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ÉTUDE VIGIE ALIMENTATION 2016-2017 10 tendances émergentes à l’horizon 2030 Par Céline Laisney Étude annuelle réservée aux membres du dispositif Vigie Alimentation Site Internet https://www.futuribles.com/fr/groupes/vigie-alimentation/presentation / Futuribles International 47, rue de Babylone - F-75007 Paris Tél. +33 (0)1 53 63 37 70 Fax +33 (0)1 42 22 65 54 E-mail [email protected] Site Internet www.futuribles.com

Etude Vigie alimentation 2017

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ÉTUDE VIGIE ALIMENTATION 2016-2017

10 tendances émergentes à l’horizon 2030

Par Céline Laisney

Étude annuelle réservée aux membres du dispositif Vigie AlimentationSite Internet https://www.futuribles.com/fr/groupes/vigie-alimentation/presentation/

Futuribles International • 47, rue de Babylone - F-75007 Paris • Tél. +33 (0)1 53 63 37 70 • Fax +33 (0)1 42 22 65 54E-mail [email protected] • Site Internet www.futuribles.com

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SOMMAIRE

Introduction 5

Tendance 1 - Les fermes verticales à l’assaut des villes 9

Tendance 2 - Grands groupes et start-ups : 19compétition ou coopération ?

Tendance 3 - Déstructuration des modèles alimentaires : 31le snacking, la nouvelle norme ?

Tendance 4 - La montée du végétarisme et du flexitarisme 39dans les pays développés

Tendance 5 - Quelles alternatives aux protéines animales ? 49

Tendance 6 - L’implantation de la consommation biologique 71

Tendance 7 - Produits locaux et circuits courts : 79la consommation locavore

Tendance 8 - Vers une alimentation connectée 87au service de la nutrition ?

Tendance 9 - Le décollage de l’e-commerce alimentaire 99

Tendance 10 - La bataille de la livraison de repas 113

L’AUTEURCéline Laisney est directrice d’AlimAvenir, experte en veille sur l’alimentation,en charge du dispositif Vigie Alimentation de Futuribles International, membredu comité de rédaction de la revue Futuribles et conseillère scientifique de Futuribles International.

LECTURECe symbole désigne une incertitude majeure.

Celui-ci désigne un risque de rupture.

Les passages surlignés en jaune renvoient à d’autres tendances dévelop-pées dans le rapport.

Les bulles reprennent les propos d’experts ou d’acteurs,recueillis lors de l’enquête réalisée en septembre 2016(voir l’introduction).

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Verbatim

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Si les nouvelles tendances alimentaires sont bien iden-tifiées, elles restent souvent mal documentées : que

représentent-elles réellement à l’heure actuelle ? Quelest leur rythme de progression ? Dans les années à venir,resteront-elles anecdotiques ou, au contraire, seront-ellesde nature à « disrupter » le système ?

L’étude Vigie Alimentation retrace l’évolution de 10 ten-dances émergentes, sur la base des données les plus ré-centes (enquêtes auprès des consommateurs, chiffresd’affaires des entreprises, faits porteurs d’avenir, etc.). Elleanalyse les facteurs qui sous-tendent leur évolution fu-ture, facteurs moteurs mais aussi facteurs freins, et dresseleurs perspectives à l’horizon 2030.

L’édition 2017 est de plus enrichie des points de vue d’acteurs clefs de la pro-duction, de l’agroalimentaire et de la distribution, recueillis au cours d’une en-quête réalisée en septembre 2016 et présentée lors du SIAL (Salon internationalde l’agroalimentaire). Des responsables stratégie, recherche et innovation, mar-keting, mais également des chercheurs et experts (voir la liste), ont en effet étéinvités à donner leurs avis sur l’évolution probable, à l’horizon 2030, de 13 ten-dances émergentes. Pour chaque tendance, ils devaient indiquer quelle était,selon eux, sa probabilité de se renforcer à l’horizon 2030 (0 = elle restera anec-dotique ou en tout cas ne progressera pas plus que son stade actuel, 10 = elledeviendra mainstream). La moyenne de ces notes a été calculée pour déterminerune note globale par tendance (exemple ci-contre),que vous retrouverez dans les chapitres concernés(par exemple la tendance relative aux fermes ver-ticales, celle portant sur l’alimentation connectée,etc.). Les personnes interrogées pouvaient ajouterun commentaire pour justifier leur choix ; ces com-

mentaires ont été parfois repris en « ver-batim » pour illustrer les tendances(ils figurent dans des bulles insé-rées au fil des pages).

Les résultats de cette enquête sont riches d’enseignements. Ils montrent toutd’abord que les tendances les plus médiatiques ne sont pas les plus prometteuses.Ainsi, les produits à base d’insectes et ceux à base d’algues ont reçu les notes lesplus basses, la faible acceptabilité des consommateurs étant, de l’avis général, unobstacle majeur à leur adoption généralisée. En revanche, les perspectives offertespar les nouveaux produits à base de protéines végétales sont très favorables selonla majorité des acteurs et experts, même s’il demeure des conditions à leur essor.

Certaines tendances divisent, comme la digitalisation de la nutrition par le biaisd’applications et d’objets connectés, qui selon une partie des enquêtés devraitrester du domaine du gadget, ou bien ne concerner qu’une petite partie de lapopulation (diabétiques, personnes souffrant d’intolérances ou d’allergies, etc.).De même, les avis sont partagés sur les fermes verticales high-tech basées surl’hydroponie ou l’aquaponie : si certains voient les projets se multiplier, parexemple en partenariat avec la grande distribution, d’autres en soulignent les li-mites (image négative du hors-sol, coût des investissements, etc.).

En revanche, la part croissante du bio ainsi que celle de produits locaux fontconsensus. Ces tendances ne sont pas récentes, mais elles continuent de se dif-fuser aux différentes catégories de consommateurs et prennent de l’importancedans la restauration collective.

De même, le développement de l’e-commerce dans l’alimentaire est une quasi-certitude, celui-ci étant stimulé par l’arrivée des nouveaux acteurs et favorisé parle renouvellement générationnel.

S’il ne faut pas oublier que les comportements alimentaires sont marqués parune certaine inertie et par le poids des spécificités culturelles propres à chaquepays ou région du monde, il n’en reste pas moins que les changements peuventaussi se produire rapidement. Le système agroalimentaire au sens large, de lafourche à la fourchette, a vu arriver ces dernières années un certain nombre destart-ups dont beaucoup se sont donné pour mission de le « disrupter ». Soute-nues par des bailleurs de fonds, à hauteur parfois de dizaines de millions de dol-lars, quelques-unes d’entre elles ont mis sur le marché en un temps record desproduits très innovants et même en rupture avec les produits classiques, qui onttrouvé leur marché.

Les grands groupes sont donc plus que jamais confrontés à l’importance d’anti-ciper les changements de consommation et d’innover de manière radicale, etnon cosmétique. Certains en ont déjà pris la mesure, qui ont mis en place desincubateurs ou fonds d’investissement et collaborent régulièrement avec les start-ups selon différentes modalités (voir la tendance « Grands groupes et start-ups :compétition ou coopération ? »). Face à la rapidité des changements, aux lance-ments toujours plus fréquents de nouveaux produits et services, le suivi des ten-dances émergentes au jour le jour devient une nécessité. C’est pourquoi cetteétude annuelle est complétée par une lettre de veille mensuelle qui l’actualise,ainsi que par des réunions trimestrielles durant lesquelles des experts exposentdes sujets émergents et discutent de leurs perspectives avec les membres. CarVigie Alimentation est plus qu’une étude, c’est un club d’entreprises et d’orga-nismes appartenant à tous les maillons du système alimentaire, ce qui permetde croiser les points de vue et de débattre des différents futurs possibles. n

Étude Vigie Alimentation 2016-2017 • © Futuribles International

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Céline Laisney

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LISTE DES PERSONNES INTERROGÉES DANS L’ENQUÊTE

ExpertsFrançois Blouin, président, Food Service VisionDamien Conaré, secrétaire général Chaire UNESCO « Alimentations du monde »,Montpellier SupAgro Nicolas Darcel, maître de conférences à AgroParisTech, chaire ANCA (Laboratoire d’innovations pédagogiques en nutrition)Catherine Esnouf, directrice scientifique adjointe Alimentation, INRA (Institut nationalde la recherche agronomique)Pierre Feillet, directeur de recherche émérite à l’INRA, membre de l’Académiefrançaise des technologies et de l’Académie d’agricultureOlivier Frey, consultantJean-Pierre Poulain, professeur de sociologie à l’université Toulouse, directeur del’ISTHIA (Institut supérieur du tourisme de l’hôtellerie et de l’alimentation)Freddy Thiburce, directeur général, Centre culinaire contemporainGilles Trystram, directeur d’AgroParisTech

Industries agroalimentairesSilvy Auboiron, direction des Relations scientifiques, DanoneClaudine Bras, Business Intelligence Manager, BelFrançoise Cardoso, Danone Nutricia ResearchAlexandre Dandan, responsable Innovation, PoultJacques Daurelles, directeur Veille, Bel Marc Delbreil, Nestlé System Technology CentreVincent Doumeizel, vice-président Food & Beverage, Lloyd’s Register GroupDavid Garbous, directeur du Marketing stratégique, Fleury MichonBernard Gasnier, direction Prospective stratégique, SavenciaLoïc Lallier, directeur Marketing, Kinder France, FerreroFrançois Letissier, directeur R&D, BonduelleLaurent Noël, responsable R&D, St MichelCatherine Petillon, directrice Marketing, HertaPhilippe Ruelle, directeur général, FruidorMariette Sicard, chef de projet Innovation recherche, SebOlivia Wallaert, pôle Prospective et innovation, marketing, Lesieur

Groupes coopératifsFrancois Attali, directeur Marketing stratégique, TerrenaOlivier Galet, direction Recherche et innovation, groupe Avril

Luc Ozanne, directeur Investissement, SofiprotéolRémi Richard, chargé d’études et prospectives Innovation, recherche et développe-ment, Agrial

DistributionBérangère Boismain, designer Innovation alimentaire, CarrefourPhilippe Goetzmann, directeur des Relations institutionnelles, AuchanAlexia Soyeux, responsable Marketing, La Grande Épicerie

RestaurationAnne-Sophie Gouillat, responsable Marketing Consumer Insight, SodexoEmmanuelle Katz, Stratégie et développement, Groupe Up

Grossistes, transporteursCharlène Eveno, chargée de veille et d’études, StefMarie Garnier, directeur Qualité et développement durable, Metro Cash and CarryFranceJean-François Kleinpoort, directeur du Développement digital, Pomona

Organismes professionnels, pôles de compétitivité, salonsAmaury Bessard, responsable Communication, ANIA (Association nationale des industries alimentaires)Élodie Beiner, responsable de la Filière alimentaire, chambre de commerce et d’industrie du Val-de-MarneGilles Fayard, directeur du pôle de compétitivité TerraliaThierry Geslain, directeur des Affaires scientifiques et techniques, CNIEL (Centre national interprofessionnel de l’économie laitière)Jean-Claude Guillon, président de l’ARIA (Association régionale des industries alimentaires) Auvergne-Rhône-AlpesDominique Ladevèze, directeur du pôle Recherche innovation, chambre de commerceet d’industrie de VaucluseElisabeth Lustrat, responsable Développement des entreprises, pôle de compétitivitéVitagoraPascale Magdeleine, directrice du service Économie, Itavi (Institut technique de l’aviculture)Claire Maurice, responsable Intelligence économique, SopexaCatherine Miniot, responsable du pôle Chaîne alimentaire, chambre de commerceet d’industrie de RennesValérie Séné, directrice Stratégie, Interfel Nicolas Trentesaux, directeur du SIAL (Salon international de l’alimentation) n

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Si les tendances émergentes en alimentation sont en général bien identifiées, elles restent souvent mal documentées : que représentent-elles

réellement aujourd’hui ? Quel est leur rythme de progression et quellessont leurs perspectives d’évolution ? Resteront-elles anecdotiques ou,

au contraire, seront-elles de nature à perturber le système alimentaire ?

Cette étude analyse 10 tendances émergentes en croisant des sources diverses :

◗ les données les plus récentes : enquêtes de consommation, données statistiques et commerciales, innovations produit, faits porteurs d’avenir ;

◗ les analyses d’acteurs et d’experts du système alimentaire (responsables R&D, Innovation, Marketing et Stratégie de grands groupes de la production agricole, de l’agroalimentaire et de la distribution).

VIENT DE PARAÎTRE

ÉTUDE VIGIE ALIMENTATION 2016-2017

BON DE COMMANDEÀ photocopier et à retourner à Aude Houguenague - Futuribles International - 47, rue de Babylone - F-75007 Paris

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Le tarif de 2 500 euros hors taxes (3 000 euros TTC) comprend :

◗ une version papier de l’étude

◗ une version PDF (1 à 10 utilisateurs)

◗ une présentation Powerpoint réutilisable en interne et personnalisable

◗ la participation de deux personnes aux réunions trimestrielles (choix des prochainssujets à traiter, audition d’experts)

◗ les nouvelles Notes de veille et Analyses pendant un an

◗ l’accès au site rassemblant l’ensemble descontenus déjà publiés (1 à 10 utilisateurs)https://www.futuribles.com/fr/groupes/vigie-alimentation/presentation/

Tarif valable pour tous les pays jusqu’au 31/12/2017

❏ Je commande l’étude Vigie Alimentation 2016-2017* et son suivi pendant un an au prix de 2 500 euros hors taxes (3 000 euros TTC, TVA à 20 % incluse)

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Les 10 tendances émergentes ◗ Les fermes de demain, urbaines et high-tech ?◗ Les industries agroalimentaires vont-elles se faire

« ubériser » ?◗ Déstructuration des modèles alimentaires :

snacking, la nouvelle norme ?◗ Demain, tous végétariens (ou flexitariens) ?◗ Quelles alternatives aux protéines animales ?◗ Vers une démocratisation du bio ?◗ La consommation locavore, menace pour

la grande distribution ? ◗ L’e-commerce va-t-il décoller dans l’alimentaire ?◗ Qui va gagner la bataille de la livraison de repas ?◗ Vers une alimentation connectée au service de la nutrition ?

Ces tendances sont analysées au niveau mondial, avec de nombreusescomparaisons internationales et un focus sur la France. Leurs perspectives d’évolution sont étudiées à l’horizon 2030.