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Perspectives Bilingual children’s stories Perspectives Histoires bilingues pour les enfants

Perspectives - histoires bilingues pour enfants

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Page 1: Perspectives - histoires bilingues pour enfants

Perspectives Bilingual children’s stories

Perspectives Histoires bilingues pour les enfants

Page 2: Perspectives - histoires bilingues pour enfants

No Limits

Needy miners and settlers in

British Columbia, Canada, engaged

in stripping abandoned Fort Alcan

of lumber, electrical appliances,

and plumbing, made an amazing

discovery. While dismantling the

jail they found that the mighty

locks were attached to the heavy

doors, and two-inch steel bars

covered the windows, but the

walls of the prison were only

wallboard made of clay and paper,

painted to resemble iron. A good

old heave against the walls by a

man not as strong as a football

tackle would have burst the wall

out. But nobody ever tried it

because nobody thought it

possible.

You’ll never know what can be done

until you try to do it.

Défie L'Impossilbe

En Colombie-

britannique au Canada, des

mineurs et des colons sans

ressources entreprirent de

dépouiller un vieux fort

abandonné, le Fort Alcan, de

tout le bois qu’il contenait,

de ses installations

électriques et de sa

plomberie. Ce faisant, ils

firent une découverte

étonnante. Alors qu’ils

démantelaient la prison, ils

constatèrent que les lourdes

portes étaient fermées par

d’énormes verrous, et les

fenêtres par de grosses

barres de fer. Alors que les

murs de la prison n’étaient

autres que des cloisons faites

d’argile et de carton, qui

avaient été peintes de façon

à imiter le fer ! D’un bon

coup de pied, un homme

aurait pu faire écrouler le

mur. Mais au vu de ce qui

paraissait impossible,

personne n’avait jamais eu

l’idée d’essayer.

Vous ne saurez jamais de quoi

vous êtes capable tant que

vous n’aurez pas essayé.

Page 3: Perspectives - histoires bilingues pour enfants

“Go to the ant!”

“Go to the ant, … consider her

ways and be wise” (Proverbs 6:6).

One king used to relate to his

friends an anecdote of his early

life. “I once was forced to take

shelter from my enemies in a

ruined building, where I sat alone

many hours,” he said. “Desiring to

divert my mind from my hopeless

condition, I fixed my eyes on an

ant that was carrying a grain of

corn larger than itself up a high

wall. I numbered the efforts it

made to accomplish this object.

The grain fell 69 times to the

ground; but the insect persevered,

and the 70th time it reached the

top! This sight gave me courage at

the moment, and I never forgot

the lesson.”

« Va voir la fourmi ! »

Va donc voir la fourmi,

observe son comportement et

tu apprendras la sagesse.

(Proverbes 6:6).

Un roi aimait à

raconter à ses amis une

petite expérience qui lui

était arrivée au temps de sa

jeunesse. « Un jour, je fus

obligé de me cacher de mes

ennemis dans une bâtisse en

ruine. Et je restai là tout

seul pendant de longues

heures. Désirant distraire

mon esprit de ma condition

désespérée, j’observai une

fourmi, chargée d’un grain

de maïs plus gros qu’elle,

qui tentait d’escalader un

mur élevé. À chaque fois, le

grain de maïs retombait et

elle allait le rechercher. Je

comptais ses tentatives. Eh

bien, le grain retomba 69

fois. Mais l’insecte

persévéra. Jusqu’à la 70ème

fois, où elle atteignit le

sommet ! Sur le coup, cette

observation me redonna

courage, et jamais je

n’oublierai cette leçon. »

Page 4: Perspectives - histoires bilingues pour enfants

Shake it off and step up

A story is told of a dog

that belonged to a certain

farmer in what had once been

a gold-mining area. One day,

while the farmer was walking

with his dog in bushland near

the farm, the dog fell into one

of the many old abandoned

mineshafts. Although the shaft

was dry and quite narrow, it

was not so deep and the dog

managed to survive the fall

without breaking any bones.

The farmer could hear his

dog barking pitifully, but could

not get down the narrow,

crumbling shaft to get him.

After carefully assessing the

situation, the farmer decided

the only thing to do was to

end his dog’s distress as soon

as possible. He decided to

bury the dog in the old shaft

and put him out of his misery.

He went back to his farm, got

some tools and on returning,

began to shovel earth quickly

into the shaft.

« Il faut que je me secoue

et que je monte ! »

Un fermier habitait dans

une région où autrefois étaient

exploitées des mines d’or. Un

jour qu’il promenait son chien

dans la brousse aux alentours

de la ferme, le chien tomba

dans l’un des nombreux puits

abandonnés de la mine. Bien

que le puits fût sec et

relativement étroit, il n’était pas

bien profond et le chien réussit

à amortir sa chute sans se

casser de membres.

Ce dernier aboyait

pitoyablement, et le fermier

l’entendait, mais il ne pouvait

rien faire. Le puits, en effet, était

trop étroit et il était impossible

d’y descendre pour remonter la

pauvre bête. Après avoir

longuement pesé les choses, le

fermier décida qu’il ne lui

restait plus qu’à l’enterrer, afin

d’abréger ses souffrances. Vite, il

partit chercher une pelle à la

ferme et, dès son retour,

entreprit de remplir le puits de

terre, aussi vite qu’il le pouvait.

Page 5: Perspectives - histoires bilingues pour enfants

Initially, the dog was terrified

as the earth fell on him in the

darkness. But as the farmer

continued shoveling and the dirt

hit the dog’s back … the dog

shook it off and stepped up. Clod

after clod rained down on him.

“Shake it off and step up … shake

it off and step up … shake it off

and step up!” the dog seemed to

be saying to himself. No matter

how painful the blows, or how

hopeless the situation appeared

in the dim depths of the shaft, the

dog fought his panic and just kept

right on shaking off the dirt and

stepping up until at last he was

within reach of the farmer who

joyfully hauled him out to safety.

Au début, le chien fut

terrifié par la terre qui lui

tombait dessus et l’obscurité

soudaine. Le fermier,

imperturbable, continuait à

jeter ses pelletées sur le dos

du chien, mais celui-ci secoua

la tête et le reste de son

corps, puis gravit le monticule

de terre ainsi formé à ses

pieds. Les pelletées de terre

continuaient à pleuvoir sur son

dos. « Il faut que je me secoue

et que je monte… que je me

secoue et que je monte ! »

semblait se dire le chien. Les

mottes de terre lui faisaient

mal en s’écrasant sur lui, et sa

condition était désespérée,

prisonnier qu’il était des

profondeurs obscures d’un

puits. Cependant, il ne cédait

pas à la panique, il continuait à

dégager la terre de dessus lui

et à gravir un nouveau palier.

Jusqu’au point où il fut à la

portée de son maître, qui le

hissa joyeusement sur la terre

ferme.

Page 6: Perspectives - histoires bilingues pour enfants

The end of a bitter trial

It happened around the

year 1640. A group of

Spaniards was traveling

through the jungles of South

America when one member

of the party fell seriously ill

with malaria. In a short time,

the fever weakened him so

much that he was unable

to walk.

His friends were at their

wits’ end. They improvised a

stretcher from branches and

tried to carry him on it. The

condition of the sick man and

the difficulties in transporting

him became such that they

finally decided to lay him

down at the side of a pool of

water, in the shadow of a tree

with thick foliage. There they

left him.

His situation seemed

desperate. His fellow travelers

had left him some food, but

he paid no attention to it.

Water! That was his only

thought. Tormented by a

burning thirst, he bent down

to the water, only to fall back

in despair. The water had an

awful, bitter taste.

La fin d’une dure épreuve

C’était aux environs de

1640. Un groupe d’Espagnols

traversaient à pied les jungles

d’Amérique du Sud, lorsqu’un

des membres du groupe tomba

grièvement malade, atteint de la

malaria. La fièvre ne tarda pas à

l’affaiblir, au point qu’il ne

pouvait plus avancer.

Ses amis ne savaient que

faire. Avec des branches, ils lui

confectionnèrent un brancard

de fortune pour tenter de le

transporter. Mais son état

empirait et l’opération s’avérait

de plus en plus difficile.

Finalement, ils décidèrent de le

déposer au bord d’un étang, à

l’ombre d’un arbre au feuillage

touffu. Et là, ils l’abandonnèrent.

Sa situation semblait

désespérée. Ses compagnons de

voyage lui avaient laissé

quelques vivres mais ceux-ci ne

l’intéressaient guère. De l’eau !

De l’eau ! C’était là sa seule

pensée. Tourmenté par une soif

brûlante, il se pencha vers l’eau

pour boire, mais il fit un

mouvement de recul : l’eau

était amère, répugnante. Il était

plus désespéré que jamais.

Page 7: Perspectives - histoires bilingues pour enfants

But as time went on, and

the fever continued to burn

and consume his body, he

drank again and again. Then a

strange thing happened. After

every drink of water, the fever

seemed to subside and the

pain to become less severe.

Strength returned to his

weak body.

Healing had come to him

through the bitterness of the

water. You see, the tree under

which his companions had laid

him was the Cinchona, or

quinine tree. Leaves and pieces

of bark had fallen into the

water, and the quinine had

dissolved. Not only was the

exhausted traveler completely

restored, but a wonderful

remedy was discovered,

through which countless lives

have since been saved.

- As told by Corrie Ten Boom

in her book, Father Ten Boom.

Cependant, au fil des jours,

pour calmer la fièvre intense qui

dévorait son corps, il finit par en

boire, puis à en boire encore et

encore. C’est alors qu’une

chose étrange arriva. Après

chaque gorgée d’eau, la fièvre

semblait tomber et la douleur

diminuer. Son corps épuisé

retrouvait de la force.

C’est l’amertume de l’eau

qui l’avait guéri. Car, voyez-vous,

ses compagnons l’avaient

couché sous un Cinchona, ou

arbre à quinine. Des feuilles et

des morceaux d’écorce étaient

tombés dans l’eau, où la quinine

s’était dissoute. Non seulement

le voyageur exténué fut

complètement rétabli, mais on

découvrit ainsi un formidable

remède, qui, depuis lors, sauva

d’innombrables vies humaines.

- Racontée par Corrie Ten Boom

dans son livre, Père Ten Boom

Page 8: Perspectives - histoires bilingues pour enfants

The House on the Hill

Nong lived with his family

in a small village in Southeast

Asia. Like most people in

their village, Nong’s family

were farmers. The villagers

had their houses next to

their fields on the wide plain,

except for Nong’s family,

whose house stood alone on

top of a hill.

Since Nong’s family’s fields

were on the plain below like

everybody else’s, his mother

and father had to go up and

down the hill every day to

work the fields. During the

harvest they had to bring the

harvested rice up the hill to

their storehouse. And

because the school was also

down on the plain, Nong had

to go down the hill to school

every morning and climb

back up the hill to go home

every evening.

One day Nong talked to

his father about this. “It’s not

fair. I have to walk up and

down the hill every day, but

my friends don’t. Why do we

have to live up here on the

hill?”

La maison sur la colline

Nong vivait avec les siens dans

un petit village du Sud-Est

asiatique. C’était une famille de

fermiers, comme la plupart des

autres familles de ce village. Or,

toutes ces familles avaient

construit leur habitation à

proximité de leurs champs, dans la

grande plaine, à l’exception de la

famille de Nong, dont la maison se

tenait seule au sommet de la

colline.

Comme leurs terres étaient

néanmoins situées dans la plaine,

les parents de Nong devaient,

chaque jour, descendre et

remonter la colline. À l’époque de

la moisson, il leur fallait, à grand

peine, acheminer la récolte de riz

jusqu’à la grange familiale qui se

trouvait tout en haut. Et comme

l’école, elle aussi, était située dans

la plaine, Nong devait, chaque

matin, descendre la colline et la

grimper le soir pour rentrer au

logis.

Un jour, fatigué de cet état de

choses, il s’en ouvrit à son père :

― Papa, ce n’est pas juste. Chaque

jour, il me faut descendre et

remonter la colline, alors que mes

amis ont la vie facile. Qu’est-ce qui

nous oblige à vivre là-haut ?

Page 9: Perspectives - histoires bilingues pour enfants

Nong’s father thought

about this for a while before

he answered. “I’m not sure

why we live here on the hill.

Our house has stood here for

many generations. I’m thankful

for our little house up here.

Think of it this way: We are

the first to see the sun come

up in the morning and the last

to see it set in the evening.”

But this didn’t mean much

to Nong. “But we have to

work so much harder than

everyone else. And I have to

walk much further than my

friends. It’s not fair!”

“Oh, but we shouldn’t say

that,” Nong’s father replied.

“God has given us this place

and we should be thankful

for it.”

Yet Nong was not

convinced. He wished he could

live down on the plain.

One day not long after this

conversation, the clouds began

to gather in the sky over the

village. It was only a few weeks

after the rice harvest, and so

the villagers looked to the sky

with concern for the stored

rice. And the weather got only

worse. The sky became darker

and darker.

Son père prit un air pensif

puis finit par répondre : ― Je ne

sais pas pourquoi au juste nous

vivons là-haut. Notre

maisonnette remonte à plusieurs

générations et je suis heureux d’y

habiter. Pour te consoler, dis-toi

que nous sommes les premiers à

voir le soleil se lever et les

derniers à le voir se coucher.

Il en aurait fallu davantage

pour persuader Nong. ― Mais il

nous faut travailler plus dur que

tout le monde et moi j’ai plus de

chemin à faire que tous les

autres.

― Oh ! tu ne devrais pas

parler comme ça, lui reprocha

son père. C’est Dieu qui nous a

donné cet endroit et nous

devons nous montrer

reconnaissants.

Toutefois, Nong n’était pas

convaincu. Il aurait tant voulu

vivre en bas dans la plaine.

Quelques jours plus tard, les

nuages s’amoncelèrent au-dessus

du village. Comme c’était juste

quelques semaines après la

moisson, les villageois scrutaient

le ciel avec anxiété :

qu’adviendrait-il de leur récolte,

de tout le riz qu’ils avaient

engrangé ? Mais le temps

continua d’empirer et le ciel

s’assombrit encore.

Page 10: Perspectives - histoires bilingues pour enfants

Then it happened. The

rains came down and

wouldn’t stop. It rained and

rained and rained. The

houses and fields in the plain

were all flooded. The harvest

and stores of rice were lost.

Only Nong’s house on

top of the hill was dry, so

that’s where all the villagers

fled. They were all thankful

for Nong’s house on the hill,

and they ate of the rice that

was stored there.

“Now,” Nong’s father said

to him with a gentle look in

his eye, “are you thankful for

our house on the hill?”

Nong smiled sheepishly

and nodded.

So often we complain

about some hardship or are

tempted to feel that life isn’t

fair to us. But if we can

accept whatever God has

allowed to come into our

lives and be thankful for it,

one day we will see that He

can turn our seeming

hardship or handicap into a

lifesaver for us and others.

- Colin C. Bell

Des pluies torrentielles

s’abattirent sur le village. Il plut

sans cesse pendant des jours et des

jours. Toutes les demeures et les

terres de la vallée furent inondées,

toute la moisson, toutes les

récoltes détruites.

Une seule maison demeurait

intacte : la maison en haut de la

colline. Par conséquent, les

villageois s’y réfugièrent et tout le

monde remercia le Ciel pour la

maison de Nong et pour le riz que

sa famille avait pu préserver.

― Maintenant, fit son père, le

regard empreint de douceur, es-tu

content que nous habitions sur la

colline ?

Avec un sourire embarrassé et

un petit hochement de la tête,

Nong fit signe que oui.

Il nous arrive souvent de nous

plaindre quand nous avons des

difficultés, et nous sommes tentés

de penser que la vie n’est pas juste.

Mais si nous acceptons les choses

que Dieu permet dans notre vie, un

jour ou l’autre nous verrons qu’Il

peut transformer nos épreuves et

nos handicaps en véritables bouées

de sauvetage, que ce soit pour

notre bénéfice ou celui des autres.

- Colin C. Bell

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