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24 N° 09 - Mars 2011
Vis ma vis d’interne
d’anesth réa à Toulouse...
T out d’abord des chiffres, avec
une des plus grandes promo de
France (19 internes dans la dernière
promos). C’est une ville super agréable
pour apprendre cette spécialité.
L’ambiance est conviviale et on se sent
vite intégré au groupe. Les terrains de
stage ne manquent pas, et la majorité
d’entre nous peut prétendre à rentrer
en central au cours de la première
année d’Internat.
En ce qui concerne l’anesthésie, la
formation est, tant sur le plan théorique
que pratique, de grande qualité. Chacun
peut rapidement maîtriser l’essentiel
de l’ALR sous échographie, et ainsi
être assez autonome sur ses gardes.
Nos chefs nous apprennent également
à être rigoureux sur les anesthésies
générales, ce qui nous donne de
solides bases. Plus tard, vient le temps
du peau&nage avec des stages plus
pointus obligatoires (neurochirurgie,
CCV ou thoracique).
Les CHU de Toulouse comportent deux
services de réanimation polyvalente,
d’une vingtaine de lits, tous deux
associés à un déchocage de quatre
boxes. Ces services drainent la plupart
des cas de la région Midi-Pyrénées
(la plus grande de France) et même
parfois plus. La réa de l’hôpital Purpan
a également un caisson hyperbare
(bientôt +ambant neuf !) et les internes
se font un plaisir d’apprendre à en
connaître toutes les subtilités (...).
La réa de Rangueil est quant à elle plus
orientée réanimation médicale, avec
une part belle faite à l’infectiologie.
L’échographie est très présente, avec
des séniors rompus à cette technique,
et les internes sont rapidement
compétents dans ce domaine. Ainsi, je
peux vous af&rmer que tous maîtrisent
parfaitement ETT, écho abdo ou
thoracique de débrouillage, et même
l’ETO (pour cette dernière, peut être
pas tous en fait...).
L’enseignement théorique a lieu sous
forme de séminaires mensuels de deux
jours, avec chaque mois un thème
précis abordé. Le plus souvent, un
intervenant spécialiste du sujet d’une
autre ville est invité. De plus, chaque
année, le Symposium de Toulouse est
l’occasion de pouvoir pro&ter d’un
grand congrès français directement
sur Toulouse, chance que peu de nos
collègues des autres villes béné&cient.
L’examen écrit de DES se passe en une
session commune avec l’inter-région
du Sud-Ouest (comprenez Bordeaux
et Limoges, je sais ce n’est pas dans
le Sud mais bon...). La thèse et le
mémoire de DES sont l’occasion pour
chacun d’entre nous de mener deux
petites (ou grandes) études cliniques, à
publier sous forme d’un article.
En ce qui concerne la question
épineuse du post-internat, à Toulouse,
faute de postes, les places de chef de
clinique sont chères. Pour pouvoir y
prétendre, deux solutions: un Master 2
ou une mobilité de un an en France ou à
l’étranger, vous voilà donc prévenus...
Les domaines dans lesquels les anest-
réa de Toulouse excellent sont la neuro-
chirurgie (service du Pr Fourcade,
notre chef de pôle), la bactériologie
en réanimation (les Drs Georges Conil
et Cougot), le caisson hyperbare,
l'anesthésie périmédullaire et par bloc
périphérique (Pr Minville).
Nous avons également un large
choix dans nos tableaux de garde
(déchocage, réanimation, maternité,
anesthésie, Samu....), ce qui nous
permet de compléter ef&cacement
notre formation pratique.
J’espère par ces quelques mots vous
avoir permis de vous faire rapidement
une idée sur notre spécialité dans
cette belle ville rose, mais pas besoin
de long discours, venez à Toulouse et
vous ne serez pas déçus !
Mehdi Bennis
Interne d’Anesthésie-
e semestre à
Toulouse
Président de l’Internat de
Toulouse 2010-2011
Focus sur… Toulouse
Grâce à la loi HPST, nos plateaux techniques chirurgicaux et obsté-tricaux, nos services de réanimation, de surveillance continue, de soins intensifs et d’urgences ainsi que nos services de médecine sont désormais vos nouveaux terrains de stage. L’hospitalisation privée est plus que jamais une opportunité de premier plan pour votre exercice médical et chirurgical, aujourd’hui comme demain.
L’hospitalisation privée médecine, chirurgie, obstétrique : l’excellence au cœur du système de soin françaisLes 700 établissements hospitaliers privés exerçant une activité de médecine, chirurgie et obstétrique maillent le territoire français et sont des acteurs sanitaires essentiels. Ayant passé des contrats avec les ARS, ils sont soumis aux mêmes obligations et objectifs que leurs partenaires du secteur public. Ils exercent le même métier : accueil de tous, prise en charge quotidienne des missions de service public, objectifs de sécurité et qualité des soins.
Pour en savoir plus :
VOTRE AVENIR !HOSPITALISATION PRIVÉE
L’HOSPITALISATION PRIVÉE PREND EN CHARGE
8,5 millions de patients par an
2 millions de passages dans les
134 services d’urgences, 50 % des
accueils en urgence se font dans des
établissements privés sur certains territoires
58 % des séjours chirurgicaux
30 % des interventions cardiaques
47 % des séjours chirurgicaux dits « lourds »
71 % des séjours en chirurgie ambulatoire
28 % des accouchements
25 % des séjours médicaux
40 % des traitements anti-cancéreux
34 % des traitements de dialyse
Source : étude de l’Agence Technique de l’Information sur l’Hospitalisation, avril 2009.
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