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Le chemin de l enfer Mme Houria Gherbi Psychologue clinicienne Thérapeute de famille Psychologie du traumatisme et de la violence Enseignante à l’université –Alger 2-
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La maltraitance des enfants
Le chemin de l enfer
Mme Houria Gherbi Psychologue clinicienneThérapeute de famille Psychologie du traumatisme et de la violenceEnseignante à l’université –Alger 2-
DROIT DE L ENFANT : RAPPELGenève 1989
• Le droit d'être protégé contre toute forme de discrimination en raison de sa race, de sa religion, de son origine ou de son sexe
• Le droit d’avoir un nom et une nationalité
• Le droit à une alimentation suffisante et saine
• Le droit d’être soigné(e) et de bénéficier de soins et de traitement adaptés à l’âge
• Le droit à l’éducation
• Le droit d’être nourri, logé et de grandir dans de bonnes conditions
• Le droit de jouer, de rire, de rêver
• Le droit d’accéder à l’information, d’exprimer son avis et d’être entendu
• Le droit d’être protégé de la violence et de l’exploitation
• Le droit à une protection spéciale pour tous les enfants réfugiés et / ou handicapés
Physique
Sexuel
Psychologique
Formes de privation
Maltraitance de l’enfant
La violence physique• On entend par violence physique exercée contre un
enfant l’usage intentionnel de la• force physique qui entraîne – ou risque fortement
d’entraîner – un préjudice réel pour• la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou
sa dignité. Cela comprend les actes• qui consistent à frapper, battre, donner des coups de
pieds, secouer, mordre, étrangler,• infliger des brûlures de toutes sortes, empoisonner
et faire suffoquer. Bien des actes de• violence envers des enfants sont infligés à la maison
dans le but de punir.
La violence sexuelle• On entend par violence sexuelle la participation d’un
enfant à une activité sexuelle• qu’il n’est pas pleinement en mesure de comprendre, à
laquelle il ne peut consentir en• connaissance de cause ou pour laquelle il n’est pas
préparé du point de vue de son développement,• ou encore qui viole les lois ou les tabous sociaux de la
société. Les enfants• peuvent être à la fois victimes de violence sexuelle
exercée par des adultes et par d’autres• enfants qui – du fait de leur âge ou de leur stade de
développement – ont un lien de• responsabilité, de confiance ou de pouvoir avec la victime.
La violence psychologique• La violence psychologique est à la fois le fait d’incidents
isolés et de l’échec de l’un des• parents ou de l’une des personnes s’occupant des enfants à
fournir un environnement• qui soit approprié et favorable au développement des
enfants. Les actes de cette catégorie• risquent fortement d’entraîner pour l’enfant des préjudices
pour sa santé mentale ou son• développement physique, mental, spirituel, moral ou social.
Les abus de ce type sont la• restriction de mouvement, les propos désobligeants,
accusateurs, menaçants, effrayants,• discriminatoires ou humiliants et d’autres formes de rejet ou
de traitement hostile.
La négligence• La négligence concerne des incidents isolés et le défaut
de la part de la part de l’un des parents ou membres de la famille de pouvoir subvenir au développement et au bien-être des enfants – s’il est en mesure de le faire – dans un ou plusieurs des domaines
• suivants :• santé ;• éducation;• développement affectif ;• nutrition;• foyer et conditions de vie en sécurité.• Les parents d’enfants négligés ne sont pas
nécessairement pauvres. Ils peuvent tout aussi être aisés.
Violence éducative= communication violente et destructrice
Maltraitance et cerveau• C’est au cours de cette communication intense et vitale
avec son entourage que son cerveau se forme. • La neurobiologie nous apprend que la communication
interne entre les neurones dépend en partie des formes de communication que l’enfant établit avec ceux qui l’entourent
• le lobe frontal n’est pas assez développé pour aider la personne à être en contact avec le présent. Elle sera incapable d’enregistrer des informations nouvelles et d’apprendre par expérience.
• Même des perturbations mineures des systèmes neuraux spécifiques suscitent une modification majeure des phénomènes mentaux
Violence et santé physique • une gifle ou une fessée, ressent cette situation• d’isolement comme une situation de danger. Tout son corps sait
qu’il ne peut pas survivre seul. Et la relation de confiance établie avec ses parents est pour lui vitale. Attaqué par ceux qui assurent sa survie, ce que son corps éprouve, c’est angoisse et stress.
• Une situation de danger constante qui mobilise le corps à se défendre et à puiser ses moyens énergétiques…
• ….corps plus a même de développer toutes sortes de maladies .• …organisme qui inhibe toute autre activité que la défense;
immunité , cognition, affect moduler…• Les• punitions corporelles peuvent avoir un rapport avec la dépression. Elles
humilient les enfants et peuvent entraîner• des préjudices corporels et de graves anomalies liées au
développement.
Une bonne confiance en soi: prise d’initiative, action, croyance qu’on peut réussir, réaction aux situations nouvelles.
Estime de soi
Amour de soi La vision de
soi La confiance en soi
Maltraitance
Maltraitance et estime de soi
Estime de soi
Vision de soi
Amour de soi
Confiance en
soi
Maltraitance et croyances sociales
Perce que nous sommes le modèle de l’enfant, le frapper serait lui communiquer :
• - Quand on n’est pas d’accord avec quelqu’un, on a le droit de le frapper, même si on l’aime.
• - Quand on est grand et fort, on a le droit de frapper les êtres petits et faibles.
• - Quand quelqu’un vous frappe ou vous menace, il faut se soumettre à lui( Enfant faible devant le parent ou autre )préparation à la manipulation et à la victimisation.
• - La violence est un mal mais c’est aussi un bien, puisque c’est “pour son bien” qu’on frappe l’enfant.
• L’empathie, base innée de l’altruisme est détruite: (un cœur de pierre)
Que faut il faire?Commencer par faire la différence entre discipline et punition :
• Discipline, s’agissant d’enfant, implique éducation et aide à la formation du jugement, du sens des limites, de la maîtrise de soi, de l’autosuffisance et d’une attitude sociale positive.
• Les stratégies positives de discipline reconnaissent la valeur individuelle des enfants. Elles visent à renforcer leur opinion d’eux-mêmes et leur capacité à se comporter de manière appropriée, à établir des relations positives.
• Tous les enfants ont besoin de discipline et il est plus bénéfique pour eux de les aider à s’autodiscipliner
• La punition, quant à elle, implique soit des mesures physiques ou psychologiques qui sont le reflet
• de la colère ou du découragement des personnes s’occupant des enfants,
• plutôt que des stratégies raisonnées pour l’encourager
• à comprendre le comportement qu’on attend de lui.
• Ce genre de punition a recours à des moyens de contrôle externes et implique pouvoir et dominance.
• De plus, ces punitions sont souvent inadaptées à l’âge de l’enfant et à son stade de développement.
À ne jamais faire
•Humilier son enfant devant les autres•Le comparer à d autres enfants •Parler à ses enseignants derrière son dos•L ignorer afin de le punir •Le laisser sans encadrement •L empêcher d’voir son jardin secret et sa
petite vie privée.