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Magazine du régiment de marche du Tchad

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PROJECTIONS22 : 2 ème CIE28 : 3 ème cie34 : cea37 : ccl40 : 4 ème cie46 : 1 ère cie

20

11 ème compagnie52

54la reservE

58 l’amicale

60en bref

pama l’honneurrevue de presse

14

6

3

besh

sport

prises d’armes6 pass-com rmt8 pass-com cies10 ceremonies 200812 jpo

editorial

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18bazeilles

LE SERMENT DE KOUFRA 2008Directeur de la publication :COL H.de MEDLEGEDirecteur de la redaction :LTN P.AMEZTOY.Conception graphique :CCH P.PELLETIERPhotographe :CCH P.PELLETIERCCH L.LEQUEMENER1CL Z.BONCOURRE

5 ème ET 9 ème CIE

Mes chers marsouins,

Après le retour des Cobras du Sénégal, le point d'orgue de l'année 2008fut, sans nul doute, la projection de plus de 600 d'entre nous au Liban eten Afghanistan. Le remarquable travail des Dragons sur la Blue Linelibanaise, les escarmouches essuyées par les Scorpions dans la région deKaboul, les combats auxquels ont participé les Démons, renforcés desMilans dans la vallée d'Uzbeen, sans oublier l'appui constant des Atlas,resteront les moments forts de cette année 2008. Pendant ce temps, la11ème Compagnie n'a cessé de former nos futurs marsouins et chefs d'é-quipes, même durant la base arrière du régiment. Dans cette école inté-grée, plus de 222 marsouins ont été formés en cette année 2008.

L'aventure continue, puisque quatre mois plus tard, la 3ème compagnie est repartie en Guyane au 9ème

de Marine afin de participer aux actions de lutte contre l'orpaillage clandestin ; de même, le détache-ment OMLT de la brigade, formé par le RMT et armé par nos personnels à plus de 50%, s'est envolé enAfghanistan pour aider l'armée afghane à se structurer.

De nombreux historiens s'accordent sur l'année 1914 comme date de bascule dans le XXème siècle. Demême, le 11 septembre 2001 est considéré comme la date symbole de l'entrée dans notre siècle. Pour leRMT, le 17 mars 2009 aura clôturé une année 2008 riche en événements. En effet, la commémorationde Koufra, en présence de notre CEMAT, aura été l'occasion de se souvenir de notre passée ancien etglorieux, mais aussi de nos actions récentes, pour l'honneur de notre drapeau.

L'avenir, qui se prépare au présent, sera celui de tous les défis : validation du système Félin pour l'ar-mée de terre, engagements opérationnels d'automne, cinq incorporations en douze mois, renouvelle-ment complet de l'état-major du régiment et, en fond de tableau, déménagement pour la base deMeyehneim en 2010. C'est pour moi l'occasion de vous rappeler que les nombreuses missions que nousassumons sont salutaires dans un régiment comme le nôtre.

Bref, en 2009 comme en 2008, courez, tirez et manoeuvrez au mieux en ayant le souci de l'excellenceet la bonne humeur aux lèvres pour qu'au nom de Dieu vive le régiment du Serment en particulier et laColoniale en général.

Colonel Henry de MEDLEGEChef de corps du Régiment de marche du Tchad

EDITORIAL

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Président des sous-officiers

ADC Alain CHAMPION,PSO du RMT.

horripilateurs pour ne pas dire dresser les poils. Nousnous devons de donner l'exemple. Donc je compte survous pour faire effort dans ce domaine. Fort de l'adage "il vaut mieux être critiqué qu'ignoré " je ne suis pas prêtde changer d'avis car je suis sûr que les 9 lignes au-des-sus servent la cause des sous-officiers.

A l'heure où je tape ces quelques mots certains parmivous sont inscrits au tableau d'avancement ou au TSHMvoire les deux. Je félicite donc les heureux élus.En 2009, il y aura deux projections : la 3ème Cie enGuyane et dans le 2ème semestre normalement un grosélément du régiment en Afrique. Cela laisse supposerque le régime d'activité ne va pas baisser et commenous savons le faire serrons les rangs pour que le corpsdes sous-officiers du régiment encore une fois soit à lahauteur de sa réputation et des attentes qui sont mises enlui. Un de mes chefs a dit un jour " refuser de devenirmeilleur c'est déjà cesser d'être bon "

ADC CHAMPION, PSO du RMT

Président des officiers

LCL Thierry CAMPELLO,POF du RMT.

Mes très chers camarades,

Notre année 2008 fut intense, passionnante et éprou-vante.

L'épisode douloureux de l'embuscade en Afghanistan etle retour au pays de nos " compagnons " nous ont rap-pelé, s'il le fallait, la spécificité de notre engagement ausein des armées et des Troupes de Marine en particu-lier. Ils ont aussi souligné l'importance de la solidaritéet de la fraternité d'Armes au moment des épreuves.Ces valeurs nécessitent d'être cultivées au quotidien carelles ne s 'improvisent pas et ne se décrètent pas nonplus. Comme l'ont souligné nos chefs : " Ils sont partistrop tôt, mais en ayant vécu leur passion ".

Nous sommes engagés maintenant et même au centre

des réformes de " l' outil militaire " qui aura un impact important sur la vie et l'organisation du régiment duSerment, qui 10 ans après son arrivée en Picardie , aper-çoit simultanément le sommet des Vosges et la beautédu bassin alsacien. Nous aurons un rôle primordial pourles années à venir du Régiment, par la cohérence et lesérieux de nos propositions et par notre pragmatisme.

" Servir le RMT, préparation à l'engagement au combat,à nous jamais rien d'impossible….. ", alors à ceux quisont arrivés au PAM, je dis aux noms des Officiers,bienvenue chez les Marsouins de Leclerc, et à ceux quivont nous quitter, bon vent pour votre nouvelle missionet merci.

LCL CAMPELLO, POF du RMT

Président des EVAT

CCH Tété PRINCE -AGBODJAN,

PEVAT du RMT.

Affecté depuis 2006 au RMT pour la 2eme foiset après un passage au service général me voici votreprésident. Pour les plus jeunes au régiment j'ai déjàoccupé la fonction de 2002 à 2004 donc je ne suis pasen terre totalement inconnue. Seul, je ne peux rien.L'efficacité et surtout la crédibilité du PSO reposepresque entièrement sur vous. Donc merci à ceux quiont fait l'effort de se déplacer pour participer à l'électiondu président des sous-officiers. Je n'ai pas d'autre chevalde bataille que celui de servir au mieux les intérêts dessous-officiers en général et ceux du RMT en particu-liers. Mais il y a une chose qui me tient à cœur au risquede passer pour le ronchon rétrograde, c'est la tenue.Nous avons le droit de penser ce que nous voulons de laqualité de nos équipements et je n'ai jamais dit qu'ilsétaient au top niveau. Je comprends très bien quelquesaménagements au titre du confort mais de là à voir fleu-rir des tenues aux quelles même les forces spéciales n'a-vaient pas pensé... Cela me fait contracter les muscles

Chers Evat du Régiment de marche du Tchad,l'année 2008 qui s'achève a été riche en évènements. En début d'année la 1ère compagnie nous est revenue duSénégal après 4 mois d'une mission intéressante. Maisle plus gros de cette année a été la projection du régi-ment en Afghanistan (Pamir XIX). Les événements quis'y sont déroulés nous ont mis face à la réalité de notremétier et la perte de notre camarade au combat, le CPLBAOUMA a été là pour nous le rappeller.La base arrière n'a pas été en reste avec le décès tra-gique du CCH POLET. Je vous demande à tous d'avoir une pensée particulièrepour nos deux camarades. Le TSHM est, cette année, conséquent, surtout pour lesEVAT plus anciens qui ne sont jamais partis en séjouraprès plusieurs années de service.Je suis vraiment désolé pour mes camarades dumillésime 1999, pour les sup 11ans qui n'ont pas été

renouvelés, je sais que c'est très ennuyeux mais malheu-reusement les places sont limitées avec le coût et, surtoutavec les critères strictes imposés.Bon vent aux EVAT de la 3ème compagnie qui partis enGuyane après les fêtes. Profitez en bien, bonne mission ! Je félicite tous mes camarades qui ont participé aux dif-férentes missions extérieures, aussi la base arrière quis'en est bien sortie pour satisfaire toutes nos familles, etaussi les nouveaux promus.

Pour conclure, je suis comme d'habitude à votre disposi-tion pour plus de renseignements concernant tous lesdomaines.

CCH PRINCE, PEVAT du RMT

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Le samedi 27 septembre 2008 a eu lieu lapassation de commandement du RMTentre le colonel Olivier de CEVINS,

quittant le commandement, et le colonel Henryde MEDLEGE recevant le commandement.Cette cérémonie, présidée par le généralSAINTE-CLAIRE DEVILLE, commandant la2ème Brigade Blindée, s’est déroulée avecrigueur et émotion. Lors de cette prise d’armes le général SAINTE-CLAIRE DEVILLE a remis l’insigne dechevalier de l’ordre national du mérite àl’adjudant-chef CHAMPION.Pour finir le RMT, avec toutes ses compagnies,a défilé en chantant devant les autorités et lesfamilles.

L’Adc CHAMPION est décoré del’insigne de chevalier de l’ordre

national du mérite.

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Honneurs au drapeau rendus par autorités civiles et militaires

Défilé en chantant du régiment

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Remise du calot TDM au Major général de la Marine, caporal d’honneur des TDM

Arrivée du drapeau du régiment

Mise en place de la compagnie de commandement et de logistique

Le Major général de la Marine et le Père de l’Arme entourant le nouveau chef de corpsLa section équestre du régiment

Au cours de l’année 2008, plusieurs passa-tions de commandement ont eu lieu. Cescérémonies formelles et traditionnelles

marquent le début d’un nouveau cycle de deux anspour la compagnie emmenée par son nouveauchef. Le fanion qui lui est remis à cette occasionest le symbole de ce temps de commandement quidébute, de l’autorité du nouveau chef et desresponsabilités qui lui incombent alors. Chaquecompagnie du régiment possède son propre fanionde couleur caractéristique.

9ème COMPAGNIELe jeudi 06 mars 2008 a eu lieu la passation decommandement de la 9ème compagnie. Lors decette cérémonie le capitaine Luc NEUVILLE apris le commandement de la nueve. Arrivé auRMT en août 2005 en tant qu’officier adjoint de la9ème compagnie, il a effectué son service nationalau 403 RA de Chaumont en 1981. Libéré de sesobligations militaires il quitte le service actif en1982, date à laquelle il est nommé sergent. Il estaffecté le 01/08/82 à l'organe mobilisateur duRMT. Engagé dans les réserves de l'armée de terreau titre des troupes de marine, il est nommé ser-gent-chef en 1986 puis est nommé adjudant en1990. En 1992 il sert au 70ème RIMa en tant quelieutenant. En 1996, il est muté à la BRI LOG EMn°1 et est nommé capitaine en 1999. Il rejoint leRMT 2008. Le capitaine NEUVILLE est titulairede la médaille de la Défense Nationale (bronze),de la MSNV (or) et de la médaille de la Jeunesseet des Sports (or). En 2008, il est promu chevalierdans l'ordre national du Mérite. Dans le civil lecapitaine NEUVILLE est enseignant, est marié etpère de 6 enfants.

4ème COMPAGNIELe 11 avril 2008, au cours d’un cérémonie militai-re au Quartier Berniquet, le capitaine Julien MAU-REL prenait le commandement de la 4ème com-

pagnie de combat du Régiment de marche duTchad. Le capitaine MAUREL a débuté sa carriè-re comme Élève Officier de Réserve à SAUMURoù il a reçu sa première formation avant d’êtreaffecté au 1er Régiment de Cuirassiers à St WEN-DEL (Allemagne) comme chef de peloton. En1999, il est affecté au 1er Régiment de Chasseursd’Afrique à CANJUERS comme chef de peloton àl’instruction. Il est « activé » au titre de l’article15-2 en 2000, année au cours de laquelle il rejointl’École d’Application de l’Infanterie et choisit lestroupes de marine. Il est affecté en 2001 auRégiment de marche du Tchad où il sert commechef de section puis officier adjoint à la 3èmecompagnie jusqu’en 2004. Il part alors pour unséjour outre-mer de deux ans en Martinique au33ème RIMa de FORT-DE-FRANCE. Il y occupeun poste de chef de section jusqu’à l’été 2006 oùil rejoint le RMT pour y servir comme officieradjoint à la Compagnie de Commandement et deLogistique puis à la 4ème compagnie de combat.

5ème COMPAGNIELe vendredi 13 juin 2008 a eu lieu la passation decommandement de la 5ème compagnie. Lors decette cérémonie, le capitaine DESSENNE a pris latête de la 5ème compagnie. Arrivé au RMT enmars 2007 en tant qu’officier de la compagnie, il aeffectué sa Préparation Militaire Supérieure en1989 à Sissonnes. Incorporé en décembre 1993, ila été Elève Officier de Réserve (EOR) à l'Ecoled'Application des Transmissions (EAT) deMontargis, puis a été affecté au 28ème Régimentde Transmissions d'Orléans comme chef de cent-re Nodal en compagnie de maillage. A l'issue deson service national, il a été affecté à la Directiondes Transmissions et de l'Informatique (DTEI) deLille, puis au 41ème Régiment de Transmissionsde Senlis, où il y occupait un poste d'officier trai-tant au sein du Bureau Opération Instruction

(BOI) depuis 1998. Le capitaine DESSENNE esttitulaire de la médaille de la Défense Nationale(bronze) et de la médaille des Services MilitairesVolontaires (bronze). Dans le civil, il travaillecomme Inspecteur des Permis de Conduire et de laSécurité Routière pour le Ministère de l'Ecologie,du Développement et de l'Aménagement Durable(MEDAD). Il est marié et père de deux enfants.

11ème COMPAGNIELe jeudi 27 novembre 2008, a eu lieu la passationde commandement de la 11ème compagnie entrele capitaine Emmanuel DUBOIS, quittant le com-mandement, et le capitaine Fabrice REVEL, pre-nant le commandement. Présidée par le colonel deMEDLEGE, cette cérémonie s’est déroulée auquartier Berniquet et a été clôturée par un défilé enchantant. Le capitaine REVEL est arrivé au RMTen août 2008 et a rejoint rapidement l’école d’ap-plication de l’infanterie de MONTPELLIER poury suivre le cours de formation des futurs comman-dants d’unité. Engagé en 1983 à l’école nationaletechnique des sous-officiers d’active, il choisitl’arme des troupes de marine à l’issue de sa scola-rité. Pendant sa première partie de carrière il sertcomme sous-officier technicien sur blindés au seindes régiments d’infanterie, de cavalerie et d’ar-tillerie des TDM. Depuis son passage dans lecorps des officiers de carrière, il a servi commechef de section, puis officier adjoint en compagniede combat au RMT entre 2001 et 2006. Il rentred’une mission de deux ans en Guadeloupe où iloccupait les fonctions d’officier supérieur adjoint.Depuis son entrée en service, le capitaine REVELa servi en métropole, à l’étranger (Djibouti, Tchad,Côte d’ivoire, Allemagne, Balkans), dans lesdépartements et territoires d’outre-mer (Guyane,Nouvelle-Calédonie, Guadeloupe) et totalise unedizaine d’années de service hors métropole. Il estmarié et père de deux enfants.

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Rassemblement de la 11ème CIE le 27 novembre 2008

Remise du fanion de la 4ème CIE par leCOL de CEVINS au CNE MAUREL

Rassemblement de la 4ème CIE le 11 avril 2008 9

Remise du fanion de la 5ème CIE par leLCL VALLI au CNE DESENNE

Remise du fanion de la 9ème CIE par leCOL de CEVINS au CNE NEUVILLE

Remise du fanion de la 11ème CIE par leCOL de MEDLEGE au CNE REVEL

25 aôut 2008 - Libération de PARIS

8 mai 2008 - ISSY-LES-MOULINEAUX

10

14 juin 2008 - Cérémonie de la 2ème BB à Orléans

11 novembre 2008 - NOYON

11 novembre 2008 - ISSY-LES-MOULINEAUX

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Les 29 et 30 mars 2008, le Régiment de marche duTchad organisait ses traditionnelles journées portes ouvertes(JPO). En raison du départ en opération extéieure du régiment,ces dernières étaient pour la première fois organisées en marset non pas comme habituellement en juin.Les deux journées ont été rythmées de démonstrations dyna-miques, d’essais de matériel et d’un son et lumière le samedisoir.Malgré une météo peu favorable, les habitants du noyonnaisont répondu présent pour venir découvrir le RMT. La capacité d’adaptation et l’accueil chaleureux des marsouinsdu régiment ont contribué une fois de plus au succès de cesJPO.

DEMONSTRATIONS DYNAMIQUES, PRESENTATIONS DE MATERIELS

Tirage au sort du jeu concours

Démonstration du cynogroupe

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5000 visiteurs en 2 jours pour les JPO

LS, ANNIMATIONS, JEU CONCOURS, SPECTACLE SON ET LUMIERES

Spectacle son et lumière

Tableau vivant : prise de Koufra

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SPORTSLES CLUBS SPORTIFS ET ARTISTIQUES DU REGIMENT

TYPE D’ACTIVITES EPREUVES DATES ET LIEU NB PARTICIPANTS ET/OU CLASSEMENTS

CHALLENGESPORTIF

run & bike- footballvolley ball

12 novembre 2007

SEMI MARATHONDE KOUFRA

6 mars 2008 530 participants

VTT

championnat RTNE 15 mai 2008 à Chalonsen Champagne

5 participants

CHALLENGE SPORTIF football - volley ball 3 juillet 2008

CORRIDA . 14 décembre 2008 àIssy les Moulineaux

40 participants

championnat de francemilitaire.

16 au 18 juin 2008 1 participant

BAZEILLES 2008

footing lourd- rencontres desports collectifs

4 septembre 2008

ACTIVITES DIVERSES

Championnat de France VTT

Championnat de France de force athlétique14

TYPE D’ACTIVITES EPREUVES DATES ET LIEU NB PARTICIPANTS ET/OUCLASSEMENTS

FITNESS accès aus installations sportives (salle de musculation) tous les mardi et vendredi de 9h30 à 10h30 (hors vacances scolaires).

NATATION accès à la piscines de Noyon (hors vacances scolaires) tous les lundi de 9h30 à 10h30.

MUSCULATION55 ADHERENTS

tous les soirs de la semaine (sauf samedi et dimanche) de 18h30 à 20h00.championnats deFrance de force athlé-tique

30/31 mai 20081er juin 2008

RUGBY41 ADHERENTS

entrainement tous les vendredi de 8h00 à 9h30 sur le stade régimentaire.

championnat de Francemilitaire 3ème poule

tournoi de rugby à 7 28 juin 2008 à Senlis

DUATHLON championnat de Francemilitaire Saint-Maixent 5 participants

TYPE D’ACTIVITES EPREUVES DATES ET LIEU NB PARTICIPANTS ET/OU CLASSEMENTS

SAUT D’OBSTACLESAU PROFILS DE LA

CABAT

29 novembre 2008 àl’ecole militaire dePARIS

SCH QUACH: 8ème sur 45 participants

EPREUVES DATES ET LIEU NB PARTICIPANTS ET/OU CLASSEMENTS

GS1 20 mars 2007 à Epinal 7 participants

RTNE 6 et 7 mai 2008 à Belfort 6 participants

CHAMPIONNAT DEFRANCE 21 et 22 mai 2008 1 participants

SECTION EQUESTRE REGIMENTAIRE

EPREUVES DATES ET LIEU NB PARTICIPANTS ET/OU CLASSEMENTSCROSS GS 1 25 octobre 2007 25 participants dont 5 féminines

CROSS RTNE 20 novembre 2007 à Mailly le campHaguenau

12 participants . 4 féminines- 4 véterans

CROSS NATIONALA.D.T

4 et 5 decembre 2007 à Chamonix5 et 6 decembre 2007 à Montpellier

4 féminines et 4 véterans8 participants

CHAMPIONNATDE FRANCE

INTERARMEES6 et 7 fevrier 2008 au Mans 5 participants : SGT (F) FRESSARD- CCH (F) HUBATZ- CPL(F) TETUANUI- SCH

BARRAILLER- SGT BOUVIER

GS1cross long senior 8400 mcross court senior 4800 m

cross vétéran 7700m

16 octobre 2008 à Chalons enChampagne

12ème par equipe : LTN JACAMON (14°)-SCH JIMENEZ(17) -SCH LIGNON(20) -SGT BOUVIER(22) -CCH FEAU(30) -CCH DASSE(36) -CCH DE ABREU.

8ème par equipeCPL MOREAU(10°) CPL MATHIEU (28°) ADJ METZ (30°)ADJ CLEYET (7°)

CROSS RTNEcross long senior 10070m

cross court senior 4900m

cross vétéran 9180m

13 novembre à Charleville-Mezières

6ème par équipeSCH CANOEN (25°), SCH DE ABREU (31°), LTN JACAMON (35°) SCH LIGNON (41°),SCH JIMENEZ (69°)

19ème par équipe1cl QUESNEL (50), CPL MATHIEU (59), ADJ METZ (65), CCH FEAU (584)ADJ CLEYET (19)

Championnat deFrance Armée de terrecross long senior 8950m

cross vétéran 9180m

3 décembre 2008 à Choisy le Roy

4 décembre 2008 à Montlhéry

16 par équipeSCH CANOEN (67), LTN JACAMON (101), SCH BOUVIER (131),SCH LIGNON (132), CCH DE ABREU (138)ADJ CLEYET (53 V1 et 58 au général)

COURSES D’ORIENTATION

SAISON DE CROSS

Equipe de rugby régimentaire Arrivée du SGT BOUVIER vainqueur du semi-marathon de Koufra

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Le BESHBUREAU ENVIRONNEMENT SOCIAL ET HUMAIN

L'année 2008 est finie, " c'est une deplus à mettre dans le paquetage ". LeBureau Environnement Social et

Humain (BESH) souhaite une bonne annéeà tous les militaires et civils du régimentainsi qu'à leur famille.Cette année aura été marquée par le chan-

gement d'appellation de l'ancien BRCP,devenant ainsi un service à part entière oùsont centralisés tous les bureaux concernantla condition du personnel. Les missions dubureau restent les mêmes, c'est-à-dire l'ac-cueil des nouveaux arrivants, l'aide auxfamilles, les conseils juridiques, les rela-tions avec l'IGESA et les instances deconcertation, le logement, les présidents decatégorie et enfin une collaboration impor-tante avec l'assistante sociale. Tout le tra-vail exécuté dans les différents bureaux estun travail quotidien, car la mise à jour deslistes est un travail de longue haleine avecles comptables des compagnies entre autre.Malgré notre isolement (si ! Nous sommes

à coté de l'infirmerie, là vous connaissezpour les VSA), nous pouvons tout de mêmerencontrer les autres personnels du régi-ment grâce au privilège du bureau de parti-ciper au maintien de la cohésion de l'unité,et il s'y est largement employé en 2008. Aumoment de la projection du régiment pourl'Afghanistan et le Liban, le BESH, via lacellule information et aide aux familles(CIAF) a organisé deux goûters desfamilles afin de maintenir un lien avec cesdernières et surtout pour les rassurer sur lesconditions de vie de leurs maris. S'estensuite enchainée la soirée des arrivants,pour une présentation approfondie des ser-

vices et compagnies qui composent le régi-ment, puis deux rendez-vous entre épousesde militaire où le BESH a pu resserrer lesliens avec ces dernières afin de diffuser d'avantage d'information sur les aides dont ildispose.Pour rester encore dans les festivités, leNoël des enfants cette année a eu lieu le 3décembre. Un peu tôt, mais cela a permisde réunir le maximum de familles pour cejour de fête. Un regret cependant, l'activitéfut marquée notamment par l'absence despapas de la 4ème Cie partis s'entraîner sur unterrain de manœuvre extérieur. Il est à noterque cette année, le père noël a été débordépar le nombre de cadeaux à distribuer, etc'est de bonne augure pour l'année prochai-ne.Ce résumé des différentes activités duBESH ne peut pas être clôturé sans rappe-ler, malheureusement, le rôle importanttenu par l'ensemble des bureaux qui le com-pose pour gérer la perte de deux de nos per-sonnels dans l'année écoulée. Tout lemonde a en mémoire le caporal BAOUMAde la 2ème Cie décédé lors d'un accrochageen Afghanistan, mais il ne faut pas oublier

non plus le caporal-chef POLLET de la1ère Cie qui nous quitté au mois de mai.Un grand merci à la CIAF et à l'assistantesociale qui ont su aider les parents dedéfunts et permis aux familles de veniraux différentes cérémonies d'adieu.Actuellement, le caporal-chef PRINCE,président des EVAT et dirigeant la celluleaccueil, monte régulièrement des mis-sions afin de rendre visite au caporalT'SIAO encore à l'hôpital à Paris après ungrave accident. L'année 2009 ne laissera pas le BESHtranquille. Les bureaux sont déjà à piedd'œuvre pour satisfaire les différentesdemandes, telles que la mesure du moralau sein du régiment, ou encore les besoinsen logement pour la future garnison, etdés le début d'année la préparation desjournées portes ouvertes. Bref, le travailde l'ancien BRCP est un travail exécutédans l'ombre des compagnies, mais nousespérons tous que ce travail vous permetd'avoir des conditions de vie plus confor-tables. A bientôt pour les prochains son-dages ou mises à jour…

par le Lieutenant DONAT

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Le 4 septembre 2008, le régiment acélébré les combats de Bazeilles auquartier Berniquet. Cette journée

placée sous le signe de la cohésion et dudéfi sportif a permis aux marsouins de seretrouver tous ensemble. La matinée acommencé par un 8 km treillis rangers eta continué par des activités cohésion.Pour clôturer cette journée, une cérémo-nie a été présidée par le Lcl VALLI chefde corps par suppléance. Celui-ci a remis

l’insigne de l’ordre national du mérite aumajor BERNIER, la médaille de la défen-se nationale avec étoile de bronze au ser-gent-chef JOURDAN et une lettre deTémoignage de Satisfaction au sergent-chef ALEXANDRE.

Garde au drapeau du régiment

Remise de décorations (MAJ BERNIER - SCH JOURDAN -SCH ALEXANDRE)

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Il est 20 h 00, la nuit est fraîche, l'éclai-rage tamisé et les flambeaux brillent demille feux. Le chef de corps accompa-

gné du général STOLLSTEINER arrive. Lacérémonie de Bazeilles peut commencer.Nombreux étaient les officiels civils et mili-taires qui ont assisté avec beaucoup d'atten-tion à la cérémonie. C'était l'occasion pourles commandants d'unité de se voir remettrela médaille OTAN " non-article 5 ". La fêtede Bazeilles a été embellie par des chantsmagistralement exécutés par les unités pré-sentes. Un dépôt de gerbe a permis de rend-re hommage aux 10 soldats du BATFRAmorts pour la France. La soirée s'est pour-suivie par une brochette partie réunissantl'ensemble du bataillon et les invités.

Rassemblement de la CCL

Remise de la medaille ISAF-OTAN au CNE LE ROUX par le général SHOELSTEINER

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LTN JEFFROY et sa garde prétorienne

Rassemblement de la compagnie d’éclairage et d’appui

L’ADC NEVEU, L’ADC PARUITE et le CCH DALLE

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EFFECTIFS OPEX / MCD

AFGHANISTAN

450 marsouins

LIBAN

160 marsouins

SENEGAL160 marsouins

Mission OTAN ( ISAF International SecurityAssistance Force) contribuer à la recons-truction et à la stabilisation du pays.

Durant la mission PAMIR XIX, le régimentformait l'ossature du Bataillon françaisavec deux compagnies de combat (2ème et3ème compagnie) , une unité de soutien

logistique et un état-major

P 22 à 27 : 2 ème COMPAGNIE

P 28 à 33 : 3 ème COMPAGNIE

P 34 à 36 : CEA

P 37 à 39 : CCL

AFGHANISTAN

20 La 1èrecompagnie au Sénégale Le LTN JEAN CDS à la 2ème compagnie

Mission ONU : la FINUL (Force Intérimairedes Nations Unies au Liban. )

La 4ème CIE a participé au mandat DAMAN VIau Sud Liban au sein d'un GTIA armé par la 2ème brigade blindée.

P 40 à 45 : 4 ème COMPAGNIE

MCD au Sénégal : la 1ère compagnie a parti-cipé aux missions des forces françaises duCAP Vert.

P 46 à 49 : 1 ère COMPAGNIE

SENEGALLIBAN

21L’ADJ NEVEU La 4ème compagnie en patrouille

Noyon, le 10 décembre 2008.

L'année 2008 s'achève à Suippesdans le froid avec le retour aux fon-damentaux du combat mécanisé.

Une année très dense pour lesDémons qui ont sillonné la Francede la Champagne à la Courtine enpassant par Bitche, Coëtquidan etbien sûr le Royaume de l'insolence,l'Afghanistan.

PAMIR XIX a été une mission com-plète tant elle a vu chacun d'entrenous vivre son engagement à fond.Le Caporal BAOUMA décédé cematin du 19 août est bien sûr trèsprésent dans nos esprit. Mort envallée d'Uzbin aux côtés de noscamarades de Carmin 2, il a fait lesacrifice de sa vie.

La fierté et l'émotion de ses parentsrencontrés à Kaboul sont pour nous

non seulement un souvenir doulou-reux mais aussi le sobre rappel quenotre métier n'est pas tout à faitcomme les autres et que cela justi-fie une instruction et un entraîne-ment toujours plus absolus. LesDémons retourneront un jour enAfghanistan même si d'ici là, ilsauront à remplir des missions,qu'on ne choisit pas, en Afrique ouailleurs et qu'ils auront migré àColmar où nos anciens se distin-guèrent il y a 60 ans.

Nous préparer au déménagementtout en développant notre capacitéopérationnelle : tel est notre objectifdes mois à venir.

CNE de SAINT BLANQUAT

Le caporal Mélam BAOUMA

22

21 août 2008, cour des Invalides -Hommage aux soldats morts pour la France en Afghanistan

Pendant la période de quatre mois en AFGHANIS-TAN, sur le camp de Warehouse, la mission de lasection commandement de l'adjudant-chef GILLETa été principalement de soutenir les sections afin deleur permettre d'évoluer dans les meilleures condi-tions possibles.

Nous avons effectué des liaisons lorsque les sec-tions partaient sur le terrain pour plusieurs jours,pour amener les repas et autres besoins ressentispar nos marsouins (médicaments, cigarettes…). Auquotidien, nous devions faire le suivi des véhiculesde la compagnie, sous le regard bienveillant de l'ad-judant chef RUBIO. Le pool transmissions, aux ord-res du sergent PIEDOIE, maintenait le contactentre le capitaine et les différents sections enpatrouille en effectuant une permanence 24H/24.Le bureau comptable sous les ordres du sergentBERGERON gérait, comme à son habitude, la viecourante de la compagnie, employait neuf interprè-tes et diffusait le courrier officiel et personnel auxsections. Nous nous sommes relayés au sein de lasection pour que chaque soir, la " popote desdémons " soit ouverte afin de maintenir la cohésionde la compagnie en passant d'agréables soiréestous réunis.

Le mandat PAMIR XIX s'est, à tous les niveaux,parfaitement bien passé et au retour de permission,la section a préparé la revue d'évaluation tech-nique. Tous les matériels y sont passés ; de la ges-tion du magasin optique optronique du caporal-chefHOUDELETTE, à l'armurerie, tenue par le caporal-chef DE BRUYN et de son garde magasin, le capo-ral MALET. Cette nouvelle équipe particulièrementmotivée, sous les ordres de l'officier adjoint logis-tique, a permis le bon déroulement de la revue.Pour conclure l'année 2008, la fraîcheur de Suippesfut la bienvenue.

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L’ADC RUBIO et le CCH LIOGI

Le CCH BOLO

Le SGT BERGERON

L’ADC GILLET

Après notre mission de fin d'année à VIGIPIRATE,nous avons commencé 2008 par un partenariatpour les élèves du premier bataillon de Saint Cyr

Coétquidan pendant cinq semaines. Cela nous a permisde nous entraîner au combat à pied et de retravailler nosfondamentaux pour une bonne partie des fonctions de lacompagnie ? Très intéressant et assez rustique nousavons pu faire progresser tous nos hommes au cours decette mission. Une bonne ambiance et une popotte bienfournie ont fait le reste. Projeté en six semaines enAfghanistan, nous avons tout de suite pris en compte lamission de contrôle de zone dans le désert du Deh Sabz.Notre zone section s'est rapidement étendue car nousavons repris le secteur allemand. L'ambiance généraleétait bonne. Les quelques problèmes récurrents d'il y aquelques années étaient les mêmes. Beaucoup de soucisde voisinage entre les pachtounes, les Kutchis et lesTadjicks créaient une petite tension que les policier duKCP essayaient de contenir sans que les soldats dePAMIR puissent en avoir connaissance. Tout le mandat se fera sous le signe du changement.Quelques opérations ont permi de montrer notre présen-ce et surtout de contrôler la Deh Sabz et les cheminsd'accés. Le déploiement d'une compagnie en Surobidébut août va accroître nos missions. Le lundi 18 août à17H00, lors de l'embuscade de Carmin 2 et de Rouge 4,Rouge 1 était sur l'axe BOTTLE lorsque l'appel radio duCDU nous déroute sur l'aéroport de KAIA pour une prisede contact avec les équipages des deux Caracals qui vontnous héliporter soit sur la FOB MASSU ou sur la zone decontact de Carmin et de Rouge 4.L'ordre est finalementd'héliporter deux groupes de 8 hommes pour aller sur laFOB TORA. Une fois sur place, nous recevons pour mis-sion d'escorter et de sécuriser la zone d'installation de laSAM du 35ème RAP. Après 1H30 de trajet sur des pistesaccidentées, nous arrivons sur notre première position. Al'aube, nous avons rechangé de position jusqu'aumoment où les mortiers de 120 crachaient leurs obus surl'ennemi. Les marsouins de la compagnie sont prêts àcontinuer. Patrouilles de jour et de nuit nous ont tenus en haleinejusqu'à la fin du mandat avec le renforcement de la com-pagnie de Surobi. Les dernières patrouilles furent en par-tie effectuées pour transférer notre zone à l'ANA (arméenational afghane) dès le 12 octobre.Nous n'étions plus habitués au froid de l'est de la France.Cette période a été bien profitable et a permis de se pré-parer au futur partenariat avec l'EAI à Hamelburg. Lamise en pratique au village de combat de jour comme denuit a été bénéfique et le bivouac tactique à - 8 °C a per-mis de symblotter les duvets.

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Le CCH ALBERTINI

Le SCH BARTHELEMY et le CCH BARBET

L’ADJ LECOURIC

CHECK POINT Charlie 4

Le CPL LEA

Arrivée à Kaboul : le soleil filtre par leshublots, la descente de l'avion estsereine mais change vite d'ambiancelorsque l'Airbus entame sa manœuvred'esquive de tirs de roquettes. Le busblindé des Blackwater (contractors)nous récupère finalement sur le tar-mac, les VAB, les Frag et les casquesqui nous accueillent plus loin, finissentd'alourdir le climat.Le miroir de visite fait le tour des véhi-cules, pendant que l'escorte désappro-visionne ses armes, " WELCOME TOWAREHOUSE ". Pas d'acclimatation,la Section prend vite en compte sessecteurs, en compagnie des prédéces-seurs.Première patrouille, 22 prend la tempé-rature de PD 11, le cœur de la villeavec plus d'un million d'habitants, leKCP (Kaboul City Police) nous épauledans cette mission, pour gagner laconfiance de sa population.L'hostilité omniprésente nous ramèneinexorablement à la dure réalité,Kaboul est une ville dangereuse et lesWarning Shoots deviennent rapide-ment notre lot quotidien. Pas de repospossible pour nos Marsouins, les IED,les Suicide Bombers et autres mena-ces sont en permanence dans nosesprits.Dès les premières semaines, la fatiguese fait sentir, le programme étant trèschargé, les PLD (Patrouille LongueDurée), POMPELLE, KAIA ainsi queles Check Points, les Démons doiventpuiser dans leurs réserves et dépasserleurs limites, la mission avant tout. En

cette matinée du 11 juillet, la chaleur estdéjà étouffante, les Caracals approchentdes hauteurs de BABA QUASHKAR etappuyés par les gunners, dans un nuagede sable, les Marsouins débarquent.Les ERYX et les fusils de précision sedéploient sur les lignes de crête, la mis-sion suit son cours.Les ordres sont connus des hommes,les soldats entament leur progressiondans le village ; la recherche d'armes, quise prolongera jusqu'à la nuit, débuteenfin.Nous sommes le 18 Août, la section est

réquisitionnée sur une mission de rou-tine vers TARAKEL, les premièresinformations remontent de la vallée deSPEER KUNDAÏ, nos frères d'armesont sous le feu ennemi.Nos activités sont stoppées net, laprojection en UZBEEN est confirmée,immédiatement. La Section rentre àWAREHOUSE pour se re-compléteren munitions et se préparer au com-bat.Notre déploiement dans la vallée s'ef-fectue lentement, les Talibans sont àquelques kilomètres, nous dépassonsles sections d'appui mortier qui pilon-neront sans relâche les positionsennemies, nous avançons toujours.L'adrénaline parcourt nos veines, lestress à fait place à la rage, nousallons être héliportés au cœur de l'ac-tion… L'ordre de rassemblement estdonné. En faisant demi-tour 23 bascu-le dans un fossé et le VAB se retour-ne. Le CPL BAOUMA perd la vie danscet accident, le SCH GOUJON, leCCH SY et le 1CL CORRE sont bles-sés et évacués. La section est en deuilmais la mission continue coûte quecoûte.Arrivée à Paris : la pluie perle sur leshublots, la descente de l'avion estsereine et le restera, nous avons quit-té l'Afghanistan. Après 3 semaines deremise en condition et les COVAPI, lasection peut enfin profiter de permis-sions bien méritées.L'accent est maintenant mis sur nosfutures missions opérationnelles.

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Rouge 2 - section du LTN ROULLET

Posé hélico section Rouge 2

Après sa dési-gnation pourêtre projetée

en Afghanistan finjanvier, la 2ème

compagnie s'est préparée au mieuxlors d'une mise en condition à la pro-jection au camp de La Courtine.Pendant près de quinze jours, nousnous sommes formés au contrôle defoule avec une compagnie du 16ème

Bataillon de Chasseurs et du 21ème

RIMA, en partance pour la Côte d'Ivoireet le Kosovo. Une fois les derniers ren-forts arrivés en provenance de toutesles autres unités du régiment, unecohésion a été donnée à cebataillon français réunissant des uni-

tés de plusieurs régiments. Le 7 mai sonne l'heure du départ.Deuxième section de la compagnie àpartir, nous avons rejoints nos camara-des de Rouge 4. Certains s'attarderonten métropole, ne nous rejoignant qu'unmois et demi plus tard, bien malgréeux. Pendant plus de quatre mois,nous avons sillonné les pistes afgha-nes et les rues de Kaboul, à piedcomme en véhicules, jour et nuit, sousune chaleur étouffante. La police ainsique l'armée afghane, participeront à

nos patrouilles, afin d'impliquer les for-ces de sécurité locales à la sécurisa-tion de leur pays. La population deKaboul, très favorable, nous accueilleavec chaleur conformément aux règlesde l'hospitalité musulmane. Cette ami-tié était probablement intéressée,notamment en raison des aides quenous apportions à la population (cons-truction de puits, assistance médica-le…). Les contacts très réguliers avecles différents chefs de quartier ou devillage nous permettent d'approfondirnotre connaissance des coutumeslocales. Les termes de la mission n'ontcependant jamais cessé d'évoluer,principalement en raison de l'arrivéedes renforts du 8ème RPIMa. De nou-velles zones nous ont été attribuées,permettant de nous " aérer " et dedécouvrir que finalement l'Afghanistanne se limitait pas à des paysagesdésertiques mais pouvait être très ver-doyant et irrigué. En parallèle despatrouilles, nous avons organisé desopérations compagnie qui ont permisd'affirmer notre présence dans deszones très reculées, qui n'avaient pas

vues d'unités de la FIAS depuis desmois. Nous avons ainsi pu mener unepatrouille conjointe avec une unité ita-lienne dans la région de Surobi, sanspouvoir imaginer que nous y retourne-rions pour renforcer nos camarades du8 et relever les morts et les blessés deCarmin 2. Au fur et à mesure que lamission s'est poursuivie, les conditionsse sont dégradées. Après un réveil trèsmatinal et imprévu pour l'enterrementdu neveu du roi d'Afghanistan, lesinsurgés se sont attaqués à notremoral en nous privant de notre som-meil lors d'une " nuit à roquette ", unbaptême qui semble traditionnel pourles unités arrivant au camp deWarehouse. Mais confiants en la pro-tection de nos camarades de la 3ème

compagnie, nous avons continué àprofiter du confort. Entre les patrouilles,les quelques contacts avec les autresnationalités présentes ont permis decomparer nos équipements et façonsde travailler.La mission s'est achevée sur la certitu-de d'avoir vécu un mandat très particu-lier, et la satisfaction de rejoindre nosfamilles en métropole.

26Le SCH BAS

Pendant les quatre mois et demiqu'a duré la mission enAfghanistan, Kaboul et ses envi-

rons nous ont livré une petite partie deleurs secrets. Notre activité y a été inten-se et nous avons appris à connaître larégion et ses habitants. La circulation etles pistes des plaines désertiques y sontcomme à Abidjan l'an passé : hasardeu-ses.

La mission a été très intéressante carnous découvrions tous les jours quelquechose de nouveau. La section a de pluseu la chance de travailler et d'instruireune compagnie de l'armée afghane.Nous avons pu échanger ensemble nossavoir faire en travaillant: combat, tir,sport, alimentation (si, si, il faut justeavoir confiance et surtout de l'imodium).Les Afghans sont très accueillants et lacohésion a pu prendre surtout pendantles séances de réveil musculaire. Lessoldats ont de vingt à plus de quaranteans, sont plutôt voire très motivés etgardent le sourire malgré des conditionsde vie difficiles et une solde mensuellede 100$ (environ 60€). Nous avonsaussi pu nous rendre compte que laFrance est bien vue et que quelques unsy ont déjà fait un voyage.

La faune était moins terrible que prévue.Cela changeait du 43e BIMa où les "bébêtes " nous passaient sous les palet-tes”. Ici la chaleur, la poussière et la pol-lution étaient les plus difficiles à vivre. La

climatisation des bâtiments, la salle desport et la nourriture abondante étaientautant d'atouts du camp qui amélio-raient notre quotidien et rendaient lamission encore plus agréable.

Le point fort du mandat reste la partici-pation aux combats de l'Uzbin les 18 et19 août 2008 avec nos camarades du8e RPIMa, de deux sections afghaneset d'un groupe des forces spécialesaméricaines. Par ses côtés tactique,technique et médiatique, cette épreuvea été bénéfique, bien que tragique pour

nos camarades tombés. Elle a étébénéfique car ce sont des occasionscomme celles-ci que l'on peut attendretoute une carrière. Nous avons de pluspu tisser des liens très forts avec noscamarades américains. Pour finir, cettemission nous aura à coup sûr marqués,et permis d'apprendre beaucoup surnous-même.

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Rouge 4 - section du LTN JEAN

Rouge 4 avec leur compratriotes bulgares

Situé à quelques kilomètresau sud est de la ville deKaboul, WAREHOUSE

est la plus importante emprisefrançaise dans la région de lacapitale afghane. C'est un camp

retranché de 37 hectares, dont les limites s'appuient, au nordsur la route menant à ISLAMABAD, et au sud sur la KabulRiver, surplombé sur 3 côtés par des hauteurs propices àdes actions hostiles.Warehouse abrite, dans le contexte multinational de PAMIRXIX, 14 nationalités, soit environ 2000 militaires permanents,et reçoit quotidiennement entre 600 et 700 travailleurslocaux. C'est une véritable ville, avec ses commerces, sonmarché, ses lieux de culte, ses restaurants et sa police. Lecamp accueille également le RC/C (Regional CommandCapital), qui commande toutes les forces de l'ISAF sur lazone de KABOUL.La 3ème compagnie du RMT a reçu pour mission d'en assu-rer la protection. Dans un contexte opérationnel tendu auxmenaces diffuses, les Scorpions doivent prévenir et faireface à trois risques majeurs. Le plus important d'entre euxest la tentative d'attentat, que les insurgés pourraient perpé-trer à l'aide de véhicules piégés ou d'un kamikaze, sur l'en-trée principale du camp (Main Gate), mais aussi à l'intérieurde l'emprise, après avoir déjoué le dispositif de sécurité etfait pénétrer les éléments nécessaires à la réalisation d'unengin explosif. Les marsouins doivent également tenter dedéceler toute tentative de harcèlement, notamment par tirsdirects de roquettes sur le camp, lors de leur mise en batte-rie par les insurgés dans les environs immédiats deWarehouse. Enfin ils doivent être en mesure d'adopter uneposture défensive convaincante face à une éventuelleattaque massive en règle de nos cantonnements.Articulée en 5 sections et renforcée d'un peloton cynophile,la 3ème compagnie, sous commandement du COMSITE, lelieutenant-colonel CAMPELLO, assure 24 heures sur 24 et 7jours sur 7 les missions suivantes :Tout d'abord le contrôle de Main Gate, véritable centrenévralgique de la sécurité du camp. Ici passent chaque jourplusieurs centaines de personnes, travailleurs locaux,consultants à l'hôpital, mais également livreurs ou commer-çants qui font transiter les tonnes de marchandises néces-saires à la vie du camp : alimentation, carburant, etc. Ce sontégalement des dizaines de véhicules tactiques partant ourevenant de patrouille, d'escorte ou de liaison, qui doiventêtre contrôlés et orientés. Une section renforcée de quelqueséléments étrangers (allemands et bulgares) arme chaquejour le dispositif de sécurité de l'entrée principale. Avec unevigilance qui confine à la paranoïa, les Scorpions, appuyéspar les équipes cynophiles de recherche d'explosifs, fouillenthommes et matériels, contrôlent les identités, durant desheures sous un soleil de plomb. Les chefs de section scru-tent les écrans de télésurveillance, la radio ne s'arrêtejamais. Les marsouins sont souvent confrontés à des bles-sés civils ou militaires, parfois dans un état grave. Hommes,femmes, enfants arrivent à pieds ou en hélicoptère, qu'il faut

orienter d'urgence vers le Rôle 2 et néanmoins contrôler, àqui il faut souvent donner les premiers soins, et qu'il fautquelquefois voir mourir, malgré l'énergie et le couragedéployés pour les maintenir en vie. Le choc est parfois vio-lent, même pour les plus aguerris.Simultanément, une autre section assure la surveillance detout le périmètre de l'emprise, 4 kilomètres de murs, de bas-tion-walls, de barbelé et de projecteurs. 10 miradors per-mettent d'avoir des vues sur les abords du camp et sontcontinuellement activés. Equipés de mitrailleuses et decaméras thermiques, les Scorpions recherchent, de jourcomme de nuit, les mouvements suspects dans l'AOR de lacompagnie. Les phares de chasse trouent l'obscurité, etquelquefois trouvent : le 05 juin 2008, le mirador n°7 estendommagé par un tir de roquette, quelques secondesaprès que la sentinelle eût décelé des activités suspectes. Iln'y a heureusement pas de dégâts humains. Quelques tirsde sommation sont effectués en début de mandat, et face àla détermination des marsouins, les tentatives d'approchede l'enceinte cessent. Le reste de la section est en disponi-bilité opérationnelle à 5 minutes, en mesure d'apporter unsoutien aux sentinelles des tours de guet, à l'intérieur ducamp. Par ailleurs une troisième section participe à la sécu-risation du dispositif, par des patrouilles, montées ou àpieds, à toute heure du jour et de la nuit,

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Jaune 41 - patrouille dans le village de QAL EY-YE SHANA

sur des circuits et à des horaires aléatoires. Elle prend contactavec la population, recherche les indices d'activités ennemieset fouille les endroits propices à l'installation de roquettes. LesScorpions finissent rapidement par connaître le moindre recoinde cette zone de 7 kilomètres carrés environ, chaque diguette,chaque creux, chaque champ est traversé des dizaines de fois.Des patrouilles légères d'observation tentent la nuit de décelerles mouvements d'insurgés dans la zone, appuyées par lesMilan et les mortiers de 81 mm de la section appuis, suscepti-bles de fournir un éclairement ou, si le besoin s'en fait sentir, untir d'obus explosifs, au delà des positions surplombantes quientourent WAREHOUSE. En outre cette section arme l'élémentd'alerte 15 minutes de la compagnie. Durant le mandat, elle estengagée à de multiples reprises.Enfin, la dernière section, quand la situation le permet, essaiede remettre en condition les personnels et les matériels, avantde recommencer un cycle à un rythme d'enfer. Cependant ilfaut parfois sacrifier le repos pour les reconnaissances del'AOR (zone de responsabilité) du BATFRA, auquel la compa-gnie fournit ponctuellement des renforts. Lors des évènementsde la mi-août, la compagnie a ainsi envoyé une section et unélément d'appui au profit des forces engagées dans les com-bats en vallée d'UZBEEN. Régulièrement, la compagnie parti-cipe à la sécurisation de sites et l'escorte des journalistes,notamment lors des visites du Président de la République et duministre de la Défense à la fin du mandat. A compter de mi-août2008, avec le rattachement au tout nouveau Bataillon deCommandement et de Soutien, commencent les missions d'es-corte de matériel et de véhicules arrivant au profit de la TF 700.Le 25 août 2008, lors d'une de ces missions, les marsouins dela 3ème compagnie ont essuyé des tirs nourris dans une embus-cade en vallée de TAGAB ; cette action s'est soldée par la misehors de combat de 5 insurgés, sans dommage pour les forcesde la coalition.La mission use les machines et les hommes, le rythme engen-dre la fatigue, mais chacun tient bon jusqu'à la fin. Le 13 sep-tembre 2008, c'est avec le sentiment d'avoir pleinementaccompli leur mission que les Scorpions retrouvent leurs ver-doyantes collines picardes et leurs familles.

" PIQUE et TUE "

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SGT LISE

Jaune 1 en patrouille au pôle SHINA

Début mai, la section s'en-vole pour KABOUL. Samission : assurer la protec-

tion du camp de WAREHOUSE etdes 2000 soldats de toutes natio-

nalités qui y vivent. A peine arrivée, JAUNE 1 prends le ser-vice à MAINGATE : premiers contacts avec les afghanstravaillant au camp et avec les autres soldats alliés. Unefois la barrière de la langue franchie, une amitié franche etcordiale se noue, particulièrement avec nos camaradesd'outre Rhin. Le premier mois se passe sans incidentsnotables. Début juin, tout s'accélère. Jusqu'à la fin, la section sera detoutes les actions de la compagnie.Cela commence avecun point d'observation au sud du camp, où la section seretrouve face à une quarantaine d’hommes et une vingtai-ne de véhicules non identifiés. Deux jours plus tard, lecamp est attaqué à coup de roquettes. La section est miseen alerte, et part reconnaître le " jardin " au sud du camp.Elle découvre le site de lancement ou restent 3 roquettesqui n'ont pas été tirées.Le mois de juillet passe à une vitesse folle. Les gardes àMAINGATE, aux miradors et les escortes de convoi sesuccèdent à un rythme effréné. A la fin du mois, nousaccueillons l'hypothétique relève du 6ème RCS.Le mois d'août s'annonce calme. Il n'en est rien. Le 11août, la section est à MAINGATE. Soudain une explosionretentit sur l’axe “violet”. Mise en alerte du check point,compte rendus, la section se prépare à recueillir les bles-sés. Les premiers arrivent dix minutes plus tard. Après untri à l'entrée, un nid de blessés est installé à P1, où le Rôle2 prend en compte les victimes. La section s'est révéléeefficace sur cette action, en prenant en compte un vingtai-ne de blessés, et deux morts.Une semaine plus tard, le 18 août, la section est désignéepour relever une section de la 4ème Cie sur la protection dela FOB MASSU. C'est avec sérénité que la section part enSurobi, escortant les moyens de guerre électronique.Rongeant son frein de ne pouvoir prêter main forte auxDémons et à Carmin, la section se fait fort d'assurer lasécurité de la base arrière de l'opération en cours.Le 25 août, la section part en vallée de TAGAB, pour sadernière escorte de convoi. Vers 14h, sur le chemin deretour entre les deux FOB du 8éme RPIMa, le convoi estattaqué. La section en tête du convoi est directement priseà parti par l'ensemble des moyens ennemis. La sectionréagit d'un bloc, les automatismes individuels revenantsans ratés. Ayant pris la supériorité des feux, JAUNE 1réussit à extraire le convoi de la Kill box, sans dégâts.Mission remplie, tous les marsouins rentrent à WARE-HOUSE, avec le sentiment d'avoir été au bout de la mis-sion.Mi septembre, la section rentre à NOYON, fatiguée, maisfière du travail accompli durant 4 mois et demi sur le solafghan. Après quelques permissions bien méritées, ellese tourne vers l'avenir en prenant en compte une nou-velle génération de marsouins début novembre.

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CPL MORGANT

Jaune 1 en patrouille

CPL ADONAI

1CL TANCHON et CPL MONTIGNON

Le site de WAREHOUSE étant particulièrement fréquenté, il s'a-git de maintenir une vigilance accrue et malgré le caractère rou-tinier de la mission, la surveillance, les différentes fouilles ainsique les patrouilles doivent être menées avec professionnalismeet les éventuels incidents doivent faire l'objet de comptes-rendusexhaustifs. Même si la mission n'est pas des plus passionnantes,il en faut bien plus pour entraîner le moral et la bonne humeur desScorpions. Nos marsouins occupent la zone. Au fur et à mesure du mandat, la vigilance n'aura pas l'occasionde retomber. Les attentats, l'attaque du camp, les nombreusesvisites d'autorité vont en permanence nous rappeler qu'il ne fautpas " baisser la garde ". Outre ces misions de " garde " la section va être désignée pourescorter les divers convois logistiques en direction des FOB denos camarades parachutistes. Malgré le rythme et la fatigue quis'installe, nos Marsouins sont heureux de faire leur vrai métier :celui de fantassins.C'est donc une mission aux multiples facettes à laquelle a parti-cipée Jaune 2 avant de retrouver la douceur de la campagnenoyonnaise en septembre.

Désignés pour servir sur le sol afghanentre mai et septembre 2008, lesScorpions de la deuxième section

quittent Noyon en direction de KABOUL. Cette opération extérieure, dans un territoireparticulièrement sensible, est l'occasionpour la jeune section de participer à sa pre-mière mission pleinement opérationnelle. Après 6 heures de vol, nous débarquons surle tarmac de l'aéroport de KAIA. Grossechaleur : la période d'acclimatation va êtredifficile.Le temps de nous réarticuler, direction lesVAB du peloton de circulation routière quinous escorte sous blindage vers le camp deWAREHOUSE. Nous revêtons alors lescasques et les gilets pare-balles pourembarquer ; le ton est donné, la missions'annonce difficile dans un climat de tensionpermanente. A peine le temps de prendre possession desbâtiments, nous entamons la relève et lapassation des consignes. La section prendla mission à son compte au bout de troisjours et commence la surveillance et le fil-trage des personnels entrant et sortant ducamp. S'ajoutent peu à peu - après lesquelques reconnaissances les patrouillesdans notre zone de responsabilité.

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Le CPL de LA MOTTE et le CPL LE REST

Jaune 2 - section du LTN JEFFROY

LeCCH HALAHIGANO avec un enfant afghan

Encore une fois, les jaguars n'ont pasdémérité sur ce théâtre difficile. Malgréune mission exigeante, nous avons su

répondre à chaque appel, qu'il vient du CO BATFRA ou du COBCS. Toujours au rendez vous, les marsouins de la troisièmesection ont enchaîné avec le sourire. Au bilan, trente et unegardes sur le poste de MAIN GATE, trente trois gardes sur lesmiradors et enfin soixante dix sept patrouilles aux abords dusite. Les deux mille cinq cent personnels résidant sur le campde WARE HOUSE ont pu dormir tranquille. Avec le contrôle deplus de mille cinq cent personnes par jour sur le poste de fil-trage et la prise de contact journalière avec les différentsmaleks (chefs de village) de notre AOR, les jaguars ont puapprécier l'hospitalité afghane et la reconnaissance de notretravail dans ce pays en guerre. Notre spécialité de fantassinnous a aussi permis de ne pas nous résigner à cette simplemission de protection. Les jaguars ont effectué en parallèledes patrouilles en ville au profit du BATFRA et de nombreusemissions d'escorte de convoi au profit de nos camarades dutrain ou d'autres unités présentent sur le territoire. DeKABOUL à BAGRAM et de TAGAB à la SUROBI, les jaguarsont prouvé à de nombreuses reprises qu'ils étaient un outilefficace pour leur commandant d'unité. Fier de notre devise,les marsouins de la troisième section auront été en tout tempset en tout lieu " DISCRET ET PUISSANT " faisant ainsi hon-neur à la 3ème compagnie, à leur régiment et aux troupes demarine.

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Jaune 3 au check point véhicules de MAIN GATE

CCH GLACHET en surveillance avec sa pièce ERYX sur OP1

Jaune 3 à la parade

Début mai 2008, Jaune 4 pose lespieds sur le tarmac de Kaboulaccueilli par la chaleur. Après

une relève rapide, nous entrons immé-diatement dans notre mission principa-le, la protection du camp deWarehouse. Les journées s'enchaînentet la tension palpable au tout début faitplace au calme des vieilles troupes. Lepremier mois passe rapidement : noussommes en alerte permanente et lesmises en batteries des mortiers dansnotre zone de responsabilité se font dejour et de nuit à un train d'enfer. Aucuneattaque directe jusqu'au mois de juin où,dans la nuit ,plusieurs roquettes tom-bent sur le camp. Un marsouin de lasection, alors en poste sur un mirador,vient d'être “blasté”. L'alerte est donnéedans le camp et Jaune 4, tous tubesdehors, se tient prêt en surveillancevers les départs de coups. Le groupeMilan est en place vers les pointsnévralgiques et les scorpions sont enmesure de frapper sans délai. Choquémais pas hors de combat, le marsouinreviendra dès le lendemain pour pour-suivre sa mission et repartir enpatrouille. Jusqu'à cette attaque, ceux

qui restaient dans le camp, mis à partles unités qui patrouillent et " voient dupays ", perdaient peu à peu consciencedu risque et des dangers que représen-te le conflit en Afghanistan. Cetteattaque aura remis les choses à plat.Nous continuons notre rythme soutenuen enchaînant les gardes et les mis-sions d'escorte. Nous aurons eu l'occa-sion de voir les alentours de Kaboul, dela vallée de la Shakar Daré en passantpar Bagram, Nijrab et Tagab et nousgarderons à l'esprit qu'une embuscadepeut être tendue au détour de chaquevirage ou presque ce qui maintient unevigilance accrue tout au long du man-

dat. Les scorpions se sont montrésvaillants, notamment à Maingate auposte d'entrée du camp. Il fallait filtrertous les personnels et véhicules quirentraient dans Warehouse. C'étaientun flux et reflux quasi permanent decivils venant pour des soins donnés parnos médecins. Les soldats ont toujourssu réagir avec professionnalisme, inter-venant au profit des blesses graves,avant l'arrivée de l'infirmerie, et ceci entoute sécurité .Ce fut une mission inten-se, nous en repartons grandis par cetteexpérience et fiers du travail accompliportant haut les couleurs de la section.

33CPL de STEUR devant WAREHOUSE

CCH PARINET de retour de patrouille

Le groupe du SGT LEMAIRE fait coûtume avec les militaires américains à BAGRAM

Bien qu'elle ne soit pas engagéeen organique, la compagnied'éclairage et d'appui a été

plus que présente en Afghanistan. Cene sont pas moins de 75 " MILAN "qui sont vus engagés dans l'opérationPAMIR 19. A peine achevé le CTE TE, le CCHCHAPMAN et son groupe de tireursd'élite figurent parmi les premiers àavoir posé le pied sur le théâtre.Détachés auprès de la 2ème compa-gnie, les TE ont été pleinementemployés dans leur spécialité et avecune grande autonomie dans la réali-sation de leur mission. A leur actif, uncertain nombre de postes d'observa-tion sous un soleil de plomb dans laplaine de la DEH SABZ. Profitant denombreux détachements étrangerssur le camp de WAREHOUSE, etgrâce au père FOURNIER germano-phone émérite, une séance de tiravec les allemands a pu être organi-sée. Ce fut l'occasion pour nos tireursde goûter au fusil de précision "Accuracy " en 7.62 mm magnum

mettre en place. Vol tant espéré etinoubliable. Au-delà de leur spécialité (reconnais-sance, ACMP, TE), tous les mar-souins servant à la CEA sont avanttout fantassin. C'est ainsi que la SRRdu SCH GUILBERT s'est organiséeen section d'infanterie grâce au ren-fort précieux des marsouins de laSAC et de la STE. Après une mise enplace sur le théâtre trop longue (5semaines), elle a rejoint la 2ème com-pagnie comme 5ème section.S'adaptant d'emblée, elle a prouvé auquotidien par son niveau d'instructionet son implication dans la mission,qu'elle peut sur très court préavisbasculer d'une structure " reco " àune structure " infanterie ". Au-delà,de ces trois entités organiques,quelques individuels ont armé despostes clés : officier adjoint pour leLTN ZEIGER, chef de la sectiontransmission pour le SCH TATA, sansoublier les chefs de groupe, d'équipe,pilotes et autres tireurs ACMP.

d'une redoutable efficacité ainsi qu'àla plupart des armes en dotation dansl'infanterie allemande (G36, HK MP 7,PA Glock). Nos voisins d'outre Rhinont quant à eux pu s'essayer auFRF2 et au PGM : sensation et chocgaranti…Autre point fort de ce mandat : la miseen place par CH 47 sur un piton enSUROBI, mission : renseigner etappuyer les patrouilles de reconnais-sance en fond de vallée… La section de force avancée a étéengagée comme " pion d'infanterie "du 3ème escadron du 6-12ème RC.Foulant pour la 2ème fois le solafghan, son secteur de responsabili-tés s'est déplacé de la DEH SABZ àla plaine de SHAMALI. Elle y a réali-sé de nombreuses patrouilles et unnombre certain de nomados. Elle aégalement participé à des reconnais-sances de vallées suspectées d'abri-ter des insurgés à SHAKAR DAR-REH et à GOLDARREH. Pour cettedernière reconnaissance, la section apu bénéficier des CARACAL pour se

LA CEA EN AFGHANISTAN par le CNE LE ROUX - CDU de la CEA

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CCH CHAPMAN SGT HARZI (SFA)

Les Tireurs d’Elite en binomage avec les allemands

La compagnie d'Eclairage et d'appui au pays des Eclaireurs skieurs

Une partie de la CEA s'est rendue à BRIANCON, au CentreNational d'Aguerrissement en Montagne (CNAM) du 1er au16 décembre 2008 pour participer à la validation avant pro-

jection (VAP) du détachement OMLT (Operational Mentoring andLiaison Team) de la 2ème BB. Une section de marche composée d'é-léments de la SRR, de la SAC ainsi que des remplaçants OMLT ajoué le rôle d'une section de l'armée nationale afghane (ANA). LesOMLT ont pu mettre en pratique leur techniques de " mentoring "directement sur les marsouins de la CEA : réactions aux embusca-des et aux attaques IED, évacuation de blessés sous le feu.Les points forts de ce séjour en altitude auront été la découverte ducombat en montagne pour les plus jeunes et la rencontre avec lalégendaire KOFLAK. La mise en ambiance s'est effectuée au célè-bre col des Granons à 2400 mètres, dans 1 mètre de neige et avecdes températures frôlant les -17°C la nuit. Les activités tactiques seseront succédées à un rythme soutenu : infiltration en raquette,réduction de résistance isolée, techniques de bouclage et de recon-naissance de village. Les conditions climatiques et le niveau de rus-ticité nécessaires à la réalisation de la mission n'ont à aucunmoment atteint le moral des MILANS. Le bilan de ce séjour est très positif pour le détachement de la CEA ;outre le fait de participer à l'aguerrissement des marsouins dans unmilieu difficile et exigeant, ce partenariat a permis de faire acquériraux jeunes notamment, les notions premières du combat en monta-gne ainsi que les techniques mises en œuvre sur le théâtre afghan.Une plus value de toute façon indéniable…

par le LTN ALIS - CDS SRR.

Dans le cadre de l'opération DAMAN, lasection TE a renforcé la 4ème compagnieavec le groupe du SCH CHASTIN, lereste de la section étant engagée enAFGHANISTAN (groupe du CCH CHAP-MAN) et à la formation de jeunesrecrues (ADJ CAUCHY).Directement placé sous les ordres ducommandant d'unité de la " 4 ", le grou-pe a reçu 2 missions principales : sur-veiller la BLUE LINE, ligne frontièresécurisée qui sépare ISRAEL duLIBAN, et patrouiller dans l'AOR desdragons en alternant contact avec lapopulation et points d'observation. Legroupe était quotidiennement sur le ter-rain et en relation directe avec les obs-ervateurs du 1er régiment d'artillerie demarine. Grâce à la complémentarité deleurs moyens d'observation, le groupe apu travailler étroitement avec les bigors.Cette complémentarité a contribué àgarantir une surveillance de la zone desplus efficaces.Au bout de 4 mois, le groupe aura totali-sé pas moins de 180 sorties.

LA SECTION TIREURS D'ELITE AUSSI AU LIBAN

par le SCH CHASTIN

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Le 1CL ELOY en progression lors du stage de la SRR au CNAM

Surveillance pièce TE durant la mission DAMAN VI - Liban 2008

Après trois ans " d' absence ", laSFA a pu de nouveau fouler le solafghan lors de l'opération PAMIR

XIX. Si l'acheminement complet de lasection fut difficile (3 VAM et un mois dedécalage entre les premiers et les der-niers arrivés !!!), la section, enfin réunie,s'est d'emblée attachée à remplir sa mis-sion. Cette fois, il s'est agi de faire ducontrôle de zone non plus dans la plainede la DEH SABZ, mais dans la SHAMA-LI. En appui/soutien de l'Escadron deReconnaissance et d'Investigation, lesmarsouins de la SFA ont pu faire profiterles cuirassiers du " 6-12 " de leur expé-rience et leurs savoir faire spécifiquesinfanterie comme le check-point ou lecombat débarqué. A partir du Police District 17 et de MIRBACHA KOWT, la SFA a sillonnée sazone de responsabilité afin de prévenirtoute action des insurgés dans son sec-teur. La réussite de cet objectif passebien entendu par des patrouilles à piedou en véhicule, mais également par descontacts fréquents avec les populationslocales afin de gagner la confiance et lecœur d'hommes fiers et endurcis par 30années de guerre ! Autre point fort de lamission, la SFA s'est vu engagée enSUROBI pour effectuer les premièresreconnaissances avant que ce secteursous responsabilité italienne ne basculeau BATFRA. Cette mission bien quebrève dans la durée aura permis deramener des renseignements très pré-cieux au PC du bataillon sur la praticabi-lité des itinéraires et sur la façon dont lesitaliens " contrôlaient " le secteur. Assurément, la section a encore acquisbeaucoup d'expérience opérationnellesur le territoire afghan. Il lui resterait àapprofondir sa connaissance du territoireen étant engagée à l'avenir en KAPISA!!!…

LA SFARETOUR VERSL’AFGHANISTAN

par le LTN de CATALOGNE-CDS SFA

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LTN de CATALOGNE

Le CCH BARBEIRO en surveillance au cours d’une patrouille

Groupe du CCH NAVARO

2008 : l'année de toute les desti-nations pour les atlas du régi-ment de Koufra. Mais bien évi-

demment, en parallèle, au menu pournos marsouins, le plat principalconsommé tout au long de l'année futcelui des soutiens dans tous lescamps d'entraînement de France,sans oublier celui de la portion centra-le, test opérationnel permanent pourles petits blancs.Objectif majeur de fin d'année pour leschameaux, 16 engins (avec des che-nilles !) à reverser au parc d'entraîne-ment de Mourmelon, vaste sujet qui amobilisé les 9/10ème des personnelsdu NTI et toutes les têtes pensantesdu BML. Enfin, objectif conquis, pasde survivants ; il faut dire que la reva-lorisation d'une partie du parc X10durant l'année avait déjà bien entraîné

nos personnels.Lorsque l'on parle d'activités majeuresdans un régiment de l'arme, le motPROJECTION apparaît ; bien évidem-ment les Atlas furent du voyage,lequel ?Partout et pour tous, on peut le dire, àcommencer par ceux qui faute dedisponibilité ou de permanence auposte sont allés tout de même, assu-rer la défense de la canebière àMarseille durant l'été.L'océan indien : une petite escouadede notre CASO est allé prêter mainforte à nos camarades légionnaires.D'autres, et pas des moindres, sontallés sur les traces de nos anciens aupays du Cèdre, sur les rangs desscorpions pour une partie, en indivi-duel pour le reste.Le principal, bien évidemment, tous

s'en rappellent, avec un bon tiers deseffectifs de la compagnie, fut l'opéra-tion PAMIR XIX sur le théâtre Afghan.Cette mission, sans parler du caractè-re opérationnel, fut l'occasion pour lesblancs de se confondre avec leurshomologues du soutien, base dedéfense en vue… Constat, il reste dutravail à effectuer en particulier dansl'esprit de la mission.Evidemment, malgré toutes ces mis-sions et activités majeures, certainsont réussi à agrandir leur famille, d'au-tres à passer examen et concours etd'autres nous ont quitté pour des des-tinations et missions bien diverses...2008, silence radio, 2009 au four-neau, comme le Dakar sur la rouearrière, mais rien d'anormal pour " deshommes de fer que rien ne lasse."

LA COMPAGNIE DE COMMANDEMENTET DE SOUTIEN

La mission PAMIR XIX a été placée, pour les maintenanciers,sous le signe du changement. Après avoir effectué la MCP etle début de la mission au sein de la section ravitaillement etmaintenance de la CCL du RMT, le NTI1 a intégré, en partie,la CIMAT en vue de la réorganisation des futurs mandats. Untel changement fut délicat à gérer tant pour les mécaniciensque pour leurs camarades des unités de combat : OAL, SOAou les pilotes.En effet les méthodes de travail différent énormément de nosNTI1 " traditionnels ". Malgré ce bouleversement, les mainte-nanciers ont su mener à bien les missions riches et variéesqui leurs ont été confiées. Dépannages, entretien, visite desvéhicules et mise en place de la force en Kapisa résument enquelques mots le panel d'activités du NTI1 ; à cela on peutajouter quelques activités purement militaires préparées parle CDU. En résumé, la mission s'est globalement bien passéeet a renforcé dans l'esprit de nos maintenancier qu'être TDMdans le travail de tous les jours changeraient bien des cho-ses…

MISSION ACCOMPLI POUR LES MECANOS

par le CNE OUDIN

37Dépannage d’un VBL à Pul-e-Charky - mission PAMIR XIX

La direction administrative et financière du bataillon français était undes éléments de la compagnie de commandement et de logistiquedu RMT, engagée en Afghanistan dans le cadre de PAMIR XIX de

mai à septembre 2008. La mission de la DAF a été d'assurer le soutiendes éléments français présents sur le théâtre afghan, environ 3000 per-sonnels répartis sur l'ensemble du territoire. La section DAF était articulée en 4 cellules sous le commandement ducommissaire capitaine MAGNENET-HUBSCHWERLIN : La cellule BUDGET-ACHATS-REFACTURATION composée de l'adju-dant KICHENIN, du sergent-chef ANCEL et du caporal-chef WAOUKA aassuré le suivi d'un budget estimé à environ 5 millions d'euros.La cellule TRESORERIE avec les adjudant-chefs LEMAIRE et BOUTA-LEB avait pour mission principale la prise en compte en solde opex despersonnels en mission sur le territoire et le paiement des différentes fac-tures du bataillon et des détachements rattachés (OMLT, DIOEpidote,...).La cellule SMCAT avec le sergent-chef PAPOT a assuré le soutien de laquarantaine d'entités rattachées au BATFRA, la mise en place du logicielGEMACAT pour un meilleur suivi comptable et a contribué à la montéeen puissance du BCS.La cellule FOYER armée par le sergent-chef VIMEUX et le sergentPARDIN a assuré l'approvisionnement en marchandises diverses etvariées pour satisfaire les besoins des personnels en mission. Il a ainsiréalisé un chiffre d'affaire de plus d'1 million d'euros, le meilleur résultatdepuis la création de PAMIRPendant le mandat, la DAF a connu de grands changements dans sesmissions :l'arrivée des différents contingents en renfort sur le théâtre tels le GTIAKapisa avec environ 700 personnels (TF 700) et le Kandak URUZGANpour les OMLT,la création du Bataillon de commandement et de soutien (BCS) avec unemontée en puissance dès le mois de juin,la préparation de l'arrivée du RCC4 suite à la prise de commandementpar la France et la prise en charge de la SUROBI (FOB TORA) dès le 5août 2008 avec une compagnie d'infanterie du 8ème RPIMa intégrée auBATFRA.Cette mission fut enrichissante pour l'ensemble des personnels sur leplan professionnel, des relations humaines mais aussi de la réactivité etde l'adaptation aux différentes missions.La DAF de PAMIR XIX, aura rempli sa mission première de soutien de laforce sans trop de difficultés malgré l'évolution de la situation stratégiquedu théâtre avec beaucoup de patience, de disponibilité et d'abnégation.

La Direction Administrative et Financièreà KABOUL

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Le SCH PAPOT et le SCH ANCEL

L’ADC LEMAIRE et l’ADC BOUTALEB

La Direction Administrative et Financièreau niveau du camp de WAREHOUSE

Le service médical du Régiment de marche du Tchad estun service dans de locaux vétustes avec de petits effec-tifs qui effectue de nombreuses missions.

Plusieurs métiers cohabitent : trois médecins, tous originairesde la grande école du service de santé des armées " santénavale " qui forme les médecins " colo ", trois infirmiers, unaide-soignant, un ambulancier, 12 brancardiers secouristes etenfin deux secrétaires médicaux. Soit une vingtaine de per-sonnels sous le même toit.La mission essentielle du service est le soutien des marsouinsdu régiment. Cela passe par le soutien des activités d'entraî-nement, la médecine de soins au quartier, la médecine du tra-vail (la fameuse VSA), la médecine de pré-vention et enfin le médecine de l'avant enopération extérieure.Toujours fière de servir dans un régiment destroupes de marine, l'équipe du servicemédical du régiment de marche du Tchad afait sienne la devise de Bordeaux.

" Sur mer et au-delà des mers, toujours au service des hommes ".

Le service médical du Régiment de marche du Tchad

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Le MP BIZEAU oscultant un afghan

Le CPL BOUCLY soignant un enfant afghan

Arrivée d’un blessé de la 3ème CIE au niveau du poste médical

2000 actes (horsopex) par an pour la

médecine de soin

1400 actes pour lamédecine du travail

5000 actes pour lesvaccinations

En 2008 :120 jours hors garnisonpar médecins, 130 par

infirmiers et 90 parmilitaires du rang

Après quelques interrogationsquant à la désignation de l'opéra-tion (soit PAMIR avec le régiment

soit DAMAN avec le GTIA LECLERC),la 4ème Compagnie de combat duRégiment de marche du Tchad com-mandée par le Capitaine Julien MAU-REL s'est finalement envolée (après lestraditionnelles péripéties " avioniques…") pour le SUD-LIBAN.Terre à la fois mythique pour tous mili-taires et empreinte du sang de nosaînés, l'arrivée au LIBAN fut, pour lesDragons, un moment d'émotion.En effet, fiers d'accomplir une missionau cœur de l'actualité, les marsouinsont pu avoir le privilège d'assister à lanomination du Président Michel SLEI-MANE, la création du nouveau gouver-nement d'union nationale, à l'échangedes prisonniers et dépouilles entre leHEZBOLLAH et les Forces de Défenseisraéliennes et à la reprise des négocia-tions avec la Syrie, pays limitrophe.Les plus hautes autorités ne s'y sontd'ailleurs pas trompées puisque laCompagnie a eu l'honneur d'accueillir leGCA LECERF, commandant le CFAT,une délégation de ContrôleursGénéraux des Armées et le Secrétaired'Etat aux Anciens Combattants M.Jean-Marie BOCKEL.Suivant les traces de leurs camaradesde DAMAN 1, les marsouins forment laCompagnie BRAVO du GTIA LECLERC

CNE BRILLANTOfficier adjoint de la 4ème CIE

commandé par le LCL Marc OLLIER,chef de corps du 6-12 RC ; elle estbasée au Camp 2.45. Responsable des postes isolés duniveau section 6.50 et 6.52 sur lafameuse BLUE LINE (frontière israélo-libanaise), elle est aussi en charge duposte d'observation OP RAS armé àtour de rôle par les tireurs d'élite duSCH CHASTIN et l'équipe d'observationde l'ADJ BISSON (1er RAMa).Selon un rythme de 3 semaines, lessections de la compagnie alternent leuractivité entre les postes isolés sur lafrontière avec leurs patrouilles en AMX10 P et la vie au Camp de base 2.45avec ses gardes et alertes.Mission de paix, l'opération DAMANpermet aussi aux plus jeunes d'entrenous d'avoir des contacts avec unepopulation à la fois chaleureuse et fran-cophile. Les cours de français réaliséspar les Dragons au Centre de Lecture etd'Activités Culturelles de BINT JUBAYL

ont notamment permis aux français des'affranchir temporairement de la barriè-re linguistique pour se rapprocherdavantage des jeunes libanais.Celui qui n'a pas goûté les fameux "mezzé " ne peut comprendre l'histoiredu Liban : à la fois riche de sa diversitéet menacé par ses différences.Toutefois, la recherche du maintien dela paix ne doit pas nous faire oublier nosdevoirs de combattant représentés nonseulement par des missions depatrouille dans des zones réputéesacquises aux milices du HEZBOLLAHet par des patrouilles conjointes avecles Forces Armées Libanaises. Au 1er

octobre, près de 12.000 km en AMX 10P ont déjà été parcourus ainsi que70.000 en véhicules roues. Ce tour dela Terre correspond à 5000 heures depatrouilles.

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Vert 4 - section de l’ ADJ WARNAULT

Défilé du 14 juillet 2008 pour la 4ème compagnie lors de la mission DAMAN VI

Cours de franCaisau C.L.A.C

Chaque mission mandatée parl'Organisation des Nations Uniesest une formidable expérience

relationnelle avec la population du paysdans lequel nous intervenons.Francophones et francophiles, les libanaisnous ont toujours très bien accueillis dansleur chez eux avec une profusion degâteaux au miel, de mezzé et surtout dethé à colorer les dents…Facile d'accès et toujours souriant, le liba-nais est aussi très prompt à commerceravec les soldats français…ce qui a parfoisgénéré quelques franches rigolades lorsd'âpres négociations.Les patrouilles de contact ont été une véri-table source d'échange avec la popula-tion. Certes l'objectif premier, la recherched'informations, a toujours prédominé maisqui peut prétendre connaître un pays sansavoir jamais palabré pendant des heuresavec ses habitants et surtout jamais discu-té " politique " autour d'un café libanais (lacuillère tient toute seule…).Ces contacts ont grandement joué ennotre faveur, tout d'abord en insérantdavantage les casque bleus " coloniaux"dans les villages puis en lissant les peti-tes nuisances (bruits et dégâts routiersdûs aux chars et véhicules dans les agglo-mérations) inhérentes à notre présence.Mais ce qui a le plus marqué les soldats etles chefs de section, ce sont les cours auCentre de Lecture et d'ActivitésCulturelles de BINT JUBAYL.A la fois action civilo-militaire et opérationd'influence au profit du Bataillon français,les cours de français ont été une missionparticulièrement déterminante dans l'éta-blissement de relations franches, amica-les et durables dans la zone SUD.Avec des classes de plusieurs dizainesd'élèves, les marsouins ont posé leFAMAS et se sont mis à devenir ensei-gnants l'espace de quelques heures.Au terme des trois mois de cours, il futassez difficile pour les élèves comme pourles professeurs de se quitter.

par le CNE BRILLANT

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Cours de français pour les élèves libanais

Le SCH BRIZARD

Le CNE BRILLANT donnant un cours de français

Le poste isolE sur la BLUE LINE

Popularisé au siècle dernier lors dela conquête du continent africainpar les troupes coloniales françai-

ses, le poste isolé a toujours été aucœur de la vie du marsouin. Symbolede l'esprit d'aventure et d'éloignementdes troupes de marine, cette mission estdésormais présente sur pratiquementtous les théâtres de l'Armée française. Après l'aventure de l'opération DAMANpremier mandat, les marsouins duRégiment de marche du Tchad se retro-uvent à nouveau sous le casque bleu àproximité de la frontière israélo-libanai-se. Mêlant le contact population avec lespatrouilles en ville et l'observation de lafrontière, la mission DAMAN VI fut sur-tout, pour les sections, l'apprentissagede la vie en poste isolé.Les postes ONU 6.50 et 6.52 sont situés

le long de la Blue line (ligne de démar-cation entre le LIBAN et ISRAËL). La vie du poste doit être organisée defaçon rigoureuse pour que se mêlentsans entraves la garde du site, la sur-veillance immédiate de la frontière, lespatrouilles jour et nuit et la planificationde la vie courante.Mission traditionnelle des postes d'ob-servation, la garde fut ponctuée par lesnombreux comptes-rendus d'observa-tions des blindés israéliens se déplaçantsur la frontière, de visites d'autorités etde contacts avec les paysans libanais. Mission majeure du poste, l'observationa notamment permis de perfectionner lesavoir-faire de base qu'est l'identificationgrâce aux nombreux véhicules IDF(Israeli Defense Forces) présents sur lafrontière (Merkava, Nagpadon,Hummers, et Sufa), et au suivi précis

des matériels des Forces ArméesLibanaises (FAL).Enfin le contrôle de zone, troisième etdernière mission majeure, s'est organiséautour des patrouilles chenillées sur lafrontière, des patrouilles à pied dans lesvillages et surtout aux fameusespatrouilles de contact qui ont permis denouer de réelles ententes entre les mar-souins et les habitants de YARUN etMARUN AR RAS.La mission " opérationnelle " finie, la viedu marsouin se retrouve partagée entrel'amélioration du poste et la préparationdes repas. La proximité des uns et desautres et l'absence de consoles de jeuxvidéos et de réseau internet ont forcé leshommes à se connaître et à partager lesbons comme les mauvais moments.

par l’ ADJ WARNAULT et le SCH MORALIA

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Le CCH MURY en surveillance au niveau du poste 6.52

Un MERKAVA le long de la Blue line

Le 1CL TAKANIKO et le CPL DESHEULLES en patrouille

LIBAN, AFGHANISTAN,TCHAD, DARFOUR etc.…Le point commun de toutes

ces opérations extérieures est lamise en œuvre sur un théâtreétranger de nos savoir faire opé-rationnels. L'armée française est présentedans le monde entier, elle se doitdonc d'être professionnelle surtous les aspects de ses missions.

Un soldat n'est pas seulementopérationnel en mission ; il l'estaussi et surtout durant sa phasede préparation, qui doit êtremenée avec rigueur.

Pour la mission de la 4ème

Compagnie du RMT, tout s'est

joué à CRISOLLES, SUIPPES et

MAILLY au cours d'une phase de

préparation sérieuse durant

laquelle les stades mécanisés ont

précédé un CENTAC et une

MCO.

Le LIBAN est un des endroits lesplus médiatisés au monde ; pourpreuve les nombreux reportagestélévisés sur les dragons duTchad. Des millions de françaisregardent et écoutent. L'arméefrançaise se retrouve ainsi expo-sée à tout moment aux yeux deses concitoyens mais aussi àceux des libanais. Etre opérationnel, c'est être prêt àfaire face à toute éventualité. Larésolution 1701 est claire : outrel'assistance au gouvernement etaux forces armées libanaises, la

de sensibiliser l'ensemble despersonnels à l'entretien desengins. Les moyens au LIBAN sontconséquents : bien plus de poten-tiel qu'en France et la primauté enterme de pièces de rechange. Jeparle du début de la mission, carce potentiel a fondu comme neigeau soleil au cours des semaines,tout comme les patins de che-nilles qui se faisaient de plus enplus rares sur les palettes en pro-venance de France. Sans parlerde l'unique séance de tir par sec-tion de combat durant les 4 moisde présence…

Les Dragons ont su remplir cettemission avec brio et surtout avecle sentiment d'être opérationnelsen intégrant tous les paramètrescités précédemment . C'est bienet encourageant . Mais la seulefaçon de savoir si une unité estopérationnelle, c'est l'épreuve dufeu.

FINUL 2 doit pouvoir réagir à uneéventuelle reprise des hostilités.Le LIBAN sort d'une guerre meur-trière en 2006 opposant principa-lement le Hezbollah à Tsahal. Dans le jargon militaire, ça restedes clients qui ne jouent pas auxcartes quand ça tire.

L'opérationnel au LIBAN, c'estavant tout maîtriser l'environne-ment et connaître le pays, la mis-sion, les règles d'engagements,les règlements de service inté-rieur etc.. Ah, j'oubliais : les lour-deurs onusiennes !!L'opérationnel, c'est aussi connaî-tre son matériel, ses camarades,continuer à s'instruire, faire dusport, s'autogérer, communiquer àl'aide des outils modernes avecses proches. C'est aussi et sur-tout parler de ses problèmes ense confiant. Savoir tout simple-ment vivre au quotidien avec lesouci permanent de la mission enévitant bien sûr de sombrer dansla routine. Sans oublier lesmoments de détente. C'est aussiet avant tout accepter les contrô-les et les multiples alertes.L'opérationnel ce n'est pas sim-plement être capable de mettreune balle dans une SC2 à 200 mà CRISOLLES. Pas d'équilibrephysique et mental, pas d'opéra-tionnel.

L'une des particularités de cethéâtre est l'engagement sur lematériel majeur du régiment :l'AMX 10 P. Véritable opportunitépour les plus jeunes, cela anotamment permis de parfairel'instruction tactique mécanisée et

L'OPERATIONNEL AU LIBANpar le LTN PIAIA

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Vert 2 - section du LTN PIAIA

Observation Blue Line par un groupe de combat - Sud Liban

Patrouille mécanisée le long de la Blue Line - Sud Liban

L'année 2008a débuté parle retour des

Cobras du Tchaddu Sénégal où ilsont participé aux

missions des forces françaises du CAP Vert.Après avoir retrouvé la section Bleu 1 del'adjudant RAULIN (restée au Régiment), lacompagnie a repris son cycle d'instruction etd'entraînement afin de revenir sur les fonda-mentaux. Le LTN GAUTHIER, quant à lui,aura pu former de jeunes Cobras qui ontrejoint l'unité en septembre après 6 moisd'instruction intense.Au terme d'une action de partenariat qui sedéroulait aux GARRIGUES au profit deslieutenants de l'école d'application deMONTPELLIER, où nous avons pu nousremécaniser, nous avons participés au pre-mier exercice CENZUB du Régiment.Les Cobras, même en effectifs et matérielsréduit, ont effectué une excellente presta-

tion.Nous avons pris, repris et tenus le village de" BEAUSEJOUR " grâce à la hargne et lapugnacité des cobras. A la fin de cet exercice, nous sommes repar-tis vers d'autres objectifs qui nous atten-daient pendant la base arrière : un groupeavec équipement FELIN en démonstration àEUROSATORY et deux sections renforcéesde la commandement en missions Vigipirateà CALAIS et MONTPELLIER/PERPIGNAN.Quelques permissions bien méritées prises,le 2ème semestre sera essentiellementconsacré à l'entraînement au tir en vue del'évaluation aux stades de Tir sur le parcoursSymphonie de SUIPPES de fin d'année.Une nouvelle fois, une année riche en cou-leurs où les jeunes Cobras du LTN GAU-THIER ont pu connaître leur 1ère OPINT surle site de CALAIS. Les Cobras de l'adjudantRAULIN crapahutent dans l'enfer Vert deGUYANE afin de participer au démantèle-

ment des sites d'orpaillage clandestin aucours de la mission HARPIE. N'oublionspas les 7 Cobras qui foulent aujourd'hui lesol afghan au sein des OMLT et cela pour 6mois.

Les Cobras ne se sont pas, et ne se repo-sent pas sur leurs lauriers afin d'appréhen-der les objectifs à venir.

Nous avons, bien sûr une pensée pour noscamarades qui nous ont quittés cet été.

CNE BOUTHEMY - CDU 1ère CIE

La 1ère Cie du 23ème BIMa a participéau Détachement d'Instruction

Opérationnel (DIO) au profit de la 4èmeCie du Bataillon Sénégalais n°5 (BAT-SEN 5) qui est projeté au SOUDAN entrele 19 et le 31 décembre 2007. Cebataillon va travailler dans le cadre de lamission UNAMID sous l'égide de l'ONU àcompter du 1er janvier 2008. L'instructions'est inscrite dans la continuité de l'ins-truction délivrée par un détachementaméricain qui ne s'occupait que de la for-mation initiale du fantassin. LaCompagnie, quant à elle, a transmis lessavoir-faire en combat motorisé avec les

VAB du RECAMP. Ce DIO s'est dérouléà THIES, au niveau de l'ancienne pisted'aviation. Les premières journées ontété consacrées à la présentation du VABet aux actes élémentaires de la sectionmotorisée. Puis, nous avons entamé uneséquence d'apprentissage de 4 missionscomprenant une très courte partie théo-rique et énormément de DRILL au niveausection. Les missions étudiées, demandées parles Forces Armées Sénégalaises (FAS),ont été les suivantes : reconnaître unaxe/un point particulier, s'emparer de,réaction à une embuscade et soutenir.Les sénégalais ont montré beaucoupd'intérêt à notre instruction et beaucoupde dynamisme. Leur section appui a pubénéficier d'une instruction spécialiséesur le mortier, dirigée essentiellement surla mise en batterie et la sécurité. Toutecette instruction s'est conclue par unexercice synthèse du niveau compagnie.Cet exercice a permis à la compagniesénégalaise de restituer l'ensemble dessavoir-faire techniques et opérationnelset les missions vues depuis le début deleur formation avec les américains et leDIO français.Les cobras de la compagnie ont une nou-velle fois fait honneur au 23ème BIMa etont encore montré leurs qualités tech-niques et pédagogiques propres auxmarsouins.

CNE BOUTHEMY - CDU 1ère CIE

LA PREMIERE COMPAGNIE AU SENEGAL

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Instruction par le LTN de CATALOGNE

Instruction par le LTN LAPEYRE

Instruction par le CPL SOICHET

Les cobras du 23ème bataillond'infanterie de marine onteffectué des tournées de pro-vince au cours de leur mandatau Sénégal. La 3ème section aainsi passé quelques jours auNord Est de Thiès, entre villagesPeuls et Wolofs.

Du 5 au 8 novembre 2007,la 3ème section de la 1ère

compagnie du 23ème

Bataillon d'Infanterie deMarine a effectué une tour-née de province entre Thiès,Diourbel, Dara et Louga. Lescobras du Tchad ont ainsidécouvert une région où lespetits villages typiques sesuccèdent. Pendant quatrejours, les marsouins ont puprendre des renseignementsauprès de la population surdes thèmes très variéscomme le niveau de vie ou

l'influence de la hausse desprix. Ces nomados permet-tent également d'ouvrir desitinéraires et de relever lesaxes praticables ou non, des'informer sur des points par-ticuliers de la zone, et d'ap-porter du renseignementhumain sur les villages tra-versés.Après de nombreuxkilomètres parcourus sur despistes sablonneuses etdésertiques, les marsouinsse sont rendus compte del'accueil toujours amical etgénéreux de la populationlocale. Loin des cohues et dubrouhaha dakarois, la traver-sée de certaines petites com-munes montre le décalageentre la ville et l'arrière pays,entre la vie à la française et lequotidien au Sénégal.Anecdote étonnante, surprispar la fuite de tous les habi-

tants d'un petit village auNord de Touba devant l'arri-vée de nos véhicules, nousnous y sommes arrêtés.Thiermen 2, créée en 1929,n'avait jamais vu passer demilitaire français de toute sonhistoire. Et pour les enfants,le " toubab " n'existait quedans les livres ou les histoi-res de leurs parents. Enfin,après ces quelques jours dedécouverte, la 3ème sectiondes cobras du Régiment deMarche du Tchad est rentréesur Dakar en empruntant laroute mythique du Paris -Dakar, profitant ainsi des pla-ges désertes de l'Ouest duSénégal. " Encore une belleaventure de colo ! ".

LTN GAUTHIER CDS BLEU 3

Dans le cadre de la prépara-tion opérationnelle des uni-

tés, le RMT présentait pour lapremière fois une unité au cent-re d'entraînement aux actionsen zone urbaine (CENZUB) àSissonne. Cet entraînementétait dévolu à la 1ère compagnie,les Cobras, du 21 avril au 2 mai2008.Pour cet exercice, la com-pagnie a été renforcée par unpeloton Leclerc du 6-12 régi-ment de cuirassiers, par unesection du 13ème régiment degénie et par une section cyno-phile du 132ème BCAT.Ensuite,durant trois jours, le SGTIA(Sous Groupement TactiqueInterarmes) constitué en troisdétachements interarmes (DIA)à dominante infanterie a suiviune instruction spécifique afind'intégrer et de créer des DIAperformants.L'instruction déli-vrée par le CENZUB avait pourthème : la cohabitation interar-mes, l'observation, la maniabili-té, la conquête de bâtiment,l'ouverture d'obstacle et le brê-chage, la base de feux et ladéfensive. La dernière demi-journée a été consacrée à unexercice de nettoyage de rue,qui constituait une synthèse dela semaine du niveau DIA.Aprèsun week-end de préparation et

fouille et la gestion de foule n'ont bientôt plus de secret dans lesDIA du chef de section au plus jeune des marsouins.Le village deBEAUSEJOUR est repris deux fois ainsi que le village desTUILLOT, partout les cobras cherchent le contact et gardent le ryth-me pour s'imposer et bousculer l'ennemi. L'intégration interarmefonctionne à plein et donne de très bons résultats. Le dernier jour,les cobras se préparent à l'offensive massive de la FORAD. Chars,sections motorisées, artillerie vont se déchaîner sur les positionstenues par le SGTIA. Les compagnies en rotation sont exterminéesen général en 30 minutes. Les cobras tiendront une heure trente.La FORAD quasiment exterminée stoppera son assaut. La compa-gnie tient toujours le village. La mission est remplie.Exténués maisheureux d'avoir rempli leurs missions, les marsouins, les cavalierset les sapeurs du SGTIA parfaitement soudés rentrent dans leursrégiments. Cette première rotation au CENZUB aura permis, à cha-cun, de mesurer les difficultés du combat en zone urbaine etd'améliorer leur savoir-faire dans ce domaine.

LLTN ROBINET

de reconnaissance, la compa-gnie se retrouve sur le pied deguerre le lundi matin. Les ordrestombent et l'objectif se profile :prendre le village de BEAUSE-JOUR. Le capitaine choisitaprès renseignement des TP etdes cavaliers d'attaquer par lenord. La manœuvre est risquéeet audacieuse, mais qui osegagne. Ce choix s'avère judi-cieux, dans l'après midi la tota-lité des objectifs est pris. Sansperdre de temps les cobrass'installent pour la nuit encontrôle de zone. La FORAD(Force adversaire) a donné du filà retordre, elle connaît parfaite-ment le terrain et se montre par-ticulièrement véloce et dyna-mique. Les marsouins de lacompagnie après une journée etune nuit d'exercice se préparentà encore trois jours de combatqu'ils saventparticulièrement éprouvant.Agressifs et volontaires malgréla fatigue, les cobras mettent enapplication les savoirs faireappris la semaine précédente.L'utilisation des chars avec lefameux " Hit and Go " contrel'infanterie ennemi, le génieavec le brêchage et l'ouverturede passage dans les bâtiments,l'utilisation des chiens pour la

Premiere rotation du RMT au CENZUB

NOMADO A LA 1 ère COMPAGNIE

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Traversée d’un village par le SCH BERTELLI

Groupe de combat de la 1ère CIE en progression au CENZUB

PRESENTATION DU SYSTEME FELIN PAR LA 1ère CIE JUIN 2008(GROUPE DU SCH JOURDAN)

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Du 8 au 18 décembre 2008, lesCobras de la 1ère Compagnie, ren-forcés de la SFA, ont effectué leur

évaluation au tir sur le camp de SUIPPES.Les moyens en matériel et en personnelsétaient réduits, les conditions climatiquesdifficiles, températures glaciales etbrouillard mais rien n'a arrêté les Cobras,à l'assaut du parcours Symphonie. Lesconditions ont mis d'autant plus en exer-gue les points forts et ceux à travailler dela Compagnie. Entraînement difficile,guerre facile, dit le dicton…

Arrivée, sur le camp de SUIPPES, laCompagnie eut deux jours pour préparerses évaluations sections. Les pas de tirsont mis à contribution, derniers peaufina-ges des armes, les réglages ont été faitsau camp de VALDAHON.

2ème stade : Préparation des sacs, desarmes, préchauffages des engins, la rames'élance, à l'aube, en direction du par-cours Symphonie. Visibilité 50m, lebrouillard aura raison des Cobras aujour-d'hui. Ainsi, le week-end est mis à profit,deuxième chance, le lundi. A nouveau, larame s'élance, à l'aube, en direction duparcours Symphonie. Quelques pannesmoteur plus loin, les sections se réarticu-lent, les renforts de personnels entre sec-tions effectués, Bleu 2 s'élance. Les inci-dents de tir C20 obligent très vite les RT àmettre leurs savoir-faire en application.Les pas de tir s'enchaînent, les sectionsaussi. Au terme de cette journée, lesenseignements sont nombreux. Il faut soi-gner les engins, les C20, et améliorer lestirs AT4.

3ème stade : La Compagnie a 24 heurespour se préparer à son évaluation. Lesrenforts du régiment sont arrivés, les mar-souins sont remontés. La veille du stade 3,la Compagnie participe à un exercice surle camp de MOURMELON, afin de monteren puissance pour l'évaluation et ce dansle brouillard évidemment. La nuit est pas-sée au bas des pas de tir, la températureest glaciale. En témoignent le verglas etquelques glissades " maîtrisées ", dirontles pilotes concernés. Le brouillard selève, les Cobras débutent l'évaluation enfin de matinée. Le réseau est fluide, dyna-mique, les marsouins débarquent : sou-ples, félins, manœuvriers. La Compagnie

très probants. La Compagnie manœuvreet de manière fluide. Les sections tirentleurs enseignements, cherchant déjà dessolutions pour les AT4, les C20, qui ontfait défaut.Mais, soyez-en sûrs, le Cobra progresse,camouflé, silencieux, toujours prêt à bon-dir là où on ne l'attend pas.

LTN JACAMON - CDS BLEU 2

SUIPPESSTADE 2 ET STADE 3 DE TIR DES COBRAS

LTN GAUTHIER : CDS et TRS à BLEU 3

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effectue ses phases, offensive et défensi-ve jour, sur un rythme effréné. Les missi-les ERYX font but. Les MILAN enragent,les conditions leur interdisent le tir. Lescibles tombent, seul les C20 restent unpeu muets, fanion orange sortis. Lebrouillard aura rattrapé les Cobras sur lesderniers pas de tir, tir de nuit annulé.Cet exercice a révélé l'excellent niveaudes appuis de la Compagnie. Les résul-tats aux tests MILAN, Mo, ERYX furent

Tir C20 pour BLEU 3

Après deux mois d'efforts inten-ses et de sorties terrain multi-

ples le CME du sergent-chef ERMA-CORA se termine. 21 rescapés, lesmeilleurs, repartent en compagnieavec le diplôme escompté. Tousattendaient des difficultés : ellesétaient au rendez-vous.

Les stagiaires ont effectués de lon-gues marches dans les multiplesbois de la Picardie, découvrant ainsichaque recoin de la forêt deCrisolles, jusqu'à la carrière histo-

circulaires avec plus de 30 kg d'ex-plosif (au total sur toutes les chaî-nes mises en œuvre) dans un froidbien champenois fut le point d'orguede cette semaine.

Bravo à tous les jeunes diplômésqui ont fait preuve de courage moralet physique. Le travail quotidien etacharné a payé. Ainsi se termine ceCME suivi de près par des permis-sions bien méritées. L'obtention duCME n'est qu'un début : tousdevront encore travailler pour seperfectionner soit au régiment oudès janvier 2009 lors de la projec-tion en GUYANE.

rique du bois de Chiry-Ourscamps. La semaine d'aguerrissement,encadrée par l'adjudant-chefPUJOL, leur a permis d'effectuerparcours nautique, pistes d'audace,kayak sur la SOMME ainsi que durappel depuis la tour des pompiers.Tous ces efforts ont naturellementdéveloppé une cohésion au sein dela section et le sens du commande-ment s'est ainsi développé chez nosplus jeunes stagiaires. Le court séjour en RCA (RégionChampagne-Ardenne) sur le campde SUIPPES a permis de découvrirdes qualités insoupçonnables chezcertains stagiaires. La mise enœuvre de chaînes pyrotechniques

LA 11 Eme COMPAGNIE

Un CME intense...par le SCH ERMACORA

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1 CL RIVATMAJOR DU CME

Rassemblement de la section du SCH ERMACORA lors du CME

Combat en tenue NBC à Crisolles

Test d’effort en tenue NRBC

CME du SCH ERMACORA

Après des permissions bien méritées, le stage deformation de spécialité élémentaire (CTE INF) s’ou-

vrit. Rappelons que l'obtention du CTE permet d'accé-der au grade de caporal, de commander un trinômemais aussi, parfois, de se préparer intellectuellement etphysiquement au CME . Au début du stage, certains ont pu s'apercevoir qu'ilspossédaient des muscles sur certaines parties de leuranatomie. Mais très vite, les forces et les esprits se sontrétablis et les progrès ont été fulgurants. La progressiondu niveau tactique et technique a été telle qu'il ad'ailleurs fallu durcir le barème de notation , au risquede voir les candidats atteindre les sommets!!Au fil des sorties terrain, des exercices, et de nombreu-ses séances d'instruction, un rythme de croisière a ététrouvé. La cohésion s'est renforcée, parfois dans la dou-leur, et les conditions climatiques parfois très picardesont permis d'éprouver les valeurs intrinsèques de cha-cun.Signalons également les classiques erreurs qui ontégrené les différents exercices (topo, préparation maté-rielle,…). Ça fait parfois mal et certains se souviendrontque pour utiliser une carte de nuit, posséder une lampeet une boussole peut s'avérer fort utile.A présent que la formation est terminée, le bilan de cetteaffaire est largement positif. Tous ont appris ! Tous ontprogressé et les enseignements tirés sont nombreux.L'encadrement a formé de futurs chefs de trinôme dequalité. Il restera pour l'ensemble des stagiaires debons moments et tous auront gagné en humilité et enqualité. Quant aux regrets, il n'y en a pas. A méditer, carc'était vraiment à la portée detous.

Sur les traces du CTE…section ADJ GAUVRIT

Les vacances de la toussaint n’étaient pas commeles autres, pour 35 étudiants et lycéens de la

France entiére venus passer la semaine au Régimentde marche du Tchad. Jusqu’a hier , ils ont en effetvécu la “ préparation militaire découverte”, une opéra-tion que le RMT renouvelle trois à quatre fois dansl’année, afin de faire découvrir les métiers de l’infan-terie de marine à ceux qui envisagent de s’engager.Pas le temps de rire durant cinq jours : les nouveauxvenus prennent les armes pour les tirs à blanc àCrisolles, et lancent même des grenades d’exercice.Six marsouins les font marcher au pas, respecter lessaluts, et s’entraîner aux manoeuvres; Des notes indi-viduelles, distribuées hier, ont finalement donné lieu àun classement et à la remise des brevets...que tousles participants ont brilamment obtenus. “ je vous féli-cite d’avoir osé” leur a déclaré le colonel Henry deMedlège, chef de corps du RMT. Probable que la plu-part d’entre eux vont frapper à la porte du CIRAT deCompiégne...

La Preparation MilitaireDécouverte (PMD)

51Rassemblement des stagiaires de la PMD

La section de l’ADJ GAUVRIT lors des résultats du CTE

Instruction FAMAS par l’ADJ METZ

Initiation au combat pour les stagiaires de la PMD

1 CL CARLIERMAJOR DU CTE

Le 4 novembre 2008, une nouvelle génération demarsouins est arrivée au Régiment de marche duTchad. C'est avec émerveillement, ou inquiétude

que ces nombreux jeunes découvrent la vie de soldat.Après des débuts parfois difficiles, les activités s'en-chaînent à un rythme effréné. Terrain, tirs, combat, lesEV n'ont pas une minute à eux. Premier rendez-vousmajeur pour les marsouins, la marche aux bérets le 24novembre. Après une nuit glaciale, c'est avec fiertéqu'ils reçoivent le béret à Crisolles. Heureux de porterl'ancre, ils se remettent au travail sans attendre, avecune programmation à dominante tir et combat. Et c'estdans le froid et le brouillard que, le 16 décembre, ilsvalident le module bravo. Fiers de leurs progrès, ils setournent désormais vers leur prochain objectif : le raidEO1 et la remise des képis. Marsouins du RMT, la nou-velle génération est en marche et les engagés de lasection DREMONT sont prêts à relever tous les défiset en particulier leur première projection qu'ils atten-dent déjà avec impatience.

S E C T I O N D U L T N D R E M O N T

Défilé de la section du LTN ROULLET lors de la remise des fourragères - 21 mars 2008

52 L’ADJ BERRA et un EV de la section du LTN DREMONT

Section du LTN DREMONT

Le COL de MEDLEGE remet le képis au major de la section le MRS BIDOT

S E C T I O N LT N G A U T H I E R

53Exercices de tir au camp d’entraînement de Valdahon

Défilé de la section du LTN GAUTHIER lors de la remise des fourragères

Présentation au drapeau pour la section de l’ADJ CAUCHY lors de la remise des fourragères

Le LCL VALLI remet les fourragères au major dela section le 1CL TALLEUXS E C T I O N A D J C A U C H Y

Les activités de la 5ème compagniefurent variées, entre les périodesd'instruction, les activités opéra-

tionnelles et les moments de la vie cou-rante. Dans la vie d'une unité, un destemps forts est la passation de com-mendement ; cette année, le vendredi13 juin (bon ou mauvais présage ?) leCBA Bertrand MANCHE (descendant)et le CNE Xavier DESSENNE (montant)se sont salués sous l'autorité du LCLVALLI. Cette cérémonie, riche en émo-tions se termina par le défilé de la com-pagnie chantant TE SITIMA aux ordresde son nouveau Commandant d'Unité.La Compagnie débuta son année par sajournée administrative, tournée doncvers les VSA, validations de permis mili-taires, points sur les dossiers de tousles personnels, et matériels de la com-pagnie. Cela lui permit de faire un pointaussi sur les formations de ses cadreset marsouins, et de définir des plansd'actions, avec pour but la montée enpuissance constante du côté opération-nel. Pour cela 4 cadres de la compagniepartirent suivre le stage de MoniteurISTC à LA COURTINE aux ordres del'ACH PARUITTE et du SCH ROUS-SEAU de la cellule IET. Ils furent amal-gamés avec d'autres cadres d'activesdu régiment, ce qui créa un lien fortentre réservistes et militaires d'active.Après l'obtention réussie de cette quali-fication, ces 4 cadres ont commencé àinstruire l'ensemble de la compagnie, aumodule A et B en ISTC.En outre 4 denos Caporaux sont allés suivre le CATEorganisé au 3ème RHC, où ils firent hon-neur au Régiment et aux Troupes deMarine, démontrant un goût de l'effort,de la cohésion, et un professionnalismereconnu par leurs instructeurs, et parleurs camarades d'autres régimentsmétro.La compagnie participa aux succès desJPO, à la fin mars, en tenant desstands, et eut aussi la chance de pou-voir voir sauter en tandem son OfficierAdjoint, et un marsouin, sous la hou-lette du sous-lieutenant PRUKOP,(moniteur tandem, officier de réserve àla 5, et personnel civil du Régiment.) Le1er semestre fut ponctué de nombreu-

ses périodes d'instruction, sur le terrainuniquement, en vue de la préparationde son évaluation opérationnelle. Nosmarsouins suivirent à un rythme inten-sif, l'instruction dans le but de se per-fectionner dans le cadre des MICAT.Ces phases étaient entrecoupées deséances de tir ISTC, de tir FLG, deséances de parcours du combattant paréquipe, et de séances TIOR… Autantdire que les WE de convocations furentchargés. Au mois de mai, la 5 vécu son évalua-tion opérationnelle, dont nous attendonsles résultats, et n'eut pas à rougir de sonaction. Pour elle, il s'agissait surtout defaire un point pour les plans d'actionsfuturs. Par ailleurs la 5ème compagnie aassuré son rôle dans la prise de servi-ces régimentaires, en prenant les gar-des au centre de dépôt de munitions deCONANTRAY, ainsi qu'une participationau renforcement de la 9ème compagnie

TOUJOURS DANS L’ACTIONCapitaine Xavier DESSENNECommandant d'unité

La 5EME COMPAGNIE

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pour la mission VIGIPIRATE à MAR-SEILLE.Le contrat opérationnel de la compagniecette année était la prise en charge dela formation des jeunes réservistesayant signé leur premier EngagementSpécial dans la Réserve (ESR). LaFormation Militaire Initiale du Réserviste(FMIR) dura 12 jours avec l'acquisitiondes savoir faire propres au soldat,notamment la certification de tireur IST-C FAMAS. Renforcée par 3 cadres d'active de laCEA, la totalité de l'équipe encadranteétait formée par les cadres de la com-pagnie dont deux moniteurs IST-C.

Liaison radion lors d’une sortie terrain

Départ terrain pour la 5 ème CIE

Le LTN LETE lors d’une sortie terrain à Crisolles

Une trentaine de jeunes et moins jeunesengagés ont suivi ce stage durant le moisde juillet.Malgré quelques abandons en tout débutde période, le remarquable état d'esprit, lavolonté de bien faire, la pugnacité des sta-giaires ont été appréciés par l'ensembledes cadres, y compris par les personnelsd'active. Force est de constater qu'uneinteractivité comme celle-là entre les per-sonnels de réserve et un renfort de l'activepermet de parfaire la connaissance les unsdes autres, et de souder encore plus tou-tes les composantes du régiment.Enfin,deux officiers de la compagnie, sont régu-lièrement convoqués dans le cadre del'instruction Incendie régimentaire, afin demettre au profit du régiment, leurs savoirfaire civils, et ainsi seconder l'officier incen-die du RMT.Pour des raisons budgétaires, le gel desactivités de réserve au deuxième semest-re, créa un sentiment de frustration pourl'ensemble des cadres et marsouins. Ils ontune seule envie : revenir SERVIR le plusvite possible au Régiment, pour ne pasperdre les acquis.Ce sentiment d'appartenance est très fort,et il faut souligner que lors des évène-ments tragiques du 18 et 19 Août 2008 enAfghanistan, ceux ci furent très nombreuxà apporter leur soutien à la famille duCaporal BAOUMA tué au combat, par lebiais de la CIAF. La majorité des périodes effectuées durantl'année sert à l'instruction de ses person-nels pour les missions dévolues aux Unitésd'Intervention de Réserve (UIR) PROTER-RE, capables de remplir les missions com-munes à l'Armée de Terre (MICAT).La périodicité qui sépare chacune despériodes d'instruction oblige l'encadrementde la compagnie à revenir fréquemmentsur les fondamentaux et les bases dumétier de soldat, à " driller " à chaque foistel ou tel principe, tel ou tel savoir faire demanière à ce que cela en devienne unréflexe.Ces périodes d'instruction se font principa-lement sur le terrain militaire de Crisolles,mais lorsque l'opportunité se présente, lacompagnie part en exercice en terrain libreou utilise les infrastructures offertes par lesgrands camps de Champagne commeMourmelon par exemple.Nous ne sommes enfin pas peu fier decompter dans nos rangs le CPL VirginieBOUCLY, qui occupe le poste de brancar-dier secouriste et qui est partie en renfortdu Service Médical du régiment duranttoute la projection de celui-ci enAfghanistan.

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Remise de la DEFNAT d’or avec étoile de bronze par le CEMAau CPL BOUCLY - Cour des Invalides- 29 janvier 2009

Les personnels de la 5 ème CIE lors d’un PO collectif.

Défilé de la 5 ème CIE lors de la passation de commandement

© SIRPA Terre

Instruction au quartier

Bivouac lors d’une sortie terrain Test PO pour les personnels de la 5 ème CIE

La 9eme COMPAGNIE

L'année 2008 a vu la 9ème compagnieœuvrer dans des activités variées,que ce soit au sein du régiment ou

en missions de renfort.C'est par une période consacrée auxmises à jour administratives que la com-pagnie attaque son cycle annuel. En effet,afin de simplifier la gestion des convoca-tions des personnels de réserve, unegrande partie d'entre eux passent leurVSA le même jour. Etant en règle, ils peu-vent être convoqués durant l'année etcela limite les rappels de la cellule réser-ve. Les notations annuelles sont signéeset chaque marsouin s'entretient person-nellement avec son chef de section pourfaire le point sur ses motivations et sesaspirations au sein de la réserve. Lapériode se termine par une marche tac-tique. Puis le mois de février est consacré àl'EVALTECH. C'est l'occasion pour lacompagnie de faire le point sur l'état deses matériels et de son armement. C'estnon sans fierté qu'elle présente en salleDio, impeccablement alignés, ses 80FAMAS neufs, dont elle a été dotée peude temps auparavant. Les marsouins pro-fitent d'une instruction NRBC dispenséepar le MAJ Albert, ainsi que d'une instruc-tion au PR4G, dispensée par le CCHPelissier de la section TRANS. C'est également pour la 9ème compagniel'occasion de s'entretenir avec le Chef deCorps, le COL de Cevins, au terme d'uneallocution de celui-ci sur le rôle de laréserve au sein du régiment. Cette période d'instruction se termine parla passation de commandement de lacompagnie.Le 6 mars, à l'occasion des cérémoniesde Koufra, la Nueve voit une nouvellepage de son histoire se tourner, avec l'ar-rivée à sa tête du CNE Neuville, qui suc-cède au CNE Bourel. Le LTN Lunotdevient son Officier adjoint. Ce mêmejour, lors d'une importante prise d'arme, leCNE Neuville est fait chevalier de l'OrdreNational du Mérite. Un de nos grandsanciens est présent, le colonel RogerDehen, qui a commandé la 9 de 1945 à

1946, de la fin de la Seconde Guerre

LES LOUPS ONT LES “CROCS”par le LTN Grillon

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Surveillance de la gare Saint-Charles lors d’une mission VIGIPIRATE à Marseille

Le 1CL MOREAU et le CPL de SMET

mondiale à sa dissolution. La période de mai est axée sur l'instruc-tion en IST-C des personnels de lacompagnie. Sous la direction du LTNRaymond, les marsouins passent lemodule Alpha. L'instruction se poursuitpar un exercice sur le terrain, dans lebois de Crisolles. En avril, des personnels de la Nuevesont envoyés à Metz en mission de pro-tection du palais du gouverneur, le GCAFaugère. Celui-ci se dit satisfait du tra-vail accompli par la compagnie.Fin mai, la période d'entraînement estconsacrée au tir, au stand de B6. Lacompagnie s'exerce également au SIT-TAL et passe le module Bravo en IST-C.Elle s'achève par l'inévitable maisindispensable nettoyage de l'armement.Le 13 juin, des personnels de la Nuevesont présents à la passation de com-mandement de la 5ème Cie, l'autre com-pagnie de réserve du régiment.L'année 2008 est également ponctuéede surveillances du dépôt de munitionsde Conantray, mission que connaît bienla compagnie, pour l'effectuer régulière-ment depuis deux ans.Le mois de juillet donne à la 9ème com-pagnie l'occasion de mettre en œuvreses savoir-faire, lors d'une missionVigipirate à Marseille. Composées àtrès large majorité de réservistes, cesont sept patrouilles qui travaillent enpermanence sous les ordres du LTNRaymond et de son adjoint, le SCHOudina. Du 7 au 24 juillet, les mar-souins de Leclerc assurent ainsi la sur-veillance de la gare Saint-Charles, lieuparticulier en raison de son statut d'"espace Schengen", des deux lignes demétro de la ville et d'une quinzaine deconsulats étrangers présents dans lacité phocéenne. Et tout cela entre 7heures et 3 heures du matin. Les patrouilles dans le métro sont lesplus longues, en raison de la longueurdes lignes A et B. Tout comme pour lasurveillance de la gare Saint-Charles,elles s'effectuent en lien avec la Policedes Transports. La surveillance desconsulats s'effectue avec l'aide du com-missariat de l'Evêché : à la demandedes consulats, les patrouilles pénètrentdans ces espaces diplomatiques pours'assurer qu'il n'y a aucun problème desécurité.A noter quelques faits marquants durantces patrouilles : l'arrestation en gareSaint-Charles d'un homme armé d'unpistolet chargé et l'interpellation de deuxhommes transportant des "savons",c'est-à-dire du shit compacté, prenantainsi l'apparence de cet accessoire detoilette.

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Le 1CL LANOY, le SCH JEAN et le SGT LE CORNETABLE

Les marsouins gardent un bon souvenirde cette mission, du bon travail accom-pli en lien avec la police et les autoritéslocales, malgré une forte canicule.Logés au 72ème BIMa et soutenus par le1-11ème Cuirassiers, les marsouins de la9ème Cie montrent leurs compétencesopérationnelles, mais aussi la bonnehumeur des Troupes de Marine auprèsdes personnels de ces deux unités.L'annonce de la réforme des arméesmarque un ralentissement des activitésde la réserve au niveau national, car lescrédits qui lui sont consacrés sontgelés.Néanmoins, le 27 septembre, les cad-res de la compagnie sont présents à lapassation de commandement duRégiment et se présentent à leur nou-veau Chef de Corps. A cette occasion,ils disent au revoir à leur ADU, l'ADCDenis, muté à Saint Cyr l'Ecole.Et début novembre, les marsouins de la9ème Cie se retrouvent pour une périodeau programme particulier : il s'agit eneffet pour eux, le temps d'un week-end,d'être les acteurs d'un film de recrute-ment pour la réserve opérationnelle.C'est ainsi que le Quartier Berniquet voit

débarquer une équipe de tournagecomposée de deux civils sous la direc-tion du CNE Rudelle, envoyée par lacellule Com. du bureau Recrutement dela DRHAT. Les marsouins de la Nuevese prêtent volontiers au jeu, jouant etrejouant plusieurs fois différentes scè-nes de l'entrainement : nettoyage d'ar-mes, armement d'un check-point avecfouille de véhicule, reconnaissance d'unaxe durant laquelle les marsouinsréagissent sous le feu d'un plastron,mais aussi des scènes de cérémonialmilitaire : lever des couleurs, chant, défi-lé en ordre serré. Les Loups du RMTs'appliquent à présenter leur savoir-faire, dans une ambiance sérieuse quin'exclue pas la bonne humeur. Variété des missions, variété desinstructions. 2008 a été riche en activi-tés et a illustré la vocation d'unité deréserve de la 9ème compagnie : servir lepays et renforcer les unités d'active.Cette année a été pour elle une oppor-tunité de manifester son souci de poly-valence à travers une instruction perma-nente.

Mission VIGIPIRATE gare Saint-Charles de Marseille

Une association, régie par la loi du1er juillet 1901 et par le décret du16 août 1901, créée le 13 avril

1999 par le Président Guy MERLE, pourrassembler les militaires - actifs et réser-vistes - et les civils - anciens, familles ouamis - de tous grades, de toutes fonctionset de toutes origines, en vue d'assurerdans le futur la relève des ''Anciens duRMT - Division LECLERC''.Conformément à la loi de 1901, l'adhé-sion est un acte volontaire librementconsenti. En adhérant, tout membreaccepte de se conformer aux statuts, auxrègles et à œuvrer pour l'objet. Afin de maintenir les traditions desTroupes de Marine dont le régiment estissu, l'amicale est affiliée à la fédérationNationale des Troupes de Marine(FNAOM-ACTDM) dont le siège estCaserne Guynemer, REUIL-MALMAI-SON (92500).

L'Amicale Regimentairedu RMT est :

Cultiver ''l'esprit Leclerc'', perpétuer l'é-popée héroïque et prestigieuse duMaréchal et de ses Compagnons en s'ap-puyant sur les ''Anciens Historiques'' duRMT qui constituent le patrimoine vivantdu régiment .Entretenir les traditions des Troupes deMarine et conserver la mémoire, quelleque soit leur origine, de tous les combat-tants morts au service de la France Raviver les liens d'étroite camaraderieentre les générations, favoriser l'espritd'entraide entre tous et assurer une aidesolidaire envers les plus défavorisés Participer à la vie du régiment, associerles jeunes et les anciens, promouvoir lerégiment et son passé glorieux Maintenir un lien fort entre l'armée et laNation.

L'objet de l'Amicaleest de :

3 points forts : entretien et transmission de la mémoire , aide et solidarité ,rayonnement du régiment.

Ouverture d'un site Internet sous laresponsabilité du Lieutenant-colonelPh. DAUDRÉ à l'adresse : http : //www.amicale-rmt.fravec les rubriques : " Présentation ", "Actualités ", " Historique ", … et larubrique " Avis de Recherche " permet-tant aux anciens de passer des annonceset retrouver leurs camarades.Organisation des visites aux malades etaux blessés, ainsi qu'aux ''Anciens histo-riques'' du RMT, par secteurs géogra-phiques sous les responsabilités de :Gilles HENNEQUETZone Picardie (dépt. : 02, 60 et 80) Jean-Vital ROGEZ Zone Ile de France Nord/Est (77, 93, 94,95) Claude CORREIAZone Ile de France Ouest/Paris (75, 78, 92) Lucien NEVEU Zone Ile de France Sud (département 91).Aide et soutien financier aux Marsouinset à leur famille lors des intempéries sur-venues dans le Noyonnais au printemps2007.Participation aux cérémonies de remisedes fourragères qui est un momentimportant de la transmission de lamémoire et qui donne tout son sens à la''famille des Troupes de Marine''.Présence d'une délégation lors du servi-ce funèbre du Colonel BOURDAIS,Ancien du RMT - Division LECLERC.Commémoration du 137ème anniversairedes combats de la ''Division Bleue'' le 8septembre 2007 à Bazeilles, en collabo-ration avec l'Amicale des AnciensCombattants des Troupes de Marine del'Oise.Habilitation à recevoir des dons et deslegs par arrêté préfectoral du 27 juillet2007, et agrément des Services Fiscauxde l'Oise pour l'établissement de reçusde déduction fiscale.Inscription à la SIRET afin de solliciterdes subventions de fonctionnementauprès des collectivités territoriales.

Principales actions del'Amicale en 2007

Aménagement et équipement du localmis à la disposition de l'Amicale avecmatériel informatique et ligne télépho-nique. Tenue de permanences, le passa-ge par le local de l'amicale devant êtredorénavant inclus dans les circuits arri-vée/départ des marsouins du régiment.Gestion des ''objets non répertoriés''tels que livres, journaux personnels,documents divers (les objets répertoriésétant principalement drapeaux, fanions,décorations, journaux de marche, …) etclassement dans une armoire situéedans le local de l'Amicale pour mise àdisposition des historiens.Le 25 juin, l'Amicale s'est associée aurégiment lors de la ''Journée desFamilles''. C'est ainsi que cadeaux etfriandises ont pu être remis auxenfants, et une rose aux épouses.Présence d'une délégation avec dra-peaux de l'Amicale des ''Anciens duRMT - Division LECLERC'' en l'EgliseSaint-Louis des Invalides lors du décèsdu Colonel CARAGE Compagnon dela Libération.Participation à la cérémonie funèbrecélébrée aux Invalides en l'honneur dessoldats morts en Afghanistan et partici-pation à la cérémonie " OPEX 2008 "de remise de décorations au cours delaquelle plusieurs marsouins du RMTont été décorés.Participation, au Jardin Tropical deVincennes, à la ''Journée du SoldatColonial''. Cette cérémonie, organiséepar la FNAOM-ACTDM honore lesacrifice des 500 000 soldats d'outremer tombés au service de la France aucours des conflits du XXème siècle.Conjointement avec l'Amicale desAnciens Combattants des Troupes deMarine de l'Oise, commémoration le 7septembre 2008 des combats deBazeilles.

Initiatives de l'annee2008

L’AMICALE REGIMENTAIRE

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Constitution d'un réseau derelation entre la société civi-le et les membres del'Amicale pour favoriser laréinsertion dans la vie civiledes Marsouins en fin decontrat.Rationalisation du recrute-ment afin d'augmenter leseffectifs et ainsi accroîtrenotre audience, notreinfluence et nos moyens.En étroite collaboration avecle Président des ''Anciens duRMT - Division

LECLERC'', Guy MERLE,prise en charge de la rédac-

tion du bulletin de liaison''Le Chamelier''.Edition d'une ''Plaquette dePrésentation'' qui sera remiseà tous les Marsouins, par-tants et arrivants, afin qu'ilssachent qu'une Amicaleœuvre pour leur régiment etqu'ils seront les bienvenus enson sein.

Projets en coursou futurs

Il est directement lié à l'avenir du Régiment demarche du Tchad qui, maintenant professionnalisé,est devenu une des meilleures unités de l'arméefrançaise, comme le prouvent ses récents et fré-quents départs en Opérations Extérieures.Heureusement, comme autrefois les anciens colo-niaux, les jeunes Marsouins continuent à s'engager''pour l'aventure et pour voir du pays'' et non pourrester en garnison. Dans ces conditions, grâce aussià son prestige gagné par ses glorieux ''Anciens'', lerégiment ne court pas le risque de manquer aujour-d'hui de volontaires.L'Amicale Régimentaire du RMT est maintenantreconnue pour son sérieux, ses initiatives, sondynamisme, … Elle possède de solides bases légis-latives et administratives : statuts, règlement finan-cier, habilitation à recevoir des dons. Le départ, en2010, du régiment vers Colmar va peut-être contra-rier les efforts pour développer notre Amicale.Mais, conformément à la réplique du MaréchalLECLERC, ''ne me dites pas que c'est impossible''. Les Alsaciens sont patriotes et aiment la France etson Armée. Dans de telles conditions, espérons quel'ancrage de l'Amicale Régimentaire du RMT enAlsace en sera grandement facilité, afin qu'ellepuisse continuer son œuvre au service duRégiment et des Troupes de Marine.

Quel avenir pour notreAmicale ?

Et au nom de dieu,Vive la Coloniale !

Liste des membres du Conseild'Administration

Président honoraire :Colonel Henry de MEDLEGEChef de Corps

Président :Général (2S) Jean-Paul MICHEL

Vice-Présidents :Lieutenant-colonel (ORSEM) PhilippeDAUDREAdjudant-chef (R) Gilles HENNEQUET

Secrétaire général : M. Jean-Claude ABADIE

Secrétaire général adjoint :Caporal-chef (R) Raphaël CIESIELSKI

Trésorier : Major José TOCA

Trésorier adjoint :Adjudant-chef (R) Laurent DESCOMBES

Membres :Adjudant-chef (R) Dominique DEMA-RESTM. Lucien NEVEUAdjudant (R) Raymond BRAULTSergent (R) Sylvie MOTTYM. Jean-Vital ROGEZ

Conditions d'adhésion :Volontairement modérée pour permettre auplus grand nombre de nous rejoindre, lacotisation est de : - 5€ pour les EVAT du RMT ou jeune demoins de 21 ans - 10€ pour les personnels du RMT (civils,active ou réserve)- 20€ pour les personnels hors RMT- à partir de 30€ pour les membres " bien-faiteur " (avec envoi du Serment deKoufra)- à partir de 80€ pour les membres " dona-teur " (Serment de Koufra)

La fiche d'adhésion est téléchargeabledepuis le site Internet de l'Amicale(www.amicale-rmt.fr)

NB : la cotisation comprend, pour l'en-semble des membres de l'Amicale : l'expé-dition du bulletin de liaison " LeChamelier " (parution annuelle), ainsi quepour les membres autres qu'EVAT etMilitaires du RMT, l'envoi par La Poste dujournal d'information annuel édité par leRégiment (Serment de Koufra).

Le LCL DAUDREvice-président de l’amicale

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ARRIVEES OFFICIERS 2008

COL Henry de MEDLEGE - Alindien Djibouti CDCLCL François BEAUCOURNU - Collège I A Paris -CHEF BOICNEArnaud de LA TOUSHE - 5°RIAOM - OA1CIE CNEJacques de SORBIER de POUGNADORES-SE - 5°RIAOM - OA CEACNE Patrick DUBLANC - DCMD Gabon - Officiertraitant BOICNE Pierre GAYRAUD - 43°BIMA - OA 2CIECNE Fabrice REVEL - 43°BIMA - CDU 11CIELTN Julien ALIS - ECO APP INF Montpellier - CDSCEALTN Deodat DELMOND - ECO APP INFMontpellier - CDS 1CIELTN Olivier DONAT - 2°RIMA - CHEF BESH LTN Matthieu JACAMON - ECO APP INFMontpellier - CDS 1CIE LTN Thierry RIFF - 43°RI Lille - Adjoint BMLLTN Alain STEPHAN - 21 RIMA - OA 11CIE SLT Franck BROIE - ECO APP INF Montpellier -OA CCLSLT Didier DELVER - ECO ST CYR COETQ -Adjoint DAF

ARRIVEES SOUS-OFFICIERS 2008

ADC Marcelin BROUTIN - CIRAT AmiensADC EsetefoloFULILAGI - 43°BIMAADC Yolain GENCE - 41°BIMAADC Gilles LAFUMA - 1erRAMAADC Bruno SCOLARI - 28° GROUPEMENT GEOADJ Michel ANDRE - 6°RGADJ Richard ARNAUD - EM RTSE LyonADJ Lafaele ATUVASA - 43°BIMAADJ Yannick CHAMPEVAL - SMA ST Jean MaroniADJ Yann DAUVILLEE - RIMAP/P ArueADJ Jean-Claude EDOUARD - 3°RIMAADJ Sebastien ESCUDERO - 41°BIMAADJ David LABBE - 9°RIMA Cayenne ADJ William MAZAURIN - 33°RIMAADJ François SCHMIED - 2°RSMA GuadeloupeSCH Benoit CAMUS - 2°RMATSCH David DENIS - 35°RAPSCH Stephane GUENOLE - 5°RIAOMSCH Laëtitia JEANNOT - 1erRI SarrebourgSCH Morgan LE BIHAN - 5°RIAOMSCH Jérémy LOISEAU - 31°RG CastelsarrasinSGT Jean-François ALEXANDRE - 132°BCATSGT Sylvain ANDRAL - CENZUB SissonneSGT Kevin BARON - ENSOASGT Nicolas BILDAN - ENSOASGT Alexis CARRIC - ENSOASGT Guillaume CASTAGNOL - 31°RGCastelsarrasinSGT Pierre COURAUD - ESOASGT Bertrand DARROUZET - ESOASGT Eric FANEL - 5°RIAOMSGT Joanna GOSSART - ESOASGT Pierre HAMON - ESOASGT Joseph LABARRE - 2°RMATSGT Yvan LESELLIER - ENSOASGT Julien LOZANO - ESOASGT Geoffrey MENUEL - 4°RSMA ST DENISSGT Antoine MERLE - ENSOASGT Remi SY - ESOASGT Gaëlle TOULZE - EPPA ToulonSGT Moenoa WONG KAO - ESOA

ARRIVEES MDR 2008

CCH Rudy DORIQUE - 5°RIAOMCCH Cedric HELOIN- GSMA Guyanne

CCH Frédéric LARIVEN - 5°RIAOMCCH Sophie MATIGNON - RIMAP/PCCH Manuel MONARD - 43°BIMACCH Michel NOEL - RIMAP/PCCH Olovier RAYYAYE - 5°RIAOMCCH Mickaël TROCHAIN - 5°RIAOMCPL Michaël AMEUR - 5°RIAOMCPL Regis CHARPENTIER - 5°RIAOMCPL Pierre DEHAYS - 23°BIMACPL Thibault JAGOT - 43°BIMACPL Sebastien JULIANI - 5°RIAOMCPL Mikaël LAURENT - 43°BIMACPL Mickaël MASSON - RIMAP/PCPL Charles NONKE - 5°RIAOMCPL Pierre RABALLAND - 5°RIAOMCPL Gabriel ROSSI - 5°RIAOMCPL Christophe SAILLIER- 5°RIAOMSDT Maxime LHERBIEZ- GROUPEMENT DE CAMPMAILLY

DEPARTS OFFICIERS 2008

LCL Laurent de BERTHIER de SAUVIGNY -6°BIMA GabonCNE Arnaud COMESSE - 4°RSMA RéunionCNE Jean-Michel MUZARD - 8°RPIMACNE Jean-Philippe PIERRE - 33°BIMA Fort deFranceLTN Patrick AVILES - CayenneLTN Renaud BARNOLE - 17°RGP MontaubanLTN Nicolas ROBINET - LOME

DEPARTS SOUS-OFFICIERS 2008

MJR Stéphane DAGUIER - OrléansADC Jean GIGANT - Réunion ST PierreADC Jean-Pierre LAU - 4°RSMA RéunionADC Xavier RABOUIN - GSMA PolynésieADC Jean Erick RODIER - 6°BIMA GabonADJ Patrick DELCOURT - GabonADJ Mickaël DIDIER - 33°RIMA Fort de FranceADJ Philippe DUCLAP - Koumac NoucalADJ Sébastien JOSSE - ChaumontADJ Eric POISSON - GSMA ST Jean MaroniISCH Franck ARTHUS - GSMA KoumacSCH AntoineCOURTOIS DIT DUVERGER - HIABegin ST AmandeSCH Jean-Pierre FREY - CIRAT ToulouseSCH Eric HANQUART - Clermont-FérandSCH Pierre PAYRASTRE - 5°RIAOM DjiboutiSCH Jérome PERNY - 41°BIMA Point à PitreSCH Mickaël PFEUFFER - Réunion ST PierreSCH Frédérik POUSSOT - 1er RSMA Fort deFranceSCH Jerico RAFFOUR - GuèrSCH Arnaud REGNER - CanjuersSCH Frédéric ROUSSEAU - EAPPINF MontpellierSGT Véronique ADRASSE - Réunion ST DenisSGT Nicolas BEGUIN - 9°RIMASGT Laure CONTE 2°RSMASGT David DELSART - 4°GEH Montigny MetzSGT Grégory DUFOUR - 4°GEH Montigny MetzSGT Mickaël FORTOUNA - 4°RSMA Réunion

SGT Anthony FOULOGNE - 6°BIMA Gabon SGT AlexandraFRESSARD - 2°RSMA Point àPitreSGT Stéphane GABRIE - 4°RSMA RéunionSGT Stéphane LEBLANC - 4°GEH Montigny MetzSGT Mickaël L'OLLIVIER - 3°RIMA VannesSGT Germain MAILLOT - 33°RIMA Fort de FranceSGT Florent MARTIN - 23°BIMA SénégalSGT Arnaud MORAND - 33°RIMA Fort de FranceSGT Farida RAHOUTI - 9°RIMA CayenneSGT Jonathan RIDOU - RIMAP/P Taravao

DEPARTS MDR 2008

CCH Michel BELFROY - 5°RIAOMCCH Thierry BONNET - CMFPCCH Jérome BOURLON - 5°RIAOMCCH Sébastien CALMES - 43°BIMACCH Gaëtan DAVID - 16°BCCCH Franck DELAFOSSE - 41°BIMACCH Guillaume DUFOUR - 23°BIMACCH Brice GAUTIER - EM RTSECCH Anthony GOUEFFON - 5°RIAOMCCH Hubert HARDY - 41°BIMACCH Christian LAPOSTE - 33°RIMACCH Erwan LEGARGASSON - 5°RIAOMCCH Rudy LEMPEREUR - 6°BIMACCH Bernard LUDOMIR - 41°BIMACCH Fabrice METRO - GTAPICCH Félix NOWAK - 6°BIMACCH Anthony PAMART - 33°RIMACCH Jérome PINTO COELHO - 2°RSMACCH Jacky SCHRIEKE - 16°BCCCH Nicolas TURPIN - 9°RIMACCH Jérome VAQUETTE - 1er RICCH Damien YACOB - CEBCPL Will BRIVAL - 23°BIMACPL David DIGEOS - 5°RIAOMCPL Hubert DIGOUE - 5°RIAOMCPL Brahim FALLI - 5°RIAOMCPL Marc GANNE - 5°RIAOMCPL Serge GUEYDON - 33°RIMACPL Stéphane LANCELIN - 33°RIMACPL Eddy MONNERY - 33°RIMACPL Nicolas PAPPALARDO - 5°RIAOMCPL Kenny MIDORE - EM RTSECPL Expedit TECHER - 5°RIAOMCPL Logan TOUMIRE - 23°BIMACPL David VILLAIN - 5°RIAOM1CL Quantin ABELA - 33°RIMA1CL Sébastien DANTIGNY - 5°RIAOM1CL Raphaël GELU - 5°RIAOM1CL Yohann MAHO - 5°RIAOM1CL Xavier MARESCAUX - 5°RIAOM

PLAN ANNUEL DE MUTATION

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LES MAJORS DU CT1 COMBAT D'INFANTERIE OPTION VCI

MISE A L’HONNEUR

Le CCH DUMAIRE et son chien SAMMY lors de la remise desrécompenses

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Le caporal-chef David DUMAIRE et son chienSAMMY, berger malinois de 7 ans, ont remporté le

championnat de France de chien militaire qui s'estdéroulé du 20 au 24 octobre 2008 au 132ème BCAT de Suippes avec un score parfait de 400 sur 400.Cette épreuve de pistage opérationnel a regroupé les 10meilleures équipes cyno de France sur une piste de 2km. Son but est de pouvoir remonter la piste d'individusplusieurs heures après leur passage afin d'acquérir desrenseignements sur la direction prise par ces derniers.Cette victoire est une belle récompense pour l'ensemblede l'équipe cynophile du Régiment de marche du Tchad.

UN CHAMPION DE FRANCECYNO

TROIS PERSONNELS CIVILS MISA l’HONNEUR

Lors des couleurs régimentaires du 16juin 2008, M. BIENCOURT Gérard et M.

COTTREL Alain ont été décorés par le LCLVALLI de la médaille d’honneur du travailéchelon argent. Cette décoration conclue untrès beau parcours au service de la défenseavec pour deux d’entre-eux (M. ABDEL-MOUMENE et M. BIENCOURT) un départbien mérité à la retraite.

M. ABDELMOUMENE , M. BIENCOURT et M.COTTREL

M. BIENCOURT décoré par le LCL VALLI

Présentant le BSTAT 2010 " Combat d'infanterie option VCI " par anticipation, le sergent-chef Stéphane MORALIA de la 4ème com-pagnie, sort major avec une moyennede 14,49.Il est actuellement adjoint chef desection infanterie au sein de la 4ème

compagnie.

En septembre 2008, le sergent JulienLANDIER de la 2ème compagnie duRégiment de marche du Tchad, estsorti major du CT1 combat d'infante-rie VCI avec une moyenne de 13,83.Affecté au Régiment depuis novemb-re 2004, il a rejoint la section Rouge 4 de la 2ème compagnie.

2008, une année riche en émotion !

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I N M E M O R I A M

Né le 30 juillet 1976 à La Bassée, dans le départementdu Nord, Ludovic POLLET, après avoir servi commeVSL aux 19ème puis 16ème Groupes de Chasseurs,servait au RMT depuis le 3 août 1999.Titulaire du BMPE " Combat ", il avait été promu capo-ral-chef le 28 novembre 2005.Le caporal-chef POLLET avait effectué une mission delongue durée à Djibouti et une mission de courte duréeau Kosovo et au Liban.Il était titulaire de la médaille outre-mer avec agrafe "Liban " et de la médaille de la défense nationale avecagrafe " MAE-TdM "Il est décédé le 30 mai 2008.

Né le 12 février 1986 sur l'île d'OUVEA en Nouvelle Calédonie, lecaporal Mélam BAOUMA s'est engagé au Régiment de marche duTchad le 02 octobre 2007.Il rejoint la 2ème compagnie le 5 mai 2008 pour partir en Afghanistan,sa première opération extérieure.

Mort pour la France, le 19 août 2008 dans la vallée d'Uzbin, il reste-ra présent dans les esprits de tous les marsouins du Régiment.

Promu caporal à titre exceptionnel, Mélam BAOUMA a été faitchevalier de la Légion d'Honneur et a été cité à l'ordre de l'arméeavec attribution de la croix de la valeur militaire avec palme.

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