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1 Licence LMFA Spécialité “Communication Interculturelle et Langues du Monde” - CILM (Cours ICL 2B 02 c) Questionnaire I : 06.02.2008 KELLER Loraine COUTEILLER Elsa 1/ Essayez de donner une définition globale et compréhensive de la notion « culture numérique ». Donnez deux exemples concrets pour étayer votre définition. Ce terme, très répandu dans l’ensemble des médias, recouvre une réalité complexe et néanmoins désormais partie intégrante de notre quotidien. Difficile à définir (je n’ai pu en trouver de définition sur Internet), il regroupe en réalité divers aspects en relation avec la technologie numérique, et exprime l’idée d’une culture spécifique qui se développerait actuellement autour de l’utilisation des différents médias numériques, Internet notamment, mais aussi à travers la « communication nomade », qui façonne actuellement une culture clairement parallèle chez les jeunes. On peut même parler parfois d’un « fossé culturel » entre ceux qui maîtrisent plus ou moins les outils numériques d’un côté, et les populations plus âgées de l’autre, qui n’ont pas grandi dans cette « culture numérique » et n’ont pas fait l’effort (que ce soit par manque de moyens ou de volonté) de les apprivoiser. Car entrer dans la « culture numérique » nécessite réellement un ensemble d’aptitudes, et donc un apprentissage spécifique, à l’instar d’une culture étrangère, dont il faut apprendre la langue (vocabulaire spécifique, cf. http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/cogeter/16-03-99-internet- listes.html ), les usages (style d’écriture particulier sur les forums/chats ou pour les SMS), mais aussi acquérir des savoirs-faires nouveaux. Pour mieux comprendre ce concept, il faut citer certains des aspects qu’il recouvre : La « culture numérique » s’appuie sur la notion de « tout numérique », qui renvoie au passage de l’analogique au numérique pour l’ensemble des médias, permettant leur convergence. (cf. aussi multimédia) Elle est fortement liée à l’idée d’interactivité : c’est avant tout la possibilité forte d’échanges entre les utilisateurs qui fait la grande différence avec les autres médias, et le succès phénoménal des médias numériques. Cet aspect de la communication numérique prend clairement un aspect prépondérant actuellement, avec le passage au Web 2, organisé autour de « communautés virtuelles » (ex. : Facebook), de sites au contenu généré par les utilisateurs (UGC – ex. : Dailymotion), des forums de discussions thématiques/ réseaux sociaux (ex. : AuFéminin), sites de vente directe (ex. : E-bay) ou encore sites de rencontre, etc. Cette interactivité s’appuie techniquement sur l’hypertexte. C’est une culture qui se caractérise par une forte personnalisation (en tout cas fantasmée…), favorisant ainsi le communautarisme. Dans le contexte de la société de l’information, l’utilisateur cherche constamment une plus grande adaptation à ses besoins, désirs, attentes propres. Ainsi des termes comme e-learning, e-commerce, e-démocratie ou e-travail sous-tendent une personnalisation toujours plus grande des contenus et services proposés. Dans la même optique, le nomadisme numérique, lié à la notion d’information ubiquitaire, connaît un bond, grâce notamment aux téléphones portables, qui proposent toujours plus de services en lien avec les technologies numériques (Wap, flux RSS, messagerie instantanée…). (Cf. aussi,

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Questionnaire datant du 06-02-08 établit dans le cadre de la Licence LMFA Spécialité Communication Interculturelle et Langues du Monde à l'INALCO. Cours ICL2B02c de Peter Stockinger.

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Licence LMFA Spécialité “Communication Interculturelle et

Langues du Monde” - CILM (Cours ICL 2B 02 c)

Questionnaire I : 06.02.2008

KELLER Loraine COUTEILLER Elsa

1/ Essayez de donner une définition globale et compréhensive de la notion « culture numérique ». Donnez deux exemples concrets pour étayer votre définition. Ce terme, très répandu dans l’ensemble des médias, recouvre une réalité complexe et néanmoins désormais partie intégrante de notre quotidien. Difficile à définir (je n’ai pu en trouver de définition sur Internet), il regroupe en réalité divers aspects en relation avec la technologie numérique, et exprime l’idée d’une culture spécifique qui se développerait actuellement autour de l’utilisation des différents médias numériques, Internet notamment, mais aussi à travers la « communication nomade », qui façonne actuellement une culture clairement parallèle chez les jeunes. On peut même parler parfois d’un « fossé culturel » entre ceux qui maîtrisent plus ou moins les outils numériques d’un côté, et les populations plus âgées de l’autre, qui n’ont pas grandi dans cette « culture numérique » et n’ont pas fait l’effort (que ce soit par manque de moyens ou de volonté) de les apprivoiser. Car entrer dans la « culture numérique » nécessite réellement un ensemble d’aptitudes, et donc un apprentissage spécifique, à l’instar d’une culture étrangère, dont il faut apprendre la langue (vocabulaire spécifique, cf. http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/cogeter/16-03-99-internet-listes.html), les usages (style d’écriture particulier sur les forums/chats ou pour les SMS), mais aussi acquérir des savoirs-faires nouveaux. Pour mieux comprendre ce concept, il faut citer certains des aspects qu’il recouvre :

La « culture numérique » s’appuie sur la notion de « tout numérique », qui renvoie au passage de l’analogique au numérique pour l’ensemble des médias, permettant leur convergence. (cf. aussi multimédia)

Elle est fortement liée à l’idée d’interactivité : c’est avant tout la possibilité forte d’échanges entre les utilisateurs qui fait la grande différence avec les autres médias, et le succès phénoménal des médias numériques. Cet aspect de la communication numérique prend clairement un aspect prépondérant actuellement, avec le passage au Web 2, organisé autour de « communautés virtuelles » (ex. : Facebook), de sites au contenu généré par les utilisateurs (UGC – ex. : Dailymotion), des forums de discussions thématiques/ réseaux sociaux (ex. : AuFéminin), sites de vente directe (ex. : E-bay) ou encore sites de rencontre, etc. Cette interactivité s’appuie techniquement sur l’hypertexte.

C’est une culture qui se caractérise par une forte personnalisation (en tout cas fantasmée…), favorisant ainsi le communautarisme. Dans le contexte de la société de l’information, l’utilisateur cherche constamment une plus grande adaptation à ses besoins, désirs, attentes propres. Ainsi des termes comme e-learning, e-commerce, e-démocratie ou e-travail sous-tendent une personnalisation toujours plus grande des contenus et services proposés. Dans la même optique, le nomadisme numérique, lié à la notion d’information ubiquitaire, connaît un bond, grâce notamment aux téléphones portables, qui proposent toujours plus de services en lien avec les technologies numériques (Wap, flux RSS, messagerie instantanée…). (Cf. aussi,

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toujours pour faciliter le quotidien de façon personnalisée, les progrès de la domotique et autres « environnements intelligents ».)

2/ Essayer de définir la notion « société de l’information ». Indiquez deux ou trois références sur le web qui vous paraissent particulièrement intéressantes. Cette culture numérique, que nous avons tenté de définir, est le symbole même de l’émergence d’une « société de l’information », symptomatique de la société post-industrielle. L’essor des médias de masse, et en particulier plus récemment le développement des nouveaux médias (ou numériques) a permis la constitution d’une société « globale », dans laquelle l’ « économie de la connaissance » ou de « l’immatériel » devient progressivement prépondérante. Il s’agit d’un nouveau champ de l’économie capitaliste mondiale centré autour d’objets symboliques, tels que l’information, la connaissance, les services, etc. Dans ce contexte, l’accès et le traitement de l’information deviennent déterminants autant sur le plan économique, social ou culturel. Des sites de regroupement de l’information sont de ce point de vue emblématiques, citons notamment Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil). Mais surtout la société de l’information implique un type de démarche nouveau qui s’applique à l’ensemble de la société. Par exemple :

Au plus haut de l’Etat, il entraîne des modifications dans la conception de la gouvernance, qui s’ouvre à une participation accrue des citoyens, et surtout une recherche de plus de transparence. Ex. : http://www.premier-ministre.gouv.fr/fr/

Dans les médias de masse, les nouveaux médias ont fait prendre conscience de la nécessité de revenir à une information de plus grande qualité, du fait de l’accès grandissant des destinataires aux sources de l’information. Ainsi, les trois plus grands quotidiens japonais viennent de créer un site Web commun, permettent aux Internautes de comparer leurs articles, dans un souci d’ouverture d’esprit, et de stimulation de la qualité par la mise en concurrence : http://allatanys.jp/

3/ Donnez une définition du WWW. Produisez également trois exemples concrets pour étayer votre définition. Les 3W sont les initiales pour « World Wide Web » (« toile d’araignée mondiale »), ou plus communément « Web ». C’est un immense système de produits et de services interconnectés grâce à aux réseaux et notamment grâce à l’Internet. C’est une sorte de gigantesque bibliothèque de ressources interconnectées d’informations et de connaissances, de services, dont l’utilisation peut être comparée à celle d’une bibliothèque « physique », mais aux ressources étendues au monde entier. Cette « toile » donne alors accès à un nombre incalculable, et en expansion permanente, d’information. Aujourd’hui, on trouve pratiquement tout ce qu’on recherche, et bien plus facilement qu’avec n’importe quel autre support, sur le Net. Ainsi, le bottin est maintenant en ligne (www.pagesjaunes.fr). En tant qu’étudiantes à l’INALCO, nous trouvons toutes les informations utiles sur le portail de l’Institut (www.inalco.fr) – bien que l’interface ne soit pas très instinctif…, et en japonais, des étudiants ont mis leurs cours en ligne sur http://www.sodesuka.new.fr/ Etant donné l’extrême diversité des « pages Web » auxquelles l’internaute a accès, qu’elles soient « perso », institutionnelles, professionnelles, associatives, etc., des annuaires ou « moteurs de recherche » ont été créés, tel Google, le plus important, Altavista ou Yahoo ! (généralistes), mais aussi des moteurs spécialisés (ex. : www.ekoolos.fr, sur l’écologie, www.cndp.fr/spinoo, dédié aux sites éducatifs institutionnels français). En pratique, les 3w correspondent au début de toute adresse de site Internet, que l’on tape dans la barre d’adresse pour y accéder. 4/ Essayez de donner une caractérisation générale de la communication mobile. Donnez deux exemples d’une communication mobile « plus avancée ».

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La communication mobile est la téléphonie mobile qui utilise une communication radio sans fil entre le mobile et une antenne permettant la communication entre les différents mobiles, mais aussi Internet. La téléphonie mobile a évolué vers un terminal mobile qui propose des services moins « standards » comme : la localisation automatique, le porte-monnaie électronique, le pilotage à distance de l’environnement personnel ou professionnel (surveillance mobile, réunions et négociations mobiles …), etc. Le téléphone mobile prend de plus en plus la fonction d’un outil multifonction, pouvant être amené partout et prenant petit à petit le rôle d’un assistant personnel et intelligent. La communication mobile est avant tout liée, à travers ces nouveaux services, à la notion « d’environnement d’information ubiquitaire », ou encore d’environnements « pervasifs », car il permet à son utilisateur d’être toujours en contact direct avec l’information la plus récente (ce qui nous ramène au concept de « société de l’information ») : le Wap, les flux RSS, et même maintenant l’accès à la TV. 5/ Qu’est-ce que c’est le Web 2 ? Imaginez deux ou trois exemples concrets et développez les. Produisez une ou deux références non-techniques sur le web qui, à votre avis expliquent bien cette notion. Le Web 2 peut être perçu comme un renouveau du World Wide Web supposant une évolution concernant la technologie et son utilisation. On qualifie en général de Web 2 les interfaces permettant aux internautes d'interagir avec le contenu des pages, ainsi qu’entre eux. Plus précisément, voici les caractéristiques de l’évolution vers le Web 2 :

- la constitution dynamique de « communautés virtuelles « : communautés de travail, communautés d’intérêts communs ; sous forme de réseaux sociaux autour d’un site web

Ex : http://forum.kimeru.org/index.php http://www.travail-social.com/

- la production du contenu (vidéo, photo, texte) par les utilisateurs du web : « UGC :

User Generated Content » - le partage et l’échange de photos, vidéos, musiques, discussions, évaluations

« directement » entre le producteur de données et l’utilisateur. - les rapports économiques entre membres d’une communauté virtuelle en dehors du

marché professionnel (vente directe, troc …) - l’établissement de rapports sociaux de « proximité virtuelle» et d’organisation

d’activités communes (loisir, jeux) à distance. 6/ Essayez d’expliquer le terme « e-learning ». Donnez deux exemples concrets. Produisez une référence sur le web qui vous paraît particulièrement intéressante. Littéralement, peut être traduit par « apprentissage en ligne ». Sur Wikipédia, on trouve cette définition : « éthymologiquement, l'apprentissage par des moyens électroniques, peut être caractérisé selon plusieurs points de vue : économique, organisationnel, pédagogique, technologique. Il est entre autre un des outils des Technologies de l'information et de la communication (TIC) et des Technologies de l'information et de la communication pour l'éducation (TICE). » Un excellent exemple, et qui nous concerne tout particulièrement, est la page du site de l’ESCoM, sur laquelle nous avons accès aux supports en ligne de notre cours « Introduction aux nouvelles technologies de l'information, de la communication (pour l'enseignement) dans un contexte interculturel » de LMFA : http://www.semionet.com/FR/enseignement/annees/07_08/cilm2_08.htm On trouve par exemple de plus en plus d’école de langues via Internet, comme Tell me more online (http://www.tellmemore-online.com/e-learning_langues.html), mais aussi des entreprises spécialisées dans la conception de supports d’e-learning adaptés pour les entreprises, comme Bestformation (http://www.bestformation.com/).

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J’ai trouvé également une plateforme d’échange de contenus éducatifs, mise en place par IMC (Information Multimedia Communication AG), qui me semble un bon exemple de Web 2 par ailleurs, puisque les contenus sont mis en ligne par des professeurs ou des étudiants pour être partagés.(http://www.slidestar.de/main.html) Malheureusement, beaucoup de contenus sont en allemand… Il va falloir que je révise mes leçons de lycée ! 7/ Qu’est-ce que c’est l’e-commerce. Donnez deux exemples concrets. Produisez une référence sur le web qui vous paraît particulièrement intéressante. La définition de Wikipédia : « Le commerce électronique désigne l'échange de biens et de services entre deux entités sur les réseaux informatiques, notamment Internet. Il représente un marché de plus de 16 milliards d’euros de Chiffre d'affaires rien qu'en France. » Il peut s’agir de B2B (business to business), c’est-à-dire entre entreprises, vers des particuliers (B2C : business to consumer) : ce sont des sites Web marchands, ou entre particuliers (C2C). Ce sont les cas les plus courants et connus. Mais il existe aussi le B2E (business to employee : d’une entreprise pour ses propres employés) et le B2G (business to government). Il s’agit de vente à distance s’organisant sur une interface numérique, régie par les lois spécifique à ce type de commerce. Les produits vendus en ligne sont aussi bien des articles manufacturés que des services, des voyages, etc., ou même des contenus d’information (presse en ligne). Certains Web-marchands ne sont présents que sur le Net (www.cdiscount.com), d’autres pratiquent la vente combinée, le site Web permettant de faire connaître leur(s) boutique(s), de diversifier et d’étendre géographiquement leur clientèle, de toucher plus facilement un public très restreint lorsqu’il s’agit de produits particuliers (ex. :un antiquaire spécialisé dans un certain type de produit ou une époque pourra ainsi toucher les collectionneurs concernés).

Avec le C2C, c’est plutôt le marché de l’occasion qui se développe, avec les ventes aux enchères ou même le troc. Dans ce domaine, le site leader est incontestablement E-bay (http://www.ebay.com/), dont on a notamment beaucoup parlé après les fêtes de fin d’année, les particuliers s’empressant d’y mettre en vente leurs cadeaux décevants…

Il existe enfin la vente « multicanale », lorsqu’une entreprise utilise tous les modes existants (Catalogues, Internet, boutiques « physiques ») pour vendre ses produits, ceux-ci se complétant afin de toucher le plus grand nombre de clients potentiels. Aujourd’hui de plus en plus de grandes entreprises de vente par correspondance (uniquement par catalogues à l’origine) ont adopté cette stratégie comme La Redoute (http://www.laredoute.fr/), ou l’Homme Moderne (http://www.lhommemoderne.fr/), avec un énorme succès (jusqu’à un rachat désastreux il y 3 ans, qui a engendré une faillite, d’où la disparition des boutiques).

Parallèlement au développement du e-commerce sont apparus des sites proposant aux « e-consommateur » de réaliser des économies grâce à un principe très ingénieux : en s’inscrivant sur ces sites, puis en passant par ceux-ci pour accéder aux sites marchands affiliés, un pourcentage des achats (ou une somme fixe) est reversé sur le compte de l’internaute, et réutilisable sur un autre site marchand, ou payable par chèque. Le site quant à lui est commissionné. Dans ce système, tout le monde est gagnant : les marchands bénéficient d’une publicité efficace et incitative, le client fait des économies et le site gagne de l’argent. (ex. : http://www.cashstore.fr/)

8/ Quelles sont vos propres expériences avec les médias du numérique ? Depuis quand les utilisez vous ? dans quel contexte ? pour satisfaire à quels objectifs ? Loraine : Cf. les questions suivantes (désolée, j’ai répondu dans le désordre !) Elsa : Etant née en 1988, j’ai l’impression d’avoir grandi en même temps que les médias du numérique. J’ai commencé à utiliser l’ordinateur familial en 1998. A l’époque, je n’avais pas encore de connexion Internet, alors je n’utilisais à cet âge que les fonctions Jeux et Dessins de l’ordinateur. Ce n’est qu’au collège et vraiment au lycée que j’ai découvert petit à petit

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Internet et toutes les autres fonctions de l’ordinateur. Dorénavant, les médias du numérique sont un outils de recherche, de détente, de communication mais également de travail (cf. : le e-learning). 9/ Quels sont vos sites web préférés ? En identifiez trois avec leurs adresses, fournissez un petit descriptif et indiquez pourquoi vous les préférez. Elsa : http://www.dictionnaire-japonais.com/ : Comme son nom l’indique, c’est un dictionnaire japonais-français et français-japonais très pratique, fiable et rapide. http://forum.kimeru.org/ : C’est un blog créé par un ami qui rassemble toute une communauté… d’amis. C’est donc un lieu privilégié où on échange nos points de vue sur différents thèmes, où on s’organise pour des sorties plus ou moins culturelles, pour des soirées. Voici les deux sites que j’utilise tous les jours. Cependant, j’ai recours régulièrement à Google pour toutes sortes de recherches de renseignements ou de sites en particulier. Je n’ai pas vraiment de sites préférés, mes visites dépendent essentiellement d’un besoin ponctuel. Loraine : En ce moment je vais énormément sur Daily Motion (http://www.dailymotion.com/fr), car j’y trouve les épisodes de mangas animés que je regarde intensivement pour m’entraîner tout en m’amusant. On y trouve également toute sorte de contenus amusants, instructifs, mais aussi choquants. Je consulte régulièrement le site de l’hebdomadaire Courrier International (http://www.courrierinternational.com/gabarits/html/default_online.asp), pour lequel j’ai un abonnement Web, me permettant de recevoir la newsletter et d’accéder à toutes les archives, bien pratiques pour mes recherches. Je ne suis pas très « communautaire », par contre je fais pas mal d’achats sur Internet, pour les prix très concurrentiels. Ainsi, je me suis entièrement équipée sur MisterGoodDeal (http://www.mistergooddeal.com/v2/v2_home.asp?num=1), site marchand généraliste de « bonnes affaires » appartenant au groupe M6 ; je fais du shopping en ligne sur laredoute.fr, et surtout sur les nombreux sites de ventes privées (http://www.vente-privee.com/vp3/vpLogin_fr.aspx, http://espacemax.elle.fr/home/index.html... ). Mon utilisation d’Internet est en fait assez éclatée, suivant les informations, produits ou services dont j’ai besoin au moment. J’ai beaucoup de sites que je consulte régulièrement, mais ma base reste Google, à partir duquel je fais toutes mes recherches (et mes boîtes mail bien sûr). 10/ Aujourd’hui, avez-vous des plans plus concrets d’une utilisation professionnelle des nouveaux médias ? Et si oui, lesquels ? Elsa : Pour le moment, je ne pense pas avoir une assez bonne connaissance au niveau de l’utilisation des outils numériques. Mais, après différents stages ou expériences professionnelles, je souhaiterai moi aussi participer à mon niveau à l’élaboration de sites ou d’une communauté. Dans l’immédiat, je vais continuer à explorer jour après jour, sur Internet, les sites qui pourraient retenir mon attention et découvrir avec le temps les évolutions liées à la culture du numérique. Loraine : Mon niveau technique est également très limité, et je n’ai pris conscience de l’utilité d’Internet, et surtout le réflexe de m’y reporter (étant plutôt à la base de « culture papier », en bonne historienne !) que très récemment. Mais je me suis rendu compte qu’une fois le déclic amorcé, il devient impossible de s’en passer, et regrette de ne pas l’avoir eu avant. Il faut dire que je n’ai eu accès à un ordinateur qu’assez tardivement (j’ai acheté mon premier à presque 19 ans), et ne suis pas d’une génération qui a grandi en apprenant à s’en servir. Tout a changé très vite. Néanmoins, il m’est apparu que pour le secteur que je vise (le journalisme), le numérique est devenu un média incontournable, qui renouvelle et étend les possibilités de façon considérable. D’autre part, je songe de plus en plus à l’opportunité de créer un blog perso,

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car c’est actuellement un moyen incomparable, accessible et inédit de se faire remarquer. J’ai lu qu’un nombre croissant d’embauches se faisaient sur Internet, et ce en-dehors même des sites d’annonces professionnels.