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Quand on parle de Noël, on

pense cadeaux au pied du

sapin.

Mais quand on y regarde

de plus près, que l’on soit

chrétien ou non, il s’agit

d’une fête : une fête

remplie d’espérance.

En effet, nous avons

beaucoup d’espoir en nous.

Au fond de notre cœur,

nous voulons être entourés

de notre famille et de nos

amis. Nous voulons que

ceux-ci soient heureux et

en bonne santé.

Bien sûr, Noël c’est aussi la

naissance de Jésus.

Beaucoup de chrétiens

croient en lui.

Car Jésus ne nous a jamais

déçus puisqu’il va jusqu’à

donner sa vie pour nous.

De plus, la naissance d’un

enfant est aussi signe

d’espérance et la promesse

de se dire que demain tout

est possible.

Q u e l l e s s o n t n o s

espérances ? Qu’est-ce qui

nous aide à avancer dans la

vie ?

Pour nous, jeunes, nous

voulons croire en nous, en

notre avenir grâce au

soutien de nos familles et

amis.

Nous voulons croire que la

paix règnera un jour sur la

terre et que toutes les

cultures arriveront à

cohabiter.

Nous voulons croire qu’en

ce jour de Noël, les gens

vivent le moins de

malheurs possibles et qu’ils

croient en un avenir

meilleur.

Chaque année, le 25

décembre, nous fêtons un

anniversaire : celui de Jésus.

Mais pourquoi fêtons-nous la

naissance d’un enfant ?

Pourquoi Marie a-t-elle été

choisie ?

Parce qu’elle a dit un

« OUI » en accordant toute

sa confiance en Dieu .

Nous fêtons la naissance

d’un enfant car, pour les

chrétiens, Noël est aussi la

fête de l’incarnation.

En effet, cette fête est

importante parce que l‘on dit

que Dieu s’est fait homme.

Jésus est à la fois Dieu et

homme puisqu’il est né de

Dieu et a été conçu par

Marie.

Cette naissance est aussi

une manière pour Dieu de

faire alliance avec les

hommes.

Pourquoi fêtons-nous la naissance d’un enfant ?

Editorial : Noël, fête de l’Espérance ? Date de parution

08/12/2014

Numéro 6

Entre Nous

Notre équipe

La classe de 4ème 1

Remerciements spéciaux :

Luca BIANCO

Benoit BOCQUET

Marie-Lou CANOVAS

Florian JACQUIS

Dorian LAGACHE

Pauline MIGNON

Coordinatrice du journal

Mme LOBREAU

Collège Sainte

Macre

Sommaire :

Edito : Noël, fête de

l’Espérance ?

Pourquoi fêtons-nous la

naissance d’un enfant ?

Noël 1914 : que s’est-il

passé ?

Prière

La convention des droits

de l’enfant a 25 ans !

Le film « Sur le chemin

de l’école »

Le projet des 4ème avec

le Secours Catholique

Les 3ème, à Belleu...

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Pendant la première guerre mondiale,

beaucoup de soldats se sont

rapprochés de la religion (catholique ou

protestante).

Même si la guerre a commencé il y a

plus de quatre mois, les soldats veulent

croire et espérer en la Paix.

Durant la période de l’Avent et de

Noël, plusieurs messes étaient

célébrées sur les champs de bataille.

Comment ces soldats ont-ils vécu leur

premier Noël dans les tranchées ?

Le chant flotte au-dessus du champ de

bataille gelé :"Stille Nacht, heilige Nacht. Al les schlaft, e insam wacht." Des paroles qui paraissent sans

doute incompréhensibles aux oreilles

des soldats britanniques qui se

hasardent à jeter un œil par-dessus le

parapet de leurs tranchées, mais la

mé l od i e , e l l e , e s t a i s ément

reconnaissable.

Quand résonne la dernière note, un

fantassin allemand se dresse, seul,

brandissant un petit arbre illuminé.

"Joyeux Noël. Nous pas tirer, vous pas

tirer."

L'aube vient à peine de se lever sous

un froid mordant en ce matin de Noël

1914, et l'un des incidents les plus

incroyables de la Grande Guerre est

sur le point de se produire.

Méfiants, hésitants, ils sont quelques-

uns à grimper hors des tranchées et à

se hasarder en titubant dans le no

man's land. Ils se serrent la main,

entonnent des chants de Noël,

s'échangent des cigarettes, des

boutons d'uniformes et même leurs

adresses.

Puis, instant resté célèbre, ils

entament une partie de football, avec

une boîte de corned-beef vide en guise

de ballon, calots et casques servant de

poteaux de but.

Cette trêve de Noël sans autorisation

se répand alors sur une importante

portion des 800 kilomètres du Front

de l'Ouest, où sont déployés plus d'un

million d'hommes.

Ils ont passé Noël tous ensemble,

comme si ils étaient amis ou des

frères.

C’est peut être aussi cela la magie de

Noël : cette Espérance un peu folle

d’être fraternel malgré l’adversité de

la guerre.

Page 2 Entre Nous

Noël 1914 : que s’est-il passé ?

Prière

Seigneur Dieu, Toi qui nous as fait à ton image,

Nous avons ouvert le livre de nos vies, et nous y avons lu les traces de l’espérance que tu nous donnes.

Nous t’en rendons grâce.

Seigneur Jésus, Tu es venu sur la Terre pour annoncer la Bonne Nouvelle de la tendresse du Père

Envoie-nous le regard de confiance qui remet debout

Esprit de Noël, donne-nous le courage d’annoncer la Bonne Nouvelle de ton espérance

Prépare nos cœurs à t’accueillir.

Sainte Marie, Reine d’Espérance en nos terres

Fait naître en nous la force de continuer à semer des graines d’Espérance

Pour faire vivre ton Eglise.

AMEN !

Le film « Joyeux Noël » raconte à merveille ce moment historique.

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La convention des droits de l’enfant a

été écrite le 20 novembre 1989.

Elle rassemble 197 Etats reconnus par

l’ONU mais seulement 193 l’ont

adoptée. Les trois pays qui ne l’ont pas

adoptée sont les Etats-Unis, la

Somalie, le Soudan du sud. La Palestine

est le seul pays non-signataire de

cette convention.

Les Etats-Unis n’ont pas ratifié la

convention, ce serait parce que

certains états américains souhaitent

pouvoir exécuter des mineurs. Si la

Somalie n’a pas ratifié la convention à

ce jour, ce serait à cause de

l’instabilité politique du pays.

En l’honneur de cette convention, le 20

novembre est devenue la journée

internationale des droits de l’enfant.

Cette journée est même respectée en

Palestine.

Les droits de l’enfant sont :

1. Le droit à l’égalité, sans distinction

de race, de religion ou de

nationalité.

2. Le droit à une attention

p a r t i c u l i è r e p o u r s o n

développement physique, mental et

social.

3. Le droit à un nom et à une

nationalité.

4. Le droit à une alimentation, un

logement et à des soins médicaux

appropriés.

5. Le droit à une éducation et à des

soins spéciaux quand il est

hand icapé menta lement ou

physiquement.

6. Le droit à la compréhension et à

l’amour des parents et de la

société.

7. Le droit à l’éducation gratuite et

aux activités récréatives.

8. Le droit aux secours prioritaires en

toutes circonstances.

9. Le droit à une protection contre

toute forme de cruauté, de

négligence et d’exploitation.

10. Le droit à la formation dans un

e s p r i t d e s o l i d a r i t é , d e

compréhension, d’amitié et de

justice entre les peuples.

Cette convention montre que les

enfants sont importants, car ils

représentent l’avenir de notre

humanité.

Entre Nous : Quelle(s) personne(s) ou quel(s) témoignage(s) vous a/ont le plus plu ?

HUGO : Celui qui m’a le plus plu est

Carlos qui va à l’école avec sa sœur, à

cheval. Il passe par des montagnes où

les chemins sont très étroits. Je

trouve que, pour son âge, cela est dur

et courageux. Je n’en serais pas

capable.

SELENA : L’enfant qui m’a le plus plu

est Jakson. Il rencontre les éléphants.

Ce qui m’a le plus touché c’est qu’il doit

traverser le désert alors qu’il y a des

éléphants.

Entre Nous : Les témoignages vous ont-ils fait changer intérieurement ?

HUGO : Oui, je me rends compte que

j’ai beaucoup de chance car les

chemins que nous prenons pour aller à

l’école sont plus accessibles. Avant, je

me disais que l’école était loin alors

qu’eux mettent plusieurs heures à y

aller. Je me plains moins.

SELENA : Oui, j’ai vu qu’on avait plus

de chance qu’eux et que nous ne

faisions pas plusieurs dizaines de

kilomètres à pied tous les matins pour

aller à l’école.

Quel est votre ressenti à la fin du film ?

HUGO : J’étais étonné. Je trouve

qu’ils ont beaucoup trop de chemin par

rapport à nous. Qu’ils n’ont pas de

chance car ils n’ont pas de transport

pour y aller et qu’ils sont trop jeunes

pour y aller car ils ne sont pas

accompagnés par leurs parents.

SELENA : A la fin du film, je me dis

que je suis heureuse et chanceuse.

Marie-Lou a rencontré Hugo et Séléna,

deux élèves de 6ème qui ont vu le film

« Sur le chemin de l’école » , et qu’ils

vont continuer à travailler sur les

droits de l ’enfant avec Mme

ANTOINE.

Entre Nous : Avez-vous aimez le film ? Pourquoi ?

HUGO : Oui, parce que c’est

courageux de la part de ces enfants.

Mme LOBREAU nous a dit qu’il y avait

des gens du film qui leur ont envoyés

des cadeaux. Il m’a aussi touché car ils

ont le courage d’aller à l’école seul

tandis que nous, nous préférons se

passer d’y aller.

SELENA : Oui, car dans le film, ils

expliquaient la vie au quotidien des

enfants au sein de leurs familles. Ce

film nous montre toutes les épreuves

quotidiennes de leur matinée avant

d’arriver à l’école.

Numéro 6

Le film « Sur le chemin de l’école »

La convention des droits de l’enfant a 25 ans !

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Entre Nous : De quoi avez-vous parlé ?

3ème : On a parlé des choix :

Pourquoi c’est important de choisir ?

Pourquoi doit-on faire des choix ?

Sommes-nous obligés de choisir ?

Entre Nous : Est-ce que cela vous a intéressés ? Pourquoi ?

3ème : Oui même si c’était un peu

long et lassant. Mais j’ai trouvé le

thème intéressant et instructif. On

a découvert le parcours d’un prêtre.

En effet, il a fait le choix de se

donner à Dieu ainsi qu’aux autres

tout en renonçant à la vie de famille.

Entre Nous : Dans l’ensemble, avez-vous aimé cette journée ?

3ème : Oui et non.

Oui car nous pensons que cela va

nous aider dans la vie. Mais il aurait

fallu différentes approches ou

interventions. Cela nous a permis de

sortir du cadre « collège », de

prendre l’air et de décompresser.

1 Faubourg de Soissons

51170 FISMES

Collège Sainte Macre

Pauline est partie à la rencontre des

élèves de 3ème qui ont vécu une

journée de récollection le 27

novembre 2014 à Belleu.

Entre Nous : Qu’est-ce qu’une récollection ?

3ème : C’est une journée qui a été

préparée par M. BIANCO, Mme

LOBREAU et le Père TREMOUREUX.

C’est une journée de réflexion où

toutes les classes de 3ème se sont

retrouvées.

Téléphone : 03.26.48.01.87

Les 3ème, à Belleu...

Retrouvez-nous sur le

site internet du collège !

www.ecolecollegesaintemacre.fr

Soutenus moralement (Aller au

Secours Catholique permet de

briser la solitude).

Accompagnés et aidés dans

l ’ insertion de personnes en

situation d’exclusion ou de

handicap.

Les bénéficiaires peuvent également

accéder aux soins.

Notre projet serait de vendre des

gâteaux sur le marché de Fismes et au

collège afin de récolter des fonds qui

vont être donnés au Secours

Catholique. Ensuite, nous nous

rendrons dans une antenne de Reims

pour voir qui sont les bénéficiaires et à

quoi sert l’argent récolté. Nous irons à

la rencontre des personnes pauvres.

De plus, nous aimerions réaliser une

exposition sur le Secours Catholique et

parler ainsi de notre projet.

Le temps d’une année scolaire, nous

serons donc les ambassadeurs du

Secours Catholique au sein du collège.

Nous avons rencontré Madame

DANTIGNY, qui est salariée du

Secours Catholique, afin de nous

expliquer le but de l’association ainsi

que d’échanger sur la mise en place

d’un projet de solidarité avec les

classes de 4ème.

Le Secours Catholique est une

association créée en 1946 par l’Abbé

Jean Rodhain. Elle a un rayonnement

international puisqu’elle fait partie du

réseau Caritas Internationalis.

L’objectif de cette association est

d’être attentif aux problèmes de

pauvreté et d ’exc lus ion . Les

bénéficiaires peuvent être :

Aidés dans les démarches

administratives.

Hébergés durant une nuit ainsi que

d’avoir la possibilité de prendre une

douche et un repas chaud sur place

(Le Secours Catholique ne fait plus

la distribution de repas depuis 20

ans car les Restos du Cœur le font

déjà).

Le projet des 4ème avec le

Secours Catholique

PARTICIPER A LA VIE DU

JOURNAL DE LA PASTORALE :

N’hésitez pas à donner votre avis

sur le journal, un article qui vous

a marqué…

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