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Dossier de presse // 2013 A la découverte de la microkinésithérapie... Association Centre de Diffusion de la Microkinésithérapie (ACDM)

Dossier Presse ACDM 2013

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Dossier de presse // 2013

A la découverte de la microkinésithérapie...

Association Centre de Diffusion de la Microkinésithérapie (ACDM)

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Qu’est-ce que

la microkinésithérapie ?

De micro (petit), kinesis (mouvement en grec) et therapeuein (soigner en grec),microkinésithérapie signifie «soin par le petit mouvement».

C ette méthode de soin manuelle a été développée dans les années 80 par deuxmasseurs-kinésithérapeutes lorrains : Daniel Grosjean et Patrice Benini. Elles’inscrit dans le registre des médecines douces, à l’instar de l’homéopathie

ou de l’acupuncture. Ici, les granules et les aiguilles sont remplacées par la micro-palpation, effectuée manuellement par le microkinésithérapeute. Cette disciplinen’apporte, ni n’enlève matière, énergie ou magnétisme, pas plus qu’elle n’effectuede chirurgie «à mains nues». Là où la radiographie, le scanner ou l’IRM peuventne rien déceler dans l’organisme d’un patient qui se plaint d’une pathologiefonctionnelle, le (la) microkinésithérapeute ressent entre ses mains ledysfonctionnement douloureux.

«Douce» est cette thérapie qui fait appel à une technique de palpation «douce»pour une correction «douce», dans une approche globale du patient, elle aussi,très «douce». Douceur et respect sont au cœur de la microkinésithérapie queseuls les masseurs-kinésithérapeutes et médecins (les vétérinaires aussi, pourles animaux) sont autorisés à exercer, après avoir reçu son enseignement.

Quelques chiffres...

6000professionnels de santé ont été formés depuis1983 en France et dans de nombreux paysétrangers (Allemagne, Belgique, Espagne,Brésil, Russie, Pologne, Suisse, Maroc)...

1800microkinésithérapeutes ont été certiés 2° degré par leCentre de formation en microkinésithérapie (CFM). En France, 500 adhèrent à une association(ACDM) qui veille à la qualité des soins et à lapromotion et la défense de cette technique.

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Qu’est-ce la microkinésithérapie ? Page 2 Un peu d’histoire Page 8

Le traitement microkinésithérapique Page 3 L’ACDM Page 9

Quels sont les principes de la Les évaluations Pages 10 et 11

microkinésithérapie Page 4

Que traite la microkinésithérapie ? Page 5 Comment se déroule une séance de microkinésithérapie ? Page 12

Quelles différences entre microkinésithérapie, La microkinésithérapie anumalière Page 13

kinésithérapie et ostéopathie ? Page 6

Témoignages Pages 14 et 15

La microkinésithérapie dans la chaîne de soins Page 7

Somm

aire

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Qu’est-ce que la microkinésithérapie ?

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Le traitement

microkinésithérapeutique

I l consiste à rechercher dans le corps du patient des zones d’immobilité, derésistance ou de restriction que le thérapeute va sentir entre ses mainslorsqu’il les place en différents endroits, selon un protocole déterminé. Cette

immobilité, résistance ou restriction est l’indication palpatoire qu’un tissu ouun organe associé a été lésé par un événement traumatique ou autre qui apénétré trop vite, trop fort et trop loin, au point de lui faire perdre sa vitalité(qui s’exprime par un rythme vital qui n’est rien d’autre que la manifestationrythmique palpatoire (MRP) ou micromouvement décrit par l’ostéopatheaméricain William Sutherland, père de l’ostéopathie crânienne).

Le but du traitement est de permettre à l’organisme, de restaurer le rythmevital altéré, de le réparer pour qu’il retrouve sa pleine capacité. Pour cela, dansle cas d'un traumatisme, la solution va consister en une reproduction de cetraumatisme initial de manière lente, douce et longue au cours de laquelle lestissus lésés vont s’harmoniser et revenir à la vie. La microkinésithérapieapplique ici, à sa manière, la même loi de similitude qu’en homéopathie.

La théorie avancée en microkinésithérapie est que cette immobilité, résistanceou restriction post-traumatique ne se limite pas au point d’impact du choc oude l’événement mal assimilé mais se transmet dans l’ensemble des tissus quisont en relation avec cette zone.Ainsi donc, les séquelles laissées par les chocs traumatiques, non seulementcréent un dysfonctionnement local sur la zone d’impact, mais altèrentégalement le rythme vital de l’ensemble du territoire concerné.

La localisation de la lésion primaire

Le ou les symptômes qui ont conduit le patient à pousser la portedu microkinésithérapeute ne renseignent pas toujours sur lalocalisation du ou des tissus lésés. A titre d’exemple, la fatigue,l’insomnie ou les vertiges ne renvoient pas immédiatement à unezone corporelle en souffrance. Pourtant, ce que va chercher sansrelâche le microkinésithérapeute, c’est la lésion primaire, àl’origine de la cicatrice pathogène, elle-même responsable dessymptômes verbalisés par le patient. Afin d’épargner au patient(et au praticien !) une micro-palpation aléatoire du corps toutentier, les fondateurs de la microkinésithérapie ont élaboré des«cartes» retraçant les voies de propagation des altérations dansl’organisme , et permettent également de remonter jusqu'à lalésion primaire.Ces cartes ou schémas qui répertorient les correspondancesentre certaines parties du corps sont le fruit des connaissancestirées de l’embryogenèse (évolution des tissus dans lespremières semaines de la vie de l’embryon). Cette cartographiesavante, mise au point à force d’observations, de recherches etd’expériences de reproductibilité, constitue le matérield’apprentissage de tout microkinésithérapeute en formation.

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Quels sont les principes

de la microkinésithérapie ?Quatre grands principes fondent lamicrokinésithérapie

• l’auto-réparation : tout être humain estcapable d’auto-réparation ou d’auto-correction, par lui-même et pour lui-même.Le corps peut, en effet, se défendre s’il connaîtson «agresseur». Il met alors en œuvre unmécanisme de réponse (cicatrisation ouréponse immunologique : anticorps/antigène)tout en se montrant capable de tirer uneexpérience de ce qu’il a vécu. Mais, lorsque laperturbation est trop forte ou bien lorsqu’ellearrive par surprise, le corps n’est pas toujourscapable de réagir correctement. Dessymptômes peuvent alors s’installer. Parmicro-palpation, le micro-kinésithérapeuteva justement permettre au corps d’identifiercet agresseur pour activer ce mécanismeréparateur.• la micro-palpation : par ses gestes, lepraticien recherche dans l’organisme dupatient, la présence (ou l’absence) d’unealtération tissulaire également appeléecicatrice pathogène. C’est aussi par micro-palpation qu’il étudie et recherche la causeresponsable de la pathologie que l’on nomme

étiologie. C’est enfin -et toujours- par micro-palpation qu’il effectue la réinformationhoméo-causale.• la cicatrice pathogène : c’est la trace,l’anomalie laissée dans le corps par l’agentagresseur (la cause), et qui peut être à l’originede douleurs aiguës et/ou chroniques. Lepraticien l’identifie par l’absence de lamanifestation rythmique palpatoire (le rythmevital), bien différent de celui de régionsvoisines non atteintes. C’est sur cette cicatricepathogène que le geste de réinformation dumicro-kinésithérapeute doit être porté.• la réinformation homéo-causale : il n’y apas d’effet sans cause et si l’effet apparaît dansle corps, c’est que la cause y est assurémentinscrite quelque part. A l’instar du principedit de similitude qui prévaut en homéopathie,le geste correcteur porté sur la cicatricepathogène consistera en une micro-reproduction du traumatisme vécu par lepatient, mais cette fois, tout en douceur, sansla douleur qui a pu l’accompagner à l’époque.Cette stimulation manuelle offre au corps dupatient une nouvelle possibilité d’activer avecsuccès ses mécanismes réparateurs.

La manifestation rythmiquepalpatoire (le rythme vital)

Elle est perçue entre les mains dupraticien comme un très finbalancement du tissu étudié,«entraîné» dans un va-et-vient deplusieurs secondes. Là où le rythmevital a disparu, une sensationd’immobilité, de résistance ou derestriction se fait ressentir, témoignantd’un tissu qui ne vit pas correctement.Le but de la microkinésithérapie estde lui rendre sa pleine vitalité.

Ce rythme vital est très facile à percevoir,mais la localisation de la lésion primaireet des symptômes associés nécessiteune méthodologie très rigoureuse.

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Le traitementmicrokinésithérapeutique

Quels sont les principesde la microkinésithérapie ?

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Quelles différences entre

microkinésithérapie, kinésithérapie

et ostéopathie ?

La microkinésithérapie et l’ostéopathie fonctionnelle (cranio-sacrée) fonttoutes deux appel au mécanisme respiratoire primaire rebaptisé manifestationrythmique palpatoire en microkinésithérapie, découvert par l’ostéopatheaméricain William Sutherland pour restaurer certaines fonctions. Le point dedépart et le point d’arrivée (améliorer la santé) sont bien les mêmes mais enchemin, le trajet diffère du tout au tout.Comparer microkinésithérapie et ostéopathie revient un peu à comparer lefootball et le basket ; tous deux sont des jeux collectifs utilisant un ballon maislà s’arrêtent leurs points communs.

La microkinésithérapie et la kinésithérapie ont des modes d’actions biendifférents là encore. Au lieu de forcer une articulation enraidie ou de tirer surun muscle contracturé, la microkinésithérapie s’attachera à retrouverl’étiologie du dysfonctionnement.

L’une et les autres disciplines possèdent leurs propres règles et méthodologies,leurs techniques bien particulières. Aucune confusion n’est possible entre elles.Réjouissons-nous de cette variété de thérapies possibles puisqu’elles donnentau patient le choix d’adopter celle qui lui correspond le mieux ou de lespanacher en fonctions de ses besoins personnels.

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La microkinésithérapie

dans la chaîne de soins

Aujourd’hui, plus que jamais, en matière de santé, le patient, en plus d’êtreguéri, attend d’être pleinement rassuré et, est en quête de sécurité. Pourguérir ou du moins se sentir mieux, il doit pouvoir trouver une aide sans

faille et une écoute attentive, dans le cadre d’un rapport de confiance mutuelle,auprès des professionnels de santé.

Si la CMU et le tiers payant sont de très louables et généreux progrès sur leplan de l’accès aux soins pour tous, ne retire-t-on pas au patient une part deliberté en lui assignant comment il doit se soigner et quels professionnels desanté aller voir, par le remboursement de telle ou telle technique ?

Contrairement à une chaîne ordinaire où tous les maillons sont semblables, lachaîne de soins est constituée de maillons différents, spécifiques etcomplémentaires. La microkinésithérapie constitue l’un de ces maillons. Unmaillon qui ne nécessite ni prescriptions médicamenteuses, ni instrumentscoûteux. Un maillon souple et mobile dans tous les sens du terme.

La microkinésithérapie est une technique d’écoute, écoute palpatoire certes,mais aussi technique de confiance, en la capacité d’autoréparation et decicatrisation du corps. Plus qu’une technique, c’est une philosophie quiaccompagne chaque praticien certifié.

De l’importance des mots

«Dans le traitement des malades, les mots utilisés parle médecin ont une incidence profonde sur leur bien-être. Les paroles du médecin peuvent ouvrir les portestoutes grandes ou les fermer avec violence. Ellespeuvent ouvrir la voie de la guérison ou mettre lemalade en état de dépendance, le rendre tremblant,effrayé ou hostile. Des mots appropriés peuventremonter le moral du malade, exalter sa volonté devivre, créer une base pour une réaction héroïque. Desmots erronés peuvent susciter un sentiment dedésespoir et de défaite et diminuer l’efficacité de touttraitement prescrit. Des mots erronés peuventcompromettre les relations thérapeutiques qui, dans letraitement des malades, sont aussi importantes que laconnaissance des faits sur lesquels est fondé letraitement médical.»

«Le médecin comme communicant», Norman Cousins,Journal of American Medical Association

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Quelles différences entre microkinésithérapie, kinésithérapie et ostéopathie ?

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La microkinésithérapie dans la chaîne de soins

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Un peu d’histoire...

par Patrice Benini, co-fondateur de lamicrokinésithérapie, avec Daniel Grosjean.

Comment est née la microkinésithérapie ? Patrice Bénini : Après avoir passé mes diplômesde kinésithérapie et d’ostéopathie, je me suisinstallé en libéral, au début des années 70.Rapidement, j’ai pris conscience des limites deces deux pratiques : l’une rééduque, l’autrelibère le symptôme sans se préoccuper de lacause du dysfonctionnement. Daniel Grosjean,avec qui j’avais suivi mes études d’ostéopathie,et moi constations que nos corrections ne«tenaient» pas. Nous avons alors décidé d’allerplus loin, c’est-à-dire aller à la source del’événement fauteur de trouble, ce que l’onnomme l’étiologie. Que s’est-il passé pour que lecorps réagisse ainsi ?

Nos recherches ont débuté un mercredi soir, 4heures durant, sur une patiente qui l’est toujoursaujourd’hui ! Ensuite, tous les jeudis après-midi, àquatre mains, nous avons, tous les deux, identifiétrois systèmes musculaires bien distincts, à gauchecomme à droite. Cela nous a pris quinze ans.

Quelle était votre intuition, au départ ?Patrice Bénini : Pour nous, la manipulation seulede l’os, comme on la pratique en ostéopathie, neconduisait pas à la guérison totale et durable dupatient. Nous pressentions, en revanche, que lacorrection du muscle avait un pouvoir libérateursur la structure et sur l’os, au point que lesblocages ne réapparaissaient pas. En outre, elleexonérait le patient d’une manipulation souventdouloureuse. Grâce à la cartographie dessystèmes musculaires, notre intuition s’estconfirmée : ce n’est jamais nous qui corrigeonsmais bien le muscle qui vient chercher saréparation. Nous, microkinésithérapeutes, nesommes que les femmes et hommes de ménagedu corps humain !

Trouvez-vous toujours la cause dusymptôme ou du dysfonctionnement chezvos patients ?Patrice Bénini : Vaste question ! Nous pouvons

passer à côté, rater la source. Cela peut arriver sinous sommes en présence d’une cause nouvelleque nous n’avons pas encore identifiée. Nousallons donc adapter notre palpation : rotation,dos ou talon de la main, du bout des doigts…C’est là la clé des avancées de la micro-kinésithérapie qui évolue sans cesse au rythmedes nouvelles pathologies. On n’en a jamaisterminé avec l’enrichissement de cette discipline !

Pourquoi n’avoir jamais communiqué surla microkinésithérapie ?Patrice Bénini : J’ai cru longtemps que lebouche-à-oreille des patients satisfaits suffirait.Le temps a passé, nous nous sommes concentréssur nos recherches et sur nos patients. Nousnous sommes investis également dansl’organisation de la profession autour du centrede formation qui œuvre en France et dans lemonde entier. Il est vrai que la communicationa été laissée de côté.

Patrice Benini Daniel Grosjean

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L’association

(ACDM)

L’ association Centre de diffusion de la microkinésithérapie (ACDM) estune association sans but lucratif (loi 1901) qui regroupe des personnesformées à la microkinésithérapie. Ses missions sont : promouvoir,

diffuser et faciliter l’accès par les patients à cette technique. A cette finnotamment, elle organise et propose à ses adhérents un congrès une foistous les deux ans. Ce rendez-vous est le moment privilégié pour diffuser lestravaux effectués par les adhérents sur la discipline et ses évolutions.

L’ACDM a également pour objet la défense des intérêts desmicrokinésithérapeutes auprès des instances professionnelles, du corpsmédical ou de l’administration fiscale. C’est aussi elle qui veille au respect dela charte d’exercice de la microkinésithérapie à laquelle adhèrent environ550 membres actuellement parmi les certifiés.

ACDM78 rue de Pont-à-Mousson

57950 MONTIGNY-LES-METZ

Tél. 09 62 62 97 35

[email protected]

www.microkinesitherapie.fr

Des professionnels certifiés

Le Collège national des enseignants en micro-kinésithérapie (CNEM) assure la formation continueauprès des médecins, kinésithérapeutes et vétérinaires.

Elle est articulée autour de 3 grands cycles de travailvalidés par une certification. Les professionnels ainsicertifiés qui adhèrent à l’ACDM s’engagent au respectde la charte d’exercice de la microkinésithérapie.

Toute personne non titulaire du statut professionnelprécité et se prévalant de l’exercice de lamicrokinésithérapie, ne saurait être reconnue parl’ACDM.

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Un peu d’histoire...Dossier de presse // 2013 Contact presse : Laure Buquet [email protected] 06 07 57 13 88

L’Association Centre de Diffusionde la Microkinésithérapie (ACDM)

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ACDM70 rue de Pont-à-Mousson57950 Montigny-les-MetzTél : 09 62 62 97 35 / 06 64 49 29 80

[email protected]

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Les évaluationsPlus d’une trentaine d’évaluations et d’expérimentations ont été effectuées depuis 1983 dont 7 effectuées en milieu hospitalier ou en laboratoirede physique

1983-1984Expérimentation (Grade A) en doubleaveugle sur les colopathies fonctionnellesau CHU de Besançon (service de gastro-entérologie).Nombre de sujets : 61Résultats amélioration groupe traité : 74%,amélioration groupe placebo : 38%

1988Etude statistique (grade C) sur les séquellesdouloureuses après intervention enchirurgie cardiaque au CHU de Nancy(service de rééducation cardiaque).Nombre de sujets : 25Résultats : diminution des douleurs pour88% des sujets interrogés

1993-1995Evaluation du traitement de l’anxiété(grade B) de patients après une séance de

microkinésithérapie (sans modification detraitement).Nombre de sujets : 195Résultats : baisse de 32% en moyenne

1996-2000Analyse statistique (grade B) comparativede l’apport de la microkinésithérapie surun club de football.Nombre de sujets : 26 (Club SK de Berseel –Belgique)Résultats diminution du nombre deblessures : 50% - Diminution du nombred’absences aux matchs pour cause deblessure : 72%

1999-2001Analyse statistique sur la stérilité féminine(grade B) en cabinet libéral.Nombre de sujets : 65Résultats : 85% de grossesses dans l’année

qui a suivi la ou les séances de micro-kinésithérapie

2001Etude statistique sur la prévention despathologies professionnelles du personneld’une maison de retraite (grade C).Nombre de sujets observés : 71 Résultats : diminution du nombre de joursd’absence pour cause de maladie de 42%dans les 5 mois suivants et de 30% dans les10 mois qui ont suivi les traitements enmicrokinésithérapie.

2000-2002Résultats recueillis par un thérapeuteauprès de parents dont l’aîné éprouve destroubles du comportements provoquéspar l’arrivée du cadet (grade C).Nombre de sujets : 74Résultats : suppression complète des

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Les évaluations (suite)

symptômes après une séance : 95%, aprèsdeux séances : 2,6%

2002Evaluation des séquelles douloureusespendant le traitement d’un cancer du seinau Centre anti-cancer du CHU de Caen.Nombre de sujets : 16 femmes entre 35 et83 ansRésultats amélioration sur la douleur : 54%,sur le nombre de zones douloureuses : 52%,

sur la dépression : 40%, sur l’anxiété : 31%,sur le comportement quotidien : 62%

2003-2004Evaluation sur des personnes souffrant defibromyalgie (grade B) au Centre anti-douleur CHU de Tours.Nombre de personnes : 28 traitées et 9placeboRésultats sur 7 items (incapacité au travail,intensité des douleurs, de la fatigue,capacité de récupération, raideurs,énervement, état dépressif), 5 obtiennentdes résultats significatifs d’amélioration parrapport au groupe placebo.

2010Enfants présentant des troubles dulangage au Centre départemental del’enfance.

Cf. témoignage du Dr. Haultcœur (page 14)

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D’autres évaluationsexistent, pour lesobtenir merci denous lesdemander...

contact :

[email protected]

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Les évaluationsDossier de presse // 2013 Contact presse : Laure Buquet [email protected] 06 07 57 13 88

Les évaluations (suite)Dossier de presse // 2013 Contact presse : Laure Buquet [email protected] 06 07 57 13 88

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Comment se déroule une consultation de microkinésithérapie ?1 - Après s’être renseigné sur les douleurs ou

les dysfonctionnements dont souffre lepatient, le thérapeute fait allonger le patientsur une table, en restant légèrement vêtu.Avec ses mains, il va palper la zone dont lepatient souffre (le symptôme).

2 - Première palpation en poussée, en

effleurement, en rotation… Elle permetd’objectiver le «dysfonctionnement» destissus et d’avoir une petite idée sur l’originede ce désordre.Le traitement commence lorsque lethérapeute quitte le symptôme pourcontrôler par des gestes méthodiques etrigoureux des ensembles tissulaires oucorporels qui contiennent la «trace», la«mémoire» des événements responsablesdes désordres.On peut ainsi traiter les traces des chocstraumatiques, des agressions infectieuses outoxiques, mais aussi des chocs émotionnelsou des difficultés existentielles qui«perturbent» la personne. Chacune de cescauses «non éliminées» a laissé une tracedans l’organisme à des endroits spécifiquessans rapport avec la zone qui souffre.

3 - Lorsqu’une restriction apparaît entre les

mains du thérapeute dans ces ensembles, ilva la mettre en rapport avec une zoneanatomique en définissant, par denouveaux gestes palpatoires, l’étagecorporel atteint et le tissu concerné etpouvoir ainsi situer la pathologie qui endécoule.

4 - Le thérapeute réinforme ainsi

l’organisme sur son passé afin de luipermettre de réagir aujourd’hui à cetévénement. Le mécanisme réparateur peutse mettre en route puisque le corps a prisconnaissance de son agresseur.

5 - Pour finir, le thérapeute retourne palper

la zone de départ et vérifie si plus rienn’apparaît à ce niveau. Il explique ensuite àson patient ce qu’il a trouvé s’il ne l’a pasfait au fur et à mesure, et l’informe de laréaction de fatigue possible dans les 48heures qui suivent. Il lui conseille de boireabondamment pour aider le corps à sedrainer.

La durée d’une séance est d’environ 30 à 40 mn.

Combien de séances nécessaires ?

Il n’est pas utile de multiplier les séances de soin. Uneseule par problème devrait suffire, deux ou trois tout auplus, à un mois d’intervalle chacune, semble être unmaximum. Il convient en effet de laisser au corps letemps de réagir avant d’intervenir à nouveau.Ce temps de réaction est évalué à environ une vingtainede jours, temps nécessaire aux cellules pour enregistrerle nouveau programme de fonctionnement et de lemettre en place. En revanche, l’évolution de la personne peut luipermettre de rencontrer de nouvelles problématiques età ce moment-là l’intervention du thérapeute peuts’avérer utile, à nouveau. Il est très important de ne paslaisser s’installer une relation de dépendance entre lepatient et son thérapeute car c’est au patient de faire sesexpériences de vie qui seules lui permettront de grandiret d’avancer dans la vie.

Préventif : On peut envisager des séances dites«préventives» à raison d’une ou deux par an, à despériodes connues comme habituellement difficiles.Curatif : 1 à 3 séances espacées d’un mois.

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La microkinésithérapie animalière :

les animaux aussiMichel Zaluski, kinésithérapeute,microkinésithérapeute,microkinésithérapeute animalier etformateur

Qu’est-ce que la microkinésithérapieanimalière ?Michel Zaluski : Il s'agit de l'adaptation desprotocoles de la microkinésithérapie auxanimaux : chevaux, chiens, chats, avecquelques extensions anatomiques auxvaches, moutons... J'y suis venu à lademande de certains patients que je suivaisen microkinésithérapie au début desannées 90. Puis mes collègues m'ontdemandé de préparer un cours dédié à cettetechnique animalière. Il a fallu toutrefondre quant à l'anatomie particulièredes espèces et adapter les palpations auxgrands animaux ou difficiles d'approche.

Que permet de traiter lamicrokinésithérapie animalière ?Michel Zaluski : Chez le cheval, elle accèdeaux problèmes biomécaniques de pont

vertébral, boiterie d'épaule, hanches ouautres articulations. Il peut s'agir de chevauxde propriétaire (pour la balade), de concoursde saut d’obstacles (CSO), de course, dedressage ou de club (trop sollicités). Au fil demon expérience, j'ai constaté égalementqu'un cavalier « asymétrique », porteurd’une scoliose ou d’un défaut de monte,droitier… induisait une asymétrie à seschevaux ou de comportement liés à deshabitudes. Dans ces cas, je propose desoigner le couple animal-cavalier. Lamicrokinésithérapie peut aussi résoudrecertains problèmes digestifs, respiratoiresdiagnostiqués par un vétérinaire.

Et chez les autres animaux ?Michel Zaluski : À la différence deschevaux, les autres animaux ne sont pasmontés. Cependant, ils peuvent présenterdes cas d'arthrose, des déplacementsarticulaires post traumatiques : chute, laissesur laquelle le maître a trop tiré. Dans cedernier cas, je recommande d'aller voir unéducateur canin.

Les chats -souvent stressés- réagissent bienà la microkinésithérapie. Sinon, j’ai euaffaire à quelques cas atypiques qui m'ontété présentés au cours de mes voyages :dromadaires, serpents, lémuriens…

Comment savoir si une pathologie relèvede vos compétences ou de celles d’unvétérinaire ? Michel Zaluski : Pour le propriétaire, il n'estpas toujours aisé de le savoir a priori. Mais,nous professionnels, savons bien évidemmentfaire la différence au premier contact. Commeen kinésithérapie, nous travaillons encomplémentarité avec les vétérinaires, seulscompétents dans le cas de pathologies lourdesou d'indications chirurgicales.Au terme d'une séance, l'animal (par exemple,un chien), venu avec une boiterie, doit repartirsans. S'il la conserve, une pathologie plusgrave se cache derrière et demande unenouvelle visite chez le vétérinaire pour unnouveau bilan médical. Pour le cheval, onattend 8 à 21 jours de travail et derécupération pour obtenir un résultat.

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Comment se déroule une séance de microkinésithérapie ?Dossier de presse // 2013 Contact presse : Laure Buquet [email protected] 06 07 57 13 88

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les animaux aussi