1
NOS ClieNTS 15 CREATHES, microencapsuleur d’idées > Toute l’équipe de CREATHES. > Hervé HUILIER, fondateur et dirigeant de CREATHES. Vincent PRENEY, Directeur d’agence à Belfort Jean Jaurès, nous a fait découvrir une société cliente dont le savoir-faire est de microencap- suler des idées. Nous sommes tous des consommateurs… aver- tis… oui quand vous aurez découvert le principe de la microencapsulation de CREATHES. Explications par Hervé HUILIER, fondateur et dirigeant de CREATHES accompagné de son assistante, Sophie PERALDO. > Pouvez-vous nous présenter CREATHES ? Hervé HUILIER : Mon expérience professionnelle a toujours été liée à la recherche et au développe- ment dans le domaine de la microencapsulation dans différentes industries. CREATHES (contraction de Create The Solution) a été créée en 2008. J’ai d’abord commencé avec un ingénieur et un techni- cien de laboratoire. Aujourd’hui nous sommes 7, une équipe principalement féminine, créative et hautement qualifiée (ingénieurs, docteurs). Nous sommes installés sur 300 m 2 comprenant un laboratoire et un atelier pilote. Nous avons un chiffre d’affaires de 360 Kavec un objectif de 500 Kpour l’exercice qui suit. CREATHES est un laboratoire spécialisé dans la prestation Recherche et Développement en microencapsulation. > Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la microencapsulation ? HH : Il s’agit d’une technologie qui permet d’enrober des molécules liquides ou solides dans une capsule pour les libérer où l’on veut, si on veut et quand on veut. La microencapsulation comporte de nombreux avantages : protéger le principe actif, contrôler ou retarder la libération d’un produit, améliorer la formulation du produit. La taille de la microcapsule : entre 1 et 100 microns. > Sur quel produit peut-on appliquer cette technique ? HH : Il existe de nombreuses possibilités d’applica- tions – agroalimentaire, adhésif, textile, couche bébé, cosmétique, industrie papier, passeport, textile, détergence. Quelques exemples simples aident à mieux comprendre. Un chewing-gum durera plus longtemps en bouche s’il libère ses arômes progressivement à la mastication. Même chose en cosmétique ou en parfumerie pour prolonger les fragrances. Un médicament sera bien plus efficace s’il passe la barrière gastrique pour atteindre l’organe choisi (un laxatif par exemple qui se prend oralement et qui se libère au bon endroit). Selon le même principe, ce qui peut soigner, peut servir aussi à tuer efficacement une population de rongeurs nuisibles de plus en plus résistante aux raticides classiques. Un assouplissant ménager agira bien mieux, par rupture mécanique, une fois le vêtement porté. > Quels sont vos clients ? HH : Nous travaillons sur des marchés divers avec des grands groupes comme ESSILOR, LACTALIS, MERCK, THALÈS, SHISEIDO, VALMONT COSMÉ- TIQUE. Il s’agit principalement de partenaires dont le département R&D est implanté en France. > Comment travaillez-vous avec ces socié- tés porteuses de projets ? HH : Nous définissons et validons le cahier des charges avec nos clients en répondant aux contraintes techniques et économiques du projet. Nous apportons une solution à partir de la tech- nologie la plus adaptée et de l’application finale choisie par le client. Nous soutenons ensuite notre client dans la phase d’évaluation du produit. Enfin nous apportons un support technique spécifique pour la mise en production des microcapsules et de l’application finale. Nous accompagnons notre client dans la sélection de l’outil de production (sur le site du client ou d’un sous-traitant). Nous sommes équipés, depuis peu, d’un atelier pilote qui est l’intermédiaire entre le laboratoire et la produc- tion. Nous assurons la production des premiers lots permettant à nos clients le lancement sur le marché de leur produit. Ceci leur permet ainsi de limiter les risques et différer leurs investissements. > Comment la Banque Populaire accompagne CREATHES dans ce défi ? HH : La Banque Populaire nous a accompagnés lors de notre déménagement en 2012 dans de nouveaux locaux. Ces bâtiments nous ont permis d’abriter les activités de formulation et ainsi pour la société d’être en mesure de « répondre à la demande croissante de ses clients des secteurs de la chimie, du textile, de la cosmétique et de l’agroalimentaire ». Nous avons un laboratoire avec des machines financées par la Banque Populaire, qui permettent de mesurer, chauffer, refroidir, mélanger… > Quel est le projet le plus fou que l’on a voulu vous confier ? HH : Le plus fou, ce n’est pas forcément le mot exact car nous avons eu des demandes irréalisables comme refroidir la planète. Notre valeur ajoutée est de concevoir des solutions à partir de choses existantes. On peut parler du projet ESSILOR qui vient de se terminer et pour qui nous avons réalisé une lingette antibuée. Nous avons accompagné notre client jusqu’à l’industrialisation. BàO > Quel est le projet qui vous tient le plus à cœur ? HH : Il s’agit d’un projet dans le domaine de l’agriculture et dont le but est de fertiliser les cultures avec des produits naturels. Nous disposons aujourd’hui de solutions techniques respectueuses de l’environnement (matières premières naturelles, technologie sans réaction chimique), industrialisées ou en cours de développement, répondant à l’industrie de l’alimentation animale ou l’agricul- ture. Mais là, nous ne pouvons pas trop en dire à ce stade, histoire de conserver un peu d’avance ! > Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ? HH : À ce jour, nous avons entrepris de nombreux projets dans le domaine de l’agriculture. Ce sera le pilier de notre développement futur. Nous relevons de nouveaux défis avec pour objectif d’apporter des solutions dans un délai relativement court, du cahier des charges jusqu’à l’industrialisation. Notre souhait : être le centre technique privé de référence de la microencapsulation en France. La production pilote nécessitera des locaux spécifiques afin d’avoir une vitrine de notre entreprise et apporter des solutions industrielles bien plus importantes. > Vous êtes entourés de jeunes collaborateurs, parlez-nous d’eux ? HH : Jeunes oui et principalement une équipe fémi- nine puisque nous ne sommes que 2 hommes sur les 7 collaborateurs de CREATHES. Nous sommes une équipe soudée avec des projets communs. Nous travaillons ensemble et comme il s’agit de projets, il y a des moments fluctuants mais tout le monde y trouve son compte. Je suis entouré d’une équipe qui aime pratiquer le sport alors si dans la journée, un de mes collaborateurs a envie de faire un footing, pas de problème. Le point fort de CREATHES : une compétence stratégique basée sur un large portefeuille de technologies matures en interne, un atelier de transfert permettant l’industrialisation et la production mais aussi une méthodologie qui fait ses preuves « on dépense le temps au début du projet, l’argent à la fin ». Voilà une entreprise qui n’a pas fini de nous surprendre. Nous souhaitons à CREATHES, dont le défi est de répondre à l’infiniment petit, un infiniment grand succès Propos recueillis par Isabelle CAPLIEZ

CREATHES vu par son banquier

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: CREATHES vu par son banquier

NOS ClieNTS NOS ClieNTS

1514

Leurs photos sont souvent publiées dans le BàO, le Flash, le Clic Hebdo et plus récemment sur le site Intranet dédié à la convention du personnel. Josyane et Julien PIFFAUT sont les photographes profession-nels qui ont arpenté les 160 tables au pas de course, le 18 septembre dernier, pour vous permettre de revivre, par la suite, ce moment à travers leurs magnifiques clichés. Le studio PIFFAUT, basé à Chalon-sur-Saône,

c’est avant tout une histoire de famille avec la succession de 3 générations, depuis les années

60, mais surtout la transmission d’une véritable passion. Le duo Josyane et Julien, mère et fils, arpente

les routes de la Saône-et-Loire et de la Côte d’Or le plus souvent dans leur activité. L’une est « habitée » par le métier depuis son plus jeune âge, ce qu’elle doit à son père Georges PILLOT, qui lui a donné goût au métier et apporté l’enseignement de base consolidé ensuite à travers un apprentissage à Lyon puis Dijon. Le second vit et retrouve ses passions (vin, musique…) à travers la photo, un univers qu’il a découvert lors des vacances scolaires au studio et

de formations BAC Pro et CAP. Mais découvrir d’autres activités, d’autres métiers (de l’industrie au monde hospitalier) en faisant le sien est tout aussi enrichissant nous confie-t-il.Au-delà de l’événementiel pour lequel nous les sollicitons, ils interviennent également pour des reportages industriels, des maga-zines, des prises de vue en studio ou techniques mais également des portraits d’enfants, des mariages, de la mode… Pour eux, la photo doit avant tout raconter une histoire à chaque fois unique et magique, un objectif primordial que tous les deux se fixent à chacune de leur mission et qui signe leur style. Si aujourd’hui la montée des photographes amateurs leur fait parfois de l’ombre, le studio PIFFAUT sait toujours se démarquer en apportant des conseils, des préconisations, une écoute et une personnalisation à chacun de leur client

VOUS LES CONNAISSEZ TOUS OU PRESQUE POUR LES AVOIR APERÇUS LORS DE NOS ÉVÉNEMENTS (MÉDAILLES DU TRAVAIL, PRIX DE LA DYNA-MIQUE AGRICOLE, ASSEMBLÉE GÉNÉRALE…). DISCRETS, ÉQUIPÉS DE LEUR APPAREIL À MULTIPLES ZOOMS, ILS SE FONDENT AU DÉCOR POUR DÉNICHER LA PHOTO, LE MOMENT, L’ INSTANT CLÉ QUI SAURA IMMORTALISER LES MANIFESTATIONS DE LA BANQUE…

Zoom surle studio PIFFAUT

CREATHES, microencapsuleur d’idées

> Toute l’équipe de CREATHES.> Les trois générations rassemblées.

C’EST AVANT TOUTUNE HISTOIRE DE FAMILLE.

Déborah DIGOY

> Convention du personnel BPBFC. > Compagnie Les Voca People.

> Hervé HUILIER,fondateur et dirigeantde CREATHES.

Vincent PRENEY, Directeur d’agence à Belfort Jean Jaurès, nous a fait découvrir une société cliente dont le savoir-faire est de microencap-suler des idées.Nous sommes tous des consommateurs… aver-tis… oui quand vous aurez découvert le principe de la microencapsulation de CREATHES. Explications par Hervé HUILIER, fondateur et dirigeant de CREATHES accompagné de son assistante, Sophie PERALDO.

> Pouvez-vous nous présenter CREATHES ?

Hervé HUILIER : Mon expérience professionnelle a toujours été liée à la recherche et au développe-ment dans le domaine de la microencapsulation dans différentes industries. CREATHES (contraction de Create The Solution) a été créée en 2008. J’ai d’abord commencé avec un ingénieur et un techni-cien de laboratoire. Aujourd’hui nous sommes 7, une équipe principalement féminine, créative et hautement qualifiée (ingénieurs, docteurs). Nous sommes installés sur 300 m2 comprenant un laboratoire et un atelier pilote. Nous avons un chiffre d’affaires de 360 K€ avec un objectif de 500 K€€ pour l’exercice qui suit. CREATHES est un laboratoire spécialisé dans la prestation Recherche et Développement en microencapsulation.

> Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la microencapsulation ?

HH : Il s’agit d’une technologie qui permet d’enrober des molécules liquides ou solides dans une capsule pour les libérer où l’on veut, si on veut et quand on veut. La microencapsulation comporte de nombreux avantages : protéger le principe actif, contrôler ou retarder la libération d’un produit, améliorer la formulation du produit. La taille de la microcapsule : entre 1 et 100 microns.

> Sur quel produit peut-on appliquer cette technique ?

HH : Il existe de nombreuses possibilités d’applica-tions – agroalimentaire, adhésif, textile, couche bébé, cosmétique, industrie papier, passeport, textile, détergence. Quelques exemples simples aident à mieux comprendre. Un chewing-gum durera plus longtemps en bouche s’il libère ses arômes progressivement à la mastication. Même chose en cosmétique ou en parfumerie pour prolonger les fragrances. Un médicament sera bien plus efficace s’il passe la barrière gastrique pour atteindre l’organe choisi (un laxatif par exemple qui se prend oralement et qui se libère au bon endroit).

Selon le même principe, ce qui peut soigner, peut servir aussi à tuer efficacement une population de rongeurs nuisibles de plus en plus résistante aux raticides classiques. Un assouplissant ménager agira bien mieux, par rupture mécanique, une fois le vêtement porté.

> Quels sont vos clients ?

HH : Nous travaillons sur des marchés divers avec des grands groupes comme ESSILOR, LACTALIS, MERCK, THALÈS, SHISEIDO, VALMONT COSMÉ-TIQUE. Il s’agit principalement de partenaires dont le département R&D est implanté en France.

> Comment travaillez-vous avec ces socié-tés porteuses de projets ?

HH : Nous définissons et validons le cahier des charges avec nos clients en répondant aux contraintes techniques et économiques du projet. Nous apportons une solution à partir de la tech-nologie la plus adaptée et de l’application finale choisie par le client. Nous soutenons ensuite notre client dans la phase d’évaluation du produit. Enfin nous apportons un support technique spécifique pour la mise en production des microcapsules et de l’application finale. Nous accompagnons notre client dans la sélection de l’outil de production (sur le site du client ou d’un sous-traitant). Nous sommes équipés, depuis peu, d’un atelier pilote qui est l’intermédiaire entre le laboratoire et la produc-tion. Nous assurons la production des premiers lots permettant à nos clients le lancement sur le marché de leur produit. Ceci leur permet ainsi de limiter les risques et différer leurs investissements.

> Comment la Banque Populaire accompagne CREATHES dans ce défi ?

HH : La Banque Populaire nous a accompagnés lors de notre déménagement en 2012 dans de nouveaux locaux. Ces bâtiments nous ont permis d’abriter les activités de formulation et ainsi pour la société d’être en mesure de « répondre à la demande croissante de ses clients des secteurs de la chimie, du textile, de la cosmétique et de l’agroalimentaire ». Nous avons un laboratoire avec des machines financées par la Banque Populaire, qui permettent de mesurer, chauffer, refroidir, mélanger…

> Quel est le projet le plus fou que l’on a voulu vous confier ?

HH : Le plus fou, ce n’est pas forcément le mot exact car nous avons eu des demandes irréalisables comme refroidir la planète. Notre valeur ajoutée

est de concevoir des solutions à partir de choses existantes. On peut parler du projet ESSILOR qui vient de se terminer et pour qui nous avons réalisé une lingette antibuée. Nous avons accompagné notre client jusqu’à l’industrialisation.

BàO > Quel est le projet qui vous tient le plus à cœur ?

HH : Il s’agit d’un projet dans le domaine de l’agriculture et dont le but est de fertiliser les cultures avec des produits naturels. Nous disposons aujourd’hui de solutions techniques respectueuses de l’environnement (matières premières naturelles, technologie sans réaction chimique), industrialisées ou en cours de développement, répondant à l’industrie de l’alimentation animale ou l’agricul-ture. Mais là, nous ne pouvons pas trop en dire à ce stade, histoire de conserver un peu d’avance !

> Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?

HH : À ce jour, nous avons entrepris de nombreux projets dans le domaine de l’agriculture. Ce sera le pilier de notre développement futur. Nous relevons de nouveaux défis avec pour objectif d’apporter des solutions dans un délai relativement court, du cahier des charges jusqu’à l’industrialisation. Notre souhait : être le centre technique privé de référence de la microencapsulation en France. La production pilote nécessitera des locaux spécifiques afin d’avoir une vitrine de notre entreprise et apporter des solutions industrielles bien plus importantes.

> Vous êtes entourés de jeunes collaborateurs, parlez-nous d’eux ?

HH : Jeunes oui et principalement une équipe fémi-nine puisque nous ne sommes que 2 hommes sur les 7 collaborateurs de CREATHES. Nous sommes une équipe soudée avec des projets communs. Nous travaillons ensemble et comme il s’agit de projets, il y a des moments fluctuants mais tout le monde y trouve son compte. Je suis entouré d’une équipe qui aime pratiquer le sport alors si dans la journée, un de mes collaborateurs a envie de faire un footing, pas de problème. Le point fort de CREATHES : une compétence stratégique basée sur un large portefeuille de technologies matures en interne, un atelier de transfert permettant l’industrialisation et la production mais aussi une méthodologie qui fait ses preuves « on dépense le temps au début du projet, l’argent à la fin ».

Voilà une entreprise qui n’a pas fini de nous surprendre. Nous souhaitons à CREATHES, dont le défi est de répondre à l’infiniment petit, un infiniment grand succès

Propos recueillis par Isabelle CAPLIEZ

Sophie
Note
Unmarked définie par Sophie
Sophie
Note
None définie par Sophie
Sophie
d'un projet
d'un projet
Sophie
Texte tapé à la machine
Janvier 2015