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Louise Ackermann, les galets de la mer. Compagnie Etincelle

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De Caroline Rainette, d'après l’œuvre de Louise Ackermann Jeune, elle attira l’attention de Victor Hugo. Âgée, elle suscita l’admiration de Tolstoï. Pourtant Louise Ackermann, née Choquet, est peu à peu tombée dans l’oubli. En ce 19ème siècle pudibond, une femme, poète, « écrivant comme un homme », éprise de liberté, critiquant la religion, ne pouvait que s’attirer les foudres des moralistes. Un « monstre » dira Barbey d’Aurevilly ! Et pourtant Louise Ackermann écrivit quelques uns des plus beaux vers du 19ème. Une personnalité touchante, entre doutes, joies et peines, à découvrir dans un spectacle mettant en scène son œuvre et sa vie. Un hommage à l’une des plus grandes poétesses du 19ème, une femme moderne, qui a choisi sa vie, accepté et revendiqué sa condition d’artiste. Les interrogations de Louise sont les nôtres, ses désespoirs, ses tourments, nous les partageons tous. Une réflexion pleine d’espoir sur l’être humain et sur la vie. Avec : Denise Schröpfer, Sâadia Courtillat, Caroline Rainette

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Les Galets de la merDe

Caroline Rainette

D’après l’œuvre deLouise Ackermann

Mise en scène et scénographieCaroline Rainette

AvecDenise Aron-Schröpfer

Saâdia CourtillatCaroline Rainette

Musique Clara Schumann et Louise FarrencCostumes Gaëlle Charre, Cécilia Solis, Evelynne Leblet

Avec les voix de Anne-France Lheureux et Bruno Aumand

Durée du spectacle : 1h

Public : tout public

Texte publié aux Éditions Étincelle ISBN n° 978-2-9552190-0-3

Contact Compagnie Étincelle :06 60 81 72 79 / [email protected]

Licence n° 2-1056151

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Note de l’auteure - metteure en scèneTombée injustement dans l’oubli rapidement après sa mort, l’œuvre de Louise Ackermann méritait d’être enfin redécouverte. Les réflexions contradictoires, les questionnements, sans cesse répétés, les échos entre les textes, tout cela formait une matière première incomparable à une adaptation théâtrale s’appuyant sur une grande partie de ses écrits. Toutefois il ne s’agissait pas de se contenter de dire des textes, mais de les faire vivre, se correspondre, se répondre, afin de donner un nouvel éclairage et à l’œuvre et à la femme. Comment mettre en scène une œuvre en grande partie philosophique, dont les questionnements demeurent intemporels et fondamentaux, comment aborder la personnalité de Louise Ackermann, tels étaient les obstacles à surmonter.

La construction dialectique des textes de la poétesse a très vite guidé l’écriture vers la mise en scène de plusieurs personnages : Louise Ackermann bien sûr ; la Nature ensuite, figure emblématique de son œuvre ; puis enfin Louise jeune, la mise en abyme du personnage de Louise permettant de donner plus de profondeur et d’humanité à la pièce et à la poétesse. Construit également en trois parties, le texte, par le truchement du songe, permet de plonger dans le cœur de l’œuvre et de la pensée de Louise Ackermann, de sa création et de son acte de création. Le spectateur découvre d’abord Louise dans son intimité, le soir du nouvel an. Fatiguée, elle s’endort, et le spectateur bascule dans son rêve ; rêve-bilan où elle se voit jeune et déjà en conflit avec la Nature. Enfin, dans la troisième partie, la poétesse prend elle-même part à ce rêve, doutant, entre les affirmations cruelles de la Nature et l’espoir de la jeune Louise, avant de se réveiller, apaisée. L’écriture du spectacle insiste volontairement sur la sensibilité de Louise, qui a aimé intensément et souffert violemment, contrairement à la morne apparence qu’elle voulut transmettre d’elle-même notamment à travers son autobiographie. Louise était une femme moderne, en lutte avec son époque, même si elle n’a pas assumé jusqu’au bout cette révolte.

La musique, et parfois la danse, accompagnent à divers moments le spectacle au texte exigeant et fort, apportant les respirations nécessaires. Cette même volonté de faire redécouvrir l’œuvre d’une femme aujourd’hui oubliée a conduit à puiser dans les répertoires de deux compositrices contemporaines de la poétesse : Clara Schumann et Louise Farrenc, moins connues que leurs homologues masculins de la même période, mais dont les œuvres méritent amplement de retrouver leur place légitime dans l’histoire de la musique.

Mettre en scène, avec trois comédiennes, Louise Ackermann, sa pensée, sa vision du monde, ses doutes et ses espoirs sont ainsi, outre une réflexion sur la condition humaine – toujours d’actualité, à l’heure où certains scientifiques démiurges annoncent un progrès illimité de plus en plus rapide avec pour conséquence l’immortalité pour la fin du 21è siècle... –, rendre hommage à l’une des plus grandes poétesses françaises qui mourra en 1880 à Nice, dans ce même paysage où elle était venue chercher la paix quelque quarante années plus tôt. Le cimetière St Pierre où elle avait été inhumée a aujourd’hui fait place à… une autoroute…

Carol ine Rainet te

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L’équipe artistiqueCaroline Rainette

Auteure, metteure en scène et comédienneCaroline fait ses débuts sur scène dès son enfance, aussi bien en danse, qu’en chant, piano ou théâtre. Peu à peu, le théâtre prend le pas sur ses différentes passions. Elle suit l’enseignement de Réchana Oum, ancienne élève de Jean-Laurent Cochet, et travaille les grands textes classiques du théâtre (Racine, Molière, Musset, Anouilh, Claudel, Tenessee Williams, etc.). Elle joue au sein de plusieurs troupes, passant du comique (Le Dindon de Feydeau, Je veux voir Mioussov de Kataev, Noix de Coco de Marcel Achard) au dramatique (L’Alouette de Giraudoux, Andromaque de Racine).

En 2012, elle fonde la Compagnie Étincelle, et, pour sa première mise en scène, choisit un texte difficile, quasiment jamais joué mais pour lequel elle avait eu un véritable coup de foudre lors de ses études de théâtre : L’Aigle à deux têtes de Jean Cocteau, dont elle joue également le rôle de la Reine. La pièce fêtera sa 100ème représentation lors du Festival d’Avignon Off 2015. S’attachant à travailler sur de grands textes aux personnages féminins forts, elle met ensuite en scène Andromaque de Racine (rôle d’Hermione ; 2014-2015), On ne badine pas avec l’amour de Musset (rôle de Camille ; 2015). Elle adapte et met en scène l’œuvre poétique de

Louise Ackermann, poétesse méconnue du 19èsiècle, femme moderne, libre, qui choisit sa vie, accepta et revendiqua sa condition d’artiste. La pièce, intitulée Les Galets de la mer, éditée aux Éditions Étincelle, est créée au Théâtre des Amants lors du Festival d’Avignon Off 2015 (rôle de Louise jeune). Enfin, à la demande du comédien interprétant le rôle, elle met en scène en 2015 un monologue au texte exigeant : La Mort de Néron de Félicien Marceau.

Également artiste plasticienne, elle assure la direction artistique, la création des décors et des costumes des spectacles de la compagnie.

Diplômée en droit et en histoire de l’art, s’intéressant aux questions sociétales et politiques elle publie en février 2015 aux éditions L’Harmattan un essai intitulé Le peuple et sa souveraineté dans l’art révolutionnaire (1789- 1794).

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Denise SchröpferLouise Ackermann

Formée d’abord à l’art du mouvement chez Jacques Lecocq à Paris, Denise étudie ensuite l’interprétation au studio 34, avec les disciples de René Simon et rencontre le Roy Hart Théâtre pour travailler le chant et la voix. Au théâtre, elle joue le répertoire classique et contemporain : Tchekhov et Pirandello sous la direction de S. Pitoeff, Molière avec François Joxe, Duras avec Claude Mathieu, Jules Renard avec Jacques Connort, Peter Handke

avec Guilène Ferré, Dylan Thomas avec Anne Contensou et plusieurs créations originales jouées au Festival d’Avignon avec Hélène Darche. Elle travaille aussi en Suisse avec Jean Winiger dont elle crée Sous le lierre à Fribourg. Au cinéma, elle fait ses débuts dans La Bouche de Jean-Pierre, film de Lucile Hadzihalilovic et Gaspard Noé, sélectionné au festival de Cannes, puis elle tourne avec F. Ozon, (film sélectionné au festival du film de Clermont-Ferrand ainsi qu’au Japon), J.P. Mocky, L. Fazer, B. Jacquot, D. Faroudja, A. Gitai (film sélectionné à Locarno et Berlin) et Pascal Mieszala (film sélectionné à Clermont-Ferrand). Elle tourne aussi pour la télévision dans plusieurs séries et téléfilms. Ses deux premiers textes sont publiés aux éditions de l’Amandier et Denise au pied nu ou le journal du peintre et de son modèle a été adapté pour le théâtre.Amoureuse de la littérature et des auteurs contemporains, elle organise aussi des cafés littéraires et musicaux et dirige plusieurs mises en scène de spectacles d’auteurs vivants au sein de la Compagnie des Ondes, notamment Moi le mot de Matei Visniec, présent au Festival d’Avignon 2014 et 2015.

Saâdia Courtillat, la NatureSâadia découvre le théâtre en 2008 avec Paul et Hacina Roussel. Elle y interprète des personnages variés dans des pièces contemporaines écrites et mises en scène par Paul Roussel : Première (femme au foyer désabusée), Objection (témoin psychotique), Héritage (vrai fausse riche héritière), Dîtes le avec des fleurs (inspecteur de police complètement macho).Elle joue le rôle d’un génie espiègle et gaffeur dans le conte musical Dihya au théâtre de Ménilmontant. Elle s’implique également dans des spectacles vivants par le biais de la troupe Fortuna : Noce à la Villa, bal vénitien, spectacles médiévaux dont notamment le cycle d’Enguerrand et de Clermont dans lequel elle joue le rôle principal de Sabine de Viarmes, une femme ambitieuse, manipulatrice et sans scrupules. Elle rejoint la troupe Étincelle en 2013 pour le rôle d’Édith de Berg dans L’Aigle à deux têtes de Cocteau. Elle interprète ensuite Andromaque dans la pièce éponyme de Racine, puis Rosette dans On ne badine pas avec l’amour de Musset.

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La Compagnie EtincelleFondée en 2012, la compagnie Étincelle s’attache à faire revivre les grands textes du théâtre.Toucher le plus grand nombre, montrer que ces grands textes sont toujours d’actualité et profondément émouvants aujourd’hui encore, tel est notre objectif !

Quelques dates :

• 2012 : Création d’Étincelle.• 2013 : Création de L’Aigle à deux têtes de Cocteau (Guichet Montparnasse, Paris),

reprise au Théo Théâtre (Paris).• 2014 : Création d’Andromaque de Racine (Théo Théâtre, Paris) ;

Reprise de L’Aigle à deux têtes au Verbe Fou, Festival d’Avignon Off.• 2015 : Reprise d’Andromaque de Racine au Théo Théâtre (Paris).

Reprise de L’Aigle à deux têtes au Verbe Fou à Avignon Off où le spectacle fêtera sa 100ème représentation !Création de On ne badine pas avec l’Amour de Musset au Théo Théâtre ; Création des Galets de la mer, Avignon Off 2015 au Théâtre des Amants.

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Les Galets de la mer : fiche technique

• Équipe de 3 comédiennes dont la metteure en scène

• Durée : 1h

• Âge : tout public

• Scénographie : 1 table, 2 chaises, 2 paravents, bougies électriques.

Équipement à fournir par la structure d’accueil

Dispositif scénique :• Scène, ouverture minimum (spectacle modulable en fonction de la scène) :

* ouverture de mur à mur : 4 m* profondeur : 3 m* hauteur : aucune contrainte

• Accessoires, si possibilité d’être fournis par le lieu :1 table, 1 chaise, 1 fauteuil ou une 1 chaise

Régies :La compagnie se déplace sans régisseur. Prévoir 1 régisseur son et lumière.

• Régie lumière :Le plan feu est modifiable en fonction des contraintes de la salle. 2 ambiances lumière différentes.

• Régie SonLecteur CD ou MP3

Planning de montage

Prévoir 1 h de montage pour le déchargement, et 1 service de 4h minimum.* montage du décor et accessoires (environ 1h),* réglages lumières et sons.* filage.

Après le spectacle démontage du décor et chargement : prévoir 1 heure.

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Compagnie Étincelle 06 60 81 72 79

[email protected]://perso.numericable.fr/etincellecompagnie

www.facebook.com/ackermann.louise