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apollocinéma l’

programmenovembre 2012

du 31 octobre au 27 novembre 2012

maison de l’image

cinéma apollo • 4, rue Albert 1er • 36000 Châteauroux

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TarifsTarif plein : 6,80 euros ; Tarif réduit : 5,80 euros (abonnés Équinoxe-Scène Nationale, famillenombreuse, plus de 60 ans) et pour tous le mercredi et le lundi.Tarif réduit demandeurs d’emploi/RSA/Allocation Adultes Handicapés : 3,20 eurosMoins de 18 ans/étudiants : 4,00 eurosFilms d’une durée de moins d’une heure : 3,20 euros pour tousLe mardi à 12 h 15, le dimanche à 20 h 15 : 3,50 euros la séanceScolaires, centres de loisirs : 2,50 euros (groupes à partir de 8 personnes)l’apollo accepte les Ciné-chèques.

Abonnement10 euros pour un an. Une carte qui vous permet : de recevoir le programme mensuel àvotre domicile ; d’acheter des tickets d’une valeur de 4,40 euros par chéquier de 5 (22 euros),valables un an, utilisables à toutes les séances ; de bénéficier du tarif réduit à Équinoxe-LaScène Nationale (sur présentation de votre carte d’abonné).

RenseignementsTél. programme: 02 54 60 18 75Tél. administration : 02 54 60 18 34–Fax : 02 54 60 18 16Site internet : apollo-maisondelimage.orgPhotographie de couverture :La Chasse de Thomas Vinterberg, Pretty Pictures

du 31 octobre au 13 novembre

AMOURM i c h a e l H A N E K EPalme d’or festival de Cannes 2012France/Allemagne/Autriche, 2012, 2 h 07, avec Emmanuelle Riva, Jean-Louis Trintignant

Georges et Anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés, professeurs de musique à laretraite. Leur fille, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille. Un jour, Anne estvictime d’une petite attaque cérébrale. Lorsqu’elle sort de l’hôpital et revient chez elle, elleest paralysée d’un côté. L’amour qui unit ce vieux couple va être mis à rude épreuve.

Michael Haneke filme l’agonie humaine, mettant à vif un couple magnifiquementinterprété par Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant.Avec Amour, Michael Haneke signe son film le plus personnel. Il filme la douleur d’un vieuxcouple dont la femme malade vit ses derniers moments. Sans complaisance et avec unesobriété qui a toujours été l’apanage de sa mise en scène, il détaille toutes les étapes de cecalvaire en s’attachant chaque fois aux émotions qu’elles provoquent chez ses personnages.Pour y arriver, il s’est appuyé sur letalent de deux comédiens excep-tionnels : Jean-Louis Trintignant,qu’il a su convaincre d’effectuerson grand retour au cinéma, etEmmanuelle Riva, dont il n’avaitpas oublié la prestation dansHiroshima mon amour d’AlainResnais. Haneke signe ici uneœuvre bouleversante.

Stanislas Bouvier,Positif, octobre 2012

Samedi 10 et dimanche 11 novembre, re(voir) Luchino ViscontiJournées animées par Jean-Baptiste Thoret, Historien et critique de cinéma,spécialiste du Nouvel Hollywood et du cinéma italien des années 70.

Samedi 10 novembre à 16 h 30

LES AMANTS DIABOLIQUESOssessione, Italie, 1942, 2 h 20, v.o sous-titrée, avec Massimo Girotti, Clara CalamaiGino, un jeune chômeur, trouve du travail dans une station-service. Le patron est un bravehomme marié à une sensuelle créature, Giovanna, dont Gino ne va pas tarder à faire sa maî-tresse. Ils projettent de fuir ensemble…

L’adaptation du Facteur sonne toujours deux fois, roman noir américain très prochedu mélodrame naturaliste classique, pimenté d’un lourd érotisme.

Samedi 10 novembre à 20 h 45

ROCCO ET SES FRÈRESRocco e i Suoi Fratelli, Italie, 1960, 2 h 45, v.o sous-titrée, avec Alain Delon, Annie GirardotUne famille du Sud de l’Italie est contrainte par la misère d’émigrer dans le Nord pour y trou-ver du travail. Simone réussit à devenir boxeur professionnel mais sera laminé par ce milieumalsain. Rocco, lui, devient un champion. Tous deux aiment la même femme, Nadia…

Inspiré des Frères Karamazov, Rocco et ses frères est un mélodrame qui indique quetout aurait pu être différent sans d’injustes lois sociales qu’il faudra changer.

Dimanche 11 novembre à 16 h 30

LE GUÉPARDPalme d’or festival de Cannes 1963Il Gattopardo, Italie, 1963, 3 h 08, v.o sous-titrée, avec Burt Lancaster, Alain DelonMai 1860, Garibaldi débarque en Sicile. Le Prince Salina regarde de haut ces bouleversementspolitiques qui conduiront bientôt à l’unification de l’Italie et décide d’arranger le mariageentre son neveu Tancrède et Angelica, la fille d’un propriétaire foncier au pouvoir grandissant.

Visconti déploie ses thème de prédilection dans cette fresque élégiaque : la dispa-rition d’un monde, l’émergence d’un autre, la désillusion, la mélancolie…

Samedi 10 novembre à 20 h : buffet, 10 euros (réservation au plus tard le jeudi 8 novembre).Tarifs habituels pour une séance. Carte 3 films : 9 euros.Chaque film est présenté et suivi d’une rencontre avec le public.Dimanche à 14 h 15, nous vous proposons de suivre l’intervention de Jean-BaptisteThoret consacrée à l’œuvre du Luchino Visconti (durée : 2 h, entrée libre, sur inscription).

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du 31 oct. au 6 novembre, cycle Ciné-culte avec l’ACC

LA GRANDE ILLUSIONJ e a n R E N O I RFrance, 1937, 1 h 54, noir et blanc, avec Jean Gabin, Pierre Fresnay, Erich von Stroheim

1916. Le capitaine de Bœldieu et du mécanicien Maréchal sont arrêtés par le commandant vonRauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux qui les accueille à sa table. Conduits dansun camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel…

Le symbole d’un cinéma universel et pacifiste.Ni film historique ni vraiment film de guerre, l’œuvre de Renoir saisit les hommes dans leurcomplexité individuelle, hors de toute appartenance aux nations, fussent-elles en guerre.Cinéaste de la vie dans toute sa débordante énergie, Renoir dépeint ses personnages aveclyrisme, camaraderie et humour, avant de glisser dans la tragédie. Interdit en France à partir

de 1940 pour son absence d’idéolo-gie patriotique, le film fut égale-ment banni en Allemagne parGoebbels. La Grande illusion a tra-versé les années, révélant à chaqueépoque de nouvelles possibilités delecture. Cet éternel chef-d’œuvrehumaniste bénéficie aujourd’huid’une restauration qui lui restituetoute sa portée cinématographiqueet sa splendeur d’origine.

Extrait du dossier de presse

Jeudi 8 novembre à 20 h 30, en avant-première

FAITES LE 15 !S a n d r i n e L O P E Z e t P h i l i p D U P U I SFrance, 2012, 52 minutes, vidéo

Film tourné au service des Urgences de l'hôpital de Châteauroux, Faites le 15! nous plongedans l’urgence médicale ordinaire. Celle qui ne met pas forcément notre vie en danger et quinous conduit à l’hôpital parce qu’on ne peut se soigner nulle part ailleurs et qu’on n’avancepas d’argent. Le constat est terrible mais bien réel : 70 à 80 % de l’activité d’un service d’ur-gences relève aujourd’hui de la consultation médicale…

Les Urgences sans fard et sans filtre.La projection sera suivie d’un débat en présence des réalisateurs,

du Pr Jeannot Schmidt, président de la Société Française de Médecine d’urgenceet du Dr Marc Giroud, président du S.A.M.U. Urgences de France.Une séance proposée avec le Centre hospitalier de Châteauroux, Tandem Image,

France 3 Centre et Ciclic.

du 14 au 20 novembre

AU GALOPL o u i s - D o d e L E N C Q U E S A I N GSélection Semaine de la critique festival de Cannes 2012France, 2012, 1 h 33, avec Marthe Keller, Louis-Do de Lencquesaing, Xavier Beauvois

Ada avait construit sa vie, elle en était contente, en tout cas elle croyait l’être, et… elle étaittombée sur Paul… Un écrivain en plus, qui vit seul avec sa fille, a une mère envahissante, etqui a la mauvaise idée de perdre son père alors même que cette histoire commence à peine…

Un film profondément émouvant mais incroyablement léger.Au galop, c'est juste un petit bijou, un film qui n'arrête pas de faire des pas de côté étonnantset justes. Avec une voix off pertinente qui donne à son récit ce qu'il faut de gravité légère. Cefilm, nous le traversons dans un état d'euphorie lucide, à la manière de Marthe Keller qui est

tout près de la raison quand ellepense, tout près de la folie quandelle parle. On sait gré àLencquesaing de ce début encinéma qui le met aux côtés descinéastes qui le firent travailler lui,l'acteur: Desplechin, Bonitzer, Assayas.Autant de filiations à repérer maisqui n'empêchent nullement un uni-vers propre de se développer.

Laurent Delmas,France Inter, mai 2012

du 7 au 13 novembre

LIKE SOMEONE IN LOVEA b b a s K I A R O S T A M ISélection officielle festival de Cannes 2012France/Japon, 2012, 1 h 49, v.o sous-titrée, avec Rin Takanashi, Tadashi Okuno, Ryo Kase

Un vieil homme et une jeune femme se rencontrent à Tokyo. Elle ne sait rien de lui, lui croitla connaître. Il lui ouvre sa maison, elle lui propose son corps. Mais rien de ce qui se tisseentre eux en l’espace de vingt-quatre heures ne tient aux circonstances de leur rencontre.

Une prostituée, son amant, son client : trafic de sentiments et échange de solitudes.C’est au Japon que l’Iranien transpose aujourd’hui son système formel bien connu, à com-mencer par ces longues conversations dans des voitures. Le film tourne autour d’un triangleamoureux : un jeune étudiante qui fait la call-girl pour payer ses études, son amant jaloux etun vieux professeur d’université. Surdes airs d’Ella Fitzgerald, Kiarostamipropose une ballade tokyoïstemodeste en apparence, mais en faitbeaucoup plus profonde qu’il n’yparaît, dans un récit aussi buisson-nier que rocambolesque, qui nous faitpasser des larmes au rire. Un plaisirludique rare…

Antoine Guillot,France Culture, mai 2012

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du 14 novembre au 4 décembre, en sortie nationale

LA CHASSE (Jagten)T h o m a s V I N T E R B E R GPrix d’interprétation masculine festival de Cannes 2012 attribué à Mads MikkelsenDanemark, 2012, 1 h 51, v.o sous-titrée, avec Thomas Bo Larsen, Annika Wedderkopp

Après un divorce difficile, Lucas, quarante ans, a trouvé une nouvelle petite amie, un nouveautravail et il s’applique à reconstruire sa relation avec Marcus, son fils adolescent. Maisquelque chose tourne mal. Presque rien. Une remarque en passant. Un mensonge fortuit. Etalors que la neige commence à tomber et que les lumières de Noël s’illuminent, le mensongese répand comme un virus invisible. La stupeur et la méfiance se propagent et la petite com-munauté plonge dans l’hystérie collective, obligeant Lucas à se battre pour sauver sa vie etsa dignité.

Mads Mikklesen compose, de manière instinctive et cérébrale, un personnagedigne et d’une grande force morale.Compagnon de route de Lars von Trier, Thomas Vinterberg, s’est fait connaître en 1998 àCannes, en remportant le Prix du jury avec Festen, évocation d’une réunion de famille dévas-tée par la révélation tardive d’un très lourd secret. Quatorze ans plus tard, le cinéaste est deretour avec un film qui, d’une certaine manière, offre un contrepoint, ou une antithèse, à cetteœuvre première. La Chasse évoque le parcours d’un homme travaillant dans un jardin d’en-fants après avoir perdu son emploi de professeur, tentant de se remettre d’un divorce diffi-cile, s’apprêtant à vivre avec son fils et subitement soupçonné de s’être livré à des actespédophiles. Soupçons qui ont pour effet immédiat de le mettre au ban de sa petite commu-nauté, de ruiner ses projets de vie et de voir ses amis proches et moins proches le rejeter avecforce, sans attendre une vérité qui déjà ne compte plus. À partir de cette trame, ThomasVinterberg signe un film vrillant, maîtrisé de bout en bout, et porté avec brio par son inter-prète principal, Mads Mikkelsen, dont l’interprétation sans faille a touché le jury du festival.Il y a quelque chose de christique dans le parcours de cet homme qui voit sa vie broyée parune impitoyable vox populi et lutte moins pour faire connaître une vérité à ses yeux évidenteque pour affirmer sa dignité face au groupe. Situé dans un milieu rural, où l’obtention du per-mis de chasse vaut rite de passage à l’âge adulte et où les hommes se retrouvent pour desfêtes bruyantes et arrosées, le film prend à rebours la sacralisation de la parole de l’enfantet se déploie– jusqu’à son ultime image–sur le pouvoir terrible du doute et de l’opinion col-lective. Âpre, tendue, cette œuvre n’en livre pas moins de jolies choses sur l’amitié, laconfiance malgré tout et l’amour père-fils.

Arnaud Schwartz, La Croix, mai 2012

Mois de l’Économie sociale et solidaireJeudi 15 novembre à 20 h 30

CULTURES EN TRANSITIONN i l s A G U I L A R(Voices of the Transition), Europe, 2011, vidéo, 1 h 05

Cultures en transition est un documentaire indépendant et auto-produit sur la souverainetéalimentaire et le mouvement mondial des Initiatives de Transition. Il film témoigne de chan-gements majeurs en cours, alors que les politiques agricoles peinent à s'adapter aux défis quereprésentent le changement climatique, le pic pétrolier ainsi que les crises à répétition.Comment réorganiser nos sociétés pour les préparer à mieux résister ? En France, enAngleterre, à Cuba, des solutions envisagées excellent par leur bon sens, leur simplicité, leurfaible coût, ainsi que par leur intégrité écologique.

En présence d’Alain Aubry, acteur impliqué dans la démarche Montreuil en transition.Une séance proposée en partenariat avec l’AMAP de l’Indre et l’association BiHaNat.

Mardi 20 novembre à 18 h

LE PRINTEMPS DES BONZAÏSL é a D O M E N A C H e t A r n o l d M O N T G A U L TFrance, 2009, vidéo, 1 h 20

La multiplication des désastres écologiques, la pression croissante d’un marché instable, lamontée des injustices sociales, sont aujourd’hui au centre du débat public. Développementdurable, microcrédit, commerce équitable sont autant de termes qui sonnent comme desréponses possibles aux problèmes de l’économie actuelle. Le Printemps des bonzaïs s’attacheà celles et ceux qui font vivre ces mots au quotidien : les entrepreneurs sociaux, et dresse lesportraits croisés de trois d’entre eux…

Guillaume Chocteau, Secrétaire Général de Ressources solidaires, animera unediscussion avec le public autour de la jeunesse et l’emploi.

En présence de Frédéric Frénard, chargé de mission à la CRESS Centre.Une séance proposée en partenariat avec la MGEN, la MAIF et l’IUT de l’Indre.

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l’argent de pochela programmation jeune public

Jusqu’au 6 novembre, en sortie nationale

Le Petit gruffaloUn programme de 4 films courts d’animation proposés en version française, à partir de 4 ansDurée du programme: 43 minutes, tarif unique : 3,20 eurosDes pas dans la neige de Makiko Sukikara ; Le Chemin d’un lièvre de Lotte van Elsacker ;L’Oiseau et la feuille de Lena von Döhren ; Le Petit Gruffalo de Johannes Weiland et UweHeidschötter

Jusqu’au 17 novembre

Le Jour des corneillesJ e a n - C h r i s t o p h e D E S S A I N TFrance, 2012, 1 h 35, à partir de 7/8 ans

Le fils Courge est élevé par son père au cœur de la forêt, qui lui a toujours dit que le mondes’arrêtait à la lisière. Un jour, pour sauver son père blessé, le garçon s’aventure au-delà…

du 31 octobre au 17 novembre

Et 10, 11, 12, Pougne le hérissonUn programme de 3 films courts d’animation, à partir de 4 ansDurée du programme: 48 minutes, tarif unique : 3,20 eurosNikita le tanneur de Iouri Tcherenkov ; Tout conte fait (collectif) ; L’Automne de Pougnede Pierre-Luc Granjon et Antone Lanciaux

Ciné-goûter bio, mercredi 7 novembre à 15 h

Dimanche 18 novembre à 14 h 30, en avant-premièreÀ l’occasion de la Journée des Droits de l’Enfant,La Ville de Châteauroux et le cinéma Apollo vous invitent à la séance de

Jean de la luneS t e p h a n S C H E C HAllemagne, 2012, 1 h 35, animation, d’après l’album de Tomi Ungerer, à partir de 5 ans

De son croissant argenté, Jean de la lune s’accroche à la queue d’une comète et atterrit surla terre. Le président du monde décide de la capturer. Pour lui échapper, il va devoir trouverdes amis pour l’aider à retourner chez lui…Entrée gratuite dans la limite des places disponibles, uniquement sur réservation auprèsd’Agnès Rabaté : 02 54 60 99 97, au plus tard le jeudi 15 novembre.

du 21 novembre au 2 décembre

Mon tonton, ce tatoueur tatouéK a r l a v o n B E N G T S O NDanemark, 2010, 45 minutes, animation, version française, à partir de 5 ans,tarif unique : 3,20 euros

Maj vit dans le salon de tatouage de son oncle Sonny, un tatoueur tatoué aux gros bras et tousdeux considèrent qu’une petite fille devrait grandir dans une vraie famille… L’aventure qu’ilsvont vivre ensemble va les aider à réaliser qu’une famille n’est pas toujours ce que l’on croit !

du 21 au 27 novembre

IN ANOTHER COUNTRYH O N G S a n g s o oSélection officielle festival de Cannes 2012Corée du Sud, 2012, 1 h 29, v.o sous-titrée, avec Isabelle Huppert, Yu Junsang, Jung Yumi

Dans un pays qui n’est pas le sien, une femme qui n’est à la fois ni tout à fait la même ni toutà fait une autre, a rencontré, rencontre et rencontrera au même endroit les mêmes personnesqui lui feront vivre à chaque fois une expérience inédite.

Isabelle Huppert, cinéphile et aventureuse, héroïne de trois contes drôles et radieux.Isabelle Huppert incarne un personnage différent dans chaque histoire, mais en réalité elleest toujours un peu la même. Le sentiment diffus de tristesse tapie derrière cette comédieparfois acide vient de ce que finalement rien n’aura vraiment eu lieu, chacun sera resté seul.

On sort pourtant revigoré par lefilm, ce qui n’est pas le moindre desparadoxes. À la fin, Hong Sangsoofilme la silhouette rousse en robelégère s’éloignant, la démarchevolontaire, vers un destin inconnu.La vie continue. Hong Sangsoo estde ces rares cinéastes à savoir sibien filmer cette émotion simple :un pincement au cœur.

Jean-Sébastien Chauvin,Cahiers du cinéma, octobre 2012

Mardi 27 novembre à 20 h 30, Semaine nationale des prisons

À L’OMBRE DE LA RÉPUBLIQUES t é p h a n e M E R C U R I OFrance, 2011, 1 h 40

Pour la première fois, après trois ans d’existence, le Contrôle Général des Lieux de Privationde Liberté (CGPL) accepte qu’une équipe de tournage le suive dans son travail minutieux.Pendant ces quelques semaines d’immersion aux côtés des contrôleurs au cœur des quartiersdisciplinaires, dans les cours de promenade des prisons ou dans le secret des chambres d’iso-lement, un voile se lève sur l’enfermement et la réalité des droits fondamentaux en ces lieux.

La projection sera suivie d’un débat en présence de Christophe Geoffroy,juge de l'application des peines au TGI de Châteauroux, et

de Catherine Grihault, chef de service du SPIP.

En partenariat avec le groupe local deconcertation Prison.

Une plongée inédite dans unmonde de privation. Un constatsans concession sur la façondont notre société organise etse débat tant bien que mal avecl’incarcération.

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du 31 oct. au 6 novembreAmour (2 h 07, page 2)

Después de Lucía (1 h 43, 4e de couv.)

La Grande illusion (1 h 54, page 4)

Le Petit gruffalo (43 minutes, page 9)

Le Jour des corneilles (1 h 35, page 9)

Et 10, 11, 12, Pougne (48 minutes, p. 9)

Mar.6

12 h 15

14 h 30

15 h 45

Lun.5

14 h

16 h 30

Dim.417 h

20 h 15

16 h

15 h

Ven.2

18 h 30

16 h 30

Jeu.1er

18 h 30

15 h 45

Sam.3

20 h 45

17 h

15 h

Mer.31

18 h 30

20 h 45

16 h

14 h 30

Séances le film débute à l’horaire indiqué Séances

l’apollo est subventionné par la Ville de Châteauroux et reçoit les aides du CNC, de la DRAC Centre,de la région Centre et du département de l’Indre.

l’apollo est géré parl’association AGEC Équinoxe.

Retrouvez la sélection musicalede radio Balistiq en attendant

votre film en salle.

du 7 au 13 novembreAmour (2 h 07, page 2)

Like Someone In Love (1 h 49, page 4)

Faites le 15 (52 minutes, page 5)

Les Amants diaboliques (2 h 20, p. 3)

Rocco et ses frères (2 h 45, page 3)

Le Guépard (3 h 08, page 3)

Le Jour des corneilles (1 h 35, page 9)

Et 10, 11, 12, Pougne (48 minutes, p. 9)

Mar.13

12 h 15

Lun.12

20 h 45

Dim.1114 h

20 h 15

16 h 30

Ven.9

18 h 30

16 h 30

Jeu.8

18 h 30

20 h 30

16 h

Sam.10

16 h 30

20 h 45

13 h 45

15 h 30

Mer.7

18 h 30

20 h 45

15 h

14 het

20 h 45

18 h 30et

20 h 45

18 h 30et

20 h 45

Mardi 27 novembre à 20 h 30 : Semaine nationale des prisons, À l’ombre de laRépublique, en présence de Christophe Geoffroy et Catherine Grihaut.

ProchainementLes films du mois de décembreJ’enrage de son absence de Sandrine Bonnaire, avec William Hurt et Alexandra Lamy.Après mai de Olivier Assayas avec Lola Creton, Clément Métayer.Au-delà des collines de Cristian Mungiu. Prix d’interprétation féminine à CosminaStratan et Prix du scénario, festival de Cannes 2012.Les Bêtes du Sud sauvage de Benh Zeitlin. Grand Prix festival de Deauville 2012.

du 21 au 27 novembreLa Chasse (1 h 51, page 7)

In Another Country (1 h 29, page 8)

À l’ombre de la République (1h 40, p. 8)

Mon tonton,

ce tatoueur tatoué (45 minutes, p. 9)

Mar.27

12 h 15

18 h 30

20 h 30

Lun.26

18 h 30

Dim.2517 h

20 h 15

15 h

Ven.23

14 h

Jeu.22

18 h 30

20 h 45

Sam.24

15 h

Mer.21

20 h 45

18 h 30

15 h

Soirée Hit the Road…Vendredi 30 novembre, en écho au spectacle de Bérangère Jeannelle, 66 Gallery* :à 18 h 30,Taking Off de Milos Forman suivi d’un entracte Beat Rock, and Poetry et d’unbuffet. Puis, à 21 h 15, Easy Rider de Dennis Hopper. Buffet sur réservation au 02 54 60 18 34(10 euros, au plus tard le mardi 27 novembre). (* présenté à Équinoxe le samedi 1er décembre)

Week-end rétrospective Frank Capra, animé par Charlotte GarsonSamedi 8 décembre à 17 h : L’Extravagant M. Deeds, à 20 h 45 : M. Smith au Sénat;dimanche 9 décembre à 16 h 30 : La Vie est belle. Buffet le samedi 8 décembre à 20 h :10 euros, sur réservation au 02 54 60 18 34 (au plus tard le jeudi 6 décembre).

du 14 au 20 novembreLa Chasse (1 h 51, page 7)

en sortie nationale

Au galop (1 h 33, page 5)

Cultures en transition (1 h 05, page 6)

Le Printemps des bonzaïs (1 h 20, p. 6)

Le Jour des corneilles (1 h 35, page 9)

Et 10, 11, 12, Pougne (48 minutes, p. 9)

Jean de la lune (1 h 35, page 9)

Mar.20

20 h 45

12 h 15

18 h

Lun.19

14 h

Dim.1817 h

20 h 15

14 h 30

Ven.16

20 h 45

Jeu.15

18 h 30

20 h 30

Sam.17

14 h

16 h

Mer.14

14 h

16 h

Jeudi 15 novembre à 20 h 30 : Mois de l’Économie sociale et solidaire, Cultures entransition, en présence d’Alain Aubry.

Dimanche 18 novembre à 14 h 30 : Avant-première Journée des Droits de l’Enfant,Jean de la lune.

Mardi 20 novembre à 18 h :Mois de l’Économie sociale et solidaire, Le Printemps desBonzaïs, en présence de Guillaume Chocteau et Frédéric Frénard.

Mercredi 7 novembre à 15 h : ciné-goûter bio Et 10, 11, 12, Pougne le hérisson.

Jeudi 8 novembre à 20 h 30 : Avant-première, Faites le 15! En présence des réalisa-teurs, Sandrine Lopez et Philip Dupuis, du Pr Jeannot Schmidt et du Dr Marc Giroud.

Samedi 10 et dimanche 11 novembre : week-end rétrospective Luchino Visconti encompagnie de Jean-Baptiste Thoret.

Attention! Avertis d’une coupure générale d’électricité dans l’après-midi du jeudi 8novembre, nous préférons annuler la séance de Et 10, 11, 12, Pougne le hérissoninitialement prévue à 14 h 30, et repousser celle du Jour des corneilles de 15 h 45à 16 h. Nous vous remercions de votre compréhension.

13 h 45et

20 h 45

14 het

20 h 45

14 het

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20 h 45

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18 h 30et

20 h 45

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14 het

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Page 7: Châteauroux • Apollo

Un petit théâtre de la cruauté dans lequel une violence perverse et sans limites’abat sur une adolescente.Après avoir remporté le prix Un certain regard, Después de Lucía représentera leMexique aux Oscars. Ces honneurs sont mérités, tant ce film de Michel Franco saisit parson sujet aussi bien que par sa mise en forme. La mise en scène de Franco est extrême-ment laconique, laissant le spectateur entrer doucement mais profondément dans lefilm, puis reconstituer les pièces du puzzle . Mignonne, intelligente, mais rongé de l’in-térieur par le drame, Alejandra devient petit à petit le souffre-douleur de son lycée. Dansune fête, puis lors d’un voyage scolaire, elle est bizutée jusqu’à l’insoutenable, d’autantplus que les scènes sont filmées en long plans-séquences. «Film fasciste» a péremptoi-rement décrété un critique à la sortie de la projection cannoise. On lui conseillera de(re)lire Les Désarrois de l’élève Törless de Robert Musil, ou de (re)voir Saló de Pasolini,film parfois très dur à regarder droit dans les yeux et pourtant clairement antifasciste,pour mieux comprendre dans quelles zones se positionne Después de Lucía. Comme sonaîné Pasolini, Franco regarde la barbarie en face pour mieux nous en faire ressentir laperversité, mais en restant toujours du côté de la victime : impossible de jouir en compa-gnie des lycéens tortionnaires, de ne pas être révulsé par leur comportement. Commechez Musil, la cruauté qu’il dépeint n’est pas le fait d’hommes pris dans un système idéo-logique totalitaire mais d’adolescents ordinaires. Violence d’autant plus terrifiante etsecouante qu’elle germe dans un milieu où chacun peut se reconnaître. Les graines dumal son potentiellement au bout du couloir, ou en nous. Thème qui n’est certes pas nou-veau, mais que Michel Franco traite avec clarté et frontalité, sans en rajouter dans lespectaculaire, allant jusqu’au fond de son sujet et d’un dénouement dont on ne dévoilerarien, si ce n’est qu’il nous laisse au bord d’un abîme de réflexion, sonné et songeur.

Serge Kaganski, Les Inrockuptibles, octobre 2012

On aimerait partager avec vous…du 31 octobre au 6 novembre

DESPUÉS DE LUCÍAM i c h e l F R A N C OPrix Un certain regard festival de Cannes 2012Mexique/France, 2012, 1 h 43, v.o sous-titrée, avec Tessa Ia, Hernán Mendoza

Lucia est morte dans un accident de voiture, il y a six mois. Depuis, son mari Roberto etsa fille Alejandra tentent de surmonter ce deuil. Afin de prendre un nouveau départ,Roberto décide de s’installer à Mexico. Alejandra se retrouve dans une nouvelle classe.Plus jolie, plus brillante, elle est rapidement la cible d’envie et de jalousie de la part deses camarades. Refusant d’en parler à son père, elle devient un bouc émissaire.


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