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10 décembre, 2014 Isabelle Trottier Directrice Communications et service à la clientèle Société de transport de Montréal (STM) Sujet: Inspection des rampes sur les autobus STM - Pré-trajet Merci pour votre réponse envoyée le 14 novembre 2014 en ce qui concerne mes questions sur les procédures d'inspection que la STM suit avant que les autobus ne partent des garages. Je comprends que les autobus avec rampes défectueuses ne peuvent pas être mis hors service. Toutefois, je suis inquiet du fait que la STM n’effectue pas d’inspection pré-trajet de rampes. Je trouve que c’est très problématique pour les raisons suivantes: L’objectif de fournir une accessibilité universelle est compromise lorsque les inspections ne sont pas conduits. Un passagers à mobilité réduite ayant investi dans sa carte OPUS mensuelle ne devrait pas avoir à subir une frustration majeure lorsqu’il est confronté à une rampe défectueuse. Certains chauffeurs ne suivent toujours pas les protocoles établis lorsque les rampes ne sont pas en état de marche. Le client payant en fauteuil roulant est encore contraint d'attendre le prochain bus avec l'incertitude de savoir si il pourra monter dans un bus. Sans une bonne inspection pré-trajet de rampes, comment la STM peut- elle être certaine qu’un bus sera en mesure de permettre aux individus d'être ramassés sans délai? Les informations disponibles sur le site web de la STM et via telephone intelligent ne sont pas fiables si on ne peut identifier quel bus dispose d’une rampe opérationelle. Quelle est la logique de fournir des informations à la clientèle payante si les données ne sont pas tout à fait valables? La STM peut indiquer quels bus sont accessibles en fauteuil roulant sur un calendrier horaire. Toutefois, si je ne peux pas embarquer dans un autobus particulier ou consécutif, alors je trouve l'information qui est disponible peu utile. Une agence de transport en commun "intelligent” serait en mesure de savoir connaître en temps reel quelles les rampes sont défectueuses et de partager ces informations avec ses clients en temps réel. Sur la base de mes recherches et mes discussions avec des professionnels dans le secteur du transport en commun de toute l’Amérique du Nord, j’ai trouvé que plusieurs organismes de transport en commun (dans les villes de différentes tailles) procèdent à ces inspections. J’ai été référé au Conseil canadien des administrateurs en transport motorisé (CCATM) et le Conseil canadien du transport de passagers (CCTP). Les deux entités ont un ensemble de normes qui recommandent que les opérateurs de transit et effectuent des inspections pré-trajet des rampes. En outre, on m'a dit par des professionnels qui sont membres de l'American Public Transportation Association m’ont dit que l'inspection est une norme de l'industrie, que les organismes de transport sont mandatés pour respecter l'American Disabilities Act en ce qui concerne la fourniture de services de transport publics accessibles.

Inspection des rampes sur les autobus STM pré-trajet - Mobilité urbaine et développement durable - Montréal

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10 décembre, 2014

Isabelle Trottier

‎Directrice Communications et service à la clientèle

Société de transport de Montréal (STM)

Sujet: Inspection des rampes sur les autobus STM - Pré-trajet

Merci pour votre réponse envoyée le 14 novembre 2014 en ce qui concerne mes questions sur les

procédures d'inspection que la STM suit avant que les autobus ne partent des garages. Je comprends

que les autobus avec rampes défectueuses ne peuvent pas être mis hors service. Toutefois, je suis

inquiet du fait que‎la‎STM‎n’effectue‎pas‎d’inspection‎pré-trajet de rampes. Je‎trouve‎que‎c’est‎très‎

problématique pour les raisons suivantes:

L’objectif de fournir une accessibilité universelle est compromise lorsque les inspections ne

sont pas conduits. Un passagers à mobilité réduite ayant investi dans sa carte OPUS mensuelle

ne devrait pas avoir à subir une frustration majeure lorsqu’il est confronté à une rampe

défectueuse.

Certains chauffeurs ne suivent toujours pas les protocoles établis lorsque les rampes ne sont

pas en état de marche. Le client payant en fauteuil roulant est encore contraint d'attendre le

prochain bus avec l'incertitude de savoir si il pourra monter dans un bus. Sans une bonne

inspection pré-trajet de rampes, comment la STM peut- elle être certaine qu’un‎bus‎sera‎en‎

mesure de permettre aux individus d'être ramassés sans délai?

Les informations disponibles sur le site web de la STM et via telephone intelligent ne sont pas

fiables si on ne peut identifier quel bus dispose d’une rampe opérationelle. Quelle est la

logique de fournir des informations à la clientèle payante si les données ne sont pas tout à fait

valables? La STM peut indiquer quels bus sont accessibles en fauteuil roulant sur un calendrier

horaire. Toutefois, si je ne peux pas embarquer dans un autobus particulier ou consécutif, alors

je trouve l'information qui est disponible peu utile. Une agence de transport en commun

"intelligent”‎serait‎en‎mesure‎de‎savoir‎connaître en temps reel quelles les rampes sont

défectueuses et de partager ces informations avec ses clients en temps réel.

Sur la base de mes recherches et mes discussions avec des professionnels dans le secteur du transport

en‎commun‎de‎toute‎l’Amérique‎du‎Nord,‎j’ai‎trouvé‎que‎plusieurs‎organismes‎de‎transport‎en‎commun

(dans‎les‎villes‎de‎différentes‎tailles)‎procèdent‎à‎ces‎inspections.‎J’ai‎été‎référé‎au‎Conseil‎canadien‎des‎

administrateurs en transport motorisé (CCATM) et le Conseil canadien du transport de passagers (CCTP).

Les deux entités ont un ensemble de normes qui recommandent que les opérateurs de transit et

effectuent des inspections pré-trajet des rampes. En outre, on m'a dit par des professionnels qui sont

membres de l'American Public Transportation Association m’ont dit que l'inspection est une norme de

l'industrie, que les organismes de transport sont mandatés pour respecter l'American Disabilities Act en

ce qui concerne la fourniture de services de transport publics accessibles.

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Si STM ne trouve pas un moyen pour effectuer ces inspections dans la nouvelle flotte de bus et que les

dirigeants ne commencent pas à réfléchir de manière proactive à une solution à long terme à cette

question, alors je ne vois pas comment la STM et la Ville de Montréal peuvent être vraiment dédiées

prétendre à l'accessibilité universelle.

Puissiez-vous gouverner en conséquence.

Ian Smith

CC: Philippe Schnobb Denis Coderre Marvin Rotrand Mary Deros Arel Salem Brian Smith