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L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes Pour l’Internationale ouvrière N o 45 Mercredi 29 juin 2016 1,50 euro - (soutien : 2 euros) Hebdomadaire du Parti ouvrier indépendant démocratique Pour le socialisme, la République et la démocratie LA TRIBUNE DES TRAVAILLEURS Tribune libre de la lutte des classes Abonnez-vous, réabonnez-vous ! Un lecteur d’Ille-et-Vilaine écrit à l’un de nos correspondants au len- demain du référendum en faveur du Brexit en Grande-Bretagne : « Salut Pierrot, Sacrée raclée que les Anglais ont mise à l’Union européenne. Effecti- vement, c’est un vote de classe et la trouille qu’ont tous les dirigeants européens montre bien qui l’Union européenne sert réellement. C’est d’accord pour un abonne- ment d’été. Je t’envoie cela dans la semaine. Bon week-end » Vous êtes 2 574 abonnés au n° 44. Vous serez — en l’état actuel des abonnements d’été qui nous sont parvenus — 3 428 au n° 46, pre- mier numéro des abonnements d’été. Comme ce lecteur, abonnez- vous, réabonnez-vous ! En français, Brexit se dit : DEHORS LA LOI EL KHOMRI ! DEHORS L’UNION EUROPÉENNE ! A l’heure où nous bouclons ce journal, plus de 1200 travailleurs, militants et jeunes ont signé publiquement l’appel « Pour la rupture avec l’Union européenne et la V e République ». Le débat est lancé. Lire le compte rendu des premières réunions de signataires de l’appel Pages 10-11 23 juin : un vote de classe Page 5 L’Union européenne en faveur des travailleurs immigrés ? De qui se moque-t-on ? Page 6 L’Union européenne, on la quitte… ou on la quitte ! Page 4 Aux côtés des militants ouvriers britanniques après l’annonce du Brexit Page 5 En français, «leave» s’écrit «retrait» Page 3 Vent de panique sur l’ordre mondial Page 4 Numéro spécial Brexit Pour la tenue d’une conférence nationale de travailleurs et de jeunes «Pour la rupture avec l’Union européenne et la Ve République» Appel de 1000 signataires Campagne MEETING INTERNATIONALISTE Paris, 28 mai 2016 Brexit, Grexit, Frexit… * Votez pour quitter l’Union européenne ! Un des fonds de scène du meeting internationaliste tenu à Paris le 28 mai 2016 Nom, prénom : ……………………………………………………………………………............................................. Adresse : …………………………………………………………........................... Code postal : ………………………… Les 6 juillet, 13 juillet, 20 juillet, 27 juillet, 3 août, 17 août, 24 août, 31 août 8 numéros, 10 euros Abonnez-vous! Bulletin à renvoyer à : La Tribune des travailleurs, 34, rue Villiers-de-L’Isle-Adam 75020 Paris - Chèque à l’ordre de La Tribune des travailleurs Eté 2016

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L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes

Pour l’Internationale ouvrière

No45 Mercredi 29 juin 20161,50 euro - (soutien : 2 euros)

Hebdomadaire du Parti ouvrier indépendant démocratiquePour le socialisme, la République et la démocratie

LA TRIBUNEDES TRAVAILLEURS

Tribune libre de la lutte des classes

Abonnez-vous, réabonnez-vous !

Un lecteur d’Ille-et-Vilaine écrit à l’un de nos correspondants au len-demain du référendum en faveur du Brexit en Grande-Bretagne :« Salut Pierrot,Sacrée raclée que les Anglais ont mise à l’Union européenne. Effecti-vement, c’est un vote de classe et la trouille qu’ont tous les dirigeants européens montre bien qui l’Union européenne sert réellement.C’est d’accord pour un abonne-ment d’été. Je t’envoie cela dans la semaine.Bon week-end »Vous êtes 2 574 abonnés au n° 44. Vous serez — en l’état actuel des abonnements d’été qui nous sont parvenus — 3 428 au n° 46, pre-mier numéro des abonnements d’été. Comme ce lecteur, abonnez-vous, réabonnez-vous !

En français, Brexit se dit :

DEHORS LA LOI EL KHOMRI ! DEHORS

L’UNION EUROPÉENNE ! A l’heure où nous bouclons ce journal, plus de 1200 travailleurs, militants et jeunes ont signé publiquement l’appel « Pour la rupture avec l’Union européenne et la Ve République ».Le débat est lancé.Lire le compte rendu des premières réunions de signataires de l’appelPages 10-11

23 juin : un vote de classe Page 5

L’Union européenne en faveur des travailleurs immigrés ? De qui se moque-t-on ?Page 6

L’Union européenne, on la quitte… ou on la quitte !Page 4

Aux côtés des militants ouvriers britanniques après l’annonce du BrexitPage 5

En français, «leave» s’écrit «retrait»Page 3

Vent de panique sur l’ordre mondialPage 4

Numéro spécial Brexit

Pour vous associer à cet appel, écrire à : [email protected] ou signez la pétition en page 4 de ce document

Pour la tenue d’une conférence nationale de travailleurs et de jeunes

«Pour la rupture avec l’Union européenne et la Ve République»

Appel de 1000 signataires

ous, travailleurs, jeunes, militants (politiques ou syndicaux), élus, partie prenante des mobili-sations en cours pour le retrait de la réforme El

Khomri et contre toutes les atteintes à la démocratie, estimons que ces mobilisations posent une question majeure : celle de l’issue politique qui permettra d’en finir avec les politiques antisociales qui frappent le pays. Dans le respect de nos engagements respectifs, nous nous rejoignons sur ce qui suit :

Le mouvement engagé contre la destruction du Code du travail confirme — à l’encontre des discours officiels — que la lutte de classe est à l’ordre du jour. Nous considérons pour notre part qu’elle est le moteur de l’histoire. Elle est aussi le moteur de toute la situation politique actuelle, car elle est le moyen par lequel une issue politique conforme aux exigences de la démo-cratie peut et doit s’imposer.

Pour les soussignés, au-delà des formes immé-diates qu’il revêt, le mouvement en cours pose une nécessité : la rupture avec la dictature du capital fi-nancier, c’est-à-dire du régime capitaliste fondé sur la propriété privée des moyens de production.

La rupture avec le système capitaliste suppose, pratiquement, de rompre avec les institutions qui permettent sa domination : les institutions de l’Union européenne et celles de la Ve République. Les unes et les autres ont été forgées dans le seul but d’imposer les exigences du capital financier et des multinatio-nales.

Depuis leur création, elles n’ont cessé d’agir en ce sens. Elles sont à l’origine des mesures de déré-glementation, de privatisation, de destruction des conquêtes collectives de la classe ouvrière, mesures mises en œuvre, depuis trente ans, par les gouverne-ments successifs qui, de droite ou de gauche, se sou-mettent à ces institutions.

Mesures qui frappent toutes les conquêtes de la ci-vilisation humaine : non seulement le Code du travail mais l’ensemble des lois sociales, la Sécurité sociale, les régimes de retraite par répartition, les hôpitaux publics, les services publics, l’école républicaine, etc., mesures qui frappent d’année en année, aboutissent à grossir toujours plus les rangs des chômeurs, des travailleurs précaires, des salariés condamnés aux CDD et au temps partiel imposé, et des petits paysans ruinés.

Le peuple, les travailleurs des villes et des cam-pagnes, les travailleurs indépendants et les salariés, la jeunesse, les retraités et les chômeurs, s’enfoncent chaque jour davantage dans une situation dramati-que. En toute logique et en démocratie, cette situa-tion devrait appeler de tout gouvernement respec-tueux des intérêts du peuple, des mesures d’urgence connues de tous : l’abrogation des contre-réformes imposées ces dernières années (El Khomri, Peillon, Touraine, Macron, loi NOTRe, etc.) ; l’annulation du pacte de responsabilité et de ses 41 milliards offerts aux patrons et ses 50 milliards de coupes dans les dé-penses publiques ; la restitution aux communes et départements de leurs prérogatives par l’abrogation des réformes territoriales ; l’interdiction des licencie-ments.

Toutes ces mesures, et bien d’autres, que la situa-tion appelle, ne peuvent être prises que par un gou-vernement qui refuse de se soumettre aux institutions de l’Union européenne et de la Ve République. Tous nous sommes conscients que la formidable lutte de classe engagée depuis mars contre la réforme El Khomri se heurte précisément à des obstacles reliés à cette subordination aux institutions de l’Union euro-péenne et de la Ve République.

Voilà pourquoi, nous, soussignés –− quels que soient nos engagements respectifs — sommes convaincus que l’aspiration à une véritable rupture qui s’est exprimée majoritairement dans la lutte de classe depuis deux mois doit trouver une réponse positive. Cette réponse positive exige que la souverai-neté soit rendue au peuple, brisant le cadre institu-tionnel d’oppression et d’exploitation.

Afin de commencer à rassembler la force politique qui — dans le respect des engagements de cha-cun — agira dans cette direction, nous proposons d’appeler à la tenue d’une conférence nationale de travailleurs et de jeunes :

et la Ve République ;

s’engageant sur la voie de la rupture, rendra au peuple le pouvoir de décider ;

des travailleurs et de la jeunesse ;

à tous les niveaux, de la commune au sommet de l’État ;

Campagne

MEETING INTERNATIONALISTE Paris, 28 mai 2016

Brexit, Grexit, Frexit…

* Votez pour quitter l’Union européenne !

Un des fonds de scène du meeting internationaliste tenu à Paris le 28 mai 2016

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2La Tribune des travailleurs - No44 - Mercredi 22 juin 2016

ÉDITORIAL

Par Daniel Gluckstein

Comment désigne-t-on un gouvernement qui met en cause publiquement l’action des principales organisations syndicales, s’attaque au droit de grève, envoie sa police charger les mani-festants et en fait condamner à de lourdes peines après chaque manifestation, et s’acharne, contre vents et marées, à maintenir sa loi travail rejetée par tous ?

Comment désigne-t-on un gouvernement qui, à présent, tente d’interdire de manifester ?

Un tel gouvernement est généralement désigné comme un gouvernement anti-ouvrier, antidémocratique et totalitaire.

A l’heure où nous écrivons, il est impossible de dire ce qu’il va se passer le 23 juin. Les responsables de la CGT et de Force ouvrière ont affi rmé leur refus de céder aux diktats du gouver-nement.

Le droit de manifester est une composante majeure de la démocratie. Aussi, les travailleurs, les jeunes et toutes les orga-nisations qui se réclament du mouvement ouvrier et démocra-

tique — politiques ou syndicales — ne peuvent que se ranger derrière la position défendue par Jean-Claude Mailly et Philippe Martinez.

L’heure est grave. Elle exige un front unique sans faille de défense du mouve-

ment ouvrier et de la démocratie. Il reste que ces développements jettent une lumière nou-

velle sur deux questions importantes. La première : que reste-t-il à « négocier » avec un Valls qui

se vante d’être en relation constante avec les dirigeants syndi-caux tout en multipliant les provocations contre les syndicats, le droit de grève et de manifester ? Qu’y a-t-il à négocier avec une ministre comme Myriam El Khomri qui reçoit les organi-sations et participe à un gouvernement qui réprime travail-leurs et manifestants ?

Autre question : un gouvernement qui procède de la sorte à l’encontre de la volonté, affi rmée et réaffi rmée, de la grande majorité de la population, peut-il encore prétendre à la moindre légitimité ?

Ces questions, nombreux sont les travailleurs et les militants à les poser ouvertement.

On lit dans un communiqué de l’union départementale CGT de la Haute-Garonne en date du 20 juin : « Après trois mois de mo-bilisation sans faiblir et suite à la rencontre avec la CGT du 17 juin, on peut comprendre que pour sortir le président de la République et le gouvernement de l’impasse, Myriam El Khomri ait déclaré qu’elle étudierait les propositions de la CGT pour un Code du tra-vail du 21e siècle. Mais c’était compter sans Manuel Valls et ses coups de menton qui effacent dès le lendemain la rencontre entre sa ministre et la CGT. (…) A ce stade, la seule bonne solution qu’il reste à ce Premier ministre et son gouvernement complètement dé-crédibilisés est de retirer ce projet de loi El Khomri, de démissionner et de laisser le soin à d’autres d’ouvrir de réelles négociations. »

Dans cette situation de crise politique, sociale, institution-nelle, qui s’approfondit de jour en jour du fait de l’acharnement du gouvernement, on ne saurait dire moins.

Dehors la réforme El Khomri ! Dehors le gouvernement Hollande-Valls !

Un seul mot : dehors !

AGENDA

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ÉDITORIAL

Par Daniel Gluckstein

AGENDA

Ce qui s’est passé cette semaine DIMANCHE 12 JUINLa candidate (LR) est élue au second tour de l’élection législa-tive partielle organisée dans l’Aincontre un candidat FN, le candidat PS ayant été éliminé dès le premier tour. Cette élection a été marquée par un très fort taux d’abstention (78,12 %). Depuis 2012, sur vingt-deux législatives partielles, le PS au pouvoir a conservé trois sièges, en a perdu quatre et a été éliminé au premier tour dans la moitié des circonscriptions. Une débâcle !

L’association France Alzheimer s’inquiète d’une menace d’un nouveau déclassement par la Haute Autorité de santé du « ser-vice médical rendu » par quatre médicaments prescrits pour cette maladie. Le retrait de la liste des médicaments remboursables sup-primerait la prise en charge au titre d’affection de longue durée (ALD) de près de la moitié des patients alors que « même si leur impact sur les troubles cognitifs sont en effet limités, les médicaments peuvent améliorer les troubles du compor-tement ». Elle fait observer que leur prescription favorise le dépistage précoce.

LUNDI 13 JUINHollande se recueille sur la tombe du général de Gaulle qui a pris le pouvoir en 1958 pour mettre en place les institutions de la Ve République qualifi ées, alors, par Mitterrand de « coup d’État perma-nent », avant qu’arrivé au pouvoir, il ne s’y vautre avec délice.

Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) : les agents de la ville sont toujours mo-bilisés. Des cantines sont toujours fermées ; 130 agents de l’agglomé-ration ont débrayé ce jour à partir de 11 heures. 500 agents du conseil départemental occupent les locaux et reconduisent la grève, tous pour

la même revendication : le refus de « la remise en cause des accords de 2001 sur le temps de travail ».

MARDI 14 JUINPlus d’un million de manifes-tants à Paris et en province, des milliers de banderoles, une seule revendication : le retrait de la loi El Khomri.

La confédération FO écrit dans un communiqué : « Le gouvernement et le président de la République doivent comprendre que ce projet de loi multi minoritaire ne passe pas et qu’ils doivent sortir d’une logique politicienne. »

Le communiqué de la CGT inter-roge : « Combien de temps le gou-vernement va-t-il rester sourd aux légitimes revendications du monde du travail ? Jusqu’où devrons-nous aller ? »

A Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), la grève est d’une ampleur exceptionnelle dans les écoles.Le personnel périscolaire proteste contre « un taux d’encadrement et des moyens trop faibles » selon un animateur syndiqué à FO. Les grévistes, qui ont manifesté devant la mairie, réclament également une revalorisation des salaires.

MERCREDI 15 JUIN A Montreuil, en Seine-Saint-Denis, plusieurs centaines d’agents de la ville opposés à trois projets d’arrê-tés remettant en cause leurs acquis ont assisté au conseil municipal. Le maire (PCF) proclame le huis clos et fait évacuer la salle. « Démission ! », « Nous sommes la graine de révolte que vous semez ! », a crié le public avant de chanter L’internationale

(voir page 11).Le Premier ministre, Manuel Valls, in-terviewé sur France Inter, demande à la CGT d’arrêter les grandes manifesta-tions à Paris. Il pré-vient : « Le gouver-nement ne changera pas le texte. Echouer à faire adopter ce texte serait aussi la victoire de ceux qui voudraient faire passer leur vision ultralibérale. »

Jean-Christophe Cambadélis, pre-mier secrétaire du PS, appelle lui aussi à cesser les mani-festations et ajoute : « Si on concentre les forces de l’ordre dans les manifestations, on ne les met pas au niveau de l’Euro, et on ne les met pas dans la poursuite des terroristes. Donc, à un moment donné, il faut faire un choix. »

USA. La production industrielle en baisse de 0,4% en mai. La seule production manufacturière a reculé de 0,4% également et celle des biens de consommation de 0,7%, avec un repli de 2,2% pour la composante des biens de consom-mation durables comme les voi-tures mais aussi l’électroménager, l’ameublement ou l’électronique grand public.

Hollande annonce en Conseil des ministres l’interdiction de manifestations. « Si les conditions ne sont pas réunies pour protéger les biens personnels ou publics, et pour l’instant elles ne le sont pas, à ce moment-là les décisions seront prises au cas par cas de ne pas autoriser les manifestations », rapporte le porte-parole du gouvernement.

JEUDI 16 JUIN La campagne électorale pour le référendum sur le Brexit est suspendue en Grande-Bretagne à la suite de l’assassinat de la députée travailliste Jo Cox favorable au maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne.

Au Brésil, démission d’un troi-sième ministre moins d’un mois après le coup d’État qui a conduit à la destitution provisoire de Dilma Rousseff. Il s’agit du ministre du Tourisme, accusé d’être impliqué dans l’affaire Petrobras. Le prési-dent Temer est lui aussi accusé de corruption.

VENDREDI 17 JUINLa Commission européenne re-jette « l’application systématique »du Smic aux routiers étrangers du transport de marchandises opérant en France et « a décidé d’adresser une lettre de mise en demeure » à Paris. Pour la Commission, on peut appliquer toutes les règles d’un pays (donc son salaire minimum) quand il y a un « lien réel » entre le pays hôte et l’entreprise qui opère le cabotage. « En revanche, s’il s’agit d’une opération de transport inter-national entre deux États membres, alors le lien est marginal et les règles ne s’appliquent pas. »

Et ce qui s’annonce Les pilotes d’Air France sont de nouveau appelés à faire grève du 24 au 27 juin inclus pour défendre l’emploi et leurs rémunérations. Ils protestent contre la mise en œuvre de mesures de productivité,

notamment une baisse de la majoration des heures de nuit. Le syndicat SNPL estime que la direction d’Air France n’a formulé que « de très vagues promesses »pendant les négociations menées à l’occasion de la précédente grève, du 11 au 14 juin.

Manuel Valls a indiqué que le projet de loi relatif à la réforme du statut de Paris « sera transmis pro-chainement au Conseil d’Etat ». Il devrait être présenté en Conseil des ministres le 27 juillet avant d’être transmis au Sénat en sep-tembre, selon la Ville. Il « intégrera aussi la fusion des quatre arrondis-sements du centre de la capitale », a annoncé Valls. Les deux premiers volets — la fusion, purement admi-nistrative, de Paris en tant que ville et département ainsi que la reprise à l’État de certaines compéten-ces — font l’objet d’un consensus droite-gauche.

28 millions de ménages devront s’acquitter d’une augmenta-tion rétroactive de leur facture d’électricité pour la période du 1er novembre 2014 au 31 juillet 2015. Ségolène Royal, la ministre de l’Environnement et de l’Ener-gie, l’annonce d’une trentaine d’euros en moyenne par foyer. Cette décision résulte d’un arrêt du Conseil d’État qui avait été saisi par

les concurrents d’EDF au nom du respect de la concurrence dans le cadre d’un marché de l’énergie libé-ralisé en juillet 2007.

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TRAIT LIBRE

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