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RavelSonate pour violon et piano

Sonate pour violon et violoncelleTzigane, rhapsodie de concert

pour violon et pianoTrio pour piano, violon et violoncelle

Régis Pasquier violon

Roland Pidoux violoncelle

Jean-Claude Pennetierpiano

RavelSonate pour violon et piano

Sonate pour violon et violoncelleTzigane, rhapsodie de concert

pour violon et pianoTrio pour piano, violon et violoncelleRégis Pasquier

violon

Roland Pidoux violoncelle

Jean-Claude Pennetierpiano

Sonate pour violon et piano1 Allegretto.............................................................................................................................. 8’342 Blues ...................................................................................................................................... 5’313 Perpetuum mobile .............................................................................................................. 3’50

Régis Pasquier (violon) - Jean-Claude Pennetier (piano) Sonate pour violon et violoncelle

4 Allegro .................................................................................................................................. 4’585 Très vif .................................................................................................................................. 3’136 Lent ........................................................................................................................................ 5’347 Vif, avec entrain .................................................................................................................. 5’23

Régis Pasquier (violon) - Roland Pidoux (violoncelle)8 Tzigane, rhapsodie de concert pour violon et piano .................................. 9’39

Régis Pasquier (violon) - Jean-Claude Pennetier (piano)Trio pour piano, violon et violoncelle

9 Modéré ................................................................................................................................ 9’5110 Pantoum (assez vif) ............................................................................................................ 4’1611 Passacaille (très large) ...................................................................................................... 7’2412 IV. Final (animé) .................................................................................................................. 5’35

Jean-Claude Pennetier (piano) - Régis Pasquier (violon) - Roland pidoux (violoncelle)

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partout, tenant lieu de justification. Les modèles proclamés sont les Trios de Saint-Saëns : qualité du son, métier impeccable. Le résultat sera tout autre : Ravel s’amuse àune forme imprévue (“pantoum”), clame son isolement dans une hautaine et pathé-tique “passacaille” (longuement introduite par la seule main gauche du piano), se bat,de nouveau, avec un finale qui ne peut plus être ce qui était prévu : la guerre venaitd’éclater. Ravel, alors, prend conscience de l’irresponsabilité de cet “art pour l’art” jusqu’ici prôné par principe… La conversion s’opère dans ce finale bouclé en tempêtele 29 août 1914 : initié dans les sonorités impalpables des Mallarmé, le discours, soudain,s’était grippé, gonflé de colère et de véhémence. L’œuvre s’achève dans un cri.

En France, seul musicien d’importance, Ravel fit des pieds et des mains pour allerà la guerre (sa faible constitution l’avait fait réformer). Tandis que (après l’Armistice)de jeunes nigauds affirment qu’il est “fini” (quarante-cinq ans en 1920 !), on devineque son silence annonce une radicale mutation. Stupeur, en effet, lorsque le 12 décem-bre 1920, Camille Chevillard déchaîne La Valse aux Concerts Lamoureux. C’était justeaprès la parution, dans la Revue musicale (désormais éditée par la NRF et dirigée parHenri Prunières) d’un Duo pour violon et violoncelle si crochu, d’une sonorité si impré-vue, d’une verve si amère et si batailleuse que les divertissements encanaillés du Groupedes Six en prenaient un sale coup : la musique renaissait bel et bien là, chez Ravel, etd’autant plus fracassante que cette esquisse était publiée en hommage à la mémoire deDebussy. Bien sûr y étaient bannis “debussysme” et "art pour l’art" : les “Six” étaientbattus sur leur propre terrain par un ton soudain péremptoire, autorité définitivementconfirmée lorsqu’en février 1922 la Sonate pour violon et violoncelle récupérera ce Duoet le prolongera en renchérissant sur les recettes "populaires" prônées étourdiment parle Groupe des Six : ah, la férocité conférée à la ronde enfantine qui inspire le finale !

Ravel à nuP ianiste de formation, Ravel, inspiré par les Russes et Richard Strauss, était promis

à devenir l’un des orchestrateurs les plus subtils de l’histoire de la musique. Parailleurs (chose mal repérée) son catalogue révèle combien le chant l’occupa régulièrement,d’un bout à l’autre de sa carrière, qu’il s’agisse de mélodies microscopiques (Rêves, 1927 :1 minute !) où d’un gigantesque projet d’opéra (La Cloche engloutie, 1906 – 1913).Outre une régulière production pianistique (jusqu’à 1918 : Frontispice), force est doncde constater que sa “musique de chambre” semble relever de préoccupations moinsprégnantes. Et pourtant… Rien de plus éloquent que ce catalogue quasi marginal,moins peut-être au niveau des genres qu’il choisit que du fait que ces pages, moinsexpansives, nous entretiennent d’un Ravel plus direct que nulle part ailleurs.

Schönberg consacrait une grande partie de son activité à l’enseignement. Ravel, lui,ne savait que composer. Dès lors, quoi ? S’était-il risqué au "parler enfançon" cher ànos poètes pré-classiques ? la critique passait à côté de la réussite miraculeuse des cinqcontes de fées évoqués par Ma Mère l’Oye (1908, complétés en avril 1910), dénonçantcomme “indignes” ces “songes devenus savoir”. Ravel piègera donc une opinion restéeobtuse en ayant recours au pastiche (A la manière de …) et, bientôt, à un néo-classicisme délibéré : ce sera le Trio.

Ravel disait plaisamment qu’il en avait établi le plan, décidé du caractère des diversépisodes et réparti les couleurs avant même d’en avoir cherché les thèmes : façon provocante de dénoncer nombre de musiques soumises à une grammaire passe-

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partout, tenant lieu de justification. Les modèles proclamés sont les Trios de Saint-Saëns : qualité du son, métier impeccable. Le résultat sera tout autre : Ravel s’amuse àune forme imprévue (“pantoum”), clame son isolement dans une hautaine et pathé-tique “passacaille” (longuement introduite par la seule main gauche du piano), se bat,de nouveau, avec un finale qui ne peut plus être ce qui était prévu : la guerre venaitd’éclater. Ravel, alors, prend conscience de l’irresponsabilité de cet “art pour l’art” jusqu’ici prôné par principe… La conversion s’opère dans ce finale bouclé en tempêtele 29 août 1914 : initié dans les sonorités impalpables des Mallarmé, le discours, soudain,s’était grippé, gonflé de colère et de véhémence. L’œuvre s’achève dans un cri.

En France, seul musicien d’importance, Ravel fit des pieds et des mains pour allerà la guerre (sa faible constitution l’avait fait réformer). Tandis que (après l’Armistice)de jeunes nigauds affirment qu’il est “fini” (quarante-cinq ans en 1920 !), on devineque son silence annonce une radicale mutation. Stupeur, en effet, lorsque le 12 décem-bre 1920, Camille Chevillard déchaîne La Valse aux Concerts Lamoureux. C’était justeaprès la parution, dans la Revue musicale (désormais éditée par la NRF et dirigée parHenri Prunières) d’un Duo pour violon et violoncelle si crochu, d’une sonorité si impré-vue, d’une verve si amère et si batailleuse que les divertissements encanaillés du Groupedes Six en prenaient un sale coup : la musique renaissait bel et bien là, chez Ravel, etd’autant plus fracassante que cette esquisse était publiée en hommage à la mémoire deDebussy. Bien sûr y étaient bannis “debussysme” et "art pour l’art" : les “Six” étaientbattus sur leur propre terrain par un ton soudain péremptoire, autorité définitivementconfirmée lorsqu’en février 1922 la Sonate pour violon et violoncelle récupérera ce Duoet le prolongera en renchérissant sur les recettes "populaires" prônées étourdiment parle Groupe des Six : ah, la férocité conférée à la ronde enfantine qui inspire le finale !

Ravel à nuP ianiste de formation, Ravel, inspiré par les Russes et Richard Strauss, était promis

à devenir l’un des orchestrateurs les plus subtils de l’histoire de la musique. Parailleurs (chose mal repérée) son catalogue révèle combien le chant l’occupa régulièrement,d’un bout à l’autre de sa carrière, qu’il s’agisse de mélodies microscopiques (Rêves, 1927 :1 minute !) où d’un gigantesque projet d’opéra (La Cloche engloutie, 1906 – 1913).Outre une régulière production pianistique (jusqu’à 1918 : Frontispice), force est doncde constater que sa “musique de chambre” semble relever de préoccupations moinsprégnantes. Et pourtant… Rien de plus éloquent que ce catalogue quasi marginal,moins peut-être au niveau des genres qu’il choisit que du fait que ces pages, moinsexpansives, nous entretiennent d’un Ravel plus direct que nulle part ailleurs.

Schönberg consacrait une grande partie de son activité à l’enseignement. Ravel, lui,ne savait que composer. Dès lors, quoi ? S’était-il risqué au "parler enfançon" cher ànos poètes pré-classiques ? la critique passait à côté de la réussite miraculeuse des cinqcontes de fées évoqués par Ma Mère l’Oye (1908, complétés en avril 1910), dénonçantcomme “indignes” ces “songes devenus savoir”. Ravel piègera donc une opinion restéeobtuse en ayant recours au pastiche (A la manière de …) et, bientôt, à un néo-classicisme délibéré : ce sera le Trio.

Ravel disait plaisamment qu’il en avait établi le plan, décidé du caractère des diversépisodes et réparti les couleurs avant même d’en avoir cherché les thèmes : façon provocante de dénoncer nombre de musiques soumises à une grammaire passe-

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RÉGIS PASQUIER ViolonRégis Pasquier est bercé par la musique dès son plus jeune âge. A l’âgede 12 ans il remporte ses Premiers Prix de violon et de musique de chambreau Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et s’envole, deuxans après, aux Etats-Unis.Le voyage sera décisif : il rencontre Isaac Stern, David Oïstrakh, Pierre Fournieret Nadia Boulanger. Séduit par son jeu, Zino Francescatti l’invitera,quelques années plus tard, à enregistrer avec lui chez DeutscheGrammophone, le Concerto pour deux violons de Bach.

En 1991 il est nommé “Meilleur soliste de l’année” des Victoires de la Musique et obtient le prixSpécial de la Nouvelle Académie du Disque.Il multiplie, depuis 1990, ses enregistrements : après des oeuvres concertantes avec l’OrchestreNational de Bordeaux Aquitaine sous la direction d’Alain Lombard, les Concertos de Berg et Bartókavec l’Orchestre de la Radio Hongroise, il grave les œuvres de Prokofiev, Brahms, Ravel. Il a égalementenregistré l’intégrale des Caprices de Paganini (Auvidis).Son enregistrement des Concertos de Mozart avec l’Orchestre Philharmonique de Liège précède celui desSonates pour violon et piano de Beethoven, enregistrées avec Jean-Claude Pennetier, et récompenséesd’une Victoire de la Musique.2003 a été une année de tournées internationales avec orchestres et en musique de chambre :Allemagne, Espagne, Italie, Japon, Australie, Etats Unis, Amérique du Sud… Depuis 1998, Régis Pasquier joue un magnifique violon Joseph Guarnerius (Del Gesu) Cremona 1734.

Si le Duo s’inscrivit, d’emblée, parmi les œuvres les plus fortes de Ravel, le compositeur ne se fit pas faute de pasticher – selon les préceptes à la mode – les procédés les plus suspects d’un répertoire jugé pendable. Paradoxalement, c’est le purBéla Bartók (qui haïssait tout folklore corrompu !) qui suggéra Tzigane, composé(1924) à l’intention de Jelly d’Aranyi, interprète fervente des deux Sonates que lefarouche hongrois venait de composer à son intention… La comparaison s’arrête làmais, par ses malices (et le grain qu’elle donne à moudre à tout virtuose chevronné),cette œuvre de demi-caractère n’a jamais quitté le répertoire.

C’est pourtant la Sonate pour violon et piano, composée simultanément (1923-27),qui remporte aujourd’hui une adhésion unanime. Par le lyrisme épanoui de son premier mouvement, par la férocité qui réapparaît dans le “Blues” (expression intérioriséedes fureurs de "Aouah" plutôt que jazz menteur)… L’œuvre était à nouveau destinée àGeorges Enesco qui la détesta si fort (spécialement le “Blues” !) qu’après une premièreorageuse, salle Erard, Ravel détruisit un premier finale, plus apaisant, pour lui substituer, crânement, l’affolante course à l’abîme que suggère le perpetuum mobile quenous connaissons aujourd’hui…

Beaucoup de choses étaient dites, désormais, violentes et désenchantées. Ravelconstate alors qu’en dehors de La Valse, son œuvre d’orchestre, trop capiteuse, nuit aumessage de ces musiques urgentes et engagées… Boléro et le Concerto pour la main gauche (mêmes profils expressifs que le “Blues” !) remettront les pendules à l’heure…

Marcel MARNAT

JEAN-CLAUDE PENNETIER PianoRiche d’un parcours musical varié : musique contemporaine, théâtremusical, composition, direction d’orchestre, pianoforte, enseignement,pratique assidue de la musique de chambre, JEAN-CLAUDE PENNETIERtrouve son expression privilégiée dans ses activités de pianiste soliste etrécitaliste.Après avoir fait ses études musicales au C.N.S.M. de Paris, il se distinguebrillamment dans les concours internationaux : Premier Prix “GabrielFauré”, Deuxième Prix “Marguerite Long”, premier nommé du Concours

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RÉGIS PASQUIER ViolonRégis Pasquier est bercé par la musique dès son plus jeune âge. A l’âgede 12 ans il remporte ses Premiers Prix de violon et de musique de chambreau Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et s’envole, deuxans après, aux Etats-Unis.Le voyage sera décisif : il rencontre Isaac Stern, David Oïstrakh, Pierre Fournieret Nadia Boulanger. Séduit par son jeu, Zino Francescatti l’invitera,quelques années plus tard, à enregistrer avec lui chez DeutscheGrammophone, le Concerto pour deux violons de Bach.

En 1991 il est nommé “Meilleur soliste de l’année” des Victoires de la Musique et obtient le prixSpécial de la Nouvelle Académie du Disque.Il multiplie, depuis 1990, ses enregistrements : après des oeuvres concertantes avec l’OrchestreNational de Bordeaux Aquitaine sous la direction d’Alain Lombard, les Concertos de Berg et Bartókavec l’Orchestre de la Radio Hongroise, il grave les œuvres de Prokofiev, Brahms, Ravel. Il a égalementenregistré l’intégrale des Caprices de Paganini (Auvidis).Son enregistrement des Concertos de Mozart avec l’Orchestre Philharmonique de Liège précède celui desSonates pour violon et piano de Beethoven, enregistrées avec Jean-Claude Pennetier, et récompenséesd’une Victoire de la Musique.2003 a été une année de tournées internationales avec orchestres et en musique de chambre :Allemagne, Espagne, Italie, Japon, Australie, Etats Unis, Amérique du Sud… Depuis 1998, Régis Pasquier joue un magnifique violon Joseph Guarnerius (Del Gesu) Cremona 1734.

Si le Duo s’inscrivit, d’emblée, parmi les œuvres les plus fortes de Ravel, le compositeur ne se fit pas faute de pasticher – selon les préceptes à la mode – les procédés les plus suspects d’un répertoire jugé pendable. Paradoxalement, c’est le purBéla Bartók (qui haïssait tout folklore corrompu !) qui suggéra Tzigane, composé(1924) à l’intention de Jelly d’Aranyi, interprète fervente des deux Sonates que lefarouche hongrois venait de composer à son intention… La comparaison s’arrête làmais, par ses malices (et le grain qu’elle donne à moudre à tout virtuose chevronné),cette œuvre de demi-caractère n’a jamais quitté le répertoire.

C’est pourtant la Sonate pour violon et piano, composée simultanément (1923-27),qui remporte aujourd’hui une adhésion unanime. Par le lyrisme épanoui de son premier mouvement, par la férocité qui réapparaît dans le “Blues” (expression intérioriséedes fureurs de "Aouah" plutôt que jazz menteur)… L’œuvre était à nouveau destinée àGeorges Enesco qui la détesta si fort (spécialement le “Blues” !) qu’après une premièreorageuse, salle Erard, Ravel détruisit un premier finale, plus apaisant, pour lui substituer, crânement, l’affolante course à l’abîme que suggère le perpetuum mobile quenous connaissons aujourd’hui…

Beaucoup de choses étaient dites, désormais, violentes et désenchantées. Ravelconstate alors qu’en dehors de La Valse, son œuvre d’orchestre, trop capiteuse, nuit aumessage de ces musiques urgentes et engagées… Boléro et le Concerto pour la main gauche (mêmes profils expressifs que le “Blues” !) remettront les pendules à l’heure…

Marcel MARNAT

JEAN-CLAUDE PENNETIER PianoRiche d’un parcours musical varié : musique contemporaine, théâtremusical, composition, direction d’orchestre, pianoforte, enseignement,pratique assidue de la musique de chambre, JEAN-CLAUDE PENNETIERtrouve son expression privilégiée dans ses activités de pianiste soliste etrécitaliste.Après avoir fait ses études musicales au C.N.S.M. de Paris, il se distinguebrillamment dans les concours internationaux : Premier Prix “GabrielFauré”, Deuxième Prix “Marguerite Long”, premier nommé du Concours

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de Genève, Premier Prix du Concours de Montréal.Actuellement, JEAN-CLAUDE PENNETIER est invité en France et à l’étranger comme soliste avec desorchestres de renommée internationale : ORCHESTRE DE PARIS, STAATSKAPELLE DE DRESDE, NHKDE TOKYO, etc. Il est aussi l’invité des Festivals de La Roque d’Anthéron, de Prades, de Seattle, desNuits de Moscou et d’autres manifestations prestigieuses.Ses enregistrements des œuvres de BRAHMS, SCHUMANN, DEBUSSY et BEETHOVEN pour LYRINX ontreçu les meilleures distinctions de la presse musicale. Son enregistrement consacré à SCHUBERT - Sonate en si bémol majeur et les Quatre Impromptus opus 142 - s’est vu décerner le “Grand Prix”de l’Académie Charles Cros.

ROLAND PIDOUX VioloncelleRoland Pidoux fait ses études au Conservatoire National Supérieur deMusique de Paris où il obtient ses diplômes en 1965 et 1966.Sous l’influence de ses maîtres Jean Hubeau et Joseph Calvet, il se passionne pour la musique de chambre, parallèlement à sa carrière deconcertiste. En 1968, il fonde avec Jean-Pierre Wallez, l’EnsembleInstrumental de France puis rejoint le Quatuor Via Nova pour une périodede sept ans avant de retrouver Régis et Bruno Pasquier au sein du TrioPasquier.

Cet univers de musique de chambre le conduit également à jouer aux côtés d’Isaac Stern, PierreFournier, Jean-Pierre Rampal, Mstislav Rostropovitch...En 1969, il est engagé à l’Orchestre de l’Opéra de Paris, puis à l’Orchestre National de France commevioloncelle solo de 1978 à 1987.Il retrouve son ami de longue date, le pianiste Jean-Claude Pennetier pour constituer un trio avec levioloniste Régis Pasquier.Parallèlement à sa carrière de violoncelliste, il consacre une grande partie de son temps à la directiond’orchestre et parmi eux, on peut citer l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre National de Bordeauxet l’Orchestre de Provence-Côte d’Azur.Roland Pidoux, à l’instar de son maître André Navarra enseigne le violoncelle depuis 1988 auConservatoire National Supérieur de Musique de Paris.Depuis 1988, Roland Pidoux est directeur artistique et responsable des programmations desRencontres de Violoncelle de Bélaye (Lot).

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Ravel Laid Bare

T rained as a pianist, but inspired by the instrumentation of the Russians andRichard Strauss, Ravel was destined to become one of the subtlest orchestrators

in the history of western music. Moreover—and this aspect if often overlooked—,his catalogue reveals how much the voice regularly occupied him, from the beginning to the end of his career, whether in the form of microscopic mélodies(Rêves, 1927, lasting 1 minute!) or a gigantic opera project (La Cloche engloutie,1906-13). In addition to a steady output for piano (up until 1918, ending withFrontispice), there is no alternative but to note that his ‘chamber music’ seems toreflect less powerful preoccupations. And yet, there is nothing more eloquent thanthis almost marginal catalogue, less perhaps as regards the genres chosen than thefact that these less expansive scores speak to us of a Ravel who is more direct herethan anywhere else.

Schoenberg devoted a large part of his activity to teaching, whereas Ravel onlyknew how to compose. What then? Had he had a go at ‘talking baby talk’, so dearto French pre-classical poets? The critics completely missed the point of the miraculous success of the five fairytales evoked by Ma Mère l’Oye (‘Mother Goose’,begun in 1908 and completed in April 1910), castigating as ‘unworthy’ these‘dreams turned into knowledge’. Ravel would therefore set a trap for public opinion that had remained obtuse, resorting to pastiche (A la manière de …) and,soon, deliberate neo-classicism: this would be the Trio.

Ravel said jokingly that he had drawn up the outline, decided on the nature ofthe various episodes and divided up the colours even before searching for themes:

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de Genève, Premier Prix du Concours de Montréal.Actuellement, JEAN-CLAUDE PENNETIER est invité en France et à l’étranger comme soliste avec desorchestres de renommée internationale : ORCHESTRE DE PARIS, STAATSKAPELLE DE DRESDE, NHKDE TOKYO, etc. Il est aussi l’invité des Festivals de La Roque d’Anthéron, de Prades, de Seattle, desNuits de Moscou et d’autres manifestations prestigieuses.Ses enregistrements des œuvres de BRAHMS, SCHUMANN, DEBUSSY et BEETHOVEN pour LYRINX ontreçu les meilleures distinctions de la presse musicale. Son enregistrement consacré à SCHUBERT - Sonate en si bémol majeur et les Quatre Impromptus opus 142 - s’est vu décerner le “Grand Prix”de l’Académie Charles Cros.

ROLAND PIDOUX VioloncelleRoland Pidoux fait ses études au Conservatoire National Supérieur deMusique de Paris où il obtient ses diplômes en 1965 et 1966.Sous l’influence de ses maîtres Jean Hubeau et Joseph Calvet, il se passionne pour la musique de chambre, parallèlement à sa carrière deconcertiste. En 1968, il fonde avec Jean-Pierre Wallez, l’EnsembleInstrumental de France puis rejoint le Quatuor Via Nova pour une périodede sept ans avant de retrouver Régis et Bruno Pasquier au sein du TrioPasquier.

Cet univers de musique de chambre le conduit également à jouer aux côtés d’Isaac Stern, PierreFournier, Jean-Pierre Rampal, Mstislav Rostropovitch...En 1969, il est engagé à l’Orchestre de l’Opéra de Paris, puis à l’Orchestre National de France commevioloncelle solo de 1978 à 1987.Il retrouve son ami de longue date, le pianiste Jean-Claude Pennetier pour constituer un trio avec levioloniste Régis Pasquier.Parallèlement à sa carrière de violoncelliste, il consacre une grande partie de son temps à la directiond’orchestre et parmi eux, on peut citer l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre National de Bordeauxet l’Orchestre de Provence-Côte d’Azur.Roland Pidoux, à l’instar de son maître André Navarra enseigne le violoncelle depuis 1988 auConservatoire National Supérieur de Musique de Paris.Depuis 1988, Roland Pidoux est directeur artistique et responsable des programmations desRencontres de Violoncelle de Bélaye (Lot).

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Ravel Laid Bare

T rained as a pianist, but inspired by the instrumentation of the Russians andRichard Strauss, Ravel was destined to become one of the subtlest orchestrators

in the history of western music. Moreover—and this aspect if often overlooked—,his catalogue reveals how much the voice regularly occupied him, from the beginning to the end of his career, whether in the form of microscopic mélodies(Rêves, 1927, lasting 1 minute!) or a gigantic opera project (La Cloche engloutie,1906-13). In addition to a steady output for piano (up until 1918, ending withFrontispice), there is no alternative but to note that his ‘chamber music’ seems toreflect less powerful preoccupations. And yet, there is nothing more eloquent thanthis almost marginal catalogue, less perhaps as regards the genres chosen than thefact that these less expansive scores speak to us of a Ravel who is more direct herethan anywhere else.

Schoenberg devoted a large part of his activity to teaching, whereas Ravel onlyknew how to compose. What then? Had he had a go at ‘talking baby talk’, so dearto French pre-classical poets? The critics completely missed the point of the miraculous success of the five fairytales evoked by Ma Mère l’Oye (‘Mother Goose’,begun in 1908 and completed in April 1910), castigating as ‘unworthy’ these‘dreams turned into knowledge’. Ravel would therefore set a trap for public opinion that had remained obtuse, resorting to pastiche (A la manière de …) and,soon, deliberate neo-classicism: this would be the Trio.

Ravel said jokingly that he had drawn up the outline, decided on the nature ofthe various episodes and divided up the colours even before searching for themes:

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a provocative way of denouncing numerous works subject to an all-purpose grammar,serving as justification. The declared models were the trios of Saint-Saëns withtheir quality of sound and impeccable practical experience. The result would becompletely different: Ravel amused himself with an unexpected form (‘pantoum’),proclaimed his isolation in a lofty, pathetic passacaglia (introduced at length by thesole left hand of the piano) and again struggled with a finale that could no longerbe what had been planned: war had just broken out. Ravel then became aware ofthe irresponsibility of this ‘ars gratia artis’, heretofore extolled out of principle…The conversion takes place in this finale, hastily finished off on 29 August 1914:initiated into the impalpable sonorities of the Mallarmé poems, the discourse hassuddenly seized up, swollen with anger and vehemence, and the work ends with a cry.

In France, the sole musician of major importance, Ravel moved heaven andearth to go to war, but owing to his weak constitution, he was declared unfit forservice. Whereas, after the Armistice, young ninnies asserted that he was ‘washedup’ (he was 45 in 1920…!), we make out that his silence announced a radicalmutation. Indeed, stupor reigned on 12 December 1920, when Camille Chevillardunleashed La Valse at the Concerts Lamoureux. This was just after the publication,in the Revue musicale (henceforth published by NRF and directed by HenriPrunières) of a Duo for Violin and Cello so angular, of such an unexpected sonority,a verve so bitter and pugnacious that the would-be ‘vulgar’ divertissements of theGroupe des Six were dealt a nasty blow: music was well and truly being rebornthere, with Ravel, and even more sensational was the fact that this sketch waspublished in homage to Debussy’s memory. Of course ‘Debussy-isms’ and ‘art forart’s sake were banished: the ‘Six’ were beaten on home ground by a suddenly peremptory tone, an authority definitively confirmed when, in February 1922, theSonata for Violin and Cello salvaged the Duo and expanded it, going further in the‘popular’ formulas rashly advocated by the Groupe des Six: ah, the ferocity conferredon the children’s dance that inspired the finale!

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Although the Duo was immediately considered one of Ravel’s most powerfulworks, the composer did not shy from writing a pastiche—in keeping with the precepts then in fashion—of the most suspect processes of a repertoire judged worthy of being shot. Paradoxically, it was the pure Béla Bartók (who hated all corrupted folklore!), who suggested Tzigane, composed in 1924 for Jelly d’Arányi,the fervent performer of the two Sonatas that the inflexible Hungarian had recentlycomposed for him… The comparison ends there but, with its mischievousnous(and giving every experienced virtuoso something to keep him busy), this semi-character work has never left the repertoire.

Yet, it is the Sonata for Violin and Piano, composed at the same time (1923-27),which is now unanimously admired. With the radiant lyricism of its openingmovement, the ferocity that reappears in the ‘Blues’ (the internalised expression ofthe frenzies of ‘Aouah’ rather than false jazz)… This work, too, was meant forEnesco, but he detested it (especially the ‘Blues’!) to such a point that, after thestormy premiere at the Salle Erard, Ravel destroyed the original, more soothingfinale, replacing it with the disturbing race to the abyss suggested by the perpetuum mobile that we know today…

From then on, many violent, disenchanted things have been said. At the time,Ravel observed that, aside from La Valse, his overly intoxicating orchestral musiceclipsed the message of these urgent, committed works… Boléro and the Concertofor the Left Hand (having the same expressive profiles as the ‘Blues’!) would set therecord straight…

Marcel MarnatTranslated by John Tyler Tuttle

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a provocative way of denouncing numerous works subject to an all-purpose grammar,serving as justification. The declared models were the trios of Saint-Saëns withtheir quality of sound and impeccable practical experience. The result would becompletely different: Ravel amused himself with an unexpected form (‘pantoum’),proclaimed his isolation in a lofty, pathetic passacaglia (introduced at length by thesole left hand of the piano) and again struggled with a finale that could no longerbe what had been planned: war had just broken out. Ravel then became aware ofthe irresponsibility of this ‘ars gratia artis’, heretofore extolled out of principle…The conversion takes place in this finale, hastily finished off on 29 August 1914:initiated into the impalpable sonorities of the Mallarmé poems, the discourse hassuddenly seized up, swollen with anger and vehemence, and the work ends with a cry.

In France, the sole musician of major importance, Ravel moved heaven andearth to go to war, but owing to his weak constitution, he was declared unfit forservice. Whereas, after the Armistice, young ninnies asserted that he was ‘washedup’ (he was 45 in 1920…!), we make out that his silence announced a radicalmutation. Indeed, stupor reigned on 12 December 1920, when Camille Chevillardunleashed La Valse at the Concerts Lamoureux. This was just after the publication,in the Revue musicale (henceforth published by NRF and directed by HenriPrunières) of a Duo for Violin and Cello so angular, of such an unexpected sonority,a verve so bitter and pugnacious that the would-be ‘vulgar’ divertissements of theGroupe des Six were dealt a nasty blow: music was well and truly being rebornthere, with Ravel, and even more sensational was the fact that this sketch waspublished in homage to Debussy’s memory. Of course ‘Debussy-isms’ and ‘art forart’s sake were banished: the ‘Six’ were beaten on home ground by a suddenly peremptory tone, an authority definitively confirmed when, in February 1922, theSonata for Violin and Cello salvaged the Duo and expanded it, going further in the‘popular’ formulas rashly advocated by the Groupe des Six: ah, the ferocity conferredon the children’s dance that inspired the finale!

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Although the Duo was immediately considered one of Ravel’s most powerfulworks, the composer did not shy from writing a pastiche—in keeping with the precepts then in fashion—of the most suspect processes of a repertoire judged worthy of being shot. Paradoxically, it was the pure Béla Bartók (who hated all corrupted folklore!), who suggested Tzigane, composed in 1924 for Jelly d’Arányi,the fervent performer of the two Sonatas that the inflexible Hungarian had recentlycomposed for him… The comparison ends there but, with its mischievousnous(and giving every experienced virtuoso something to keep him busy), this semi-character work has never left the repertoire.

Yet, it is the Sonata for Violin and Piano, composed at the same time (1923-27),which is now unanimously admired. With the radiant lyricism of its openingmovement, the ferocity that reappears in the ‘Blues’ (the internalised expression ofthe frenzies of ‘Aouah’ rather than false jazz)… This work, too, was meant forEnesco, but he detested it (especially the ‘Blues’!) to such a point that, after thestormy premiere at the Salle Erard, Ravel destroyed the original, more soothingfinale, replacing it with the disturbing race to the abyss suggested by the perpetuum mobile that we know today…

From then on, many violent, disenchanted things have been said. At the time,Ravel observed that, aside from La Valse, his overly intoxicating orchestral musiceclipsed the message of these urgent, committed works… Boléro and the Concertofor the Left Hand (having the same expressive profiles as the ‘Blues’!) would set therecord straight…

Marcel MarnatTranslated by John Tyler Tuttle

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RÉGIS PASQUIER ViolinIn 1958, when he was only 12 years of age, Régis Pasquier was awardedfirst prizes for violin and chamber music at the Conservatoire NationalSupérieur de Musique in Paris. Two years later, he gave his first internationalrecital, in New York.He has performed with orchestras in Japan, Europe, Canada, South Americaand particularly in the United States with the Cleveland opera conductedby George Szell. He is also a noted chamber musician and together withJean-Claude Pennetier and Roland Pidoux founded the Paris Piano Trio.

Among the many accolades he has received the Georges Enesco Prize, the Charles Cros Prize andthe French record Academy Prize. In 1985, he was appointed Chevalier des Arts et des Lettres andProfessor of violin and chamber music at the Conservatoire National Supérieur de Musique.Régis Pasquier’s recordings include the Prokofiev sonatas for violin and piano with Pascal Rogé, theProkofiev violin concertos with the Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, Paganini’s 24 Caprices,and the Berg and Bartok violin concertos with the Budapest Radio Orchestra. His recording of theBeethoven sonatas for violin and piano has won the Victoires de la musique Award. Recent releasesinclude Mozart concertos with the Liège Philarmonic Orchestra under Pierre Bartholomée. RégisPasquier plays a violin by Joseph Guarnerius (del Gesu) made in Cremona in 1734.

JEAN-CLAUDE PENNETIER PianoA multi-faceted musician : composer, conductor, teacher, chamber player,Jean-Claude PENNETIER is above all a remarkable soloist and recitalist.“First Prize” at the Gabriel Fauré Competition, “Second” at the MargueriteLong Competition, “First nomination” at the Geneva Competition, “FirstPrize” at the Montreal Competition, Jean-Claude PENNETIER is currentlyguest soloist in France and abroad with internationally renowned orchestras :Orchestre de Paris, Orchestre Philharmonique de Radio-France, OrchestreNational Bordeaux-Aquitaine, Staatskapelle Dresden, Tokyo NHK… He is

also invited to the Festivals at La Roque d’Anthéron, Prades, Musicades de Lyon, Seattle, Naantali,Kuhmo, the “Moscow Nights”, and to other prestigious events.Jean-Claude PENNETIER’s recordings for Disques Lyrinx of the works of BRAHMS, SCHUMANN,DEBUSSY and BEETHOVEN were received with the highest distinctions by the musical press.His recording dedicated to SCHUBERT has been awarded the “Grand Prix” de l’Académie Charles Cros.A champion of both contemporary music and the pianoforte, Jean-Claude PENNETIER is also a masterof musical theatre. These wide-ranging interests and pursuits enrich his musical interpretationswhich, combined with his impeccable technique and extraordinary sensitivity, make him one of thegreat pianists of our time.

ROLAND PIDOUX VioloncelleRoland Pidoux studied at the National Music Conservatory in Paris, earningdiplomas in 1965 and 1966.Under the influence of his masters Jean Hubeau and Joseph Calvet, hedeveloped a strong interest in chamber music, alongside his career as aconcert artist. In 1968, with Jean-Pierre Wallez, he founded the EnsembleInstrumental de France, then was a member of the Via Nova Quartet forseven years before joining Régis and Bruno Pasquier in the Pasquier Trio.This chamber music universe has also led him to play alongside such

artists as Isaac Stern, Pierre Fournier, Jean-Pierre Rampal and Mstislav Rostropovich.In 1969, he was engaged by the Orchestra of the Paris Opéra, then in 1978, by the Orchestre Nationalde France, in which he was cello solo until 1987.He later joined his old friend, pianist Jean-Claude Pennetier, to form a new trio with Régis Pasquier.In addition to his career as a cellist, he devotes a large portion of his time to conducting and in thiscapacity has appeared with orchestras such as the Orchestre National de Lyon, the Orchestre Nationalde Bordeaux and the Orchestre de Provence-Côte d’Azur.Like his master André Navarra, Roland Pidoux has taught cello at the National Music Conservatory ofParis since 1988. Since that time, Roland Pidoux has also been artistic director and in charge of programming for the Bélaye Rencontres de Violoncelle (‘Cello Meetings’) in the Lot département ofsouthern France.

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RÉGIS PASQUIER ViolinIn 1958, when he was only 12 years of age, Régis Pasquier was awardedfirst prizes for violin and chamber music at the Conservatoire NationalSupérieur de Musique in Paris. Two years later, he gave his first internationalrecital, in New York.He has performed with orchestras in Japan, Europe, Canada, South Americaand particularly in the United States with the Cleveland opera conductedby George Szell. He is also a noted chamber musician and together withJean-Claude Pennetier and Roland Pidoux founded the Paris Piano Trio.

Among the many accolades he has received the Georges Enesco Prize, the Charles Cros Prize andthe French record Academy Prize. In 1985, he was appointed Chevalier des Arts et des Lettres andProfessor of violin and chamber music at the Conservatoire National Supérieur de Musique.Régis Pasquier’s recordings include the Prokofiev sonatas for violin and piano with Pascal Rogé, theProkofiev violin concertos with the Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, Paganini’s 24 Caprices,and the Berg and Bartok violin concertos with the Budapest Radio Orchestra. His recording of theBeethoven sonatas for violin and piano has won the Victoires de la musique Award. Recent releasesinclude Mozart concertos with the Liège Philarmonic Orchestra under Pierre Bartholomée. RégisPasquier plays a violin by Joseph Guarnerius (del Gesu) made in Cremona in 1734.

JEAN-CLAUDE PENNETIER PianoA multi-faceted musician : composer, conductor, teacher, chamber player,Jean-Claude PENNETIER is above all a remarkable soloist and recitalist.“First Prize” at the Gabriel Fauré Competition, “Second” at the MargueriteLong Competition, “First nomination” at the Geneva Competition, “FirstPrize” at the Montreal Competition, Jean-Claude PENNETIER is currentlyguest soloist in France and abroad with internationally renowned orchestras :Orchestre de Paris, Orchestre Philharmonique de Radio-France, OrchestreNational Bordeaux-Aquitaine, Staatskapelle Dresden, Tokyo NHK… He is

also invited to the Festivals at La Roque d’Anthéron, Prades, Musicades de Lyon, Seattle, Naantali,Kuhmo, the “Moscow Nights”, and to other prestigious events.Jean-Claude PENNETIER’s recordings for Disques Lyrinx of the works of BRAHMS, SCHUMANN,DEBUSSY and BEETHOVEN were received with the highest distinctions by the musical press.His recording dedicated to SCHUBERT has been awarded the “Grand Prix” de l’Académie Charles Cros.A champion of both contemporary music and the pianoforte, Jean-Claude PENNETIER is also a masterof musical theatre. These wide-ranging interests and pursuits enrich his musical interpretationswhich, combined with his impeccable technique and extraordinary sensitivity, make him one of thegreat pianists of our time.

ROLAND PIDOUX VioloncelleRoland Pidoux studied at the National Music Conservatory in Paris, earningdiplomas in 1965 and 1966.Under the influence of his masters Jean Hubeau and Joseph Calvet, hedeveloped a strong interest in chamber music, alongside his career as aconcert artist. In 1968, with Jean-Pierre Wallez, he founded the EnsembleInstrumental de France, then was a member of the Via Nova Quartet forseven years before joining Régis and Bruno Pasquier in the Pasquier Trio.This chamber music universe has also led him to play alongside such

artists as Isaac Stern, Pierre Fournier, Jean-Pierre Rampal and Mstislav Rostropovich.In 1969, he was engaged by the Orchestra of the Paris Opéra, then in 1978, by the Orchestre Nationalde France, in which he was cello solo until 1987.He later joined his old friend, pianist Jean-Claude Pennetier, to form a new trio with Régis Pasquier.In addition to his career as a cellist, he devotes a large portion of his time to conducting and in thiscapacity has appeared with orchestras such as the Orchestre National de Lyon, the Orchestre Nationalde Bordeaux and the Orchestre de Provence-Côte d’Azur.Like his master André Navarra, Roland Pidoux has taught cello at the National Music Conservatory ofParis since 1988. Since that time, Roland Pidoux has also been artistic director and in charge of programming for the Bélaye Rencontres de Violoncelle (‘Cello Meetings’) in the Lot département ofsouthern France.

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RavelSonate pour violon et piano

Sonate pour violon et violoncelleTzigane, rhapsodie de concert

pour violon et pianoTrio pour piano, violon et violoncelle

Régis Pasquier violon

Roland Pidoux violoncelle

Jean-Claude Pennetierpiano

RavelSonate pour violon et piano

Sonate pour violon et violoncelleTzigane, rhapsodie de concert

pour violon et pianoTrio pour piano, violon et violoncelleRégis Pasquier

violon

Roland Pidoux violoncelle

Jean-Claude Pennetierpiano

Sonate pour violon et piano1 Allegretto.............................................................................................................................. 8’342 Blues ...................................................................................................................................... 5’313 Perpetuum mobile .............................................................................................................. 3’50

Régis Pasquier (violon) - Jean-Claude Pennetier (piano) Sonate pour violon et violoncelle

4 Allegro .................................................................................................................................. 4’585 Très vif .................................................................................................................................. 3’136 Lent ........................................................................................................................................ 5’347 Vif, avec entrain .................................................................................................................. 5’23

Régis Pasquier (violon) - Roland Pidoux (violoncelle)8 Tzigane, rhapsodie de concert pour violon et piano .................................. 9’39

Régis Pasquier (violon) - Jean-Claude Pennetier (piano)Trio pour piano, violon et violoncelle

9 Modéré ................................................................................................................................ 9’5110 Pantoum (assez vif) ............................................................................................................ 4’1611 Passacaille (très large) ...................................................................................................... 7’2412 IV. Final (animé) .................................................................................................................. 5’35

Jean-Claude Pennetier (piano) - Régis Pasquier (violon) - Roland pidoux (violoncelle)


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