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UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL ESSAI PERSONNEL L’INSOUCIANCE DES JEUNES SUR LES MÉDIAS SOCIAUX PAR MYRIAM HEROUX CERTIFICAT EN RELATIONS PUBLIQUES FACULTÉ DE L’ÉDUCATION PERMANENTE TRAVAIL PRÉSENTÉ À PATRICE LEROUX DANS LE CADRE DU COURS REP2400 INTERNET ET RELATIONS PUBLIQUES

L'insouciance des jeunes sur les médias sociaux

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Travail de mi-session dans le cadre du cours: Internet et relations publiques.

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Page 1: L'insouciance des jeunes sur les médias sociaux

UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

ESSAI PERSONNEL

L’INSOUCIANCE DES JEUNES SUR LES MÉDIAS SOCIAUX

PAR

MYRIAM HEROUX

CERTIFICAT EN RELATIONS PUBLIQUES

FACULTÉ DE L’ÉDUCATION PERMANENTE

TRAVAIL PRÉSENTÉ À PATRICE LEROUX

DANS LE CADRE DU COURS REP2400

INTERNET ET RELATIONS PUBLIQUES

OCTOBRE 2012

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L’arrivée d’Internet a beaucoup profité au partage des connaissances et à

l’avancement dans la recherche. Je me souviens particulièrement de mes

premières recherches à la bibliothèque, sur ordinateur branché à un modem

téléphonique. S’en sont suivi les sessions de « chat », dans lesquelles on

pouvait avoir une conversation avec un inconnu sous un pseudonyme. On nous

répétait alors sans cesse dans les médias et à l’école de ne pas donner nos

informations personnelles. Depuis le milieu des années 2000, c’est une nouvelle

façon de naviguer sur le web qui est arrivé. On a assisté à la naissance et à

l’explosion de popularité des réseaux sociaux. Contrairement au « chat »,

l’anonymat n’est pas recherché. Par ce genre de site, on partage maintenant sa

vie sur internet avec son vrai nom cette fois. On y affiche de façon permanente

ses photos personnelles, sa famille, ses états d’âmes. On partage des films, des

histoires du quotidien et on communique directement et publiquement avec ses

amis, sa famille et avec d’autres internautes que l’on connaît…ou pas.

Nouveau moyen de communication, nouveau vocabulaire, nouvelles

inquiétudes.

Le fait de naviguer ouvertement apporte son lot de problèmes et donc, un

nouveau jargon a pris place. Dans la dernière année, les médias québécois ont

beaucoup de traité le sujet de la cyberintimidation. Le suicide de la jeune

Marjorie Raymond, 15 ans, qui en était une victime, a fait explosé le sujet en

novembre 2011. Depuis, le plan d’action du Québec sur la cyberintimidation a

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été mis sur la sellette.1. En effet, il n’a jamais été implanté dans les écoles et

pourtant, le besoin semble criant2 vu le fait que près de la moitié des jeunes

canadiens de 12 et 13 ans seront un jour ciblés par ce mode d’intimidation de

plus en plus populaire.

Il est possible de trouver de nombreux sites internet qui traitent de la

cyberintimidation chez les jeunes3. Le Gouvernement du Canada4 a mis en ligne

un site très complet dans lequel les autorités incitent beaucoup sur la

reconnaissance et la dénonciation du phénomène. La SPVM (Service de police

de la ville de Montréal) quant à elle, invite les jeunes à ne pas répondre aux

1 ABBOUND, Joseph, Échec du plan d’action de Québec sur la cyberintimidation, Journal Métro, 7 avril 2011 [http://journalmetro.com/actualites/national/40175/echec-du-plan-daction-de-quebec-sur-la-cyberintimidation/] (site consulté le 22 octobre 2012)2 Tableau: Canadiens adultes ayant un enfant victime de cyberintimidation dans le ménage, selon l’âge de l’enfant au moment de l’incident le plus récent, 2009 [http://www.statcan.gc.ca/pub/85-002-x/2011001/article/11530-fra.htm#a1](site consulté le 22 octobre 2012)3Educaloi.ca [http://www.jeunepourjeunes.com/droits_obligations/justice_penale/les_autres_mesures/472/] (site consulté le 23 octobre 2012)

4 Gendarmerie Royale du Canada, “sécurité dans Internet pour les jeunes” [http://www.rcmp-grc.gc.ca/is-si/index-fra.htm] (site consulté le 23 octobre)

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messages menaçants et ne pas divulguer d’informations personnelles comme

son numéro de téléphone ou son adresse.

Ce que nous constatons, c’est que le sujet de la cybersécurité est plus rare. Et

pourtant, la cybersécurité, c’est le code de conduite qui devrait être adopté par

toute personne qui navigue sur le web. C’est ce qui protège tout internaute d’un

potentiel harcèlement, de la cyberintimidation, d’un crime cybernétique5 ou voire

même de pédophilie via les réseaux sociaux. Il n’a jamais été aussi facile

d’entrer dans l’intimité d’une personne pour l’attirer et les malfaiteurs le savent

très bien.

Le problème que nous désirons soulever ici concerne l’insouciance générale

des jeunes face aux dangers auxquels ils s’exposent en naviguant sur internet

et particulièrement sur les réseaux sociaux. Dans notre essai, nous nous

baseront sur le site de réseautage le plus fréquenté mondialement,(1 milliard

d’utilisateurs6)Facebook. Nous aborderons le sujet en trois temps. D’abord, nous

parlerons de Facebook et de la sécurité du point de vue des jeunes utilisateurs

qui ne semblent pas craindre, mais sont est souvent la mire des attaques et des

crimes. Puis nous regarderons le position des parents là dedans. Ces derniers

sont souvent alarmistes mais ont-ils raison et ont-ils tout ce qu’il faut pour faire

de la prévention ? Nous nous questionnerons finalement sur le rôle des médias,

du gouvernement et du système scolaire dans la lutte aux crimes cybernétiques

5 Gendarmerie Royale du Canada, La sécurité sur internet [http://www.rcmp-grc.gc.ca/qc/pub/cybercrime/cybercrime-fra.htm#enfants] (site consulté le 22 octobre)6 Facebook facts [http://newsroom.fb.com/News/One-Billion-People-on-Facebook-1c9.aspx] (site consulté le 26 octobre)

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et la cyberintimidation. Sont-ils seulement là pour alarmer la population ? Ont-ils

un rôle à prendre ?

Le Jeune

Facebook fournit des termes légaux et des codes de conduite7 qui dictent qu’un

mineur de moins de 13 ans ne peut créer ou posséder un compte. La clé de

cette vérification? La date de naissance que l’internaute veut bien inscrire dans

la page de saisie de données servant à l’ouverture du compte. Il est alors très

facile de faire le calcul et il n’est donc pas sorcier pour un enfant en bas âge de

falsifier les renseignements afin d’otenir sa page personnelle Facebook. “Selon

une étude du Consumer Report, plus de sept millions de mineurs de moins de

13 ans utiliseraient le réseau social, pour certains avec l'accord voire l'aide de

leurs parents.”8 D’ailleurs Facebook songe de toute façon à instaurer une

version “légale” pour les moins de 13 dans laquelle le parent déciderait ce qui

est « bon » et possible de faire pour son enfant. Il aurait le contrôle sur ce à quoi

le jeune peut jouer, avec qui il peut communiquer et avec qui il peut devenir ami

Facebook9. Mais que l’âge légal pour s’inscrire sur Facebook soit de de 13 ans,

15 ou 17 ans, ne change pas grand-chose. On parle quand même de jeunes

n’ayant pas atteint la majorité qui s’affichent, souvent sans méfiance sur

7 Termes légaux de Facebook [http://www.facebook.com/legal/terms] (site consulté le 22 octobre)

8 Le Monde, “Facebook travaille sur des outils destines au moins de 13 ans” [http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/06/04/facebook-travaille-sur-des-outils-destines-aux-moins-de-13-ans_1712090_651865.html] (site consulté le 26 octobre)9 Troiansovski, Anton et Raice, Shayndi “Facebook explores giving kids acces [http://online.wsj.com/article_email/SB10001424052702303506404577444711741019238-lMyQjAxMTAyMDAwNDEwNDQyWj.html] (Site consulté le 26 octobre)

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internet. Au Canada, “Les jeunes filles âgées entre 15 et 17 ans apprécient

particulièrement les réseaux sociaux, où 70 % d'entre elles ont créé une page

personnalisée, contrairement à 54 % des garçons.”10

Mais le problème ne réside pas que dans l’ouverture du compte en soi. Ce qui

est une grande source d’inquiétude, c’est ce qui est rendu public sur la page

Facebook du jeune, car c’est ce qui peut le rendre vulnérable.

Par les informations personnelles, les photographies, les vidéos et les différents

« status » publiés, les prédateurs et les ennemis ont tout en leur possession

pour agir et manipuler le jeune. Dans bien des cas, la recherche de popularité

des jeunes les poussent à accepter ou aller eux-mêmes chercher « l’amitié » de

gens qu’ils ne connaissent pas. Avoir plus d’amis Facebook que les autres, est

devenu chez les jeunes utilisateurs, une façon de démontrer sa popularité. En

acceptant de devenir « ami », ce dernier ouvre souvent son profil en le rendant

accessible dans son ensemble, sans penser aux dangers que peut représenter

cette nouvelle alliance.

Sans entrer dans les détails de l’hypersexualisation11 des jeunes filles, il est

facile de constater que ce phénomène est énormément présent dans les photos

que ces dernières affichent. Il arrive souvent qu’elles ne comprennent pas que

cela pourrait avoir pour effet d’attirer vers elles des regards indésirables et

pervers. D’ailleurs, un reportage diffusé sur France2 en février 2010 à l’émission 10 Service de Police de la ville de Montréal, “cyberintimidation et cyberexploitation” [http://www.spvm.qc.ca/fr/jeunesse/parent-Cyberintimidation-cyberexploitation.asp] (site consulté le 22 octobre)

11 Wikipedia [http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypersexualisation] (site consulté le 22 octobre)

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« Envoyé spécial »12 (voir dixième minute du reportage) décrit très bien les

habitudes des jeunes face à l’outil de communication. Les jeunes du reportages

ne semble pas avoir étés informés de ce qui peut arriver ou s’ils le sont, ils ne

se soucient guère des conséquences. Ils tiennent à s’exprimer, se montrer et

flirter et surtout, ne pas être brimés dans leurs moyens d’expressions.

Ce qui nous rapporte à la question suivante : Qui, dans la vie du jeune, est tenu

responsable de l’éduquer sur les mesures à prendre lors de l’utilisation des

médias sociaux ?

Les parents

Un jeune arrive de l’école et veut ouvrir un compte Facebook. Les arguments

sont que tout le monde possède un compte sauf lui, que c’est vraiment cool et

qu’il ne se sentira pas dans le coup s’il ne joint pas le courant. Or, tout parent

veut que son enfant soit socialement accepté! Que faire ?

Difficile de dresser un portrait général des parents. Disons que pour créer une

description, nous allons considérer que, selon les statistiques, l’âge moyen de la

mère à la naissance du premier enfant (au Canada) est à peu près de 30 ans13.

12 France2, Envoyé Spécial “Planète Facebook” [http://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video/planete-facebook-jeudi-25-fevrier-2010-2099.html] (site consulté le 22 octobre)13

Ressources humaines et Développement des compétences Canada, “Vie familiale - Âge de la mère à la naissance de l'enfant” [http://www4.hrsdc.gc.ca/[email protected]?iid=75]

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À partir de cette donnée, on peut conclure que les parents des jeunes qui seront

bientôt attirés par Facebook sont dans la mi-quarantaine. Cependant, n’étant

pas les plus grands utilisateurs de Facebook (selon les statistiques14 qui

concernent l’âge des utilisateurs canadiens), on peut croire que plusieurs ne

connaissent pas le « terrain » et la réalité de ce qui se passe sur les médias

sociaux. Le réflexe de se questionner face à l’arrivée de ce phénomène dans la

vie de l’enfant et d’en vérifier l’utilité et le fonctionnement, n’est peut-être pas

dans la priorité des parents qui n’utilisent souvent pas ce site eux-mêmes.

De plus, on peut se demander quelles sont les chances qu’un pré-adolescent

écoute attentivement les recommandations et réfléchisse sérieusement sur ce

qu’un parent veut lui communiquer. À l’adolescence, rien ne semble permanent.

Les jeunes ne pensent pas qu’un jour, ils devront chercher un travail et que, les

employeurs pourront aller voir les habitudes de ce dernier. Sans compter les

dangers qui peuvent être associés au partage de photos ou vidéos. À l’âge de la

construction identitaire, le jeune se définit souvent par opposition à la génération

qui l’a précédé. Surtout que, dans le présent cas, Facebook n’existait pas dans

la période de l’adolescence du parent. Le jeune a donc tendance à dire que les

parents ne comprennent rien, qu’ils ne connaissent pas la réalité nouvelle de ce

besoin de communiquer entre eux dans une communauté virtuelle. Ils ont peut-

être raison de penser ainsi… Mais quand on s’attarde à ce que les médias

véhiculent, les parents ne sont peut-être encore pas assez inquiets !

14 Social Breakers, “Canada Facebook statistics” [http://www.socialbakers.com/facebook-statistics/canada] (site consulté le 22 octobre)

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Les médias et le gouvernement

Le rôle des médias est d’abord d’informer la population. Au Québec, c’est

généralement ce qu’ils font concernant le présent sujet. On fait état de cas de

pédophilie, de cyberintimidation, de fraudes subites par le biais des réseaux

sociaux. Les émissions comme JE15 rapportent souvent les faits en émettant un

sentiment d’urgence. En fait, la série de reportage sur les cyberprédateurs16 a

suscité beaucoup de commentaires et réactions allant jusqu’à l’Assemblée

Nationale. Disons que les articles dans le Journal de Montréal, au lendemain du

reportage étaient prévisibles, (car on sait bien que le groupe Québecor aime

bien faire du millage avec ses sujets). Ce qui est un peu plus surprenant, c’est

d’entendre le ministre de la Sécurité publique s’exprimer en Chambre, devant

les propos accusateurs de l’opposition qui déplore le peu de ressources pour

contrer la cybercriminalité (surtout si on se compare à l’Ontario). Le ministre

Robert Dutil a rétorqué que les ressources policières (7 policiers) et que l’équipe

pour lutter contre la cybercriminalité, qui comporte 79 « ressources » sont pour

lui un nombre suffisant17. Permettez-moi d’en douter… Aucune équipe

n’effectue de vigile permanente au Québec. À l’aire de la cybercriminalité,

combien de délits, de viols et de crimes faudra-t-il avant que les autorités

réagissent au Québec ?

15 TVA, Émission JE “cyberintimidation” [http://tva.canoe.ca/emissions/je/reportages/112236.html] (site consulté le 28 octobre)16 TVA, Émission JE “Cyberprédateurs piégés par JE” [http://tva.canoe.ca/emissions/je/reportages/147241.html] (site consulté le 28 octobre)17 TVA, Nouvelles 11/01/11, “Cyberprédateurs: échanges à l’Assemblée Nationale” [http://tvanouvelles.ca/video/1253216139001] (site consulté le 28 octobre)

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Du côté de la cyberintimidation, un avis déposé en 2009, par la Comission le

l’éthique et de la science de la technologie du Gouvernement du Québec affirme

que « les parents, les enseignants, les acteurs sociaux communautaires et les

corps policiers sont mal outillés  pour faire face à la cyberintimidation »18. Et ce

qu’ils proposent, c’est d’outiller ces derniers en proposant des documents et en

saisissant les opportunités des cours d’Éthique et culture religieuses au

secondaire et des cours d’Éthique et politique au collégial, pour aborder la

question avec les étudiants.

Cette proposition, c’est celle que j’avais en tête lorsque j’ai d’abord abordé le

sujet en réflexion. Et au même moment ou je termine l’écriture de cet essai,

Radio-Canada Ottawa met en ligne un reportage19 qui traite de Comissions

Scolaires et d’enseignants qui utilisent les médias sociaux dans les cours, en

relation avec l’implication des professeurs. Par le fait même, ils encadrent et

donnent les lignes directrices de l’utilisation de Facebook et Twitter.

Au terme de cet essai, je reste convaincue que l’école est le point de départ

d’un enseignement de la maîtrise technique et l’étiquette préconisée sur les

réseaux sociaux. Parcontre, les valeurs sociales, comme la place donnée à

l’intimité et la popularité se définissent à la maison. C’est le parent qui a les clés

18 Comission de l’éthique de la science et de la technologie, “Cyberintimidation” http://www.ethique.gouv.qc.ca/index.php?option=com_docman&task=doc_download&gid=105&Itemid=80 page 26 (document PDF consulté le 24 octobre)19 Radio-Canada, “Les medias sociaux se taillent lentement une place à l’école” [http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2012/10/29/007-facebook-ecoles-encadrement.shtml] (site consulté le 29 octobre)

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pour transmettre ces valeurs. La suite du dialogue et de l’apprentissage s’insère

tout à fait dans la démarche pédagogique de l’enseignement de l’éthique

proposée par les écoles secondaires, sous certaines conditions.

Mais les professeurs, sont-ils eux-même formés pour enseigner cette

« matière » ? Souvent du même âge ou plus âgés que les parents des

étudiants, l’utilisation de Facebook n’est pas dans les habitudes de vie des

enseignants. Dernièrement, Radio-Canada20 relatait le cas du Syndicat de

l’enseignement d’Ungava et de l’Abitibi Témiscamingue qui réclame un guide

d’utilisation des médias sociaux afin de pouvoir intervenir dans l’utilisation

abusive de ces derniers en classe.

Le but de l’exercice ici, n’est pas d’arriver à une conclusion précise. De toute

façon, je ne suis pas qualifiée pour le faire. Facebook gagne encore du terrain

dans la vie des jeunes et le reste de la société n’a d’autre choix que de rester à

l’affut de ce qui se passe, en intégrant le mouvement afin de comprendre leur

réalité. Plus il y aura d’utilisateurs de tous âge, plus il sera facile de créer des

limites et de les communiquer. En attendant, le partage des responsabilités face

aux jeunes est un choix de société… ou un jeu de ping pong !

20 Radio-Canada, “Les enseignants réclament un guide d’utilisation” [http://www.radio-canada.ca/regions/abitibi/2010/10/14/001-medias_sociaux_enseignants.shtml] (site consulté le 29 octobre)

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