Revue de Presse Olmix Sailing Team 2014

REVUE DE PRESSE

2014

Olmix SA Z.A. du Haut du Bois, 56580 Bréhan, France

Téléphone : +33 (0)297 38 81 03 Fax : +33 (0)297 38 86 58 Email : [email protected] Website : www.olmix.com Société Anonyme au capital de : 428 396, 20 € - RCS de Vannes B 402 120 034

Siret : 402 120 034 00010 - Code NAF : 2013B - N° TVA Intracommunautaire : FR 20 402 120 034

13 RUE DU BREIL35051 RENNES CEDEX

20 AOUT 14Hebdomadaire

OJD : 6966

Surface approx. (cm²) : 399

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Tous droits réservés à l'éditeur

VOILE

Trophée des rn u 11 i coq lies Princede Bretagne du 22 au 24 août

Du spectacle sur l'eau et sur les pontons du Port d'Armor. C'est ce que réserve le trophée des multicoques Prince de Bretagne quiaura lieu du 22 au 24 août à Saint-Quay-Portrieux.

Prince de Bretagne organisele « Trophée des MulticoquesPrince de Bretagne - Côtesd'Armor », du 22 au 24 août àSaint-Quay-Portrieux

Avant la Routedu Rhum

Cette epreuve est réservéeaux multicoques de la MultiSO,qui compte une quinzaine debateaux, dont la plupart pren-dront le départ de la prochaineRoute du Rhum le 2 novembre2014 Le trophée sera l'une desdernières confrontations entreces bateaux avant leur engage-ment sur cette course mythique

La compétition nautique sedéroulera sur trois jours sur desparcours longeant les côtes deSaint-Quay-Portrieux, offrant lapossibilité de voir les bateaux deprès, d'échanger avec les skip-pers et les équipages de retourde mer sur les pontons Le suivides épreuves nautiques seracommenté par Serge Herbm,speaker de la Route du RhumLa vedette d'Erquy offrira aupublic la possibilité de suivre lacompétition nautique au plusprès des multicoques pour un

coût modeste

Une douzainede bateauxen compétition

Le village, installe face auponton d'accès aux multicoques,est ouvert pendant les trois joursde compétition et connaît ungrand succes auprès du publicPlusieurs axes sont développésautour des produits de la pêcheet des légumes de la régiondégustation, ventes de produitslocaux, présentation des modesde production ou de pêche llprendra une plus grande dimen-sion cette année puisque la Fêtedu Coco de Paimpol aura lieu ledimanche 24 août (lire le pro-gramme détaillé en pages Loisirsde notre edition)

Douze bateaux sont inscritsPiR2/Etienne Hochede , Fene-trea Cardmal/Erwan Le Roux ,Actual/Yves Le Blévec, Delirium/Hervé de Carlan , - Nootka/GillesBuekenhout, Maîtres Jacques/Loic Fequet , NotrepharmacomJean-François Lilti , Olmix/Pierre Antoine , Arkema regionAquila i ne/La lou Roucayrol , LeRayon Vert/Alain Delhumeau ,

Rennes Métropole Samt-MaloAgglomération/Gilles Lamiré ,Vers un monde sans sida/ErikNigon

Programme nautiqueVendredi 22 août, quai

Gourvelot, port d'Armor11 h - 13 h et 14 h - 17 hparcours côtiers, parcourstechniques Esplanade du Portd'Armor

à partir de 17h multicoquesà quai

Samedi 23 août, quai Gour-velot, Port d'Armor 11 h - 1 Shet 14h - 17h parcours côtiers,parcours techniques Esplanadedu Port d'Armor

à partir de 17h multicoquesà quai

Dimanche 24 août, quaiGourvelot, Port d'Armor11h-13h et 14h - 17h par-cours côtiers, parcours tech-niques Esplanade du Portd'Armor

a partir de 17h multicoquesàquaiA18h30 Remise des prix

Et aussiLe village artisanal, same-

di 23 et dimanche 24 août de



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Le trophée sera l'une des dernieres confrontations entre ces bateaux avant leur engagement surla mythique Route du Rhum.

11 h a 19h Rencontres avec lesproducteurs de legumes, les pê-cheurs et artisans locaux ventede légumes, de plantes horti-coles ainsi que de nombreusesproductions artisanales

Sorties en mer avec la ve-

dette d'Erquy, dimanche 24 aoûtde 1 lh a 16h, duree 45mn Bil-letterie sur place - 3 €/pers, gra-tuit pour les enfants de moins de10 ans La vedette approcherales multicoques en competition

Le Max! 80 Prince de Bre-

tagne Lionel Lemonchois,skipper du Maxi 80 Prince deBretagne sera present avec sonbateau a Samt-Quay-Portrieux

La Fête du Coco dè Paimpollire le programme en pages Loi-sirs

10 RUE DU BREIL ZI RENNES SUD-EST35051 RENNES CEDEX 09 - 02 99 32 60 00

21 AOUT 14Quotidien

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Sports

Un plateau exceptionnel à Saint-Quay-PortrieuxTrophée Prince de Bretagne. Les Multi 50, en équipage, vont en découdre au large de Samt-Quay, lors de laseptième édition. De nombreux skippers sont attendus comme Erwan Le Roux, tenant du titre.

Sur le plan d'eau de Samt-Quay< Prince de Bretagne » accueilleaujourd'hui, demain, samedi et di-manche la septième edition duTrophee multicoque Prince de Bre-tagne La manifestation promet d êtrespectaculaire puisqu elle reuniraen effet la creme des skippers deClass 50 Cette epreuve est réservéeaux multicoques de la MultiSO qucompte une dizaine de bateaux dontla plupart piendront le depart de laprochaine Route du Rhum le 2 novembre 2014 Le trophee sera I unedes dernieres confrontations entreces bateaux avant leur engagementsur cette course mythique

Rarement une compétition n'aurareuni sur une ligne de depart autantde skippers redoutables surtout enMulti 50 Epreuve spectaculaire ga-rantie, les navigateurs seront pouralterner entre runs de vitesse et par-cours cotiers Côtes favoris on note-ra la presence de Yves Le Blevel (Ac-tual), qui prépare la Route du RhumAutre grand animateur sur trois coques, Loic Fequet (Maître Jacques)second l'an dernier Les ténors au-ront a cœur de briller au large descôtes briochmes Tenant du titre, Er-wan Le Roux (FenêtreA Cardinal) espere bien doubler la mise cette an-nee

La fête sur les quais

A terre, la fête battra aussi son pleinPendant trois jours au village departplusieurs exposants proposeront denombreuses animations Les produc-teurs de Prince de Bretagne propo

De/a present lannee passée Loic Fequet sera de retour avec son multicoque Maître Jacques

seront la dégustation des produits duterroir breton et les visiteurs pourrontse régaler avec quèlques petits platsmijotes et accompagnes de noix decoquilles samt-jacques joyaux de labaie On en salive d avance

Treize bateaux sont inscrits PiR2/Etienne Hochede Pascal Quitin/Bis-cuitene de Saint Brieuc, Pierre Antoine/OLMIX Yves Le Blevec/Ac-tual, Erwan Le Roux/FenêtreA-Cardi-

nal, Erik Nigon/Vers un monde sansSIDA Gilles Lamire/Rennes Saint-Malo Agglo, Lalou Roucayrol/Arkema Aquitaine, Alain Delhumeau/LeRayon Vert Loic Fequet/MaîtreJacques, Gilles Buekenhout/Noot-ka Jean François Lilti/Notrepharmacom, Etienne Hochede/PIR2, Hervede Carlan/Delinum

Le programme. Aujourd'hui : Ac-cueil des concurrents a partir de

16 h 18 h 30 Briefing des concur-rents Vendredi 22 août . 1er signald avertissement de la 1rs course dujour a 11 h et manches a suivre Sa-medi 23 août : 1er signal d avertissement de la 1re course du jour a 11 het parcours techniques Dimanche24 août : 1er signal d'avertissementde la 1 re course du jour a 11 h et par-cours techniques Remise des prixavec les classements de la journeea 17h


23 AOUT 14Quotidien

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Saint-Quay-Portrieux

Multi 50 : c'est parti pour trois jours de voile !Debute hier, le trophee Prince deBretagne a Saint Quay regroupe lesmeilleurs skippers de Multi 50 Uneultime preparation avant la route duRhum dans deux mois

13 h 30 les onze skippers et leursequipiers sont déjà en mer apres lapremiere regate du matin programmee a 11 h

Aux abords des pontons sur lestables des restaurants a quèlquesmetres une douce odeur de moulesfrites nous rappelle que la pause dejeunertoucheasafm Nous voila em-barques sur une vedette d'environ8 m, pilotes par trois amis ChristianAlain et Albert en charge de la securite sur le plan d eau

« On a un sifflet, et si jamais quel-qu'un est susceptible de gêner lacourse, on le rappelle a l'ordre »,explique Albert Plein gaz vers le sitede course Dans le talkie-walkie em-barque a bord le directeur de coursedonne ses instructions « Departdans cinq minutes. »

De la bagarre d'entrée

Sitôt le signal donne chacun coupela ligne de depart toutes voiles dehors « Ils doivent faire deux foisun parcours délimite par troisbouées », explique Albert D entreeYves Le Blevec et Erwann Le Roux setirent la bourre « Ça bagarre dur »,commente Alain

ll suffit d approcher un peu plusces bateaux de plus de 15 rn de longpour entendre les voiles claquées etsentir la puissance qu il s'en dégageFm de la premiere manche Petit mo-ment de répit pour tout le monde« Ils devraient repartir vers 14 h 45,ils attendent les derniers. »

17 h 30, fm des quatre regates dujour Les premiers multicoques pom-

Toutes voiles dehors, < Maitre Jacques pointait en tete vendredi soir Lionel Lemonchois est present ce week endavec son bateau < Prince de Bretagne > sur lequel il s élancera pour remporter une troisieme route du Rhum consécutiveUn public nombreux s est masse sur les digues du port pour observer ces géants des mers

tent le bout de leur nez a I entree duport de Samt-Quay En attendant, lebateau Prince de Bretagne de LioneLemonchois, present hors compéti-tion, est l'attraction des amateurs devoile « Là, il y a un équipage pourles accompagner, maîs pour laroute du Rhum ils seront tout seuls.Ils sont courageux », s exclame unepassante

Du monde sur les pontons

Maitre Jacques, Actual Arkema, un a

un les bateaux arriventTres vite, un dauphin un peu

curieux vient leur voler la vedette enjouant avec les cordes des bateauxdéjà arrimes Petits et grands appré-cient ce spectacle inattendu

Tout ce beau monde sera de re-tour des aujourd'hui, en mer ou surterre pour admirer ces formules 1des mers

1 Maitre Jacques (Loic Fequet) -5pts , 2 FenêtreA-Cardinal (Erwan

Le Roux) - 5 pts 3 Actual (Yves LeBlevec) - 6 pts , 4 Arkema RegionAquitaine (Lalou Roucayrol) - 8 pts ,5 Vers un monde sans sida (Erik Ni-gon) 16 pts

Ce samedi, début des courses a11 h

Corentin GORIN


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Une première journée sans embûche

Pierre Antoine, skipper sur « Olmix », occupe la sixième place à l'entamede la seconde journee de course.

Deux questions à...

Pierre Antoine, skipper sur Olmix.

Comment s'est passée cettepremière journée de courseà Saint-Quay ?

C'était assez stressant, les conditionsétaient particulières pour la premièresortie officielle du bateau sous sesnouvelles couleurs.

Il y a eu quèlques accrochages eton est bien content de ne pas êtrededans.

Malgré la compétition, j'ai pu pro-fiter un peu du paysage ici, sur lescôtes de Saint-Quay et Smic avecces nuages et ces quèlques rayons

de soleil qui se reflètent sur l'eau.

Vous êtes déjà projetésur la route du Rhum ?

Tout à fait, même si notre bateaun'est pas spécialement configurépour une course de ce type, notam-ment en terme de maniabilité entreles bouées, maîs plus orienté versune course au large comme la routedu Rhum.

C'est une bonne chose de pouvoirtester de nouveaux réglages.

On retourne à Lorient, le port d'at-tache du bateau, la semaine pro-chaine pour quèlques sorties en meravant de se concentrer sur l'ultimeobjectif en novembre.

Ir- f\ A C'est en mètres, la longueur des Multi 50 pré-O. £r\ sents, ce week-end, à Saint-Quay. La plupart

d'entre eux prendront le départ de la légen-daire course de la route du Rhum, au départ de Saint-Malo, le2 novembre, direction Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.


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Voile, Motocross, Tennis

Voile

Erwan Le Roux souffle la victoire à Loïc FéquetTrophée Prince de Bretagne. Le trophée tendait les bras à Loic Féquet maîs un fait de course dans la 8e manchea offert la victoire à Erwan Le Roux.

La derniere journee du trophee « Princede Bretagne » a reserve son lot d'emo-tions Loic Féquet (Maître Jacques) dé-butait l'ultime manche en position deleader Des le depart de cette dernieremanche, le skipper de Maitre Jacques,en voulant eviter le bateau comite sevoit dans I obligation d'utiliser son mo-teur La disqualification de la manchefut automatique. Les deux adversaires(Loic Féquet et Erwan Le Roux) se retrouvaient, de ce fait, a egalite de man-ches gagnées (3 victoires chacun) et depoints (14pts). Comme le stipule le re-glement, en cas d égalite totale la viefoire du trophee revient au mieux classedans la derniere la derniere manche, asavoir Erwan Le Roux (FenêtreA Cardinal)

Loic Féquet se faisait une raison de sadéfaite « On a fait une grosse erreursur la derniere manche et on le paiecash. Le bateau va bien dans l'optiquede la route du rhum. On va le rame-ner à Samt-Malo, son port d'attache,pour y travailler les petits détails maîsla base est bonne. » Erwan Le Roux, levainqueur, tirait un bilan de son week-end qumoceen . « On a vécu un final àsuspense. Parfois le matin, on penseque la victoire ne doit pas échapper aquelqu'un, la course en décide autre-ment Ensuite, on n'y peut rien si Maî-tre Jacques s'est pris les pieds dans le

Erwan Le Poux s'impose dans le Trophee Prince de Bretagne

tapis. On en a profité pour monter surla plus haute marche. »

Les résultats : 1 FenêtreA-Cardmal

ques (Loic Féquet), 14 pts , 3 Actual(Yves Le Blevec) 15 pts 4 ArkemaRegion Aquitaine (Lalou Roucayrol)21 pts , 5. Olmix (Pierre Antoine), 39pts (1er spirit) , 6. Vers un monde sans

(Gilles Buekenhout), 54 pts , 8 Delinum(Herve de Carlan) 54 pts , 9 RennesMetropole Samt-Malo Agglomeration(Gilles Lamire) 63 pts , 10 PIR2 - Portde Fecamp (Etienne Hochede), 65 pts

(Erwan Le Roux), 14 pts , 2 Maître Jac sida (Erik Nigon), 41 pts , 7 Nootka 11 Victorinox (Dany Monnier) 67 pts

7 VOIE D'ACCES AU PORT BP 6724329672 MORLAIX CEDEX - 09 69 36 05 29

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Trophée Prince de Bretagne-Côte-d1 Armor

Erwan Le Roux sur Le fil

Erwan Le Roux, sur FenetreA Cardinal, et son équipage ont profite d une bévue de Loic Fequet pour conserver leur titre

Après un ultimerebondissement, Erwan LeRoux remportait, hier, àSaint-Quay-Portrieux, leTrophée Prince deBretagne-Côtes-d'Armoren conservant son titredevant Loic Fequet.

La troisieme et derniere journee duTrophee Prince de Bretagne Côtesd'Armor a ete fertile en émotion Laflotte des dix multicoques 50 piedsprenait [a mer, aux abords de SaintQuay Portneux, pour disputer deuxparcours techniques avec un ventde secteur Sud qui n'excéda jamaisplus de cinq nœudsPlus a l'aise dans la chasse a [amoindre risée, le Vannetais ErwanLe Roux et l'équipage de FenetreACardinal remportaient [es deux regatesUne performance qui ne leur permettait pas de gagner [a competition

Loïc Fequet à la fauteC'était sans compter la bévue duMaloum Loic Fequet (Maître lacques) qui enclenchait le moteur deson bateau pour eviter une collisionavec le bateau du comite de course,avant le depart de la huitieme et

ultime mancheDisqualifie, Fequet terminaitl'épreuve a egalite parfaite avec LeRoux Comme le reglement le stipule, le skipper de FenetreA Cardinalrafle finalement la mise pour avoirgagne la derniere course Vainqueur l'an dernier, Erwan Le Roux,double la mise « Nous sommestres heureux de conserver notretitre Nous sommes partis, cematin, avec la volonté de finir enbeaute Notre succes s'est forgelors des manœuvres, on est bienrentre dedans en restant concentres, vigilants C'était une bellebataille avec Maître |acques C'estde bon augure avant le depart de laRoute du Rhum Avant, nous allonsfaire un stage le mois prochain, aL'Ecole Nationale de Voile de duiberon avec Yves (Le Blevec) et Lalou(Rouycarol) »Forcement decu, Loic Fequet nes'en prenait qu'a lui même « |'aicommis une faute, on était dansune position délicate avant ledepart de la huitieme course, ien'ai eu comme choix que de mettrele moteur pour me dégager Autrement, je suis satisfait du bateau lla une bonne vitesse et il est fm prêtpour le Rhum »De l'avis general, cette derniereconfrontation de la saison en flottea permis d'engranger de la confiance avant le depart de la Route du

Rhum, le 2 novembre a Saint Malo

7 Océans

Classement general (apres 8 courses et avantjury) I Erwan Le Roux (FenetreACardinal)14 pts 2 Loic FequeL (Maitre Jacques) 14points 3 Yves Le Blevec (Actual) 15 pts 4Lalou Roucayrol (Arkema Region Aquitaine) 21pts 5 Pierre Antoine (Olmix) 39 pts G ErikNigon (Vers un monde sans sida) 41 pts 7Gilles Buekenhout (Nootka) 54 pts 8 Hervede Carlan (Delirmm) 54 pts 9 Gilles Lamire(Rennes Metropole Saint Malo) 63 pts 10Etienne Hochede (PIR2) 65 pts ll DanyMonnier (Victorinox) 67 pts

Lalou Rouycarol (skipperd'Arkema-Région Aquitaine) :« On termine quatrieme C'est logique, les trois premiers connaissentparfaitement leurs bateaux en terme de vitesse et lors desmanœuvres Nous, on a mis notretrimaran a l'eau seulement l'an dermer Par contre, j ' a i un bon potentiel et c'est encourageant en prevision de la Route du Rhum »

Yann Eliès (équipier d'ErwanLe Roux) : « |e me suis regale surce Trophee J'ai observe que les quatre premiers trimarans 50 piedssont tres proches en terme de performance ll faut préciser que lorsd'une transat, ce potentiel se mvelle au large Surtout en solitaire,comme la Route du Rhum, ou c'estle skipper qui créera la difference al'arrivée »


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Rostrenen - Gouarec

Rostrenen

Un vétérinaire du Pendjab s'inspire de l'agriculture bretonneTrois questions à...

Pankaj Arora, 27 ans, est vétérinaireau Pendjab, un territoire de 50 DOOkm2 et de 28 millions d'habitantssitue au nord ouest de l'Inde et qupossède une plaine alluviale par-ticulièrement fertile La revolutionverte et plus récemment la revolutionblanche ont permis d augmenter laproduction de ble et de riz et de lait.

Pourquoi êtes-vous venuen Europe ?

J'ai termine mes etudes vétérinairesaxées sur les animaux en 2011. C'està cette époque que j'ai rencontreAlain Reocreux, lors d'un concoursde vaches laitières. Mon objectif, auPendjab, c'est d améliorer la produc-tion du lait en quantite et en qualitesurtout Dans le cadre des contratsd'aide aux pays en voie de dévelop-pement, j'ai bénéficie d'une boursepour deux annees d etudes comple-mentaires en Europe Entre une pre-mière annee en Suede et la secondeau Danemark, j'ai eu envie de veniren France et plus particulièrementen Bretagne, pour voir ce qui se faitdans les fermes.

Quel est l'intérêt de ces visitessur le terrain ?

En Inde, ja i travaille sur les vacheslaitières les chevres et la volaille Ceque je savais de l'agriculture européenne, je l'avais appris dans les li-vres. C'est pourquoi, jai voulu venirsur le terrain pour voir ce qui se faitconcrètement en Europe Je suis fa-vorable aux circuits courts « de laferme a la fourchette », maîs sanspenser uniquement a l'argent Jeveux apporter quelque chose de

Pendant deux semaines, pilote par Alain Reocreux de la societe Olmix, Pankaj Arora, 27 ans, vétérinaire au Pendjab,visite des fermes pour acquérir des savoir-faire dans le domaine des circuits courts Ce qu'il retient d abord,c'est la grande securite alimentaire.

plus. L'Inde est le premier pays dumonde pour le nombre de buffles etces buffles produisent globalementplus de lait que les vaches Leur laitest également de meilleure qualitéJe rappelle qu'en Inde on n'a pas ledroit de manger les animaux, maîson a le droit de boire leur lait. Person-nellement je suis végétarien et n'aijamais mangé de viande de ma vie

Que retenez-vous de vos visitesen Kreiz-Breizh ?

Les paysans bretons sont tres bien

formes et savent s occuper des ani-maux. Techniquement, ils sont aupoint, et c'est meiveilleux a regarderEn passant d'une ferme a l'autre, jeretiens des savoir-faire et surtout lasecurite alimentaireA ce propos, tous les produitsd'Olmix, fabriques a partir d al-gues, sont déjà utilises en IndeJe suis persuade qu on pourra uti-liser rapidement les dérives d'al-gues pour remplacer les produitschimiques et les antibiotiques

On arrivera ainsi a produire une nour-riture vraiment saine

• Forum des associations 2014Samedi 6 septembre, 13 h 30 a17 h 30, salle des fêtes Guillaume-LéCaroff, place du Bourk Kozh Les associations de Rostrenen et des envi-rons peuvent toujours s inscrire pourparticiper au Forum des associationsInscription avant le 1°r septembreContact 02 96 57 42 DO, mairie<œros-trenen com


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Bréhan

Des éleveurs visitent la société Olmix

Mardi les adhérents de la Cuma (Cooperative d utilisation de materiel agricole)La Fraternelle, de Vendee, avec Vincent Douillard, leur president, étaient invitespar Christophe Cadio, president de la Cuma de Carhaix, de Bréhan a passerune journee dans sa commune Le matin, ils ont visite la societe Olmix, novatricedans la transformation des algues, produits asséchant des litières, alimentationanimale Apres le dejeuner, ils sont alles dans des exploitations, a Bréhanet a Lanouee



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m VOLVICO MERDRIGNACLe rachat de Volvico Merdrignac par Olmix semble se préci-ser. Daniel Danilo, directeur du site est très discret sur ce dos-sier, mais a admis qu'une proposition de rachat était en cours.Côté Olmyx, une partie du personnel de l'usine de Bréhan aété informée de cette éventualité. En revanche, aucune infor-mation ne filtre quant au futur des salariés de Volvico.



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Sponsoring > Lin trimaran à son nom

Olmix prend le largeL'entreprise bréhannaisesera sur les rangs à la pro-chaine route du rhum. Untrimaran portera haut sescouleurs.

Depuis l'épisode Rer Ca-délac, en 1983, aucune en-treprise du Centre-Bretagnen'avait parié sur la course aularge. A l'époque, barré parFrançois Boucher, ex-équi-pier d'Olivier de Kersauzonsur Kriter II dans la Clipperrace, Ker Cadélac, trimarande 12m, s'était classé 10e sur53 à Lorient-les Bermudes-Lorient et 2e de sa classe,puis 7e de La Baule-Dakar,avant de finir 12e sur 34 àQuébec-St Malo sous lahoulette d'Alain Gautier,lui aussi grand nom de lavoile. Il y a quelque temps,le patron de l'entreprise lou-déacienne, Mickaël Le Jos-sec, nous a confié que cetteopération lui avait permisde faire connaître son entre-prise et de démultiplier sonchiffre d'affaires.

C'est tout le mal que l'onsouhaite à l'entreprise Ol-mix qui, à son tour, se lance

dans la course.Pour cela, elle disposera

d'un multicoque de 15mde long qui a déjà fait sespreuves, et d'un skippersolide. Olmix -le nouveaunom de ce trimaran- a déjàen effet un solide palmarèsà son actif : quatre route durhum dont une sous le nomde « crêpes wahou », barré àl'époque par Franck Escof-fier, devenu l'un de nos meil-leurs skippers, et qui l'avaitemporté en 1998.

Un beau palmarèsC'est Pierre Antoine qui

skippera Olmix dans la pro-chaine route du rhum. Luiaussi a commencé à se bâtirun palmarès : 3e en classe3 de la route du rhum 98sur un sister-ship du fameuxOlympus, ce petit trimaranqui, sous la férule du Cana-dien Mike Birch, avait gagnéla première route du rhumen coiffant sur le poteau lesuperbe monocoque KriterV de Michel Malinovsky en1978;3edel'Ostar2005;2ede Québec St Malo en 2008sur... le futur Olmix.

« C'est un bateau que jeconnais bien. Il est certesancien, puisqu'il a 23 ansd'âge. Il sera le seul de laflotte construit en bois »nous a confié le skipper. Etdans un sport où l'évolutiontechnologique est primor-diale, il estime qu'Olmixaura malgré une carte à jouer: «bien sûr, on ne pourrarivaliser avec les plus gros.Mais dans notre classe, ily aura pour la premièrefois deux catégories : unepour les protos récents etune pour les 50 pieds plusanciens : la catégorie Spi-rit. Et là, nous avons noschances ».

Surtout par gros temps,ce qui est souvent le cas ennovembre (le départ seradonné le 2 novembre à StMalo). « C'est un bateaulourd, très puissant, trèssolide. Ce sera compliquépar petite brise, mais pargros temps, Olmix seratrès compétitif ».

Un état d'espritLe bateau a été peint aux

couleurs de l'entreprise



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Olmix a été mis à l'eau à Lorient

de Bréhan, et mis à l'eau àLorient cet été en présenced'Hervé Balusson, PDGd'Olmix, qui a passé avecPierre Antoine un contratde sponsoring de deux ans; de Jean-Yves Derrien, pré-sident de l'association Ga-min-Océan et Jacques Dus-sol, président du Réseau dessciences maritimes partici-patives et l'Ifremer. Car au-

cet été. Crédit photo : studio Funtant que le pari sportif, c'estsur l'image que joue Olmix: « Le bateau va permettreaux partenaires de porterhaut les valeurs communesqu'ils partagent autour del'environnement, l'éco-nomie bleue, les biotech-nologies marines et lavalorisation des richessesmaritimes inexploitées» explique-t-on du côté del'entreprise.

images.

Il reste au skipper à prépa-rer son bateau, « ce qui vaêtre un gros travail », puisà effectuer les 1000 millesde qualification, épreuveincontournable pour avoirl'autorisation de s'alignerau départ de la course, puisà parfaire l'entraînementavant le grand départ...

J.F. Podevin

PRESSE OCEANET DE LA PRESSE DE L'OUEST 5/8 RUE SANTEUIL BP 2241844024 NANTES CEDEX 1 - 02 40 44 24 00

01 SEPT 14Quotidien

OJD : 32810


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b87125e35e30830e32d248e45100c50f2af4134901694b0OLMIX4120811400502/GMA/ATA/2


BIOTECHS. Des experts du monde entier attendus à Nantes le 15 septembre

La nutri-santé par les alguesLes principaux acteurs de lafilière algues ont rendez-vousà Nantes, le 15 septembre,pour le Breizh Algae Tour.

L 'événement est orga-nise par Olmix, uneentreprise morbiha-

naise spécialisée dans lafabrication d'oligo-élementsa base d'algues pour l'ali-mentation des animaux et lachimie verteLe colloque sera l'occasionde faire le point sur les der-nières avancées scientifiquesen matière de nutrition et desante Des experts du mondeentier viendront notammentexpliquer comment les ex-traits d'algues peuvent avoirune influence sur le fonction-nement de l'organisme, duventre au cerveau

« La région est l'unedes plus avancéesau monde en termede recherche »

Spécialise dans les bio-me-dicaments, le labo nantaisEffimune vient ainsi deconclure un partenariat avecOlmix « L'objectif est d'iden-tifier de nouvelles moléculescapables de booster le sys-tème immunitaire et de blo-quer le développement decertains cancers », expliqueBernard Vanhove, son direc-teurMaîs le Breizh Algae Tourveut aussi être l'occasion demettre en avant l'énormepotentiel de la filière algues

Les côtes bretonnes comptent parmi les plus riches au monde en terme de varietes d'algues. DR

dans l'Ouest « Les côtes bre-tonnes sont d'une richesseextraordinaire et la région estl'une des plus avancées aumonde en matière de re-cherche », souligne HervéBalusson, le PDG d'OlmixL'industrie de l'algue re-groupe déjà une centained'entreprises et près de5 000 salaries, dont I 500chercheurs Maîs son deve-loppement est encore freiné

par des « barrières socie-tales » Exemple a Moelan-sur-Mer (Finistère), où unprojet industriel de cultured'algues en mer, sur 260hectares, soulève une viveopposition« ll nous reste encore aconvaincre le grand public »,reconnaît Hervé Balusson,qui aimerait aussi inciter lesinvestisseurs locaux à sou-tenir la filiere

C'est l'objectif du BreizhAlgae Invest, un fonds lancéen début d'année en vue delever entre 20 et 50 millionsd'euros pour financer « desbateaux de collecte, des ma-chines, des chercheurs, desbrevets et des usines »A ce jour, 400 000 euros ontdéjà été collectes « On enest qu'au tout début », insistele PDG d'Olmix

X.B.


30 AOUT 14Quotidien

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Les algues, culture de l'avenir dans l'OuestL'économie bleue est le thème d'un colloque, à Nantes, en septembre. Cinq cents participantsde 25 nationalités y sont attendus. De Brest à la côte vendéenne, l'algue est un nouvel eldorado.

« La mer est le plus grand champde la planete. » Herve Ballusson lepresident de la societe bretonne Ol-mi ix considère les algues comme laressource de l'avenir pour se nourriret se soigner De ce point de vue lacôte Atlantique est un nouvel eldora-do qui recelé « 700 espèces sur lesquelque 10 000 recensées dans lemonde ».

Forte d une exploitation historiquede l'algue, la Bretagne a aujourd'huune longueur d avance Maîs danscette nouvelle quête de l'or sous marm des societes américaines lui fontdéjà une rude concurrence

Société d'investissement

Tete de pont d une filiere qui compte1 500 chercheurs une centaine dePME et plus de 5 DOO emplois dansl'Ouest, la societe Olmix vient decieer une societe d investissementsous marque déposée Breizh Al-gae Invest Démarrée avec un fondsde 400 DOO €, elle table a moyenterme sur un apport de « 20 à 50 mil-lions pour financer les brevets,les bateaux, des usines et la re-cherche... » commente Philippe LeRay le directeur La societe s'est fixetrois missions « Organiser et opti-miser la collecte ; promouvoir lesproduits issus de la valorisation desalgues, le territoire et l'innovation,au niveau international... »

Autre moyen d'asseoir la réputationde l'Ouest comme zone de referencepour la production et le traitement

Les algues sont une ressource pour se nourrir et se soigner A droite, Philippe Le Ray et Herve Ballusson

des algues le Breizh Algae Tour, enpartenariat avec l'association FranceBiotech (1) Ce colloque internationalreunira des scientifiques de 25 paysdifférents, le 15 septembre a la citedes Congres de Nantes et traiteradu rôle des algues dans la regulationdes mécanismes du corps humainde la nutrition animale ou vegetale

Leconomie regionale s organiseautour de cette nouvelle filiere À tra-vers sa filiale Ag rival, la Sica Samt-Pol-de-Leon est un specialiste deextraction des algues et a cree la

premiere bio-raffinerie en ce do-maine Elle franchira bientôt une

etape supplementaire dans la valori-sation des algues au niveau molécu-laire, avec un projet baptise Algo Life

Des laboratoires comme le NantaisEffimune travaillent également surcette plante sous marine pleine depromesses pour la sante animale ethumaine Effimune a ainsi bon espoirde developper des medicaments is-sus des biotechnologies, pour doperle systeme immunitaire des maladesatteints de leucemie

« La pointe bretonne est un desspots les plus riches au monde »,rappelle un enseignant de I instituteuropeen de la mer a l'université de

Bretagne occidentale Lalgue rougeSoliena chordalis, en particulier yprolifère Autre spot de cette alguela côte vendéenne, entre Saint Hi-laire de Riez et Boum Les promoteurs des algues avancent toute-fois leurs pions avec prudence tantsur lexploitation des precieux gise-ments que sur le developpement dela culture en bassins Leur slogan« Faire de la pédagogie pour vaincreles réticences societales... »

Jocelyne RAT

(1) Association d'entrepreneurs ensciences de la vie


02 SEPT 14Quotidien

OJD : 203298


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Algues. Line société pour doper la filièreAlain Le Bloas

Déjà prometteuse, la filiere alguesbretonnes vient de se doter d'unesociete d'investissement destinéea financer les proiets locaux devalorisationDiscrètement créée voici quèlquesmois, « Breizh Algae Invest » adéjà leve 400 DOO euros auprès departenaires financiers et industriels de la filiere, a annonce, aNantes, son president Herve Balusson, par ailleurs patron de FranceBiotech et P DG d'Olmix « Nousespérons atteindre 20 a 50 millionsd'euros dans les annees qui viennent », prevoit ilLe but premier de ce fonds sera dedonner aux entreprises desmoyens supplémentaires de developpement « Nous avons ici l'unedes ressources les plus abondanteset les plus riches en biodiversite dumonde», rappelle tii «Nousavons désormais les technologiesqui permettent d'assurer la collée

Philippe Le Ray, directeur de la societeBreizh Algae Invest et son presidentHerve Balusson P DG du groupe Olmix

te, le traitement, et le raffinagedes algues avec la premiere bioraffmerie de la Sica a Plouenan (29)Nous avons aussi la ressource scientifique avec les chercheurs deslaboratoires universitaires et desCHU de Brest et Nantes Noussavons extraire les protéines et lesmolecules qui offrent des perspecti

ves pour l'élaboration de nutriments et de medicaments »Alors, il serait vraiment dommageque nos molecules bretonnes partent aux Etats Unis ou au Japonpour l'ultime etape de la valorisalion les produits prêts a être lances sur le marche

Lin outil de communicationLa promotion de la marque « Breizh Algae » sera d'ailleurs l'une destâches de BA Invest, qui veut mettre en avant la prise en compte del'environnement dans toutes lesetapes de l'exploitation des alguesen Bretagne « La principale difficulte que la filiere rencontre estd'ordre societal », note HerveBalusson C'est pourquoi, la nouyelle societe d'investissement seraaussi chargée de vulgariser laconnaissance et de tordre le couaux idees reçues

T La filiere compte aujourd hai unecentaine d entreprises employant4 DOO a 5 DOO personnes

02 SEPT 14Quotidien

OJD : 94356


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^ Santé. Un colloque sur les alguesIe 15 septembre prochain à Nantes

Les côtes bretonnes comptent parmi les plus riches au monde en termede variétés d'algues. Photo DR.

Les principaux acteurs de la fi-lière algues ont rendez-vous àNantes, le 15 septembre, pour leBi eizh Algae Tour.

L'événement est organisé par Ol-mix, une entreprise morbihanaisespécialisée dans la fabricationd'oligo-éléments à base d'alguespour l'alimentation des animauxet la chimie verte. Le colloque seral'occasion de faire le point sur lesdernières avancées scientifiquesen matière de nutrition et de san-té. Des experts du monde entierviendront notamment expliquercomment les extraits d'alguespeuvent avoir une influence surle fonctionnement de l'organisme,du ventre au cerveau.

La région est l'une des plusavancées au mondeSpécialisé dans les bio-médica-ments, le labo nantais Effimunevient ainsi de conclure un parte-nariat avec Olmix. « Lobjectif estd'identifier de nouvelles moléculescapables de booster le système im-munitaire et de bloquer le déve-loppement de certains cancers »,explique Bernard Vanhove, sondirecteur.Mais le Breizh Algae Tour veut

aussi être l'occasion de mettre enavant l'énorme potentiel de la fi-lière algues dans l'Ouest. « Les côtesbretonnes sont d'une richesse extra-ordinaire et la région est l'une desplus avancées au monde en matièrede recherche », souligne Hervé Ba-lusson, le PDG d'Olmix.Lindustrie de l'algue regroupedéjà une centaine d'entreprises etprès de 5 000 salariés, dont I 500chercheurs. Mais son développe-ment est encore freiné par des« barrières sociétales ». Exemple àMoëlan-sur-Mer (Finistère), où unprojet industriel de culture d'al-gues en mer, sur 260 hectares,soulève une vive opposition.« // nous reste encore à convaincrele grand public », reconnaît HervéBalusson, qui aimerait aussi inciterles investisseurs locaux à soutenirla filière.C'est l'objectif du Breizh AlgaeInvest, un fonds lancé en débutd'année en vue de lever entre 20et 50 millions d'euros pour finan-cer « des bateaux de collecte, desmachines, des chercheurs, des bre-vets et des usines ».À ce jour, 400 DOO euros ont déjàété collectés. « On en est qu'au toutdébut », insiste le PDG d'Olmix.


03 SEPT 14Quotidien

OJD : 203298


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Olmix. Des éleveurs en visite

Nuits adhérents de la Cuma (cooperative d utilisation de matériels agricoles) La Proternelle en Vendee, dont le president, Vincent Rouillard ont repondu, mardi, a I invitation de Christophe Cadio, president de la Cuma de Carhaix Le matin, ils ont visite en compagnie d une partie des adhérents brehannais, la societe Olmix novatricedans la transformation des algues, produits asséchants des litières et alimentationanimale Apres dejeuner, ils ont visite les Gaec de Coetuhan et de Beause/ou


03 SEPT 14Quotidien

OJD : 749258


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Les algues, culture de l'avenir dans l'OuestL'économie bleue est le thème d'un colloque, à Nantes, en septembre.Cinq cents participants de 25 nationalités y sont attendus.

« La mer est le plus grand champde la planete. » Herve Ballusson lepresident de la societe bretonne OImix, considère les algues comme laressource de I avenir pour se nourriret se soigner De ce point de vue deBrest a la côte vendéenne, l'algue estun nouvel eldorado qui recelé « 700espèces sur les quelque 10 DOO re-censées dans le monde ».

Forte d une exploitation historiquede l'algue, la Bretagne a aujourd'huune longueur d'avance Maîs danscette nouvelle quête de l'or sous marm, des societes américaines lui fontdéjà une rude concurrence

Société d'investissement

Tête de pont d'une filiere qui compte1 500 chercheurs, une centainede PME et plus de 5 000 emploisdans louest la societe Olmix vientde creer une societe d investisse-ment sous une marque déposéeBreizh Algae Invest Démarrée avecun fonds de 400 DOO € elle table amoyen terme sur un apport de « 20a 50 millions pour financer les bre-vets, les bateaux, des usines et larecherche... » commente PhilippeLe Ray le directeur La societe s estfixe trois missions « Organiser etoptimiser la collecte ; promouvoirles produits issus de la valorisationdes algues, le territoire ; et l'innova-tion au niveau international... »

Autre moyen d asseoir la réputationde I Ouest comme zone de referencepour la production et le traitement

Les algues sont une ressource pour se nourrir et se soigner Philippe Le Ray (a gauche) et Herve Ballusson

des algues le Breizh Algae Tour, enpartenariat avec I association FranceBiotech (1) Ce colloque internationalreunira des scientifiques de 25 paysdifférents le 15 septembre a la citedes Congres de Nantes et traiteradu rôle des algues dans la regulationdes mécanismes du corps humainde la nutrition animale ou vegetale

Leconomie regionale s organiseautour de cette nouvelle filiere À tra-vers sa filiale Agnval la Sica (societed'intérêt collectif agricole) de Samt-Pol-de-Leon (Finistere) est une spe-cialiste de l'extraction des algues eta cree la premiere bio raffinerie en cedomaine Elle franchira bientôt une

etape supplementaire dans la valor!sation des algues au niveau moleculaire, avec un projet baptise Algo Life

Des laboratoires comme le nantaisEffimune travaillent également surcette plante sous-manne pleine depromesses pour la sante animale ethumaine Effimune a ainsi bon espoirde developper des medicaments is-sus des biotechnologies, pour doperle systeme immunitaire des maladesatteints de leucemie

« La pointe bretonne est un desspots les plus riches au monde »,rappelle un enseignant de I Insti-tut europeen de la mer, a I universi-te de Bretagne occidentale a Brest

Lalgue rouge Solieria chordalis enpaiticuher y prolifère Autre spotde cette algue la cote vendéenne,entre Samt-Hilaire-de-Riez et BoumLes promoteurs des algues avancenttoutefois leurs pions avec prudence,tant sur I exploitation des precieux gi-sements que sur le developpementde la culture en bassins Leur slo-gan « Faire de la pédagogie pourvaincre les réticences sociales... »

Jocelyne RAT.

(1) Association d entrepreneurs ensciences de lavie

LA LETTRE ECONOMIQUE DE BRETAGNE NEWSLETTER15 RUE SAINT HELIER BP 6053335005 RENNES CEDEX - 02 99 85 50 20

02 SEPT 14Quotidien

Surface approx. (cm²) : 17N° de page : 4

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Création du fonds Breizh Algae Invest. Il s'agit d'une initiative prise par Herve Balusson, le dirigeant du groupe Olmix(Brehan, 56), ilsouhaite developper des activités d'entreprises technologiques à partir des algues. Ce nouveau fonds doté de 400 000 euros est dirigépar Philippe Leray L'objectif est d'y réunir plusieurs millions d'euros à moyen terme grâce à des participations d'entreprises. Breizti AlgaeInvest

CULTURES MARINES13 RUE DU BREIL CS 4630535063 RENNES CEDEX - 02 99 32 58 80

SEPT 14Mensuel


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Olmix à la conquêtedes États-UnisA l ' in i t iat ive de l 'associat ionFrance Biotech, la société mor-bihannaise, spécial isée dans latransformation d'algues, Olmix,s'est rendue a New York les 25 et26jum derniers

Elle faisait partie d'une dele-gation d'une dizaine de societesf rança ises , toutes cotées enbourse, choisies pour représenterl'excellence de l'innovation fran-çaise en matiere de biotechnologie, et rencontrer la communautéfinancière américaine

Cet evenement majeur « apour objectif de renforcer lesliens entre sociétés françaisescotées et les investisseurs de dif-férents pays et d'ainsi favoriserles échanges avec eux tout endémontrant la solidité de notreplace financière » a quant a lui,commenté le groupe qui a déjàcréé une filiale dans le Wisconsin

France Biotech a par ail leursdés igne Hervé B a l u s s o n leprésident directeur général dugroupe Olmix, comme membredu conseil d'administration de cetorganisme

LE JOURNAL DU NET ECONOMIE69/71 AVENUE PIERRE GRENIER92517 BOULOGNE BILLANCOURT CED - 01 47 79 50 00



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10 entreprises qui font de l'or avec les algues Olmix soigne les vaches etpoulets avec des algues bretonnes

Remplacer les antibiotiques par des algues dans les élevages, la richeidée d'Gmix. © chns74 - Fotoha com

Créé en 1995, le groupe breton Olmix s'est imposé comme un des leadersmondiaux de la "chimie bleue", avec un chiffre d'affaires de 60 millions d'eurosdont 80% à l'exportation. Sa spécialité • les compléments nutritionnels pouranimaux à base d'algues vertes et rouges. "Nos produits permettent dediminuer drastiquement la quantité d'antibiotiques utilisée dans lesélevages", assure Hervé Balusson, le PDG. Une alternative naturelle auxtraitements classiques et sans effet secondaires.

En septembre 2013, la première bio raffinerie d'algues du monde a étéinaugurée à Plouénan (Finistère), un projet dans lequel Olmix est le premierpartenaire industriel Après les animaux, Olmix compte exploiter ses moleculesbrevetées dans la santé humaine. Le patron est parti à la pêche auxinvestisseurs pour développer ce créneau.


05 SEPT 14Quotidien

OJD : 749258


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Inquiétude des salariés de Volvico, à MerdrignacMême si des menaces de licencie-ments planaient sur l'entreprise Vol-vico depuis plusieurs mois, a Merdri-gnac, c'est l'inquiétude dans cette so-ciété de transformation et de conser-vation de viande de volaille. Plusieursrumeurs circulent, dont l'annonce de19 licenciements (sur la trentaine de

salaries). Les salariés n'auraient quepeu d'informations de leur direction.

Olmix, societé basée dans le Morbi-han, pourrait être l'un des repreneursde l'immobilier de Volvico. Contacté,Hervé Balusson, le directeur, recti-fie : « Pour le moment rien n'est fait.C'est en cours. »


05 SEPT 14Quotidien

OJD : 749258


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8d73a5ca5df0c60512ec44943b0c95f52e745b86f15149cOLMIX0505321400503/GAD/AVH/2


Un bateau pour la promotion des alguesL'entreprise Olmix, de Bréhan, qui valorise les algues, sponsoriseun trimaran. Il sera inauguré samedi 14 à Nantes.

Le trimaran Olmi* participera à la route du Rhum, en partenariat avec l'associa-tion Gamin océan, fondation pour l'enfance, et le Riem, Réseau internationaldes eco-explorateurs de la mer.

La sociéte Olmix a développé un pro-cédé ayant pour but de valoriser lesalgues - vertes, maîs pas seulement.Elle met au point des nouveaux pro-duits pour les secteurs de la nutritionet de la santé, tant animale que vé-getale. En lien avec quatre PME bre-tonnes, dont PPP, de Bréhan égale-ment, et sa propre filiale Amadéite,elle s'est fixé comme objectif de trai-ter 60 DOO tonnes d'algues par an.Elle vise aussi d'importants débou-chés a l'exportation.

Dans sa stratégie de communi-cation, le groupe a pris l'habituded'organiser des colloques internatio-naux. Le dernier en date s'est appelé« Breizh algae tour ». Il a eu lieu enseptembre 2013 à Brest, au centreOcéanopohs. Le prochain « Breizh al-gae tour » aura lieu dimanche 14 etlundi 15 septembre a Nantes, au Nan-tilus et à la Cité des congrès. L'entre-prise, dirigée par Hervé Balusson,

annonce la participation de « trentedélégations internationales ».

Les participants sont attendus le di-manche en fm d'après-midi pour as-sister à l'inauguration d'un trimaranaux couleurs d'Olmix. Ce multicoquede 15 m, à coque en bois, est barrépar le skipper Pierre Antoine. Âgé de23 ans, ce bateau s'est appelé aupa-ravant Gamin car il appartient à l'as-sociation Gamin océan (fondationpour l'enfance). Il a aussi été bapti-sé Imagine 2008 et Crêpes Whaou 'n°1. Il participera à sa cinquièmeRoute du rhum dans la classe desMulti 50, qui partira de Samt-Malo le2 novembre.

Le colloque proprement dit se dé-roulera le lundi sur le thème « Algueset nutrition, une nouvelle approchede la santé ». Quatre scientifiquesdirecteurs de recherches et un ingé-nieur doivent intervenir sur le sujet.

LE JOURNAL DES ENTREPRISES EDITION COTES D'ARMOR1 ALLEE BACO BP 7320744032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01

SEPT 14Mensuel


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Breizh Algae InvestUn fonds d'amorçage alguesP-dg d'Olmix à Bréhand (56), Hervé Balusson vient delancer le fonds d'amorçage Breizh Algae Investdestiné à aider les entreprises du secteur. Il doit aussipermettre aux industriels d'organiser et de mutualiserles coûts de la collecte d'algues. Le fonds a pourl'instant collecte 400.000 euros et ambitionne de leverà terme 30 millions d'euros.

LE JOURNAL DES ENTREPRISES LOIRE-ATLANTIQUE - VENDEE1 ALLEE BACO BP 7320744032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01

SEPT 14Mensuel


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Breizh Algae Invest. Créationd'un fonds pour la filière algues• ALGUES Un fonds de 400.000 euros vient de se créer pour soutenir la filière alguesdans l'Ouest. Ses initiateurs espèrent collecter 30 millions d'euros.

i es entreprises de LaS filière algues de• l'Ouest s'organisent•••Sous l'impulsion d'Her-

vé Balusson, P-dg d'Olmix(300 salariés, 60 M€ de CA|,entreprise morbihannaise quitransforme notamment desalgues en compléments ali-mentaires, vient de se créerBreizh Algae Invest Cettestructure, dont le siège socialest basé dans les Côtes d'Ar-mor, veut « organiser un pilo-tage cohérent de la filièrealgues afin de favoriser l'émer-gence d'une économiebleue », indique Philippe LeRay, directeur du développe-ment de Breizh Algae Invest

Objectif : 30 millions d'eurosSociété à capital variable qui avocation à se transformer enSAS, Breizh Algae Invest a col-lecte pour l'instant400 DOO euros auprès d'inves-tisseurs privés, essentielle-ment bretons Philippe Le Raycompte réunir à terme unetrentaine de millions d euros,en s'adressant aussi bien àdes investisseurs privés qu'àdes institutionnels.Les sommes collectées servi-ront d'abord comme fonds d'a-morçage et d'investissement

P-dg d'Olmix (56), Hervé Balusson a impulse la création de Breizh AlgaeInvest, un fonds qui doit soutenir le développement de la filière alguesdans l'Ouest.

pour les entreprises du mon-de des algues ou des micro-algues L une des premièresentreprises à bénéficier de cetoutil pourrait être la PME ven-déenne Thomsea, qui réalisenotamment des navires collec-tant des algues.Maîs Breizh Algae Invest n'estpas qu'un simple fonds d'inves-

tissement. L'un des objectifsde la structure consiste aussià donner à la filière lesmoyens de collecter desalgues, en mer ou sur les pla-ges « On va pouvoir investirdans des machines, maîs aus-si organiser la collecteAujourd'hui, chaque industrielse débrouille dans son com et

ce n'est pas simple, en particu-lier sur le plan administratif »,indique Philippe Le Ray.

Manifestation à NantesEnfin, Breizh Algae Invest sedonne pour mission de valori-ser l'image de la filière. D'unepart, en hébergeant la marque« Breizh Algae ». Dans les pro-chains mois, des premiers pro-duits, comme un complémentalimentaire pour la santé ani-male conçu par Olmix, arbore-ront cette marque D'autrepart, la structure va organiserdes actions de promotion, com-me le « Breizh Algae Tour »Du U au 17 septembre, cettemanifestation qui se dérouleraà la cité des congrès de Nan-tes, sera l'occasion de faire lepoint sur les grandes avan-cées scientifiques de la filièrealgue et de parler de sesenjeuxEntre Agnval, filiale de la SicaSamt-Pol-de-Léon spécialiséedans l'extraction des algues,des sociétés de biotechnolo-gies comme le Nantais Effimu-ne et des laboratoires derecherche tels que le CNRS deRoscoff, la filière emploie plu-sieurs milliers de personnesdans I Ouest.

S.V.

LE JOURNAL DES ENTREPRISES EDITION MORBIHAN1 ALLEE BACO BP 7320744032 NANTES CEDEX 1 - 08 10 50 03 01

SEPT 14Mensuel


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FenêtréA et Olmix sur la route du RhumLe 2 novembre prochain, deux entreprisesmorbihannaises seront au départ de La Rou-te du Rhum en multi 50 Pour le teamFenêtréA Cardinal qui a remporté la TransatJacques Vabre avec son skipper Erwan LeRoux, l'objectif sera de figurer aux avant-pos-tes de la Route du Rhum dont le départ seradonné depuis Samt-Malo Engagées depuisde longue date dans la voile, les deux PME

discutent actuellement de la suite qui seradonnée à leur partenariat « Notre partena-riat avec Cardinal va jusqu afin 20U Je sou-haite poursuivre maîs nous n aurons pas lesmoyens d'y aller seuls Notre souhait est derester sponsor d'un projet gagnant », dévoi-le Dominique Lamballe, P-dgEt sur cette Route du Rhum, ils croiserontOlmix (350 salariés et 65 M€ de CA) qui se

jette à l'eau L ex Crêpes Whaou, et son skip-per Pierre Antoine ne passeront pas inaper-çus À 23 ans, ce bateau effectuera sa 5" Rou-te du Rhum et il sera le seul à avoir unequille en bois Cette singularité sera sansnul doute optimisée par Hervé Balusson,P-dg d'Olmix, pour lui permettre de faire lapromotion du travail que ses équipesmènent autour des algues

LA LETTRE ECONOMIQUE DE BRETAGNE NEWSLETTER15 RUE SAINT HELIER BP 6053335005 RENNES CEDEX - 02 99 85 50 20

10 SEPT 14Quotidien


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Actualite economique

Marchés - Olmix (Bréhan, 56) va créer une unité devalorisation des algues à Saint-Hilaire-de-Riez (85)

Le p/ojet sera officiellement presente le 12 septembre prochain en présence des éluslocaux et du dirigeant de la société locale Thomsea qui a développé un navne,aspirateur d'algues

Olmix est spécialisée dans la production d'additifs pour l'alimentation animaleL'entreprise installée a Bréhan (56) s'estengagee dans la valorisation des algues,notamment les vertes qui s'échouent sur les plages Herve Balusson, le dirigeantd'Olmixva donc annoncer vendredi 12 septembre la creation d'une nouvelle unite devalorisation des algues Le projet verra le jour a Samt-Hilaire-de-Riezen Vendee ou estdéjà installée la societe Thomsea Partenaire d'Olmix, elle a développe un navireaspirateur d'algues qui facilite le ramassage dans des eaux pres des plages il peutrécupérer de 4 a 5 tonnes d'algues égouttees a l'heure Le projet d'Olmix va êtresoutenu par les collectivit&eac ute.s, notamment Vendée Expansion Thomsea sechargera de récupérer sur les côtes vendéennes les algues dont Olmix va avoir besoinpour ses productions Olmixa réalise l'an passe 60 millions d'euros de chiffre d'affairespour un effectif de 250 salaries Olmix

E-LETTRE API5 PASSAGE DOUARD BP 1032344003 NANTES CEDEX 1 - 02 40 35 65 37

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Chimie : Olmix implante une unité de valorisation desalgues en Vendée

56 - La société bretonne Olmix

, spécialisée dans la valorisation et la transformation des algues pour l'industrie de la nutrition animale, dela cosmétique et du bâtiment, va implanter une nouvelle unité de valorisation d'algues à Saint-Hilaire-de-Riezen Vendée. Le site concentrerait 80 à 100 000 tonnes de biomasse, principalement des alguesrouges. Pour la récolte des algues au large des côtes vendéennes, la société bretonne (350 salariés, 65MC de CA, dont 80 % à l'export) travaillera en partenariat étroit avec la société vendéenne Thomsea. Cettedernière a développé un navire, aspirateur d'algues. Il est formé d'un chalut en forme de pyramide, taillédans un filet spécial qui garde un pouvoir filtrant sans colmater avec les algues. Soutenu par lescollectivités, le projet sera présente en détails vendredi au conseil général de Vendée à La Roche-sur-Yon. Il devrait mobiliser le tout nouveau fonds Breizh Algae Invest qui a déjà collecte 400 k€ depuis sonlancement (la Lettre Api du 01/09/2014).

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Groupe Olmix

nnover aujourd'hui pour demain« Contribuera nourrir durablement 9 milliards d'hommes en 2050», tel est le souhait du groupe Olmix pour

ces prochaines décennies Pour y parvenir la societé morbihannaise (Brehan, 56) mobilise tout son savoir-

faire et ses compétences en biotechnologie La démarche est globale et vise les plantes, les animaux et les

humains Tour d'horizon des dernières actualités du groupe

« La société a beaucoup change, évo-lué en très peu de temps, explique OlivierBiannic, responsable marketing Eco-concept. En à peine 10 ans, nous sommespassés de 25 à 350 collaborateurs et avonsmultiplié par 9 notre chiffre d'affaires »Une introduction prometteuse de la suitede la visite de cette entreprise bretonneAutre preuve de son dynamisme, FranceBiotech a consacié la pertinence de lastratégie du groupe en choisissant HervéBalusson, président-directeur général dugroupe Olmix, le 12 juin dernier, commemembre du conseil d'administration de cetorganisme qui « assure la promotion del'excellence des entreprises de biotechno-logie en France et dans le monde entier ».

Marché mondialLe groupe Olmix, constitué de 3 enti-

tés selon le domaine d'activité ciblé(plante, animal ou humain, voir encadréci-contre), exporte ses produits à based'algues, d'argile et d'oligo-éléments àtravers le monde à plus de 80 %. « Lemarché français, et même occidentalen général, n'est pas encore réelle-ment prêt pour utiliser des produits à

base d'algues permettant le remplacement des antibiotiques, explique HervéBalusson Très peu d'alternatives aux

médicaments sont utilisées à ce jour. »C'est pourquoi, l'entreprise se déve-loppe beaucoup plus vite sur d'autrescontinents plus faciles à pénétrer du faitdc leur approche et de leur utilisation dcces produits.

L'Asie s'est révélée être très récep-tive ces dernières années Le réseau dedistribution s'est implanté notammenten Inde, Chine, Indonésie, Hong-Kong,ctc sous forme dc filiales, dc bureaux dcreprésentation et de sites de production« Ils sont très demandeurs II est pos-sible de travailler sur des prix attractifs.Par contre, ils attendent, en général, unappui technique et beaucoup déformalions, indique M. Balusson. C'est pourcela d'ailleurs que nous sommes en trainde travailler sur la mise en place d'uneferme pilote à côté de notre u sine de Bré-han Nos clients du monde entier pour-ront venir en formation chez nous Dessessions seront proposées sur la formu-lation, l'efficacité des additifs, l'élevage,les techniques de boucherie, etc Le bâti-

ment, une ferme typique bretonne, esten cours de rénovation » Dernièrementau Vietnam, le groupe Olmix a rachetéun laboratoire vétérinaire et créer uneunite dc prcmix • Pharmalg Le but cstde proposer des additifs naturels à based'algues • « desprémixde nouvelle géné-ration ». Un réseau d'une cinquantainede vétérinaires agit sur place égalementauprès des éleveurs afin d'améliorer lesprises vaccinales. Le secteur de l'aqua-culture, et notamment celui des cre-vettes, se révèle être un véritable marchéd'avenir en Asie maîs également sur lesautres continents, en partie avec l'enviede remplacer les farines de poisson pardes substituts végétaux

« Nous souhaitons continuer à conqué-rir l'Europe également. La récente crise

Groupe Olmix : des solutionsnaturelles algo-sourcées

20 implantations dans le monde dont 7 industriellesExport dans plus de 70 pays6 % du CA annuel consacre a I innovation10% des effectifs dédies a linnovation (de la R&D jusquau marketing)

-14 brevets déposes a ce jourOutils industriels spécifiques laboratoire d'extraction de principes actifs d al-gues liane de micronisation, outils de traitement des oligo-éléments, tours defabrication et ligne de conditionnement

-Certifications qualite Fami OS, GMF i, ISO 9001 et 22000? domaines d'activité strategique Plant care (marque Melsprirg biostimulantsfoliaires, activateurs de sols et editeurs foliaires), Animal care (marque Olmixameliorateurs d'efficacité alimentaire, substitut de farine de poisson et modu-lateurs d immunité) et Human care (marque Amadeite emulsifiants et épaissis-sants naturels et ingrédients fonctionnels)

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Herve Balusson PDG du Groupe Olmix

mycotoxines qu'a connue l'Espagne a éténotamment l'occasion de prouver notreexpertise dans la gestion du risque myco-toxines, et d'apporter des solutions grâceaux deux produits phares de la gamme,le MTX+ et le MMIS Les producteursd'aliments ont, durant cette crise pu fairela comparaison entre les différentes solu-tions existantes La presence d'Olmix surce marche a éte largement et durable-ment consolidée durant cet épisode » Lanaturahté est la tendance mise en avant

par le groupe et le retour sur marche esttrès bon La technologie à base d'alguefait donc ses preuves et c'est pourquoi legroupe continu ses investissements danscette voie Elle a d'ailleurs mis en placede nouveaux outils, tels qu'une unitéd'hydrolyse enzymatique, afin d'extrairele plus finement possible les actifs desalgues, et un nouveau laboratoire est encours de construction

Depuis quèlques mois, un conti-nent attire de plus en plus l'attention« L'Afrique est un marche tres prometteur II faut y être des maintenant pour s'ydévelopper demain, explique H BalussonNous avons récemment inauguré un nou-veau laboratoire d'analyse et de sécu-rite alimentaire en Côte d'Ivoire Noussouhaitons mettre en place une relationbilatérale ds ont besoin d'acquérir notresavoir-faire et nous, nous voulons conqué-rir de nouveaux marchés II s'agit par lasuite de monter toute une industrie »

Le groupe Olmix travaille toujoursavec à l'esprit de garder une avance tech-nologique et scientifique et surtout de nepas oublier de s'adapter a chaque pays eta sa culture, l'une des clés du succès, àl'export, du groupe

Les algues tra ches arrivent broyées avant dettepressées ou hydrolysees

L'innovation de A jusqu'à ZGarder une tête d'avance se fait égale-

ment grâce à la participation à des pro-jets collaboratifs ou chacun apporte sonsavoir et son savoir-faire Depuis 3 ans,le groupe est porteur du projet Ulvans(voir encadré p 58) « Ce projet nousa permis de stimuler notre R&D vers

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Extraits d'algues vertes (Ulva sp) er rouges (Soliena cordialis) obtenus par hydrolyse et fractionnement par ultrafîltration Ce fractionnement moléculaire donnedes produits aux propriétés biologiques différentes en fonction de la taille desmolécules sélectionnées (propriétés anti-inflammatoires, immuno modula-tion, etc) Ces extraits raffinés sont la base des nouveaux produits du groupe

des produits à hautes valeurs ajoutées et ce n'est pas fini »,introduit Pi Nyvall eolien, responsable R&D du groupe. Lesalgues sont récoltées en Bretagne : soit en pleine mer ou biendans le filet d'eau. Elles sont lavées, égouttées et broyées chezAgrival, filiale de la Sica à St Pol de Léon (29). Ces dernierstravaillent également sur l'amélioration de la conservation desalgues fraîches et des extraits. Ces algues arrivent ensuite chezOlmix pour une valorisation en produits finis. « Les alguesfraîches arrivent par camion de 8 tonnes dans notre usine deprocess. Elles sont soit broyées directement ou bien séparées,par une presse à bandes, de leur jus selon l'utilisation que l'on

en fait. Le jus obtenu peut être clarifié et il sera pasteurisé. »Ensuite selon les gammes de produits, les algues ou le jus passedans une cuve de mise en contact et de mélange avec d'autresmatières premières (argile, oligo-élément, etc.). « Dernière-ment nous avons investi dans une cuve d'hydrolyse enzyma-tique. Elle permet d'extraire les molécules de hautes valeursajoutées, qui seront valorisées dans les produits finis. Cettetechnique n'utilise pas d'eau, ni de solvant pour l'extractionmais des enzymes », explique la responsable R&D. Les produitsainsi obtenus passent dans une cuve de séchage (lyophilisationou atomisation).

« Avant cette étape industrielle, il faut travailler à petiteéchelle. Pour cela nous disposons d'un laboratoire et d'un hallpilote, présente Pi Nyvall Collen. Nous procédons aux extrac-tions et au screening complet de chaque extrait afin de mettre enavant et tester toutes les molécules présentant un potentiel santé.Les tests terrain se font en partenariat avec l'Inra. » Ensuite unhall pilote, équipé de différents outils, permet de faire des essaisà petites échelles afin d'étudier l'impact des process (ultrafiltra-tion, pasteurisation, atomisation, lyophilisation, traitement parCO2 supercritique, etc.) de fabrication sur les produits et leurefficacité. « Très prochainement nous allons inaugurer notrenouveau laboratoire, composé d'une salle blanche, une sallepour le sec, une autre pour l'humide, et une partie analyse. »

Hervé Demais est conseiller scientifique pour le groupeOlmix. Vétérinaire de formation, il est Fun des créateurs del'Amadéite, un matériau breveté issu de la complexation de l'ar-gile et des algues, et qui a permis une déclinaison en plusieursproduits. Aujourd'hui, il supervise l'ensemble des travaux de

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Historiquedu groupe Olmix

- 1995:Naissanced'Olmix,1erchampd'expertise lesohgo-eléments (effectifs 4)

-1997-.Création d'une 1re solution naturelle alternative auxantibiotiques (Mistral), 2e champ d'expertise les argiles(effectifs 15etCAde3M€)

- 2004 : Depôt du brevet mondial concernant l'argile inter-calée pour la captation des mycotoxines (MTX+ et MMI S),3e champ d'expertise les algues (effectifs 25 et CA de7M€)

- 2012 : Les algues deviennent la premiere source d'inno-vation du groupe Porteur du projet Ulvans et dépôt de5 nouveaux brevets (effectifs 250 et CA 56 M€)

-2013-2014 : Effectifs 350 et CA prévisionnel 2014 65 M€

Pi Nyvall eolien, responsable R&D du groupe Olmi*

R&D du groupe pour la production animale. « Notre gammeEco-concept est basée sur une meilleure maîtrise de l'écosys-tème externe et interne de l'animal. Les différents produits decette gamme s'orientent donc vers la gestion des mycotoxines,l'efficacité digestive, le bien-être en élevage, etc. Un des pro-duits de la gamme a montre un intérêt tout particulier surla gestion des Vibrio, responsables de mortalités aigues encrevetticulture (étude réalisée en Thaïlande en 2013). Le tauxde survie est passé de 26 %, sur le lot contrôle, à 76% sur deslots ayant reçu une supplémentation en MFeed. »

Le dernier produit né de la gamme est le MFeed+. MarieGallissot, responsable technique, présente ses atouts : « L'effi-cacité alimentaire dépend de l'efficacité de la digestion, elle-même conditionnée par l'efficacité des enzymes dans l'intestingrêle. Le biocatalyseur MFeed+ a été développé dans le butd'améliorer la valorisation de l'aliment en optimisant lactivitédes enzymes. » Ce produit est basé sur un nouveau matériau,composé de particules d'argile exfoliées avec différents extraitsalgaux (Viva sp et Solieria chordalis) : « L'Olmix exfoliatedalgoclay (DEA). Il agit comme une matrice support des réac-tions enzymatiques, le point de rencontre des enzymes et de l'ali-ment dans l'intestin. La technologie est brevetée. Des étudesexpérimentales, sur plusieurs espèces monogastriques, ont per-mis de mettre en évidence une amélioration des performanceszootechniques. On observe jusqu'à 12 % de croissance supplé-mentaire sur des poulets de chair (France, 2014), notammentlors de l'utilisation de régimes « moins digestibles » (utilisationde coproduits). » Cc nouveau produit, entre autres, sera présentelors du Space 2014.

• Caroline Morice

Projet Ulvans

Créer une fi 11ère de valorisation des ulves.de la récolte a lacommercialisation de produits innovants, pour les secteursde la nutrition et de la santé an male et végetale, tel cstl'objectif du projet UlvansDepuis le début du projet, plusieurs etapes sont ou serontvalidées- collecter les algues vertes en mer en faisant appel a unenouvelle technologie de pompage et de pressage qui per-mettra de laisser une partie de l'eau et du sable dans lemilieu naturel,- stocker les algues en quantite industrielle,- raffiner les algues par differentes méthodes mecaniques,chimioues ou biologiques,- creer de nouveaux produits pour les secteurs de 'a sante,de la nutrition animale et vegétale,- valoriser la totalité de la matière algale traitéeDans le cadre du projet, Ulvans vise a mettre en œuvre unprocedé continu d'extraction permettant de traiter, par an,15 000 tonnes d'alguesLes entreprises participant au projet sont- Olmix, Brehan, porteur du projet,- PRP Technologies, Par s et Brehan,- SICA, St Pol de LéonEt les centres de recherche- Universite de Bretagne Sud (UBS), Laboratoire de biotech-nologie et chimie marines Q.BCM), Lorient,- Universite de Haute Alsace (UHA), IS2M Institut de sciencedes materiaux de Mulhouse

Sojrce Pôle Mer Bretagie

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gros plan sur...

Les nouveautés présentées au SPACEZD14

Olmix

Un biocatalyseur

Partout dans le monde, les éle-veurs ont le même objectif amé-liorer l'efficacité alimentaire pouraméliorer la productivite de l'éle-vage Pour y parvenir, ils apportenta leurs animaux un aliment equili-bre et adapte a leur stade physiolo-gique bien digestible, contenantparfois des enzymes exogènesLefficacite alimentaire dépend deI efficacité de la digestion, elle-même conditionnée par l'ef-ficacité des enzymes dans I intestin grêle Le biocatalyseurMFeed+ a ete développé dans le but d'améliorer la valo-risation de l'aliment en optimisant l'activité des enzymesMFeed-f- est basé sur un nouveau matériau, composéde particules d argile exfoliées avec différents extraitsalgaux Olmix Exfoliated Algoday (CEA) Ce matériauagit comme une matrice support des reactions enzy-matiques il est le point de rencontre des enzymes etde l'aliment dans I intestin Par ailleurs, IOEA contient denombreux ions métalliques varies, parfois absents de laration, qui sont des cofacteurs nécessaires a l'activationde nombreuses enzymes« En optimisant l'efficacité des enzymes dans I intestin,MFeed+ augmente la digestion de laliment Plus denutriments sont disponibles pour la croissance, et moinsd'aliment non digère atteint le colon, contribuant a main-tenir l'équilibre de la flore microbienne et l'intégrité de lamuqueuse intestinale L'efficacité alimentaire est amélio-rée, les performances de l'élevage aussi »

www.olmix.comSTAND SPACE : HALL 9, GSO

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Olmix investit en VendéeLa societe bretonne, spécialisée dansla valorisation et la transformation desalgues pour l'industrie de la nutrition ani-male, de la cosmétique et du bâtiment, vaimplanter une nouvelle unité de valorisa-tion d'algues à Saint-Hilaire-de-Riez. Lesite concentrerait 80 à 100000 tonnesde biomasse, principalement des alguesrouges. Pour la récolte des algues au largedes côtes vendéennes, la société bretonne(350 salariés, 65 M€ de CA, dont 80%à r export) travaillera en partenariat étroitavec la société vendéenne Thomsea. Cettedernière a développé un navire, aspirateurd'algues, formé d'un chalut en forme depyramide taillé dans un filet spécial quigarde un pouvoir filtrant sans colmateravec les algues. Soutenu par les collectivi-tés, le projet devrait mobiliser le tout nou-veau fonds Breizh Algae Invest qui a déjàcollecte 400 k€ depuis son lancement.


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Région

La filière algues mobilisée à Nantes

Dans l'ouest, de la pointe bretonne à laVendée, les algues sont considérées commeune ressource indispensable a la vie humaineet animale Les gisements de nos côtes laissentespérer une exploitation raisonnable de cenouvel or mann dont les bienfaits sontreconnus dans les domaines de la santé et de lanutrition Sans compter des applications dansl'industrie Un colloque lundi Pour explorer lesmultiples usages de l'algue et de sesconstituants, les acteurs de la filière organisentun colloque, le lundi 15 septembre, de 9 h à 17h 30, à la Cité des congres de Nantes Thèmecentral des interventions les algues et lanutrition Des autorités scientifiques (I)viendront parler du rôle du ventre et del'utilisation des algues pour communiquer aveccet organe, siège de l'immunité Autreapproche les polysacchandes marins en santéanimale ou les algues dans la santé des sols etdes plantes La sante par l'alimentation grâceaux algues est le slogan du groupe breton

Olmix, l'un des principaux organisateurs duBreizh Algae Tour Créateur d'unebioraffmerie d'algues en 2013 dans leFinistère, il s'implantera prochainement sur lacôte vendéenne, a Samt-Hilaire-de-Riez, avecl'objectif d'exploiter un important gisementd'algues (I) Le professeur Pierre-HenriGouyon, d'Agro Paris Tech , PhilippeSansonnetti, médecin chercheur enmicrobiologie , le professeur Bernard Kloareg,directeur de recherche CNRS, directeur de lastation biologique de Roscoff , MustaphaBerri, ingénieur d'étude Inra, a Tours Desdélégations de 30 nationalités sont par ailleursaccueillies, lors de ce colloque

Jocelyne K A I'.


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Le géant de l'algue Olmix bientôt en VendéePionnier de la transformation de produits naturels, le groupea choisi d'investir près du gisement d'algues rouges de Sion.

Le groupe Olmix va investir dansune unité de transformation des al-gues dans le pays de Samt-Gillles. LePDG du groupe breton l'a annoncé.« C'est un investissement qui peutse concrétiser d'ici dix-huit moisavec quèlques dizaines d'emplois àla clé », confirme Hervé Balusson. Legeant de l'algue qui a grandi depuisvingt ans a partir de Bréhan, dans leMorbihan vise le gisement d'alguesrouges, au large de la Vendée. Laressource est évaluée a au moins100 DOO tonnes de soliena cordahs.

Si le groupe pose des jalons enVendée, c'est qu'il a localement trou-vé des partenaires de choix. ThierryThomazeau, de la société Thomsea,a adapté un chalut pour recueillir lesalgues en suspension. 134 tonnesont été rapportées à titre de test etacheminées à Bréhan.

Piège à algues

L'ancien marin-pêcheur vise la col-lecte de plusieurs centaines detonnes l'an prochain. « Nous avonsun fort potentiel de collecte à Saint-Hilaire-de-Riez, car la baie de Sionconstitue un piège à algues par bonvent de nord-ouest, il nous faut tou-tefois de grosses houles aupara-vant pour faire décoller l'algue dufond de la mer. » Le mann, qui tra-

vaille actuellement sur un bateau dedouze mètres avec son équipage,projette la construction d'une unitéde 27 mètres en aluminium. « ll seraarmé par un capitaine, un mécani-cien et trois matelots. » A terre, lePDG d'Olmix explique la nécessitéde mener « l'industrialisation du trai-tement de l'algue rouge. »

Avec un point majeur de collecte àSion, la débarque se fera au port deSaint-Gilles. Olmix va profiter, dansun premier temps, de l'atout de laplate-forme de valorisation des al-gues de la ville de Samt-Hilaire-de-Riez pour le nettoyage de la matièrepremière. Ce qui fait dire au maire hi-lairois, Laurent Boudeher, que le sitesera la « tête de pont de la filièrealgue en Vendée. » L'unité de traite-ment devrait voir le jour une fois quetous les process de transformationde l'algue rouge seront validés.

Partenaire du projet, DominiqueBailey, vétérinaire au sem du groupeCristal est persuadé que l'alguerouge va permettre « d'agir sur lesintestins des animaux et diminuerla proportion des antibiotiques »,administrée dans les filières de l'éle-vage. Cela tombe bien car une di-rective européenne impose de res-treindre la médicalisation de l'alimen-tation des animaux d'ici 2017.

Entreprise du jour

14 Septembre 2014 Hebdomadaire

Innovation. Le géant de l'algue Olmix bientôt en Vendée

Pionnier de la transformation de produits naturels, le groupe a choisi d'investir près du gisement d'algues

rouges de Sion.

Le groupe Olmix va investir dans une unité de transformation des algues dans le pays de Saint-Gillles.

Le PDG du groupe breton l'a annoncé. « C'est un investissement qui peut se concrétiser d'ici dix-huit

mois avec quelques dizaines d'emplois à la clé », confirme Hervé Balusson. Le géant de l'algue qui a

grandi depuis vingt ans à partir de Bréhan, dans le Morbihan vise le gisement d'algues rouges, au large

de la Vendée. La ressource est évaluée a au moins 100 000 tonnes de solieria cordalis.

Si le groupe pose des jalons en Vendée, c'est qu'il a localement trouvé des partenaires de choix. Thierry

Thomazeau, de la société Thomsea, a adapté un chalut pour recueillir les algues en suspension. 134

tonnes ont été rapportées à titre de test et acheminées à Bréhan.

Piège à algues

L'ancien marin-pêcheur vise la collecte de plusieurs centaines de tonnes l'an prochain. « Nous avons un

fort potentiel de collecte à Saint-Hilaire-de-Riez, car la baie de Sion constitue un piège à algues

par bon vent de nord-ouest, il nous faut toutefois de grosses houles auparavant pour faire décoller

l'algue du fond de la mer. » Le marin, qui travaille actuellement sur un bateau de douze mètres avec

son équipage, projette la construction d'une unité de 27 mètres en aluminium. « Il sera armé par un

capitaine, un mécanicien et trois matelots. » A terre, le PDG d'Olmix explique la nécessité de mener «

l'industrialisation du traitement de l'algue rouge. »

Avec un point majeur de collecte à Sion, la débarque se fera au port de Saint-Gilles. Olmix va profiter,

dans un premier temps, de l'atout de la plate-forme de valorisation des algues de la ville de Saint-

Hilaire-de-Riez pour le nettoyage de la matière première. Ce qui fait dire au maire hilairois, Laurent

Boudelier, que le site sera la « tête de pont de la filière algue en Vendée. » L'unité de traitement

devrait voir le jour une fois que tous les process de transformation de l'algue rouge seront validés.

Partenaire du projet, Dominique Balloy, vétérinaire au sein du groupe Cristal est persuadé que l'algue

rouge va permettre « d'agir sur les intestins des animaux et diminuer la proportion des

antibiotiques », administrée dans les filières de l'élevage. Cela tombe bien car une directive européenne

impose de restreindre la médicalisation de l'alimentation des animaux d'ici 2017.

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/pays-loire-9-millions-credits-pour-recherche-02-10-2012-69266


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Algues.L'or vert de la Bretagne

Les. algues, qui contiennent des nutriments et cle tres nombreux composes biologiquement actifs sont une sourced approvisionnement incontournable

Premiere victime desalgues vertes, la Bretagnecompte bien inverser latendance. Le Breizh AlgaeTour rassemblait, des hier,à Nantes, quelque 500chercheurs, scientifiqueset entrepreneurs autourd'une même volonté •trouver les possiblesapplications des alguesdans le domaine de lasanté

La Bretagne veut devenir un acteurmajeur de la recherche et de l'exploitalion des nombreuses espèces d'alguessources potentielles de croissance etd'emploi dans les secteurs medical etalimentaireDans ce cadre, quelque 500 personnes,chercheurs, scientifiques et dirigeantsd'entreprises de 25 nationalités sontrassemblées, depuis hier et |usqu'amercredi, a Nantes, a l'occasion d'uncolloque consacre aux algues Ladeuxieme edition de ce Breizh AlgaeTour a pour thème «Algues et nutrilion, une nouvelle approche de la sante »

Des investissements locauxpour financer la rechercheLe colloque est également l'occasionde promouvoir un fonds d'mvestissement, le Breizh Algae Invest destine aaccompagner le developpement et lacompetitivite de cette filiere « L'idéeest de faire appel a des investisseurslocaux » indique Herve Balusson quipréside ce fonds Egalement a la teted'Olmix une entreprise du Centre Bretagne qui travaille sur la valorisationdes algues il estime que « si on arrivea lever 20 a 50 millions d'euros on amvera a financer des bateaux, des usines, la recherche »

Des milliers d'emplois potentielsEt la Bretagne a une carte a jouer danscette « economie bleue », avec sesquelque 700 espèces d algues, la qualite de ses eaux, sa securite sanitairemaîs aussi ses i 500 chercheurs seuilgne Herve Balusson « La filiere desalgues, c'est aujourd'hui une centained'entreprises et 4 ooo a 5 ooo emploisen Bretagne Maîs ca peut représenterdemain des milliers d emplois supplementaires »C'est le cas du marche des medicaments « ll est estime aujourd'hui a700 milliards d'euros et il est prévuqu'il dépasse les i ooo milliards dansles 1020 ans», explique Maryvonne Hiance, la directrice d'Effimuneune entreprise nantaise spécialiséedans le developpement de nouvellesmolecules pour reguler le systeme

immunitaire dans le domaine de latransplantation, des maladies autoimmunes et certains cancers Selonelle, le marche des medicaments issusde la biotechnologie représente déjà23 % du marche total des medicaments et « on estime qu'il pourrait passer a 50 % »

Les biomédicamentsune filière de demainLe marche des biomedicamentsconnaît un fort developpement, parceque ce sont des medicaments pluscibles pour eviter les effets secondaires, souligne la dirigeanteChez Effimune, « jusqu'à present nousn'avons pas de medicaments issus del'algue Maîs notre rencontre avecOlmix nous a permis de nous direpourquoi ne pas tester cette nouvellematiere pour developper un nouveaumedicament, pour reguler le systemeimmunitaire dans certains cancers ' »« Car certaines algues en particulierles algues vertes, contiennent desmolecules susceptibles d'agir sur le systerne immunitaire et augmenter sonaction », ajoute Maryvonne HianceDes applications seraient possiblesdans le domaine du systeme nerveuxcentral ou dans celui des anti mflammatoiresToutes les nouvelles filieres liées a l'aigue« sont les filieres de demain », soulignent les organisateurs du BreizhAlgae Tour ll faut que l'Ouest en tireprofit

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La Bretagne, première victime des pollutions d'algues vertes dopées auxnitrates sur ses plages, ve

La Bretagne, première victime des pollutionsd'algues vertes dopées aux nitrates sur sesplages, veut devenir un acteur majeur de larecherche et de l'exploitation des nombreusesespèces d'algues, sources potentielles decroissance et d'emploi dans les secteursmedical et alimentaire Quelque 500personnes, chercheurs, scientifiques, dirigeantsd'entreprises de 25 nationalités participentdepuis dimanche à Nantes à un colloqueconsacré aux algues et plus particulièrement àleurs applications dans le domaine de la santeet de la nutrition La Bretagne recense 700espèces d'algues La seconde édition de ce «Breizh Algae Tour » va évoquer « lesavancées scientifiques dans les domaines de lanutrition et de la sante au profit de toute lachaîne alimentaire » Avec une question enfiligrane comment les extraits d'alguespeuvent avoir une influence sur lefonctionnement de l'organisme Les algues, quicontiennent des nutriments, protéines, sucres,mineraux et matières grasses, et de tresnombreux composés biologiquement actifs,sont aujourd'hui une sourced'approvisionnement incontournable, selon les

organisateurs Et il y a de nombreux marchés àconquérir l'algue peut avoir des applicationsdans l'alimentation humaine, animale, maîsaussi dans la santé, la medecine, lacosmétique, la pharmacie, voire certainsusages industriels Et la Bretagne a une carteà jouer dans cette «economie bleue» avec ses «quelque 700 espèces d'algues », la qualité deses eaux, sa securité sanitaire, maîs aussi ses I500 chercheurs, souligne Herve Balusson, ledirigeant d'Olmix, société spécialisée dans lavalorisation des algues «La filière des algues,c'est une centaine d'entreprises et 4 000 à 5DOO emplois », en Bretagne «Cela peutreprésenter demain des milliers d'emplois»supplémentaires, affirme Herve Balussonselon lequel ces nouveaux marchesreprésentent des milliards d'euros C'est le casdu marché des médicaments «II est estiméaujourd'hui à 700 milliards d'euros et il estprévu qu'il dépasse les I DOO milliards dans les10-20 ans », explique Maryvonne Hiance, ladirectrice d'Effimune, entreprise nantaisespécialisée dans le développement denouvelles molécules pour réguler le systemeimmunitaire dans le domaine de la

transplantation, des maladies auto-immunes etcertains cancers «Car certaines algues, enparticulier les algues vertes, contiennent desmolecules susceptibles d'agir sur le systemeimmunitaire et augmenter son action », ajouteMaryvonne Hiance, confiant, « on va mettrenotre savoir-faire dans le developpement demédicaments au service de cette matièrepremière » Des applications seraient possiblesdans le domaine du systeme nerveux central,ou dans celui des anti-inflammatoires Toutesles nouvelles filières liées à l'algue « sont lesfilières de demain», soulignent lesorganisateurs du Breizh Algae Tour Seloneux, l'Ouest doit en tirer profit, «c'est une desrares filières émergentes dans un territoire endifficulté »


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L'Ouest investit dans ses mines d'alguesPionnière de leur exploitation, la société bretonne Olmix veutdéployer la filière en attirant des financeurs.

Trois questions à

Hervé Balus-son, présidentd'Olmix et de lasociété d'inves-tissementBreizh Algae In-vest.

Votre société Olmix vientde créer une sociétéd'investissement, quel est votreprojet ?

Cette société Breizh Algae Invest estun premier montage. Elle a pour ob-jectif de récolter des fonds auprèsdes particuliers. Il s'agit pour l'instantde fonds ISF (1), qui nous ont rap-porté environ 400 DOO €. Maîs notreintention est de monter un fondsd'investissement a grande échelle,avec un apport de 20 à 50 millionspour commencer. Nous étudions ledossier maîs un développement dela filière Algues tel que nous le pré-voyons nécessite plusieurs centainesde millions d'euros a terme.

A quoi destinez-vous cette futuremanne financière ?

Elle servira a investir dans la filiere de-puis la pêche jusqu'à la conquête denouveaux marchés en passant par la

recherche medicale. Il existe un fortpotentiel de clients en Asie, notam-ment la Chine qui est le plus grosconsommateur d'algues au monde,avec 17 millions de tonnes. Nous,nous disposons d'un gisement d'al-gues, estimé à 1 million de tonnesentre la Normandie et la Vendée etnous n'en exploitons que 60 DOOtonnes. La prochaine phase serala culture de ces algues en bassinspour alimenter des usines. Avantcela, il faut de l'argent à tous lesstades de la filière.

Le colloque Algae Breizh Tourvient de réunir à Nantes desdélégations de 30 nationalités,scientifiques et entrepreneurs.Quels sont les produits de cettefilière d'avenir ?

L'exploitation des algues induit unevéritable rupture avec les modesde production actuels dans les do-maines de la nutrition, de l'alimenta-tion, des traitements phytosanitaires.Elle permettra demain de se passerde fongicides et d'antibiotiques dansles aliments du bétail, pour valoriserune viande au top de la qualité.

Jocelyne RAT.(1) Ces fonds permettent a descontribuables imposés sur la fortuned'investir dans les entreprises qui in-novent, en contrepartie d'une réduc-tion de leur impôt.

33 BOULEVARD GUIST'HAU BP 8140844014 NANTES CEDEX 1 - 02 40 73 31 31

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Le 15 septembre, la 2e édition du Breizh AlgaeTour aura lieu à la citédes congrès de Nantes. Son thème : "Les algues, au profit de toutela chaîne agroalimentaire". Pas moins de 500 participants, issus de

25 pays, suivront cet événement. À la pointe de la recherche, la FilièreAlgue de l'Ouest de la France est en quête d'investisseurs capables

de l'épauler pour qu'elle atteigne une dimension internationale.Découverte. DOSSIER RÉALISÉ PAR JACQUES LE CORRE

Filière Algue : l'Ouest prêt à jouersa carte au plan mondial

Hervé Balusson, vous êtes à la fois leprésident de Breizh Algae et le P-dg de lasociété bretonne Olmix. Quel est l'inté-rêt des algues pour notre économie?

Au-delà du fait que l'algue est uneressource brute, utilisée dans l'alimentationou la cosmétique, elle recèle un potentielexceptionnel, non encore exploité, sur le-quel travaillent de nombreux chercheurs etexperts, notamment dans l'Ouest de laFrance.

Les molécules extraites des algues cons-tituent en effet une nouvelle source d'in-novation pour les biotechnologies. Cons-cients de ces enjeux, les représentants de BreizhAlgae et de France Biotech (association desentrepreneurs des sciences de la vie) ont unileurs forces pour communiquer sur le mondedes algues. C'est tout l'enjeu des travaux quiseront présentés à Nantes le 15 septembreprochain...

Comment le grand Ouest françaisest-il situé sur Ic plan de la ressource?

Dans le grand Ouest, on dénombre700 espèces d'algues réparties sur les côtesatlantiques sur un total de IO 000 espècesrecensées à travers le globe. L'Ouestatlantique bénéficie donc de l'une desmeilleures biodiversités dans le monde. Deplus, les champs d'algues situés à la pointeOuest de l'Europe sont régulièrement bras-sés par des millions de mètres cubes d'eaude mer, ce qui leur apporte un côté très sain.La situation en Europe de Nord est diffé-rente : les algues y évoluent dans une merpratiquement fermée et, de ce fait, le re-nouvellement sanitaire est beaucoup pluslent... Dans le monde, il est cultivé et col-lecte près de 20 millions de tonnes d'algues.Les Chinois en consomment 17 millions(il s'agit d'algues d'élevage, pour la plusgrande part). L'Asie du Sud-Est en utilise

environ un million et demi. Il en reste en-viron un million et demi pour le reste dumonde. En France, la production annuelleest de 60000 tonnes. C'est dire si nousavons une énorme marge de progression de-vant nous, à la fois sur l'aspect nutrition-nel et médicamenteux...

La relation de l'Ouest avec les alguesest ancienne puisque les premiers cher-cheurs les ont étudiées à partir de 18 SO. Au-jourd'hui, la station biologique de Roscoffet les équipes du CNRS qui travaillent enBretagne sont les descendants des pion-niers de la recherche qui s'intéressaientdéjà aux qualités nutritionnelles et auxapports des algues pour la santé.

Explorer le domaine des algues est au-jourd'hui un phénomène étendu au plan mon-dial mais le grand Ouest français a plus de °160 ans d'avance en la matière. Actuellement, e,environ 1500 chercheurs travaillent dans I


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le grand Ouest en se penchant sur lesalgues C 'est l'une des /cnes géographiquesmondiales qui presente la plus forte con-naissance sur ce sujet

Je ne connais pas - a part peut-être auJapon ou en Coree du Sud - de pays oula recherche est aussi avancée Restecependant un defi de taille a surmonter ilnous faut transformer le travail dcs cher-cheurs en applications concrètes pouvantêtre démultipliées a l'échelle industrielle

Précisément, vous avez créé Ic groupeOlmix il > a 20 ans et vous avez base le de-veloppement de vos produits, destines ànourrir les animaux d'élevage, sur lesalgues. Ou en étés-tous aujourd'hui?

Actuellement, 350 personnes tia-vaillent pour Olmix Le gioupe réalise65 millions, d'euros de chiffre d'affairesau contait de 80 pavs dans le monde Nosproduits mêlent les algues et les argiles deuxelements naturels pour améliorer I ali-mentation animale

Le grand defi auquel nous faisons faceest de remplacer, grâce a nos innovations,les antibiotiques dans l'alimentation du be-tail Dc poti te societe locale répondant a unmicro marche il y a encore 3 ans, Olmix estdevenue une PME dont l'action s'inscrit dansle marche mondial L'expérience que nousavons sur ce nouveau marche de filiere nouspermet dc faire monter en puissance I in-dustrialisation des produits

Dans le grand Ouest, la Filiere Alguecomptabilise environ 5 DOO emplois tour-nes majoritairement vers la collecte Elleregroupe une centaine d'entiepnses petites pour la plupart Nombre d'entre ellesont du mal a monter en puissance

Olmix est l'un des premiers groupes aémerger Nous u\ons le début du com-mencement La Filicie Algue ne demandequ'a grandir pour faire naître plusieursmilliers d'emplois qualifies dans l'Ouestqui en a bien besoin

Vous vous êtes rendu récemment à NewYork, a l'invitation de France Biotechdont vous êtes administrateur, pourconvaincre les investisseurs étrangersd'engager des capitaux dans le develop-pement de la Filière Algue. Quel accueila>c^-vuusreçu?

La naturalite et I economie bleue étanten pleine actualite, il était important de mon-trer aux Américains que l'Ouest de la Francepossède une réelle avance technologiquedans ces domaines II est clair que les grandsfonds d'investissement américains ont portebeaucoup d'attention a ce que nous leur avonsmontre

lis reconnaissent que la France et sescheicheurs possèdent une réelle avancetechnologique dans ces domaines Tout cequi tourne autour des molecules d'alguesnotamment dam le domaine pharmaceutique,reste a explorer II existe un intérêt, dans

IH ll est urgent que les investisseurs du grand Questtravaillent à la réussite de la Filière Algue! »

le monde entier sur ces sujets LesFrançdis,les Américains et d'autres ne peuventque s'v intéresser

Aujourd'hui, tout le monde rêve de laSilicon Valley de San Francisco parce queles entreprises y sont en avance Nous avonsun concurrent americain - Alltech - avec le-quel nous rivalisons depuis 15 ans A l'en-tendre, nous vendons du foin et la Francene connaît rien en matiere d'algues Etnous venons de decouvrir qu'Alltech envisagede faire construire une usine en Bretagne 'Cela démontre qu'il n'a pas trouve cc qu'ilcherchait aux Etats-Unis la connaissanceet les algues C'est bien la preuve que la Bre-tagne jouit d'une richesse exceptionnelle

Aujourd'hui, la marche en avant est par-tie Le groupe Goemar (localise a Saint-Malo)a ete rachete par un fonds japonais ArystaLifeSuence, specialiste du medicament a based'algues Dans le Morbihan, pres deVannes le groupe Diana vient d'être acquispar des Allemands qui travaillent sur desmolecules pharmaceutiques

Dans Ie Nord Finistere Dupont DeNemours vient de prendre le contrôle de l'ac-twite dc Cargill il serait surprenant qu'ilait rachete une usine pour produire uni-quement des protéines Ce que je souhaite,c'est qu'il n'y ait pas uniquement dc grandsgroupes étrangers qui investissent pourcapter la ressource et la valeur ajoutee

II est urgent que les habitants du grandOuest se mobilisent et travaillent ensemblea la réussite de la Filiere Algue ' Si nous pou-vons compter sur nous pour mobiliser descapitaux et se passer de I argent des hedgefunds et des fonds de pension américains,cela n'en sera que mieux •


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Associés à des groupes de chercheurs, les CHU de Brest et de Nantess'intéressent de près aux algues. À Brest, les professeurs Éric Deslandes

et Christian Berthou tentent de mettre au point un médicamentcontre la leucémie grâce à une molécule issue d'une algue rouge.À Nantes, Effimune mène des travaux pour soigner les maladiesauto-immunes en capitalisant sur une algue verte. Espérances.

Les algues seront au cœurdes médicaments de demain

E ric Deslandes, enseignant cher-cheur auprès de l'Institut uni-versitaire europeen de la mer(IUEM) tra\ aille a Brest, plus spé-

cialement au contact de la technopole BrestIroise, rattachée a l'Université de Bretagneoccidentale Le monde des algues le passionnedepuis des annees II l'affirme «Nous évo-luons au contact de hotspots de biodiversiteEn ce qui concerne les grandes algues ma-rines nous recensons cinq hotspot!, dans lemonde, notamment enAustrahe et au Chili

« La pointe de Bretagne est considéréecomme I un des endroits les plus riches duglobe Nous /ouïssons également d un tresfort hydrodvnamisme e est lm qui nousprocure une tres grande diversite d algues etune tres grande biomasse »

Lorsqu'il donne des cours, a seb étudiants,Eric Deslandcs évoque les profondeurs aularge de Brest comme autant de forêts sous-mannes « Je leur parle de canopée a I ins-tar de laforet amazonienne Les plus gran-des algues brunes chez nous sont des laminairesqui mesurent 5 metres Cette matiere premierecontribue a I equilibre d'un tres grand nom-bre d elements Nos eaux en particuliersont bien équilibrées » raconte-t-il

"Deliseapulchra":un antimicrobiBn très actif

L'amplitude de températures des eauxbretonnes, entre l'hiver (8 °C) et l'été(18 °C) est plutôt bonne et en fait un milieu tres intéressant pour les algues d'eauxtempérées « En tant qu habitue des scien-ces pharmaceutiques je sais que le milieumann est riche de substances originales quiconstituent des sources potentielles de medicaments et qu 'il recelé des molecules d'in-térêt pour I homme Nous pouvons aller versunepharmaco diversite grâce am algues »

A la différence des plantes issues du mi-lieu terrestre, les algues présentent unegrande diversite de molecules Elles ontles mêmes caractéristiques que les plantes

Le professeur Eric Deslandes.

supérieures terrestres que l'on rencontre enforet maîs les contraintes du milieu marinprocurent aux algues une chimie diffé-rente C'es>t la-dedans que l'on va allerpiocher certaines molecules originales

Chez les algues, la paroi extérieure estbeaucoup plus développée que chez lesplantes supérieures « Le systeme d échangeavec le milieu est tres différent de celui desplantes terrestres e 'est lui qui permet a lacellule de vm e ll eon vient dépens er en par-ticulier au sel, dans une proportion de33 pour 1000,pour qu une cellule d alguepuisse vivre Si c'est trop complique, la celIule ne vivrapas ' » prévient Eric Deslandes

En ce moment, le chercheur d'originenormande travaille sur les algues rougesCertains de ses collègues en Australie, se sontinteresses a Delisea pulchra, une alguerouge dont ils ont isole des molecules« Nous les avons nommées furanonesAu plan applicatif ces furanones se sontimposées comme des composes antimicro-btens tres actifs Dans le domaine medical,elles peuvent être employees en matiered'asepsie pour traiter le materiel Elles

peuvent aussi être utilisées sur les coquesdes nantes, pour empêcher la dépose descoquillages et remplace! les actuellespeintures antifouhng En matiere d'aqua-culture elles permettent de lutter contre denombreuses pathologies »

Eric Deslandes se penche aussi sur uneautre algue rouge, Solieria chordahs, quiest presente dans le monde entier « On entrouve des gisements en Vendee, plus parti-culièrement a Boum et a Samt-Hilaire-de-Riez Maîs il s en trouve aussi a Plougastel-Daoulas (29) les vieux Bretons I appelaient

bizin ru' car elle a la propriete de rougirles sols »

Apres avoir extrait les molecules deSoheria chordahs, les chercheurs veulent iden-tifier les cibles et les domaines de bioacti-vite dans lesquels elles peuvent se révéler uti-les « Plant a Brest j'ai commence a travailleravec un collègue le professeur ChristianBerthou, specialiste des leucémies Apresquèlques échanges, je lm ai propose mamolecule et il I a intégrée a ses recherches »relate Eric Deslandes

Les premiers resultats, collectes il y apres de 5 ans, ont permis aux deux profes-seurs d'aller de l'avant Aujourd'hui leurstravaux sont 'au milieu du gué" « Nous avonsdépose un brevet Nous avons dépasse lesetapes des recherches in vitro et SHI les pe-tits animaux Nous travaillons sur des ani-maux plus grands des primates Les avan-cées que nous avons constatées sur un typeprécis de leucemie sont encourageantesNous avons aussi valide un certain nombrede points tres particuliers par exemple,nous avons refait la svnthese dè la moleculecar nous avons régulièrement besoin degrandes quantites de celle-ci » resume-t-il

Si un plus grand nombre d'investisseurssoutenait ces recherches, le problème dcproduction en nombre des molecules ne seposerait plus et les avancées n'en seraientque plus rapides vers l'expérimentationhumaine Un immense espoir se leve gracea l'algue rouge •


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Effimune (Nantes) met au point un anticorpsmonoclonal à base d'algues vertes

Créée en 2007, à Nantes, la société Ef-fimune s'intéresse aux biotechnologie*.Présidée par Maryvonne Hiance, elledéveloppe de nouveaux médicamentsbiologiques pour mieux réguler le sys-tème immunitaire. Les applications quien découlent touchent à la fois lestransplantations, les maladies auto-im-munes ou certains cancers. Effimunetravaille en lien avec la société Olniix pourmieux exploiter les ressources théra-peuthiques des algues...

Le format des molécules développéespar Effimune peut être différent. Actuel-lement, l'entreprise se consacre à la mise aupoint de plusieurs anticorps monoclonauxqui trouveront un usage dans les domainesde la transplantation et de l'auto-immunité.Ainsi, Effimune vient de passer un accordsignificatif avec le groupe mondialJohnson & Johnson pour une premieremolécule.

Maryvonne Hiance expl ique .«Aujourd'hui, nous sommes en traind'identifier les nouvelles molécules quiseront intégrées dans notre "pipe" L'inté-rêt à porter aux algues non s apparaît commeune évidence. C'est la raison pour laquellenous nous sommes montres très sensibles àl'approche d'Hervé Balusson et d'Olmix,groupe avec lequel nous avons passé un pre-mier accord pour valider la faisabilitéd'identifier un nouveau medicament dansle domaine des algues et de la regulationdu systeme sanguin »

Le schéma suivi par Effimune consisted'abord à identifier une cible thérapeu-thique intéressante. « Nous faisons entreren ligne plusieurs criteies, comme la régu-lation du système immunitaire et la pre-sence d'une barrière technologique Celle-cisous-tend une innovation importante Unefois que la cible est identifiée, nous nous de-mandons si nous pouvons la transformeren produit. Nous suivons tout un processpour arriver au résultat.Avec Olmix, nous ensommes tom juste à démarrer ce systeme »résume Maryvonne Hiance.

La présidente d'Effimune estime à plusde 50 milliards d'euros la taille actuelle dumarche mondial des anticorps monoclonaux.« Bien que nous ayons une avance dans ledomaine de la recherche sur ce sujet, il n'yfl aucun anticorps monoclonal français surk marché. Il est invraisemblable que laFrance ne soit pas leader mondial sur lemarché des anticorps monoclonaux ! Ne ra-tons pas notre chance avec les algues face auxnouveaux enjeux. Le marche de la sante

Maryvonne Hiance espère une avancée très forte des recherchesd'Effimune liées aux algues d'ici à 2 ans.

dan s les 20 ans à venir sera de 1000 milliardsd'euros. Quant aux biomédicaments quireprésentent 20 % du total (alors que l'onpensait qu'ils n'en représenteraient que13 %), ils en constitueront demain 50 %.Nous allons donc assister aune croissanceénorme sur le plan économique » prévientMar) vonne Hiance

Directeur général d'Effimune et im-munologiste, Bernard Vanhove est égalementdirecteur de Recherches au CNRS. Il l'af-firme : « Le développement d'un médica-ment est une opération au long cours. Ilfaut compter au minimum une décennie.Aujourd'hui, nous travaillons des medica-ments dont la cible a éte découverte dans lesannées 1990 Avec Olmix, nous sommes autout début d'une phase de développementqui nous prendra plusieurs années ».

Les molécules d'algues dialoguentavec les cellules humaines

Maîs en quoi les algues intéressent-ellesles sociétes de biotechnologie qui s'occu-pent du système immunitaire9 « Tout sim-plement parce que les algues contiennent desmolécules capables de dialoguer avec nos cel-lules sanguines et nos lymphocytes II existetm rapport étroit entre le développement decertains cancers et le système immunitairecar ce dernier, dans certains cas, cst incapablede les éliminer »

Les produits qui sont développés parOlmix et d'autres molécules contenues dansles algues seraient capables de"booster"notresystème immunitaire et de l'aider à bloquercertaines formes de cancer. «La cible, dansle cas qui nous intéresse, est constituée parcertaines cellules du système immunitairequi sont là pour activer nos lymphocytes, les-quels sont ensuite capables de rejeter lescancers. Nous avons commencé certaines

investigations pour comprendre dans quellemesure les molécules qui sont actuellemententre les mains d'Olmix peuvent devenir desmédicaments dans l'avenir. Nous avons debons espoirs dépenser que ce sera le cas. Eneffet, d'ici à moins de lOans, nouspouvonsespérer un produit en developpement. Ce quia éveillé l'intérêt d'Effimune envers la pro-position d'Olmix est que ses molécules sontdisponibles et que leur industrialisation a étéfaite. De manière raccourcie, nouspouvonsaccélérer les étapes amont du développe-ment et utiliser ces molécules pour com-prendre leur potentialité thérapeutique »précise encore Bernard Vanhove

Pourrait-on imaginer que les algues ser-vent à l'élaboration d'autres produits pou-vant freiner un certain nombre d'autresmaladies? «Si nous arrivons à enclencherun événement sur la base d'une molécule ex-traite d'une algue verte,par exemple, cela chan-gera notre regard sur les algues en général.Plusieurs pistes s'ouvrent car nous ne som-mes pas les seuls à menei des recherches età nous concentrer sur les molécules pré-sentes dans les algues Nous sommes dansun modèle de rupture avec l'immunothéra-pie du cancer car nous pouvons agir sur lesystème immunitaire pour provoquer uneréponse thérapeutique dans le cancer. »

Maryvonne Hiance conclut : «À par-tir du moment où une collaboration débuteet que l'on sait que le produit sera sur lemarché dans 10 ans ouplus, la valeur de lamolécule pourra être évaluée avant la misesur le marché.

« En dair, nous saurons si le résultat seraefficient avant W ans. dans Ies2à5 ans, ilpenly avoir une avancée tres forte Lorsquevous avez une molécule qui sert à fabriquerun anticorps monoclonal, vous avez tous lesprocessus de production à valider. Là, cen'est pas le cas caria molécule existe... ». rn


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Pour que les chercheurs puissent travailler efficacement,il convient de leur fournir des molécules d'algues très pures.

C'est tout le sens de la mission d'Agrival, entreprise finistériennespécialisée dans la collecte et le traitement des algues,

à travers son programme AlgoLife. Le point.

Agrival souhaite valoriserles algues à l'état moléculaire

Filiale de la SICÀ de Saint-Pol-de-Léon, la société Agrival, specia-liste de l'extraction du végétal,collabore avec la sociéte Olimx

depuis plusieurs années, plus particulière-ment sur ce qui touche à la collecte et aulavage des algues. « Nous mettons ensuiteà disposition d'Olmix des algues qui sontexploitables à l'échelle industrielle »explique Pierre-Jacques Dauneau, directeurd'Agrival

C'est dans ce cadre qu'Agrival et Olraixont développé l'an passe la toute premièrebioraffinerie d'algues au monde S'étantassure de grandes capacités de collecte, detraitement et de stockage des algues,Agrival poursuit le développement de sonprojet AlgoLife dont l'objectif consiste àvaloriser davantage les algues au stade mo-léculaire, qu'elles soient rouges, vertes oubrunes

« Nous opérons via des process bio-technologiques. Nous disposons des enzymessur les matières algales, prétraitées ou non,pour en récupérer des fractions aux activi-tés nouvelles par rapport à ce qui est dé] à pro-pose sur le marche ll peut s'agir de protéi-nes ou depolysacchandes, de molécules quivont permettre à des animaux d'atteindre plusrapidement un certain niveau de croissancesans que cela ne soit préjudiciable à leur santé

« Nous travaillons aussi a des progresimmunitaires en lien avec l'alimentation Dela sorte, les animaux se montreront moinsvulnérables a certaines maladies Nos re-cherches a plus long terme pourraient tou-cher des dîspositi/s médicaux destinés àl'homme, aussi bien dans le domaine desprotéines que des poly sacchandes » préciseencore le directeur d'Agrhal

Pour organiser la collecte et le traite-ment des algues dans de bonnes condi-tions, cinq entreprises actrices de la filièrealgue (lire notre encadré) ont initié le pro-jet Ulvans (acronyme pour Ulves valorisationnutrition santé) Leur objectif est de créerune nouvelle filière de valorisation des al-gues en Bretagne, depuis la récolte jus-qu'à leur transformation en produits in-novants pour les secteurs de la nutrition et

Pierre-Jacques Dauneau,directeur d'Agrival.

de la santé, animale et végétale, et leurcommercialisation dans le monde entier. Leprojet Ulvans, d'un coût total de 25 millionsd'euros, bénéficie du soutien d'Oseo, devenuBpifrance. a travers un programme d'In-novation stratégique industrielle (TSI).

Ulvans va également permettre de dy-namiser l'économie locale bretonne en y fa-vorisant la création d'une centaine d'em-plois et la réindustrialisation d'un siteindustriel inutilisé a Samt-Pol-de-Leon.D'ici a 2020, ce projet devrait d'ailleursgénérer un chiffre d'affaires d'environ150 millions d'euros.

Un test grandeur nature avecID DOO tonnes d'algues par an

Le projet Ulvans va permettre la mise aupoint de chacune des phases de traitementde 15 000 tonnes d'algues vertes afin de va-lider la faisabilité du procédé ainsi que ledéveloppement des produits finaux inno-vants. L'objectif final est dc traiter plus dc60 000 tonnes d'algues à l'année.

Au cours de ce projet industriel, plu-sieurs étapes faisant appel à des technolo-gies innovantes sont mises en œuvre. Ainsi,la collecte des algues vertes en mer faitappel à une nouvelle technologie depompage et de pressage qui permet delaisser une partie de l'eau et du sable dansle milieu naturel.

Ulvans va aussi permettre de stockerdes algues en quantité industrielle et de les

raffiner via différentes méthodes : mécaniques,chimiques ou biologiques Le programmes'accompagnera de la création de nou-veaux produits pour les secteurs de la santé,de la nutrition animale et végétale. Ils'agit également de valoriser la totalité dela matiere algale traitée

La mise au point de nouveaux pro-duits pour les secteurs de la nutrition et dela sante, animale et végétale, vise plusieursobjectifs principaux. «En tout premierheu, lh'agit de compléter et renforcer la gammede produits destinée à des marches diversi-fiés (déniche et de volume), en développantde nouvelles technologies de transforma-tion des matières premières » souligne Pierre-Jacques Dauneau. Parmi les enjeux majeursfigure le développement de nouveaux pro-duits pour le secteur de la sante animalefl s'agit de substituer aux molécules chimiquesdes molécules bio-sourcées bénéfiquesnotamment pour le développement desdéfenses immunitaires.

Ulvans prevoit aussi le remplacementde protéines animales utilisées dans l'ali-mentation animale et l'élevage aquacole etla substitution de certains herbicides,insecticides et fongicides par des produitsnaturels issus de matières algales.

Dernier point Ulvans ira jusqu'àaccompagner la commercialisation de cesproduits naturels et innovants en France maîssurtout à l'exportation, sur des marchés àfort potentiel comme l'Asie du Sud-Est etla Chine •

Cinq entreprises sontrassemblées dans UlvansOlmix {spécialiste des solutionsnaturelles pour la nutrition et la santéanimale et végétale) ; PHR (fertilisantsnaturels); Melspring (éliciteurs natu-rels); Amadéite (santé animale) etAgrival (valorisation des coproduitsvégétaux par stabilisation et extrac-tion de molécules d'intérêt). Deuxcentres de recherche sont associés àla démarche: l'Université de BretagneSud et le CNRS de Mulhouse.


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Breizh Algae Invest : un fondsd'accompagnement pour les investisseurs

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a Filière Algue se met gra-duellement en place. Maispour qu'elle se structurevéritablement, un fondssociétal a été créé début

2014 : le Breizh Algae Invest. Il s'agitde capter des investissements pouracquérir des navires de collecte etdes machines destinées à valoriserles algues, tout en favorisantla progression de la rechercheappliquée pour ensuite passerà l'élaboration industriellede produits à base d'algues.

Ce fonds s'adresse en prioritéaux investisseurs locaux, désireuxde développer une nouvelle filière,créatrice d'emplois et de richesses dans le grand Ouest.« Nous disposons d'une avance technologique et d'unematière première exceptionnelle : nous devons les faireconnaître dans le monde. Pour cela, nous avons besoindes investisseurs » martèle Hervé Balusson.

Quèlques banques s'embarquent dans l'aventure -

à l'image du CIC - intéressées parles débouchés qu'offre la nouvellefilière bleue, notamment dans lesbiotech. S'appuyant sur le boucheà oreille et sur la collecte ISF, menéeen début d'année, le fonds BreizhAlgae Invest - il s'agit d'un fondsde structure à capital variable plusque d'un fonds d'investisseursproprement dit - a pris son essor.Il totalise actuellement

i 400 000 euros, en période, de lancement.

« Nous souhaitons rassemblerentre 20 et 50 millions d'euros pourpouvoir déposer des brevets, finan-cer des usines... Plus nous collecte-

rons de capitaux, plus la filière se développera »pronostique Hervé Balusson. La collecte des fondssera assurée par des banques.« Nous sommes en cours de constitution... Tout se metactuellement en place » conclut le président du BreizhAlgae Tour. •

Algues rouges : Olmix valorisera un gisementà Saint-Hilaire-de-Riez (85)

II y a quelques mois, le départementde la Vendée a annoncé, lors duForum Vendée maritime, ses nou-velles ambitions pour renforcerl'économie bleue sur ses côtes.Outre le fait que la Vendée repré-

sente 10 % de la pêche française, elleentend jouer à fond ses atouts en ma-tière de nouvelles technologies mari-times.

Le phénomène déclencheur decette ambition politique réaffirmée estlié au projet de champ éolien offshorequi prendra place, en 2021, au largedes îles d'Yeu et de Noirmoutier. Autotal, 60 éoliennes, d'une capacité deproduction électrique de 500 méga-watts, seront installées en mer par leconsortium formé par GDF Suez etAreva. Coût de ce chantier: 2 milliardsd'euros.

Le Département présidé par BrunoRetailleau entend bien être acteur desa destinée en accompagnant la main-tenance et l'exploitation de ce champéolien : 130 emplois pourraient être ainsicréés à Yeu et Noirmoutier. Dans le cadredu Cluster Vendée, l'agence de déve-loppement économique Vendée

Expansion prépare tous les aspectsconnectés à la sous-traitance.

La croissance bleue, pour le Dé-partement, passe aussi par l'accom-pagnement des entreprises innovan-tes, notamment en matière debiotechnologies marines.

Deux dossiers sont emblématiquesde cette volonté de la Vendée d'être enpointe sur ce sujet. D'abord, l'im-plantation à Noirmoutier de l'entrepriseHemarina qui travaille sur les versmarins afin de trouver un procédé desubstitution au plasma sanguin. « Cette

société va s'installer dans un établis-sement comportant des bassins quiétaient utilisés jusque-là à l'élevagedes turbots » révèle Thierry Rolando,chargé de l'Économie et des Rela-tions internationales au conseil gé-néral de la Vendée.

Second dossier: l'arrivée de lasociété bretonne Olmix à Saint-Hi-laire-de-Riez où sera aménagée unebase dédiée à la collecte et au traite-ment des algues rouges, un gisement- estimé entre 80 DOO et 100000 tonnes- étant présent à cet endroit.

Le 12 septembre dernier, les dé-tails de ce projet ont été dévoilés parHervé Balusson, le P-dg d'Olmix;Bruno Retailleau, président du dé-partement de la Vendée et LaurentBoudelier, maire de Saint-Hilaire-de-Riez.

Créateur du chalut anti-pollutionThom'sea - utilisé pour ramasser lesboulettes de fuel du Prestige- le chefd'entreprise vendéen Thierry Tho-mazeau, a développé un nouveau filetpour ramasser et traiter les algues defaçon innovante. Ce procédé faitl'objet d'un partenariat avec Olmix. •

FLASH INFOS ECONOMIE EDITION BRETAGNE/PAYS DE LA LOIRE1 BIS RUE HURTEBISE BP 8020560202 COMPIEGNE CEDEX - 03 44 97 34 82

16 SEPT 14Quotidien


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OLMIX2340531400503/GBV/MSK/3


Q L'ACTU

AQUACULTURE: Olmix va s'implanter en Vendée

Le groupe OLMIX / T : 02 97 28 10 10 (siège a Brehan), spécialisée dans la transformationde produits naturels, va installer une nouvelle unité de transformation des algues en VendeeElle sera installée dans le pays de Saint-Gilles, pres d'un gisement d'algues rouges de Sion.Cet investissement pourrait se concrétiser d'ici 18 mois Plusieurs dizaines d'emploisdevraient être créés Le site pourrait permettre un gisement d'au moins 100 DOO tonnes desolieria cordahs www.olmix.com

Actualités

17 septembre 2014 Hebdomadaire

Bretagne : Après avoir pollué ses plages,

l’algue pourrait devenir l’or vert du littoral

La Bretagne, première victime des pollutions d’algues vertes dopées aux nitrates sur ses

plages, veut devenir un acteur majeur de la recherche et de l’exploitation des nombreuses

espèces d’algues, sources potentielles de croissance et d’emploi dans les secteurs médical

et alimentaire.

Quelque 500 personnes, chercheurs, scientifiques, dirigeants d’entreprises de 25 nationalités

sont attendues à partir de dimanche à Nantes à un colloque consacré aux algues et plus

particulièrement à leurs applications dans le domaine de la santé et de la nutrition.

La seconde édition de ce “Breizh Algae Tour” aura pour thème “les avancées scientifiques

dans les domaines de la nutrition et de la santé au profit de toute la chaîne alimentaire“.

Avec une question en filigrane, selon ses organisateurs: comment les extraits d’algues

peuvent avoir une influence sur le fonctionnement de l’organisme.

Les algues, qui contiennent des nutriments – protéines, sucres, minéraux et matières grasses –

et de très nombreux composés biologiquement actifs présents uniquement dans les végétaux

marins, se révèlent aujourd’hui une source d’approvisionnement incontournable, argumentent-

ils.

Le colloque sera aussi l’occasion de promouvoir un fond d’investissement, le Breizh Algae

Invest, destiné à accompagner le développement et la compétitivité de cette filière.

“L’idée est de faire appel à des investisseurs locaux“, indique Hervé Balusson, qui préside ce

fond. Il est également à la tête d’Olmix, une entreprise de centre-Bretagne qui travaille depuis

une quinzaine d’années sur la valorisation des algues, et de Breizh Algae Invest.

Actualités

17 septembre 2014 Hebdomadaire

“Si on arrive à lever 20 à 50 millions d’euros, on arrivera à financer des bateaux, des usines,

la recherche, des chercheurs“, estime-t-il.

Il y a de nombreux marchés à conquérir: l’algue peut avoir des applications dans l’alimentation

humaine, animale, mais aussi dans la santé, la médecine, la cosmétique, la pharmacie, voire

certains usages industriels…

“Économie bleue“

Et la Bretagne a une carte à jouer dans cette “économie bleue” avec ses “quelque 700 espèces

d’algues“, la qualité de ses eaux, sa sécurité sanitaire, mais aussi ses 1.500 chercheurs, souligne

Hervé Balusson.

“La filière des algues, ce sont aujourd’hui une centaine d’entreprises et 4 à 5.000 emplois“, en

Bretagne. “Mais ça peut représenter demain des milliers d’emplois” supplémentaires, affirme

Hervé Balusson selon lequel ces nouveaux marchés représentent des milliards d’euros.

C’est le cas du marché des médicaments. “Il est estimé aujourd’hui à 700 milliards d’euros et il

est prévu qu’il dépasse les 1.000 milliards dans les 10-20 ans”, explique Maryvonne Hiance, la

directrice d’Effimune, une entreprise nantaise qui s’est spécialisée dans le développement de

nouvelles molécules pour réguler le système immunitaire dans le domaine de la transplantation,

des maladies auto-immunes et certains cancers.

Selon Mme Hiance, le marché des médicaments issus de la biotechnologie représente déjà 23%

du marché total des médicaments, et “on estime qu’il pourrait passer à 50%”.

Ce marché des bio-médicaments connaît un fort développement, parce que ce sont des

médicaments plus ciblés, pour éviter les effets secondaires, souligne la dirigeante.

Chez Effimune, “jusqu’à présent, nous n’avons pas de médicaments issus de l’algue“, précise

Maryvonne Hiance. “Mais notre rencontre avec Olmix nous a permis de nous dire: +pourquoi

ne pas tester cette nouvelle matière pour développer un nouveau médicament, pour réguler le

système immunitaire dans certains cancers+“.

“Car certaines algues, en particulier les algues vertes, contiennent des molécules susceptibles

d’agir sur le système immunitaire et augmenter son action“, ajoute Maryvonne Hiance.

“On va mettre notre savoir-faire dans le développement de médicaments au service de cette

matière première“, assure Mme Hiance.

Des applications seraient possibles dans le domaine du système nerveux central, ou dans celui

des anti-inflammatoires.

Toutes les nouvelles filières liées à l’algue “sont les filières de demain“, soulignent les

organisateurs du Breizh Algae Tour: il faut que l’Ouest en tire profit, “c’est une des rares

filières émergentes dans un territoire en difficulté”.

Sciences & Avenir

http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140914.AFP5977/apres-avoir-pollue-ses-plages-l-algue-pourrait-devenir-l-or-vert-de-la-bretagne.html?xtor=RSS-16

Sciences – Santé


Santé : la Bretagne veut tirer parti de ses algues vertes

Première victime des pollutions aux algues vertes, la Bretagne entend devenir un

acteur majeur dans la recherche et l'exploitation de cette "ressource".

Quelque 500 personnes, chercheurs, scientifiques, dirigeants d'entreprises de 25 nationalités

sont attendues à partir de dimanche à Nantes à un colloque consacré aux algues et plus

particulièrement à leurs applications dans le domaine de la santé et de la nutrition.

La seconde édition de ce "Breizh Algae Tour" aura pour thème "les avancées scientifiques dans

les domaines de la nutrition et de la santé au profit de toute la chaîne alimentaire". Avec une

question en filigrane, selon ses organisateurs : comment les extraits d'algues peuvent avoir une

influence sur le fonctionnement de l'organisme.

RESSOURCE. Les algues, qui contiennent des nutriments - protéines, sucres, minéraux et

matières grasses - et de très nombreux composés biologiquement actifs présents uniquement

dans les végétaux marins, se révèlent aujourd'hui une source d'approvisionnement

incontournable, argumentent-ils.

Le colloque sera aussi l'occasion de promouvoir un fond d'investissement, le Breizh Algae

Invest, destiné à accompagner le développement et la compétitivité de cette filière.

Si on arrive à lever 20 à 50 millions d'euros, on arrivera à financer des bateaux, des usines et des

recherches"

"L'idée est de faire appel à des investisseurs locaux", indique Hervé Balusson, qui préside ce

fond. Il est également à la tête d'Olmix, une entreprise de centre-Bretagne qui travaille depuis

une quinzaine d'années sur la valorisation des algues, et de Breizh Algae Invest.

"Si on arrive à lever 20 à 50 millions d'euros, on arrivera à financer des bateaux, des usines, la

recherche, des chercheurs", estime-t-il.

http://www.sciencesetavenir.fr/tag/nantes

https://www.olmix.com/fr/evenements-calendrier/breizh-algae-tour-2014

http://www.sciencesetavenir.fr/tag/fond-d-investissement

http://www.olmix.com/fr

http://www.sciencesetavenir.fr/tag/valorisation

Sciences – Santé


Il y a de nombreux marchés à conquérir : l'algue peut avoir des applications dans l'alimentation

humaine, animale, mais aussi dans la santé, la médecine, la cosmétique, la pharmacie, voire

certains usages industriels...

De la nutrition aux médicaments

Et la Bretagne a une carte à jouer dans cette "économie bleue" avec ses "quelque 700 espèces

d'algues", la qualité de ses eaux, sa sécurité sanitaire, mais aussi ses 1.500 chercheurs, souligne

Hervé Balusson.

"La filière des algues, ce sont aujourd'hui une centaine d'entreprises et 4 à 5.000 emplois", en

Bretagne. "Mais ça peut représenter demain des milliers d'emplois" supplémentaires, affirme

Hervé Balusson selon lequel ces nouveaux marchés représentent des milliards d'euros.

C'est le cas du marché des médicaments. "Il est estimé aujourd'hui à 700 milliards d'euros et il

est prévu qu'il dépasse les 1.000 milliards dans les 10-20 ans", explique Maryvonne Hiance, la

directrice d'Effimune, une entreprise nantaise qui s'est spécialisée dans le développement de

nouvelles molécules pour réguler le système immunitaire dans le domaine de la transplantation,

des maladies auto-immunes et certains cancers.

Les algues pour lutter contre le cancer ?

Selon Mme Hiance, le marché des médicaments issus de la biotechnologie représente déjà 23%

du marché total des médicaments, et "on estime qu'il pourrait passer à 50%". Ce marché des

biomédicaments connaît un fort développement, parce que ce sont des médicaments plus ciblés,

pour éviter les effets secondaires, souligne la dirigeante.

Chez Effimune, "jusqu'à présent, nous n'avons pas de médicaments issus de l'algue", précise

Maryvonne Hiance. "Mais notre rencontre avec Olmix nous a permis de nous dire: +pourquoi

ne pas tester cette nouvelle matière pour développer un nouveau médicament, pour réguler le

système immunitaire dans certains cancers+".

Des applications anti-inflammatoires ou pour soigner le système nerveux

"Car certaines algues, en particulier les algues vertes, contiennent des molécules susceptibles

d'agir sur le système immunitaire et augmenter son action", ajoute Maryvonne Hiance.

"On va mettre notre savoir-faire dans le développement de médicaments au service de cette

matière première", assure Mme Hiance.

Des applications seraient possibles dans le domaine du système nerveux central, ou dans celui

des anti-inflammatoires.

Toutes les nouvelles filières liées à l'algue "sont les filières de demain", soulignent les

organisateurs du Breizh Algae Tour: il faut que l'Ouest en tire profit, "c'est une des rares filières

émergentes dans un territoire en difficulté".

http://www.sciencesetavenir.fr/tag/bretagne

http://www.effimune.com/

http://www.sciencesetavenir.fr/tag/cancer

http://www.sciencesetavenir.fr/tag/total


Les algues, une révolution dans la nutrition et la santé :

Le Breizh Algues Tour 2014

[Nantes] —Du 15 au 17 septembre a eu lieu à Nantes un grand colloque international sur les algues le

« Breizh Algae Tour ». Initié par le société Olmix, première entreprise au monde spécialiste dans la

chimie verte, ce colloque a ressemblé 500 chercheurs, scientifiques, et entrepreneurs de 25 pays pour

partager recherches scientifiques et techniques dans la domaine de la santé et de la nutrition. Les

algues peuvent avoir des applications dans l'alimentation humaine, animale, mais aussi dans la santé,

la médecine, la cosmétique, la pharmacie, et certains usages industriels..

La filière des algues, ce sont aujourd'hui une centaine d'entreprises et 4 à 5.000 emplois en

Bretagne -- presque autant que la pêche. Des dizaines de milliers d'emplois sont possibles

dans un futur pas si lointain.

http://www.agencebretagnepresse.com/photos/35/35119_1.jpg





De très intéressants travaux ont été présentés par le Dr Mustapha Berri. Son projet consiste à remplacer les antibiotiques ajoutés aux nourritures animales par des produits à base d'algues. Pour protéger les animaux malades, il existe trois solutions : la vaccination, les probiotics et les prébotics. Il se trouve que les prébotics naturels, on peut les trouver dans les algues vertes ulva et dans certaines algues rouges.

Les algues rouges, comme la solieria cordalis peuvent aussi remplacer les anti-biotiotiques que l'on donne aux animaux à titre préventif. Elles agissent positivement sur les intestins. A ce sujet, l'entreprise bretonne va ouvrir une unité de production à Saint-Hilaire de Riez, en Vendée, ou se trouve un important gisement d'algues rouges.

D'après le Dr. Mustapha Berri « En remplaçant, dans l'ensemble de la chaîne alimentaire, les additifs, les pesticides et les antibiotiques, par cet élément naturel qu'est l'algue, les effets bénéfiques sur notre nutrition, notre santé, seraient considérables. »

Pour protéger les plantes contre les maladies comme le mildew qui touche des légumes comme les tomates, Olmix propose trois nouveaux produits «Seamel Booster», «Seamel Prevent» et «Seamel Barricade». Les résultats sont spectaculaires ! Les tests sur les oignons, les pommes de terre et le blé montrent que l'utilisation de ces trois produits naturels à base d'algues ont donné de meilleurs résultats que les herbicides et les fongicides -- avec 14% de rendement en plus.

En remplaçant, dans l'ensemble de la chaîne alimentaire, les additifs, les pesticides et les antibiotiques, par cet élément naturel qu'est l'algue, les effets bénéfiques sur notre nutrition, notre santé, seraient considérables__Dr. Berri

Olmix travaille aussi avec la société Effimune, une entreprise nantaise qui s'est spécialisée dans le développement de nouvelles molécules pour réguler le système immunitaire dans le domaine de la transplantation, des maladies auto-immunes et certains cancers. Elle fait des recherches pour produire des médicaments basés sur les algues car certaines molécules contenues dans les algues peuvent dialoguer avec les cellules humaines.

D'après le PDG d'Olmix, Hervé Ballusson, pour les algues on est « au début d'une révolution".

http://fr.wikipedia.org/wiki/mildew

PRESSE OCEANET DE LA PRESSE DE L'OUEST 5/8 RUE SANTEUIL BP 2241844024 NANTES CEDEX 1 - 02 40 44 24 00

18 SEPT 14Quotidien

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ÉCONOMIE. Le Breizh Algae Tour a réuni 550 spécialistes en congrès à Nantes

Algues, le marché d'avenir

uCEANTIBIOTICUTOBOOST ENZYME

Herve Balusson, le Pdg d'Olmix a reuni 550 spécialistes a Nantes. Photo PO Philippe corbou

Longtemps décriées, les al-gues, qui sont une source debiotechnologies, représen-tent pourtant l'avenir.

En créant Olmix il y avingt ans au cœur dela Bretagne, Hervé

Balusson, son Pdg, ne s'at-tendait pas à ce qu'on luiouvre toutes les portes Maîsson travail a payé puisqu'au-jourd'hui, sa société qui tra-vaille sur tous les typesd'algues est implantée dans70 pays et possède 15 fi-liales Profitant de la semainedu Space à Rennes, le Saloninternational de la produc-

tion animale, Olmix orga-nise, chaque annee, ungrand rendez-vous à NantesCette nouvelle edition duBreizh Algae Tour a permisde présenter les grandesavancées dans la recherchescientifique et techniquedans les domaines de lasanté et de la nutrition auprofil de toute la chaîne ali-mentaire Pas moins de 550scientifiques, partenaires,financiers, industriels, cher-cheurs venus de 43 paysavaient repondu a l'appel« Nous sommes les pionnierssur ce marché de rupturequi est pourtant un marché

de demain Le marche mon-dial reste à conquérir avec40 milliards d'euros poten-tiel », explique Hervé Balus-son qui souligne aussi etsurtout le travail entreprisdepuis quelque temps avecle service de recherchecontre le cancer, au semd'Effimune Effimune déve-loppe des molecules théra-peutiques de régulation dusystème immunitaire dansle domaine de la transplan-tation et des maladies auto-immunesParallèlement, Olmix a bap-tise un trimaran Olmix, Algaefor a hetier life, qui va faire

le tour du monde el mêmeparticiper à la prochaineroule du Rhum

Philippe Corbou

L'INFO EN PLUS

Une usine en VendéeOlmix a confirmé hier la

création d'une usine de

traitement des algues à

St-Hilaire-de-Riez. 25 emplois y

seront créés d'ici 5 ans et 20 à

25 emplois indirects pour

collecter et laver les algues.

Olmix emploie 370 personnes

pour un chiffre d'affaires de

65 MC, dont 80% réalisé à

('export, sur 70 pays.



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ÉconomieAvec Saint-Hilaire de Riez comme point de départ

Vers la création d'une filière "algues" en VendéeTirer tous les bénéficesque la mer peut nousapporter : c'est l'undes défis que se lancele département quimise à présent sur lavalorisation desalgues. Le projet n'estpas encorecomplètement définimais laisse entrevoirde véritablesperspectives.

"J'ai la conviction que le 21e siè-cle sera le siècle de la mer.Tout nous y ramène." Le prési-dent du Conseil général de laVendée, Bruno Retailleau, n'y vapas par quatre chemins quandil évoque le potentiel del'Océan, qui ne demande qu'àêtre exploité. "Le défi est à lafois économique, climatique,démographique et énergétique.Et la Vendée a pleine d'atoutspour l'avenir."Le président du Conseil généralcite volontiers le futur parcéolien offshore ou encore l'im-panta t ion d 'Hémarma à

Noirmoutier. Vendredi, c'est unautre atout, qu'il entendait met-tre en avant : les algues. Et plusprécisément les algues rouges.Le littoral vendéen, entre les îlesd'Yeu et de Noirmoutier enregorge. À tel point que, par lejeu des courants, les plages deSion, à Saint-Hilaire de Riez, ensont envahies.Or, ces algues suscitent beau-coup d'intérêt pour la sociétébretonne Olmix et son PDGHervé Balusson.La valorisation des algues est,depuis vingt ans, la spécialitéde cette société qui emploie250 salariés et possède pasmoins de 14 brevets. 80°/o desa production part à l'export,notamment vers l'Asie où lesproduits à base d'algues sontbeaucoup plus appréciés qu'enEurope. Pour l'instant. Le mar-ché des produits issus desalgues est en pleine expansion.Car les vertus de l'algue sontlégion et ne cessent d'êtredécouvertes. Pour l'heure, c'estl'alimentation et la santé anima-les qui constituent le principaldébouché d'Olmix et quidevrait être la première voca-tion du gisement vendéen.Car c'est bien d'un gisementqu'il s'agit, avec un potentiel de100.000 tonnes La quantité

qui se développe au fond deseaux et les courants qui conver-gent vers Saint-Hilaire de Riezsont la clé de richesse.Le tout est désormais d'étudierles possibilités de collecte et devalorisation pour créer une véri-table filière vendéenne, unesuite de maillons d'une chaînedont les bouts sont d'ors etdéjà connus. Ainsi, le groupeCristal, basé aux Herbiers esttrès intéressé par la perspectivede commercialiser des alimentspour animaux plus naturels etpermettant de limiter le recoursaux antibiotiques, comme lesréglementations européennesle préconisent.

Les Hilairois sur le pontEn mer, le principe de la col-lecte est acte et ne demandequ'à être concrétisé. Et c'est làque l'on retrouve l'ancien mannpêcheur Thierry Thomazeau,déjà connu pour son filet anti-pollution utilisé lors du naufragede \Enka. Gérant de la sociétéThomsea, il a cette fois conçuun système permettant de col-lecter les algues sans les arra-cher. "Avec Olmix, nous avonstout de suite vu une conver-gence", note l'ancien marinpêcheur. Les premiers tests ontpermis la collecte de 130 ton-



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Les acteurs de la future filiere "algues" en Vendée au premier plan Thierry Thomazeau (Thomsea),Bruno Retailleau (Conseil général), Hervé Balusson (PDO d'Omix) Au second plan Dominique Sallois(Cristal), Laurent Boudelier (maire de Samt-Hilaire de Riez), David Hoyaux (secrétaire général d'Olmix)

nes, envoyées dans leMorbihan. Lin nouveau bateau,plus adapté à ce type de col-lecte a été dessiné. Il nereste plus qu'à le construire.Dans un premier temps, lesalgues seraient envoyées àBréhan pour être valorisées.Ensuite, une unité de valori-sation devrait être construiteà Samt-Hilaire de Riez oudans ses alentours. Quand ?D'ici deux ans, certainement."Mais il est encore trop tôtpour en dire plus", tempèreHervé Ballusson. Il va falloirvalider le processus avant depasser à la phase d'investis-

sement. Maîs, de la collecteà la valorisation, on parle deplusieurs dizaines d'emploiscréés via cette filière.Laurent Boudelier, maire deSamt-H i la i re de Riez, neboude pas son plaisir : lehandicap des algues accu-mulées sur Sion devient unatout et fait de la commune"une tête de pont pour unenouvelle filière." En atten-dant la création d'une unitéde valorisation, la communedispose déjà d'une plate-forme de stockage.Il s'agirait en outre de la pre-m iè re uni té en France,

consacrée à ce type d'algue,la soleria cordahs. Et chezOlmix, on est convaincu dupotentiel de cette ressourcenaturelle et renouvelable.Aujourd'hui l'alimentationa n i m a l e . Et d e m a i n ?Lalimentation humaine et lap h a r m a c i e ne sont pasexclues. "On prendra ce quela mer nous donnera",résume le PDG, qui affichele sentiment profond queles algues sont un élémentde l 'avenir de la planèteentière.

Franck Hermel


18 SEPT 14Quotidien

OJD : 749258


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Rostrenen

Rostrenen

Des Pakistanais à la rencontre des professionnels de la volailleDepuis samedi, un fabricant d'ali-ments, des intégrateurs, des vété-rinaires et le plus gros producteurd'œufs du Pakistan sillonnent leCentre-Bretagne, a la rencontre deprofessionnels de la volaille.

« Nous voulions voir comment lesaviculteurs travaillent dans la vo-laille en Bretagne et comment ils ymettent plus de sécurite expliquele Dr Khahd Iqbal Nous travaillonstous avec Olmix depuis trois ouquatre ans. Nous profitons de notrevoyage pour constater commentles Bretons fabriquent les produitsqu'ils utilisent et principalementles produits à base d'algues pourfaire face au problème des micro-toxines. »

Des échangesavec des éleveurs

Au CNRS, a Roscoff, la delegations'est informée sur le travail de re-cherche sur les algues Elle s'est arrêtee au zoopôle de Ploufragan, Centrenational de recherche sur la volailleau laboratoire d'analyses vétérinaireset a rencontre des groupements dedefense sanitaire « À Pontivy, nousavons dialogué avec les responsa-bles de Triskalia et un peu partoutnous avons échangé avec des éle-veurs. »

La delegation a ete frappée par ledegré d automatisation d'une usinede fabrication d'aliments « Nous yavons vu trois ou quatre personnes.

Une delegation de onze Pakistanais, composee d un fabricant d'aliments, d'intégrateurs, de vétérinaires et du plus grosproducteur d'œufs du Pakistan, sillonne le Centre Bretagne a la rencontre de professionnels de la volaille en compagnied'Alain Reocreux de la sociéte O/mix

Chez nous, pour la même usine, il yaurait 250 travailleurs. »

Le Pakistan n'a pas les moyensde tout automatiser, maîs « ce n'estpas un problème puisque la main-d'œuvre est beaucoup moins cherechez nous ».

La delegation a ete égalementsurprise par l'accueil chaleureuxdes gens rencontres Les visiteursconnaissaient l'aviculture bretonnepar des conferences et des revues« Mais nous voulions voir de nos

propres yeux. »Ils ont également apprécie la traca-

bilite « Nous avons vu ce qui pour-

Lé Pakistan, en chiffre

Le Pakistan, cest 180 millions d ha-bitants dont 70 % de ruraux et unpays ou la production de volaille esten tram d'exploser A 90 %, les poulaillers sont fermés et la productions appuie sur des races fiançaises

rait se mettre en place chez nous,la Bretagne est en avant-garde dupoint de vue sanitaire ».

Les Pakistanais consomment de 5a 6 kg de volaille par personne etpar an (30 kg en France) et les oeufssont la source de protéines les moinschères

2 RUE DE CHATEAUDUN75009 PARIS - 01 76 21 73 00

19/25 SEPT 14Hebdomadaire Paris


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LE TOUR DE FRANCEDES PLUS BELLES ETI BRETAGNE (1/1O)

Comment Rennes transformeses PME en championnesPARPASCALEPAOLI-LEBAILLY

3P@pplmedia35 R•

cconnuc pour sa capacite d'in-novation et pour la \ anete desstrategies mises en œuvre parses entrepreneurs, la Bretagnepresente un modele d'ETI par

ticulierement dynamiqueLes 160 ETT bretonnes (source CC I etInsee Bretagne) réalisent pres d'un tiersdu chiffre d'affaires dc toutes les entre-prises du territoire (31,7%) ct emploient136500 personnes (23,6% dcs salaries) Lamoyenne se situe a 700 salaries (contre615 a l'échelle nationale), maîs 19 4% dcsETI affichent plus de 1000 personnes, tandit> que S7% en recensent moins de sooL'industrie, minoritaire par rapport aPagroalnnentaire, génère 37,5% de l'activite Si la crise du secteur de la productionsigne l'échec d'entreprises insuffisammentinnovantes, plusieurs fleurons existentcomme Guyadcr Gastionomic, Triballat,ou La Tnnitaine Les activités de servicescomptent pour 31,9% ct Ic commerce pour25,6% Outre Timac (engrais) ou Olmix(filiere dcs algues) dans le secteur chimic-biotechnologies, des ETI ont émerge dansl'économie numerique et les telecoms,telles Astelha ou Deltadore (electroniqueappliquée) et dans le textile (Beaumanoir,Armor Lux)C es enti éprises fondent notamment leurcroissance sur l'international, puisque 54%

d'entre elles sont exportatrices (40% pourla mo\enne francaise), et 28% exportentmême plus de 2=5% de leur productionLes ETI regionales bâtissent égalementleur modele sur l'innovation, autour depôles uibams comme Rennes (numerique,automobile), Brest (agriculture, peche,industrie navale), Lanmon (TIC) qui ontdc\ cloppé une excellente dynamique R&D,publique comme privee, ainsi que dcs pro-grammes collaboratifs L'implantation dcsETI cst d'ailleurs plus forte en Illc-ct-Vilamc (42%) ct en Finistere (33%)

UN FORT CARACTÈREPATRIMONIAL ET RÉGIONAL

louant la solidarite entre entreprises,20% dcs ETI adhèrent a un pôle dc com-petitivite régional (Valeria!, Images &Réseaux, Mer Bretagne, IDforCar) ounational Le secteur dcs TIC (images,reseaux ct c-santc) fcdcrc grands comptes(Orange Labs, Technicolor) ct PME inno-vantes L'économie maritime travaillesur des niches a haute valeur ajouteehvdiolienneb, eoliennes flottantes, biotechnologiesEn nombre de brevets déposes (46 en 2010,soit 6,1% du total), la Bietagtie se placedans le peloton dc tete avec ITlc-dc-Francc,

La Pointe du Razl'un des lieuxemblématiquesdes côtesbretonnes classé« grand sitede France »©Alterfalter Fotolia

Rhône-Alpes ct les Pays dc la LoueComme les PME, les ETI bretonnes se dis-tinguent par leur forte identité regionaleet surtout leur caractère patrimonialPour accélérer leui developpement, ellesrestent toutefois ouvertes aux autressources de financement., utilisant les differents leviers qui s'offrent a elles aidesrégionales a l'innovation, à la création ou

au developpement, recours a Bpifranc(maritime, TIC, agroalimentaire1), voir

chargée de mettre en oeuvre la strategied'attractmte pour la période 2013 2,02.0 Laregion Bretagne consacre no millionsd'euros par an a l'économie •

Lo'ïg Chesnais-Girard, vice-président de la Région chargé de l'économie et de l'innovation

« Nos entrepreneurs sont attachés à leur territoire »Peut-on parler d'un modèle d'ETIbreton?Il n'y a pas de modele breton, maîs lastructure economique du territoire s'appme sur une épine doi sale d'ETI au pcn-rnetre familial, et une x olonte de garderles centres de decision en BretagneII y a aujourd'hui une geneiation de dingéants Gilles Falch'hun che/ Sill, Christian Roulleau che/ Samsic, Louis Le Duff

qui développent leur activite dans lemonde entier tout en restant tres attachesa leur territoireL'association Pioduit en Bretagne, quifédère PME ct grands groupes, cst une

parfaite illustration dc cette volonté dedonner à la region la capacite dc se déve-lopper, d'innover et de creer de l'emploiLes ETI et PME installées en Bretagnebénéficient par ailleurs d'un écosystèmestructure et du bon nrveau de quahfication des salariesPour relever les defis economiques, unerelation de confiance s'est instaurée entreles entreprises et les institutions regionales

Quels sont les enjeux spécifiquesdu territoire*7 Ses atouts"3

("ertains modeles economiques dans lescctcui agroalimentaire ct plus précisé-

ment sur le premier niveau dc productionagricole (porc, volaille), ou encore dansl'automobile, sont en coms de restructurationMalgre la crise, ces secteurs restent dcsfilieres stratégiques pour l'économieEn parallèle, on assiste au renouveau et al'émergence de fiheies fortes, liées a latransformation agroalimentaire, au numerique ou au maritimeII s'agit donc de creer des acteurs importants en Europe dans le domaine des bio-technologies, des energies renou\elablesou de la c^bersecunte La presence degrandes entreprises comme