Upload
mohcine-boudanes
View
35
Download
1
Embed Size (px)
Citation preview
Presenté par Oumayma Stitou & Mouhcine Boudanes
The great recession
L’impact de la crise
sur les pays
européens
18/05/2015
Introduction La crise a pris une grande amplitude à partir de l’été 2007 pour se transformer
depuis octobre 2008 en « la plus grave depuis la seconde guerre
mondiale». Le phénomène de contagion de la crise a des conséquences non
seulement sur l’ensemble de l’économie américaine mais de plus en plus à l’échelle
mondiale.
Toute économie ouverte ne peut être à l’abri de cet événement majeur. Les pays du
de l’Europe ne sont pas isolés du reste du monde, à bien des égards et à des degrés
divers, ils en subissent les contrecoups
L’Union européenne est durement affectée par la crise des dettes souveraines. Cette
crise peut être interprétée comme la conséquence de plusieurs faits importants : une
absence de leadership européen, des inégalités fortes parfois anciennes entre les
performances macroéconomiques des pays membres, des faiblesses structurelles déjà
observables avant la crise dans certains pays. Mais le principal facteur de fragilité de
l’Union européenne réside dans sa division interne. Tant que la problématique de
l’intégration européenne ne sera pas appropriée par les citoyens européens eux-mêmes
et tant que certaines politiques ne seront pas davantage coordonnées, l’Union restera sur
le fil du rasoir
Le Taux de croissance • la chute du taux de croissance annuel brut des crédits octroyés
dans les pays de la zone euro, liée à l’assèchement de crédits à
l’échelle mondiale, a pour conséquence un net recul des activités de
leurs entreprises et de la consommation des ménages.
Incontestablement, cela entraîne une régression de la demande
extérieure de matières premières, de ressources énergétiques mais
aussi de produits manufacturés, ce qui occasionne des baisses
consécutives de leur prix.
Evolution negative generalisée
Source FMI
L’Endettement • Au cours de la période présentée, les ménages, tout comme les
sociétés financières, étaient en situation de prêteurs nets pour la
plupart des trimestres (on notera que le chiffre représente en fait les
valeurs cumulées pour quatre trimestres), tandis que les sociétés
non financières et les administrations publiques étaient en situation
d’emprunteurs nets pour la plupart des trimestres
2008: Dette publique : 69,9%
Déficit public : 2%
2009: Dette publique : 74,4%
Déficit public :6,8%
2010: Dette publique 85,4%
Déficit public 6,4%
Dette et déficit Publique
endettement privé endettement ménages
Une chute globale
Salaire Achat de logement Investissement Emploi
PIB Crédits bancaires Investissement Chômage
• Deux facteurs particuliers auraient freiné l'activité : la hausse des prix du pétrole et des matières
premières et la crise des dettes souveraines en zone euro
• La hausse des prix du pétrole et des matières premières aurait ainsi réduit l'activité d'un quart de
point de produit intérieur brut (PIB) en zone euro (un peu plus en France ou en Allemagne), aussi
bien en 2011 qu'en 2012.
• La crise des dettes souveraines en zone euro s'est manifestée par l'augmentation des taux
souverains dans les pays du Sud de l'Europe. Ceci pénaliserait l'investissement via la progression
associée des taux privés. La hausse des taux ferait ainsi perdre 0,9 et 1,4 point de PIB en 2012 à
l'Italie et à l'Espagne. En revanche, les mouvements de taux auraient un peu soutenu la
croissance en France et surtout en Allemagne, leurs dettes publiques ayant statut de valeur
refuge
• Face aux hausses des taux, les pays européens ont engagé une consolidation budgétaire
ambitieuse. À court terme, de tels ajustements
• budgétaires ont un effet négatif sur l'activité, car ils pèsent sur la demande.
• On estime pour 2012 qu'ils auraient réduit la croissance de plus d'un point de PIB en Italie et en
Espagne et de 0,8 point en France.
les prix du pétrole et des matières premières s'envolent
• Après un an de stabilité, le prix du pétrole a fortement augmenté à
partir de l'été 2010 : le prix du Brent de la mer du Nord est passé de
75 dollars au troisième trimestre 2010 à 115 dollars au deuxième
trimestre 2011. De même, les matières premières agricoles et
industrielles hors énergie se sont fortement renchéries à partir de
l'été 2010. Tous ces prix sont ensuite restés en 2012 à des niveaux
historiquement élevés.
les plans de consolidation
Source : Eurostat, Ministères de l'économie des pays concernés, calculs des auteurs.
• Dès le début 2011, les gouvernements européens ont mis en oeuvre des
mesures de consolidation budgétaire pour rétablir la viabilité à long terme
des finances publiques. Ces mesures ont parfois été accélérées pour
répondre à la hausse des taux sur les dettes publiques. En Espagne et en
Italie, notamment, la consolidation budgétaire s'accentue très fortement en
2012, alourdissant les impôts des ménages tout en réduisant les dépenses
publiques. Les mesures d'économies mises en place par la France n'ont
que faiblement augmenté entre 2011 et 2012, passant de 1,2 à 1,4 point de
PIB. L'Allemagne a concentré sa consolidation sur 2011
les plans de consolidation
Source : Eurostat, Ministères de l'économie des pays concernés, calculs des auteurs.
Note : les plans de
consolidation
Lecture : en France,
les mesures
d'économies votées
s'élèvent à 1,2 point
de PIB
en 2011, l'effort
pesant pour 0,4
point sur les
ménages, 0,7 point
sur les entreprises
et 0,1 point sur les
administrations
publiques.
Les pays les plus touchés
Les pays les plus touchés Les effets de la crise en Europe continuent d'être largement couverts
par les médias. Leur attention s'est focalisée sur les pays les plus en
difficulté comme la Grèce, l'Espagne ou l'Italie, ainsi que sur les
mesures globales envisagées au niveau européen pour y faire face. Or
l'impact n'a pas été le même sur chacun des 27 Etats membres de
l'Union européenne.
Les pays les plus touchés
Espagne • +aug de la dette de 36 à 63% du PIB
• taux de chômage énorme de 20%
• 180 milliards € des crédits toxiques
• baisse des salaires dans la fonction publique.
Suppression d’ un certain nombre de
subventions et réduction les investissements
publics
• Pas de croissance positive en 2010
Gréce • Problème de fond
• déficit budgétaire de 13,5% en 2009 et
7,9% en 2010
• taux d’inflation de 4,6% en 2010, comparé
à 1,5% dans la zone euro
• Le taux de chômage a grimpé de 8,3% en
2007 à 11,8% en 2010
Italie Le taux de chômage de 6,2% en 2007 à
8,7% en 2010
l’Italie doit payer environ 2% de plus que
l’Allemagne d’intérêts pour se refinancer sur
les marchés
Portugal En 2009, le déficit budgétaire atteint un
chiffre record de 9,4%
Entre 2007 et 2010, la dette publique
augmente de 62% à 83% du PIB.
un gel des salaires dans la fonction publique
Les pays les plus touchés
Espagne: l’économie espagnole, 4ème de l’Union Européenne, se trouve en première
ligne face à une crise qui semble ne plus finir. Très durement touché depuis 2007, le
pays est entré en récession en 2008 et n’en sortira pas en 2013 : l’horizon est sombre
pour les Espagnols qui avaient pourtant assisté à un formidable rattrapage économique
pendant les années 2000.
- chomage 40% pour les jeunes
- chute des prix de l’immobilier
Italie: Déjà avant la crise, l’Italie détenait la dette publique la plus grande dans l’UE
(103% du PIB en 2007 ; le 3ème rang dans le monde).
Grèce: Si la Grèce devait se refinancer par la vente d’emprunt d’Etat sur les marchés,
elle paierait un taux d’intérêt de 12%, quatre fois plus que l’Allemagne.
-La nécessité d’une restructuration de la dette grecque ne semble pas exclue.
Portugal: Au Portugal, le problème principal n’est ni un secteur bancaire déboussolé ni
une bulle immobilière. L’économie portugaise souffre de problèmes structurels.
-Le Portugal est considéré comme important pour la stabilité financière de l’Espagne. Les
banques espagnoles ont fortement investi dans le pays.
Piste de réflexion • La crise de 2007-2011 est le premier choc que doit traverser la zone Euro. C’est un
test de la solidité de son organisation. Les résultats en sont négatifs.
• La zone Euro est incapable de mettre en place une stratégie macroéconomique
cohérente pour sortir de la dépression, pour récupérer les huit points d’activité qu’elle
a coûtés à la zone.
• Pire, depuis le début de l’année 2009, les marchés financiers spéculent sur la faillite
et sur leur sortie de la zone de plusieurs des Etats membres de la zone. Trois des
Etats membres ont été mis sous tutelle ; trois autres subissent des taux d’intérêt
excessifs.
• Incapables de mettre en œuvre la solidarité nécessaire, menacés par les agences
de notation, les Etats membres en sont réduits à s’engager dans des politiques
restrictives, en période d’austérité pour rassurer les marchés financiers.
• La zone Euro est menacée de périr pour avoir oublié le triangle
d’impossibilité : « Il ne peut y avoir de monnaie commune entre des pays
qui ont des situations et des stratégies économiques différentes et qui
veulent garder des politiques budgétaires autonomes ».
• Pas une journée sans que l’Allemagne ne soit citée en modèle par une
partie de la presse française et par certaines personnalités politiques.
L’Allemagne est montrée comme l’exemple à suivre car ses performances
macroéconomiques sont meilleures que celles des autres pays. Par ailleurs
l’Allemagne est un des quelques pays européens qui ont conservé une AAA
pour leur dette souveraine auprès des agences de notation.
PUT THE NAME OF YOUR COMPANY HERE
Merci pour votre attention
Mots-clés : crise économique, division, État, fédéralisme, gouvernance,
intégration, nation, Union européenne, zone euro