de 55 ans

16 522 11%

• Le turnover est très inférieur à celui de l’industrie dans son ensemble (15,5 %).

• La grande stabilité de la main-d’œuvre dans la filière s’explique par le haut niveau de qualification et de formation qui incite les entreprises à vouloir conserver dans leurs effectifs une main-d’œuvre formée.

LA DYNAMIQUE

Sur leurs activités nucléaires, les entreprises interrogées ont un turnover de 6 %, soit trois fois moins que la moyenne nationale dans l’industrie.Turnover des effectifs par taille d’entreprise (en %)


V.4

3%

9%

5% 5%

6%

Exploitant Grande


Total réponses



38

• Les principaux métiers concernés, par décroissance de citation de ces difficultés, sont : – Soudeurs – Bureaux d’études : dessins, calculs, planification, développement produit… – Techniciens en contrôle non destructifs, COFREND différents niveaux – Contrôle-commande et instrumentation – Qualité / Sûreté – Robinetiers

• Tous les niveaux de qualification – cadres, ETAM et ouvriers – sont concernés (ouvriers, chefs de chantier et/ou de projet, chargés d’affaire, dirigeants, spécialistes…).

60 % des entreprises interrogées ont déclaré avoir des difficultés de recrutement dans un ou plusieurs métiers.

Part d’entreprises déclarant des difficultés de recrutement

Sources : enquête CSFN - 235 réponses

50% 40% 36% 41% 39%

50% 60% 64% 59% 61%



Dif�cultés de recrutement dans certaines catégories

Pas de dif�cultés de recrutement

Total réponses


39


• Les travailleurs exposés aux rayonnements ionisants sont classés en catégorie A ou B, selon qu’ils travaillent occasionnellement ou régulièrement sous rayonnement ionisant. Leurs limites de dose admissible sont respectivement de 20 mSv et 6 mSv sur 12 mois*.

• Ces travailleurs font l’objet d’un suivi dosimétrique individuel et reçoivent un relevé mensuel récapitulant, notamment, leur dose « carrière ». Ils bénéficient d’un suivi médical renforcé, conformément à la réglementation.

• 76 % des entreprises ont des salariés amenés à travailler en milieu ionisant.

• Plus de la moitié des effectifs qui font l’objet d’un suivi dosimétrique sont des salariés des exploitants.

LE SUIVI DOSIMÉTRIQUE

44 % des 150 000 salariés des entreprises ayant répondu à l’enquête sont amenés à travailler en milieu ionisant.

Proportion de personnes amenées à travailler en milieu ionisant, par taille d’entreprise


Pour mémoire* :

• Un français reçoit au total une dose moyenne annuelle de l’ordre de 3,7 mSv.

• L’exposition induite par un scanner abdominal est de 10 mSv.

Acteurs exploitants

nucléaires 35012

52%

Grandes Entreprises 22185 33%

ETI 7803 12%

PME / PMI 2023 3%

V.5

* Information IRSN


40

• La part des femmes dans la filière est d’environ un quart plus faible que celle de l’industrie française dans son ensemble, pour laquelle la part est de 27,6 %.

• Des facteurs structurels peuvent expliquer cet écart, notamment la faible part des femmes sortant des formations techniques.

• La proportion de femmes est plus importante dans les petites et moyennes entreprises (29 % contre 21 % en moyenne).

LES CARACTÉRISTIQUES SOCIO-ÉCONOMIQUES

Les femmes représentent 21 % des effectifs, taux inférieur à la moyenne de l’industrie française.

Pourcentage hommes/femmes par taille d’entreprise

Sources : enquête CSFN - 232 réponses, base INSEE - données 2010

80% 79% 79% 71%

79%

20% 21% 21% 29%

21%

Exploitant Grande

ETI PME/PMI Ensemble filière

Effectifs Hommes Effectifs Femmes

Total réponses


V.6

• La Métallurgie, la Chimie, le Syntec et le Bâtiment représentent la quasi-totalité des conventions collectives des entreprises de la filière ayant répondu à l’enquête.

Hors statuts particuliers (CEA, EDF…), l’emploi des entreprises est régi principalement par la convention collective de la Métallurgie.Répartition des effectifs en fonction des types de conventions collectives de leur entreprise (en nombre de contrats).


Statuts particuliers (CEA, EDF,

Autres) 53436 36%

Métallurgie 51769 34%

Chimie 24230 16%

Syntec 12818

9%

Bâtiment 6590 4%

Nettoyage 847 1%

Transport 540

0,4%

41


Les conventions collectives sont très diversifiées, reflétant la diversité des activités des entreprises de la filière.

Nombre d’entreprises par convention collective, positionnées sur leur activité dominante dans la chaîne des activités de la filière.


(dont R&D et études)

8

1 2 8

4

7

1 2

5

1 2

38

5

32

3

5 4

18

1

2

1

1

3

1

7

1

3

0

10

20

30

40

50

60

70

Amont Cyclecombustible

Démantèlement Traitementdéchets

Autres

Statuts particuliers Transport Nettoyage Métallurgie Chimie Syntec Batiment

13

2

6

1

Construction (dont études et

fabrication)

Fonctionnement (exploitation,

maintenance et améliorations)

Construction etfonctionnement

(à parts identiquesdans l’activité de

l’entreprise)

42

43


VILES PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL

CNPE de Gravelines, piscine du réacteur (EDF / S. Lavoue)


44

Dès lors qu’un industriel veut travailler à l’international, il est confronté au choix des normes et codes imposés par le client. Parmi les principaux codes reconnus à l’international :

• RCC : Règles de Conception et de Construction des matériels des chaudières nucléaires (norme française). Ces codes sont rédigés par l’AFCEN (Association Française pour les règles de Conception, de construction et de surveillance en exploitation des matériels et chaudières nucléaires). Ils se déclinent notamment sur les combustibles (RCC-C), les matériels mécaniques (RCC-M), électriques (RCC-E) et le génie civil (RCC-G). Ce code est utilisé sur les centrales chinoises construites par la France. La filière française poursuit sa promotion à l’export.

• ASME : American Society of Mechanical Engineers (norme US). Élaboré par une association de125 000 ingénieurs sur les sciences mécaniques, ce code est largement appliqué à l’international.

À l’export, près de 60 % des entreprises utilisent à la fois les codes de conception français et les codes américains.

Recouvrement des codes de conception / conception RCC / ASME utilisés par les entreprises

Sources : enquête CSFN - base de 102 réponses

L’EXPORTVI

Code RCC (norme française)

11%

58%

Code ASME (norme US)

31%

Les perspectives de développement de la filière à l’international reposent notamment sur la poursuite de la dynamique du parc nucléaire français.

• Le parc français est une vitrine technologique pour l’activité à l’export. Être fournisseur des donneurs d’ordre du nucléaire français constitue une référence technique qui facilite le développement à l’export.

• Les majors de l’industrie nucléaire ont une forte capacité d’exportation et entraînent avec eux les fournisseurs de la filière. Les entreprises ont su s’adapter pour aller à l’export, en développant des produits sous code ASME (USA).

45


76 % des entreprises exportatrices anticipent une croissance de leur activité à l’export, à l’identique quelle que soit leur taille.

Perspectives à l’export(en part d’entreprises répondantes)

Sources : enquête CSFN - base de 102 réponses

• La proportion d’entreprises anticipant une augmentation de leur activité à l’export est de : – 82 % pour les Grandes Entreprises – 79 % pour les ETI – 83 % pour les PME.

• À 80 %, les entreprises qui exportent jugent que « l’expérience acquise et les qualifications requises sur le marché ouvrent des portes sur les marchés à l’export et créent de l’activité en France ».

Croissance de l'activité

export 81%

Décroissance de l'activité

export 2% Stagnation de

l'activité export 17%

40% 52%

41%

68% 47%

60% 48%

59%

32% 53%

Exploitant Grande


Services

Biens

Total réponses


Près de 40 % des entreprises qui n’exportent pas souhaitent se développer à l’export.

• La motivation des entreprises pour se développer à l’export est la même pour les Grandes Entreprises, les ETI et les PME/PMI.

• La capacité à s’organiser en consortiums et à se coordonner est perçue comme clé pour se développer à l’export.

• Les principaux freins cités par les entreprises pour aller à l’export sont : – La concurrence de consortium étrangers (73 % souvent ou très souvent) – Les problèmes de coordination ou montage des consortiums (40 %) – Le cours élevé de l’euro (35 %) – Le manque des qualifications ou certifications exigées (27 %)


Part des entreprises non exportatrices souhaitant aller à l’export

Part des biens et services dans l’activité des entreprises non exportatrices souhaitant aller à l’export

14 18 37 7

12

25

Grande Entreprise

ETI PME / PMI

Souhaitent aller à l'export

Ne souhaitent pas aller à l'export

62% 24%

45%

38% 76%

55%

Grande

ETI PME / PMI

Services

Biens

Grandes ETI PME/ entreprises PMI

Grandes ETI PME/ entreprises PMI

Part des biens et services dans l’activité des entreprises exportatrices

Croissance de l'activité

export 81%

Décroissance de l'activité

export 2% Stagnation de

l'activité export 17%

40% 52%

41%

68% 47%

60% 48%

59%

32% 53%

Exploitant Grande


Services

Biens

Total réponses


46

47


ANNEXES

CNPE de Penly (EDF / D. Marc)


48

22,4 Md€ 6,6 Md€

53 810

13,5 Md€ 4,7 Md€

96 830

Chiffre d'affaires (Md€ )

Valeur ajoutée (Md€)

Emploi (Nb contrats)

Reste de la Filière

Exploitants

35,8 Md€ 11,4 Md€ 150 640

38%

62% 58%

42%

64%

36%

• Dans les trois premières régions, les exploitants réalisent 52 % du chiffre d’affaires de la filière.

• La perspective à l’export est vue en nette croissance.

LEUR ACTIVITÉ NUCLÉAIRE

Les 4 principaux exploitants nucléaires occupent une place prépondérante au sein de la filière en termes de chiffre d’affaires, de valeur ajoutée et d’emplois.

1.1

Poids de la part dédiée à l’activité nucléaire des acteurs exploitants nucléaires dans la filière

Répartition du chiffre d’affaires par région

Source : enquête CSFN, 4 exploitants principaux

LES ACTEURS EXPLOITANTS NUCLÉAIRES

49


Amont(dont R&Det études)

Construction(dont études

et fabrication)

Fonctionnement(exploitation,maintenance

et améliorations)


Démantèlement Cycle combustible Autres

8%

18%

48%

1% 6%

18%

1%

• La valeur ajoutée des exploitants nucléaires est portée à 66 % par les activités de fonctionnement des installations (cycle du combustible compris).


Les acteurs exploitants nucléaires réalisent une valeur ajoutée globale de 6,6 milliards d’€ sur leur activité nucléaire.

Valeur ajoutée selon le positionnement dans la chaîne d’activités du nucléaire pour les exploitants

LA VALEUR AJOUTÉE1.2 LES ACTEURS EXPLOITANTS NUCLÉAIRES


50

• La région Rhône-Alpes, l’Ile-de-France et la Basse Normandie concentrent 52 % des emplois des acteurs exploitants nucléaires sur leur activité nucléaire.

Les acteurs exploitants nucléaires emploient 53 800 salariés.

Répartition des emplois des acteurs exploitants nucléaires sur leur activité nucléaire, par région


• Les femmes représentent 20 % des effectifs.

• 55 % des salariés ont moins de 45 ans, la moyenne d’âge est de 42 ans.

Pyramide des âges de salariés


16%


39%


35%

Population plus de 55 ans

10%

L’EMPLOI ET LES SALARIÉS1.3 LES ACTEURS EXPLOITANTS NUCLÉAIRES

51


Les salariés ont un niveau de qualification très élevé : sur 53 800, 34 % sont cadres et 49 % sont ETAM.

La répartition des qualifications des salariés des acteurs exploitants nucléaires est atypique car traduit leurs deux spécificités dans la filière :

• Ils portent la Maîtrise d’Ouvrage des installations nucléaires. À ce titre, ils sont garants du respect des conditions de sûreté et de radioprotection de leur exploitation vis-à-vis de l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

• Ils ont des activités liées à la conception des réacteurs (R&D, architecte du design, conception de l’îlot nucléaire).

Ces activités expliquent la plus grande proportion de cadres et ETAM des acteurs exploitants par rapport au reste de la filière, du fait des emplois liés à ces activités (notamment chercheurs, chargés de surveillance, chargés d’étude, préparateurs, spécialistes – calculs nucléaires, structures, matériaux, sûreté nucléaire…).

Source : enquête CSFN, 4 exploitants principaux, INSEE 2010

Répartition des effectifs par collège de salariés (en effectifs et %)

Exploitant Ouvriers

9 100 17%

Exploitant

ETAM 26 600 49%

Exploitant Cadres 18 100 34%


52

Plus de 70 % de l’activité est réalisée en Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Répartition du chiffre d’affaires des non-exploitants par région

AU GLOBAL2.1 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES



et fabrication)


et améliorations)

Traitement desdéchets


14%

43%

13%

3%

9%

15%

3%

Les non-exploitants réalisent une valeur ajoutée globale de 4,8 milliards d’€, consacrée à 57 % à la construction de nouvelles installations (amont compris).

Répartition de la valeur ajoutée des non-exploitants par positionnement sur la chaîne de valeur


• La répartition de l’activité sur le territoire suit l’implantation des principaux sites des non exploitants :

– IDF 29 % – Rhône-Alpes 23 % – PACA 17 %

• Les non-exploitants nucléaires emploient près de 100 000 salariés dont 64 % sur les trois régions principales d’implantation des exploitants.

• La moyenne d’âge des entreprises non exploitantes est d’environ 39 ans.


53


• Les Grandes Entreprises sont très dynamiques à l’export :

– Elles exportent globalement 12 % de leur chiffre d’affaires

– 81 % des Grandes Entreprises qui exportent anticipent une croissance de leur chiffre d’affaires à l’export

– 53 % des Grandes Entreprises interrogées n’ont pas d’activité à l’export mais 38 % d’entre elles souhaitent y développer leur activité

• Les Grandes Entreprises sous-traitent 20 % de leur CA, dont 40 % à des entreprises étrangères.

Les Grandes Entreprises réalisent un chiffre d’affaires de 10,4 milliards d’€ sur les activités nucléaires, dont 40 % en Ile-de-France.


GRANDES ENTREPRISES : LE CHIFFRE D’AFFAIRES2.2 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES



54

La valeur ajoutée globale des Grandes Entreprises, de 3,6 milliards d’€, est à plus de 60 % consacrée au développement de nouvelles installations (dont amont).

Répartition de la valeur ajoutée des grandes entreprises par positionnement sur la chaîne de valeur


Amont(dont R&D et études)


et fabrication)

Fonctionnement(exploitation,

maintenance etaméliorations)



16%

46%

8%

1%

10%

16%

2%

• 87 % d’entre elles sont qualifiées et / ou certifiées et 90 % d’entre elles considèrent cet investissement comme un atout.

• Les services représentent 48 % de leur activité.

• Principaux métiers (en % de la valeur ajoutée) :

– La fabrication de composants et accessoires mécaniques : 32 %.

– Les prestations intellectuelles : 30 %. – La fabrication de composants de

chaudronnerie et tuyauterie : 27 %.

GRANDES ENTREPRISES : LA VALEUR AJOUTÉE2.2 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES

55


• La répartition sur le territoire des effectifs suit l’implantation des principaux sites des grandes entreprises : 70 % sont concentrés sur les régions Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence – Alpes – Côte d’Azur.

• Les principales régions où travaillent les salariés sont :

– Île-de-France 29 % – Rhône-Alpes 22 % – Provence-Alpes-Côte d’Azur 19 % – Basse-Normandie 7 %

Les Grandes Entreprises interrogées emploient 69 500 salariés.

Répartition des emplois des grandes entreprises par région


GRANDES ENTREPRISES : L’EMPLOI PAR RÉGION2.2 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES


56

Plus de la moitié des grandes entreprises ont une visibilité supérieure à un an, traduisant de nombreux contrats pluriannuels avec les exploitants nucléaires.

Répartition de la visibilité du carnet de commandes des Grandes Entreprises (en nombre d’entreprises)


7

2 4

8

2

2

2

6

12

3

Moins de 3 mois 3 à 6 mois 6 mois à 1 an 1 à 3 ans Plus de 3 ans

Biens Services

GRANDES ENTREPRISES : LE CARNET DE COMMANDES

2.2 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES

57



Répartition des effectifs par collège de salariés

Population moins de30 ans 16%


55%


21%

Population plus de55 ans

8%

Hommes 55 100 79%

Femmes 14 500 21%

Ouvriers 56% ETAM 23%

Cadres 21%

• 32 % des salariés des Grandes Entreprises travaillent en milieu ionisant et font l’objet d’un suivi dosimétrique.

La pyramide des âges montre un effectif globalement plus jeune que la moyenne des entreprises interrogées.

Proportion hommes-femmes dans les Grandes Entreprises



55%


21%


8%

Hommes 55 100 79%

Femmes 14 500 21%


Cadres 21%

Pyramide des âges des salariés des Grandes Entreprises

GRANDES ENTREPRISES : LES SALARIÉS2.2 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES



55%


21%


8%

Hommes 55 100 79%

Femmes 14 500 21%


Cadres 21%


58

• Les Entreprises de Taille Intermédiaire réalisent les trois quarts de leur activité sur le marché domestique :

– Elles sont toutefois actives à l’export dont la part représente 23 % de leur chiffre d’affaires.

– 77 % des ETI qui exportent anticipent une croissance de leur chiffre d’affaires à l’export.

– 51 % des ETI de la filière n’ont pas d’activité à l’export mais 40 % d’entre elles souhaitent y développer leur activité.

• Les ETI sous-traitent 21 % de leur CA, dont 18 % à des entreprises étrangères.

Les Entreprises de Taille Intermédiaire réalisent un chiffre d’affaires nucléaire de 2,5 milliards d’€ dont 50 % en Rhône-Alpes.

Répartition du chiffre d’affaires des ETI par région


ETI : LE CHIFFRE D’AFFAIRES2.3 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES

59


La valeur ajoutée globale des ETI de 945 millions d’€ est dominée à part égale par le fonctionnement d’installations existantes et la construction de nouvelles.

Répartition de la valeur ajoutée des ETI par positionnementsur la chaîne de valeur



• Les services représentent 64 % de leur activité.


– La fabrication de composants et accessoires mécaniques : 23 %

– Les prestations intellectuelles : 21 % – La fabrication de composants de

chaudronnerie et tuyauterie : 17 %



et fabrication)


et améliorations)



4%

31% 31%

11%

4%

12% 7%

ETI : LA VALEUR AJOUTÉE2.3 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES


60

• La répartition sur le territoire des effectifs suit l’implantation des principaux sites des exploitants : 70 % sont concentrés sur les régions Ile-de-France, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur.

• Les principales régions où travaillent les salariés sont :

– Île-de-France 31 % – Rhône-Alpes 24 % – Provence-Alpes-Côte d’Azur 14 % – Auvergne 9 %

Les ETI emploient 22 900 salariés.

Répartition des emplois des ETI par région


ETI : L’EMPLOI PAR RÉGION2.3 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES

61


Près de 60 % des ETI ont une visibilité inférieure à 1 an, traduisant une forte dépendance des donneurs d’ordre.

Répartition de la visibilité du carnet de commandes des ETI(en nombre d’entreprises)


14

5

10 12

4

2

10

13

7


Biens Services

ETI : LE CARNET DE COMMANDES2.3 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES


62

Les femmes représentent 21 % des effectifs des ETI et 63 % des salariés ont moins de 45 ans.

Proportion hommes-femmes dans les ETI

Ouvriers 35%

ETAM 32%

Cadres 33%

Hommes 18 161

79%

Femmes 4 702 21%

Population moins

de 30 ans 23%

Population 30 à 45 ans 40%


26%


11%

Pyramide des âges de salariés des ETI

ETI : LES SALARIÉS2.3 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES



• 34 % des salariés des ETI travaillent en milieu ionisant et font l’objet d’un suivi dosimétrique.

Ouvriers 35%

ETAM 32%

Cadres 33%

Hommes 18 161

79%

Femmes 4 702 21%

Population moins

de 30 ans 23%



26%


11%

Ouvriers 35%

ETAM 32%

Cadres 33%

Hommes 18 161

79%

Femmes 4 702 21%

Population moins

de 30 ans 23%



26%


11%

63


• Les PME et PMI réalisent 89 % de leur activité sur le marché domestique :

– 34 % d’entre elles ont une activité à l’export représentant 11 % du chiffre d’affaires du segment

– 78 % des PME et PMI qui exportent anticipent une croissance de leur chiffre d’affaires à l’export

– Parmi les PME et PMI de la filière qui n’ont pas d’activité à l’export, 40 % d’entre elles souhaitent y développer leur activité

• Les PME et PMI sous-traitent 18 % de leur CA, dont 8 % à des entreprises étrangères

Les PME et PMI réalisent un chiffre d’affaires nucléaire de 537 millions d’€ dont 30 % en Rhône-Alpes.



PME & PMI : LE CHIFFRE D’AFFAIRES2.4 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES


64

La valeur ajoutée globale des PME et PMI de 178 millions d’€ se répartit principalement entre la construction et le fonctionnement des installations.

Répartition de la valeur ajoutée des PME et PMI par positionnement sur la chaîne de valeur



• Elles sont en principalement partie fournisseur de biens, qui représentent 68 % de leur activité.


– La fabrication de composants et accessoires mécaniques : 29 %

– Les prestations intellectuelles : 29 % – La fabrication de composants de

chaudronnerie et tuyauterie : 20 %

5%

26%

37%

3%

7% 9%

12%



et fabrication)


et améliorations)



PME & PMI : LA VALEUR AJOUTÉE2.4 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES

65


• La répartition sur le territoire des effectifs suit l’implantation des principaux sites des PME et PMI : 48 % sont concentrés sur les régions Ile-de-France et Rhône-Alpes.

• Les principales régions où travaillent les salariés de ces entreprises sont :

– Rhône-Alpes 31 % – Île-de-France 17 % – Languedoc Roussillon 9 % – Lorraine 9 %

Les PME / PMI emploient 4 400 salariés.

Répartition des emplois des PME & PMI par région


PME & PMI : L’EMPLOI PAR RÉGION2.4 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES


66

70 % des PME / PMI ont une visibilité inférieure à 1 an, traduisant une forte dépendance aux donneurs d’ordre.

Répartition de la visibilité du carnet de commandes des PME et PMI (en nombre d’entreprises)


21

9

15 10

1

14

8

16

17

7


Biens Services

PME & PMI : LE CARNET DE COMMANDES2.4 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES

67


Les PME ont une dynamique de recrutement plus forte que la moyenne de la filière avec 28 % de moins de 30 ans parmi les salariés pour 18 % en moyenne dans la filière.

Ouvriers 43%

ETAM 31%

Cadres 26%


28%


37%


25%

Population plus de55 ans 10%

Hommes 71%

Femmes 29%

Pyramide des âges de salariés des PME et PMI

PME & PMI : LES SALARIÉS2.4 LES INDUSTRIELS NON-EXPLOITANTS NUCLÉAIRES


Ouvriers 43%

ETAM 31%

Cadres 26%


28%


37%


25%


Hommes 71%

Femmes 29%

• 46 % des salariés des PME et PMI travaillent en milieu ionisant et font l’objet d’un suivi dosimétrique


Proportion hommes-femmesdans les PME et PMI

Ouvriers 43%

ETAM 31%

Cadres 26%


28%


37%


25%


Hommes 71%

Femmes 29%


68

ACM ACPP AFNI Agence ITER

France ALSTOM ANDRA APAVE

ARCELOR MITTAL

AREVA ASSYSTEM

AUBERT ET DUVAL

BECK CRESPEL

BERNARD CONTROLS

BOCCARD BOUYGUES BUREAU VERITAS

CMP Arles CEGELEC CFDT CFE-CGC

CFTC CGT CLEMESSY CNIM CEA COTEBA CYBERNETIX DAHER DCNS DGCIS

DGEC DYNAMIC 3D EDF EGIS

Industries EIFFAGE ENDEL

ENERGETIC ST 52-55

FIVES NORDON

FO FSI

GDF SUEZ

GIIN HCEA HORUS I2EN INDUSTEEL CREUSOT

INGEROP INTERCONTROLE KAEFFER WANNER

MANOIRS INDUSTRIES

MPH NEXTIRAONE NUVIA ONECTRA ONET ORTEC PEINTAMELEC PFME PONTICELLI

FRERES QUIRI

REEL

ROBATEL INDUSTRIES

ROLLS-ROYCE CIVIL NUCLEAR

SALZGITTER MANNESMANN

SARRAZIN Technologies

SCGI SNEF SOCOMEC SOFREN SPIE

NUCLEAIRE

STUDSVIK TECHNIP THERMODYN VALINOX

NUCLEAIRE VALLOUREC

PNB VALTIMET VANATOME VELAN VIBRATEC VINCI

En rouge : membres du Comité de Pilotage

80 membres du CSFN

LES MEMBRES DU CSFNET DE SON COMITÉ DE PILOTAGE

3

69


• Les exploitants nucléaires : ANDRA, AREVA, CEA, EDF

• Les Grandes Entreprises et filiales de grands groupes : ARCELOR MITTAL, AUBERT DUVAL, ALSTOM, BOUYGUES, DCNS, EIFFAGE CONSTRUCTION METALIQUE, ENDEL, GDF SUEZ, NUVIA, ONET TECHNOLOGIES, ROLLS ROYCE, VINCI CEGELEC

• Les Entreprises de Taille Intermédiaire : BOCCARD, DAHER, FIVES NORDON, KAEFER WANNER, PONTICELLI FRERES, SNEF, VALTIMET

• Les PME / PMI : QUIRI, ROBATEL INDUSTRIE, SARRAZIN TECHNOLOGIES, STUDSVIK

• Les organisations professionnelles représentatives des industriels : GIIN, PNB

• Les organisations syndicales : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO

• Les représentants des ministères : DGCIS, DGEC

Les membres du GT1 du CSFN

70

CSFN : Comité Stratégique de la Filière Nucléaire