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SUISSE ARNAUD COGNE Le Swiss Internet Marketing Day (SIMD) se tenait hier à Fribourg, avec pour thème l’utilisation des médias sociaux dans les entrepri- ses suisses. Organisé par la Haute école de gestion (HEG) de Fri- bourg, l’événement a rassemblé une vingtaine d’exposants et at- tiré plus de 200 participants. Pour cette troisième édition, le SIMD se veut national: 50% des visiteurs viennent de Suisse romande, 30% de Suisse alémanique et seulement 20% de la région. «Nous voulions un événement semblable à ceux que l’on peut trouver aux Etats- Unis, et avons donc organisé une sorte de forum permettant à de jeunes entrepreneurs du pays de présenter leur entreprise et de ven- dre leurs produits», explique Etienne Rumo, professeur à l’Ins- titut entrepreneurial et PME à l’Université de Fribourg et direc- teur de l’événement. Pour lui, il ne fait aucun doute que les médias so- ciaux ne sont pas la solution à tout: «Cette nouvelle plateforme offerte par les médias sociaux est complé- mentaire aux méthodes de mar- keting traditionnelles mais ne les remplace pas. Une simple page sur Facebook ne suffit pas, les consommateurs attendent d’y trouver une valeur ajoutée par rapport au site Internet de la so- ciété.» Olivier Tripet, consultant et for- mateur en Entreprise 2.0 et stra- tégie communautaire, y a présenté une étude de cas afin de démon- trer les avantages pour une entre- prise d’une présence sur Internet. «Nous sommes entré dans une nouvelle ère, celle du web social, explique-t-il. Elle permet à tout à chacun de se connecter avec n’importe qui. Cela a l’air normal aujourd’hui, mais c’est un chan- gement fondamental.» Le nom- bre de personnes présentes et les comportements ont également énormément évolué: chaque uti- lisateur actif de Facebook a 195 «amis» en moyenne et les maniè- res de discuter s’approche plus d’un échange entre collègue au- tour de la machine à café que d’une réelle discussion formelle. L’utilisation d’internet dans les af- faires a également permit le déve- loppement de communautés, de domaines très variés, allant des club de sport à l’alimentation. Le consultant a alors identifié les avantages que les entreprises peu- vent tirer d’une présence dans les médias sociaux pour leurs affai- res. La première étant simplement d’y être présent. Les consomma- teurs n’attendent pas qu’une so- ciété soit active sur internet pour discuter de ses produits. Une pré- sence leur permet donc d’être au courant des avis des consomma- teurs, de manière plus rapide et moins coûteuse que par des son- dages par courrier. L’un des points les plus impor- tants est la création du sentiment d’appartenance à une marque. «Le meilleur exemple reste celui d’Ap- ple», commente Olivier Tripet. «En Suisse, 60% des cinquante plus grandes entreprises utilisent les médias sociaux», commente Gil Stern, économiste. Ces socié- tés utilisent une stratégie marke- ting semblable à celle utilisée sur d’autres supports. «Le phénomène des médias so- ciaux ne fait que commencer, cela va perdurer et il est important que les entreprises en prennent conscience», ajoute Gil Stern. Il explique leur faible présence par une culture suisse qui s’oppose à une culture risque: «En Suisse, les sociétés ont tendance à rester pru- dentes sur leur apparition publi- que et préfèrent essayer à petite échelle avant de se lancer réelle- ment.» La présence n’est pas le seul problème à résoudre: «Il y a encore du chemin à faire en termes quan- titatif mais également en termes qualitatif. En effet, de nombreu- ses sociétés utilisent encore les mé- dias sociaux comme second site internet, alors que sur cette plate- forme, on ne parle plus au client mais avec lui», selon Gil Stern. Sandrine Szabo, de la société Ne- tinfluence, a présenté quant à elle les bienfaits des «buzz» sur inter- net. Selon elle, l’un des meilleurs exemples est celui des vidéos de deux jeunes étudiants qui mélan- gent des Mentos avec du Coca- Cola. «A la sortie de ces vidéos, les deux sociétés ont eu deux réac- tions totalement différentes. Coca- Cola a voulu faire interdire ces dif- fusions par crainte que les clients ne prennent peur. Mentos, au contraire, a saisi cette opportunité pour pénétrer le marché améri- cain, et les retombées pour eux avoisinent les dix millions de dol- lars.» Il reste cependant difficile d’estimer les retombées d’une pré- sence sur internet, car il s’agit d’un travail axé sur le long terme. «Les réseaux sociaux aident à créer de la sympathie envers une marque, mais il faut travailler en amont pour être sûr de viser le bon pu- blic», conclut Sandrine Szabo. Les réseaux sociaux ne sont pas encore pleinement utilisés SWISS INTERNET MARKETING DAY. Les intervenants ont insisté sur la bonne utilisation d’internet. ETIENNE RUMO. Les médias sociaux sont complémentaires aux méthodes de marketing traditionnelles mais ne les remplacent pas. LE PHÉNOMÈNE DES MÉDIAS SOCIAUX NE FAIT QUE COMMENCER. CELA VA PERDURER ET IL EST IMPORTANT QUE LES ENTREPRISES EN PRENNENT CONSCIENCE. Sunrise se lance à son tour

Les réseaux sociaux ne sont pas encore pleinement utilises

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Page 1: Les réseaux sociaux ne sont pas encore pleinement utilises

vendredi 20 janvier 2012 7SUISSE PAGE

Le 24 janvier prochain, l’Associa-tion suisse de l’économie immo-bilière organise à l’hôtel Beau-Ri-vage Palace de Lausanne unséminaire sur les nouvelles for-mes de promotion appliquéesdans la vente de biens sur inter-net. Ce sujet est particulièrementd’actualité à une époque où lescourtiers et agences sont bienconscientes de l’importance de cevecteur de communication sur unmarché particulièrement dyna-mique, une brochette de conféren-ciers de renom et aguerris auxtechnologies du web présenterontà cette occasion leurs réalisationset outils de conception de sites etportails internet. Ils expliquerontla place que prennent les outilsnumériques tels que portails, sitesde recherche, systèmes de gestionde la relation client (CRM), ardoi-

ses électroniques et téléphones in-telligents dans la panoplie des ins-truments du marketing immobi-lier.Parmi les orateurs, il faut en par-ticulier relever la présence deChristian Berlovan, de la sociétéProcab Studio, qui expliqueracomment construire un site In-ternet de dernière génération,compatible iPhone et iPad. Ni-colaas Wertenbroek du site Im-moserver, indiquera pour sa partcomment réaliser une documen-tation de vente en quelques clicsde souris. Le soin de présenter lamanière d’utiliser un CRM pourgérer ses contacts et mandats demanière efficace sera confié à Pa-trick Maillard, d’Immomig.(PHB)

www. svit-romandie. ch

Le marketing immobilier à l’ère de la promotion web

Toutes les activitéscommerciales en Suissene seront désormaisgérées que sous une seulemarque d’entreprise.

Affichage Holding donne unenouvelle orientation stratégiqueet opérationnelle au groupe. Il vadésormais essentiellement seconcentrer sur le marché nationalqu’est la Suisse. L’entreprise vaainsi au travers de la SGA (SociétéGénérale d’Affichage SA) effec-tuer un rebranding, selon un com-muniqué publié hier par le groupede publicité.Par conséquent, toutes les activi-tés commerciales en Suisse ne se-ront désormais gérées que sousune seule marque d’entreprise,APG/SGA, complétée par quatremarques de segment. La nouvellemarque APG/SGA entre en vi-gueur immédiatement.Le triangle de l’ancien logo est de-venu un triangle composé depoints, qui rappelle non seule-ment la numérisation croissantemais aussi la diversité de l’offre,les réseaux et la pluralité des par-tenariats. Le rouge intense sym-bolise la «suissitude» et ainsi lesracines de la marque.

Les marques de segment, présen-tes jusqu’à ce jour sur le marché,seront regroupées sous la nouvellemarque faîtière avec un conceptde nom uniforme. Ces marquess’appelleront APG/SGA Airport(ex-Bercher Publicité), APG/SGAMega Poster (anciennement Pa-ron), APG/SGA Mountain (an-ciennement SGAMontagne) etAPG/SGA Traffic (inchangé). El-les continueront d’agir de manièreindépendante sur le marché.Le centre de profit de la SGA,eAd/e-Advertising, avec ses offresnumériques ePanel et eBoard,sera intégré dans l’activité de basede la société APG/SGA et pour-suivra son développement, relèvele groupe.La société Affichage Holding SAet ses participations Ecofer et Im-pacta en Suisse, tout comme lessociétés à l’étranger, ne connaî-tront aucun changement au ni-veau de la gestion des marques.Les noms des sociétés juridiquesde toutes les marques ne changentpas non plus. – (ats)

Affichage se concentrerasur le marché national

ARNAUD COGNE

Le Swiss Internet Marketing Day(SIMD) se tenait hier à Fribourg,avec pour thème l’utilisation desmédias sociaux dans les entrepri-ses suisses. Organisé par la Hauteécole de gestion (HEG) de Fri-bourg, l’événement a rassembléune vingtaine d’exposants et at-tiré plus de 200 participants. Pourcette troisième édition, le SIMDse veut national: 50% des visiteursviennent de Suisse romande, 30%de Suisse alémanique et seulement20% de la région. «Nous voulionsun événement semblable à ceuxque l’on peut trouver aux Etats-Unis, et avons donc organisé unesorte de forum permettant à dejeunes entrepreneurs du pays deprésenter leur entreprise et de ven-dre leurs produits», expliqueEtienne Rumo, professeur à l’Ins-titut entrepreneurial et PME àl’Université de Fribourg et direc-teur de l’événement. Pour lui, il nefait aucun doute que les médias so-ciaux ne sont pas la solution à tout:«Cette nouvelle plateforme offertepar les médias sociaux est complé-mentaire aux méthodes de mar-keting traditionnelles mais ne lesremplace pas. Une simple page surFacebook ne suffit pas, lesconsommateurs attendent d’ytrouver une valeur ajoutée parrapport au site Internet de la so-ciété.»Olivier Tripet, consultant et for-mateur en Entreprise 2.0 et stra-

tégie communautaire, y a présentéune étude de cas afin de démon-trer les avantages pour une entre-prise d’une présence sur Internet.«Nous sommes entré dans unenouvelle ère, celle du web social,explique-t-il. Elle permet à toutà chacun de se connecter avecn’importe qui. Cela a l’air normalaujourd’hui, mais c’est un chan-gement fondamental.» Le nom-bre de personnes présentes et lescomportements ont égalementénormément évolué: chaque uti-lisateur actif de Facebook a 195«amis» en moyenne et les maniè-res de discuter s’approche plusd’un échange entre collègue au-tour de la machine à café qued’une réelle discussion formelle.L’utilisation d’internet dans les af-faires a également permit le déve-loppement de communautés, dedomaines très variés, allant desclub de sport à l’alimentation.Le consultant a alors identifié lesavantages que les entreprises peu-vent tirer d’une présence dans lesmédias sociaux pour leurs affai-res. La première étant simplementd’y être présent. Les consomma-teurs n’attendent pas qu’une so-ciété soit active sur internet pourdiscuter de ses produits. Une pré-sence leur permet donc d’être aucourant des avis des consomma-teurs, de manière plus rapide etmoins coûteuse que par des son-dages par courrier.L’un des points les plus impor-tants est la création du sentiment

d’appartenance à une marque. «Lemeilleur exemple reste celui d’Ap-ple», commente Olivier Tripet.«En Suisse, 60% des cinquanteplus grandes entreprises utilisentles médias sociaux», commenteGil Stern, économiste. Ces socié-tés utilisent une stratégie marke-ting semblable à celle utilisée surd’autres supports.«Le phénomène des médias so-ciaux ne fait que commencer, celava perdurer et il est important queles entreprises en prennentconscience», ajoute Gil Stern. Ilexplique leur faible présence parune culture suisse qui s’oppose àune culture risque: «En Suisse, lessociétés ont tendance à rester pru-dentes sur leur apparition publi-que et préfèrent essayer à petiteéchelle avant de se lancer réelle-ment.» La présence n’est pas le seulproblème à résoudre: «Il y a encoredu chemin à faire en termes quan-titatif mais également en termesqualitatif. En effet, de nombreu-

ses sociétés utilisent encore les mé-dias sociaux comme second siteinternet, alors que sur cette plate-forme, on ne parle plus au clientmais avec lui», selon Gil Stern. Sandrine Szabo, de la société Ne-tinfluence, a présenté quant à elleles bienfaits des «buzz» sur inter-net. Selon elle, l’un des meilleursexemples est celui des vidéos dedeux jeunes étudiants qui mélan-gent des Mentos avec du Coca-Cola. «A la sortie de ces vidéos, lesdeux sociétés ont eu deux réac-tions totalement différentes. Coca-Cola a voulu faire interdire ces dif-fusions par crainte que les clientsne prennent peur. Mentos, aucontraire, a saisi cette opportunitépour pénétrer le marché améri-cain, et les retombées pour euxavoisinent les dix millions de dol-lars.» Il reste cependant difficiled’estimer les retombées d’une pré-sence sur internet, car il s’agit d’untravail axé sur le long terme. «Lesréseaux sociaux aident à créer dela sympathie envers une marque,mais il faut travailler en amontpour être sûr de viser le bon pu-blic», conclut Sandrine Szabo.�

Les réseaux sociaux ne sontpas encore pleinement utilisésSWISS INTERNET MARKETING DAY. Les intervenants ont insisté sur la bonne utilisation d’internet.

ETIENNE RUMO. Les médias sociauxsont complémentaires aux méthodesde marketing traditionnelles mais ne les remplacent pas.

LE PHÉNOMÈNE DESMÉDIAS SOCIAUX NEFAIT QUE COMMENCER.CELA VA PERDURERET IL EST IMPORTANTQUE LES ENTREPRISES ENPRENNENT CONSCIENCE.

Renouveau continu Le groupe Affichage poursuit sa simplification avec une seulemarque APG/SGA pour ses activités commerciales en Suisse.C’est le reflet de son recentrage essentiellement sur ce marché.Daniel Hofer, CEO du groupe, et Jean-François Decaux, présidentdu conseil d’administration plus impliqué depuis deux ans dansAffichage, agissent efficacement.Affichage se révèle très renta-ble sur son marché domestique. Les chiffres en termes de mar-ges d’exploitation, de rendement sur capitaux employés et decash-flow disponible en font un groupe attractif dans l’universdes sociétés cotées sur le marché suisse des actions. Le seul bé-mol aujourd’hui est la difficulté de croître organiquement sur lemarché mature qu’est la Suisse et d’y faire progresser, dans ladurée, le free cash flow qu’il en tire.Toutefois, des possibilitésde croissance existent, notamment à travers une collaborationenfin effective avec le groupe JC Decaux, qui possède 30% d’Af-fichage.Avec une capitalisation boursière de 431 millions defrancs,Affichage demeure raisonnablement valorisé par le mar-ché, à l’aune des paramètres susmentionnés et d’une force fi-nancière retrouvée.Affichage est en passe de redevenir une va-leur de rendement attractive, si une partie significative de soncash-flow libre est redistribué à ses actionnaires. (philippe rey)

L’ENTREPRISE

SUISSE DE PUBLICITÉ

A PROCÉDÉ À UN

REBRANDING COMPLET.

Sunrise se lance à son tourdans la télévision numériqueLe numéro deux suissedes télécommunicationsmise notamment surla possibilité de revoirune émission jusqu’à28 heures après diffusion.

Six ans après Swisscom, Sunriseentend à son tour bousculer lemarché de la télévision numéri-que. Le numéro deux suisse destélécommunications lancera sonoffre Sunrise TV lundi prochain.L’opérateur zurichois mise en par-ticulier sur une fonction de vision-nage en différé. Pour lancer cetteoffre, «nous avons beaucoup tra-vaillé», a indiqué hier à Zurich Oli-ver Steil, le directeur de Sunriselors de la présentation à la pressedu produit. Et celui-ci d’ajouterque de nombreux clients de l’opé-rateur avaient fait part de leur dé-sir de bénéficier d’un service detélévision numérique.A fin septembre 2011, Sunrisecomptait au total quelque 2,97 mil-lions de clients, dont 363.000 pourses services d’accès à internet. A fin2011, plus de 2,3 millions de foyersen Suisse disposaient déjà d’un ac-cès à la télévision numérique, unpeu plus d’un million pour la ver-

sion analogique. M. Steil n’a passouhaité réveler l’objectif visé parSunrise pour son offre en termesde clients. Jugeant le service del’opérateur supérieur à ceux desprincipaux concurrents, à savoirSwisscom et UPC Cablecom, il aajouté que les retours des clientsayant participé à la phase de testsont été favorables.Pour s’imposer, Sunrise mise no-tamment sur la facilité d’utilisa-tion ainsi que la fonction «Come-Back TV», laquelle permet derevoir une émission jusqu’à 28heures après sa diffusion. Dans unpremier temps, cette fonctionna-lité ne sera disponible que pour40 chaînes.Swisscom, qui recense quelque600.000 abonnés à son serviceSwisscom TV, a de son côté an-noncé lundi le lancement d’unefonction à peu près similaire per-mettant de visionner les émissionsde 70 chaînes jusqu’à 24 heuresaprès leur diffusion. Autre concur-rent de Sunrise, UPC Cablecomdispose de plus de 980.000 abon-nés au téléréseau analogique et534.000 à son offre numérique.Pour le reste, le nouveau services’apparente peu ou prou à ceux dela concurrence, avec notammentune fonction permettant de met-

tre en pause une émission encours, puis d’en reprendre le vi-sionnement ainsi que l’enregistre-ment de 135 heures de program-mes au maximum. Le servicecomprend également une offre devidéo à la demande (VOD) avec1500 films au catalogue.Pour pouvoir bénéficier de l’offrede Sunrise, les futurs abonnés de-vront disposer d’un accès à hautdébit de type VDSL avec un dé-bit de 15 megabits par seconde(Mbit/s). Sunrise TV n’est dispo-nible qu’avec la conclusion d’unabonnement comprenant outre latélévision, l’accès à internet avecun débit de 20 Mbit/s et les appelsillimités sur le réseau fixe suisse.Tarifé 125 francs par mois (même

prix que chez Swisscom pour unabonnement comparable), le ser-vice de base coûtera de 25 à 50francs de moins aux titulaires d’unabonnement de téléphonie mo-bile chez Sunrise. L’offre de base,qui peut être complétée par plu-sieurs bouquets de programmesen option (TeleClub, Canal+)porte sur un total de 80 stationsde radio et 169 chaînes de télévi-sion, dont 29 en haute définition(HD) à compter de fin février.Selon M. Steil, Sunrise TV re-présente une offre «très intéres-sante» pour les Romands, avecune trentaine de chaînes. En al-lemand, le service comprendquelque 80 stations et environ30 en anglais. – (ats)

Publigroupe externalise ses servicesinformatiques chez SwisscomL’annonceur vaudois Publigroupe va externaliser ses services infor-matiques auprès de Swisscom. La filiale Swisscom IT Services du géantsuisse des télécommunications a décroché un contrat portant sur qua-tre ans. Swisscom IT Services gérera les services informatiques despostes de travail de la division MediaSales ainsi que ceux du siège dePubligroupe, a indiqué le géant bleu dans un communiqué.Plus de 1000 appareils seront remplacés et unifiés. Le projet devraits’achever au printemps. Jusqu’ici, ces activités étaient du ressort deXentive, une filiale spécialisée du numéro un des annonces en Suisse.Par cette opération, PubliGroupe espère réduire ses coûts. – (ats)