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CHAPITRE 2: LES FONDATIONS D’une France nouvelle pendant la révolution et l’empire: ETUDE DE CAS: La Révolution et les femmes

Les fondations d'une france nouvelle pendant la révolution et l'empire la révolution et les femmes

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CHAPITRE 2: LES FONDATIONS D’une France nouvelle pendant

la révolution et l’empire:

ETUDE DE CAS:La Révolution et les femmes

Introduction :

A partir de 1789, les femmes prennent part à la Révolution. Elles participent aux journées révolutionnaires, revendiquent l’égalité des sexes. Les révolutionnaires leur accordent le droit au divorce mais ne leur concèdent aucun droit politique. La femme est épouse du citoyen, dévouée pour sa famille et cantonnée aux tâches domestiques.

Comment les femmes prennent-elles part à la fondation d’une France nouvelle ?

I. La présence des femmes lors des évènements révolutionnaires:

La Marche des femmes sur Versailles, 5-6 octobre 1789

Club féminin en 1789 Les femmes envahissent l’Assemblée à Versailles pour demander du pain.

Comment les femmes s’impliquent-elles dans la vie politique dès 1789 ? Quelle victoire obtiennent-elles le 6 octobre 1789 ?

Caricature du retour de la famille royale à Paris

La Société des Citoyennes Républicaines Révolutionnaires fut fondée en 1793 par Pauline Léon et Claire Lacombe mais fut interdite l’année d’après par le gouvernement révolutionnaire.

Quel est le but de la Société des Citoyennes Républicaines Révolutionnaires ? En quoi adhère-t-elle aux idées révolutionnaires ?

II. LE combat pour la reconnaissance:

« Il est, dit-on, question d’accorder aux Nègres [sic] leur affranchissement ; le peuple, presque aussi esclave qu’eux, va rentrer dans ses droits : c’est à la philosophie qui éclaire la nation, à qui l’on sera redevable de ces bienfaits ; serait-il possible qu’elle fut muette à notre égard, ou bien que, sourds à sa voix, et insensibles à sa lumière, les hommes persistassent à vouloir nous rendre victimes de leur orgueil et de leur injustice ? […] La devise des femmes est travailler, obéir et se taire. Voilà certes un système digne de ces siècles d’ignorance, où les plus forts ont fait les lois, et soumis les plus faibles, mais dont aujourd’hui la lumière et la raison ont démontré l’absurdité. Ce n’est point aux honneurs du gouvernement, ni aux avantages d’être initiées dans les secrets des ministères que nous aspirons ; mais nous croyons qu’il est de toute équité de permettre aux femmes veuves ou filles possédant des terres ou autres propriétés, de porter leurs doléances au pied du trône ; qu’il est également juste de recueillir leurs suffrages, puisqu’elles sont obligées, comme les hommes, de payer les impositions royales et de remplir les engagements du commerce. L’on alléguera peut-être que tout ce qu’il est possible de leur accorder, c’est de leur permettre de se faire représenter, par procuration, aux Etats généraux. On pourrait répondre qu’étant démontré, avec raison, qu’un noble ne peut représenter un roturier, ni celui-ci un noble ; de même un homme ne pourrait, avec plus d’équité, représenter une femme, puisque les représentants doivent avoir absolument les mêmes intérêts que les représentés : les femmes ne pourraient donc être représentées que par des femmes. » CAHIERS DE DOLEANCES ET RECLAMATIONS DES FEMMES, Madame B. B, Pays de Caux, 1789.

Quels droits les femmes réclament-elles ?

Olympique de Gouges : symbole de la lutte féminine

Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en assemblée nationale. (…) En conséquence, le sexe supérieur en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles, reconnaît et déclare (…) les Droits suivants de la Femme et de la Citoyenne.

ARTICLE PREMIER.La Femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions

sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.Article IV.

La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui ; ainsi l’exercice des droits naturels de la femme n’a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l’homme lui oppose ; ces bornes doivent être réformées par les lois de la nature et de la raison.

Article VI.La Loi doit être l’expression de la volonté générale ; toutes les Citoyennes et Citoyens doivent concourir personnellement ou par leurs représentants, à sa formation ; elle doit être la même pour tous : toutes les Citoyennes et tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, & sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.

Article X.Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes fondamentales, la femme a le droit de monter sur l ’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ; pourvu que ses manifestations ne troublent pas l’ordre public établi par la Loi.

A quel texte cette déclaration fait-elle écho ? Quelle est la place de la femme dans la société selon cette déclaration de septembre 1791 ?

Quels sont les arguments des hommes concernant l’accès à la citoyenneté des femmes ?

III. LES VICTOIRES ET LES DEFAITES DES FEMMES:

Quel droit les femmes ont-elles acquis durant la Révolution française ?

Comment est perçue la femme idéale ?

Que prévoit le Code civil à l’égard des femmes ? Est-ce une avancée ou un recul des droits de la femme ?

Comment ces quatre femmes ont participé à la Révolution ? Quel est

leur point commun ?

Conclusion :

Quelle a été le rôle des femmes pendant la Révolution ? Quelle est la place des femmes dans cette France nouvelle ?