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spectrum DeiN magaziN aN Der UNi FreibUrg / ToN magaziNe à l’UNi De FriboUrg # 5/2011 November/Novembre Se loger pendant les études À chacun sa solution Reger Handel mit Lernhilfen Wenn Mitstudierende zu Kunden werden

Spectrum - édition de novembre 2011

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Page 1: Spectrum - édition de novembre 2011

spectrumDeiN magaziN aN Der UNi FreibUrg / ToN magaziNe à l’UNi De FriboUrg # 5/2011 November/Novembre

Se logerpendant les études

À chacun sa solution

Reger Handel mit LernhilfenWenn Mitstudierende zu Kunden werden

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spectrum 6/2009 DECEMBRE2 spectrum 5/2011 noveMBRe

editoRiaL

inHaLt / SoMMaiRe

Culture: La Spirale souffle ses 25 bougies.Portrait de cette cave à jazz. /4-5

Carnet de voyage: Direction le Caucase du Sud,en Géorgie. /22

Dossier: Logements étudiants: petit tour de laquestion à Fribourg et ailleurs. /12-15, 20-21

Unileben: Das Centre Fries erstrahlt in neuemGlanz. /8-9

Stadtleben: Murat Calpucu verkauft denbesten Kebab Freiburgs. /16-17

Hörbar: Musik für den Herbst: Kasabian undLaura Marling. /28-29

Pour bon nombre d’étudiants, l’entrée à l’uni-versité est synonyme de déménagement. Legrand saut. Quitter le nid familial et prendre

son envol vers l’indépendance. Aller et venir au gréde ses envies, regarder la télévision toute la nuit ouencore manger à pas d’heure: l’oisillon se laisseporter par le vent de la liberté. Mais l’atterrissagepeut s’avérer quelque peu chaotique. Car indépen-dance rime souvent avec ménage, vaisselle, courseset lessive. Et pour ceux qui auraient choisi la vie encommunauté, d’autres paramètres entrent en jeu.Ainsi, aux joies de l’indépendance, s’ajoutent sou-vent celles du compromis et du nettoyage.

Avoir un chez soi, toute une expérience donc. Maisqu’en est-il de ces étudiants qui ne trouvent pas àse loger à proximité de leur université? À Fribourg,plus qu’un manque de logements, c’est un manquede logements bons marché et de qualité qui prévautnous dit-on (voir l’article en page 15). De plus, dessolutions existent déjà et d’autres sont en voie deréalisation pour les étudiants fribourgeois. Ailleurs,l’herbe est moins verte. À Lausanne, le problème dela pénurie de logements est connu et fait couler

beaucoup d’encre. Les chambres se font rares, lesprix grimpent et les étudiants qui à la rentrée n’ontpas trouvé un toit doivent recourir à des solutionsprovisoires. Heureusement, plusieurs projets deconstructions sont en cours, ce qui devrait amélio-rer au moins un peu la situation (à lire en page 20).

Alors que certains se cherchent un toit, Spectrumperd deux de ses piliers. Administratrice et correc-trice, Viviane Brog nous a laissés pour se consacrerpleinement à ses études et à sa future carrière.Nous la remercions pour son excellent travail et sabonne humeur et lui souhaitons bonne chance pourla suite. Licence en poche, c’est Laurette Heim quiquitte la rédaction. Rédactrice, photographe, maisaussi soutien moral et technique de la rédactrice enchef: Laurette a œuvré pendant plusieurs annéespour votre magazine. Pour cela et pour son enthou-siasme, toute l’équipe lui dit MERCI.

Il ne me reste qu’à vous souhaiter une bonnelecture. Et si le cœur vous en dit, n’hésitez pas àparticiper à un de nos concours, en page 31.

Politique universitaire: HES et unis emménagentsous le même toit. La Faculté de droit déménage./26-27

Quand l’étudiant quitte le nid

Unipolitik: Der Handel mit Lernmaterial flo-riert. /10-11

Julie Rudaz

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35/2011 noveMBeR spectrum

Loto musical: devine qui chante cette chanson?Elvis&Moi / 21h / free

Freitag/vendredi 28.10.2011

donnerstag/Jeudi 03.11.2011Cinéclub: White Hunter Black HeartUni Miséricorde 2030 / 19h30 / 8.-

Freitag/vendredi 04.11.2011Biografie: Ein Spiel (Theater von Max Frisch)Aula Uni Miséricorde / 20h / ca. 20.-

Freitag/vendredi 11.11.2011

Zomby + K-X-P + Ngoc Lan & Boo + Iggy & Phil'EasBad Bonn / 21h30 / 28.-

Samstag/Samedi 12.11.2011Carte blanche aux Frères Guillaume (Swiss AnimatedShort Movies)Nouveau Monde / 20h30 / 10.-

dienstag/Mardi 15.11.2011

DigitalismFri-Son / 20h / 35.-

Mittwoch/Mercredi 16.11.2011Cinéclub: Les ActeursUni Miséricorde 2030 / 19h30 / 8.-

Montag/Lundi 31.10.2011John Abercrombie QuartetLa Spirale / 21h / 34.-

dienstag/Mardi 22.11.2011Fleet Foxes (US)Fri-Son / 20h / 38.-

donnerstag/Jeudi 24.11.2011Poetry SlamCentre Fries / 21h / free

Agenda Okt./Nov. 2011donnerstag/Jeudi 27.10.2011

Sonntag/dimanche 30.10.2011

Radio Fribourg Sunday Night JamLa Spirale / 19h / free

Nuit des Court-MétragesFri-Son / 19h / 10.-

Open StageCentre Fries / 22h / free

Raphael Saadiq (US)Fri-Son / 20h / 38.-

Mittwoch/Mercredi 09.11.2011

Samstag/Samedi 05.11.2011Audio Legend (CD release) Bad Bonn / 21h30 / 12.-

Freitag/vendredi 18.11.2011

Dead Bunny + Trottles of DeadBad Bonn / 21h30 / 12.-

Sonntag/dimanche 20.11.2011Pinback + Pink MountaintopsBad Bonn / 21h / 25.-

Soirée de la Sainte-Catherine (25 ans de La Spirale)La Spirale / 22h / free

Freitag/vendredi 25.11.2011

Samstag/Samedi 19.11.2011Soirée SurfCafé le XXème / 21h / free

Catherine Ringer (Rita Mitsuko)Fri-Son / 20h / 40.-

Quartier Lointain, inspiré du manga de Jirô TaniguchiNuithonie/ 20h / 25.- (étudiants)

Conférence: Nouvelle loi sur les Hautes Ecoles, con-séquences pour l’Université de FribourgUni Miséricorde 3117 / 18h / free

The Mighty Gareth (Swing Party)Elvis&Moi / 21h30 / free

Nite JewelBad Bonn / 21h / 20.-

Inis Fail + Les PèdzesBad Bonn / 19h / 20.-

Blues Legend Night: Neal Black & FriendsBlues Club Bonny B / 21h / 30.-

Samstag/Samedi 29.10.2011

Brunch à Bonn à PetitBad Bonn / 10h30 / 25.- (inkl. Café/Thé)

Cinéclub: Ed WoodUni Miséricorde 2.030 / 19h30 / 8.-

Semaine des Religions, soirée débatUni Pérolles II, Joseph Deiss / 18h

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La «cave à jazz» est le cadre d’une soixantaine de soirées par année. Elle propose de la musique

de qualité dans un cadre exigu. Ce qui lui confère une atmosphère unique, propice à savou-

rer des mélodies d’exception. texte paR audRey MoLLiet / pHotoS paR aMy K. nguyen

Ancienne guinguette du HockeyClub Fribourg-Gottéron, LaSpirale a été aménagée depuis

1994 en plusieurs étapes pour devenirun club de jazz «au sens large du terme».Elle est le fruit de la collaboration «d’ungroupe d’amis qui trouvait qu’il n’y avaitpas assez d’animation en Ville deFribourg» raconte Gilles Dupuis.Musicien et programmateur, il travaillepour La Spirale depuis quatre ans. Pourles vingt-cinq ans de la célèbre cave, il aconcocté un programme spécial anniver-saire. Comme toujours, de grandesvedettes y côtoieront des artistes moinsconnus.

Musique de qualité et cadre intimiste

Conçue à l’origine pour être une sorte decafé-concert, La Spirale s’est très vitedéveloppée. Elle s’est ouverte à de nom-breux genres musicaux, mais préfèretoujours le jazz ou le blues. Désormais,des spectacles humoristiques ou desfilms sont aussi proposés. Tout celadans un cadre mythique. Les artistessont rigoureusement sélectionnés selondes critères précis: «la qualité musicale,l’originalité et la popularité. La prove-nance également, dans le sens où nous

soutenons la scène et les projets locaux,même si ceux-ci sont encore endéveloppement» explique Gilles Dupuis.

Située en basse ville de Fribourg, àproximité de la Sarine et de la Place duPetit-Saint-Jean, La Spirale est l’endroitidéal pour une soirée musicale ouculturelle. Petitesse du lieu oblige,l’accent est mis sur la proximité entre lespectateur et l’artiste. Ainsi, celui quiécoute et celui qui se produit peuventapprécier pleinement le moment musi-cal. En se développant, La Spirale acommencé à sortir de ses murs. Cetteannée particulièrement, afin de fêter son25ème anniversaire.

Une expo, des concerts et plus…

Le programme de jubilé a commencé enjanvier 2011 et se terminera en décembreprochain. En avril passé, un weekend desvingt-cinq ans a été organisé, avec auprogramme un concert de Marc Ribot etun autre du Fribourg Jazz Orchestra. Enoutre, une exposition de photographiesretraçant les moments forts de la Spiralese tient jusqu’au 14 novembre à l’InstitutAgricole de Grangeneuve.

Pour clôturer en beauté ce programme,une soirée de la Sainte-Catherine auralieu le 25 novembre. Elle sera toutd’abord consacrée aux personnes ayantœuvré pour le développement deLa Spirale. Elle sera ensuite ouverteau public et animée par les DJsTUDANSESMONCHOU. Cette soirée,clin d’œil à la fête de Sainte-Catherine,est placée sous le signe de la bonnehumeur et de l’humour.

Et pour la suite?

Gilles Dupuis nous confie que, forte deses expériences, La Spirale a pour projetd’organiser plus de soirées «impossiblesà réaliser dans notre petite salle» endehors de ses murs. Par exemple, «unconcert dans la nouvelle salle de théâtreEquilibre est en préparation pour laprochaine saison». Pour l’instant, LaSpirale souhaite continuer d’existercomme elle le fait depuis un quart desiècle. Mais comme en musique la nou-veauté est toujours appréciée, «le clubest actuellement à la recherche depersonnes intéressées à organiser desconcerts ou des événements pour faireperdurer ce lieu magique» explique leprogrammateur. L’appel est lancé.

La Spirale a 25 ans: musique, maestro!

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CuLtuRe

En 2009, nous avions accueilli deuxsuperbes chanteuses: KrystleWarren et Selah Sue. En plein

milieu de son concert, Krystle Warren acassé une des cordes de sa guitare. Ellen’en avait pas de rechange et personneautour d’elle non plus. Elle était en soloet ne pouvait pas terminer son concert acapella.

Heureusement, ce soir-là le restaurant leTirlibaum, qui se trouve à 50 mètres deLa Spirale, avait engagé un groupe d’ani-mation. Le guitariste du groupe a punous prêter une corde et a sauvé leconcert de Krystle Warren.

J’ai vécu également à La Spirale demagnifiques concerts, comme ceux deSandra Nkaké, Thierry Titi Robin ouImperial Tiger Orchestra, qui restent desmoments magiques gravés dans mamémoire.

/Propos recueillis par AM

28.10 > Les Gars Mineurs ont 10 ans

Le groupe fribourgeois, dont tous lesmembres sont majeurs depuis long-temps, fête aussi son anniversaire.Pour l’occasion, il accueille plusieursinvités spéciaux. Mélange de blues,jazz et musique latine, le son des GarsMineurs entraîne ses auditeurs dansson sillage coloré.

31.10 > John Abercrombie quartet

Ce célèbre quartet de jazz a déjà denombreux passages à La Spirale aucompteur. Cette formation de hautniveau est, selon le programme duclub, «une des plus classes dumoment». L’occasion de découvrir unemusique de qualité, jouée par ungroupe expérimenté.

25.11 > Soirée de la Sainte-Catherine

Cette soirée sera l’occasion de fêter enbeauté l’anniversaire du club (voirl’article ci-contre).

26.11 > Mélissa Lavaux

Cette artiste canadienne d’originecréole a une voix soul et un jeu de gui-tare unique. Avec déjà un album à sonactif, la chanteuse mélange français,anglais et folklore créole dans sa musi-que. Une artiste à (re)découvrir pourtous les amateurs de folk et de soul./AM

Ndlr: photos ci-dessous et à gauche priseslors du concert du Trio Joubran, le 24septembre dernier à La Spirale.

octobre-novembre à La Spirale: points forts

Souvenirs de La Spiralegilles dupuis, programmateur

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CuLtuRe

Avec La bâtarde d’Istanbul, Elif Shafakemmène le lecteur dans la métropolebruyante et animée, vue à travers les yeux

de ses personnages.

Sept femmes, deux djinns et un chat

Dans le roman, deux familles: les Kazancid’Istanbul et les Tchakhmakhchian, Arméniensémigrés aux Etats-Unis. Dans la «Konak» desKazanci logent sept femmes, deux djinns et un chat.De la mystique Banu à la bouillonnante Zeliha, enpassant par Asya la nihiliste, chacune de cesfemmes a un caractère bien trempé. À SanFrancisco, les Tchakhmakhchian forment unegrande famille unie où les traditions conserventtoute leur importance. Il est donc naturel que ledivorce de leur fils Barsam et sa femme Rose, puisle remariage de celle-ci avec un Turc nomméMustapha suscite la colère générale.

Lorsqu’Armanoush Tchakhmakhchian, fille deBarsam et de Rose, décide de partir à la recherchede ses origines à Istanbul, un étrange mécanisme semet en branle. Là-bas, elle rencontre Asya Kazanci,nièce de Mustapha et fille de Zeliha. Les deux fillesont le même âge et leur amitié naissante va révélerles plus sombres secrets de famille.

La bâtarde d’Istanbul est un livre dépaysant etpétillant qui embarque le lecteur dans un voyageétonnant au coeur des communautés turque etarménienne. Avec une plume ironique, Shafakpasse au vitriol chacune d’elles, non sans humouret style. Les différents évènements s’imbriquentsavamment les uns dans les autres, pour formerune grande fresque historico-culturelle de laTurquie d’aujourd’hui.

Elif Shafak, La bâtarde d’Istanbul, éd. Phébus, 2007.

dernier appel pour le vol à destination d’istanbul

paR audReyMoLLiet

Dans La Suisse plurilingue se déglingue, JoséRibeaud traite d'un thème toujours d'actu-alité et qui tend à échauffer les esprits – car

en Suisse, la langue définit culture et identité –, lequadrilinguisme. Car il ne faut pas oublier que leslangues nationales suisses sont bien quatre, et nontrois et que cette quatrième langue n'est pasl'anglais, mais le rhéto-romanche.

Le romanche en danger, l’italien aussi

Le livre a le mérite de se pencher sur la question endédiant une attention toute particulière à la langueminoritaire qu’est le rhéto-romanche. Cettedernière est menacée par deux phénomènes: l'alé-manisation des Grisons et de la Suisse, ainsi que ladiffusion de l'anglais, langue devenue si importantequ'on n'hésite pas aujourd'hui à parler de swiss-english.

Cette évolution se fait aussi au détriment del'italien, menacé dans le Val Poschiavo et le Bergellet, comme le romanche, sous-représenté dansl'administration fédérale. Cette situation précaireest illustrée par le cas de Bivio, village grison quivoit son trilinguisme reculer. Serait-ce là un tristeprélude à la disparition de la Suisse quadrilingue?

Dans cet ouvrage, Ribeaud n'est pas avare encritiques méritées. Mais il a la clairvoyanced'envisager des propositions intelligentes etconstructives qu'il soumet à l'épreuve du mondepolitique et à la conscience de tout citoyen suisse,qui se trouve ainsi personnellement interpellé.

José Ribeaud, La Suisse plurilingue se déglingue.Plaidoyer pour les quatre langues nationales suisses,Delibreo Éditions, 2010.

La Suisse du quadrilinguisme va-t-elle perdre son atout?

paR aLeSSandRo

Ratti

annonCe

D’autres critiques littéraires et plus encore sur:

www.unifr.ch/spectrum

Ton magazine à l’Uni de Fribourg

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5/2011 noveMBeR spectrum 7

„Ich habe zwei Vorlesungen zur gleichen Zeit, daskann doch nicht sein, und was soll ich jetzt tun?“Willkommen an der Uni, liebe Erstsemester! Vorbeisind sie, die schönen Zeiten, als ihr euren Stunden-plan noch fixfertig zugeschickt bekommen habt.Nach Abschluss der Reifeprüfung beginnt nun einneuer Abschnitt in eurem Leben. Ihr seid jetzt reifgenug, um euer Leben selber zu gestalten. So aucheuren Stundenplan. Als Absolventen der Reifeprü-fung sollte es nun doch ein Leichtes für euch sein,euren Stundenplan selber zusammen zu stellen.Könnte man zumindest meinen... Und doch blickeich reihum in verzweifelte und ratlose Gesichter, alsich am Empfangstag den Erstsemestern in allenBelangen mit Rat und Tat zur Seite stehe. Da nützenselbst Sätze wie: „Das ist ganz normal an der Uni“oder „Uns ging‘s genau so“ nichts. Es kann doch ein-fach nicht sein, dass es die Uni nicht schafft, dieVorlesungen und Seminare so zu koordinieren, dasses keine Überschneidungen gibt. Doch, kann es.Jedes Jahr die gleiche Leier. Die Vorlesung in Zeit-geschichte ist wieder einmal von 11 bis 13 Uhr ange-setzt, was die Medienwissenschaftler nicht zu tole-

rieren scheinen und ihre Vorlesungen wie jedes Jahrvon 10 bis 12 Uhr und von 13 bis 15 Uhr abhalten.Warum sollte man überhaupt eine Vorlesung von 11bis 13 Uhr ansetzen? In meinen Augen absoluterSchwachsinn, die Seminare in Zeitge schichte findenja auch nicht von 9 bis 11 Uhr statt. Wo bleibt da dieKoordination? Opfer sind vor allem Studierende,welche wirtschafts- und sozialwissenschaftlicheFächer mit philosophischen/geisteswissenschaftli-chen zu kombinieren versuchen. Klar, dass die Stu-dienplanung nicht alle möglichen Fächerkombis be-rücksichtigen kann. Es ist jedoch bekannt, dass esKombinationen gibt, welche sehr häufig gewähltwerden. Ist es zu viel verlangt, wenigstens da für einwenig Abstimmung zu sorgen? Wahrscheinlichschon... Schade, wenn man als interessierte Studen-tin auch gerne an allen Vorlesungen teilnehmenmöchte und sich nicht mit unleserlichen Notizenvon Kommilitonen herumschlagen will. Liebe Erst-semester, es wird also auch in den höheren Semes-tern nicht einfacher, die Stunden zu koordinieren.Gewöhnt euch besser schon einmal daran.

taMaRatRaxLeR

KoMMentaR/gLoSSe

Die Zugtür geht auf. Ein vertrauter Menschenstrommit Rollkoffern bewegt sich zur Unterführung. „Fri-bourg“ steht weiss auf dunkelblau, und bestätigt:Hier sind wir wieder. Nach einer langen Sommer-pause mische ich mich ins Gemenge: Bekannte Ge-sichter und fremde; manche wohl nur von einemAusflug zurück – andere, wie ich, nach Wochen wie-der hier. Ich manövriere meinen Koffer am Sandwichstand,den drängenden Menschen und den wartenden, rau-chenden Grüppchen in den Ausgängen vorbei. Danntrete ich hinaus auf die Strasse. Ein kalter Windweht, als ich den Boulevard de Pérolles entlanggehe.Der Spätsommer scheint auch hier dem Frühherbstzu weichen. Ich bin froh, bald in der warmen Woh-nung anzukommen.Die folgenden zwei Tage gestalten sich ähnlich:Nasskalte Vorboten des Winters verpassen Men-schen wie mir – ohne Regenschirm – ein paar un-freiwillige Duschen. Zugegeben: Ich treffe einigeLeute in Gummistiefeln, Windjacken und Regen ho-sen an. Die haben’s besser gemacht. Doch ganz soendgültig meint es der Herbst nun doch nicht: Alsich wenig später – aus Erfahrung lernend – im Win-termantel aus dem Haus komme, scheint die Sonne.Alle kommen mir im T-Shirt entgegen. Bald gehöre

auch ich zu ihnen, obwohl ich finde, dass die Luftnach Schnee riecht. Das Wetter ist unentschlossen:Soll es in Erinnerungen schwelgen, und den lauenSommerabenden eine letzte Ehre erweisen? DieTouristen mit hübschen Aussichten verwöhnen?Den Eisverkäufern eine lange Saison gönnen? – Odersich doch schon der Vorfreude auf Weihnachtenhingeben? „Aprilwetter“. Man sollte es längst nacheinem scherzhaften Herbstmonat benennen.Die Bevölkerung spaltet sich: Die einen beweisen ih-re Flexibilität, indem sie vier verschiedene Outfits inder Handtasche mitschleppen. Andere weigern sichstandhaft – aus Protest – das Strandtuch gegen denWollschal einzutauschen. Und die dritten sehnenungeduldig das Snowboarden herbei.Ein paar Blumen im botanischen Garten strahlennoch in bunten Farben. Sie verbreiten Sommerlaune.Orange, rot, gelb, violett. Auch ein paar welke, brau-ne Blätter haben sich schon eingeschlichen. Doch dieignoriere ich kurzerhand. Ich erkläre die Abend-sonne für sommerlich, und sauge ihre Ferienstim-mung auf. Das klappt natürlich höchstens bis zurnächsten Wolke. Dann setze ich auf Tee, und denVersuch, dem Grau etwas Gemütlichkeit abzugewin-nen.

JuLia KauFMann

Stundenplan-Chaos, willkommen an der uni!

Herbstlich

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uniLeBen

die villa der vielen gesichter

Monatelang verhüllten Baugerüste die Fassade des Centre Fries. Nun erstrahlt es in

neuem Glanz. Doch was genau ist dort geschehen? Und was verbirgt sich noch hinter

dem charmanten Kulturzentrum? text und FotoS von JuLia KauFMann

Läuft man die „Rue Hans-Fries“hinunter, merkt man sofort: DasCentre Fries ist keine Baustelle

mehr. Beträchtlich lange umgaben es dieGerüste im letzten Unijahr. Die Lukendes Dachstocks stehen offen, in denFensterrahmen spiegelt sich Sonnen -licht. Tatsächlich war es vor allem derDachstock, der Gegenstand des Umbauswar: Er wurde komplett erneuert.

Das morsche Holz ist ersetzt, die Wändeisoliert. Wo vorher ein alter Estrich war,laden jetzt eine moderne Küche und einheller, grosser Aufenthaltsraum ein. ImWinter hält man es nun ohne Mütze undHandschuhe dort aus – und hat im Som-mer nicht den Eindruck, eine Sauna zubewohnen. Die Badezimmer wurden er-neuert, es entstand mehr Wohnraum fürdie „Friesler“. Doch nicht alle begrüss-ten die Renovation: Die alten Wändehätten die Geschichte des Hauses aus-gestrahlt. Durch den Abriss sei vielesverloren gegangen. Abgesehen vomDachstock gab es kleine Er neuerungen:Ein Neuanstrich für die Fenster imTreppenhaus, ein neues WC im Erdge-schoss und eine Feuerschutztür zurKüche. Nach einer ersten Ent rümpel-ungsaktion wurde viel Material amFries-Flohmarkt verkauft. Doch dieserUmbau war erst der Anfang des Projekts:In den nächsten Jahren soll nach und

nach das ganze Haus renoviert werden. Die Fries-WG wurde während des Um-baus in „Beauregard“-Apartis-Zimmerausgelagert. Das brachte einen längerenArbeitsweg mit sich. Seit die sechs zu-rück sind, beschränkt sich ihr Weg wie-der auf die Treppe ins untere Stock-werk Die Team-Mitglieder sind dennochein geschäftiges Grüppchen: Von derUni als „Animatoren“ ange stellt, planensie in den Semes terferien das Fries-Pro-gramm. Während des Semesters küm-mern sie sich um Sitzungen, Sound-checks, Dîners und ähnliches. Wer „Per-manence“-Dienst hat, muss von 13:30bis 17:00 Uhr zur Verfügung stehen –wer dienstags arbeitet, steht ab 16 Uhrin der Küche. Ein Studium in Regelzeitzu absolvieren wird schwierig. DochMarcel Urquizo, der selbst seit diesemJahr im Fries wohnt und arbeitet, meint:Die Erlebnisse und Chancen, die man imFries gewinnt, sind unersetzlich.

Auch für Besucher hat das Centre Friesverschiedenstes zu bieten (nicht nurabends!): Wer einen Bandraum sucht,ein Fotolabor braucht, kein Velo werk-zeug hat oder einfach seine Wäsche wa-schen will, darf hier anklopfen. Seitdiesem Semester ist das „Fries“ amDienstag- und Donnerstagnachmittagsogar offiziell geöffnet: In der neuen Bi-bliothek können Bücher ausgeliehen und

Page 9: Spectrum - édition de novembre 2011

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selbst mitgebracht werden. Der Gartenund die unteren Zimmer des CentreFries sollen den Studierenden zumgemütlichen Verweilen zur Verfügungstehen. So ist das „Fries“ auch ein Be-gegnungsort, an dem man neue und be-kannte Gesichter trifft. Zudem findetseit diesem Semester häufiger ein Don-nerstagabend-Programm statt. Bei-spielsweise ist eine Zusam men arbeitmit dem Théâtre de l’Université de Fri-bourg (TUF) entstanden. Das neue Teamsetzt neue Ideen um. Die Friestruppesetzt sich jedes Jahr aus drei „alten“ unddrei neuen Mitgliedern zusammen. Siealle sind Studierende der Uni Fribourg.Wer den Fries-Vertrag unterschreibt,ver pflich tet sich, zwei Jahre zu bleiben.Das bedeutet: Gratis wohnen, etwasLohn, und viel Einsatz. So werden lauf-end Erfahrungen an Menschen weiterge -geben, die ihrerseits frischen Wind indie Gruppe bringen.

Sein heutiges Gesicht mit den Diens-tags-Essen, Mittwochs-Konzerten undDonner stags-Kulturabenden hat dasCentre Fries vielen engagierten Studie-renden zu verdanken. Mehr als 100-jährig hat es nämlich eine bewegteGeschichte hinter sich:Marquis Albert de Maillardoz erbautedie Liegenschaft 1909. Seinerzeit habedas heutige Centre Fries gar als Arzt-

praxis gedient. Von Alberts Töchternwurde die „Villa Maillardoz“ an einenkleinen Schwesternorden vererbt. We-nig später kaufte das Bistum die Liegen-schaft für die „Gemeinschaft der Laien-missionarinnen“. Das Gebäude wurdezur „Villa Assumpta“ umbenannt. „As-sumpta“ bezieht sich auf Maria, und be-deutet „in den Himmel aufgenommen“.Das Haus diente zur Vorbereitung derMissionen in China, Indien und Afri-ka,als Unterkunft für durchreisende Mis-sionarinnen und als Pflegeheim für dieÄltesten. Zeugen dieser Vergangen heitsind ein paar christliche Bilder, die manheute noch im Fries antrifft.

Seit gut 40 Jahren ist die Uni Mieterinder Villa. Zunächst wurde das Gebäudeals Liegenschaft der Seelsorge undTheologischen Fakultät genutzt. Wenigspäter wurde – ebenfalls von der Seel-sorge – ein Studierendenzentrumgegründet. Damit kam die Uni einerForderung der Studierenden von 1966nach, die ein „Universitätszentrum“wollten. Bald entstand eine breitePalette kultureller und sozialer Akti -vitäten. Vor einigen Jahren kaufte dieStadt das Gebäude auf, und stellte esweiterhin der Uni zur Verfügung. Heutebietet das Centre Fries Raum für Alter-nativkultur, ist Bildungsort und hat eineintegrative Funktion: Es fördert Begeg-

nungen von Menschen verschiedensterHerkünfte. Im Laufe der Jahre wurde im-mer mehr Verantwortung den Studier-enden übergeben. Das Centre Fries wirdjedoch nach wie vor von einer Kommis-sion der Uni begleitet und finanziell un-terstützt.

Und warum heisst das Centre Fries ei-gentlich „Fries“? Hans Fries (1460-1523)war der bedeutendste Schweizer Malervor der Reformation. Der gebürtige Frei-burger war Sohn eines Bäckers, und mal-te seit seinem dreizehnten Lebensjahr.Er reiste bis nach Deutsch land und insSüdtirol. Sein Werk bestand aus Bildernfür die Freiburger Chronik, aus Holz-schnitten und Altären. Ob der Name desCentre Fries für die lange Geschichte desHauses steht, an den religiösen Bezugerinnert, jugendliche Kreativität sym-bolisiert oder einfach nach der nächst-besten Strasse gewählt wurde, sei da-hingestellt.

Erfreulich ist, dass das Centre Fries trotzRenovationen seinen Stil behält. So kön-nen wir weiteren gemütlichen, inspiri-erenden und tanzbaren Stunden dortentgegensehen.

Das Programm und weitere Infos zumCentre Fries findet man unter:http://www.centrefries.ch/.

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unipoLitiK

von nicht immer ganz selbstlosen Wichteln

Wer kennt dieses Gefühl nicht? Es istkurz vor den Prüfungen, man war in derVorlesung nicht immer anwesend. Dashat teilweise handfeste Gründe, manch-mal aber auch nicht. Naheliegend wäre,die lieben Kolleginnen und Kollegen zufragen. Aber das ist manchmal auchpeinlich, die fühlen sich dann womöglichausgenutzt. Manche Dozierende erstel-len so detaillierte Skripts oder Power-point-Folien, dass es keine Ergänzungenmehr braucht. Oder die Literaturliste istsehr kurz. Und wenn das nicht der Fallist, was tut man dann? Man guckt imInternet nach, beispielsweise aufwww.semestra.ch oder auf www.stu-dents.ch. Interessant sind hier dieRubriken „Files“ beziehungsweise „Stu-dium“. Längst nicht zu allen, aber dochzu einigen Freiburger Vorlesungen gibtes hier teils schon einige Jahre alte abertrotzdem hochaktuelle Zusammenfas-sungen von Studierenden für Studier-ende.

Nicht nur Wissensvermittlung: DieVorlesung als soziale Institution

„Nein, konkret weiss ich nichts, habe esaber vermutet, da häufig weit wenigerStudierende in den Vorlesungen anwe-send sind, als dann zu den Prüfungenerscheinen“ erklärt MedienprofessorLouis Bosshart, als er von Spectrumdarauf angesprochen wird, dass zu sei-nen Vorlesungen „Journalistische Be-rufsfeldforschung“ und „Medien, Poli-tik, Demokratie“ insgesamt drei studen-tische Zusammenfassungen im Internetabrufbar sind. Zur Frage, ob er damitdenn einverstanden sei, sagt Bosshart:„Es ist nicht zu verhindern. Schluss-endlich massgebend sind für mich die

Examensergebnisse. Und meine Prü-fungsfragen zielen nicht nur auf dasFaktenwissen ab sondern auch auf dasVerständnis." Bosshart räumt ein, dasssolche studentischen Skripts allenfallszur Effizienzsteigerung beim Lernenbeitragen, er hält aber auch ein ein-dringliches Plädoyer für den Vorle-sungsbesuch: "Ich glaube an die Kraftdes gesprochenen Wortes. Es hat einehöhere Attraktivität, wenn die Infospersönlich auf hoffentlich anregende Artund Weise vorgetragen werden."

Um die Vorlesung als zentrale Insti-tution einer Universität sorgt sichDamir Skenderovic, Professor für Zeit-geschichte: "Eine Vorlesung ist nichtnur Wissensvermittlung, sie ist mehr.Wichtig ist auch die soziale interaktiveKomponente, man kann reinsitzen, zu-hören, aber bei Bedarf auch Fragen stel-len oder gar mitdiskutieren." PointiertStellung bezieht Skenderovic gegen dasanonyme Zirkulieren studentischerSkripts: "Natürlich ist es einerseits eineCopyright-Frage. Andererseits rede ichfrei, setze Akzente und sage vielleichtDinge, die ich in schriftlicher Formanders formulieren würde." Und es seinicht korrekt gegenüber anderen Stu-dierenden, die Prüfung zu absolvieren,ohne je die Vorlesung besucht zu haben.Er wisse, dass seine Vorlesungen vonEinigen aufgenommen würden und bieteauch Hand zum Kompromiss: „Man darfbei mir aufnehmen und ein Skript mach-en, wenn man es mir vorher meldet.Bedingung ist: Nur für den Eigenge-brauch oder in Arbeitsgruppen. Es darfnicht elektronisch zirkulieren, nicht

gedruckt und nicht verkauft werden."

Wenn Kommilitonen zu Kunden wer-den

Gar zu einem eigentlichen Businessentwickelte sich die studentischeSelbsthilfe an der rechtswissenschaft-lichen Fakultät. Die Firma KKarten ver-kauft via Internet und in der Buchhand-lung Librophoros sogenannte mindprep-Karteikarten zu den wichtigsten Frei-burger Rechtsvorlesungen. Die Preisepro Vorlesung und Karteikarten-Set be-tragen 29 bis 39 Franken. KKarten istgesamtschweizerisch aktiv. An derHochschule St Gallen sorgten die Akti-vitäten der Firma wegen urheberrecht-licher Streitereien für mediales Auf-sehen, die NZZ und der Tages-Anzeigerberichteten darüber. Auch in Freiburg istman von offizieller Seite her nicht son-derlich begeistert. Marcel Niggli,Rechtsprofessor und Dekan der juristis-chen Fakultät, sagt: "Es ist auch für dieStudierenden gefährlich, sich auf solcheinoffziellen Lehrmittel zu verlassen. Diesführt zu oberflächlicher Auswendig-lernerei von Inhalten, die wir von of-fizieller Seite her nicht kontrollierenkönnen." Doch auf der Copyright-Ebenekönne man nicht handeln, so Niggli,„denn die Firma KKarten erstellt dieseTexte selbst.“ Auch die Fachschaft ar-beitet weder mit KKarten zusammen,noch strebt sie dies an für die Zukunft."Erstens ist es wissenschaftlich bewies-en, dass sich der Mensch Lernstoff durchdie Repetition mit Karteikarten bessermerken kann, als beispielsweise durchdas Lesen einer Zusammenfassung" ent-gegnet Laurent Grobéty, Teamleader von

Zu vielen Vorlesungen gibt es zum Teil über Jahre bewährte Skripts von Stu-dierenden für Studierende. Teils ist der Austausch von Lernmaterial gar zumBusiness geworden. Eine Entwicklung, die zu Recht nicht allen gefällt. von niKLaS ziMMeRMann

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KKarten Freiburg, den Skeptikern. Undzweitens seien die KKarten effizient undmobil. Praktisch um auch unterwegs inBus oder Zug den Stoff zu repetieren.Und um Zweifel an der Seriosität aus-zuräumen: "Unser Material stützt sichauf verschiedenste Drittquellen (Bücher,Skripts, Übungsblätter, alte Prüfungen)und das Wissen und Know-How desAutoren selbst, welcher das entsprech-ende Fach selbst besucht und mit einerguten Note abgeschlossen hat." Dazukommuniziere KKarten offen, dass dieKarteikarten kein Ersatz für Vorle-sungsbesuch, Bücher und Skripts seien,sondern vielmehr eine Ergänzung, umriesige Stoffmengen effizient zu repe-tieren.

Echt nicht leicht, das Leben derJurastudierenden

Spectrum sprach mit einer Jurastuden-tin im zweiten Jahr, welche selber überErfahrung mit diversen studentischenHilfsmitteln verfügt und lieber nichtnamentlich erwähnt werden möchte. Zuden Karteikarten von KKarten sagt sie:„Ich kenne viele, die sie benutzen unddenke, es hilft wirklich, den Stoff zu re-petieren“. Und das Bedürfnis nachHilfsmitteln ist gross bei den Juristen:Neben den kostenpflichtigen Karteikar-ten zirkulieren auch klassische, rund 20bis 30-seitige, vielfach bewährte stu-dentische Zusammenfassungen. Teilssind sie bei der Fachschaft erhältlich,teils werden sie informell unter Studier-enden ausgetauscht. Teilweise kriegt dieStudentin, welche das Angebot nutztund auch schätzt, solche Zusammen-

fassungen von Mitstudierenden mit demHinweis, dass einigen bei der Verbrei-tung solchen Materials nicht ganz wohlsei. Doch auch diese Skripts stellen fürdie Studierenden keinen Ersatz für denVorlesungsbesuch dar. Stattdessenhöchstens eine gute Grundlage um sichauf die Vorlesung vorzubereiten, welchedann mit Notizen ergänzt wird. Denn dasJurastudium ist hart: Der Stundenplanist wirklich proppenvoll und zu grossenTeilen ist neben Verständnis und Inter-pretation auch das klassische Auswen-diglernen gefragt. Das ist nicht in allenFächern so.

Empfehlung: In die Vorlesung gehen,studentische Hilfsmittel allenfalls alsErgänzung

Schlussendlich erscheint es zu einfach,solche studentischen Hilfsmittel pau-schal zu verteufeln. Falsch ist aber auch,die negativen Kehrseiten auszublendenund den Skripts und Karteikarten blindzu vertrauen, ohne sie zu hinterfragenoder sie gar als Vorlesungs-Ersatz zusehen. In der Tat bietet der Vorlesungs-besuch einen grossen Mehrwert. DasWissen wird persönlich vermittelt, leb-hafter als auf dem Papier. Das Studiumsoll ja nicht auf Zwang beruhen, sondernauf dem freien Willen der Studierenden,auf eine lustvolle Art und Weise neuesWissen und neue Einsichten zu erfahren.Dazu kommt der soziale Austausch,sinnbildlich dafür die traditionelle Kaf-feepause. Es wäre schade, wenn das ver-loren ginge. Auf der anderen Seite:Unbestritten praktisch sind sie, die stu-dentischen Zusammenfassungen. Es tut

gut, sich das Ganze auch mal aus derPerspektive eines Dritten anzuschauen.Und wenn man hin und wieder die Vor-lesung nicht besuchen kann: Um Lückenzu füllen, leisten diese Skripts vorzüg-liche Dienste. Das ist auch der Fall, wenndie Dozierenden kein ergänzendes Mate-rial in Form von Handouts, Powerpoint-Folien oder kurzen Texten zur Ver-fügung stellen.

Nicht unbedingt gut ist es, wenn aus dergegenseitigen Hilfe der Studierenden einBusiness wird und aus den Mitstu-dierenden Kunden. Jenen Studierenden,welche das Angebot von KKarten nut-zen, ist kein Vorwurf zu machen undauch nicht der Firma, welche bloss einbestehendes Bedürfnis erfüllt. Dennwenn wie hier eine wahrhafte Selbst-hilfe-Industrie entsteht, muss eventuellauch die Fakultät bzüglich Wissensver-mittlung und Betreuung der Studier-enden in den Übungslektionen über dieBücher. Einige würden vielleicht vor-schlagen, von offizieller Seite aus dieVorlesungen als Podcast ins Netz zustellen. In Österreich beispielsweisekommt der Universität Graz eine Vor-reiterrolle zu. Vorlesungen verschieden-ster Fächer kann man hier online an-hören und gleichzeitig die Powerpoint-Folien dazu betrachten. Doch wer inGraz schon mal ein Erasmus-Semesterabsolviert hat, weiss: Das ist nicht unbe-dingt ein Akt vorbildlicher Studieren-denbetreuung. Es ist vielmehr der Tat-sache geschuldet, dass die Hörsäälehoffnungslos überfüllt sind. Glückli-cherweise ist dies hier in Freiburg einbisschen anders.

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Mary, économie, Tessin

Je vis depuis deux ans dans le foyer de laCité St. Justin. J'y occupe une chambreindividuelle, avec réfrigérateur, doucheet toilettes. Il y a une cuisine commu-nautaire sur chaque étage. À ce propos,la cuisine à partager avecd'autres étudiants est un desdésavantages de la vie enfoyer. Souvent, on arrive encuisine pour se faire àmanger, mais il faut d'abordnettoyer, puis cuisiner etnettoyer à nouveau. Et lelendemain, ça recommence,car les autres locataires nepensent pas à laisser la cuisine propreaprès leur passage. Dans ce foyer en par-ticulier, un autre point négatif est queles parois sont assez minces et l'isola-tion phonique laisse à désirer. On entendainsi chaque petit bruit provenant despièces voisines.

Toutefois, il ne faut pas croire qu'il n'y aque des aspects négatifs à vivre dans cefoyer. Pour les étudiants qui ont cours àMiséricorde, St. Justin a vraiment unesituation stratégique. Il suffit de tra-verser la rue pour y arriver. En outre, lamaison dispose d'une salle de fitness etd'une grande terrasse qui offre une trèsbelle vue.

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doSSieR

Les hauts et les bas duvivre ensemble

Si certains étudiants, de gré ou de force, quittent le nid au début de leur études, d'autres au

contraire demeurent dans le domicile parental pendant leur cursus. En foyer, en colocation ou

chez papa-maman: chaque mode de vie a ses avantages et ses inconvénients. Témoignages.

pRopoS ReCueiLLiS paR aLeSSandRo Ratti / iLLuStRation de MaRina SpaRti

douche, on se partage tout, surtout unhumour particulier. Pouvoir rire avec sescolocataires, c’est l'annonce demoments privilégiés à venir. L’avantagede ne pas vivre avec d’autres étudiants,ce quiest moncas, c’estque l’onsort durythmeuniver-s i t a i reune fois à la maison. On souffle, on dis-cute d’autre chose. Et mes colocatairesm’apportent toujours un regard différentsur la matière que j’étudie. Le plusimportant pour nous, c’est que si l’unedes trois à quelque chose à dire, elle ledit. On ne s’embarrasse plus du «Passeune bonne journée!». Après une année àse voir tous les matins, on ne peut plustricher.

Il arrive souvent que la colocations’étende à la maison d’en face et à l’ap-

partement du dessus. Onse retrouve sur laterrasse pour un repas,une bouteille de rouge,un goûter, pour échangerun CD ou encore partirfaire une virée à vélo.

Floraine, histoire des sociétésmodernes et contemporaines, Neuchâtel

Habituée à la ville de Neuchâtel où toutest construit en fonction du lac et de lagare, je n'ai pas trouvé évident de com-prendre la logique basse ville-Pérolles-

Schönberg àF r i b o u r g .Pour trouverun apparte-ment, nousavons galéré,ma cousineet moi. Lesdémarchesadministra-

tives, ça fatigue, surtout lorsqu’on estdans l’urgence. Maintenant, j'habite encolocation dans un appartement àBeauregard, quartier qui d'habitude nesuscite pas une réaction rassuranteauprès des Fribourgeois, mais qui aufinal n'est pas si horrible que cela.

Je vis dans un cliché: un trois-pièces etdemi avecdeux coloca-taires et unchat. À partnos cham-bres et nosproduits de

C’est bien que l’offre spiri

Salesanium soit si grande,

si je n’en profite pas.

Pouvoir rire avec ses colo-

cataires, c’est l’annonce de

moments privilégiés à venir.

Floraine

La cuisine à partager

avec d’autres étudiants

est un des désavantages

de la vie en foyer.

Mary

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annonCe

Elisa, sciences biomédicales, Tessin

À mon arrivée au Salesanium en débutde semestre, j'ai été bien reçue par lepersonnel. En ce qui concerne le loge-

ment à proprement parler, lachambre que j'occupe est bienéquipée et agréable, mais la salle debain est assez petite. De plus, j'aicours à Pérolles et donc c'est unpeu loin depuis le coin de l'Avenuedu Moléson où se trouve le foyer.Toutefois, un arrêt de bus se situe

à proximité et en fait, je marche volon-tiers, car cela fait du bien et me donnel'occasion de découvrir la ville.

Pour ce qui est de la vie en communautéau Salesanium, je trouve positif qu'ilexiste pour chaqueétage des salons où lesétudiants peuvent serencontrer. D'un autrecôté, s’il arrive parfoisqu'on souhaite resterseul, cela est possible,car les chambres sontindividuelles. Aussi, les repas servis aufoyer sont toujours de bonne qualité. Jetrouve enfin que c'est une bonne choseque l'offre religieuse et spirituelle dansce foyer soit si grande, même si je n'enprofite pas personnellement.

Antony, histoire et science desreligions, Fribourg

J'habite à Cottens, village de la cam-pagne fribourgeoise qui se trouve à unedizaine de kilomètres du centre-ville deFribourg. Je me déplace en train et, enville, à pied ou en bus. En ce qui con-cerne la vie à la maison, je suis filsunique et j'habite avec mes parentsseulement. Chez moi, je travaille dansune pièce bureau, où sont rassemblésordinateur et matériel d'étude. La mai-son étant en cours d'agrandissement,une pièce bibliothèque remplacera bien-tôt le bureau comme lieu de travail. Jeme sens particulièrement chanceux depouvoir étudier chez moi. D'autant plusque j'ai horreur de la BCU, parce que je

n'y trouve pas la con-centration nécessairepour étudier.

Je ne vois donc pasvraiment de désavan-tages à loger dans lefoyer parental. Et

comme j'habite à seulement une quin-zaine de minutes de Fribourg et del'Université, je n'ai pas besoin d'investirde l'argent et d'autres ressources, parexemple du temps, à chercher unappartement en ville.

Je me sens particu-

lièrement chanceux de

pouvoir étudier chez

moi. Antony

tuelle au

, même

Elisa

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doSSieR

apartis donne à Fribourgun air de campus

Avec la rentrée universitaire, la question du logement se pose souvent. À Fribourg,

la Fondation Apartis propose des logements à loyer modéré pour les étudiants. Une

situation privilégiée en Suisse romande. texte et pHotoS paR audRey MoLLiet

Au départ, il y avait simplement«un groupe de copains qui ontcommencé à louer des apparte-

ments pour les sous-louer ensuite à bonprix à des étudiants» raconte Jean-PierreGauch, directeur de la FondationApartis. Ce système a pris de l’ampleurpour devenir la coopérative REST en1989, puis la Fondation Apartis en 2005.Depuis plus de 20 ans, Apartis met à dis-position 708 logements à Fribourg etdans les environs.

La Fondation ne poursuit aucun butlucratif. Elle offre la possibilité pourtoutes les personnes étudiant àl’Université ou dans une Haute Ecole deFribourg de se loger à prix modéré.Apartis constitue également un fond desolidarité en faveur des étudiants dontles moyens financiers sont limités. SelonJean-Pierre Gauch, «notre but est vrai-ment de louer des logements à moindrecoût. Aux étudiants de l’Université deFribourg d’abord, mais aussi à toutes lespersonnes en formation». Les famillespeuvent également y loger, à condition«qu’un des deux parents au moins soitétudiant».

Des logements partout dans la ville

Bien que disséminés aux quatre coins dela ville de Fribourg, les immeubles

Apartis restent à proximité desbâtiments universitaires et des com-modités. De l’avenue du Midi au Varis,ils donnent à la cité des Zaehringen unair de campus. La Fondation met égale-ment un immeuble à la disposition desétudiants Erasmus, à l’avenue deBeauregard.

Apartis s’agrandit

Dès l’automne 2012, un nouvel immeu-ble à la rue de la Fonderie offrira plus de159 chambres. Jean-Pierre Gauchexplique: «Nous allons rénover lesanciens immeubles de Migrol et y amé-nager des appartements de deux, trois etquatre pièces. Derrière, nous allonsconstruire un nouveau bâtiment quenous appelons le cube. Il comptera 95studios tout neufs». Avec le manque delogements dans certaines villes – àLausanne, notamment – les étudiantsd’autres universités pourraient profiterde l’offre Apartis. «Par exemple, il esttout à fait possible d’étudier à Neuchâtelet de loger chez Apartis. Le seul critèreest qu’il faut être inscrit dans une uni-versité», explique le directeur de laFondation. Il ajoute: «cependant, per-sonne ne s’est annoncé. Malgré lapénurie du logement à Lausanne, cesétudiants ne viennent pas habiter àFribourg».

La pénurie aussi à Fribourg?

Pour Jean-Pierre Gauch, il n’y a pas depénurie du logement à proprementparler à Fribourg. «Mais pénurie de loge-ments de qualité et bon marché, oui».Souvent, les appartements peu onéreuxont un standing médiocre. «Cequ’Apartis offre aux étudiants, c’est unlogement de qualité à prix bas, avec unsuivi et des services. Nous essayonsvraiment de donner le maximum desatisfaction à nos locataires, c’est trèsimportant pour nous», explique ledirecteur. Exemple de service auxlocataires, tous les immeubles Apartissont raccordés à internet par fibreoptique. La connexion est comprise dansles charges.

Des valeurs humaines

La Fondation associe convivialité etvaleurs humanistes. Entre autres, elleprône le «respect de soi et des autres».Fidèle à ses principes, la Fondation offreune formation professionnelle de qualitéà ses collaborateurs. Ces derniersacquièrent une solide expérience dansles différents domaines de l’immobilier.Apartis ne se démène donc pas unique-ment pour le bonheur de ses locataires,mais aussi pour celui de ses employés.Alors, employés heureux, clientssatifaits?

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Comment se passe la vie dans une colocation Apartis?

Petit voyage de l’autre côté du miroir avec deux locataires.

paR audRey Bonvin

David, lettres, 3ème BA

Pourquoi avoir pris un appartementpendant tes études?

Étant valaisan, je n’avais pas vraiment lechoix. J’ai d’abord bénéficié de l’aide demon cousin qui habitait déjà Fribourg.Puis j’ai trouvé une chambre libre dansune colocation. À ce moment-là, le faitde trouver une place, peu importe où, mesuffisait.

Ensuite, tu as opté pour unecolocation Apartis...

Oui. L’inconvénient de ma deuxièmeexpérience, c’est que je ne croisais qua-siment jamais les trois autres: l’espritfestif me manquait un peu. J’avais enviede rencontrer d’autres personnes. Aprèsune année, j’ai postulé pour une chambredans un immeuble Apartis. J’ai ainsiatterri chez deux filles et un garçon, toustrois suisses-alémaniques. Cela m’ap-porte beaucoup, puisque la moitié demes cours est en allemand.

Quels changements as-tu observés?

Le prix est beaucoup plus abordable, lesdémarches administratives sont simpli-fiées et la régie est plus souple.L’ambiance importe aussi: il y a plus demonde, c’est agréable. C’est presque uncampus, même si les immeubles possè-dent une architecture standard.

Dan, économie, 3ème BA

Comment as-tu «atterri» dans unlogement Apartis?

J’ai répondu à une annonce sur leur siteet j’ai été accepté dans un appartement àGivisiez avec trois autres étudiants. J’ysuis resté six mois.

Pourquoi être parti?

J’ai réalisé que l’aspect trop communau-taire me dérangeait. Je pense qu’il y a unéquilibre à trouver. J’ai rencontré un amiqui fonctionnait comme moi et nousavons pris ensemble un appartementplus petit, toujours chez Apartis. Onn’empiète pas sur le territoire de l’autre.

Comment est le contact avec lesvoisins?

Relativement bon, même si je m’at-tendais à plus de fêtes entre étages. Leseul inconvénient, c’est que parfois il estdifficile de s’endormir à cause du bruit.

Recommanderais-tu ces appartementsà d’autres étudiants?

Absolument. C’est un terrain idéal poursatisfaire notre besoin d’indépendance.Le rapport qualité-prix est excellent, lesimmeubles rénovés sont très bienentretenus et extrêmement bien situés.La seule raison pour laquelle je partiraisera l’obtention de mon diplôme.

Dès le premier janvier2012, un immeubleadapté aux besoins des

étudiants sera mis en location parle groupe Weck, Aeby et Cie. Lenombre d’étudiants à Fribourgaugmentant chaque année, larégie fribourgeoise a décidé derépondre à cette demande crois-sante en logements de qualité àbas prix. C’est pourquoi elle ainvesti dans un immeuble à laRoute Wilhelm-Kaiser. Il seracomposé de logements réservésaux étudiants. Les loyers serontmodérés, quoique légèrementplus élevés que ceux offerts parApartis.

Une autre adresse de la régie, àl’angle de la Rue de Lausanne etde la Rue du Lycée, accueille déjàun immeuble étudiant unique-ment composé de studios. /AM

projet Camp’us

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StadtLeBen

ich versuche, selten „nein“ zu sagen

Herbst 1989 – eine schwere Zeitfür türkische Kurden. Der Ge-brauch ihrer Sprache – Murat

Calpucus Muttersprache – war ver-boten, ein Armeeregime unterdrücktedie Minderheit. Besonders die Aleviten,denen auch er angehört, standen unterDruck. Murat Calpucu hatte eine Han-delsschule abgeschlossen, und geradesein Unistudium begonnen. Nach dreiWochen brach er es ab und flüchtete indie Schweiz. Es sei ihm schwer gefallen,seine Heimat zu verlassen: Seine Freun-de, die Familie, und die Orte, wo er sichtäglich aufhielt. Doch er hatte den Ent-schluss gefasst.

In Freiburg beantragte er politischesAsyl. Es folgten fünf Monate im Asylan-tenheim des Kantons Grau bünden. Seinezukünftige Frau befand sich in derselbenSituation – jedoch im Kanton Uri.Zusammen kamen sie später nachFreiburg zurück. Hier wurden seine Söh-ne – heute 17 und 19 Jahre alt – geboren.„Am Anfang war es schwer“, erinnertsich Murat Calpucu. Doch schon baldhatte er Leute kennengelernt und Arbeitgefunden, das Leben wurde leichter.Freiburg sei eine angenehme, kleineStadt. Man finde sich schnell zurecht.Sein erster Eindruck von den Schweiz-

ern sei ganz in Ordnung gewesen: Demo-kratisch, sozial, sympathisch. Franzö-sisch lernte er vom Zuhören und Spre-chen – Deutsch aus dem Fernsehen unddurch Kundenkontakt bei der Arbeit.Familiensprachen blieben Türkisch undKurdisch. Er arbeitete für verschiedeneUnter nehmen. Die Jobs hatten häufigmit Esswaren zu tun. Besonders in derLebensmittelabteilung von Manor habeer wertvolle Erfahrungen gemacht: Wiegeht man mit Kunden um? Wie präsen-tiert man die Waren? Wie verkaufen siesich am besten?

Die Idee, ein eigenes Kebabgeschäft zueröffnen, schwirrte ihm schon länger imKopf herum. Doch seine Frau und erüberlegten es sich gut. Schliesslich seiein eigenes Unternehmen auch ein Risi-ko. „Aber“, meint er schliesslich, „dasLeben ist ein Risiko. Man kann gewinnenoder verlieren. Wenn man verliert, mussman nachher einfach mehr arbeiten“. Soist das. Aber das Geschäft läuft gut: An-fangs habe er die Stelle bei Manor nochbehalten. Nach drei Jahren konnte er sieaufgeben, und sich ganz auf sein Projektkonzentrieren. Mit seiner Frau und ein-em Angestellten teilt er sich heute dieArbeit.

Die Konkurrenz ist gross am Boulevardde Pérolles. Was macht seine Kebabsund Falafel zu etwas Besonderem? MuratCalpucu schmunzelt und meint: „DieZufriedenheit der Kunden“. Die Kundenseien für ihn Teil der Familie. Er würdenicht wollen, dass sein Sohn etwas isst,das nicht schmeckt. Ebenso sei es mitden Kunden. Spezialwünsche schlägt erselten aus: „Man kann zwar nicht immer«Ja» sagen“. Aber er versuche, es öfter zusagen als „Nein“.

Während unseres Gesprächs kommenein paar Leute ins Geschäft. Murat Cal-pucu wickelt rasch die gewünschtenZutaten in Fladenbrot. Nebenbei fragt ernach der Studienrichtung des Kundenund empfiehlt ihm die bevorstehendeParty der Wirtschaftsfakultät.

So viele Kunden, so viele Stunden Arbeitam Tag. Woher nimmt er die Energie,dennoch so freundlich und motiviert zuwirken? Einerseits, meint Murat Cal-pucu, sei das der Charakter seinerFamilie. Zudem seien es die Kunden, diedie Energie zurückgäben: Beim KebabZubereiten sei man viel näher an denMenschen als in anderen Restaurants.Man biete ihnen etwas an, fast, als ob siebei einem zuhause zu Besuch wären.

Nicht wegzudenken vom Boulevard de Pérolles: Kebab „chez Murat“. MuratCalpucu serviert Döner, plaudert mit den Kunden und winkt herzlich aus demFenster. In einem Gespräch durfte ich mehr über seine Geschichte, die türkischeKüche und sein Leben in Freiburg erfahren. text und Foto von JuLia KauFMann

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Dann sei es schön, zu sehen, wenn esihnen schmeckt. Und kürzlich sei zumBeispiel ein Student, der in Freiburg fer-tig studiert hatte, nach einigen Monatenwiedergekommen. Der habe ihm von deranderen Strassenseite aus zugewinktund ihn gegrüsst. „Er hat mich nicht ver-gessen“, lächelt Murat Calpucu, „dasfreut einen“.

Hin und wieder kommen auch seineSöhne bei ihm essen. Und er selbst isstalle zwei, drei Tage einen Kebab. SeinerMeinung nach ist das Gericht zu Un-recht als ungesundes Fastfood-Produktin Verruf geraten. Klar brauche es etwasFett, um das Fleisch zu braten. Aberwenn es gut grilliert sei, habe es nichtmehr Kalorien als ein Steak. Zudem wer-de es ja mit frischem Gemüse serviert.

Sind türkische Kebabs anders als seine?„Ja“, meint Murat Calpucu, „sie sind et-was anders“. Erstens werden sie dort innormalen Restaurants serviert, nicht alsTakeaway-Gericht. Sie enthielten mehrZwiebeln und seien stärker gewürzt.Auch das Fleisch sei anders. Und manesse sie mit weniger Sauce. „Hier habendie Leute einen anderen Geschmack.Und die Kebabs haben sich angepasst“.Er und seine Familie essen selten Kebab

in der Türkei; auch ihr Geschmack sei’schweizerisch’ geworden. „Wir sindHalb-Ausländer hier, und Halb-Aus-länder dort“, meint Murat Calpucu. Fürseine Söhne sei es nicht immer einfach,in der Türkei zu sein, wo eine andereKultur herrscht als hier. Sie haben ihrUmfeld in der Schweiz. Dennoch fahrenregelmässig alle vier in die Türkei, umVerwandte und Murat Calpucus alteFreunde zu besuchen.

Nach den Ferien kehrt bald wieder derAlltag ein: Seine Frau fährt jeweils mor-gens die Jungen zur Schule. Dann begin-nt sie, den Laden zu betreuen. Er selbstschläft etwas länger, erledigt allfälligeEinkäufe. Sie bereiten den Mittags-Service vor: Dieser beschäftigt alle dreiMitarbeiter. Am Nachmittag geht seineFrau nach Hause. Er selbst räumt etwasauf und bedient die Nachmittagskunden.Der zweite Ansturm, am Abend, kannbis 23 Uhr dauern. Dann kehrt MuratCalpucu müde nach Hause zurück,nimmt eine Dusche, sieht etwas fern –und muss am nächsten Morgen wiederfrüh aufstehen. Fürs soziale Leben bleibtunter der Woche wenig Zeit. Und selbstzuhause fragt man sich oft noch: „Wasmuss ich morgen einkaufen?“ oder „Wa-rum hat der Kunde XY die Hälfte stehen

lassen? Hat es ihm nicht geschmeckt?“.

An Sonntagen lässt er sein Kebab-Housebewusst geschlossen. So kann einmal dieganze Familie gleichzeitig zuhause sein –ausschlafen, zusammen frühstücken undgemütlich einen Kaffee trinken. Die Fa-milie bedeute ihm viel, meint Murat Cal-pucu. Der Zusammenhalt sei gross. Werweiss, vielleicht übernehmen einmalseine Söhne das Geschäft. Doch zuerstsollen sie ihren Abschluss machen,meint er. Die Pflegeausbildung und Ma-tura wird die beiden vielleicht in andereRichtungen führen. Dann wird dasGeschäft irgendwann geschlossen.„Doch vorerst“, sagt Murat Calpucu,„machen wir weiter so wie bisher“.

Die Arbeitstage sind lang in seinemMetier. Doch Murat Calpucu geniesstdie Freiheit, die er als selbstständigerUnternehmer hat: „Es steht keiner überdir, der etwas verlangt und Druck aus- übt“.

Info: Murat Calpucus Kebabladen befindetsich am Bd. de Pérolles 77.

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uniLeBen

„tiki-taka“ im pérollesDer freiburger Unisport preist Futsal als die Hallensportart Nr.1 an. Andere fragen:

Futsal, was ist das? Spectrum ging dem Rätsel um den kleinen Ball und die schnellen

Füsse nach. von niKLaS ziMMeRMann

Ein faires Spiel ist mir wichtiger alsder Erfolg. Das ist mein persön-licher revolutionärer Gedanke, mit

dem ich nicht brechen möchte.“ Mitdieser Aussage brachte einst Ivan Ergic,der von den kulturkritischen Ideen derFrankfurter Schule beeinflusste, frei -geistige Philosoph unter den Fussball -profis, beim FC Basel seinen langjährigenTrainer Christian Gross gegen sich auf.Schliesslich, so äussert sich Gross im-mer wieder, müsse ein Fussballprofi „ag-gressiv, hungrig und bissig“ sein, volldarauf fokussiert, möglichst erfolgreichzu sein und viele Titel zu gewinnen.Noch erstaunlich, dass es die Beiden mitihren völlig konträren Sichtweisen neunJahre miteinander aushielten.

Nun eigentlich müsste Ergic seine Ak-tivkarriere umgehend beenden, mitseinen Interessen hier in Freiburg eingeisteswissenschaftliches Studium be -ginnen und nebenbei Futsal spielen.Denn was zählt im Futsal sei Beweg-lichkeit, präzises Passspiel, eine gewisseSchnelligkeit und geistige Wachsamkeit,erklärt Mariana Cruz, Freiburger Bio-logiestudentin. Sie betreute für denUnisport die letzten beiden Jahre jedenDienstag- und Donnerstagabend dasFutsal im Pérolles. Zudem gibt es weni-ger Körperkontakt als im traditionellenFussball. Nur mit schierer Kraft kommtman nicht weit und die berühmt-be-rüchtigte Blut grätsche ist verboten.Mariana ist nicht unglücklich darüber,so fühlt sie sich wohler, wenn sie, was abund zu vorkommt, teilweise als einzigeFrau unter einer Horde Männer spielt.Und der im Vergleich zum Fussball klei-nere, sprungreduzierte Ball zwingt dieMitspielenden flach und überlegt zuspielen, hohe weite Bälle auf grossge-wachsene Kerle kommen meist sowiesonicht an. Dazu kommt die Seiten- und

Outlinie, was es im klassischen Hallen-fussball nicht gibt, wo häufig einfach insBlaue draufgehauen und auf einen Ab-praller spekuliert wird. Wer im Futsalnicht präzise spielt, dessen Ball landetdraussen und der Gegner darf ein-schiessen. Wiederholungstäter bringenso schon mal Mitspielende auf die Pal-me.

Friede, Freude, Eierkuchen? Nichtunbedingt!

Eben dass solche Sünder schon mal zu-rechtgewiesen werden, beweist, dasssich nicht immer alle lieb haben, wäre jaauch illusorisch. Dass Futsal nicht nureine philosophische Beschäftigung istund es teilweise durchaus heftig zur Sa-che geht, stellt auch Mariana fest. So seidas Freiburger Futsal in letzter Zeit ten-denziell kompetitiver, aggressiver undweniger technisch geworden. Schade, soMariana, denn das Ziel des Unisports seidoch, dass alle teilnehmen können undFreude am Spiel haben. Und um zumPhilosophenstreit am Anfang diesesArtikels zurückzukommen: Im Frühjahrhin und wieder im Pérolles dabei warIsmail Djelid, momentan Assistenz-trainer der U21 der ambitioniertenBerner Young Boys (YB). Der Chef-trainer der ersten Mannschaft von YBheisst Christian Gross. Doch selbstver-ständlich spielt Djelid als ausgewiesenerFachmann immer äusserst fair, tech-nisch sauber und taktisch klug.

Alles in allem sei die Ambiance ange-nehm geblieben, sagt auch Mariana. Dieerwähnten negativen Tendenzen habenzum Glück nicht überhand gewonnen.Der beste Beweis dafür ist, dass sichimmer mehr Studierende von Futsal be-geistern lassen. Vor allem im Winter,wenn sich niemand mehr bei Schnee undEis ins Stade St. Léonard traut, spielen

pro Halle teils vier bis fünf Teams à jefünf Personen. Das Team, welches einGegentor kassiert, macht dann Platz fürdie draussen sitzenden Kollegen. Dieentstehenden Pausen dienen dann demsozialen Austausch, ein nicht zu unter-schätzender Aspekt.

Spectrum empfiehlt: Unbedingt aus-probieren, wenn man schon mal einenBall getreten hat

Der Autor dieser Zeilen war im letztenhalben Jahr regelmässig dabei und ziehtebenfalls ein grundsätzlich positivesFazit. Wenn man nach einem harten Tageinfach mal den Kopf auslüften will, tutFutsal echt gut. Wer Strategie und Tech-nik bevorzugt, dem sei die rechte Turn-halle B empfohlen, wer eher auf durchauspositiven Kampfgeist steht, ist in derlinken Turnhalle A am Besten aufge-hoben. Diese Aufteilung hat sich still-schweigend so ergeben. Zur Ty po-logieder Mitspielenden: Einige waren einmalim Fussballklub, weitere kommen auseiner anderen Sportart und dann gibt eszum Glück auch viele reine Plausch -fussballerInnen. Trotzdem sei an dieserStelle empfohlen: Um sich auf Anhiebwohl zu fühlen, soll man zumindest inder Freizeit schon mal einem Ball nach-gerannt sein. Ein Manko im Angebot desUnisports, denn eigentlich sollte es eineSpielmöglichkeit für EinsteigerInnen ge-ben. Eine Stunde spielerisches Training,eine Stunde reines Spiel. Übrigens gibtes Futsal auch nur für Frauen, jedenDienstagabend von 7 bis 8 Uhr. Doch er-freulicherweise bleibt Mariana im ge-mischten Futsal häufig nicht die einzigeMohikanerin. Und für die ganz Ambi-tionierten gibt es Donnerstag vormittagsvon 10 bis 12 Uhr ein Training, mit demVorhaben, an den Schweizer Hochschul-meisterschaften (SHM) teilzunehmen.

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... und was jetzt?

Ich weiss gar nicht mehr, wann genau ich mich für Medien undKommunikation in Freiburg einschrieb. Ich weiss nur, dass esein Kurzschlussentscheid war, dass meine Eltern langsam abersicher wissen wollten, was ich in der nahen und fernenZukunft denn machen würde und dass auch ich irgendwie dasGefühl hatte, es wäre an der Zeit für einen neuen Lebens-abschnitt. Ich wollte nicht nach Bern, das war klar. Aber Frei-burg? Eine Stadt, von der ich bis vor kurzem nicht mal wusste,wo sie sich befindet? An eine Uni, wo ich niemanden kenne? Esändert sich eben schon mehr als man denkt. Die Freunde sindplötzlich nicht mehr ständig in Reichweite, der Abend ist aufeinmal nicht mehr so lang wie früher, niemand, der dir sagt,was du zu tun hast, und auch das liebe Geld vermehrt sich vomStudieren nicht. Klar, momentan pendle ich noch, das heisstein paar Dinge sind doch noch zumindest ein bisschen wiefrüher, aber das sagen wohl alle zu Beginn. Bis sie irgendwannnicht mehr eineinhalb Stunden früher aufstehen wollen, bis siesich irgendwann nicht mehr in vollgestopfte Pendlerzügequetschen wollen, ausgerüstet mit einer 20 Minuten und ei-nem ’pain au chocolat’. Aber ich hab ja noch Zeit!

Nächster Halt: Freiburg, prochain arrêt: Fribourg!

Und da war ich also, in Freiburg, dem Ort, an dem ich die näch-sten drei bis fünf Jahre verbringen würde. Das erste, was einemwohl auffällt, ist die Sprache. Obwohl ich aus Biel komme, woFranzösisch zur Tagesordnung gehört, war ich doch über-rascht, wie wenig Deutsch gesprochen wird. Nicht nur in Lädenoder Kiosks, sondern allgemein. Auch an der Uni! Aber das warwohl das kleinste Übel, mit dem ich mich die ersten paar Tageherumschlagen musste. Zumal ich niemanden kannte, über-haupt nicht vorbereitet war (Stundenplan?) und schon rein ori-entierungsmässig total versagte (Hoch lebe das BussystemFreiburgs!), war der „Einführungstag“ nicht gerade einfach.Nach dem zwar feinen (Gipfeli!) aber doch etwas verwirrendenEmpfang ging’s dann auch gleich rüber ins reale Leben. Dawurde mit Wörtern wie „Gestens“ oder „Moodle“ um sichgeworfen, sodass ich mich schon ein bisschen fehl am Platzfühlte. Irgendwie war es doch vorher viel einfacher. Ich kammir vor wie am ersten Schultag, nur ohne Eltern, die michbegleiteten. Und ohne Pausenbrot. Aber ich fühlte mich etwagleich verloren. Ich hasse Neubeginne. Du musst dir von allemeinen neuen Plan im Gehirn konstruieren; vom Aufbau desGebäudes, von den Toilettenstandorten, vom Sekretariat, denKaffeeautomaten und wann es zeitlich am besten ist, in derCafeteria etwas zu kaufen, ohne eine halbe Stunde anzustehen.Ausserdem musst du aus dem Haufen neuer Leute irgendwiejene finden, die zu dir passen, um nicht als Einzelgänger deineStudienzeit zu verbringen. Und das Beste an Neubeginnen: Alle

sehen es dir an! Wie wenn du einen Stempel mit „Ich bin nochJungfrau“ auf hättest. Aber zum Glück dauert diese Phase nichtallzu lang an. Jetzt, nach knapp einem Monat, geht alles schonviel besser; ich habe, glaube ich, fast alles nötige Unizubehörzusammen, finde mich schon in zwei Universitäten zurechtund weiss sogar die Preise für Kaffee und Cola auswendig.Erstaunlich, wie schnell man sich umgewöhnt. Wie schnelleinem eine total unbekannte Stadt plötzlich heimisch vor-kommt, wenn man mit dem Zug einfährt. Und wie schnell mansich mit vollkommen fremden Menschen anfreundet. Ja, ir-gendwie hat dieses ganze Chaos auch etwas Schönes. Man hatdie Möglichkeit, sich wieder mal neu zu erfinden, auch wennman dachte, dies schon längst getan zu haben. Und man kannsich jeden Abend die „Singles des Tages“ und das „Schatz-chäschtli“ reinziehen. Jedenfalls im Moment noch.

uniLeBen

erlebnisbericht: das erste Mal (an der uni Freiburg)

Von Biel nach Freiburg, von der Servierdüsen-Weltenbummlerin zur Vollzeitstudentin,

von „Grüessech“ zu „Bonjour“. Die Eindrücke von einem Erstsemesterküken.

von veRa ReBMann

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spectrum 6/2009 DECEMBRE 20 spectrum 6/2009 deCeMBRespectrum 2/2010 avRiL spectrum 5/2011 noveMBRe

doSSieR

Se loger à Lausanne,la galère pour les étudiants

Avec la rentrée, la pénurie de logements pour étudiants à Lausanne s’est retrouvée sous

les feux de l’actualité. Entre solutions d’urgence pour aujourd’hui et projets durables

pour demain, le point sur la question. paR JuLie Rudaz / pHoto de LauRette HeiM

En septembre dernier, 2000nouveaux étudiants ont investi lecampus lausannois. Pour certains

d’entre eux s’ajoutait au stress de la ren-trée le souci du logement. C’est le cas deLoraine, étudiante à l’EPFL. À larecherche d’une chambre dans un foyerou dans une colocation, la jeune femme afait chou blanc.

De Fribourg à Lausanne, chaque jour

Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir cher-ché. «J'ai utilisé toutes sortes demoyens, la plupart informatiques»raconte Loraine. Elle ajoute: «Je me suisaussi inscrite sur la liste d'attente de laFondation Maisons pour Etudiants àLausanne, mais je n'ai eu aucune nou-velle. J’y suis pourtant inscrite depuisnovembre 2010 et je renouvelle chaquemois mon inscription. Peu après la ren-trée, j'ai également envoyé mon dossierau foyer Les Estudiantines. À ce jour, jen'ai pas reçu de réponse.» Résultat,Loraine fait tous les jours les trajetsjusqu’à Lausanne depuis le domicileparental fribourgeois. Une situation qui,elle l’avoue, ne lui déplaît pas totale-ment. Mais cela ne signifie pas pourautant qu’elle ait renoncé à trouver unechambre plus proche du campus.

Le problème du manque de logementsestudiantins à Lausanne, Gilberte Isler leconnaît bien elle aussi. Responsable duService des affaires socio-culturelles del’Université de Lausanne, elle mentionnedifférentes options pour les étudiants:«La Fondation Maisons pour Etudiantspropose 1300 chambres. En plus de cela,des chambres sont disponibles dans

d’autres foyers, moins grands. Àl’Université de Lausanne, le Bureau dulogement s’occupe de rechercher deschambres à louer chez des particuliers etmet à la disposition des étudiants unebase de données d’offres qui leur sontréservées.»

Inciter les privés à louer des chambres

Pour sensibiliser la population lausan-noise à la problématique du manque delogements pour les étudiants, une cam-pagne a été menée avant la rentrée 2011.Financée par l’EPFL et l’Université,l’opération avait pour but d’inciter lesprivés à mettre en location deschambres. Au final, 540 chambres sup-plémentaires ont ainsi pu être proposéesaux nouveaux étudiants. À noter encoreque pour les cas d’urgence, différentessolutions provisoires sont possibles.Ainsi, hôtels, auberges de jeunesse oucampings font le plein à la rentrée.

«Un autre aspect du problème» expliqueGilberte Isler «c’est l’augmentation desprix.» Loi de l’offre et de la demandeoblige. Cela aussi, Loraine a pu leconstater. Selon elle, la pratique de cesprix exorbitants est encouragée par lespersonnes qui investissent dans l’achatde studios qu’ils relouent ensuite à prixfort. «C'est ce qui m'avait choquée enallant visiter un studio. J'étais la seulepersonne intéressée à y habiter. Tous lesautres étaient venus car ils voulaientacheter puis louer ce studio.»

Chambres en conteneurs dès 2012

Pour pallier le problème du manque delogements à moyen et long terme,

différents projets de constructions sontactuellement en voie de réalisation.«Pour la rentrée 2012, 190 chambresseront disponibles dans des conteneursinstallés sur le site de l’Université»explique Gilberte Isler. Puis en 2013, unesolution plus durable verra le jour, quiproposera quelque 590 chambres sur lesite de l’EPFL. À noter que ces projets,soutenus par l’Université, se font néan-moins indépendamment d’elle.

Du côté des étudiants, les initiatives del’EPFL et de l’Université sont vues d’unbon œil. Raphaël Gindrat, président del’association générale des étudiants del’EPFL, se dit satisfait du travail fait cesdernières années. «Toutefois, on ne peutque regretter l’immobilisme des autresécoles de la région», souligne-t-il.

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«on se sent entouré,comme dans une famille»

pRopoS ReCueiLLiS paR tatiana aRMuna / pHoto de aMy K. nguyen

Rencontre avec Sandra Lepori, étu-diante en master en droit. Elle seconfie sur son passage de deux

ans au sein de la communauté de l'Archeà Fribourg.

Spectrum: Qu'est-ce que la commu-nauté de l'Arche?

Sandra Lepori: C'est une communautéinternationale fondée par le FrançaisJean Vanier. À Fribourg, il y a troismaisons qui forment ensemble la com-munauté de la Grotte, qui elle-même faitpartie de l’Arche. La communautéaccueille des personnes handicapées quivivent et partagent leur quotidien avecdes assistants dont certains, commemoi, sont des assistants-étudiants.

Qu'est-ce qui t'a motivée à rejoindrecette communauté?

Je cherchais un logement sur Fribourg etquand j'ai découvert la communauté, j’aipensé que ce serait une expérienceenrichissante. Il y a toujours quelqu'un,on se sent entouré, comme dans unefamille. Et puis la maison et les chambressont superbes, il n’y a pas besoin de faireà manger ou la lessive.

Quelles étaient tes tâches au sein de lacommunauté et que recevais-tu encontrepartie?

Sur une semaine, j'avais une veille. End’autres termes, il fallait être disponibleà partir du souper pour accompagner lespersonnes qui en ont besoin. Parfois

c’est pour une promenade, une activitéou juste pour discuter. D’autres fois, ils’agit de faire la vaisselle, distribuer lesmédicaments et encadrer le coucher.Aussi, une fois par semaine j'étaisresponsable du petit-déjeuner. Tous lesvendredis, nous avions des soirées com-munautaires et tous les mercredis soirsdes réunions de bilan, d'abord entre tousles habitants, puis juste avec les assis-tants. Enfin, un week end sur deux il yavait une activité de groupe et un repas àfaire. En échange de cela, l'Archem'offrait le logement et la moitié de lapension. Si j'avais voulu ne rien payer dutout, cela aurait été possible, à conditionque je prenne en plus quatre heures parsemaine de tâches diverses pour l'entre-tien de la maison.

Est-il facile de gérer en parallèle lesétudes et la vie à la communauté?

C'est comme avoir un emploi, sauf quela vie communautaire prend plus detemps et il est parfois difficile de direstop. Afin de pouvoir s’isoler, tu as surta porte une pancarte qui signale si tu esdisponible ou pas lorsque tu n'es pas deservice. Mais il y a toujours quelquechose à faire entre-deux. Cela fait partiede la vie en groupe. De plus, tout prendplus de temps. Un repas peut prendrejusqu’à une heure et demie. C’est pources raisons qu’il est difficile de concilierles études avec la vie communautaire.Pour pouvoir gérer les deux, il faut êtrediscipliné. Certains y arrivent.

Quel bilan tires-tu de cette expérience?

C'était une super expérience et je m'ensouviendrai toujours. Le fait de vivreavec des personnes handicapées, c'estvraiment spécial, mais en bien. On reçoitbeaucoup, plein d'amour. Cela m’aappris à connaître ce monde du handicapdans lequel je n'avais aucune expérience.Aujourd’hui, je le vis tout à fait dif-féremment. Au début, j'étais intriguée,mais maintenant, quand je repense àtoutes ces personnes, je les vois plusdans leur personnalité que dans leurhandicap. Je retourne régulièrement àl'Arche, pour travailler ou partager unrepas ou une activité. Quand j'y vais, jesuis parfois nostalgique. C'était chezmoi. Aussi, on s'attache aux gens et euxs'attachent beaucoup à toi.

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un pont entre orient et occident

À la jonction de l’Europe et de l’Asie, la Géorgie est la plus europhile des républiques

du Caucase du Sud. Depuis la Révolution des Roses, les défis politiques et

économiques se succèdent, mais laissent intacte la bonne humeur des Tbilissiens.

paR odiLe aMMann / pHotoS de aRMin StäHLi

Dans un pays se targuant d’êtrel’inventeur du vin, où les mon-tagnes dépassent 5000 mètres

d’altitude et où se trouvent les églisesles plus anciennes du monde, uneValaisanne comme moi ne pouvait êtredéçue. La convivialité des Géorgiens està la mesure du nombre de plats servislors d’un «supra» (banquet). Helen, étu-diante en sociologie, me raconte unsourire en coin que c’est un banquet quifit arriver en retard les Géorgiens pour ladistribution des terres par Dieu. Parsympathie à leur égard, celui-ci leuraurait attribué le territoire qu’il s’étaitinitialement réservé – après tout, lesGéorgiens étaient occupés à lui porterdes toasts.

Tbilissi l’hétéroclite

À Tbilissi, aussi familière quedépaysante, les influences orientalesvont de l’architecture à la gastronomie.Berceau du christianisme, la régioncompte de nombreux monastères etéglises qui ont traversé les siècles: àMtsketha, l’ancienne capitale, ouSighnaghi, d’où on aperçoit lamajestueuse chaîne du Caucase, à lafrontière de la Tchétchénie. Mais ledôme doré de la cathédrale de Tbilissicôtoie aussi la Grande Synagogue et, à

deux pas de la mosquée, les somptueuxbains publics de style arabe. L’amateurde café n’hésitera pas entre café orientalet parisien, traduction diplomatique ducafé instantané. À condition de ne pasrester perplexe devant le cryptiquealphabet géorgien ou de dénicher unserveur anglophone.

Dans la rue Sharden branchée, les jeunespassent aisément à l’anglais tandis que la

voix de Thom Yorke succède à unmorceau électro. Contrairement à leursvoisins arméniens et azerbaïdjanais quicultivent encore des liens étroits avecMoscou, les Géorgiens sont résolumenttournés vers l’ouest. Arrivé au pouvoir àla suite de la Révolution des Roses de2003, Mikheil Saakachvili multiplie lesréformes en vue d’une adhésion à l’UE età l’OTAN. L’éradication de la corruption,qui jusqu’alors semblait irréductible, arenfloué les caisses de l’État.

Un pays fragilisé

Mais le conflit avec la Russie, contrelaquelle le ressentiment s’est accentuédepuis la guerre de 2008, fragilise unpays miné par les conflits territoriaux.Convoitée en raison de ses ressourcesénergétiques et du pont qu’elle établitentre l’Europe et l’Asie, la région peine àse relever de son passé communiste. Lesdiscours identitaires s’accompagnent del’influence croissante de l’église ortho-doxe géorgienne, tandis que la crisefinancière enraye la croissance. Face àces nombreux défis, les vertus requisesdu maître de banquet – sagesse,éloquence et sens de l’humour –devraient s’avérer fort utiles.

CaRnet de voyage

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Martin Scorsese und LeonardodiCaprio - ein eingespieltes team

Die Erfolgs geschichte Scorsese/DiCa -prio begann im Jahre 2002 mit „Gangs ofNew York“ und setzte sich in den Filmen„Aviator“, „The Departed“ und schliess-lich „Shutter Island“ fort. Die Zuschau-erzahlen und Kritiken zeigen, dass dieZusam menarbeit funktioniert. Auch vonsich selbst ist das Duo überzeugt. Di-Caprio hält Scorsese für den bestenRegisseur unserer Zeit und Scorsese lobtdie schauspielerische Entwicklung vonDiCaprio über die Jahre hinweg. Tat-sächlich hat sich DiCaprio seit „Titanic“positiv entwickelt. Er mied klassischeHollywoodrollen und spielte seitherviele anspruchsvolle Charak teren.Auffallend ist, dass ihm die Rollen einesCharakters liegen, der sehr stark mitsich selbst zu kämpfen hat. Wie in„Catch Me If You Can“, in dem derHauptcharakter in zwei Welten lebt oderin „The Beach“ in dem der Protagonistgegen Ende des Filmes von Halluzina-tionen geplagt wird. Rollen, die ihnwahrscheinlich für Filme von Scorsesequalifizierten. In allen Filmen, mit Aus-nahme von „Gangs of New York“, die inZusammenarbeit der beiden entstandensind, setzt sich der Charakter von Di-Caprio mit Problemen solcher Art aus-einander. Höhepunkt von Scorseses und DiCa-prios Arbeit war sicherlich der Film„The Departed“. Bei der Oscarverleih-ung 2007 wurde der Film in den Kate-gorien bester Film, beste Regie, bestesadaptiertes Drehbuch und bester Schnitt

ausgezeichnet. Dies markierte vor allemfür Martin Scorsese ein Karrierehöhe-punkt. Seit seiner ersten Nomination imJahre 1981 für den Film „Wie ein wilderStier“, ist er bereits mehrere Male füreinen Oscar nominiert worden, erst mit„The Departed“ klappte es schliesslich.

Letzter Coup des Duos

Und so über zeugte auch sein nächsterSpielfilm, der 2010 erschien: „ShutterIsland“. Bei diesem „Retro-Thriller“,der ganz und gar ohne Special Effectsund anderen Schnickschnack auskommt,sondern auf die Wirkung seiner Bilderund der Filmmusik vertraut, zeigen sichScorseses Erfahrung und seine Aus bil-dung in der Filmkunst. Diese studierteer 1960 an der New York University, einStudium, das er mit dem Master ab-schloss. Seine Leidenschaft für den Filmlebte Scorsese an der Universität über

Jahre hinweg noch aus und unterrichtetespätere Starregisseure wie Oliver Stoneoder Jonathan Kaplan. Wahrscheinlichwar er es, der sie eines seiner Lieblings-themen lehrte, nämlich die geniale Ver-mischung von Wahrheit und Fiktion.Diesem blieb er auch in „Shutter Island“treu. Häufig muss sich das Publikum dieFrage stellen, woran es jetzt noch glau-ben soll. Dieselbe Frage stellt sich auchEdward Daniels, die von Leonardo Di-Caprio gespielte Hauptfigur. Scorseseund DiCaprio gelingt es im Film sehr gut,ihr Publikum in die Lage des Hauptpro-tagonisten zu stellen. Das offene Endeam Schluss und die vielen Twists regeneinen zum Mitdenken an.

Neues Projekt geplant

Seit diesem Sommer wird gemunkelt,dass Scorsese im seinem neuesten Strei-fen, „The Gambler“, wieder auf DiCapriosetzen wird. „The Gambler“ ist ein Re-make des gleichnamigen 74er Krimi-Dramas und trägt den deutschen Titel„Spieler ohne Skrupel“. ScorsesesSchützling übernimmt dabei die Rolledes spielsüchtigen LiteraturprofessorsAxel Freed. Leonardo DiCaprio tritt da-bei in grosse Fussstapfen. 1974 wurdeAxel Freed durch die HollywoodlegendeJames Caan vertreten, welcher unter an-derem in “Der Pate” mitgewirkt hat. Fürdie Zuschauer bleibt zu hoffen, dass sichdie beiden auch in diesem Film entfaltenkönnen und ein weiteres Meisterwerkentsteht.

SeHenSWeRteS

Das Erscheinen von „Shutter Island“ auf den Kinoleinwänden im Jahr 2010, bedeutete für

Leonardo DiCaprio und Martin Scorsese bereits die vierte Zusammenarbeit. Ein weiteres

Mal überzeugten die Inszenierung Scorseses und die schauspielerische Leistung von

DiCaprio. Ein eingespieltes Team also? von FLoRian JoLLeR

Quelle: http://blog.gk-films.com

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Wie StudieRt eS SiCH in...

BRÜSSeL, BeLgien?

Die Geschichts- und Anglistikstu-dentin Michelle Jenni steht kurz vor ihr-em Bachelorabschluss. Letztes Jahr hatsie die Gelegenheit genutzt, zwei Semes-ter an der Université libre de Bruxelleszu studieren. Mit Spectrum hat sie überihre Erfahrungen in der “Hauptstadt Eu-ropas” gesprochen.

Warum hast du Brüssel für deinAuslandssemester gewählt?

Ich wollte ein Land kennenlernen, vondem ich bis dahin noch nicht vielwusste. Zudem reizte es mich, in der„Hauptstadt Europas“ zu leben.

Was ist anders am Studium inBelgien?

Im Geschichtsstudium, wie meinesWissens auch in den anderen Studien -gängen, erhalten die Studierenden An-fang Jahr einen Stundenplan, auf den sievergleichsweise wenig Einfluss nehmenkönnen.

Was könnte die Uni Freiburg von derUniversité libre de Bruxelles lernen?

Viele Studiernden der ULB engagierensich für diverse Organisationen. Zudemtun sie rege ihre Meinung zu politischenThemen kund, indem sie zum Beispielriesige Plakate aufhängen, Podiums dis-kussionen, Vorträge, Filmabende, Kon-zerte und vieles mehr organisieren.Besonders letztes Semester, währenddes arabischen Frühlings und der wei-terhin aktuellen politischen Krise in Bel-

gien, wurden die verschiedensten Ver-anstaltungen organisiert. Es vergingkaum ein Tag, an dem nicht etwas Spe-zielles los war auf dem Campus.

Und was könnte im Gegenzug die ULBvon der Uni Freiburg lernen?

Die ULB könnte sich von der akademis-chen Freiheit der Uni Freiburg inspiri-eren lassen. Die Kurse an der ULB habensich zum Teil seit Jahren kaum verän-dert. Auf dem Internet lassen sich Noti-zen von Studenten aus den 90-er Jahrenfinden, die mehr oder weniger den gle-ichen Wortlaut enthalten, wie die aktu-ellen Vorlesungen. Wohl auch deshalbhalten die Professoren ihre Vorlesungenhäufig mit wenig Enthu siasmus. Es be-eindruckt mich, welche Vielfalt die UniFreiburg an (Geschichts-) Vorlesungenund Seminaren anbietet, trotz ihrer re-lativ kleinen Grösse.

Inwiefern unterscheidet sich dasLeben, der Alltag in Belgien von jenemin der Schweiz?

Dank seier Nähe zu Städten wie London,Amsterdam und Paris liegt Brüssel idealfür Stadtausflüge. Es kommt oft vor,dass sich die Erasmus-Studierenden inkleinen Gruppen zusammentun, um ein-en Städteausflug zu machen. Unter denzahlreichen Erasmus-Studierenden fin-det sich immer eine kleine Gruppe, dieeinen begleitet. Vom Alltag der Belgierhabe ich dafür leider wenig mitbekom-men.

Was hat dir besonders gefallen indeinem Auslandssemester?

Entsprechend der zahlreichen Kulturen,die in Brüssel auf einander treffen, istauch das Kulturangebot sehr vielfältigund glücklicherweise auch für Studier-ende erschwinglich. So habe ich letztesJahr einige sehr gute Theater stücke be-suchen und vom spannenden Pro-gramm der vielen kleinen Kinos profi-tieren können.

Was hast du von der Schweiz inBelgien vermisst?

Meine Freunde und Familie selbstver-ständlich, auch ein bisschen die Berge,…und den Migros-Eistee.

Würdest du ein Auslandssemester inBrüssel weiterempfehlen?

Auf alle Fälle, wobei man sich allerdingsbewusst sein muss, dass viele Kurse zuJahreskursen umgewandelt wurden.

Wie studiert es sich in...?

Erweitern wir unseren Hori-zont! Spec trum will wissen,wie es sich an ders wo stu-

diert – und fragt des halb ehe ma-lige Aus tausch stu den ten nachde ren Erfahrungen. Aus tausch -wil li gen Studierende sol len dieInfos die Ent scheidung für denrichtigen Stu dien platz er leich -tern... oder auch nicht.

inteRvieW von nadJa CaMeSi

Foto: Michelle Jenni

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Carte blanche

Avec Spectrum, j'ai vécu maintes Premières.

Premier carnet de voyage. Premier compte rendu. Premier concours. Première couverture. Première distribution. Premier hommage. Première interview.

Première mise en page. Première photo couleur. Première photo noir/blanc. Premier portrait.Première proposition. Première réaction à un article. Première recette de cuisine. Premier rédacteur.

Première séance. Premier triptyque.

Aujourd'hui, il s'agit de LA Dernière.

Dernier article. Dernière couverture. Dernière parution. Dernières photos.

Même si les idées ne manquent point, tout a une fin.

En effet, à cette heure, nous aurons déjà, mes camarades d'étude et moi, pris l'apéro sous le somptueux lustre de l'Aula Magna,

reçu nos diplômes et fait la fête ensemble.

Spectrum fut un immense plaisir. Merci aux successifs rédacteurs en chef, Nicolas, Urbain, Linda,

Fanny, Patrick, Chiara, Sougalo et Julie pour leur confiance et salut à tous les collaborateurs côtoyés.

Merci aussi à tout le personnel administratif,organisationnel et d'entretien de l'Université de Fribourg,

à tous mes collègues d'étude, jeunes et moins jeunes, à tous mes Professeurs, enseignants et enseignantes,

à tous les différents services de bourses et d'aides, à toute ma famille, à tous mes amis

et enfin, tout spécialement, au Professeur Jean Widmer.

…et enfin, un tout dernier merci à Spectrum et Ciné-club pour le squatt des derniers mois…

Texte et photos par Laurette Heim

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poLitiQue univeRSitaiRe

Les HeS absentes de la politique étudiante

La réunification des hautes écoles sous la coupole fédérale permettra une meilleure

coordination entre les universités et les HES. L’organisation des études dans ces dernières

laisse trop peu de temps à leurs étudiants pour défendre leurs intérêts politiques.

paR pieRRe KöStingeR

Depuis la fin des années 1990, lesHautes écoles spécialisées (HES)se sont développées et implan-

tées durablement dans le paysage suissede la formation. Dernièrement, leConseil fédéral a pris la décision deregrouper la gestion de l’ensemble deshautes écoles d’ici 2013 dans leDépartement de l’économie. Dans quellemesure ces changements vont-ils influ-encer la politique de l’Union nationaledes étudiant-e-s de Suisse (UNES)? Nosquestions à Virginie Lapaire, membre ducomité exécutif.

Spectrum: Que pense l’UNES duregroupement de la gestion des hautesécoles au sein du département fédéralde l’économie?

Virginie Lapaire: Au début, on étaitpréoccupé que ce regroupement se fassedans le département de l’économie. Onsouhaitait un nouveau département quipuisse entièrement se consacrer auxquestions de la formation et de larecherche. Cela ne s’est pas fait. Enmême temps, si la formation avait étéplacée dans le département de l’in-térieur, elle courait le risque de s’effacerdevant d’autres actualités, comme parexemple le domaine de la santé.

L’UNES trouve néanmoins positif devoir que les thèmes de la formationapparaîtront dans l’intitulé puisque la

structure s’appellera le «Départementfédéral de l’économie, de la formation etde la recherche». On espère que la poli-tique des Hautes écoles gagnera envisibilité dans les préoccupationsfédérales.

Concrètement, quels changements ceregroupement va-t-il apporter?

L’avantage, c’est qu’il n’y aura plusqu’un seul interlocuteur. Actuellement,on se démène entre le départementfédéral de l’intérieur, qui supervise lesuniversités et les Écoles polytechniquesfédérales, et celui de l’économie, respon-sable des HES. Par exemple, en cemoment, des programmes d’égalité deschances qui visent à soutenir les femmesdans les études et la recherche sont misen place. Au final, les départements de

l’intérieur et de l’économie ont fait lemême programme chacun de leur côté!Avec cette réunification de la formationdans un département, on évitera les dou-blons de ce type.

Les HES s’intègrent plutôt bien dansle système suisse de la formation.Quelle place ont ces écoles au sein del’UNES?

En tant qu’association faîtière des asso-ciations estudiantines suisses, nousreprésentons aussi les étudiants desHES. Mais depuis six mois, le siège duresponsable HES au sein de notre comitéexécutif est vacant.

La politique universitaire n’attire pasles étudiants des HES?

Il y a plusieurs raisons. L’une d’elles estque dans les HES, la plupart des forma-tions s’arrêtent au niveau bachelor. Lapremière année, les étudiants commen-cent leur formation, la deuxième année,ils peuvent participer à une commission,et la troisième, ils doivent rendre leurtravail de fin d’études. Ils ont moins detemps pour s’engager en politique uni-versitaire. Et puis les HES sont desécoles plus jeunes que les universités. Iln’y a pas vraiment une tradition de lapolitique estudiantine, mais c’est un desbut de l’UNES de l’établir.

Photo: Amy K. Nguyen (a)

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poLitiQue univeRSitaiRe

un toit pour la Faculté de droitL’Université de Fribourg projette plusieurs constructions. Un des objectifs estde regrouper la Faculté de droit sur un site. Une étude d’aménagement du ter-ritoire est en cours. paR pieRRe KöStingeR / pHoto de LauRette HeiM

L’Uni fribourgeoise voit plus grand.Lors de sa conférence de presse dela rentrée, le 15 septembre 2011, le

Rectorat annonce de nouvelles construc-tions. Notamment un bâtiment destiné àla Faculté de droit. Ce dernier se situerasur le site de la Tour Henri et seprolongera sur l’actuel parking desBourgeois. Une étude d’aménagement duterritoire est actuellement menée par laville de Fribourg. Les résultats sontattendus pour avril 2012. Un concoursd’architecture sera lancé à partir du moisde juin suivant.

Une faculté dispersée

Pour Guido Vergauwen, recteur de l’Unide Fribourg, il convient de donner une«maison» et un «cœur» à la Faculté dedroit qui est aujourd’hui dispersée entreMiséricorde et Beauregard. Sanscompter l’Institut du fédéralisme situé àGranges-Paccot. Guido Vergauwenexplique que «cet éparpillement de laFaculté de droit à Fribourg est un désa-vantage concurrentiel. Surtout si l’onregarde les nouvelles infrastructuresconstruites par d’autres universités.» Lerecteur a aussi dit vouloir «renforcerl’axe universitaire.» Ce dernier s’étire-rait entre Miséricorde et Pérolles, enpassant par Beauregard.

Fribourg n’est pas un patelin

Guido Vergauwen est conscient desenjeux liés au développement de l’AlmaMater dans la ville. Selon lui, «même sicertains disent que Fribourg est unpatelin, nous nous inscrivons dans unmilieu urbain.» Plusieurs locaux actuelsde l’Uni seront probablement mis enlocation: Les Portes-de-Fribourg, maisaussi Bonnesfontaines. Le Rectorat pro-jette également de reprendre le bâtiment

du CIUS (Cours d’introduction auxétudes universitaires), situé en face deMiséricorde. «Conçus pour l’enseigne-ment, ces locaux conviendraientparfaitement pour l’Université»,souligne le recteur.

Pérolles, chapitre III

Encore quelques coups de pellesmécaniques sur le plateau de Pérolles.Pour les sciences, le Rectorat prévoitaussi plusieurs réaménagements. Ilpropose un nouveau bâtiment pour lessciences de la vie, «Pérolles III», selonles mots de Guido Vergauwen. Là aussi,il s’agit pour la Faculté des sciences desoutenir la concurrence par rapport aucontexte suisse. Et bien sûr, l’InstitutAdolphe Merkle devrait emménagerdans l’ancienne Clinique Garcia d’ici2012. Le recteur précise que «la balle estdans le camp du Conseil d’État.»

Derrière les vitres de son BioTip, Imad alKari regarde tout ça de très loin. Cela faitdepuis 1999 qu’il prépare les kebabs auxFalafels dans l’ombre de la Tour Henri.Dès le départ, il savait que son installa-tion n’était que temporaire. «Je compte

rester ici encore cinq ou six ans», glisse-t-il, «après je ne sais pas ce que je ferai.»

Le musée Bible+Orient souhaitemettre à profit la situationidéale de la Tour Henri.

Dans les couloirs de Miséricorde, lemusée manque de place. Sa collectionde sceaux et de sceaux-cylindres estla troisième plus importante dumonde après Jérusalem et Londres.Son exposition itinérante, «L’Éternelféminin», remporte un franc succès.

De la finance dans l’air

Le projet avait tourné court il y a dixans, faute de moyens. Mais aujour-d’hui, «il y a de la finance dans l’air»explique Aline von Imhoff. Tant lemusée Bible+Orient que l’Uni et laville y gagneraient. /PK

Infos sur: www.bible-orient-museum.ch

Rénover la tour Henri

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Über urzeitechsen und unbekanntes

Ein Gong. Dann Streich- undBlasinstrumente. Klingt pompös,fast ein bisschen arrogant. Danach

Gesang, der stark an den Britpop der60er erinnert. Und dann ist man mittendrin in einer melancholischen Hommagean die guten alten Zeiten. Ironischerwei-se ist ausgerechnet das der erste Trackdes neuen Kasabian-Albums. „Velo-ciraptor!“ heis st die Platte der Britpop-per und kam am 16. September diesesJahres in die Läden. Elf gewohnt rockig-poppig-psychedelische Songs sind da-rauf zu finden und nebenbei haben dieJungs aus Leicester sich einigen Raumfür Experimente gelassen.

Wundervoll wehmütig klingende Songswie etwa „La Fée Verte“ oder „NeonNeon“ lassen einen in Gedanken versin-ken, abschweifen und irgendwie in einentranceähnlichen Zustand hinweggleiten.Klingt alles zeitweise recht sphärischund passt daher allein schon vom Namenher zum ersten der beiden Titel und ein-er Nacht mit der kleinen grünen Ab-sinthfee. Eine Spur weicher, verträumterund auch romantischer geht es bei„Goodbye Kiss“ zu.

Dem entgegen stehen „Re-Wired“ undder Titeltrack „Velociraptor!“. Sie kom-men sehr direkt und offen, fast schonprovozierend daher. Letzteres erzählt

uns von einer lauernden Gefahr in Formeines Monsters. Passend, da der Namesich ableitet von jenen Urzeitechsen,welche sich zur Jagd vorzugsweise inVierergrüppchen aufgehalten haben. DieZeilen des Refrains setzen sich schonnach kurzer Zeit in den Gehörgängenfest und spätestens beim vierten Anhör-en könnte man sich schon beim Mitsing-en ertappen. Dieser Ohrwurm-Effekt istgenerell sehr gross bei der ganzen Platte,auch wenn es, was paradox scheint,schon seine Zeit braucht, bis man sicherst mal rein gehört hat.

Was sich ausserdem wie ein roter Fadenhindurchzieht: das Elektronisch-Psy -

chedelische. Vor allem gut zu erkennenbeim Opener „Let's Roll Just Like WeUsed To“, „Days Are Forgotten“ und imVerlauf des eher discomässig anfangen-den „Switchblade Smiles“. Und tanzbarist das Ganze auch noch.

„Acid Turkish Bath (Shelter From TheStorm)“ ist wohl der experimentellsteSong auf dem Album. Ein bisschenschräg und sehr orientalisch angehaucht,deswegen aber nicht minder rockig. Undtrotzdem angenehm unaufdringlich undberuhigend. Etwas resigniert scheinenim Gegensatz dazu „I Hear Voices“ und„Man Of Simple Pleasures“. Man möchtebeim Anhören fast in einen leichten

HöRBaR

Diesen Herbst sind zwei neue Platten von britischen Acts erschienen, welcheSpectrum besonders aufgefallen sind. Obwohl Kasabian und Laura Marling seltenmit einander in Verbindung gebracht werden, zeigen diese zwei Beispiele, wievielfältig die Talente von Musikerinnen und Musikern Grossbritanniens sind.text und Foto von SteFFi dietzeL

Quelle: http://www.52shows.com/wp-content/uploads/2009/05/kasabian_photo1jpeg.jpg

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5/2011 noveMBeR spectrum 29

Blues verfallen. Was klar geworden seinsollte: Tom Meighan, Sergio Pizzorno,Chris Ed wards und Ian Matthews bedi-enen sich in ihrem neuesten Werkdiverser Genres und Einflüsse und lie-fern eine sehr vielseitige Platte ab.Geprägt sind die Songs in erster Liniedurch psychedelisch-rockige Neigun-gen, welche sich neben einer gewissenMelodiösität fast komplett durch dassonst nicht immer ganz kohärente Al-bum ziehen.

Drittes Album mit gerade mal 21

In eine ganz andere – vorwiegend musi-kalische, aber auch konzeptionelle –Richtung geht das neue Werk von derebenfalls britischen Folk-Pop-SängerinLaura Marling. In ihrem dritten Album„A Creature I Don’t Know“, erschienenam 23. September dieses Jahres, singt siesehr offen über Dinge wie Liebe, Bezieh-ungen und Gefühle im Allge meinen. Esklingt alles sehr erwachsen und geerdet.Die erst 21-jährige Britin scheint genauzu wissen, wo sie hin will. Die emo-tionale Offenheit dieser Platte zeigt sichbesonders in „Rest In The Bed Of MyBones“. Allein der Titel lässt tief blickenund der Song selbst ist von einer bewe-genden Melancholie geprägt und wirktdurch die gezielt gesetzten Kla vier an-schläge gleichzeitig dezent psychede-lisch.

Mit jedem Lied erzählt Marling einekleine Geschichte und das mit einer soeindringlichen Stimme, dass man eigen-tlich gar nicht mehr weg hören möchte.Es fällt überhaupt auf, dass die Stimmeund die gesanglichen Fähig keiten Mar-lings stark im Vordergrund stehen unddies mit erheblichem Effekt auf denHörer: In den Songs „Salinas“, „MyFriends“ und besonders „Night AfterNight“ wird das meiste an Emotionennur über den Gesang transportiert. Al-

lein deswegen ist die Musik von Marlingschon hörenswert.Melancholie ist in Stücken wie „I WasJust A Card“ und, in dezenterer Form,„Don’t Ask Me Why“ zu finden. Zu-sammen mit der Ruhe, die gleichzeitigvon diesen Liedern ausgeht, lädt dasschon sehr zum Träumen ein. Der ersteTrack hingegen, „The Muse“, überzeugtmit einer gewissen Leichtigkeit, Banjo-musik und rhythmischem Blues.

Besonders sticht bei diesem Album derSong „The Beast“ heraus. Mit ange-messen untermalenden elektronischenElementen hat er etwas Mystisches. Fastschon beschwörend irgendwie. Die let-zten beiden Songs, „Sophia“ und „AllMy Rage“, sind allein schon aus dra-maturgischen Gründen perfekt am Endepositioniert. „Sophia“ präsentiert sichals sehr hoffnungsvoll und stark in dieZukunft blickender Song. Was ehergedrückt und melancholisch beginnt,wird im späteren Verlauf zunächstschneller und vor allem aber fröhlicherund optimistisch. „All My Rage“ knüpftdirekt an die Stimmung an, die „Sophia“hinterlassen hat. Es ist ein Blick nachvorne, sehr beschwingt und entlässteinen irgendwie zufrieden aus dem Al-bum. Fast so, als hätte man eine guteGeschichte erzählt bekommen.Q

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uni-BRèveS / in KÜRze

neues austauschabkommen

Bologne freine la mobilité des étudiants

vizerektor prof. philippe gugler tritt nachplagiatsverfahren zurück

Dans un communiqué publié finseptembre, l’Union des étudi-ant-e-s de Suisse (UNES) s’est

exprimée sur le sujet de la mobilité pen-dant les études. Cette prise de positionfait suite à la publication par l’Officefédéral de la statistique (OFS) de don-nées actualisées sur le sujet. Selonl’UNES, «le but des ministres européensde l’éducation d’atteindre un taux demobilité de 20% ne sera pas réalisableen Suisse en l’état actuel des choses».Pour l’organisation faîtière, les chiffrespubliés par l’OFS sont éloquents et«montrent sans ambiguïté que Bologne,loin de ses promesses de flexibilité, aentraîné une rigidification des cursus etune précarisation des conditionsd’études».

Wie die Medienabteilung derUniversität Freiburg ineinem Mail am 3. Oktober

informiert hat, ist das Verfahren be-treffend des Plagiatsvorwurfes an Prof.Philippe Gugler abgeschlossen worden.

Plagiarisierte Abschnitte auf 8 Seitenbestätigt

Eine Untersuchungskommission hatalle wissenschaftlichen Publikationenvon Prof. Gugler aus den Jahren 2002bis 2011 mit Hilfe einer spezialisiertenSoftware auf Plagiate überprüft. Dabeiist herausgekommen, dass 8 von insge-samt 1800 untersuchten Seiten ingesamthaft 73 Publikationen „ohneQuellenangabe übernommen wordensind“, was als „wissenschaftlichesFehlverhalten im Sinne der Richtli-nien“ einzustufen sei, wie die Medien-abteilung der Universität meldet.

Das Rektorat hat in der Folge Prof.Gugler dazu aufgefordert, die betroffe-nen Artikel „aus seiner Publikations-liste zurückzuziehen“.

Laut den Ergebnissen der Kommissionwar bei allen betroffenen Publikatio-nen „ein fortgeschrittener Forscher alsMitautor beteiligt“, ob gegen diesenMitverfasser auch ein Verfahren er-öffnet worden ist, hat die Universitätin ihrer Meldung jedoch nicht mit-geteilt.

Rücktritt als Vizerektor der UniFreiburg

Da keine alleinig unter Prof. GuglersNamen veröffentlichte Publikationenbetroffen sind, stellt das Rektorat lautMediemitteilung die wissenschaftlicheIntegrität des Professors nicht inFrage. Dennoch hat sich Prof. Guglerentschlossen, von seinem Posten alsVizerektor der Universität Freiburgzurückzutreten, den er im März diesenJahres erst angetreten hatte.

Die Untersuchung war diesen Sommerauf Prof. Guglers eigenen Wunsch ein-geleitet worden, nachdem ihm im Juliin den Medien Plagiat vorgeworfenworden war. / nc

Die Universität Freiburg hat ein Ab-kommen für den akademischen Aus-tausch mit der Hebrew UniversityJerusalem abgeschlossen. Die Universi-täten versprechen sich von diesem Aus-tauschprogramm „akademische Ver-bindungen von Forschenden“ in allenFakultäten und Disziplinen, wie dieUniversität Freiburg auf ihrer Websitemitteilt.

Die Forschungsaufenthalte, welchezwischen zwei Wochen und einemSemester dauern können, richten sich an„Fakultätsmitglieder, Doktorierende undPost-Doktorierende“. / nc

die universität wächst

Die Studierendenorganisation der Uni-versität Freiburg (AGEF) vermeldeteinen Anstieg der Studierendenanzahl.

Laut Mitteilung der AGEF sei die Zahlder Studierenden von 9500 im aka-demischen Jahr 2010/2011 um ca. 300Personen auf ca. 9800 Studierende imakademischen Jahr 2011/2012 ge-stiegen. Genauere Zahlen würden jedocherst im November bekannt gegeben.Seitens der Universitätsleitung sinddiesbezüglich keine Informationen be-kannt gegeben worden. / nc

Des solutions existent

En guise de solution, l’UNES proposenotamment une clarification de la struc-ture des voies d’études et l’introductionde la possibilité d’effectuer un cursus enétudiant à temps partiel. Autre amélio-ration nécessaire selon l’UNES, unereconnaissance garantie des cours suiviset des examens passés lors d’un séjourdans un établissement étranger.

En outre, les chiffres publiés par l’OFStendent à indiquer que, en matière demobilité estudiantine aussi, l’argentreste le nerf de la guerre. «Ces donnéesmontrent clairement que l’égalité deschances par rapport à la mobilité et àl’accès aux études n’est pas atteinte»déplore encore l’UNES. /jr

L’uni cherche son slogan

En mai dernier, l’Université de Fribourglançait une campagne pour trouver unslogan qui serait emblématique de laphilosophie de l’Alma Mater. À cetteoccasion, les étudiants ont pu proposerleurs idées via le site internet del’Université.

Il est temps maintenant de faire un choixparmi les propositions retenues.«Science et sagesse» – actuellement entête du classement – «Together fortomorrow's world» ou encore «Fribourgpour toujours»: pour voter, rendez-voussur www.unifr.ch/smp/fr/evenements/slogan. /jr

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6/2009 dezeMBeR spectrum 315/2011 noveMBeR spectrum

iMpReSSuM #5/2011Nadja Camesi (nc) / Julie Rudaz (jr) Niklas Zimmermann (nz) / Pierre Köstinger (pk)Florian Joller (fj) / Audrey Molliet (am)Julia Kaufmann, Steffi Dietzel, Audrey Molliet, Amy K. Nguyen, Laurette HeimMarina SpartiLaurette HeimJan Kühni, Nadja Camesi / Pierre Köstinger, Audrey Molliet, Julie RudazRichard Hänzi, Nadja Camesi / Mélanie GobetJulia Kaufmann, Steffi Dietzel, Vera Rebmann, Tamara TraxlerOdile Ammann, Tatiana Armuna, Audrey Bonvin, Laurette Heim,Alessandro Ratti

[email protected]/spectrumTatiana ArmunaMona HeinigerJulie Rudaz

Chefredaktion / Rédactrice en chef

Unipolitik / Politique universitaire

Kultur / Culture

Fotografinnen / Photographes

Illustratrice

Titelbild / Couverture

Layout

Korrektor / Correcteurs

Mitautorinnen dieser Ausgabe

Contributions à ce numéro

Kontakt / Contact

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Concours / WettbewerbMit Fri-Son Konzert-Billette gewinnen. Beantworte dazu die untenstehende Frage!

Répondez à la question ci-dessous et soyez peut-être les heureux gagnants!

4X2 billets à gagner pour le concert de Fleet Foxes (US) / 22.11.114X2 Tickets zu gewinnen für das Konzert von Fleet Foxes (US) / 22.11.11

Comment s’appelle le dernier album de Fleet Foxes?

Wie heisst das letzte Album von Fleet Foxes?

Réponse admise jusqu'au / die richtige Antwort bis am 16.11.11 à/an [email protected]

Conditions de participation: Ouvert à tous les étudi-

ants de l’Uni de Fribourg. Seules seront prises en compte

les réponses envoyées par des adresses @unifr.ch.

Teilnahmeberechtigt sind alle Studierenden

der Universität Freiburg. Die Gewinn-bestäti-

gung erfolgt nur auf eine @unifr.ch-Adresse.

Concours photo / Fotowettbewerb

Spectrum en vadrouille / Spectrum auf Wanderschaft

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l’Uni, chez toi ou ailleurs.

Les photos sélectionnées par notre jury seront publiées dans le

premier numéro 2012.

Poste deine Fotos von Spectrum - an der Uni, bei dir zu Hause

oder sonstwo - auf die Pinnwand unserer Facebook-Seite.

Die von unserer Jury ausgesuchten Fotos werden in der ersten

Ausgabe 2012 veröffentlicht.

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Page 32: Spectrum - édition de novembre 2011

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arbeiten.

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denzeitung bist und somit Berufserfahrung für journalistische und ähniche Tä-

tigkeiten mitbringst.

WebverantwortlichenDeine Aufgaben sind:

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> Die fertigen Web-Artikel von anderen AutorInnen gegenlesen und auf die Spectrum-

Website laden.

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Infos veröffentlicht werden.

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