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Compte rendu de l’intervention de Marie-Christine Pollet (Université Libre de Bruxelles)
et Solveig Lepoire-Duc (Université Lyon 1) sur:
Les procédés d'orchestration du cours:discours oral, gestualité et supports écrits
Point de départ de la réflexion et de la recherche - établir quelques définitions,
que nous permettrons d’avancer sur la même longueur d’onde. Tout d’abord, on
commence par la description de ce qui est un cours, selon les chercheurs un cours est
divisé en trois grande parties: l’ensemble des éléments que l'étudiant a recueilli (copies,
prise des notes, BV, etc.), le temps de l’interaction (le moment de rencontre où
l'enseignant apporte des connaissances) et le contenu du cours (les savoirs qui sont
censé être appropriés par l’étudiant). Ils font aussi la différence entre un cours
magistraux sans support écrit et des TD (comme celui utiliser pour leur travail de
recherche) qu’utilisent plusieurs supports.
Le travail de recherche présenté part d’une analyse du corpus suivant :
ü enregistrement vidéo d'un cours de TD - Linguistique général ;
ü descriptif du cours et synthèse, documents auxquels les étudiant auront
accès par la suite sur le BV, plus PPT qui sert de trame mais que par
contre ne sera pas donné aux étudiant.
ü Prise de note des étudiants ;
Les questions de recherche
D’après cette définition les chercheurs sont arrivés à se poser deux questions
de recherche, qu’ils ont traitée séparément.
Premier question de recherche :La première porte sur le statut de l'enseignant, de « l’enseignant chercheur »
vers ses étudiants, le statut du savoir et dans quel document, dans quelle situation ?
Pour cette partie de la recherche elles ont comparé le cours oral :
l’enregistrement du cours oral ainsi que la transcription ; et les traces écrites : le
descriptive du cours, la synthèse écrite et le PPT. Cela sur le prisme de « l’enseignant-
chercheur », sur le prisme de la question du statut de l’enseignant. Cette question de
recherche a été posée aussi car une des chercheurs est belge et dans son pays le
concept « d’enseignant-chercheur » n’existe pas.
Pour arriver à ses conclusions, elles ont examiné la démarche (didactique ou
scientifique), les intentions (explicitation, explication, argumentation, description etc.),
les réalisations discursifs des démarches et intentions sur le plan énonciatif, textuel et
communicatif.
Pour commencer l’analyse le chercheur a assisté à un cours depuis le début où
elle a pu voir que dès la prise de connaissances entre l'enseignant et les étudiants la
notion « d’enseignant-chercheur » est mise en valeur. Ce qui a correspondance avec le
discours didactico-universitaire où le professeur a tendance à basculer, que ce soit à
l’écrit que à l’oral, entre sa posture de chercheur en privilégiant sa relation à un savoir
“chaud”, et sa posture d’enseignant en privilégiant sa relation pédagogique à un savoir
stabilisé. Il y a, donc, une superposition des rôles.
En ce qui concerne le corpus, ils ont constaté que la notion de statu venait en
avant surtout à l’oral comme montré dans la transcription du cours où les rôles de
chercheur et d’spécialiste de la discipline se distinguent dans le fil du discours de
l’enseignant. Ainsi on a pu voir comment la recherche faite par le professeur a pu être
didactisée pour la montrer aux étudiants.
Deuxième question de recherche :
La question de recherche suivante porte sur la manière de transmission du
savoir et la médiation entre les étudiants et le savoir ainsi qu’entre les différents
supports de cours. Pour ces questions elles se sont appuyées sur l’enregistrement d’un
deuxième cours pour analyser les éléments verbaux et non verbaux. Elles se sont
également basées sur la manière dont les étudiants prendre des notes.
En étudiant ce cours on analyse le rôle de l'enseignant-organisateur. Dans ce
cas-là, l’enseignant se montre comme un « chef d’orchestre » qui fait circuler le savoir
dans la salle de cours. Le savoir peut se trouver dans la tête de l'enseignant, qui sait où
il veut emmener les étudiants, dans le PPT comme support à ce qu’il dit et dans les
étudiants qui vont être sollicités à apporter ses propres connaissances.
Pour savoir comment l’enseignant arrive à transmettre et à construire le savoir
elles se sont intéressées aux attitudes de l'enseignant, notamment à la dimension orale
et la communication non verbal et/ou co-verbal: où il se situe, les attitudes corporelles,
la gestualité qui rythme le discours. Pour illustrer tout cela, des petits extrait vidéo ont
été montrés, sur ces extraits on peut noter les différents exemples de la façon dont
l’enseignant « change le savoir de lieu ». On peut trouver le savoir, donc, sur le PPT,
dans la synthèse de cours ou même dans des extraits des textes que les étudiants
connaissent en amont.
Pour conclure, la question se déplace aux repères sur lesquelles les étudiants
s’appuyaient pour concentrer le savoir et le mémoriser: le discours de l’enseignant, le
PPT et le document de synthèse, et dans la situation actuelle on peut même se
questionner sur l’utilité ou non de la prise de note. L’importance d’aider les apprenants
à comprendre l’articulation entre ces différents supports soit ils matériels ou
immatériels.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------Diana Marcela Campuzano Jiménez
Fernanda Mesquita Dos Anjos