Francisco de Goya

Peintre de la Guerre de l’Espagne

La Charge des Mamelouks et

Les Fusillades du Trois Mai. 

Guillem García

I) CONTEXTE HISTORIQUE

Napoléon fait un pacte avec l’Espagne afin que la Grande Bretagne ne puisse pas pénétrer dans le continent, c’est le traité de Fontainebleau qui se signe en 1807.

La famille de Carlos IVGoya, 1800

En 1808, Napoléon demande à Godoy, ministre du roi Carlos IV, de le laisser passer avec son armée à travers l’Espagne pour aller au Portugal, mais celle-ci rentre en Espagne et elle y rester. Cette année marque le début de la guerre de l’indépendance espagnole, qui durera 5 ans.

AutoportraitGoya, 1815

Une fois la guerre terminée, Francisco de Goya, peint les deux tableaux :

a) « La charge des mamelouks » ou « Le  2 mai » représente le soulèvement du peuple de Madrid.b) « Les fusillades du trois de mai » ou « Le  3 mai » représente la condamnation du soulèvement.

Les dimensions de chacun des deux tableaux sont de 2,68m x 3,47m. Ces tableaux sont une huile sur toile. 

Goya peint les deux tableaux sur demande du cardinal D. Luis de Borbon. Le but était patriotique : «perpétuer, à travers le pinceau, les actions les plus héroïques et les plus remarquables ainsi que des scènes de notre insurrection glorieuse contre le tyran de l'Europe» .

Goya avait peur d’être qualifié de très français parce qu’il faisait partie du mouvement des Lumières. Tout comme un grand groupe de personnes de son époque, il prenait comme exemple à suivre l’idéologie politique et sociale de la France. Cependant, il n’approuvait pas que la France envahisse.

II) «LA CHARGE DES MAMELOUKS»OU «LE DEUX MAI 1808 À MADRID»

La charge des mamelouks

Francisco de Goya y Lucientes

Pintor de la Guerra de Independencia de España

INTRODUCTION

Ce tableau a deux titres: « El dos de mayo de 1808 en Madrid » et “La carga de los mamelucos”. Le premier titre indique la date et le second les faits de ce temps.

SUJET

Ce tableau nous raconte un fait historique : une attaque de la population vers des mamelouks (des mercenaires turques aux ordres des français). Goya peint cette scène en nous montrant que cette guerre a était violente.

DESSIN et COULEUR Les coups de pinceau sont rapides avec des

taches confuses. Le sang du mamelouk attire l’attention du

spectateur. Les couleurs qui prédomine sur le tableau sont le blanc et le rouge. Le reste est obscur.

LUMIÈRELe cheval blanc du mamelouk centre la lumière, puisque tous ses alentours sont des couleurs obscurs.

COMPOSITION

Au centre du tableau, on peut observer un mamelouk mort avec son cheval. Le reste des personnes en train de poignarder entre eux. L’arrière plan est la ville de Madrid qui est au dernier plan. Les visages des combattants reflètent la rage, la peur et l’indignation.

III) «LES FUSILLADES DU TROIS MAI» OU « LES FUSILLADES DE LA MONTAGNE DU PRINCE PIO »  

Les fusillades du 3 mai

Francisco de Goya y Lucientes

Pintor de la Guerra de Independencia de España

INTRODUCTION

Le tableau a deux titres: « Los fusilamientos del 3 de mayo” et “ los fusilamientos en la montaña del Príncipe Pío”. Le premier tableau indique la date et le second les lieux des faits.

SUJET

Ce tableau nous raconte un fait historique : un sujet patriotique. Le groupe à gauche, pauvre s’oppose à celui de droite qui est parfaitement aligné, même sans avoir de capitaine qui les dirige. C’est une ouvre révolutionnaire.

DESSIN

Les corps sont déformés, les couleurs disparaissent au fur et à mesure: le dessin se difumine .Les coups de pinceau sont longs et cassées.

COULEUR

Le blanc, le jaune, et le rouge du sang ressortent parmi les couleurs obscurs. Puis, pour donner plus d’importance à l’homme aux bras levés, Goya peint un lampion qui illumine. C’est le prochain fusillé.

LUMIÈRE

La lumière provient du lampion qui est entre le peloton d'exécution et le prochain exécuté.

COMPOSITION

Il y a deux diagonales :deux diagonales : l’une qui va vers la montagne et l’autre vers le peloton d'exécution qui sortent du lampion.

SYMBOLOGIE

L’homme agenouillé défie la troupe et symbolise l’héros qui meurt pour défendre la liberté, sans cacher son visage à ses assassins. Contrairement aux membres du peloton, qui, eux, cachent leur visages. Les patriotes qui vont être fusillés sont les victimes, et montrent ses réactions devant la mort : il y en a un qui prie , un autre qui s'effraie, un autre qui ne croit pas ce qu'il voit…

BILAN 1

Dans « La Charge des Mameluks » et dans « Les exécutions du 3 mai » on peut voir le chant à la liberté et l'indépendance du peuple espagnol; mais c'est aussi une grande dénonce contre la guerre, contre toutes les guerres et contre l'horreur et la mort. C’est pour cette raison ce sont deux tableaux de validité universelle, ils ne se rapportent pas seulement à la Guerre de l'Indépendance, mais à toutes les guerres en général de fait, les soldats, les turques dans un cas, ou les Français dans l'autre, ne portent pas l'uniforme, de l'armée française.

Goya, illuminé, dénonce dans ces tissus la cruauté et l’injustice de la guerre, spécialement la mort d'innocents civils. C'est un fait universel, qui sert pour tout les hommes de n'importe quel pays et époque.

BILAN 2

Pour finir cette exposition il me reste à montrer l’influence que Goya a eu sur la peinture moderne avec deux exemples: Édouard Manet et Pablo Picasso:

L'Exécution de MaximilienÉdouard Manet, 1868

Massacre en CoréePablo Picasso, 1951

REFERENCEShttp://arte.laguia2000.com/pintura/la-carga-de-los-mamelucos-o-dos-de-mayo-de-goya http://www.imageandart.com/tutoriales/biografias/goya/index.html http://www.epdlp.com/pintor.php?id=260 http://www.selectividad.tv/S_A_1_2_8_S_los_fusilamientos_en_la_montana_del_principe_pio_________el_3_de_mayo_de_1808_de_francisco_de_goya.html http://www.museodelprado.es/ http://www.musee-picasso.fr/ http://www.fineartprintsondemand.com/artists/manet/execution_of_the_emperor_maximilian.htm http://images.google.es/images?hl=es&source=hp&q=coree%20picasso&rlz=1W1ADBF_es&oq=&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wi BIBLIOGRAPHIE

“Histoire Géographie” Collective 4eme Hachette Livre Paris 2006“Historia del arte” tomo 9 Collective Salvat Editores Barcelona 1979“Historia del arte” Ernst H. Gombrich Alianza Editorial Madrid 1981