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Ce numéro ne peut être vendu N° 10 Janvier - Mars 2014 mIKAEL NACIRI, DG du CMI Android est-il si sûr ? p: 20 Distribution quel est le rôle du distribu- teur IT dans le développe- ment du business des inté- grateurs systèmes ? p: 14 Kaspersky Lab lancement des KAV & KIS 2014 p: 12 Le magazine marocain des Technologies de l’Information et de la Communication TIC MAGAZINE « la croissance sera portée par les sites de grands facturiers, mais surtout par le B2B » Marché des télécoms africain p: 16 p: 24 Quelles opportunités d’expansion pour nos opérateurs ?

TIC MAGAZINE Edition N°10

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TIC Magazine est le premier magazine marocain francophone dédié aux Technologies de l’Information et la communication, destiné aux professionnels du secteur au Maroc Plus d'infos sur http://www.ticmagazine.net

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2014

mIKAEL NACIRI, DG du CMI

Androidest-il si sûr ?

p: 20

Distributionquel est le rôle du distribu-teur IT dans le développe-ment du business des inté-grateurs systèmes ?

p: 14

Kaspersky Lablancement des KAV & KIS 2014

p: 12

L e magaz i n e ma roca i n de s Te c h no l og i e s de l ’ I n f o r ma t i o n e t de l a Commun i ca t i o n

TIC MAGAZINE

« la croissance sera portée par les sites de grands facturiers,

mais surtout par le B2B »

Marché des télécoms africain

p: 16

p: 24

Quelles opportunités d’expansion pour nos opérateurs ?

EDITO

K. LahkimDirectrice de la Publication

Si l‘échec est au bout de l’une de vos ambitions, demandez-vous tout de suite si vous vous en êtes donné les moyens qu’il faut. Parce que souvent, l’échec survient quand les ambitions sont plus grandes que les moyens mises à dispositionsOr, les moyens ayant le plus de valeur ce sont les compétences humaines qui porteront sur leurs épaules vos ambitions. Cette évidence colle parfaitement au fameux projet, ô combien ambitieux que c’est tracé notre pays. Je sous entends Maroc Numéric. Une réelle opportunité, pour ne pas dire historique, si le Maroc veut accéder au leadershiping dans le secteur IT. Discutant de ce sujet avec un haut cadre managérial d’une multinationale opérant au Maroc, nous avons été ravis de savoir ce qu’il en pensait. Cette discussion avec F. Benjoudar, directeur du pôle Cloud chez Bull. Nous vous rapportons texto ses propos sur un sujet des plus importants pour notre pays : « le Maroc dispose aujourd’hui d’une belle opportunité de marquer de son empreinte, originalité et compétitivité un marché local, régional et aussi international en s’engageant dans une réelle transformation des métiers IT vers une industrie forte autour de l’outsourcing, du Cloud Computing souverain et déclinaison auprès de nos partenaires régionaux ainsi qu’autour du logiciel en mode SaaS notamment. Il me parait opportun de soulever ici le point sur la nécessité d’accompagner et de mettre en place un programme dédié au monde de la recherche et développement (fondamentale et appliquée) dans le domaine afin de soutenir les démarches de publications internationales, d’innovations et brevets. L’une des clés et condition de succès (il y en a d’autres bien évidemment) réside en particulier dans le domaine de la formation et enseignement supérieur. En particulier pour répondre à la question suivante : comment mettre au diapason et orchestrer de la bonne manière sur le marché local ou international les profils techniques et les profils commerciaux ? Il subsiste encore trop souvent un écart voire opposition entre ces profils. Nous avons parfois sur notre marché des profils issus de formations techniques qui évoluent trop rapidement, peut-être, vers des fonctions commerciales, marketing et communication. A l’opposé il arrive également de constater que sur des fonctions en middle management l’on retrouve des profils plutôt généralistes issus de formations commerciales, marketing, communication encadrant des profils techniques. Non pas qu’il faille être expert technique pour manager des profils techniques mais un minimum de connaissances s’imposent quand même pour être à même d’amener les équipes techniques vers une performance optimale. Nous sommes ainsi parfois face à un paradoxe avec des entreprises qui peuvent être orientées business et clients mais avec une compréhension technique limitée et à contrario des entreprises trop souvent orientées technologies mais pas assez vers les contextes d’usage des clients, les marchés, les marchés à grande volumétrie où il y a nécessité de comprendre et industrialiser efficacement l’offre pour la mettre en adéquation avec la demande».Des propos que nous avons rapportés presque en toute intégralité dans l’édito de ce numéro espérant que cela poussera à une réflexion profonde à ce qui y a été abordé.

Maroc Numeric 20XXQuand il s’agit d’ambition, il faut s’en donner les moyens

comment mettre au diapason et orchestrer de la bonne

manière sur le marché local

ou international les profils

techniques et les profils

commerciaux ?

SOMMAIRE 0404

05 SCHNEIDER ELECTRIC MAROC

Franck Petitjean, nouveau Directeur Général

06 EPSONDe nouvelles solutions d̓ impression laser pour les pros

07 YOOZSes tablettes sʼinvitent chez Disway

08 RMA WATANYAsort une application mobile 100% assurance

10 Nexans du nouveau dans la gamme Slimflex

11 DISTRIBUTIONSDG Maroc devient SCD Mena

Impression numérique: la couleur au bout du clicAvoir l’information imprimée sur papier, ou sur tout autre support, est une histoire qui est millénaire. Les procédés et les moyens d’impression sont passés de révolution en révolution pour aboutir, grâce à l’informatique, à imprimer en un seul clic le document que l’on veut, au format que l’on veut… De fait, l’impression numérique connait aujourd’hui un essor des plus remarquables ouvrant même les portes d’une autre dimension.

26 DOSSIER

Edité par IT COMMUNITY 7, Rue BECKMANS, Rés. Valrose 4, Q. des Hôpitaux, 20360, Casablanca. • Tél.: +212 (0) 526 080 000 / 090 000 Fax.: 05 22 27 48 81 • Mail: [email protected] • Web: www.ticmagazine.net • Maquette, Conception & Conseil Editorial: Com’Pacte • Directrice de la Publication: Kaoutar Lahkim • Rédacteur en chef: Said Zinnid • Journalistes: N. Mounouar, O. Lahlim , S. Aït Brahim • Experts IT: A Kharbach, H. El Alloussi • Dossier de Presse: 2010 c11 • Dépôt légal: 2011PE0101 • ISSN: 2028 - 6449

Edité par IT COMMUNITY (0) 526 080 000 / 090 000•

ACTUALITESAnaylse Sectorielle12 Kaspersky Lab : lancement des suites KAV 2014 & KIS 201414 Distribution : quel est le rôle du distributeur IT dans le déve-loppement du business des intégrateurs systèmes ?

Profil Pro 16 Avec Mikael Naciri DG du CMI

Technos 20 Sécurité: Android vulnérable ? 24 Analyse: Marché des télécoms africain: Quelles opportunité ?

Networking30 Facebook: Inwi vous l’o� re sans Internet 30 Gmail: Plus besoin de connaitre les adresses e-mail de vos destinataires

Fait Marquant32 Cloud gouvernemental: Microsoft Maroc lance la 1ère édi-tion du National Cloud Summit 34 Med-IT: la 5e édition perpétue la tradition

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

Franck Petitjean est le nouveau DG de Schneider Electric Maroc ; il remplace ainsi Jean Charles Vanier. Âgé de 48

ans, Franck Petitjean compte à son actif près de 25 ans d’expérience à l’international. Il a pris la tête de la � liale marocaine du groupe dans une perspective de soutenir la volonté du groupe Schneider Electric de capitaliser sur son assise historique au Maroc (+60 ans d’existence) et de pérenniser son image en tant que spécialiste mondial de la gestion de l’énergie veillant à l’amélioration de l’e� cacité énergétique, le déploiement d’un réseau électrique plus intelligent et le développement urbain plus durable. À ce propos, Franck Petitjean explique : «le Maroc

est un pays clé pour Schneider Electric. Nous tenons cette année à consolider notre position sur le marché marocain, tout en étant un acteur clé apportant son support à la stratégie énergétique nationale».

A l’occasion de la remise des trophées du Palmarès 2013 des Meilleurs Employeurs au Maroc, Microsoft a

été élu «Meilleur Employeur» au Maroc dans la catégorie Petite et Moyenne Entreprise.Cette consécration vient donc récompenser le degré d’importance que Microsoft Maroc consacre au développement professionnel et à l’épanouissement de ses collaborateurs. Tous ces e� orts ayant considérablement amélioré la capacité de l’entreprise à répondre aux besoins de ses collaborateurs, partenaires externes et clients. Et à propos de cette distinction, Samir Benmakhlouf, DG de Microsoft Maroc, a déclaré: «Remporter ce titre est une grande joie pour nous. Microsoft Maroc accorde une importance considérable au

développement personnel et professionnel de l’ensemble de ses collaborateurs et cette distinction prouve à quel point cela est important. Par ailleurs, l’ensemble des investissements réalisés par Microsoft, que ce soit en matière de développement des compétences ou encore en activités citoyennes, procurent un sentiment de � erté et une source de motivation pour tous les Microsoftee au Maroc».

Alors que la rumeur circulait il y a bien longtemps, l’information s’est con� rmée en début d’année. En e� et, Hassan Bahej a pris la tête d’IBM Maroc, succédant ainsi à Abdallah Rachidi Alaoui qui prendra en charge le business development d’IBM en Afrique et Moyen-Orient. Riche de plus de 20 an d’expérience, tant au Maroc, en Afrique qu’à l’international, Hassan Bahej occupait jusque-là le poste de DG de Cisco pour le Maroc, l’Afrique centrale et de l’Ouest. Souhaitons-lui bon courage.

A l’occasion de son Assemblée Générale Ordinaire Élective, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’O� shorin, (APEBI), a élu son nouveau Bureau exécutif pour le mandat 2014-2015.Ainsi, le nouveau président n’est autre qu’Amine Mounir Alaoui, DG de CBI et membre du Conseil Économique et Social au titre d’Expert. Son Vice-Président Général est Mohamed Chakib Ri� , DG et Fondateur de Dataplus Group. Par ailleurs, le nouveau Bureau est constitué de Samira Gourroum (Maroc Télécommerce), Ali El Azzouzi (Dataprotect), Lot� Ri� (Omnidata), Gregory Desmot (Sage Maghreb), Mohcine Benachir (Prestige Informatique), Mehdi Alaoui (Media Mobility), Mehdi Kettani (Inwi) et Touhami Rabii (Gemadec).

Franck Petitjean, nouveau Directeur Général

Meilleur Employeur dans la catégorie PME

Un nouvel exécutif éluSchneider Electric Maroc

Microsoft Maroc

APEBI

IBM Maroc a un nouveau DG

ACTUALITES0404

060606ACTUALITES

Epson vient de lancer deux imprimantes monochromes professionnelles à prix abordables pour des impressions

� ables, une productivité sûre et des performances élevées : WorkForce AL-M200 et WorkForce AL-M300D. Le premier modèle o� re un rapport qualité/prix supérieur grâce aux impressions Recto/Verso, une vitesse d’impression de 30 ppm, un port réseau ainsi qu’un grand cycle d’utilisation de 30 000 pages. Par ailleurs, la WorkForce AL-M300D est conçue pour les professionnels en quête de productivité élevée puisqu’elle o� re une impression rapide de 35 ppm, une qualité d’impression supérieure avec une résolution atteignant 1200 dpi ainsi qu’une mémoire interne pouvant être étendue à 1 152 Mo pour

le traitement de toutes les tâches d’impression de l’entreprise. En prime, les deux nouvelles imprimantes sont compatibles Epson iPrint pour imprimer, numériser et partager sans � l depuis n’importe quel Device ou endroit de l’entreprise.

Filiale de Westcon Group, Comstor, distributeur à valeur ajoutée et spécialiste des solutions Cisco en infrastructure

réseaux, de collaboration et de Datacenter, vient de lancer ses activités au Maghreb, à partir du Maroc. Ainsi, et grâce à sa profonde connaissance technique de l’o� re Cisco, Comstor fera pro� ter ses clients et partenaires de la région de l’expertise et de l’expérience de ses équipes ainsi que de ses relations solides avec Cisco et ce, à chaque étape du processus de vente. Les clients béné� cieront ainsi de conseils, de la validation des con� gurations système, d’aide aux déploiements des solutions, du support des équipes avant-vente, etc. À ce titre, Vincent Entonu, DG de Comstor Afrique explique : «La région

du Maghreb recèle un potentiel de croissance accrue en matière d’équipement des entreprises en solutions réseaux, télécommunication et Datacenter. De ce fait, notre positionnement sur le marché fait de Comstor l’unique distributeur reconnu pour son expertise et son aptitude à distribuer l’éventail complet des solutions Cisco : Infrastructure, Sécurité, Mobilité, TéléPrésence, Data Center…».

Après le succès de sa gamme UHD au Maroc, LG vient de lancer au Maroc, le OLED TV incurvé. A cette occasion, Yunsoo Park, président de LG Electronics Maroc a déclaré «… nous sommes � ers d’être les premiers à commercialiser le premier téléviseur OLED TV incurvé au Monde et à l’introduire sur le marché marocain». Avec une épaisseur de 4,3 mm et un poids de 17 kg, le OLED TV incurvé o� re une qualité d’image exceptionnelle grâce à sa courbure qui permet une vue immersive et confortable, une précision incroyable de couleurs ainsi qu’un un contraste in� ni au moyen de la technologie WRGB OLED de LG.

Dans une perspective d’éto� er le marché du e-commerce et de favoriser la poussée de nouveaux opérateurs d’e-paiement au Maroc, le Centre Monétique Interbancaire (CMI) a o� ciellement homologué la plateforme de paiement en ligne de Vantage Payment Systems (VPS). La nouvelle plateforme, «Payzone», vient donc en réponse aux exigences du marché en matière de solutions de paiement en ligne innovantes, � ables, performantes et hautement sécurisées. En e� et, Payzone permet aux e-marchands d’accepter plusieurs modes de paiement en ligne : cartes bancaires nationales et internationale, cartes prépayées et espèces. Plus encore, Payzone est conforme à la norme PCI-DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) et assure une sécurité avancée avec des modules de lutte contre la fraude.

De nouvelles solutions dʼimpression laser pour les pros

lance ses activités au Maghreb

Une nouvelle plateforme dʼe-paiement homologuée par le CMI

Epson

COMSTOR

Payzone de VPS

LG lance au Maroc le premier téléviseur OLED incurvé au monde

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

060606

Consciente des opportunités que présente le marché des tablettes à l’échelle mondiale et dans un souci

permanent de proposer des produits innovants, de qualité, à prix compétitifs et valables pour tout usage, Disway vient de mettre sur le marché marocain et tunisien, une nouvelle marque IT dénommée YOOZ.Au départ, ce sont donc 3 tablettes YOOZ MyPad qui sont commercialisées Par Disway à travers son réseau de plus de 2500 revendeurs. Il s’agit en e� et de MyPad 700, entrée de gamme de 7 pouces ; MyPad 750 HD, gamme premium 7 pouces et MyPad 1000 HD, gamme premium 10 pouces. À propos de ce lancement, Karim

Radi Benjelloun, DG de Disway explique : «avec près de 80 000 unités vendues par an au Maroc, le marché des tablettes connait une croissance indiscutable. Notre marque se positionne comme une marque proposant des produits de qualité, � ables et à des prix raisonnables pour le consommateur marocain».

A vec une optique Carl ZEISS et un capteur de 2e génération de 41MP, le Nokia Lumia 1020 est l’un des

meilleurs smartphones-appareils photo. En e� et, grâce à l’association d’une technologie de pointe dans l’élaboration de la mécanique des optiques et de la nouvelle application «Nokia Pro Camera», le Nokia Lumia 1020 permet de capturer, d’éditer et de partager aisément des photos et des vidéos avec tous leurs � ns détails. Équipé de la technologie Nokia PureView, notamment la fonction de stabilisation d’image optique, le Nokia Lumia 1020 permet de produire des images nettes et précises. Et Pour améliorer la qualité des images, le Nokia Lumia 1020 dispose du «Camera Grip Nokia», un accessoire qui permet

de � xer l’appareil à un trépied tout en o� rant un � ash au xénon, un obturateur mécanique incorporé du Nokia Lumia 1020 ainsi qu’une batterie rechargeable intégrée o� rant, ainsi, 50% d’autonomie supplémentaire. Et Grâce à l’option «Nokia Rich Recording», le Nokia Lumia 1020 permet de capturer des vidéos sans � ou et en son stéréo, même lorsque le volume est très fort.

A l’occasion du CES 2014, Samsung a dévoilé son nouveau standard «Pro» pour tablettes. Ainsi, Samsung propose désormais une nouvelle gamme de tablettes, Galaxy TabPRO et NotePro, o� rant di� érentes tailles d’écran allant de 8,4’’ à 12,2’’. Avec un grand écran WQXGA cristallin de 4 mégapixels et d’une résolution de 2560 x1600 pixels, combinés au mode Partage d’écran qui permet à l’utilisateur de visualiser jusqu’à 4 fenêtres en même temps sur son écran ainsi qu’un clavier virtuel innovant, les Galaxy NotePRO et TabPRO disposent de nombreuses fonctionnalités avancées pour une utilisation multitâche.

Pour répondre aux besoins des auto-entrepreneurs, artisans, commerçants et petites entreprises en matière de gestion de facturation, Sahih Business, startup marocaine, vient de sortir sa solution SaaS, «Aliphia», qui assure tout le processus de facturation.Accessible à tous, «Aliphia» permet donc de rendre la saisie des devis, des paiements et des factures plus rapide et plus simple. Plus encore, il s’agit d’une solution fournie en langue Arabe, avec option plurilingue (Français et Anglais). Les données, sécurisées et cryptées, sont accessibles rapidement et en permanence à travers une simple connexion internet. En prime, aucun besoin d’installation, ni de maintenance technique ni d’achat de licence ; le paiement étant fait à la consommation.

Ses tablettes sʼinvitent chez Disway

Le nouveau Nokia Lumia 1020 sur le marché

Une offre SaaS de Facturation pour Auto-Entrepreneurs & Petites Entreprises

Yooz

Smartphones

Aliphia, By Sahih Business

Samsung Galaxy PRO

Un nouveau Standard Pro pour Tablettes voit le jour

080808ACTUALITES

Intel vient de présenter plusieurs concepts à destination des produits wearable (à porter sur soi). Parmi ces nouveautés,

des écouteurs intelligents équipés de capacités biométriques, un kit mains-libres à fonctionnement permanent qui s’intègre aux assistants personnels existants et bien d’autres nouveautés. Intel a aussi lancé Intel Edison, un nouvel ordinateur au format d’une carte SD prêt à être utilisé dans le développement de produits wearable. Par ailleurs, Intel intégrera aux tablettes, Ultrabooks, Notebooks, terminaux 2-en-1, tout-en-un et autres devices mobiles basés sur sa technologie, un certain nombre de fonctionnalités proches des «sens» humains et ce, à travers une nouvelle

catégorie de produits logiciels et matériels intitulée «Intel RealSense». Et pour assurer la protection des équipements mobiles, Intel fournira gratuitement la suite de sécurité mobile McAfee. Intel compte aussi présenter cette année sa technologie «Intel Device Protection» qui renforce la sécurité des équipements Android basés sur sa technologie..

Après sa première application sortie en 2012, RMA Watanya innove encore et sort son application mobile 100% assurance qui permet aux assurés d’accéder aux services de la compagnie depuis leur smartphone ou tablette. À propos de cette innovation, Yassine Lahlou, DGA en charge des Risques Part/Pro & du Développement Commercial chez RMA Watanya explique: «notre vocation première est de permettre à nos concitoyens d’anticiper et de se prémunir contre les risques de façon e� cace. Pour cela, nous o� rons à nos assurés et au

grand public une application pratique qu’ils peuvent utiliser à tout moment». Ainsi, pour un premier lot de services, l’application permet d’accéder aux contrats santé, auto et épargne pour suivre ses remboursements de frais médicaux, consulter ses plans d’épargne, véri� er ses garanties auto, etc. Et outre la prise en charge géo-localisée permettant de partager sa position avec

les équipes RMA Watanya pour béné� cier de leur assistance, l’application o� re la pré-déclaration instantanée de sinistre qui déclenche le prétraitement du dossier.

Dotés d’un design élégant et d’une couche protectrice Corning Gorilla Glass 3, les Zenbooks UX301 et UX302 o� rent un écran tactile de 13,3 pouces ainsi qu’une résolution de 2560 x 1440 o� rant des images nettes et des textes à la dé� nition précise. Compatibles avec Windows 8, les deux nouveaux Ultrabooks d’Asus sont équipés d’un processeur Intel Core de 4ème génération qui garantit une grande � uidité d’utilisation. Toutes ces caractéristiques classent les Zenbooks UX301 et UX302 parmi les Ultrabooks les plus performants, avec une mobilité et une autonomie sans précédent.

Méditel a lanceéen exclusivité le dernier né de la gamme Apple: l’iPhone 5s. Ce modèle vient enrichir la gamme de smartphones disponible, consolidant sa position d’opérateur internet 3G innovant au Maroc. L’iPhone 5s se caractérise par des fonctionnalités hautement interactives et se dote notamment de la puce A7 64 bits signée Apple, le nouvel appareil photo iSight 8MP avec flash True Tone et Touch ID qui permet de façon novatrice de déverrouiller le téléphone en toute sécurité, d’un simple toucher du doigt.C’est donc une nouvelle occasion pour Meditel de réa� rmer son engagement à o� rir la meilleure qualité de service à ses clients et se positionner ainsi comme un opérateur de référence pour les internautes qui aiment la mobilité.

Tout pour un futur intelligent, connecté et portableEn exclusivité chez Meditel

Intel IPhone 5s

ASUS Zenbooks UX301 et UX302, une révolution

RMA Watanya sort une application mobile 100% assurance

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

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En réponse à la montée en puissance des produits Yoga de Lenovo, Dell a sorti deux nouveaux produits de

la gamme XPS offrant un design raffiné et intégrant les meilleures technologies pour de hautes performances.Doté d’un processeur Intel Core i5 de 4ème génération, d’une carte graphique Intel HD 4200 et d’un disque dur SSD minimum de 128 Go, le nouvel Ultrabook XPS 11 est le premier ordinateur 2-en-1 à embarquer un écran 11,6 pouces Quad HD (2560 x 1440). Et grâce à son écran pivotant à 360°, le XPS 11 est convertible et peut être utilisé en plusieurs positions, notamment, en mode PC ou tablette. En prime, une épaisseur de moins de 15 mm et un poids n’excédant pas 1,25 kg. Par ailleurs, le nouveau XPS 13 intègre un processeur Intel Core i7 de 4ème génération, une

carte graphique Intel HD 4400, un écran de 13,3 pouces et possède une plus grande autonomie pouvant atteindre plus de 10 heures. Il est aussi fin que léger puisque son poids n’excède pas 1,495 kg. Ces nouveau XPS conviennent idéalement aux professionnels nomades qui recherchent la performance et la mobilité sans sacrifier la finesse du design.

DBM Maroc consolide son positionnement d’intégrateur marocain leader dans les TI au Maroc et sort deux nouvelles gammes de tablettes haut de gamme «Made in Morocco», développées en partenariat avec Microsoft et Intel. Ces nouvelles tablettes seront commercialisées à travers le réseau de plus de 900 points de ventes agréés DBM et couteraient 1.790 MAD pour celle fonctionnant sous Android et 3.999 MAD pour celle compatible avec Windows 8. Karim Mazouzi, président de DBM Maroc, justi� e le positionnement dans le haut de gamme par le potentiel prometteur du marché national des tablettes. Selon lui, le positionnement tarifaire est jugé «agressif» puisque DBM vise à démocratiser l’accès, des particuliers et des professionnels à ces technologies devenus incontournables.

Devant la prolifération des TI «as a Service» ainsi que la complexité croissante des environnements, les entreprises ont plus de di� cultés à gérer leurs nouveaux services IT. Pour y remédier, HP a sorti sa plateforme de gestion d’Infrastructure, HP OneView, qui simpli� e les processus courants du datacenter (déploiements, migrations, maintenance, …) et qui permet d’accélérer les opérations tout en réduisant les coûts et les erreurs humaines. Conçu pour les systèmes BladeSystem et ProLiant Generation 7 et 8 de HP, OneView se base sur la pointe des technos soft et hard pour proposer une plateforme d’administration unique et convergente favorisant la collaboration des équipes au sein des datacenters. La transition vers HP OneView, à partir des outils actuels de gestion d’infra HP, tels que Insight Control ou Virtual Connect Enterprise Manager étant assurée par HP Technology Service..

enrichit sa gamme dʼordinateurs portables 2-en-1

Des tablettes et des «Transformer» estampillés ACCENT

Dell

DBM Maroc

Nexans vient d’étendre sa gamme Slim� ex de cordons de brassage insensibles à la courbure, avec deux

changements majeurs. Il s’agit d’abord de la sortie du nouveau modèle destiné aux plus fortes densités «Slim� ex Haute Densité (HD)», muni d’une nouvelle languette à tirer qui facilite le retrait du cordon de brassage, même sur les panneaux de brassage les plus densément chargés, sans nécessiter d’outil spéci� que. Par ailleurs, la gamme existante a été dotée d’un nouveau connecteur muni

d’une polarité réversible ainsi qu’un verrou de plus grande taille pour faciliter l’accès au cordon de brassage.

du nouveau dans la gamme Slimfl exNexans

HP sort sa plateforme HP OneView

ACTUALITES 101010

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

101010

Pour rappel, SDG Maroc faisait partie de SDG Europe, la branche grossiste de SCH (Specialist Computer Holding). En

novembre 2012, SDG Europe fut acquise par le grossiste américain Tech Data. SDG Maroc et SDG UAE ne faisant pas partie du deal, devaient changer de dénomination. Chose faite en octobre 2013, date à laquelle SDG Maroc devient o� ciellement SCD Maroc, faisant partie de SCD MENA qui devient ainsi la division de distribution IT du groupe Rigby Group Plc dans la région MENA avec l’ambition de devenir le leader en distribution à valeur ajoutée dans la région Afrique et Moyen Orient. Cette nouvelle situation la poussera à étayer ses parts de marché dans une zone où les opportunités

de croissance sont des plus élevées au monde. SCD Maroc de son côté aura pour ambition de devenir leader de son activité non seulement au Maroc, mais en Afrique du Nord et dans le continent africain.

L’imprimante couleur multifonction (3 en 1), L210 d’Epson, fait partie de sa dernière génération

d’imprimantes «Ink Tank System, ITS». Testée par notre équipe, la L210 s’avère pratique et économique pour une importante volumétrie d’impression, de numérisation et de copies rapides. Basée sur des réservoirs d’encre intégrés et facilement rechargeables, la L210 permet d’éviter toutes les contraintes dues aux recharges habituelles (coût élevé, originalité, compatibilité, etc.). Par ailleurs, l’imprimante est facilement maniable ; la qualité d’impression est parfaite et le rendu est économique. Cependant, l’initialisation

de l’imprimante, à sa première recharge, n’est pas évidente puisque l’imprimante indique pendant longtemps que le processus de recharge n’est pas terminé et qu’il est nécessaire de consulter le manuel utilisateur ou le support technique pour trouver une solution.

Avec ses 3 millions de membres en Afrique dont 1 million au Maroc, et après l’accessibilité de sa plateforme en arabe, le réseau social francophone, Viadeo, poursuit ses innovations et propose désormais à ses membres d’accéder aux o� res d’emploi de sa plateforme à partir de leurs smartphones (iPhone et Android). Aussi, Viadeo a repensé son espace « Jobs & Formations» a� n d’o� rir une interface à la pointe pour booster la recherche d’emploi et le recrutement. Objectifs ? Rendre la recherche d’emploi plus qualitative et concevoir une expérience utilisateur aussi e� cace sur PC que sur mobile. De ce fait, Viadeo redouble d’e� cacité dans son accompagnement utilisateur en permettant d’e� ectuer des recherches avancées multicritères et plus ciblées.

SDG Maroc devient SCD Maroc

Epson L210 pratique et économique

De nouveaux outils au service de lʼemploi

Distribution

Banc de test

Viadeo

e-commerce

Société Générale Maroc authentifi e ses cartesPour permettre à ses clients d’e� ectuer leurs achats en ligne, l’esprit tranquille, la Société Générale Maroc renforce la sécurité des transactions e-commerce et lance son service d’authenti� cation des porteurs de cartes monétiques. Ainsi, pour tous les achats sur les sites marchands au Maroc a� liés à Maroc Telecommerce, avec une carte Société Générale, les clients doivent renseigner un nouveau code con� dentiel dénommé «Code e-commerce» permettant désormais de valider leurs transactions. Ce code étant communiqué au client par la Banque via SMS ou via le réseau de Guichets Automatiques SGMA.

Lancement des suites KAV 2014 & KIS 2014Kaspersky Lab

Kaspersky vient de lancer au Maroc les dernières versions de ses suites phares de sécurité, Kaspersky Anti-Virus 2014 et Kaspersky Internet Security 2014. Ces nouvelles versions intègrent dorénavant des technologies innovantes permettant de protéger les PC ainsi que les données des usagers, contre les risques émanant des programmes malveillants et des cyber-menaces.

1212ANALYSE SECTORIELLE

TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013

Les suites KAV 2014 et KIS 2014  sont dotées d’une interface utilisateur intuitive et simpli� ée permet-tant de répondre parfaitement à l’usage croissant

d’Internet au quotidien, grâce notamment à l’inté-gration de la technologie antivirus propriétaire «ZETA Shield» issue de Kaspersky Lab. Cette technologie pro-cède à une analyse approfondie des � chiers et appli-cations se trouvant sur l’ordinateur a� n d’identi� er les malwares susceptibles d’être dissimulés au cœur des di� érents composants de  chaque programme. Par ailleurs, le perfectionnement de la technologie «Auto-matic Exploit Prevention» permet de surveiller étroite-ment les programmes les plus fréquemment ciblés par les cybercriminels comme Java et Adobe Reader et ce, a� n d’empêcher ces derniers de se servir de failles non répertoriées pour franchir les défenses de l’ordinateur. Ainsi, et en recherchant les comportements suspects, Automatic Exploit Prevention détecte les menaces les plus récentes et les plus dangereuses, y compris celles qui n’ont pas encore été identi� ées. D’autre p a r t , les suites KAV 2014 et KIS 2014  intègrent la

nouvelle technologie «Anti-Blocker», proté-geant les utilisateurs contre les attaques de type « ransomware » qui bloquent l’accès à l’ordinateur et exigent un paiement en échange du déblocage de la machine. Désormais, si un utilisateur est confron-té à ce type de menace, il lui su� t de taper une simple combinaison de touches pour que l’Anti-Blocker trouve et supprime totalement le malware responsable. Julien Pul-virenti, Directeur des ventes de Kaspersky Lab pour l’Afrique du Nord explique: «  S’appuyant sur

de nouvelles technologies, nos solutions Kaspersky Anti-Virus

2014 et Kaspersky Internet Security 2014 constituent des outils de protection avan-

cés. Elles incluent des techno-

logies proactives telles que ZETA Shield et Automatic Ex-ploit Prevention, développées par les experts de Kaspersky Lab et destinées à protéger les utilisateurs des malwares et cybermenaces élaborées. Notre objectif  : protéger les données � nancières et informations personnelles de nos clients ». Plus encore, les solutions Kaspersky Anti-Virus 2014 et Kaspersky Internet Security 2014 ont été opti-misées de façon à réduire au minimum leur consom-mation des ressources du PC.

Focus sur KIS 2014 : une Protection étendueA� n d’o� rir la protection la plus complète aux utilisa-teurs, Kaspersky Internet Security 2014 a été enrichi pour mieux répondre à l’évolution des usages sur le web. En e� et, la technologie Safe Money de Kaspersky Lab, introduite depuis la version précédente de KIS, a été perfectionnée a� n de prendre en charge un nombre accru de navigateurs web. Elle s’accompagne d’une liste considérablement étendue de sites de  banque en ligne, de services de paiement et de boutiques d’e-commerce dignes de con� ance. À ce propos, Julien Pulvirenti précise que «sur la partie safe money , il faut comprendre que lorsque votre argent et vos informations personnelles sont menacés, les opérations bancaires et les achats en ligne requièrent un niveau supplémentaire de protection; chaque fois que vous consultez un site Web de vente, de services bancaires ou de paiement en ligne, la technologie exclusive de protection bancaire de Kaspersky». Par ailleurs, la suite KIS 2014 s’est enrichi d’un  mode exclusif  «Applications de con� ance» qui protège l’ordinateur en autorisant seulement le lance-ment des applications dont l’utilisation est jugée sans danger. Ainsi, et grâce à un dispositif intelligent capable de véri� er l’authenticité des logiciels et de s’adapter à chaque utilisateur, ce mode permet d’assurer un degré poussé de sécurité. La fonctionnalité Applications de con� ance s’appuie sur la  liste blanche  Kaspersky Lab qui rassemble plus de 700 millions d’entrées distinctes décrivant de manière approfondie l’ensemble des logi-ciels courants (OS, navigateurs, visualiseurs lecteurs vidéo, jeux, etc.).

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

Julien Pulvirenti, directeur des ventes Afrique du Nord chez Kaspersky3 Questions à

Le lancement au Maroc des suites KAV 2014 & KIS 2014 a été célébré par une invitation du grand public à «se mettre dans la peau d’un pilote de F1» et à mesurer ses aptitudes au pilotage F1 sur un réel simulateur Ferrari. À cette occasion, nous avons profité de la visite de Julien Pulvirenti, directeur des ventes de l’éditeur pour l’Afrique du Nord pour lui poser quelques questions.

1212 Cet article vous est offert par Kaspersky Lab

Une problématique qui préoccupe de plus en plus les pères de famille concerne le contrôle parental qui est souvent délaissé pour des soucis de complexité d’uti-lisation. Qu’apportent KAV2014 & KIS 2014 dans ce cadre ?Face aux multiples dangers qui guettent les enfants sur Internet, il est impératif de les protéger contre les di� é-rentes cybermenaces. Kaspersky Internet Security 2014 propose une technologie primée de contrôle parental ca-pable, d’une part de protéger les enfants sur Internet (e-mails, téléchargement de � chiers, utilisation des réseaux sociaux, etc.) et d’autre part permettre de facilement gé-rer et contrôler la manière dont les enfants utilisent Inter-net ; quand ils l’utilisent et avec qui ils communiquent.

Le lancement au Maroc des suites KAV 2014 & KIS 2014 a été célébré par une invitation du grand public à «se mettre dans la peau d’un pilote de F1» et à me-surer ses aptitudes au pilotage F1 sur un réel simula-teur Ferrari. Quel message vous voulez transmettre ?En e� et, entre le 04 et le 08 Décembre, nous avons pu permettre aux gens de venir vivre une expérience excep-tionnelle ; à savoir être dans un simulateur de Formule 1 et ressentir ce que les pilotes vivent dans leur quotidien.  L’objectif est double  : pouvoir réunir un maximum de nos partenaires qui sont nos ambassadeurs tout au long de l’année et les associer à ce lancement de KIS et KAV 2014.  De plus, cela permet au grand public de rencontrer l’équipe et d’avoir toutes les informations nécessaires au sujet de nos solutions. Nous avons d’ailleurs répondu à beaucoup de questions, fait de la sensibilisation que ce soit auprès des professionnels mais aussi des particuliers qui ont vraiment adhéré à cette démarche. D’ailleurs, du-rant cinq jours nous avons pu rencontrer énormément de monde , peut-être est-ce dû au fait que nous sommes le premier éditeur de solution de sécurité à avoir fait un tel événement durant cinq jours au Moroccomall et venir ren-contrer le grand public. Pour Rappel Kaspersky béné� cie d’un partenariat unique avec Ferrari autour de la formule 1. En plus d’être notre client , c’est l’association de deux experts technologiques dans leurs domaines respectifs.

Globalement, pouvez-vous nous donner votre bilan sur l’année 2013 dont la place de Kaspersky au Maroc  , et ses tendances stratégiques pour 2014 .  Franchement, l’année 2013 a été intense à di� érents niveaux. Tout d’abord, nous avions commencé l’année par un Roadshow avec un excellent taux de partici-pation a� n de promouvoir notre dernière solution entreprise Endpoint 10 à notre réseau de  partenaires et  aux clients � naux, et aussi la mise en place de notre nouveau programme de partenariat. Ensuite , on sent que le marché évolue et la situation économique du pays s’est répercutée dans la façon de gé-rer les projets avec des délais de ré� exion et décision plus longs, des choix dans les budgets plus complexes qu’à l’habitude, et des risques � nan-ciers beaucoup plus ré� échis. Dans ce contexte, et en ajoutant la concurrence technologique, la position de Kaspersky sur le marché reste bonne et résolu-ment dans une dynamique de leader sur ce marché avec des tendances de consolidation avec nos partenaires phares.  Notre stratégie repose toujours sur des fondamentaux que sont  : l’appui sur notre réseau de distri-bution : distributeurs et revendeurs ; la consolidation et le développement de nouveaux partenariats  ; l’échange et la sensibilisation autour des besoins en sécu-rité (la proximité terrain est primordiale) et en� n l’apport de nouvelles fonctionnalités pour tous les acteurs du marchés, que ce soit le particulier, la PME, la Moyenne et Très grande entreprise. Sur ce dernier point, vous pourrez constater que Kaspersky Lab sera là aussi comme un des acteurs majeurs sur de nouvelles solutions et fonctionnalités pour l’année 2014.

Plusieurs constructeurs et éditeurs des solutions de IT se reposent en général sur un réseau de distribution des produits et solutions.

Impliquant distributeurs, revendeurs et intégrateurs systèmes, les modes de commandes diffèrent selon les programmes de partenariat des éditeurs. Si certains détiennent le droit de commander directement de l’éditeur, beaucoup d’autres sont tenus de passer leurs commandes auprès de leur distributeur. Cependant, les moyens dont disposent les partenaires de 1er et 2ème niveau diffèrent. Cela impacte l’égalité des chances pour accéder aux grands projets et générer plus de revenus.

La valeur ajoutée du distributeur pour la compétitivité de ses partenairesC’est dans cette situation qu’intervient le distributeur, seul représentant du constructeur et/ou de l’éditeur pour répondre aux demandes des partenaires de 2ème niveau. Il fournit à ses partenaires un accompagnement complétant leur offre et leurs ressources, leur permettant ainsi d’accéder aux mêmes avantages et ressources que les partenaires de 1er niveau. En effet, les intégrateurs systèmes et fournisseurs de services souhaitant profiter de l’essor des constructeurs et éditeurs mondiaux, devront investir en matière de ressources techniques et humaines certifiées. Or, ils ne détiennent pas tous les budgets ou le temps pour s’y préparer, et l’intérêt pour les projets à grande envergure ne manque pas. C’est à ce moment qu’intervient le distributeur à valeur ajoutée. En desservant une région géographique précise, les valeurs ajoutées couvrent un support complet de l’activité de l’intégrateur système selon la marque qu’il développe. Ce qui implique un accompagnement  à plusieurs niveaux. D’abord, en avant-vente  des projets, et ce en aidant à l’élaboration des architectures et des réponses techniques adaptées aux attentes et objectifs du client final. Ensuite, au niveau marketing pour la génération des leads et l’animation du business grâce à des programmes promotionnels, incentives et la mise à la disposition des partenaires de la documentation et des outils aidant à la vente du constructeur et/ou

Quel est le rôle du distributeur IT dans le développement du business des intégrateurs systèmes ?

Distribution

Les entreprises marocaines sont de plus en plus courtisées par des éditeurs et constructeurs de solutions venus des quatre coins du monde. Productivité, réduction des coûts, croissance des performances, etc., les promesses affluent. Mais, toutes les demandes ne peuvent être satisfaites en temps et en heure. Les raisons peuvent être légion : faute de disponibilité des ressources sur place, le décalage horaire avec l’Europe ou le Moyen Orient, la diversité des besoins selon les secteurs d’activités et les tailles des entreprises.... En somme, l’éditeur ne peut satisfaire seul toutes les demandes. C’est à ce moment qu’intervient le distributeur. Chargé d’une région et disposant d’un portefeuille de marques et de solutions, le distributeur IT veille au grain pour satisfaire les besoins des intégrateurs systèmes et ceux de leurs clients, les accompagnant ainsi dans le développement de leur business au même niveau que l’éditeur ou le constructeur.

14ANALYSE SECTORIELLE

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

l’éditeur. Le troisième niveau d’accompagnement touche la logistique avec la mise à sa disposition d’un stock d’équipements disponibles leur permettant de livrer dans des délais compétitifs et rapides. Pour ce qui est de l’après-vente, l’accompagnement se fait grâce à l’accès aux services supports des éditeurs et constructeurs pour la résolution des incidents, des pannes et le remplacement des équipements, assurant ainsi une continuité de service chez le client final, mais aussi pour l’aide à l’installation et la configuration des solutions les plus avancées. Au niveau financier, l’accompagnement se fait en accordant aux partenaires des solutions de financement souples et flexibles en s’adaptant à leur situation financière et aux différentes conditions du marché. Intégrées à l’offre de l’intégrateur système, ces valeurs ajoutées renforcent la compétitivité de ses prestations de services et de leur qualité, solutions et marques confondues. C’est cette qualité de service, attestée par plusieurs références et clients, qui accroît les chances des partenaires de second niveau d’accéder aux marchés publics et privés de grande d’envergure.

La relation avec l’éditeur et/ou constructeur La force du distributeur réside également dans la qualité de sa relation avec l’éditeur et/ou le constructeur. C’est ce qui lui permet de fournir à ses partenaires un accompagnement et un support de haut niveau. En étant engagé dans les différents programmes dédiés aux partenaires et distributeurs, en fournissant des services complémentaires, le distributeur montre sa capacité à dynamiser le business des partenaires et les aider à générer plus de profits, sans que l’éditeur ne soit obligé d’avoir une présence physique et permanente sur le territoire concerné. C’est sur cette base que les éditeurs récompensent leurs distributeurs partenaires à l’échelle locale ou régionale. Ils révèlent aux intégrateurs systèmes et revendeurs, le distributeur partenaire adéquat qui les accompagnera correctement dans la réalisation de leurs projets et participer à la satisfaction de leurs clients finaux.

Qu’en pensent les partenaires ? Selon le directeur commercial d’un intégrateur système actif à Casablanca, «  Le distributeur doit accompagner l’intégrateur système dans tout le processus de vente et après-vente. Plus encore, il doit lui permettre de bénéficier des avantages du constructeur auxquels les partenaires de 2ème niveau n’ont pas accès, et surtout se positionner sur les projets de solutions avancées dont les ressources et les moyens ne sont pas à la portée du partenaire ». De l’autre côté la distribution IT au Maroc commence à développer l’approche «  support  » et la mise en avant des services à valeurs ajoutées. Enfin, et afin que tout partenaire puisse satisfaire et fidéliser ses clients finaux, il doit pouvoir lui fournir une expertise technique de haut niveau et respecter les délais de livraison convenus. Cependant, malgré tous les services support et accompagnement mis à la disposition des entreprises, le prix reste le facteur déterminant de l’adjudication des marchés (publics ou privés).g

Cet article vous est offert par Westcon Group

Westcon GroupWestcon Group, Inc. est un distributeur à valeur ajoutée de solutions de référence dans le domaine des communications unifiées, du datacenter et de la sécurité disposant d’un réseau mondial de revendeurs spécialisés. Les équipes de Westcon proposent des modalités uniques pour supporter la croissance de leurs partenaires. Les partenaires bénéficient d’un accompagnement sur mesure afin de répondre à leurs besoins grâce aux relations privilégiées établies avec les équipes de Westcon Group. Avec une infrastructure logistique globale, des services financiers flexibles, un support avant-vente, une assistance technique et l’aide à l’intégration des solutions, Westcon est aux côtés de ses partenaires pour répondre de façon réactive aux évolutions du marché et leur permettre d’atteindre leurs objectifs de revenu.Westcon représente en Afrique du Nord plusieurs marques leaders notamment NetApp, F5, VMware, Kaspersky, Stonesoft et Extreme Networks. g

PROFIL PRO - Portrait

Mikael NaciriDirecteur Général du Centre Monétique Interbancaire

à la tête du CMI, je me suis découvert

une passion pour le commercial et le service

client

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Je prends beaucoup de plaisir à apporter des solutions concrètes à nos clients commerçants pour optimiser leurs processus d’encaissement et de paiement

Aujourd’hui à la tête du Centre Monétique Interbancaire, Mikael Naciri n’avait pas durant sa jeunesse l’ambition de devenir Manager. Son

rêve était plutôt dans les airs : « Très jeune, je voulais être pilote de ligne  », nous confie-t-il. Son cursus scolaire non plus, ne le désignait pas aux postes qu’il a occupés. Ce n’est que plus tard, avec le diplôme d’ingénieur en poche qu’il s’est rendu compte de l’importance d’une formation en management. « Ce n’est qu’à l’obtention de mon diplôme d’ingénieur en micro électronique que j’ai pris conscience de l’importance d’avoir aussi un background en gestion . J’ai donc intégré l’IAE de Montpellier pour l’obtention d’un DESS en management  », nous déclare-t-il. Cette formation sera consolidée quelques années plus tard par un passage à Harvard Business School. Une expérience qui semble l’avoir marqué et lui a beaucoup apporté  : «  j’ai eu aussi le privilège de suivre un cursus de General Management à Harvard Business School à Boston en 2004 après une dizaine d’années d’expérience professionnelle. Je crois que c’était là ma meilleure expérience académique ; celle qui m’a apporté le plus sur le plan humain et managérial ». Mikael Naciri, qui a grandi à Rabat, était un élève studieux, passionné de physique et de sciences naturelles. Une passion qu’il a aussi entretenue à travers des activités parascolaires telles que l’équitation, la pêche, la chasse, etc. Cet amour pour la nature ne l’a pas empêché d’être un touche à tout : «  je passais aussi beaucoup de temps à bricoler. La mécanique des motos et des voitures n’a pas de secret pour moi  ». C’est peut être cet esprit curieux et cette ouverture à d’autres expériences qui lui permettront plus tard d’aiguiser ses compétences dans des domaines auxquels son

cursus académique ne le préparait pas du tout ; ce qui ne l’a pas empêché d’y réaliser des exploits.En effet, son parcours de formation caractérisé par une double compétence (technique et de gestion) lui a été «  un atout pour intégrer le monde de la finance, pour gérer des projets dans toutes leurs dimensions  : économique, technique, financière etc », avoue-t-il. Mais, sur le tas, Mikael Naciri s’est découvert d’autres compétences qu’il ne soupçonnait même pas. «  Je n’avais jamais pensé être un jour DRH. Aujourd’hui à la tête du CMI je me suis découvert une passion pour le commercial et le service client et je prends beaucoup de plaisir à apporter des solutions concrètes à nos clients commerçants pour optimiser leurs processus d’encaissement et de paiement  » nous confie-t-il avec fierté. De fait, son parcours professionnel n’est pas vide de reconnaissance. Son travail a été consacré à deux reprises : « parmi les distinctions qui ont comptées pour moi, le 1er Prix des RH obtenu en 2008 pour les pratiques

RH innovantes que j’avais déployées au sein de BMCE Bank alors que j’en étais le DRH. Une autre distinction obtenue à Paris, à l’Institut du Monde Arabe concernait BMCE Academy, l’université d’entreprise du Groupe ».Mikael Naciri ne semble pas adepte de la compétition, pour autant, et il en a ses raisons. Écoutons-le  : « plus jeune, alors que je pratiquais le saut d’obstacle à cheval, j’ai eu beaucoup de plaisir à remporter des prix et des médailles mais je ne suis pas un adepte de la compétition en général. Je trouve que la compétition engendre des comportements négatifs . Je préfère plutôt le partage d’expériences, la saine concurrence ». A la tête du Centre Monétique Interbancaire, il travaille d’arrache-pied pour que le TPE soit partout. Son mot d’ordre pour réussir un tel challenge ? Disons qu’il en a trois, plutôt qu’un  : Innovation, Proximité, Fiabilité. «  Le CMI est un formidable outil technique avec des compétences humaines indéniables. Nous travaillons pour proposer de nouvelles solutions à valeur ajoutée à nos clients commerçants, nous renforçons notre proximité avec eux et la qualité de nos prestations et nous oeuvrons pour garantir une fiabilité et une sécurité des nos traitements », nous explique-t-il. Promouvoir le paiement par carte bancaire n’est pas chose facile dans un pays où les transactions chez les commerçants obéissent encore à la loi du cash. Un cash qui a quand même secouru le patron du CMI, une semaine après sa nomination à la tête de celui-ci. En effet, Mikael Naciri n’oubliera jamais cette anecdote dont il nous raconte lui-même les détails : « avant d’intégrer le CMI, je n’avais jamais eu de problème d’acceptation de ma carte bancaire au niveau d’un TPE. Une semaine après ma nomination, j’ai invité mes amis et proches pour dîner. A ma grande surprise et

avec beaucoup d’humilité et de gêne, j’ai réglé le repas en cash car le TPE ne marchait pas. Vérification faites le commerçant s’est rendu compte qu’il n’avait pas payé sa facture téléphonique et la ligne avait été coupée » .En dehors de sa vie professionnelle, Mikael Naciri essaye tant bien que mal de marier les contraintes professionnelles, familiales et personnelles et être à la hauteur de ses devoirs de père de famille. Y arrive-t-il ? «  Si vous posez cette question à mon épouse ou à mes enfants, ils vous diront que je ne réussis pas à marier ces contraintes. Pour autant, j’essaye d’accorder tout mon temps libre à ma famille, de partager avec mes enfants ma passion pour la nature. Ils sont un formidable soutien pour moi et je puise mon énergie dans leurs joies, leurs rires. J’accorde une importance particulière aux voyages en famille et je me réserve chaque année au moins deux semaines de vacances avec eux, souvent pour partir à la découverte des merveilleux paysages du Maroc  », nous rétorque-t-il.

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Je prends beaucoup de plaisir à apporter des solutions concrètes à nos clients commerçants pour optimiser leurs processus d’encaissement et de paiement

Par S. Zinnid

PROFIL PRO - Interview

Le paiement en ligne via cartes bancaires auprès des sites marchands affiliés au Centre Monétique Interbancaire (CMI) a connu une progression de 82% à fin décembre 2013, avec près de 1,4 MMDH contre près de 752 millions de DH une année auparavant. À quoi cela revient-il, selon vous ?L’année 2013 a été un très bon cru en termes de paiements en ligne. Ces progressions sont d’abord dues à l’augmentation du nombre de porteurs de cartes monétiques actifs sur les sites e-marchands a� liés au CMI. Ainsi, de 55 000 clients en Janvier 2013, nous sommes passés à 75 000 en Décembre 2013. Les secteurs qui ont le plus progressé sont indéniablement les sites des grands facturiers (Paiement de factures et recharges téléphoniques, d’eau, d’électricité), mais aussi les sites des compagnies aériennes qui continuent d’enregistrer de fortes progressions de leurs ventes en ligne. Le dernier secteur qui a animé cette année en terme de vente en ligne, ce sont les sites des deals et les grands portails tels Groupon, Jumia, etc.… Les sites de voyage sont également en forte croissance et bon nombre de touristes nationaux et étrangers achètent directement leurs séjours en ligne. Des événements culturels et sportifs qui ont été organisés au Maroc en 2013 (FIFM, Coupe du Monde des clubs, ….) ont également favorisé le paiement en ligne par carte bancaire.

Quelles sont vos prédictions pour l’année prochaine ?Nous escomptons une poursuite de la croissance des paiements en ligne selon le même trend haussier (+50% en volume en 2014, +30% en 2015), avant de nous inscrire dans un rythme moins soutenu à partir de 2016 (+25%). Pour les prochaines années, la croissance sera portée principalement par les sites de grands facturiers, mais surtout par le B2B (corporate e-billing) et le e-Gov  ; domaines qui ne sont pas, à mon sens, su� samment développés sur la toile. Nous attendons beaucoup également des nouveaux «  drives  » qui seront lancés en 2014. Ceux-ci permettront aux clients de commander et de régler leurs courses en ligne, avant de passer les récupérer auprès des enseignes de la grande distribution. Dans ce cas, il s’agirait plutôt d’une transformation de paiements par carte en face à face (TPE) en paiements en ligne.

Durant cette même période, le nombre de transactions e-commerce est passée à 1,2 millions d’opérations (en progression de +61%). Cela signifie –t- il que le e-commerce se porte bien au Maroc ?Le paiement en ligne se porte bien, nous gagnons des

parts de marchés par rapport au paiement à la livraison ou en cash, mais beaucoup reste à faire pour transformer ces paiements en cash en paiement en ligne ou sur TPE mobiles. Notre vœux c’est de voir le nombre de cartes actives en paiement en ligne progresser et atteindre les 200 000 cartes /mois. Pour cela, il y a un grand e� ort de communication à faire de la part des sites e-marchands, des banques et du CMI, a� n de rassurer les acheteurs et les convaincre notamment de la sécurité des paiements en ligne, tout en leur garantissant des conditions de remboursements ou d’annulation transparentes, en cas de contestation.

Maroc Traitement Transactions (M2T) et Vantage Payment Systems (VPS) ont signé dernièrement une convention de partenariat avec le Centre Monétique Interbancaire (CMI) pour le démarrage de leurs plates-formes e-commerce au plus tard au premier trimestre 2014. Pourquoi une telle décision ? Le CMI en tant qu’acquéreur ne peut que se réjouir de voir de nouvelles PSP arriver sur le marché. Cela permettra certainement d’animer le e-commerce en général et le paiement par cartes en particulier. Les deux acteurs que vous avez cités (il y en a d’autres en cours d’homologation) n’auront certainement pas la même stratégie, et n’opéreront pas dans les mêmes secteurs d’activité. L’objectif pour le CMI c’est de permettre à nos

Mikael NaciriDG du CMI

« la croissance sera portée par les sites de grands facturiers, mais surtout par le B2B »

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TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

e-marchands d’avoir le choix entre plusieurs plates-formes de paiement en ligne, de pouvoir comparer les services qui leurs sont o� erts, mais aussi de pro� ter d’o� res innovantes et à valeur ajoutée. Je pense que la concurrence entre toutes ces plates-formes (MTC, VPS ainsi que M2T, qui est en cours d’homologation) permettra aussi à l’acteur historique (MTC) de dévoiler et de promouvoir la large panoplie de ses services, qui n’est pas su� samment visible.

Risques de fraudes, risques de compromission des données de paiement, comme celles personnelles, etc. Ce sont là autant de risques qui freinent l’émergence du commerce en ligne. En tant que maillon consistant dans la chaîne du paiement en ligne, que faites-vous pour protéger les consommateurs finaux contre tous ces risques ? Il faut préciser que les clients du CMI sont les e-marchands et non les utilisateurs � naux (porteurs de cartes). Le rôle du CMI est de protéger d’abord les e-marchands contre les risques de fraudes, en leur apportant un service de monitoring des transactions au quotidien. Ainsi, arrivons-nous à détecter les utilisations frauduleuses de cartes, ou du moins celles

ayant un caractère douteux, que nous soumettons aux banques des clients � naux pour véri� cation auprès des concernés. Cette anticipation permet de protéger les e-marchands qui ont toute la latitude de ne pas honorer les commandes e� ectuées frauduleusement. Indirectement, nous protégeons donc les porteurs de cartes contre toute utilisation abusive de leurs données bancaires. Concernant la protection des données bancaires, il faut rappeler que le CMI est certi� é PCI –DSS. Cette certi� cation garantit que le CMI prend toutes les dispositions (techniques, procédurales et de sécurité) pour protéger les données traitées sur ses plates-formes.

De nombreux commerçants, toutes activités confondues, ne disposent toujours pas de TPE. Quels sont les efforts déployés tant par les banques que par le CMI pour démystifier les idées reçues et adopter les TPE pour faciliter les transactions commerciales ?A ce jour nous comptons près de 32 000 commerçants équipés de TPE. C’est peu devant une cible que nous évaluons à 150  000 commerçants potentiels. Les banques fournissent beaucoup d’e� ort pour aider à l’a� liation de leurs commerçants au paiement par carte. Ce sont ainsi près de 4 000 nouveaux clients par an qui nous sont proposés par les banques pour les équiper et domicilier leurs � ux de paiement par cartes auprès

de leurs guichets bancaires. Pour sa part le CMI, via ses équipes commerciales, prospecte en permanence pour proposer ses services à tous les commerçants, et ce quelque soit leur secteur d’activité. Nous appuyons nos actions commerciales par des opérations de communication à travers les radios nationales, les supports de presse, une newsletter …. En 2014, nous déployons de nouveaux dispositifs de communication, permettant de toucher et de sensibiliser les commerces de proximité et s’appuyant sur des supports ludiques (BD) en darija qui vantent les bienfaits de l’acceptation du paiement par cartes bancaires. Je crois qu’il faut être honnête avec nous-mêmes et dire haut et fort que le premier frein à l’usage du TPE est l’informel  ; c’est-à-dire la volonté manifeste de certains commerçants de dissimuler leurs revenus au � sc.C’est pourquoi le CMI souhaiterait voir les pouvoirs publics proposer des incitations � scales (exonération partielle de TVA ou abattements � scaux sur les transactions électroniques) permettant de favoriser le paiement par cartes. Le second axe qui pousserait à l’équipement des commerçants est la pression des consommateurs � naux (près de 9 millions de cartes de paiement en circulation) qui demandent de plus en

plus à régler par carte. Un commerçant non équipé perd des ventes alors qu’un commerçant équipé de TPE voit automatiquement son chi� re d’a� aire progresser dès le premier mois. L’autre concurrent du paiement par carte, reste le nombre important de GAB disponibles dans les zones de forte consommation (marchés, Malls, centres urbains, …), qui permettent aux porteurs de cartes de payer leurs achats en cash et ne facilite pas l’équipement des commerçants.

« la croissance sera portée par les sites de grands facturiers, mais surtout par le B2B »

Propos recueillis par S. Zinnid1818

TECHNOS

Les menaces sur mobiles sont en augmentation exponentielle. Plus encore, elles ressemblent davantage à celles bien connues dans le monde

des PC. C’est du moins ce qui ressort du rapport de Bitdefender au sujet de l’évolution des malwares Android paru au terme du premier semestre 2013 et qui a� rmait que de nouvelles menaces ont vu le jour pendant ce semestre. Des menaces qui s’avèrent bien plus sophistiquées. Et si les précédents rapports faisaient état d’une augmentation des Trojans qui envoyaient des SMS surtaxés à l’insu des utilisateurs de Smartphones, le nombre de ransomwares pour Android aurait considérablement augmenté pendant 2013.

Panorama des menaces qui pèsent sur AndroidMalgré sa large communauté de près de 1 milliard d’adeptes, Android constitue une cible privilégiée des cybercriminels. Cette donne se voit ampli� ée par le phénomène de reproduction des comportements de malwares PC et qui sont développés pour les OS mo-biles. Ainsi, parmi les menaces phares qui touchent Android, «ZitMo», connu aussi sous le label «Malware bancaire», qui ressemble au fameux malware ban-caire connu dans le monde PC sous le nom «Zeus» et qui vise à détourner les transactions réalisées en ligne par les utilisateurs Android. ZitMo, qui s’installe

sur l’appareil Android par l’utilisateur en se faisant passer soit pour une application sécurisée ou pour une mise à jour du certi� cat de sécurité à télécharger à la suite d’un achat en ligne, reçoit des instructions d’un serveur de commande et de contrôle (C&C) et peut transmettre tous les messages SMS reçus. Ceci s’avère opportun aux hackers qui peuvent, outre le fait de subtiliser les données personnelles de l’utilisa-teur, mettre la main sur le numéro d’authenti� cation bancaire mTAN (mobile Transaction Authenti� cation Number) aussitôt que l’utilisateur initie une transac-tion et donc, prendre le contrôle total sur la transac-tion bancaire.Par ailleurs, la famille de ransomwares pour Android se développe à grande vitesse. Parmi celles-ci, la fa-mille FakeAV qui comprend entre autres le ransom-ware «Android.FakeAV.C» ainsi que le Trojan «Android.FakeAV.B». La variante «Android. FakeAV.C» particuliè-rement, a été découverte en Asie et se comporte de manière quasi-similaire qu’un ransomware sur PC. En e� et, déguisé en solution antimalware incitant l’utili-sateur à le télécharger de son plein gré, ce malware bloque le terminal sur lequel il s’installe et force l’uti-lisateur piégé de payer une somme d’argent pour reprendre le contrôle de son device.D’autres attaques émergent d’autres parts, notam-ment la famille d’adwares sur Android, Plankton (Android.Adware.Plankton) qui, de manière similaire au monde des PC, permet de mettre la main sur les données personnelles de l’utilisateur ou de s’in� ltrer et prendre le contrôle de façon ciblée sur de nom-breuses ressources sensibles de l’entreprise lorsque le Device est utilisé à des � ns professionnels (BYOD).

Quid de sécurité de la version 4.4 d’AndroidLa version 4.3 (Jelly Bean) d’Android a connu d’impor-tantes corrections, notamment, l’adoption de la pla-teforme logicielle SE Linux (Secured-Enhanced Linux) développée par la NSA et qui a mené à la création d’un SE Android.

Android vulnérable ?Sécurité

Android, 1er OS mobile avec près de 1 milliard de devices dans le monde, est aujourd’hui une cible privilégiée des cybercriminels. Et malgré les importantes corrections apportées déjà à sa version 4.3 (Jelly Bean), sa prochaine version, «KitKat», serait-elle à la hauteur des attentes des experts en la matière ?

2020

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

Par N. Mounouar

Par N. Mounouar2020

TECHNOS

Ceci laisserait présager que les versions futures d’An-droid seraient plus sûres. Cependant, et face au

nombre croissant de menaces spéci� -

quement conçues pour appareils mobiles, une étude issue des l a b o r a t o i r e s

Bitdefender a permis d’identi� er

les manquements en matière de sécurité et de

protection des utilisateurs de la dernière version d’Android V 4.4 (Kitkat) et a listé les cinq spé-ci� cations majeures dont devrait disposer cette version pour

garantir une meilleure protec-tion des utilisateurs contre les

malwares.Ainsi, une première pro-blématique concerne l’interaction entre appli-cations. En e� et, Android

n’autorise pas les applica-tions à interagir entre elles, sauf si elles partagent un identi� ant utilisateur et sont signées numériquement par le même développeur. En termes de sécurité, ceci pose un problème aux solutions antivirus mobiles qui ne peuvent donc analyser correctement les applica-tions installées, à moins que le smartphone ne soit «rooté». Et pour y remédier, une API d’analyse anti-virus est nécessaire pour garantir à l’utilisateur que toutes ses applications soient analysées convenable-ment.Une deuxième problématique concerne les autorisa-tions octroyées par défaut aux applications, une fois

installée sur le terminal. Sensible à cela, Google aurait déjà mis en place un menu caché au niveau de la ver-sion 4.3 d’Android qui permet de gérer de façon pré-cise certaines autorisations spéci� ques avant d’instal-ler un APK donné. Ceci-étant, pour répondre à cette problématique d’autorisations par défaut, de façon générale, un contrôle individuel des permissions des applications est nécessaire pour que les utilisateurs puissent accepter ou refuser toute autorisation spéci-� que d’une application qu’ils souhaitent installer.La suppression des données et la restauration des paramètres par défaut du téléphone par le biais du mode de restauration intégré constituent égale-ment une grande problématique. En e� et, de telles opérations suppriment surtout les outils de sécurité et d’antivol installés et ne permettent donc plus au propriétaire du téléphone de contrôler son appareil à distance ou d’activer sa géolocalisation. Ceci impose donc l’existence d’applications clés de sécurité et de protection des données directement intégrées dans l’appareil et qui ne peuvent être impactées à travers une restauration quelconque des paramètres d’usine.Il existe aussi une autre problématique liée aux ins-tallations d’applications issues de sources non � ables, notamment des plateformes alternatives non o� -cielles autres que Google Play, et qui pourraient s’avé-rer dangereuses. Pour minimiser l’impact de telles installations, l’utilisateur devrait disposer de la pos-sibilité d’exécuter au préalable ses applications dans une Sandbox (bac-à-sable) et ainsi surveiller les éven-tuels comportements indésirables de son Device, par-ticulièrement les fuites d’informations ou les activités coûteuses comme l’envoi ou la réception de SMS sur-taxés. Une autre problématique à prendre au sérieux concerne spéci� quement la protection des données sensibles de l’entreprise lorsque les employés y accè-dent à travers leurs propres appareils personnels. Dans ce cadre, la con� guration de plusieurs pro� ls uti-lisateurs étanches (Professionnel/Loisirs/enfants, …), sur le même appareil, peut e� ectivement répondre à cette problématique et combler le manque de poli-tique de sécurité encadrant le BYOD ainsi que les risques pris par des utilisateurs peu vigilants et sous-sensibilisés aux risques de sécurité qu’ils encourent.S’il est certain que de nombreuses initiatives, plus ou moins intéressantes, visent à apporter plus de sécuri-té aux utilisateurs d’appareils mobiles comme Firefox OS de Mozilla, Knox de Samsung, Ubuntu for Touch de Canonical, ... la bataille est loin d’être gagnée pour ne pas dire que le combat s’annonce dorés et déjà de longue haleine.

2222

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

Ceci laisserait présager que les versions futures d’An-droid seraient plus sûres. Cependant, et face au

nombre croissant de menaces spéci� -

quement conçues

Bitdefender a permis d’identi� er

les manquements en matière de sécurité et de

protection des utilisateurs de la dernière version d’Android V 4.4 (Kitkat) et a listé les cinq spé-ci� cations majeures dont devrait disposer cette version pour

garantir une meilleure protec-tion des utilisateurs contre les

malwares.Ainsi, une première pro-blématique concerne l’interaction entre appli-cations. En e� et, Android

TECHNOS

cations. En e� et, Android n’autorise pas les applica-

cations. En e� et, Android

Ceci laisserait présager que les versions futures d’An-droid seraient plus sûres. Cependant, et face au

nombre croissant de menaces spéci� -

permis d’identi� er les manquements en

matière de sécurité et de protection des utilisateurs

de la dernière version d’Android V 4.4 (Kitkat) et a listé les cinq spé-ci� cations majeures dont devrait disposer cette version pour

garantir une meilleure protec-tion des utilisateurs contre les

malwares.Ainsi, une première pro-blématique concerne l’interaction entre appli-cations. En e� et, Android

2222 Par N. Mounouar

TECHNOS

D’après le rapport de l’ANRT, publié au titre du 4e trimestre 2013, le marché marocain des télé-coms se porte bien. Ceci laisserait présager que

les opérateurs nationaux sont en forme. Et pourtant, la réalité est toute autre. En e� et, et si l’on se réfère au rapport de résultats consolidés des neuf premiers mois 2013 de Maroc Telecom, les indicateurs re� ètent bien la situation conjoncturelle que connait le marché. Dans une telle situation, les opérateurs sont obligés d’innover et de créer de la valeur en multipliant les ser-vices à valeur ajoutée et ce, en attendant le lancement o� ciel de la 4G. Plus encore, certains d’entre eux ont osé l’aventure africaine, à la recherche d’opportunités de développement et ce, à travers des opérateurs de grande envergure ayant pris des participations dans leur capital.

Quid du marché marocain ?Selon les tableaux de bord du marché des télécoms pour le T4 2013, publiés par l’ANRT, les indices du mar-ché des télécoms au Maroc sont au vert, surtout ceux a� érents au prix, à l’usage et à l’accès. D’après ce rap-

port, le parc mobile, tous abonnés confondus (post-payé et prépayé), aurait crû de 8,7 % en 1 an et compte près de 42,5 millions d’abonnés à � n 2013 avec un taux de pénétration de près de 130%. Sur ce segment, Maroc Télécom compte plus de 18 millions d’abonnés ; ce qui équivaut à 43% de parts de marché. Cette dominance concerne tant le parc d’abonnés prépayés (42%) que le parc d’abonnés postpayés (60%). Ceci étant, d’après le rapport de résultats consolidés des neuf premiers mois 2013 du Groupe Maroc Telecom, le chi� re d’a� aires (CA) relatif à ses activités dans le mobile au Maroc aurait baissé de 10% sur un an et de 12% sur les neuf premiers mois de 2013. Pire encore, ses revenus des services mobiles auraient également régressés de 9% par rapport à 2012. C’est pour dire que la situation de l’opérateur historique est sérieusement préoccupante sur le segment mobile. Par ailleurs, le segment � xe n’est pas en meilleure posture. En e� et, selon l’ANRT, le parc d’abonnés � xe, qui compte quelques 2,9 millions dont 1,35 millions en mobilité restreinte, a� che une régres-sion annuelle de 10,8 % avec un taux de pénétration de 8,9% à � n 2013. Sur ce segment où Meditel peine à se démarquer puisqu’elle ne dispose pas d’une sérieuse o� re de service � xe, Wana (Inwi) détient 51,6% de parts de marché dont 2 tiers relevant du résidentiel, devan-çant ainsi IAM qui détient quelques 47,3% de parts de marché du � xe dont 90% des professionnels. Sur le segment d’Internet, le parc d’abonnés a� che une croissance annuelle de 46%. Selon l’ANRT, ce parc serait à 5,7 millions d’abonnés à � n 2013 avec un taux de pénétration de près de 18 % et reste dominé par les abonnés 3G qui représentent 85% du parc global. Concernant les segments Fixe et Internet, et si l’on se réfère à ses résultats des neuf premiers mois 2013, Ma-roc Telecom aurait réalisé au Maroc, un CA en net retrait de 2,8%. Cette situation contrastée du marché des télé-coms au Maroc, traduite par des indices indiquant la

Marché des télécoms africain: Quelles opportunités dʼexpansion pour nos opérateurs ?

Analyse

La conjoncture mondiale du secteur des télécoms se fait sentir de plus en plus, notamment au Maroc. Les opérateurs cherchent de ce fait des marchés plus porteurs, visant plus de profit. Le marché africain des télécoms semble répondre à cette quête grâce à son potentiel et sa croissance soutenue.

2424

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

Bilan des activités du Groupe Maroc Telecom au Maroc au cours des neuf premiers mois de 2013

bonne forme du secteur et des revenus qui ne suivent pas, s’explique principalement par la forte conjoncture ainsi que l’environnement concurrentiel défavorable qui pèse amplement sur les prix et donc tout le secteur.

Limites et perspectives du marché localDepuis l’an 2000, la libéralisation a permis de booster le secteur des télécoms au Maroc et de faire évoluer son taux de pénétration du mobile à près de 130 %. L’intro-duction de la 2ème licence puis de la 3ème licence mobile en 2010 ont fortement dynamisé le marché. Ce qui s’est re� été sur la consommation des Marocains par un accès facile aux terminaux de dernière technologie, une multitude d’o� res et de programmes de � délisa-tion et surtout, de fortes baisses des coûts des commu-nications (ARPM). À propos de ce dernier, selon l’ANRT, le revenu moyen par minute (ARPM) mobile aurait baissé de 23% en un an pour s’établir à 0,41 DHHT/min à � n 2013. L’ARPM � xe a reculé de 13% en un an pour s’établir à 0,69 DH HT/min à � n 2013 alors que la facture moyenne mensuelle par client Internet (3G et ADSL) a baissé de 14% en un an pour s’établir à 36DH HT/mois/client. Et pour faire face à cette baisse conséquente de leurs revenus, les opérateurs comptent sur le développe-ment de leurs services à valeur ajoutée et ce, en atten-dant le lancement de la 4G qui devrait permettre aux trois opérateurs d’engranger plus de béné� ces.

Expansion régionale : une alternative profitableLes opérateurs télécoms marocains ont tous vu des prises de participation importantes dans leur capital par des géants mondiaux des télécoms. L’objectif étant de se positionner d’abord au Maroc où le secteur est porteur, puis de conquérir d’autres marchés, essentiel-lement africains.Pourquoi L’Afrique ? Le taux de pénétration des mobiles y a� che une croissance annuelle à 2 chi� res courant les cinq dernières années. Un tel dévouement au mar-ché africain est aussi dû au manque d’infrastructures télécoms ainsi que le besoin croissant en matière de moyens de communications tant chez les profession-nels que chez les particuliers.

Ainsi donc, des géants des télécoms ont déjà manifes-té leur intérêt au marché marocain, et ipso facto celui africain. C’est le cas notamment du groupe tricolore, Orange, qui a racheté 40 % du capital de Meditelecom en 2011. De ce fait, Orange compterait une vingtaine d’implantation en Afrique, dont le Maroc, et fait du continent l’un de ses principaux relais de croissance. En 2009, ce fut le cas du géant koweïtien, Zain, qui s’était intéressé à Wana (devenu Inwi). Zain, qui déte-nait jusqu’en 2010 plus d’une quinzaine de participa-tions dans plusieurs pays africains, s’était appuyé sur le fonds d’investissement «Al Ajial Holding» pour acquérir 31 % du capital de Wana. Dernière en date, Etisalat, l’un des puissants opérateurs télécoms au Golf qui a récu-péréw la participation majoritaire au capital de Maroc Télécom (53%), détenue jusque-là par Vivendi. La pré-sence de Maroc Telecom sur quatre autres marchés africains s’avère en harmonie avec la stratégie de déve-loppement d’Etisalat, déjà implanté dans quatre mar-chés africains et qui compte six autres implantations africaines gérées au travers sa � liale Atlantique Télécom représentant la marque mobile Moov. Il faut dire que la croissance à 2 chi� res réalisée par Maroc Telecom à travers ses � liales africaines avait aussi motivé le choix d’Etisalat. Tout cela illustre bien l’intérêt des opérateurs télécoms majeurs à conquérir le marché Africain et ce, à partir du Maroc.Les télécoms connaissent une réelle conjoncture mon-diale, notamment au Maroc. Au-delà du développe-ment de nouveaux services et en attendant la 4G, les opérateurs marocains ont bien l’intention de s’ouvrir sur l’Afrique et ce, en s’adossant à des géants mondiaux des télécoms. La non-saturation du marché ainsi que l’absence d’in-frastructures justi� ent bien le potentiel de croissance du secteur des télécoms en Afrique. Valoriser de nouveaux services, déployer des réseaux de nouvelles générations capables de supporter divers � ux de communication et mettre en place un cadre régle-mentaire qui garantirait la rentabilité des investisse-ments et la qualité des services aux consommateurs � -naux, telles sont les enjeux de la conquête des marchés africains des télécoms. Ceci étant, les opérateurs maro-cains devraient se mé� er de toute mésaventure qui pourrait impacter non seulement leurs investissements futurs en Afrique, mais aussi leurs acquis au Maroc.

Marché des télécoms africain: Quelles opportunités dʼexpansion pour nos opérateurs ?

2424 Par S. Aït Brahim

Évolution du marché des Télécoms en Afrique - Source: GSMA

DOSSIERDOSSIER- - ERPERP

Il faut être une personne de la génération des impri-mantes matricielles, ou tout au mieux celles des laser noir et blanc, pour nettement estimer le fait d’avoir

des imprimés en couleur de qualité professionnelle, juste au bout du clic, grâce à la révolution du numé-rique et en quelques secondes; et ce sans devoir passer par un prestataire professionnel tant que le volume de tirage n’est pas grand.Mieux encore, dans certains cas, il su� t que l’entre-prise dispose d’un photocopieur couleur d’une cer-

taine qualité, pour pouvoir se passer carrément de bien des commandes que jadis, seul un imprimeur professionnel pouvait réaliser. Ceci sans parler ni du temps ni du coût que l’on gagne grâce à l’impression numérique. L’impression numérique dont il est ques-tion dans ce dossier, n’est pas celle que l’on comprend par confusion, à savoir l’impression grand-format. Non, on entend par impression numérique « le procédé de reproduction qui a remplacé celui analogique et dont l’invention revient à Xerox dès 1906, avec comme prin-

Avoir l’information imprimée sur papier, ou sur tout autre support, est une histoire qui est millénaire. Les procédés et les moyens d’impression sont passés de révolution en révolution pour aboutir, grâce à l’informatique, à imprimer en un seul clic le document que l’on veut, au format que l’on veut… De fait, l’impression numérique connait aujourd’hui un essor des plus remarquables ouvrant même les portes d’une autre dimension.

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Des imprimés pros au bout du clicImpression numérique

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

cipe de reproduire une donnée statique (image) ». Avec l’apparition de la technologie laser, l’impression à partir d’un ordinateur est devenue encore plus facile et plus réaliste bien qu’elle n’était qu’en noir et blanc à ses débuts. Les exploits technologiques ne tardèrent pas à exploser dans ce domaine. Mais, bien que l’impres-sion couleur fût démocratisée au sein de l’entreprise, certaines prestations restent encore de l’apanage des professionnels ou relèvent d’un secteur bien précis. Au Maroc, et malgré les statistiques et les études qui manquent à l’appel, on peut a� rmer que l’impression numérique se démocratise de plus en plus, au sein des PME PMI comme chez les particuliers. Certes, dans certaines niches, surtout celles supposant un tirage de grand volume, les méthodes classiques font toujours la loi, à la fois pour la qualité et le prix. Tel est le cas pour l’impression des magazines, des journaux, des catalogues de produits, et tout autre document dont le tirage se compte en milliers d’exemplaires.

Tout n’est pas en couleurComme nous le signale Mr Rachid KHSSASSI, Directeur Commercial & Marketing chez X O� ce Systems, Distri-buteur Exclusif XEROX au Maroc : « l’impression numé-rique au Maroc se démocratise de plus en plus chez l’utili-sateur personnel, professionnel (Entreprise) et prestataire de service (Imprimeur, centre de reprographie,…. A noter tout de même que beaucoup d’imprimeurs traditionnels continuent à résister à ce changement ».Résistance. Le mot est lâché. Pourtant ce ne sont pas les occasions qui manquent pour que les profession-

nels des arts graphiques ainsi que les entreprises de tous secteurs confondus prennent connaissance des avancées technologiques et des nouveautés dans le domaine. Le Siagra (salon international du numérique, des arts graphiques et de l’emballage) dont la 9ième édition a eu lieu du 14 au 18 mai 2013, est une réelle opportunité pour tout connaitre sur l’impression nu-mérique. Cependant, si certains professionnels, sur-tout imprimeurs, résistent au changement, ce n’est pas par manque d’envie de suivre la tendance. « C’est plutôt un problème complexe où les facteurs � nanciers, les res-sources humaines quali� ées, les demandes du marché, le coût de production, etc. ; peuvent être décisifs dans le choix d’opter pour une solution numérique ou rester sur les procédés classiques », nous con� e un imprimeur de la place.Normal, dans un marché aussi restreint que le nôtre. Mais cela n’empêche; on a voulu savoir les parts de marché et le taux de pénétration de l’impression numé-rique et en dehors de chi� res, on s’est tourné vers un

professionnel de la place vendant des solutions pour impression numérique. Voici ses propos : « Il est di� -cile de quanti� er le taux de pénétration de l’impression numérique dans le monde de l’impression. Cependant, au vu de la � nalité de cette dernière, à savoir l’impression à la demande, le just in time, les séries limitées…, cette dernière peut revendiquer un cinquième des impressions réalisées sur le marché».S’il est vrai qu’il y a juste quelques années, les pro-fessionnels de l’impression (imprimeurs, studios graphiques, agences de communication, etc.) repro-chaient à l’impression numérique le cout de la page, sa qualité et son éclat qui ne pouvaient égaler l’impres-sion classique, telle que l’o� set, de nos jours de tels arguments tiennent di� cilement la route. La technologie de l’impression numérique ne cessant d’évoluer, sa qualité a atteint quasiment celle des pro-cédés classiques. Pour exemple, aucun professionnel digne du nom ne peut nier la qualité que peut o� rir une HP Indigo dite « Digital O� set ». Les constructeurs classiques d’o� set tels que Heidelberg ou Roland n’ont pas fait la sourde oreille ni fermé les yeux sur la techno-logie numérique. Au contraire, elles s’y sont intéressées il y a fort longtemps et sortent actuellement des ma-chines numériques pour le grand tirage. Pour exemple, Heidelberg avec sa Linoprint D ; une o� set numérique pour les applications dédiées aux industries pharma-ceutique, médicale et chimiques.

Avantages aux petites entreprisesSachant que le tissu économique national est majo-ritairement composé de TPE-TPI, nous nous sommes interrogés sur les avantages qu’apporte l’impression numérique à l’entreprise. Cette question fut adressée à un professionnel de la place dont la société, bien

Par S. Zinnid2626

Des imprimés pros au bout du clic

2828

connue est spécialisée dans la vente des périphériques d’impression numérique (imprimantes, photocopieurs, traceurs,…). Voilà ce qu’il nous a a� rmé : « l’impression

numérique a pour rôle central de répondre à des besoins de données variables (facturations, relevés, courrier per-sonnalisé…), elle s’avère également très e� cace lorsque les délais sont restreints puisque celle-ci ne nécessite au-cun travail de préparation (prépresse) avant l’impression. Le coût lié à l’impression numérique est � xe de la première à la énième impression ce qui se traduit par une souplesse en terme de volume minimum à imprimer. Ainsi, l’impres-sion numérique devient la solution idéale pour les petites séries». Pourquoi ? Selon lui, « l’investissement dans le numérique étant beaucoup plus faible que l’o� set, le rend beaucoup plus accessible sachant que l’o� re sur ce dernier est très large et répond aux di� érents impératifs d’investissement et de volumétrie ».

Guerre des marques: «qui impres-sionne» mieux?

Dans le monde de l’impression numérique la guerre fait rage. Gare à la marque qui reste à la traîne ; elle perd, ipso facto, des parts de marché importantes, quand elle ne suit pas la cadence des nouveautés tech-nologiques, ou celle des prix ou tout autre facteur déci-sif dans l’acte d’achat d’une solution d’impression nu-mérique. La guerre fait vraiment rage dans une niche encore porteuse d’opportunités énormes. Aucun seg-ment n’est délaissé ou non pris en compte, quelle que soit sa spéci� cité et même si son marché est restreint.Tel est le cas des traceurs, qui selon Rachid KHSSASSI,

DOSSIER- ERP

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

Non, ce que vous voyez n’est pas un ballon de basketball. Ce que vous voyez n’est qu’un prototype imprimé comme n’importe quel document CAO. L’impression 3D a mis du temps pour s’ouvrir au grand public. Mais, désormais, elle ouvre de multiples horizons pour les TPE TPI. Dans le segment des imprimantes 3D, ni le prix ni la qualité ne sont plus un obstacle. En dehors de son usage dans des secteurs de pointe, tels que la médecine, l’aéronautique, etc. chez les particuliers, comme pour les entreprises tous secteurs confondus, l’impression 3D peut servir dans plusieurs niches. Selon certains spécialistes, « la nouvelle révolution annoncée est celle de l’impression 3D en général et des imprimantes 3D en particulier. Elle sera très probablement d’une ampleur similaire à celle de la révolution industrielle, l’imprimerie de Gutenberg, l’informatique et la téléphonie mobile réunies ».Peut-être qu’on y reviendra plus en détails dans l’un de nos prochaines numéros.

Impression 3DQuand le numérique s’ouvre sur une autre dimension

2828cité plus haut, sont « spéci� ques à certains métiers (archi-tecture, topographie, construction…), ils ne constituent pas le fer de lance des investissements dans le monde des équipements d’impression. D’ailleurs, le nombre de fabri-cants de ce type de produits ne cesse de décroitre. Ceci-dit, il représente une solution utile pour ses utilisateurs».Peut-être, mais cela n’a pas empêché Epson de mettre le 17 novembre dernier sur le marché marocain trois modèles de traceurs ; dits imprimantes grand-format: les SC-T7000, SC-T5000 et SC-T3000. Des modèles à la pointe de la technologie destinés, selon le construc-teur « pour les applications requérant des vitesses élevées et des coûts réduits, par exemple, pour l’impression de plans et projets architecturaux, de cartes, de présenta-tions, d’a� ches, et de panneaux d’intérieur. Seules 28 se-condes sont nécessaires pour produire une impression A1 en mode brouillon sur papier ordinaire. Elles permettent également d’optimiser les coûts d’exploitation grâce à un vaste choix de cartouches, disponibles en format 700 ml,

350 ml et 110 ml ».En tout cas, le marché de l'impression numérique a encore de beaux jours devant lui, pour peu que les prix suivent et que l’accès aux périphériques d’impression numérique soient plus davantage vulgarisé.

Rachid KHSSASSIDirecteur Commercial & Marketing à X Office SystemsDistributeur Exclusif XEROX au Maroc

Quelles sont les limites de l’impression numérique par rapport à celle conventionnelle (o� set) ?La principale limite de l’impression numérique est liée au coût de l’impression, celle-ci s’avère très économique lorsque le nombre de tirage est faible mais dés qu’il s’agit d’infor-mation statique en nombre important (on retient souvent 1000 exemplaires comme limite de l’impression numérique) l’o� set devient la solution incontournable pour la réalisation d’un travail.

Quelle stratégies adoptez-vous pour vulgariser davantage l’équipement des imprimeurs comme des entreprises en machines numériques ou imprimantes à tirage de moyen et grand volume ?Les solutions logicielles deviennent de plus en plus proposées (par les fournisseurs) et demandées par les utilisateurs pour faciliter l’exploitation des équipements et en tirer le meilleur pro� t. L’intelligence des équipements et l’interactivité que l’on peut obtenir grâce ces softwares en font un vecteur important à leur démocratisation.La simplicité et la � abilité qu’acquièrent de plus en plus les équipements numériques constituent une colonne centrale dans la stratégie de promotion de ces équipements

Quels avantages présentent vos solutions par rapport à vos concurrents ?La notoriété de la marque XEROX constitue aujourd’hui pour les imprimeurs la référence en la matière. La représentation au Maroc du produit par son distributeur exclusif X O� ce Systems et dont l’expérience des ressources techniques et largement réputée sur le marché constitue le fond de commerce de l’entreprise.

Avec plus de 167 millions d’inter-nautes(*), l’Afrique représente une opportunité unique de dévelop-

pement et c’est pourquoi Viadeo a décidé d’y renforcer durablement sa présence en déployant son hub africain à Casablanca. Le Groupe adopte ainsi une approche ré-gionale en donnant la priorité aux marchés francophones : le Maghreb, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale. Ainsi, Viadeo répond aux attentes spéci� ques du mar-ché et élargit sa présence en misant, en particulier, sur le Maroc, pays moteur de la région. Le développement de Viadeo, qui compte plus de 3 millions de membres en Afrique, connaît une croissance excep-tionnelle puisqu’en en moins d’un an, le nombre des membres Viadeo Maroc a été

multiplié par deux, passant de 500 000 à un million. Une croissance prometteuse per-mettant de consolider le positionnement de Viadeo sur le continent africain et de renforcer ses e� ectifs centralisés désormais à Casablanca.

(*) Source : Internet World Stas, 2013

Viadeo, en s’implantant en Afrique et plus particulière-ment au Maroc, a souhaité répondre aux demandes et exigences du marché et ce, en proposant l’accessibilité de sa plateforme en langue arabe. Avec un positionne-ment de précurseur dans les pays émergents. Viadeo renforce ainsi sa stra-tégie multi-locale visant à répondre et à s’adapter aux spéci� cités culturelles des marchés.Une stratégie également mise en vigueur lors de la signature de partenariats avec des entreprises, associa-tions et organisations locales, telles que l’ANAPEC, s’inscri-vant dans la volonté com-mune de renforcer l’employa-bilité des jeunes en Afrique francophone.

Qui n’a jamais rêvé d’envoyer un e-mail sans connaître l’adresse email du destinataire ?C’est � nalement possible grâce à Gmail qui propose désormais, lors de la rédaction d’un email, une liste de potentiels destinataires issus de la liste des personnes qui vous suivent dans Google+, mais dont vous ne connaissez pas forcément l’adresse e-mail. Ainsi, votre adresse e-mail ne sera visible par ceux qui vous suivent que lorsque vous leur enverrez un e mail et, de même, vous ne pourrez visualiser leur adresse e mail tant qu’ils ne vous ont pas encore répondu. Et si une personne extérieure à vos cercles vous envoie un e-mail, celui-ci sera placé dans l’onglet «Réseaux sociaux» de la boîte de réception et ce correspondant ne pourra entamer une conversation avec vous que si vous répondez à son premier mes-sage ou si vous l’ajoutez à vos cercles.

Inwi innove une nouvelle fois et o� re à ses abonnées l’accès à Facebook sans connexion internet. Cette solution logicielle, basée sur la technologie SMS et développée par Gemalto, o� re aux détenteurs d’une nouvelle carte SIM Inwi la possibilité de béné� cier des services Facebook depuis n’importe quel GSM et ce, grâce à un service pré-embarqué sur la carte SIM. À propos de cette innovation, Frédéric Debord, DG d’Inwi a déclaré «… La philosophie commerciale d’Inwi consiste à o� rir à ses clients des services véritablement innovants et faciles d’accès, qui améliorent leur quotidien». Ainsi, les services essentiels de Facebook comme les

demandes d’amis, la mise à jour des statuts, les noti� cations, les � ls d’actualité, etc. seront accessibles à travers une interface mobile adaptée sans avoir besoin de connexion internet ni même de téléphone compatible avec internet. Toutefois, un Pass Inwi, valable tant pour les abonnés prépayés que post-payés, est nécessaire.

mise sur lʼAfrique...

inwi vous lʼoffre sans abonnement

Parle 3arabi

Plus besoin de connaitre les adresses e-mail de vos destinataires

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demandes d’amis, la mise à jour des statuts,

Gmail

NETWORKING 303030

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

303030

FAIT MARQUANT 32

Microsoft Maroc a organisé le 12 décembre 2013 la première édition du National Cloud Summit à Rabat.

L’événement a réuni des décideurs des milieux économiques et politiques autour d’une série de conférences sur les bénéfices du Cloud national dans les services gouvernementaux et les administrations publiques au Maroc. La raison de ce Summit en est que ces dernières années, l’adoption du Cloud dans les gouvernements connaît une croissance fulgurante. Ainsi, les dépenses en services de Cloud au niveau mondial vont passer de 22 milliards de dollars en 2010 à près de 73 milliards de dollars en 2015, soit un taux de croissance annuel composé de 27,6 %. Ces investissements importants sont des réponses directes aux conséquences de la crise financière. Parce qu’il permet de réduire les coûts, de créer de nouvelles innovations et d’augmenter la flexibilite et l’agilité, le Cloud soutient les efforts des gouvernements et des administrations qui souhaitent mettre en commun leurs actifs informatiques, économiser de l’argent et être plus attentifs aux besoins et aux attentes des citoyens. Selon, Samir Benmakhlouf, Directeur Général de Microsoft Maroc « les collectivités locales et les administrations publiques marocaines vivent aujourd’hui dans un contexte de forte pression budgétaire et doivent en même temps offrir davantage de services et d’interactivité aux usagers. Mais comment faire plus avec moins ? En nous appuyant sur notre expérience à l’étranger, nous sommes convaincus que la réponse à cette question passe par la mise en place d’une stratégie moderne de Cloud National. Celle-ci doit combiner de manière intégrée un Cloud gouvernemental marocain pour héberger certaines données et applications directement sur le territoire, via la mise en place de datacenters aux normes internationales, et des Cloud publics internationaux qui offrent de tès grandes capacité à des coûts très faibles, ce qui permet de répondre à des besoins précis qui ne sont pas sensibles du point de vue de la sécurité nationale».Bien sûr, puisque l’initiateur de ce sommet sur le Cloud n’est autre que Microsoft Maroc, il était tout à fait normal que son management

focalise ses interventions sur l’expertise, le savoir-faire et les solutions estampillées Microsoft que cet opérateur mondial peut apporter au Cloud gouvernemental au Maroc. Ainsi, Ruediger Dorn, directeur du Cloud Computing de Microsoft pour la région Europe Middle East and Africa, n’a pas manqué l’occasion pour montrer l’importance qu’accorde Microsoft au Cloud gouvernemental à travers les investissements faits : « En Europe, Microsoft étend chaque année ses capacités d’hébergement informatique sur le continent. Rien qu’en Irlande, nous venons d’investir 170 millions d’euros dans une extension de notre datacenter. C’est plus de 15 700 m2 de surface d’hébergement supplémentaires qui seront ouverts au printemps 2014, soit une capacité d’hébergement totale de 54 255 m2. Ces investissements s’expliquent par l’accroissement de la demande en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique pour nos services Cloud public comme Office 365 ou Windows Azure. De plus, nous accompagnons plusieurs gouvernements et partenaires privés dans la mise en place de Clouds nationaux en apportant notre expérience et les solutions que nous utilisons pour construire et gérer nos propres Clouds ».La demande publique au Maroc suivra-t-elle? Le gouvernement marocain entamera-t-il une stratégie efficiente dans ce sens pour tirer profit des avantages du Cloud gouvernemental? L’avenir nous le dira.

FAIT MARQUANT

Microsoft Maroc lance la 1ère édition du National Cloud SummitCloud gouvernemental

Dans un rapport récent, datant du

15 novembre 2013, l’Agence européenne

de cyber-sécurité (ENISA) a établi

un nouveau rapport sur le

phénomène du Cloud gouvernemental. Ce

rapport a fait un état des lieux dans 23

pays européens, afin de jeter la lumière

sur ce sujet. Le rapport en question

a donné lieu à quatre catégories

de pays : «Réceptifs précoces», «Avisés»,

«Innovateurs» ou «Hésitants». Le même

rapport est sorti avec une dizaine

de recommandations majeures assurer des

services de Cloud gouvernemental

sûrs. En attendant que de telles

études aient lieux dans notre pays, Microsoft Maroc

initié le processus en organisant la première édition

sur le Cloud gouvernemental : le National Cloud

Summit. Détour sur un sujet d’une

importance crucial pour le Maroc.

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

Latifa Chihabi Secré taire Gé né ral du ministè re de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numé rique

32

FAIT MARQUANT 34

TIC MAGAZINE N° 10 Janvier/Mars 2014

Med-IT 2013

MED-IT, le Salon Professionnel sur les Technologies de l’information, dédié

exclusivement aux décideurs IT, continue sur sa lancée en ayant tenu sa 5e édition. Cet événement incontournable du secteur accueille chaque année, selon les organisateurs « 4.000 visiteurs professionnels et 180 exposants dont les principaux acteurs marocains du secteur des Technologies de l’Information (IT) ainsi que 40% d’entreprises étrangères ». Toutefois, et vu la conjoncture de crise, les chi� res ont connu une toute petite diminution, avec une certaine compensation en termes de qualités des exposants et visiteurs. En e� et, cette 5iém édition, Organisée sous l’égide du Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, a accueilli 100 exposants du domaine des TIC, dont presque la moitié des sociétés étrangères : 52% d’entreprises marocaines et 48% étrangères (France, Italie, Espagne, Chine). Côté satisfaction, 70 % des exposants ont exprimé leur volonté de renouveler leur présence en 2014. Concernant les visiteurs, selon XCOM, l’agence organisatrice de l’événement, 3.500 visiteurs professionnels ont pris part à l’événement. 51% d’entre eux appartiennent au secteur IT, les 49% sont ventilés comme suit : Commerce, Distribution, banques, assurances, transport, administrations, ministères, Industries, etc.Pour ce qui est de leur pro� l, 58% des visiteurs étaient des décideurs (Directeurs Généraux

ou Directeurs de Département) ; 36% des visiteurs relevaient du Département SI et Informatique. L’enquête menée par XCOM lors de cette 5ième édition du Med IT note que 50% des professionnels ayant visité le salon cette année sont des PME-PMI et des entreprises de moins de 10 salariés. Toujours, selon la même enquête, parmi les objectifs des visiteurs, 80% se sont rendus au Salon Med-IT pour découvrir les nouveautés et les grandes tendances dans les TIC, 20% pour acheter du matériel et des solutions IT et 50% pour nouer des partenariats avec d’autres entreprises du secteur (contre 40% l’an dernier). Concernant les centres d’intérêt, 66% des visiteurs étaient intéressés par les solutions de sécurité, le conseil en management de projet IT (40%), les matériels informatiques et réseaux (36%), les solutions métiers (32%), le E-commerce (31%), la sauvegarde et le stockage (24%), et la Mobilité (22%).Pour ce qui est du contenu, vingt-cinq conférences, quatre tables rondes et douze ateliers ont été organisés tout au long des trois jours qu’a duré l’événement. Au programme de cette 5ième édition, des thèmes d’actualité importants étaient au centre des débats : Cloud Computing, Big Data, Sécurité des SI et des Réseaux, ERP, Travail collaboratif, Mobilité, BYOD (Bring Your Own Device). L’édition 2013 du Med IT n’a pas manqué à la tradition de récompenser les entreprises innovantes dans leur secteur d’activité. Ainsi, les Trophées de l’Innovation IT de Maroc Numeric Cluster ont récompensé 4 start-ups : Media Mobility avec son 1er prix pour ScreenDy (une solution qui propose aux entreprises de faire évoluer leurs applications sur des plateformes mobiles) ; Oxylium avec son 2eme prix pour neXus qui concilie à la fois le besoin de garantir l’inviolabilité des données sensibles, et le ré� exe quasi naturel des collaborateurs de tirer pleinement pro� t de la mobilité que permettent désormais les Smartphones et tablettes. Le 3ième prix est revenu à Mobiblanc, spécialisée dans le développement d’applications mobiles. Le coup de cœur du Jury est allé cette année à Algo qui, grâce au Cloud, a réussi l’exploit d’envoyer en 2013, par courrier électronique avec bulletin PDF en PJ, les résultats du bac à plus de 360.000 inscrits en 23 minutes. En 2011 et 2012, une telle opération avait pris plus de 20h. .

Comme à l’accoutumée, le traditionnel

Salon Med-IT a tenu sa 5iéme

édition, au Centre des Expositions

à l’Office des Changes de

Casablanca., du 19 au 21

novembre 2013.Cette 5e édition n’a pas manqué de nouveautés.

L’édition de cette année, a

connu le succès escompté avec la participation d’au moins 100

exposants.

Une 5ième édition qui perpétue la tradition

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