let'smotivl’essentiel du Toulouse qui bouge
#98novembre 2008 - gratuit
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Tricky
■ portfolio 64
qu’elle met en place. « C’est un peu le même travail lorsque l’on monte un film, avec un choix de plans qui ouvre sur une structure ». Les diptyques pourraient refermer un cycle durant lequel elle s’est consacrée au gra-phisme. Après des études d’Arts Appliqués (à Toulouse), une école d’audiovisuel (à Bruxel-les), années durant lesquelles elle touche aussi bien à la vidéo ou à l’infographie qu’à la photo, Amélie a désormais envie de se pen-cher sur les individus. C’est à « une forme de documentaire du quotidien » qu’elle aimerait aboutir, « être témoin de choses simples, sans tomber dans le dramatique, ni le sordide ». Une évolution vers laquelle Amélie se dirige à sa façon : « étape par étape », sans se soucier du temps… > Baptiste
info : versonatura.org/dreamcv/ et sur myspace.com/amelielandry
Q uelques heures après avoir rac-croché le téléphone, Amélie ren-voie un mail. « Je ne suis pas une
très grande oratrice », confesse-t-elle, comme pour s’excuser de ne pas être à l’aise lorsqu’il s’agit de parler d’elle. Lorsqu’on l’a à l’autre bout du fil, elle prononce les mots d’une voix à la fois légèrement cassée et douce. « Je suis un peu de nulle part », dit-elle alors. Un peu de nulle part parce qu’Amélie s’est formée en autodidacte. Terminée il y a un an, cette série de diptyques (qui, au départ, était triptyques) témoigne de son attirance pour le graphisme. C’est une mosaïque d’ambiances, suggérées par des variations de couleurs. Comme une rythmique d’atmosphères. Au départ, les photos lui sont venues en se promenant, au fil du parcours, sans recherche prédéfinie. C’est à l’assemblage qu’Amélie sélectionne des images qui « laissent un espace d’inter-prétation », comme une « amorce narrative »
Étape par étape
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qu’elle met en place. « C’est un peu le même travail lorsque l’on monte un film, avec un choix de plans qui ouvre sur une structure ». Les diptyques pourraient refermer un cycle durant lequel elle s’est consacrée au gra-phisme. Après des études d’Arts Appliqués (à Toulouse), une école d’audiovisuel (à Bruxel-les), années durant lesquelles elle touche aussi bien à la vidéo ou à l’infographie qu’à la photo, Amélie a désormais envie de se pen-cher sur les individus. C’est à « une forme de documentaire du quotidien » qu’elle aimerait aboutir, « être témoin de choses simples, sans tomber dans le dramatique, ni le sordide ». Une évolution vers laquelle Amélie se dirige à sa façon : « étape par étape », sans se soucier du temps… > Baptiste
info : versonatura.org/dreamcv/ et sur myspace.com/amelielandry
Q uelques heures après avoir rac-croché le téléphone, Amélie ren-voie un mail. « Je ne suis pas une
très grande oratrice », confesse-t-elle, comme pour s’excuser de ne pas être à l’aise lorsqu’il s’agit de parler d’elle. Lorsqu’on l’a à l’autre bout du fil, elle prononce les mots d’une voix à la fois légèrement cassée et douce. « Je suis un peu de nulle part », dit-elle alors. Un peu de nulle part parce qu’Amélie s’est formée en autodidacte. Terminée il y a un an, cette série de diptyques (qui, au départ, était triptyques) témoigne de son attirance pour le graphisme. C’est une mosaïque d’ambiances, suggérées par des variations de couleurs. Comme une rythmique d’atmosphères. Au départ, les photos lui sont venues en se promenant, au fil du parcours, sans recherche prédéfinie. C’est à l’assemblage qu’Amélie sélectionne des images qui « laissent un espace d’inter-prétation », comme une « amorce narrative »
Étape par étape
portfolio4
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