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HORS SÉRIE - Avril/Mai 2016 OBJECTIF : SÉRÉNITÉ ! DOSSIER SPÉCIAL : Le chômage du dirigeant HORS-SÉRIE SÉCURISATION DE DONNÉES MÉDIATION: les nouvelles obligations DIGITAL : les TPE et le net

TPE magazine Hors-série 2016

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ai 2016

OBJECTIF : SÉRÉNITÉ !DOSSIER SPÉCIAL : Le chômage du dirigeant

HORS-SÉRIE

SÉCURISATION DE DONNÉES

MÉDIATION: les nouvelles obligations

DIGITAL :les TPE et le net

TPE MAGAZINEHORS-SÉRIE AVRIL 2016 3

NOUVELLE DYNAMIQUE POUR UN MAGAZINE

« BRANCHÉ TERRAIN » !EDITO

Mélinda KHIARI

A vant le lancement des prochains numéros du nouveau TPE Magazine, encore plus riche d’informations pratiques et inspirantes, nous vous proposons un spécial « hors-série » …

Qui dit nouveau virage, dit nouvelle écriture, nouvelle vision,« Vision », voici un mot qui aujourd’hui sous-entend beaucoup de promesses et de sens. C’est pourquoi, après deux années de parution, il est temps de passer à la vitesse supérieure et de « connecter » cette version papier aux outils digitaux modernes, mettant en évidence cette nouvelle vision. Celle-ci va enfin permettre de faire un focus sur cet écosystème TPE, tellement peu et mal exposé, malgré tous ces dirigeants lumineux qui le composent. Cet univers d’entrepreneurs brillants, étincelants de génie, de créativité, d’investissement, de force et de souplesse à la fois. Voici donc la promesse du nouveau TPE Magazine :

• « illuminer » ce monde à forte valeur ajoutée, • « éclairer » les entrepreneurs TPE grâce à nos informations et nos

interviews, • révéler les talents à travers leurs propres expertises, leurs offres de

service, leurs actualités communiqués par leurs soins. • La proximité et l’authenticité : notre système de valeurs.

L’ONTPE, éditeur originel du TPE Magazine, a donc décidé de céder les droits d’édition, d’impression et de commercialisation à la société TPE Prod.

TPE Prod se veut devenir un « carrefour », un espace où vous allez y puiser vos idées, vous recharger par notre contenu connecté et enrichi en permanence, avec de nouveaux sujets d’actualité, de nouvelles interactions entre la version papier et la version digitale.Les prochaines éditions offriront a minima deux dossiers thématiques, quatre fiches techniques (RH, Juridique, Commercial…) et des reportages ou interviews de nos Dirigeants de TPE.

Concernant ce Hors-série, permettant une belle transition, nous avons choisi d’aborder principalement le chômage des dirigeants, sujet bien trop peu évoqué dans les médias et pourtant tellement ancré dans notre réalité. Ainsi, affrontons-le et parlons-en avec réalisme et optimisme ! Vous allez aussi approfondir votre connaissance « Big Data » avec un dossier sur la sécurisation des données. Offrir un service revient à être dans les règles, ainsi un article sur la médiation de consommation vous expliquera comment y répondre au mieux. De même, si vous comptez embaucher ou si vous l’envisagez, l’article « les 8 étapes pour embaucher » vous donnera de bons repères. Enfin, vous pourrez découvrir en quoi les TPE ont tout intérêt à être présentes sur la toile avec un article dédié « les TPE et le Web ».

Toute l’équipe de TPE Prod vous souhaite une bonne lecture….

TPE MAGAZINE HORS-SÉRIE

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LE DOSSIER

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SOMMAIRE

DOSSIER : Le chômage du dirigeant8 Dirigeants de TPE et d’entreprises individuelles : ce qui nourrit leur optimisme9 Bien-être et vie personnelle : les moteurs de l’entrepreneur 10 Un pessimisme qui perdure…11 Le chômage, un risque réel mais peu redouté par les dirigeants 13 Protection chômage : un manque d’information évident15 Face au chômage, les dirigeants comptent sur leur capacité de rebond16 S’assurer pour préserver l’envie d’entreprendre.

17 Les 8 étapes de l’embauche à ne pas manquer 19 Réussir à définir sa stratégie de communication Interview :24 L'atelier Boulluec : La nouvelle vie des portes cochères26 Protection sociale du dirigeant28 Médiation de la consommation : de nouvelles obligations pour toutes les entreprises 30 Asso Nationale Médiation conso : une offre sur mesure31 Sécurisation des données

34 Le leadership féminin36 La présence des TPE sur internet

38 ABONNEMENT

3 EDITO

6 LE DIRIGEANT, PIÈCE MAÎTRESSE TPE

17 AU QUOTIDIEN

6 TPE : TENDANCE PAR EVIDENCE

TPE MAGAZINE LE DIRIGEANT, PIÈCE MAÎTRESSE6

DOSSIER RISQUE CHÔMAGE : Quelle réalité pour les indépendants et les chefs d’entreprise ?

TPE MAGAZINELE DIRIGEANT, PIÈCE MAÎTRESSE 7

L ’Institut français d’opinion publique (IFOP) a mené pour

le Groupe APRIL, la première édition de l’Observatoire

des Pros, réalisée auprès des chefs de petites entreprises et

travailleurs indépendants . Dans quel but ? Mieux connaître leur état

d’esprit d’un point de vue personnel mais aussi professionnel. Cette

1ère édition s’attache notamment à aborder un sujet encore tabou : le

chômage du dirigeant. Cet Observatoire révèle ainsi de riches enseignements sur

la perception des dirigeants à l’égard de cet événement toujours difficile à vivre

et permet de mieux comprendre la réalité complexe des chefs d’entreprise. Leurs

motivations, leurs craintes, leur appréhension du chômage, mais également leur capacité

à rebondir, et leur niveau d’information en termes d’indemnisation : autant de thématiques

abordées sans détour dans cette étude

DOSSIER RISQUE CHÔMAGE : Quelle réalité pour les indépendants et les chefs d’entreprise ?

TPE MAGAZINE LE DIRIGEANT, PIÈCE MAÎTRESSE8

DIRIGEANTS DE TPE ET D’ENTREPRISES INDIVIDUELLES : ce qui nourrit leur optimisme

❱ La satisfaction de développer son projet

Pour les personnes interrogées, l’optimisme s’explique tout d’abord par le sentiment de voir leur entreprise grandir et rencontrer une véritable reconnaissance. 67 % citent par exemple la relation de confiance créée avec les clients comme la principale raison de leur état d’esprit positif. Ce lien privilégié avec la clientèle constitue un indicateur capital : des clients satisfaits sont la preuve de l’utilité du projet et des produits proposés. C’est d’autant plus vrai pour les entrepreneurs qui viennent de se lancer. Ils y voient une confirmation de leur choix : 89 % des chefs de TPE créées il y a 3 à 5 ans estiment que la qualité de la relation client est leur premier motif de satisfaction.Le développement économique reste bien sûr un pilier essentiel de l’optimisme des dirigeants consultés. 18 % évoquent « la croissance de leur activité » (le chiffre est multiplié par deux chez les moins de 40 ans) et 15 % un « carnet de commande bien rempli » comme les principaux facteurs de confiance.

Conclusion : la visibilité à moyen ou long terme reste l’une des conditions sine qua non de l’optimisme. Les pessimistes, quant eux, se caractérisent souvent par une inquiétude prononcée pour les résultats à plus court terme

❱ Une dimension humaine essentielle

Ces satisfactions « business » s’articulent avec une dimension plus humaine. 42 % des entrepreneurs interrogés pensent ainsi que « le sentiment de s’épanouir au travail » est la raison principale de leur optimisme. Une proportion qui progressent avec le niveau de responsabilités et peut atteindre 55 % chez les PDG, DG ou DGA.

21 % parlent en premier lieu de la « bonne ambiance de travail ». Cet aspect humain se confirme quand on aborde les préoccupations majeures des entrepreneurs, ce qui les motive au quotidien et les fait avancer dans leur projet.

C rise qui s’installe, croissance qui tarde à repartir, sans oublier une visibilité parfois réduite sur les contrats à venir… le quotidien de l’entreprise en 2015 est bien souvent en demi-teinte. Et pourtant les dirigeants de TPE

et d’entreprises individuelles interrogés ne cèdent pas à la sinistrose. 46 % d’entre eux se déclarent optimistes. Parmi eux, 34 % se disent confiants et 22 % se qualifient d’enthousiastes. Un état d’esprit qui varie avec l’âge : celui du dirigeant comme celui de l’entreprise. La confiance reste toutefois mesurée et prudente : 19% se déclarent à la fois optimistes et pessimistes.

TPE MAGAZINELE DIRIGEANT, PIÈCE MAÎTRESSE 9

❱ L’ambiance de travail, une préoccupation majeure

C’est en effet la dimension humaine de leur fonction qui retient massivement l’attention des patrons interrogés. 93 % d’entre eux estiment que l’ambiance de travail est une « préoccupation importante ». 70 % la jugent même « très importante ». L’aspect collectif mobilise donc l’attention des dirigeants. L’entreprise est vue comme une communauté qu’ils comptent bien sécuriser et faire perdurer : 57 % citent la mise en place de la couverture santé obligatoire pour les salariés comme un sujet prioritaire. Pour leur cas personnel, la préparation de l’avenir constitue un autre sujet majeur : 78 % s’avouent préoccupés par le système de retraite actuel des dirigeants

❱ Plus de temps pour la sphère personnelle

La dimension humaine et personnelle s’affirme encore plus nettement quand on aborde les souhaits des chefs d’entreprises. 82 % d’entre eux désireraient disposer de plus de temps pour leurs proches et leurs loisirs et 75 % des sondés voudraient prendre plus soin de leur santé. Des envies qui concernent tous les secteurs d’activité : 91 % des entrepreneurs du Commerce par exemple voudraient consacrer plus de temps à leur famille, 84 % des professionnels du BTP aimeraient mettre l’accent sur leur santé. Par ailleurs, 6 personnes sur dix désireraient prendre davantage de recul avec leur activité. Pour la majorité des dirigeants, l’entreprise est donc vécue comme une aventure humaine et collective mais qui empiète beaucoup sur leur sphère personnelle.

BIEN-ÊTRE ET VIE PERSONNELLE : les moteurs de l’entrepreneur

La réussite de l’entreprise reste bien évidemment la priorité des dirigeants. Pour les chefs de TPE, elle passe par deux vecteurs : l’innovation et la capacité de répondre aux grands défis de l’époque. Ainsi, 65 % d’entre eux considèrent que « l’innovation, le développement de

nouveaux services ou produits » est une préoccupation importante dans leur activité. Ils sont aussi 57 % à citer la place grandissante de la révolution digitale à tous les stades de production, de distribution et de vente.

Par ailleurs, TPE et Entreprises individuelles sont conscientes des défis environnementaux et sociétaux de notre époque. 53 % de leurs dirigeants considèrent « l’intégration de critères de développement durable » comme un sujet important. Mais, les moteurs de l’entrepreneur sont parfois plus inattendus…

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UN PESSIMISME qui perdure…

Diriger une entreprise signifie faire face à de nombreuses tensions, qu’elles soient commerciales, financières, humaines… Un défi à multiples facettes pas toujours simple à relever. 52 % des dirigeants interrogés

dans le cadre du baromètre se disent pessimistes, voire angoissés (pour 20 %). Première préoccupation citée par ces entrepreneurs inquiets : la crainte de se retrouver dans une situation financière précaire. La proportion atteint 51 % chez les chefs d’entreprises veufs, séparés, divorcés ou célibataires. Une autre preuve de l’importance de la sphère personnelle dans l’appréhension de la vie professionnelle. Le manque de visibilité pour l’avenir est également l’un des principaux facteurs de pessimisme. 3 dirigeants sur 10 parlent d’un carnet de commande pas assez rempli pour expliquer leur état d’esprit plutôt morose.

❱ A chaque étape ses préoccupationsLe pessimisme touche les entreprises à différents stades de leur développement. 52 % des dirigeants qui ont lancé leur structure il y a trois à cinq ans se disent préoccupés par leur carnet de commande. Ceux qui ont un peu plus d’ancienneté redoutent la perspective d’une situation financière précaire. C’est le cas de 55 % des dirigeants qui ont créé leur projet il y a moins de dix ans. Ils abordent en effet un cap délicat : l’enthousiasme du lancement n’est plus aussi fort et la structure n’est pas toujours solidement implantée sur ses marchés. Quant aux dirigeants aux commandes de leur projet depuis plus de 10 ans, 36 % d’entre eux (contre seulement 27 % pour l’ensemble du panel) sont inquiets pour leur chiffre d’affaires en baisse ou en déficit. Les explications du pessimisme varient également avec le niveau de rémunération. En dessous de 20 000 euros annuels, un dirigeant sur deux craint la précarité financière. Au dessus de 50 000 euros par an, ils vivent mal la pression imposée par les clients.

❱ Moins de confiance et de motivationCe pessimisme se traduit par un manque de confiance. 56 % des dirigeants souhaitent retrouver plus de confiance en eux. Là encore, la rémunération est un enjeu clé. Le chiffre peut en effet s’élever jusqu’à 66 % pour les personnes percevant moins de 35 000 euros par an, alors qu’il se stabilise à 32 % quand la rémunération dépasse 50 000 euros annuels.Autre conséquence du pessimisme, une certaine érosion de l’énergie : 55 % des chefs d’entreprises souhaitent avoir plus de motivation dans leur travail. Deux secteurs s’avèrent plus directement concernés : le BTP (70 %) et le commerce (65%) contrairement aux services aux entreprises (45 % seulement). Mais, malgré cette approche pessimiste, ils ne sont que 36 % à redouter le chômage.

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LE CHÔMAGE, un risque réel mais peu redouté par les dirigeants

Le chômage des dirigeants existe. Un patron de TPE et d’entreprise individuelle sur dix l’a connu, surtout dans le secteur des services aux entreprises où la proportion atteint 17 %. Pourtant, ils ne sont que 36 % à avoir peur de se retrouver au chômage. « C’est un réflexe

logique explique Thierry Millon, Directeur des études Altares, les entrepreneurs s’interdisent de penser au chômage. »

❱ Les femmes plus inquiètes

Même si les chiffres semblent prouver le contraire, la crainte de l’arrêt d’activité existe bel et bien. En analysant plus finement les réponses, on remarque qu’elle s’avère plus forte chez certaines cibles. Elle est, par exemple, très présente chez les femmes (44 %) et chez les personnes âgées de 40 à 49 ans pour lesquelles l’âge de la retraite est encore loin, et la reconversion dans une nouvelle structure perçue comme une épreuve difficile. Certains secteurs sont également plus inquiets que d’autres : il s’agit notamment du BTP où un dirigeant sur deux redoute le chômage et du Commerce où 46 % reconnaissent le craindre. Les jeunes chefs d’entreprises, à la tête d’une société créée il y a trois à cinq ans, sont souvent décrits comme optimistes, portés par l’élan de leur projet. Mais 36 % d’entre eux reconnaissent avoir peur du chômage.

Cette inquiétude n’est pas vécue avec la même intensité entre Paris et la Province. 74 % des dirigeants de la région parisienne ne la considèrent pas comme une préoccupation importante.

❱ Les raisons de l’arrêt d’activité

Pourquoi se retrouve-t-on au chômage ? Les dirigeants qui ont connu cette situation au moins une fois durant ces cinq dernières années citent deux principaux motifs : une décision judiciaire visant l’entreprise (pour 47 % des cas) ou la cessation de leur activité (43%). L’arrêt de l’activité de l’entreprise est généralement dû à un recul du chiffre d’affaires (pour 60 % des structures concernées), à un potentiel de marché insuffisant (32 %) ou à une mauvaise gestion de l’entreprise (21 %).

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seulement 3% ont prévu une assurance privée... Et seulement 18 % des sondés estimant n’avoir droit à aucune allocation en cas de chômage se disent prêts à souscrire à une assurance.

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❱ Des solutions mal connues et jugées trop coûteuses

Neuf chefs d’entreprises sur dix se savent non couverts. Mais ils ne prennent pas de disposition particulière pour prévenir ce risque. En effet, seulement 3% ont prévu une assurance privée pour ce type de revers. Et seulement 18 % des sondés estimant n’avoir droit à aucune allocation en cas de chômage se disent prêts à souscrire à une assurance.

Quels sont les freins ? Le prix jugé trop élevés pour 39 % des dirigeants consultés et le manque d’information sur les produits pour 19 %.

Parmi les autres raisons citées, les dirigeants interrogés citent : la proximité de l’âge de retraite, une épargne et un patrimoine suffisant ou la certitude de retrouver rapidement une activité, un emploi. On peut aussi y voir, comme l’analyse Georges Weil, Directeur du pôle Entreprenariat Etudiants de l’université de Grenoble, le syndrome de la préférence du présent : « Si l’entreprise va bien, on ne pense pas à l’assurance chômage, si elle va mal cette dépense n’est pas prioritaire. C’est le présent qui dicte sa loi dans chaque cas. »

PROTECTION CHÔMAGE : un manque d’information évident

La réalité est sans appel : 83 % des dirigeants qui ont connu une période de chômage n’ont pas bénéficié d’allocation. Un chiffre qui ne semble pourtant pas inquiéter ceux qui n’ont pas encore connu d’arrêt d’activité.

Parmi ces derniers, 73 % n’éprouvent pas la crainte de se retrouver au chômage dans les 2 prochaines années. Même approche avec la protection : près de 11 % d’entre eux pensent être couverts par Pôle Emploi parce qu’ils cotisent. Or ce n’est pas forcément une garantie d’indemnisation en cas de chômage du dirigeant (lire encadré). L’estimation du niveau d’allocation reste d’ailleurs dans le flou et peut considérablement varier. 26 % des dirigeants pensent qu’ils toucheront 50 % au moins de leur rémunération actuelle. 18 % misent plutôt sur 51 à 60 % de leur salaire en cas de coup dur. Ils sont 22 % à évaluer l’allocation entre 71 % et 80 % de leur niveau de revenu actuel.

PÔLE EMPLOI : QUELS DROITS POUR LES DIRIGEANTS ?___________________________________________

Les dirigeants d’entreprises ou associés qui justifient d’un contrat de travail, en plus de leur fonction, peuvent bénéficier de l’assurance chômage Pôle Emploi. Mais sous certaines conditions. Le contrat de travail doit être caractérisé par l’exercice de tâches techniques et l’existence d’une rémunération correspondant à un salaire.

Les associés uniques ou gérants associés uniques dans une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) ne sont pas couverts par l’assurance chômage. Tout comme le président associé unique ou majoritaire dans une société par actions simplifiée (SAS). Chaque cas doit faire l’objet d’une étude situation par Pôle emploi.

Source : pole-emploi.fr

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FACE AU CHÔMAGE, les dirigeants

S’il est un sujet sur lequel les dirigeants manifestent une réelle confiance, c’est bien leur capacité à rebondir en cas de chômage. 53 % de ceux ayant connu une période sans activité professionnelle ont retrouvé du travail en trois mois et 36 % ont mis entre trois mois et un an

pour donner une suite à leur vie professionnelle. Et l’expérience du chômage n’entame pas cette énergie : ceux qui ont déjà perdu leur emploi n’ont pas plus peur du chômage que les dirigeants qui ne l’ont jamais connu. Pour retrouver du travail, les entrepreneurs sont généralement passés par leur réseau professionnel (pour 53 %) mais aussi par les annonces (51 %) et l’envoi de candidature spontanée (49%). Des vecteurs qui ne mènent pas forcément à la création d’entreprise.

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❱ Une reprise d’activité en tant que salarié

Car c’est l’un des enseignements importants de cet Observatoire : après une période de chômage, les dirigeants retrouvent rapidement du travail mais pas en tant que chefs d’entreprise. 56 % des personnes interrogées ayant connu le chômage au moins une fois ces cinq dernières années ont repris une activité salariée sans être dirigeant. Ils ne sont que 25 % à avoir poursuivi en tant que dirigeant non salariés et encore moins (15 %) à avoir enchainé avec une activité de dirigeants salariés.

La pression financière et le manque d’allocations sont autant d’éléments qui poussent les anciens patrons de TPE et d’entreprises individuelles à s’éloigner de leur ambition entrepreneuriale. Car, quand ils ont la possibilité d’attendre, les chefs d’entreprises reviennent plus massivement vers une activité salariée en tant de dirigeant : ils ne sont en effet que 13 % dans ce cas après moins de trois mois de chômage mais passent à 33 % après 1 an à deux ans sans activité professionnelle. Le temps semble permettre de reconstruire un projet.

❱ Un ressenti en phase avec la réalitéLes chefs d’entreprises n’ayant jamais connu le chômage affichent le même ressenti. Ils sont confiants quant à leur capacité à retrouver du travail rapidement. 78 % des entrepreneurs pensent qu’ils reprendraient une activité en moins de six mois, dont 64 % en moins de trois mois. Une estimation en phase avec l’expérience des dirigeants ayant connu le chômage.

C’est également le cas sur le type de poste. Ils pensent, à 58 %, retrouver un emploi en tant que salariés. 34 % d’entre eux envisagent même une suite à leur carrière en tant que salariés non dirigeants. Deux divergences sont à noter : les personnes n’ayant pas connu le chômage s’imaginent retrouver plus facilement une fonction de dirigeants (salariés ou non, à 60 %) ; elles attribuent une éventuelle cessation d’activités à des causes externes à l’entreprise (lire encadré).

❱ Cessation d’activité : quand réalité et ressenti divergent

Les dirigeants ayant déjà connu le chômage ont dû généralement cesser leur activité suite une décision judiciaire (47% des cas). Un recul du chiffre d’affaires (60 % des dossiers), un potentiel de marché insuffisant (32%) ou une mauvaise gestion (21 %) sont les raisons le plus fréquentes de la fin d’une entreprise. Telle est la réalité.

Mais la perception des patrons qui n’ont pas vécu de situation de chômage est différente. Ils craignent une cessation d’activité suite à une trop forte concurrence (67 % et même 91 % dans le secteur du commerce), à un faible niveau de vente (60 %) ou encore à une raison personnelle comme un problème de santé (57 %). Bref, à des causes externes au fonctionnement de l’entreprise : seulement 10 % évoquent une éventuelle mauvaise gestion. Un ressenti peu en phase avec la réalité…

comptent sur leur capacité de rebond

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S’ASSURER pour préserver l’envie d’entreprendre.

Pour Roger Mainguy, Directeur Général d’APRIL Santé Prévoyance, le chômage ne doit plus être vu comme la sanction d’un échec personnel. Et pour sortir de cette approche, l’assurance joue un rôle clé.

Explications.

Les conclusions du baromètre vous ont-elles surpris ?

Je côtoie les chefs d’entreprises depuis de nombreuses années, je les connais bien. Un chiffre m’a marqué : seulement 46 % des personnes interrogées se déclarent optimistes. C’est peu, surtout pour des dirigeants animés par une farouche volonté d’entreprendre. Sans doute le signe d’un ras-le-bol conjoncturel face à une situation économique difficile, une crise qui dure.Pour autant, dans ce contexte difficile, les dirigeants ne redoutent pas le chômage. Ce dernier ne constitue pas un risque majeur à leurs yeux.C’est un autre aspect très révélateur du baromètre. Les dirigeants ont la crainte de se retrouver dans une situation précaire mais ne pensent pas au chômage… On pourrait presque dire qu’ils s’interdisent d’y penser ! Ils savent que le risque existe mais l’occultent et ne font rien pour le prévenir alors qu’ils se montrent très organisés sur d’autres sujets (maladie, accidents…) C’est un peu le revers de la médaille de leur volonté et de leur énergie. Le défaut de leur qualité, en quelque sorte. Comment expliquez-vous cet état d’esprit ?

Tout d’abord par le manque d’information. Certains dirigeants se croient couverts par Pôle Emploi. D’autres savent qu’ils n’auront pas droit à ces indemnités mais ne connaissent pas les solutions alternatives. Autre explication importante : la vision française du chômage des dirigeants. Dans notre pays, il est tout simplement synonyme d’échec. C’est une sanction. Or, le chômage peut être vu tout autrement, comme une période de réflexion durant laquelle on tire les leçons de ses erreurs, on affine ses atouts : une planche d’appel vers un futur projet. Mais, pour cela, encore faut-il avoir anticipé. Le baromètre montre en effet que de nombreux chefs d’entreprises retrouvent rapidement un poste de salarié, poussés par la pression financière. Ils n’ont pas le temps de faire de la période d’inactivité un moment de réflexion et de rebond.

Alors, quelles sont les solutions ? Les dirigeants jugent souvent les assurances trop chères ou trop complexes…

L’assurance chômage fonctionne sur un principe simple. Le dirigeant évalue les revenus qu’il souhaite percevoir en période de chômage et verse 3,5 % de ce salaire estimé par an. Il sera ensuite indemnisé pendant 12, 15 voire 21 mois selon sa durée de cotisation. La mise en œuvre est également très facile et le contrat est éligible à la loi Madelin, permettant au dirigeant certains avantages fiscaux. De plus, pas besoin de liasse fiscale, de documents complexes… Il suffit de répondre à un questionnaire simple. Et ce n’est pas parce que la structure présente parfois des résultats négatifs que nous refusons le dossier. Diriger une société est un exercice difficile, nous le savons et nous étudions chaque cas avec un regard de conseil et de partenaire. Finalement, c’est en s’assurant contre le chômage qu’on peut l’aborder avec lucidité.

Tout à fait. Le premier bénéfice de ce type d’assurance est la sérénité. C’est essentiel. Car, quand le chômage n’est plus un tabou, une peur inconsciente, les dirigeants ont la possibilité de s’investir encore plus dans le développement de leur entreprise. Et même s’ils connaissent une période d’inactivité, ils peuvent prendre le temps nécessaire pour redéfinir un nouveau projet. C’est ce qui me semble le plus important : ce type de garantie préserve l’envie d’entreprendre des dirigeants. Nous y avons d’ailleurs tous intérêt : ce sont en effet les PME et TPE qui dynamisent l’emploi aujourd’hui en France.

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LES 8 ETAPES DE L’EMBAUCHE A NE PAS MANQUERLe droit du travail est souvent vécu comme une contrainte.Avec cet outil, sécurisez et optimisez vos embauches !

1. Déclaration préalable à l’embauche (DPAE)

☛ Formalité : au plus tôt 8 jours avant l’embauche / au plus tard avant le début effectif de la collaboration, par voie électronique (obligatoire si plus de 49 DPAE dans l’année) ou formulaire CERFA adressé par LRAR, à l’URSSAF dans le ressort duquel est situé l’établissement ou à la caisse de MSA (secteur agricole) dans le ressort duquel est situé le lieu de travail.

☛ Information du salarié : copie de la DPAE ou de l’accusé de réception remis au salarié par l’employeur (cette obligation est considérée comme satisfaite si le salarié dispose d’un contrat de travail écrit mentionnant l’organisme destinataire de la déclaration)

☛ Sanction : ➟ amende prévue pour les contraventions de 5e

classe ➟ amende prévue pour les contraventions de 4e

classe si absence d’information du salarié ➟ infraction de travail dissimulé (= 3 ans

d’emprisonnement et 45.000 € d’amende / 225.000 € pour les personnes morales)

➟ amende administrative (= 300 fois le taux horaire du minimum garanti

2. Visite médicale d’embauche

☛ Formalité : la DPAE vaut demande, auprès du service de santé au travail dont relève l’employeur, de visite médicale pour le salarié embauché.

☛ En pratique : ➟ la visite médicale doit être réalisée avant la fin de la

période d’essai mais avant l’embauche si la personne embauchée bénéficie d’une surveillance médicale renforcée.

➟ l’employeur doit s’assurer que la visite médicale d’embauche a été effectivement faite : une carence de la médecine du travail ne l’exonère pas de sa responsabilité vis-à-vis du salarié

➟ l’employeur doit conserver tous les avis d’aptitude dans le dossier du salarié

☛ Sanction : ➟ indemnisation de principe du salarié sans préjudice

(à l’appréciation des tribunaux mais environ 1 mois de salaire) / engagement de la responsabilité civile de l’employeur en fonction du préjudice subi

➟ amende prévue pour les contraventions de 5e classe

3. Registre unique du personnel

☛ Formalité : de façon indélébile / lors de l’embauche et dans l’ordre des embauches / nom, prénom, nationalité, date de naissance, sexe, emploi, dates d’entrée et de sortie + toutes autres mentions utiles

☛ Sanction : amende prévue pour les contraventions de 4e classe

4. Déclaration des mouvements de main d’œuvre (DMMO) via la DSN(entreprises > 50 salariés)

Claire DANIS DE ALMEIDACabinet K

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5. Contrat de travail

☛ Formalité : le contrat de travail de droit commun n’est pas obligatoire mais en pratique, il faut informer le salarié des éléments essentiels de la relation contractuelle prévus par le droit communautaire, le Code du travail et la convention collective nationale applicable … autant établir un contrat !

☛ En pratique : prévoir dans le contrat les éléments essentiels destinés à individualiser la relation contractuelle (fiche de poste, clause d’objectifs, …) et à sécuriser les intérêts de l’entreprise (clause de non-concurrence, clause de non débauchage, …)

☛ Le conseil du Cabinet K : différencier les clauses informatives des clauses contractuelles

6. Affiliation du salarié aux caisses de retraite complémentaire / prévoyance / garantie frais de santé (« mutuelle »)

7. Notice d’information sur la protection sociale complémentaire

8. Notice d’information sur la participation / l’intéressement / le plan d’épargne d’entreprise éventuellement en place

PREMIERE EMBAUCHE

☛ S’immatriculer en tant qu’employeur : demande d’immatriculation à l’URSSAF dans un délai de 8 jours suivant l’ouverture ou l’acquisition d’un entreprise employeur des salariés, ou l’embauche d’un premier salarié (demande effectuée dans le cadre de la DPAE)

☛ Faire immatriculer le salarié à la sécurité sociale s’il s’agit de son premier emploi, s’il relevait antérieurement d’un régime étudiant ou s’il ne peut fournir sa carte d’assuré : demande effectuée dans le cadre de la DPAE

PARTICULARITES (notamment)

☛ CDD (remise du bordereau individuel d’accès à la formation (BIAF)

☛ Embauche d’un travailleur étranger (vérification de son titre de séjour)

☛ Autorisation préalable pour l’emploi des jeunes et pour l’emploi des enfants dans les professions du spectacle et les agences de mannequins

☛ Dispositifs particuliers : contrat d’apprentissage, contrat unique d’insertion, contrat de professionnalisation, …

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STRATÉGIE DE COMMUNICATION :PREMIER CONSEILDonnez du sens en amont !

Mélinda KHIARIConsultante en communication Formatrice/Coach en interculturalitOrchestrons votre réussite !

Vous êtes une TPE qui a besoin de communiquer pour faire connaître son produit, son service. Vous avez raison !

« Il parle chinois, je ne comprends rien » avez-vous déjà entendu ? Voir même l’avez-vous formulé. Communiquer peut parfois s’avérer aussi difficile entre personnes de même culture qu’entre deux personnes de cultures différentes. Quand on voit à quel point la communication est omniprésente dans nos vies, on saisit vite l’enjeu : nous communiquons au quotidien avec nos commerçants de quartier, nous nous informons via nos médias ou Internet, nous écrivons et partageons sans cesse des informations via nos téléphones, nos tablettes, nos ordinateurs. C’est dans notre ADN. Communiquer, c’est exister avec les autres, évoluer, grandir, se développer. Vous avez beau avoir un excellent produit/service, si personne ne vous connaît, ou si vous n’êtes pas visibles, cela revient à être inexistant. D’ailleurs, nos dirigeants politiques le savent très bien et l’exploitent : en témoigne par exemple le lien entre la présence

dans les médias et les résultats au 1er tour de l’élection présidentielle 2012 (source : augure.com)

Communiquer est un acte que nous faisons tous les jours, que ce soit dans notre sphère personnelle, professionnelle, sociale. Convaincre ses proches d’accepter ses choix, négocier ses achats, vendre ses services, comprendre son interlocuteur, rédiger, s’exprimer devant un ou plusieurs individus. Encore faut-il savoir BIEN communiquer. Reconnue d’abord sur le terrain, puis par le Ministère de l’éducation, la Communication est devenu un métier à travers des prestations de services, des stages, des formations, fondé sur des certifications, un référentiel universitaire. Avec Internet ou encore le digital, la communication s’est imposée et s’est complexifiée. C’est un langage à maîtriser, avec des codes, des techniques. Le marché a évolué, il faut le comprendre et se positionner aussi bien localement que globalement. Le phénomène de « l’ubérisation » l’atteste. Manager des équipes diversifiées ou dialoguer avec de multiples fournisseurs et s’adresser à des clients aussi variés demande certaines compétences. « Démocratiser » au sein de l’entreprise, faire usage de l’intelligence émotionnelle et collective, unifier pour avancer ensemble…Ainsi, veiller à choisir des prestataires dont c’est le métier est pour vous une vraie solution.

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Se poser les bonnes questions, bien se préparer est essentiel.Nous vivons dans un monde où tout s’accélère, et où on vous demande de produire, de vendre. Seulement, vous serez toujours limités avec un sentiment de frustration en prime, si vous avancez sans réellement savoir pourquoi et comment. Le temps est VOTRE temps. Prenez-le pour réfléchir suffisamment à la manière dont vous allez agir à votre manière, selon VOS valeurs. Profitez-en surtout au début, vous n’êtes pas encore connus donc vous n’êtes pas attendus. De même, si vous avez déjà un historique d’activité, alors, raison de plus : vous êtes attendus. Soignez votre retour et faites-vous accompagner. Pouvoir compter sur un regard extérieur, objectif, est un avantage indéniable pour faire le bilan et repartir sur de meilleures bases.

☛ Identifiez vos propres ressources : faire son « étude de marché », son introspection. Aucune retenue, restez honnête, vous gagnerez du temps ET de l’argent ! Pensez à faire votre enquête en allant questionner votre propre entourage (famille, amis, collègues) pour savoir comment ils vous perçoivent. Cela peut s’avérer très instructif et drôle.

☛ Réalisez une veille environnementale, juridique, politique, puis sectorielle, technologique, puis commerciale, marketing, sociétale, puis concurrentielle, et enfin médiatique. Identifiez les sources pertinentes : réseaux sociaux, presse d’actualité, spécialisée, l’INPI, votre réseau au sens global (concurrents, réseaux professionnels, etc.) et abonnez-vous aux flux RSS de leurs sites. Pour votre veille sectorielle, vous pouvez vous appuyer sur Getpocket.

☛ Ecrivez vos objectifs en se basant sur vos rêves (oui ce n’est pas interdit au contraire !), vos propres contraintes, votre expérience. Si plusieurs, les hiérarchiser et les lister. En fonction de ces objectifs : informer / Vendre / Véhiculer une bonne image auprès du grand public, de mes clients, d’une nouvelle audience / Renforcer les liens commerciaux / Dévoiler une nouvelle « facette » de mon profil d’entreprise / Engager des démarches auprès des médias, journalistes, institutionnels.

Une bonne stratégie de communication sera une stratégie réussie si elle s’appuie en amont sur une excellente stratégie commerciale, claire et exhaustive.

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Ici, nous vous présentons des pistes. Concevoir un plan d’actions relève également d’une démarche approfondie. Chaque stratégie en communication est unique car vous êtes uniques. Elle est réfléchie selon votre histoire, votre identité, vos propres objectifs, vos ressources, vos ambitions, vos spécificités. On parle de « sur-mesure ». D’où l’intérêt de travailler en collaboration avec un prestataire de confiance, avec qui vous vous sentirez libre, compris, respecté et motivé. Comme un coach, il est là pour repérer et exposer vos plus beaux atouts, les véhiculer dans l’espace public, institutionnel, économique (auprès de vos clients, fournisseurs, sous-traitants, partenaires) et surtout pérenniser votre activité pour vous permettre d’en vivre et de fructifier votre capital et votre patrimoine. Ainsi, avant de communiquer à l’extérieur, il va falloir déjà réussir à bien communiquer ensemble, en interne. La confiance, la bienveillance, le respect sont donc les outils indispensables pour avancer et prospérer.Une fois ce « contrat moral » tenu, alors, il s’agira de :

☛ Faites concevoir et réaliser votre identité graphique faire appel à un professionnel est une nécessité car cette image sera votre « seconde peau », celle qui sera reprise sur tous vos supports donc qui vous garantira une cohérence et par voie de conséquence une crédibilité, celle qui vous permettra de vous reconnaitre d’un coup d’œil, celle qui vous démarque de vos concurrents, celle qui vous rend REMARQUABLE, bref, votre identité. Ainsi, compter sur un professionnel vous permet de valider avec sens et pertinence votre identité.

☛ Délimitez votre périmètre d’influence. Savoir où communiquer sur son offre, son produit, son service : donnée essentielle surtout pour une TPE. En fonction de vos ressources (financières, humaines, techniques), vous allez pouvoir vous concentrer sur votre zone de chalandise, votre zone d’influence. Il est d’ailleurs préférable de respecter des étapes, d’abord localement puis régionalement, puis nationalement, puis internationalement.

☛ Selon un sondage Nielsen, 85 % des consommateurs affirment prendre leur décision après avoir consulté l’avis et les articles de ces nouveaux leaders d’opinion, sur les réseaux sociaux. Les bases d’une relation durable sont : la collaboration, les interactions et surtout une "confiance mutuelle".

STRATÉGIE DE COMMUNICATION :PRÉMICES D'UN PLAN D'ACTIONValidez vos idées et collaborez !

Mélinda KHIARIConsultante en communication Formatrice/Coach en interculturalitéOrchestrons votre réussite !

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☛ Faites correspondre les outils à vos objectifs : En fonction de la cible par exemple, selon que l’on s’adresse à de jeunes urbains ou une population plus « généralistes », l’emploi des réseaux sociaux ou des médias sera différent.

☛ Planifiez vos actions selon un rythme adéquat et réaliste. Si vous estimez avoir besoin par exemple de 3 à 6 mois pour obtenir des fonds et investir dans vos relations publiques, travaillez d’abord sur une cible locale, faites-vous connaître par des moyens simples : publication dans le journal local, fréquentation des clubs entrepreneurs ou autres réseaux ou associations patronales, distribution de prospectus, création et suivi de votre site web.

☛ Soignez votre relation client ! Grâce aux sondages/questionnaires qualité (que vous pouvez générer gratuitement via Google), au street-marketing, aux offres et promotions sur vos points de vente fixes ET mobiles (7 fois plus efficace). Etre à l’écoute est une clé pour comprendre les attentes de vos clients et pouvoir les satisfaire. Cela semble évident mais dans la pratique, sous pression au quotidien en tant que dirigeant ou collaborateur, on a tendance à l’oublier. D’où l’intérêt aussi de pouvoir déléguer ces actions à une personne qui prendra le temps et dont c’est le métier.

En espérant vous avoir donné quelques pistes, sachez que vous pouvez tout à fait vous faire accompagner afin de rester concentrés sur ce qui nous anime, votre cœur de métier.

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INTERVIEW

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L’ATELIER LE BOULLUEC : la nouvelle vie des portes cochères

L ’Atelier de menuiserie Le Boulluec est une TPE artisanale fondée en 1964 à Fontenay-aux-Roses et récemment déménagée à Châtenay-Malabry (92).

Cette entreprise, c’est Régis Vignon, un ancien officier de marine, qui la dirige aujourd’hui. “je suis l’héritier d’une entreprise artisanale riche d’un demi-siècle. J’ai racheté le fonds de commerce à monsieur Le Boulluec en 2011, une chance exceptionnelle, car cette entreprise est le portrait-robot que ce que je recherchais. J’ai racheté sans hésiter le nom commercial, les contrats de travail, le bail commercial, le stock ayant été acquis séparément… ” Pour Régis Vignon, c’est aussi la réalisation d’un grand rêve. Un projet qui a mûri alors qu’il était encore officier de marine, responsable d’un centre de maintenance de

l’aéronautique navale. Car la Marine nationale mets aussi en oeuvre des avions et des hélicoptères, ce que le grand public ne sait pas toujours. “J’ai demandé à prendre un congé sabbatique, puis à quitter la marine à l’âge de 47 ans pour réaliser deux projets : faire un tour de l’atlantique en voilier en famille, puis entrer dans l’entreprenariat en rachetant une TPE de menuiserie. Cette demande qui pouvait paraître incongrue a été cependant accueillie avec bienveillance par ma hiérarchie, prouvant une fois de plus la qualité du dialogue social dans cette belle institution…” Le formidable esprit d’entreprise et la ténacité légendaire des marins s’illustrent ici à merveille. “J’ai quand même cherché pendant deux ans. Je voulais une entreprise à caractère artisanale, orientée

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fabrication, façonnage et services sur le moyen, haut de gamme..” confie Régis.

La petite entreprise artisanale s’est réinstallée depuis peu à Châtenay-Malabry, un nouvel espace qu’elle partage dorénavant avec une société spécialisée en fabrication de stands pour les expositions. “Nos activités sont complémentaires et non concurrentielles, l’avantage étant aussi de pouvoir partager les grosses machines; scies à ruban, raboteuses, dégauchisseuses, scie à panneaux verticale.. » explique Régis. Le visiteur que je suis est intrigué de constater que les espaces de travail, les établis sont tous montés sur roulettes…

" C’est un peu l’héritage de mon ancien métier, l’esprit pratique dans la marine. Cela permet de réorganiser rapidement les espaces en fonction des besoins du travail "explique Régis. L’atelier le Boulluec réalise sur plans ou à l’identique de l’existant des portes d’entrée, portes cochères, fenêtres, bibliothèques, rangements, dressings, éléments de mobilier, agencements extérieurs, avec pour clients, des particuliers, des syndics de co-propriété, des architectes, des entreprises tous corps d’état et quelques groupes comme Schlumberger, Cartier, Dassault, Yves rocher qui lui témoignent fidélité.

L’atelier intervient également en rénovation sur des portes anciennes (porte cochères ou portes moulurées), lorsque leur intérêt architectural "interdit" leur remplacement. Il intervient aussi en verrerie et serrurerie.

“On est spécialiste du mouton à cinq pattes. Ma satisfaction, c’est de parvenir à faire là où la concurrence ne se risque pas, comme de réhabiliter une belle porte cochère ravagée par le temps et diminuer la hauteur de son seuil pour faciliter en même temps le passage des poussettes. Nous avons une clientèle variée qui nous permet de ne pas être malheureux quand l’activité vient à se tasser et, comme beaucoup de PME, TPE, nous n’avons guère de lisibilité au delà d’un an”.

Régis, pour qui la formule - apprendre à vivre avec ce que l’on a - tient lieu de philosophie, se fixe quand même un challenge ambitieux...

“Ma vision, c’est d’amener l’entreprise à un flux d’affaires plus régulé, avec moins d’à-coups. J'ai actuellement huit menuisiers, dont une femme qui est en alternance, ainsi qu’une secrétaire. Un effectif de quinze salariés serait pour moi la taille à atteindre” explique Régis.

Comme souvent, et alors que le chômage bat son plein, trouver du personnel en menuiserie ne va pas de soi...

“J’ai cherché à recruter des menuisiers de plus de 45 ans, compétents et aptes à tous types de missions. j'ai déposé mon offre à Pôle emploi mais je n’ai pas trouvé" déplore Régis.

"Bien sûr, je suis bien sûr prêt à embaucher un jeune menuisier motivé par nos activités”

L’un de ses collaborateurs explique qu’il a décroché le sien en allant directement au contact de Régis, après avoir "googlisé" les entreprises artisanales en menuiserie autour de son domicile.

Et Régis de conclure avec enthousiasme "Pourtant on fait de belles choses comme la réhabilitation de portes cochères. C’est un vrai métier et les gars aiment bien bosser là-dessus. C’est un vrai créneau…" Avis aux amateurs donc !

Rémy DREANOGuide des Ressources Emploi

Atelier le Boulluec6, rue des Cerisiers

92290 Châtenay-Malabry

Tél. : 01 43 50 06 34 [email protected]

http://www.leboulluec.comhttp://www.atelierdemenuiserie.fr

http://www.paris-portes-cocheres.com

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PROTECTION SOCIALE DU DIRIGEANT La protection sociale du chef d’entreprise, tant retraite que prévoyance, s’avère largement conditionnée par le régime social obligatoire dont il relève. En effet, le dirigeant dispose de la faculté rare de pouvoir « choisir » sa protection sociale selon le statut juridique sous lequel il exerce. En étant dirigeant de SAS, de SA, gérant égalitaire ou minoritaire de SARL, il relève de la protection sociale des salariés. Sinon, s’il exerce en nom propre ou en qualité de gérant majoritaire de SARL, il dépend du régime des indépendants (que l’on appelle le plus souvent « TNS »). En fonction du régime obligatoire auquel le dirigeant est affilié il bénéficiera de plus ou moins de garanties. Par exemple, en cas d’arrêt maladie, un commerçant (RSI) percevra entre 5€ et 52€ maximum par jour après application de la franchise alors qu’un consultant relevant de la CIPAV n’aura aucune indemnité journalière.

Les impacts de ces statuts vont être notables en termes de garanties aussi bien que des cotisations à verser. Lorsque l’on a choisi le statut d’indépendant il va être essentiel de se constituer une protection sociale sur mesure contre les aléas de la vie. Il convient

de souscrire volontairement un contrat de prévoyance individuel (bénéficiant du cadre fiscal Loi Madelin) qui couvre notamment l’incapacité, l’invalidité, le décès. Vous et vos proches bénéficient ainsi de ressources financières en cas de coup dur, voire de disparition du chef de famille et/ou du conjoint.

Mais comment choisir un contrat de prévoyance qui vous corresponde réellement ? Cela suppose de bien connaître vos besoins et de savoir lire les garanties.

❱ En cas d’un éventuel arrêt de travail, vous pourrez avoir besoin d’un complément de revenu.

Si vous tombez en arrêt de travail suite à un accident ou une maladie, le Régime Obligatoire auquel vous êtes affilié peut prendre en charge une partie de votre perte de revenu. Il convient donc de savoir à quelle hauteur votre Régime (RSI, CIPAV, CNBF, ou autres) intervient afin de déterminer votre besoin de revenu complémentaire car quel que soit votre régime de base, le montant et la durée de versement de cette prise en charge sont limités. De plus, si vous êtes TNS, certaines dépenses ne sont

En fonction du régime obligatoire auquel le dirigeant est affilié il bénéficiera de plus ou moins de garanties

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tout simplement pas prises en charge comme les frais professionnels et les factures qui continuent à courir.Compenser au mieux votre perte de revenu est proposé par la garantie arrêt de travail, nommée garantie Incapacité Temporaire Totale (ITT). Il faut également évaluer et protégez la couverture de vos charges professionnelles.

❱ En cas de perte d’autonomie totale ou partielle, vous pourrez avoir besoin de disposer d’un complément de revenus à vie.

Le coût moyen de la dépendance ou le coût moyen d’une maison de retraite dépasse le revenu moyen d’un retraité de 1 200 euros mensuel (données FFSA). Ainsi, la majorité des personnes résidant en institution ne peuvent pas payer la facture avec leurs seuls revenus, mais doivent puiser dans leur patrimoine ou demander de l’aide à leurs proches. A domicile, le reste à charge est également important, en particulier pour les personnes atteintes d’une dépendance lourde.Couvrir ce besoin est l’objectif de la garantie perte d’autonomie.

❱ En cas d’invalidité, vous pourrez avoir besoin d’aménager votre quotidien

L’invalidité entraîne une baisse de revenus immédiate qu’il faut compenser financièrement. Un capital pourrait

s’avérer nécessaire pour réaménager votre habitation en procédant à certains travaux.

De plus, à l’âge théorique de la retraite et suite à cette invalidité, vous aurez besoin de palier la diminution de vos pensions retraiteEn effet, le déclenchement de l’invalidité diminue vos revenus et trimestres de cotisations, ce qui sur le long terme diminue le montant de vos pensions de retraite. 49 ans est l’âge moyen du 1er versement de pension d’invalidité (données FFSA), or le Régime Social des Indépendants, par exemple, octroie seulement quelques trimestres, ce qui est insuffisant pour continuer à se constituer sa retraite.Tous ces besoins sont couverts par la garantie invalidité.

Dans l’éventualité de votre décès, votre famille pourrait avoir à faire face à diverses dépensesVous souhaitez qu’un capital soit versé à vos proches pour leur permettre de régler des dépenses obligatoires liées à votre disparition.Vous pouvez également souhaiter que soit versée une rente complémentaire pour votre conjoint et/ou une rente éducation pour vos enfants.

Par ailleurs, si vous êtes associé dans une société, vous pouvez souhaiter en cas de décès, permettre à vos associés le rachat, grâce au capital perçu, des parts dévolues à vos héritiers.En fonction des dépenses prévues, plusieurs prestations sont susceptibles de faire partie de la garantie décès (capital décès, pension de conjoint, rente éducation, capital décès viager).

En conclusion, définir vos besoins en matière de Prévoyance suppose de bien connaitre votre régime de base, de recenser vos besoins et le cas échéant vos garanties existantes, afin d’adapter la couverture complémentaire à vos besoins réels. On peut alors s’interroger sur le risque à prendre en ne s’assurant pas et en croisant les doigts pour que l’on n’ait jamais d’accident ou de maladie jusqu’à la retraite ! Les statistiques montrent que l’on lorsque l’on tient a ses proches (conjoint, enfants, parents etc…) les chefs d’entreprise n’hésitent pas à se s’assurer pour protégez ceux qu’ils aiment. Le dernier point important est la loi Madelin qui permet de passer en charges le cout de ces assurances et ainsi de réduire son bénéfice imposable.

Vous avez un intérêt certain à recourir à un conseiller en prévoyance qui vous aidera à définir vos besoins en fonction de votre situation professionnelle, familiale (nombre de personnes dans votre foyer, nombre d’enfants à charge) et patrimoniale (montant de votre patrimoine, montant de vos charges).

Frédéric MagneGérant, Agent Général d’Assurance AXA

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En fonction du régime obligatoire auquel le dirigeant est affilié il bénéficiera de plus ou moins de garanties

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A compter du 1er janvier 2016, tout consommateur a le droit de recourir gratuitement à un médiateur de la consommation en vue de la résolution amiable d’un litige portant sur l’exécution d’un contrat de vente ou fourniture de services par un professionnel. Le champ

est vaste : il concerne toutes les entreprises qu’elles que soient leurs tailles, leurs formes juridiques (de l’artisan inscrit au registre des métiers à la société multinationale vendant des biens ou services en France en passant par les professions libérales…). Il concerne toutes les branches d’activités.Cette nouvelle série d’obligations découle de la transposition de la directive européenne du 21 mai 2013 sur le règlement extrajudiciaire des litiges de consommation, de l’ordonnance du 20 août 2015 qui a suivi et du décret d’application du 30 octobre 2015 qui est d’application immédiate.

Ce que la loi impose à tout professionnel La désignation d’un service complet de médiation• Désigner une entité en charge du traitement de ces

médiations, composée d’un ou plusieurs médiateurs formés à la médiation, mais aussi aux aspects juridiques des litiges et en particulier au droit de la consommation.

Cette entité devra être inscrite sur la liste qui sera établie par la Commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation (CECMC) en place depuis la mi-décembre dernier.

• Informer ses clients de la possibilité de saisir gratuitement l’entité de médiation de la consommation qu’il aura désignée, leur indiquer les coordonnées de

ce médiateur notamment par des mentions visibles sur le site internet de l’entreprise, dans les conditions générales de ventes ou de services, sur les bons de commande et sur tout support adapté.

• Disposer d’une plateforme de saisine (un site internet dédié à la médiation) et avoir défini les modalités de réception et de traitement des saisines.

Le suivi des médiations réalisées

• Le médiateur de la consommation met également à la disposition du public sur son site internet et sur demande, son rapport d’activité.

• Il devra transmettre tous les deux ans les éléments nécessaires à l’évaluation de son activité à la commission d’évaluation et de contrôle (CECMC).

MÉDIATION DE LA CONSOMMATION : de nouvelles obligations pour toutes les entreprises

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Comment les professionnels peuvent-ils s’acquitter de ces nouvelles obligations ?

Ce que vous apporte ANM conso

• L’Association Nationale des Médiateurs, créée en 1993 regroupe 400 médiateurs indépendants venant de tous les horizons professionnels (commerce, industrie, services) de très diverses formations (juridiques, techniques, financières, sciences sociales, etc.) Ils exercent tous différents types de médiations, dont certains spécialisés dans la médiation de la consommation.

• Elle est organisée en délégations régionales et couvre l’ensemble du territoire national.

• Elle a pour mission de promouvoir la médiation dans tous les domaines et d’assurer la professionnalisation de ses médiateurs (y compris par des formations spécifiques et des analyses de pratiques).

• Elle a créée une entité de médiation de la consommation, ANM Conso, regroupant les moyens matériels et humains nécessaires pour lui permettre d’être mandatée par les entreprises ou par leurs groupements professionnels afin de prendre en, charge tout ou partie des tâches qui leur incombent en matière de médiation, en vertu des nouveaux textes en vigueur depuis l’automne 2015.

L’ensemble des dispositifs qu’elle met en place sera soumis à l’évaluation et au contrôle de la commission spécialisée CECMC.

• D’ores et déjà, l’ANM a recensé une cinquantaine de ses membres répondant aux critères très stricts posés par le législateur pour l’agrément des entités de médiations de la consommation.

Comment fonctionne le processus de médiation de la consommation ?

ANM conso dispose, d’une expérience pratique de la mise en œuvre des nouvelles responsabilités qui incombent aux professionnels à travers l’expérience de ses médiateurs qui exercent déjà dans le domaine de la consommation. Le schéma ci-dessous décrit le déroulement du processus en œuvre dans quelques grandes entreprises ou branches professionnelles ayant déjà mis en œuvre une pratique de la médiation.

Processus de traitement des saisines

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ANM conso une offre sur-mesure

1ercas de figure

L’entreprise (ou le groupement professionnel) envisage d’assumer en interne la mise en place du nouveau dispositif de médiation de la consommation. Dans ce cas, ANM conso peut l’accompagner tout au long du processus de mise en place : procédures de recueil des demandes de médiation, formation des médiateurs, constitution de l’entité de médiation de l’entreprise qui devra être agréée par les pouvoirs publics, aide à la réalisation des rapports d’analyse et de synthèse des médiations destinés à la commission de contrôle, rapports destinés aux entreprises du groupe (groupement, chambre professionnelle, etc.) avec les recommandations élaborées au vue des constatations faites par les médiateurs. L’entreprise (ou le groupement professionnel) désigne ANM conso comme étant

2nd cas de figure

L’entreprise (ou le groupement professionnel) désigne ANM conso comme étant l’organisation de médiation vers laquelle doivent se diriger les clients. Dans ce cas, ANM conso assure la mise en place de l’entité de médiation requise par les textes, la création du site de saisie en ligne spécifique à la médiation, le traitement des saisines, les médiations proprement dites, les reportings tant à destination des entreprises qu’à destination de la commission de contrôle.

Qu’il s’agisse de répondre aux besoins d’un artisan, d’un commerçant, d’une PME, d’un grand groupe, de chambres syndicales ou d’unions professionnelles, ANM conso adaptera ses interventions aux besoins de ses clients.

Enfin ANM conso peut, en fonction des besoins exprimés par ses clients mettre à leur disposition tout ou partie des processus et des moyens qu’elle développe dans ce domaine. Ici, le choix est large entre l’externalisation totale vers ANM Conso, le sur-mesure complet ou l’adaptation particulière de tel ou tel dispositif retenu par le professionnel. Ce choix vous appartient. Contactez nous pour obtenir une proposition en fonction de vos besoins !

[email protected], rue Tiquetonne - 75002 Paris

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SÉCURISATION DES DONNEES par Christophe Auberger, Directeur Technique FORTINET France

Classification des données : la première étape pour sécuriser votre propriété intellectuelle, mettez votre

entreprise à l’abri des piratages d’envergure qui font la une de

l’actualité

Le piratage médiatisé du site Ashley Madison devrait inciter toute entreprise hébergeant des données (à vrai dire, toutes les entreprises de la planète) à se pencher sérieusement sur la sécurité de leurs données. Dès lors que vous saisissez des informations d’une personne dans la base de données de votre entreprise, vous devez vous assurez que ces dernières restent privées et confidentielles. Cette exigence fait parti des bonnes pratiques, et, dans certains pays, elle est même réglementaire. En cas de piratage et de divulgation de ces données, vous pourriez bien encourir des poursuites judiciaires et des pénalités… sans compter la mauvaise presse qui ternira

l’image de votre entreprise. Les entreprises soumises aux réglementations les plus strictes, dans les métiers de la finance et des soins de santé par exemple, connaissent plutôt bien les informations dont elles disposent, ainsi que leur niveau de confidentialité. Mais de nombreuses autres entreprises ne sont pas forcément au fait de leurs obligations en matière de sécurité de leurs bases de données. A titre d’exemple, un point de vente est susceptible de détenir des informations personnelles liées à un programme de fidélité, tandis qu’un acteur de la vente par correspondance gère des centaines ou des milliers de numéros de carte de paiement. Autant de données qui exigent d’être parfaitement sécurisées.

Et il ne s’agit pas que des informations personnelles : toute ressource ou donnée confidentielle ou propriétaire (propositions commerciales, rapport de gestion de la relation clients, plans stratégiques, et autres), bien que ne relevant pas forcément de la réglementation en matière de confidentialité des données, doit néanmoins rester à l’abri des regards indiscrets. Et pour compliquer les choses, dès que vous stockez les données dans le Cloud ou dans des centres de données tiers, vous perdez quelque peu le contrôle sur la gestion de ces données. Pas simple et clair de connaître précisément vos obligations et responsabilités.

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Les métadonnées, essentielles à la protection des données

L’une des étapes clé lorsque vous sécurisez vos bases de données est de classifier ces données. Toutes les données ne représentent pas la même valeur pour votre entreprise. Certaines, d’ordre financière, ou portant sur des informations clients ou personnelles, exigent une protection optimale. D’autres éléments, à l’image de documents internes généralistes ou de brochures marketing ne sont pas aussi sensibles. Il est donc pertinent de ne pas traiter toutes vos données de la même façon. La hiérarchisation des données peut également impacter le stockage. Certaines données peuvent être stockées en mémoire pour un accès rapide, tandis que d’autres trouveront leur place sur des bandes magnétiques.

Le concept essentiel qui sous-tend cette approche est celui de la métadonnée. C’est une information à propos d’une information. Une métadonnée descriptive, lorsque formulée de manière appropriée, présente un réel atout pour votre stratégie de sécurité de données. Les métadonnées peuvent contenir des champs dédiés au niveau de la confidentialité (public ou privé, secret, très sensible, etc.), la date de recueil des données, le détail des traitements réalisés sur les données, les niveaux d’accès (rôles et profils pouvant accéder à cette donnée) et, très important, le délai à partir duquel ces données peuvent être supprimées.

Arbitrer le coût de la sécurité/du stockage des données et leur valeur

Les audits de données gagnent en importance et témoignent de la lutte menée par les organisations pour sécuriser et stocker des bases de données toujours plus volumineuses. Avec la business intelligence, les référentiels de données et le Big Data, les organisations se contentent de recueillir les données une fois, pour ensuite les propager sur l’ensemble de leur parc systèmes. Le stockage et la sécurité des données sont onéreux et les meilleures pratiques incitent à évaluer vos investissements de sécurité et de stockage compte tenu de la valeur de chaque profil de données pour votre organisation. Les métadonnées forment ainsi un levier qui permet d’effectuer des audits de données efficaces et exhaustifs.

Protection de vos données sensibles : évaluation des risques et des menaces Le cheminement de vos données, de votre clavier jusqu’au CPU en passant par l’écran est jalonné de dangers. Dans le cas d’un système cloisonné, à savoir le bon vieux PC autonome, le risque était quasi absent.Mais aujourd’hui, alors que chaque frappe au clavier mène on-ne-sait-où, que les opérations de traitement peuvent s’effectuer en tout endroit du monde, et que les utilisateurs se retrouvent souvent localisés à distance de leurs données, l’intégrité de ces données est menacée en tous points.

Chaque “maillon faible” dans le processus de gestion de données devient particulièrement problématique.

Cartographier vos données

Plus vos données sont disséminées, plus le risque est important. Avec l’avènement du Cloud, le contrôle sur vos données est moindre et il devient complexe d’identifier le cheminement de ces données. Quant à évaluer le niveau de sécurité des différents processus actifs, voilà qui est quasiment impossible. Et pourtant, cette mesure des risques doit être effectuée, sauf à accepter que votre organisation soit soumise à un niveau de risque… inacceptable.La première mission consiste à classifier vos données pour hiérarchiser les types de donnéesdevant être sécurisés. Vous découvrirez sans doute que la majorité de vos données corporate ne sont pas critiques, ou qu’elles sont redondantes ou obsolètes. Vous devez certes les protéger, mais elles ne sont pas prioritaires. Reste bien sûr les joyaux de la couronne : les données financières, personnelles ou commerciales. Ces bases de données doivent être sécurisées et protégées contre tout accès non autorisé.

Le stockage : ici, là, n’importe où

Les données sont forcément archivées quelque part. Lorsque vous aurez identifié celles quirequièrent toute votre attention, vous devrez identifier leur localisation. En interne, les données peuvent être stockées sur la mémoire vive (le traitement analytique in-memory est devenu essentiel pour les analyses du Big Data), sur des dispositifs connectés au réseau, voire sur des bandes magnétiques. Pour rendre les choses plus complexes, notons que les données mènent leur propre vie une fois recueillies. Dans un système de point de vente par exemple, les données brutes peuvent être stockées dans un environnement A, puis être traitées au sein d’un environnement B, avant d’être mises à disposition de multiples applications (C à Z). Le risque est alors présent à chaque étape du processus.Lorsque les données sont protégées derrière un pare-feu, les choses sont plutôt simples. Vous pouvez définir vos propres règles d’accès, surveiller les activités sur le réseau et prendre les bonnes actions en cas d’anomalie détectée. Vous pouvez aussi définir des seuils pour automatiser ces actions. Mais les menaces existent même au sein d’environnements cloisonnés.

Prévenir les accès prohibés

Les administrateurs systèmes, généralement via le système de gestion des bases de données, peuvent attribuer des droits de lecture et d’écriture sur des ensembles de données au sein de leur organisation. Sauf que les gens se déplacent au sein des organisations, et que les rôles, besoins et autorisations sont appelés à évoluer. Les administrateurs des bases de données doivent donc réévaluer leurs droits de lecture et d’écriture régulièrement (spécifiés par les règles d’accès) pour s’assurer que seuls les profils et personnes légitimes accèdent aux données sensibles.

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Des ressources qui peuvent vous aider

Des recommandations sont disponibles pour vous aider à piloter ces processus de manière fluide. À titre d’exemple, les normes ISO/IEC 27002 ont été conçues spécifiquement pour aider les responsables des bases de données à assurer la traçabilité et la sécurité de leurs données. Les éditeurs sont responsables de la mise en oeuvre de ces principes au sein de leurs solutions.D’autre part, le chapitre dédié à la gestion de la sécurité de la norme ITIL (Information Technology Infrastructure Library), basée sur ISO/IEC 27002, décrit comment intégrer la sécurité de l’information au sein des processus de gestion. Mais quelle que soit la norme adoptée, il est essentiel de disposer d’une cartographie globale de vos données, de leur cheminement, des accès aux données et des autorisations associées.L’introduction de la sécurité à chacune des étapes du processus doit ensuite être menée avec précaution. Bien sûr, il est tout aussi important de définir des règles qui stipulent précisément les droits d’accès de chacun pour chaque type de données, ainsi que l’acheminement de ces données du point A au point Z. Si vous êtes capable de cartographier les processus sur un (sans doute grand !) tableau, vous êtes sur la bonne voie pour identifier les menaces potentielles et maîtriser les risques.

La migration des données sensibles vers le Cloud : les points essentiels

Vous ne contrôlez plus totalement vos données à la seconde où ces dernières migrent vers le Cloud. Votre défi est d’évaluer si les économies et les convivialités associées à un stockage dans le Cloud compensent le risque supplémentaire qu’induit un stockage de vos données critiques et éléments de propriété intellectuelle hors de votre périmètre immédiat de contrôle.

En classifiant vos données et en définissant les règles régissant les profils susceptibles d’accéder à vos données, de les modifier ou les supprimer, vous aurez une bonne idée du périmètre de vos données (valeur, pertinence et volume notamment).Vous devez ensuite décider du lieu de leur stockage. Avec l’avènement du Cloud, vous devez évaluer avec précision le risque de les héberger hors site. Le stockage dans le Cloud n’est pas un trou noir mystérieux qui se contente de mettre vos données « en ligne ». Vous devez, en effet, vous assurer de la parfaite sécurité de ces données.

Accord de niveau de service : lire toutes les clauses !

Chaque centre de données et fournisseur de stockage digne de ce nom devrait être capable de fournir un accord de niveau de service à toute épreuve et détaillé, indiquant notamment comment il gère vos données. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut aller voir ailleurs. N’hésitez pas à poser les questions qui fâchent : où sont situés les serveurs ?

A quelle fréquence vos données sont sauvegardées ? Le stockage est-il sous-traité à un tiers ? Quelles sont les modalités du plan de reprise après sinistre ? Existe-t-il des onduleurs ? Renseignez-vous également sur les mesures de sécurité physique (murs de protections, verrous, etc.) et vérifiez les procédures de vérification des antécédents des collaborateurs. Les questions sont donc nombreuses, et si les réponses ne sont pas satisfaisantes, mieux vaut également aller voir ailleurs.Bien sûr, plus votre fournisseur de services se montre professionnel, plus la facture est salée.D’où l’intérêt de procéder à une classification des données. Les données les plus sensibles seront hébergées au sein d’un centre de données hyper-sécurisé tandis que les autres se contenteront d’un stockage standard. Vos données ne sont pas toute de valeur égale, ce qui vous permet donc de les répartir en différents endroits.

Protéger les tuyaux

Un autre risque potentiel dans le stockage de données hors site se trouve au niveau du lien Internet entre votre centre de données et vous, susceptible d’être piraté. Le chiffrement des données devient ainsi pertinent, tout comme l’authentification à deux facteurs en complément de votre passerelle de sécurité. Vous devrez certes investir davantage pour disposer de telles fonctions, mais vos données constituent un élément vital pour votre organisation non ? Votre entreprise pourrait en pâtir en cas de perte ou de fuites de telles données.

Stockage dans le Cloud : vous n’avez plus le choix

Le Cloud est devenu incontournable. La quasi-totalité des organisations disposent déjà de services applicatifs associés au Cloud et hébergeant des données hors-site. Salesforce, Xero et Microsoft 365 font parti de ces services en ligne qui gèrent les données pour vous. Mais c’est précisément ce que faisait également le site de rencontres Ashley Madison (bien qu’il ne s’agisse pas de données métiers dans ce cas…). L’année dernière, EMC a commandité une étude qui estimait le coût de la perte de données sur 12 mois et des indisponibilités associées à 55 milliards de dollars pour les entreprises australiennes. Les pertes de données à l’échelle mondiale ont progressé de 400%. La situation est plus que critique et toute initiative de maîtrise des risques est bienvenue.

Classifiez vos données, protégez-les sur site et assurez vous de la bonne réputation de votre hébergeur Cloud et de la présence d’outils de sécurité pertinentes et de ressources adaptées. Toute autre option et vous risquez un désastre. Vous lui faites confiance pour votre vie en ligne, assurez-vous donc qu’il prenne cette responsabilité au sérieux.

FORTINETChristophe Auberger

Directeur Technique Francewww.fortinet.com

TPE MAGAZINE TPE : TENDANCE PAR EVIDENCE34

les femmes sont enfermées dès la naissance dans des stéréotypes sexospécifiques auxquels elles vont se conformer.

TPE MAGAZINETPE : TENDANCE PAR EVIDENCE 35

La nouvelle génération de femmes va-t-elle accéder à plus de postes à responsabilités ?Dans L’article « Millennial Women Encouraged to Close the Leadership Gender Gap » publié en janvier 16 dans Millennial CEO, il apparait que les femmes se veulent toujours moins ambitieuses que les hommes pour assumer un poste de dirigeant d’entreprise, car elles pensent que le prix à payer serait trop élevé pour elles. En effet, cet objectif nécessite de mettre en place une stratégie appropriée avec un bon équilibre entre énergie et moyens mis en place : il faut prendre conscience du prix à payer. D’après Robert Kennedy : « Seuls ceux qui prennent le risquent d’échouer spectaculairement réussiront brillamment ».

LE LEADERSHIP FEMININ

Les femmes possèdent beaucoup d’atouts naturels à faire valoir sur les dirigeants masculins dont voici quelques exemples :

❱ une meilleure capacité d’adaptation ❱ une communication positive basée sur l’empathie

et la bienveillance ❱ une volonté d’apprendre en admettant qu’elles ne

maîtrisent pas tout ❱ une capacité à apprendre de leurs erreurs

Seulement, pour assumer leur leadership et augmenter leur niveau de performance dans le management, elles doivent travailler leur confiance en elle et leur estime de soi. En effet, la performance managériale nécessite de ne pas suivre les règles mais de donner sa propre vision de l’entreprise, ses valeurs et développer la motivation et le travail collaboratif.

Or les femmes sont enfermées dès la naissance dans des stéréotypes sexospécifiques auxquels elles vont se conformer. Le terme «sexospécificité» se rapporte aux rôles, aux comportements, aux activités et aux attributs sociaux qu’une société donnée considère comme appropriés pour les hommes et pour les femmes. Comment les femmes sont-elles impactées par ces stéréotypes ?

Voici les stéréotypes que l’on peut retrouver en entreprise :

1 le leadership serait plus un critère masculin qui nécessiterait de s’imposer par la force et l’autorité.

2 la communication bienveillante et la compréhension des besoins des salariés seraient des marques de faiblesse.

3 La performance des salariés nécessiteraient de les mettre en compétition les uns contre les autres.

4 Les femmes seraient trop émotives pour diriger une entreprise.

5 Les femmes ne peuvent gérer la pression inhérente à ce poste car elles doivent gérer leur rôle de mère le soir à la maison. Pour preuve elles font plus de dépression et de burnout que les hommes .

En fait les femmes pensent encore qu’elles doivent en faire plus que les hommes pour faire leur preuve car les hommes managers continuent à considérer leur implication dans leur travail et à la maison comme tout à fait normal. Les femmes seraient donc victimes du manque de reconnaissance de la gente masculine qui prend pour acquis leur implication dans leur vie professionnelle et personnelle.

En minimisant leurs points forts, les hommes managers les maintiennent ainsi psychologiquement sous leur contrôle. Faut-il y voir le signe de la revanche de l’enfant intérieur qui pendant toute son enfance a été placée sous le pouvoir de la mère ?

Pour avoir coachés des hommes et des femmes managers, les femmes ont une capacité beaucoup plus grande à se mettre en position basse, à savoir se mettre en position d’apprenante (je sais que je ne sais pas). Cette capacité fait plutôt défaut aux hommes dirigeants qui veulent apparaître comme étant sans faiblesse et donc connaissant tout ce qui a à savoir pour réussir à développer son entreprise. Cette perte de volonté à apprendre l’empêche d’élever considérablement son niveau de performance.

Il y a donc un grand d’espoir de voir évoluer les femmes à reprendre la place qui leur revient en assumant leurs talents naturels et en imposant une nouvelle façon de diriger l’entreprise du 21ème siècle. Pour cela, les femmes auront besoin de formation et d’un accompagnement adapté à leur personnalité et psychologie.

Sébastien GILBERTwww.mpm-coaching.com

TPE MAGAZINE TPE : TENDANCE PAR EVIDENCE36

Il est aujourd’hui devenu indispensable pour toutes les entreprises, même les TPE, d’assurer leur présence sur le web. Plus de la moitié des consommateurs français

se rendent en effet sur internet pour consulter des informations sur les produits ou services d’une entreprise. D’après une étude d’Email Brokers, 81% des entreprises qui ont fait faillite en 2013 n’étaient pas présentes sur internet. Les sites web, les sites d’avis de clients ainsi que le référencement local jouent donc un rôle essentiel dans le succès d’une entreprise.

Etat des lieux de la présence en ligne des TPE

Selon une étude réalisée par Les Échos pour le compte de Verisign, seulement 58% des entreprises françaises sont présentes sur internet. Parmi ces TPE ou PME présentes sur le web, 38% s’affichent via un site vitrine qui présente leurs produits, services ainsi que leurs prix sans permettre l’achat, 27% ont opté pour une communication uniquement via les réseaux sociaux, 14% possèdent une boutique en ligne et 8% sont présentes sur des marketplace de type Cdiscount, Amazon ou encore Ebay.

Plus généralement, 73% des entreprises de l’UE28 possèdent un site internet alors que seulement 65% des entreprises françaises sont équipées d’un site web. Les entreprises françaises pointent ainsi à 24ème place du classement européen, alors qu’en Finlande, 1ère

LA PRÉSENCE DES TPE SUR INTERNET

49% des TPE et PME françaises réalisent plus de 10% de leur CA sur internet.

TPE MAGAZINETPE : TENDANCE PAR EVIDENCE 37

du classement, 94% des entreprises sont équipées d’un site web. La route à parcourir est encore longue pour les entreprises françaises !

Les annuaires en ligne et Facebook sont les solutions les plus utilisées par les entreprises françaises pour assurer leur présence sur internet. Quant aux outils utilisés par les très petites entreprises pour développer leur business, ils restent encore assez archaïques: le bouche à oreille, les flyers ainsi que les courriers sont en effet leurs principaux canaux d’acquisition de nouveaux clients, alors que les internautes privilégient quant à eux les sites d’avis de consommateurs, les réseaux sociaux et les sites web. En conclusion, les moyens de communication actuellement mis en place par les très petites entreprises ne correspondent plus aux pratiques des internautes.Pourquoi faut-il créer son entreprise sur internet: l’exemple des TPE ayant sauté le pas.

La présence sur internet apporte de nombreux bénéfices aux entreprises. Toujours selon l’étude réalisée par Les Echos, 71% des entreprises françaises constatent un réel retour sur investissement lié à leur présence en ligne. Mieux, 49% des TPE et PME françaises réalisent plus de 10% de leur CA sur internet. 81% considèrent que le web leur permet de toucher de nouveaux clients et 70% pensent que cela permet de vendre plus facilement à l’international.

De plus, les consommateurs ont tendance à voir d’un mauvais œil l’absence d’une entreprise sur le web et à considérer cela comme un manque de professionnalisme. Les données qui ne sont pas mises à jour sur internet sont également perçues négativement par les internautes. Il en va donc de l’image de marque de votre entreprise: s’assurer une présence en ligne est

devenu indispensable pour rester compétitif. Pourtant, de nombreux professionnels ne voient toujours pas l’intérêt que pourrait avoir une présence en ligne pour leur business, et ce malgré les retours positifs de ceux ayant déjà investi la toile.

Quelles perspectives pour les petites entreprises présentes sur le web ?62% des TPE et PME ayant une présence sur internet souhaitent maintenir leur investissement et 14% souhaitent augmenter leur budget web. 15% des entreprises équipées d’un site marchand envisagent de recruter pour développer davantage leurs ventes sur internet.

Comment booster son entreprise sur internet ? Comment faire connaitre son site ?Soignez votre référencement pour aider les moteurs de recherche à vous trouver plus facilement. Inscrivez votre entreprise sur des annuaires (ex : Google MyBusiness) pour créer votre fiche entreprise et d’apparaitre dans les premiers résultats du moteur de recherche dans votre zone géographique.

Ne négligez pas non plus les possibilités que vous offrent les outils de communication en ligne tels que les sites d’avis de clients ou les réseaux sociaux. Les internautes tiennent énormément compte des avis des consommateurs et les consultent régulièrement avant d’effectuer un achat en ligne, ou bien pour se renseigner sur un service. Des commentaires positifs sur votre entreprise vous permettront d’attirer de nouveaux clients. Attention à bien maîtriser votre e-réputation: des avis négatifs pourraient quant à eux vous faire perdre des clients potentiels.

Les très petites entreprises françaises sont encore en décalage par rapport à la réalité du marché. Même celles ayant pris le train en marche vont encore devoir réaliser des efforts supplémentaires pour pouvoir s’adapter aux mœurs des consommateurs. L’exemple des newsletters est édifiant: les entreprises françaises comptent encore énormément sur leurs envois de newsletters pour diffuser leurs informations et «viraliser» leurs contenus, alors que les internautes sont quant à eux beaucoup plus tournés vers les réseaux sociaux et les sites d’avis de consommateurs. Etre sur le web ne suffit pas, il faut avant tout comprendre les besoins des internautes.

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