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L’ambre dominicain_ Des profondeurs de la terre_10 Cacao_ Le village hmong de Guyane_18 Les belles Américaines_ Ou la fin d’un mythe ?_26 Les itinéraires_ de Maryse Condé_44

Le Bon Air Antilles & Guyane n°4 Nov-Déc 2011

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L’ambredominicain_

Des profondeurs de la terre_10

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“Édito

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Bimestriel édité parAgence Blue Marine1 boulevard Houelbourg sur MerZI Jarry - 97122 Baie-Mahault - 0590 32 64 [email protected] : 442 804 456 00014SARL au capital de 8000€

Directeur de PublicationChristian MARCHAND

Responsable d'ÉditionNadège CERETTO

Conception /RéalisationAgence Blue Marine

RédactionN. Ceretto - Math Yass - Office de Tourisme de Saint-MartinMedia Caraïbes - R. Selbonne - P. Godoc - E. Maillard - A. VerronJM. Martial - S. Wybo - Banque des Antilles Françaises.

Crédits PhotosJP. Piter - C. Hernock - H. Bernier - E. Maillard - Ti-Fox - L. LotN. Coualy-Deraine - T. Vestris - H. Salomon - A. Verron - EnzoN. Ceretto - Ministère du Tourisme de République DominicaineMuseo del Ambar - photo@ctguyane et Comité du Tourisme dela Guyane - Comité du Tourisme de Guadeloupe - Conseil Généralde Guadeloupe - F. Laurent - Jardin botanique de DeshaiesEcomusée de Sainte-Rose - Sea Guadeloupe - Gwajeka - MediaCaraïbes - F. Mazeas - Guadeloupe Télévision - Be BeautyBanque des Antilles Françaises - Thinkstock.

Direction ArtistiqueMarc PRAQUIN

Régie Publicitaire0690 71 82 98

ImpressionAntilles Imprimerie

Papier provenant des forêts gérées durablement.

Chers Passagers,

Ça y est, la rentrée est désormais derrière nous et l'actualitéd'AIR ANTILLES EXPRESS demeure riche en événements encette fin d'année 2011.

En effet, nous venons de finaliser d’importants accords commerciaux avecla compagnie CORSAIRFLY, mettant ainsi nos réseaux en commun sousla forme de partages de codes.

Dans la pratique, les fréquences des 2 compagnies sont harmoniséespour assurer des connexions quotidiennes entre les vols transatlantiqueset les vols régionaux, avec des tarifs de point à point parfaitement étudiéset des avantages adaptés à la clientèle Affaires tout comme aux familles.

C’est donc en partenariat avec CORSAIRFLY que nous ouvrons la dessertede Sainte-Lucie au départ de Fort-de-France et de Pointe-à-Pitre, à raisonde 2 vols hebdomadaires dès le 2 novembre, fréquence qui passera à 3 volspar semaine dès la mi-décembre, en prévision des vacances de fin d’année.

Dans le même temps, nous travaillons sur l’harmonisation des systèmesde fidélisation, afin que des primes soient cumulées indépendammentsur les réseaux long courrier et régional, et que les billets primes puissentêtre obtenus avec un choix encore plus large.

C’est la toute première fois dans l’histoire de l’aviation aux Antilles,qu’une compagnie long courrier signe un tel accord avec uneCompagnie Régionale Antillaise.

C’est la preuve de notre détermination à élargir encore les offres deservice et les avantages offerts à nos passagers.

Du côté d’AIR GUYANE EXPRESS, nous travaillons activement surl’amélioration et l’offre de nouveaux services en matière de fret aérien ;qui fait l’objet de besoins importants sur la région Guyane ; maiségalement à des réductions de tarifs qui seront accordées à certainescatégories sociales, en concertation avec les autorités locales.

Une fois de plus, merci pour votre confiance.

Nous vous souhaitons un agréable vol.

Christian Marchand

Président Directeur GénéralAir Antilles Express & Air Guyane Express

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Édito_03Tourisme_06

Découverte_10Nature_14

Voyage_18Environnement_22

Évasion_26Patrimoine_30

Noël Caraïbes_34Loisirs_38

Séduction_40Littérature_44

Talent_48Économie_52Actualités_56Croisière_59

Artiste_62Album_64

Théâtre_66Exposition_70Photos VIP_72

Culture_80Auto_82

Mode_84Beauté_86

Solidarité_88Technologie_90Audiovisuel_94

Sport_98Bonnes tables_100

Santé_102Coaching_104

Agenda_106

#4

SommaireNovembre/Décembre 2011

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Tourisme 1

Sainte-Rose& DeshaiesBelles plantes de la Basse-Terre...1. Heliconia orange2. Mise en scène et exposition de la récolte du café3. Parcours initiatique sur la civilisation caribéenne4. Chute d’eau, très appréciée des alpinias et des plantes arborescentes5. Bassin aux carpes koï6. Flamands roses

Prise de conscience écologique,développement durable,les préoccupations environne-mentales envahissent à juste titrenotre quotidien. Afin de sensibilisersa population, l'archipel du Papillons'investit depuis quelquesdécennies dans des projets debelle envergure. L'écomusée deSainte-Rose et le jardin botaniquede Deshaies en sont deux bonsexemples !

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Tourisme

Une des vocations chères à l'écomuséede Sainte-Rose est sans doute deretracer les grandes époqueshistoriques qui fondèrent les Antilles,et particulièrement la Guadeloupe.Ainsi, au sein des cases créoles, despanneaux didactiques et des vidéosreplongent le visiteur dans des tempsanciens : on évoque les coutumesamérindiennes, l'ère de ChristopheColomb, le commerce triangulaire etl'arrivée en 1650 des esclaves noirsd'Afrique, les prémisses du peupleantillais. Ce saut au cœur de lamémoire collective des 34 communesdu Papillon rappelle aussi commentIndiens, Libanais et Syriens jouèrentun rôle fondamental dans la façonde cultiver sur place aromates,condiments, fleurs exotiques etplantes médicinales.

L'éveil des plus jeunes, c'est la clefpour intéresser les nouvellesgénérations à notre écosystème, àla nature qui nous entoure, à notre

Un écrin de verdure enhéritage

Lové entre mer intensément bleue etvallées verdoyantes, le bourg deSainte-Rose étend ses ailes. Il faut s'yrendre au cours de la matinée, ledimanche par exemple, lorsque lespêcheurs rentrent à quai, les barquespleines de poissons frais. Si leshauteurs du quartier de Sofaïa invitentles plus aventuriers à randonner en forêttropicale, les amateurs de week-endstranquilles et moins sportifs peuventquant à eux privilégier la visite del'écomusée, un site dont l'originalité n'ad'égale que la volonté de transmettreun patrimoine.

La gestation de ce jardin créoledébute en 1988, peu avant le cycloneHugo qui malheureusement ravagela totalité des premières plantationsdans la nuit du 16 au 17 décembre1989. Cependant, l'idée mêmed'abandonner ce beau projet cultureln'est pas concevable, et on envisageau contraire un plan plus ambitieuxqu'à l'initial : il s'agit d'inventer et decréer un écomusée mettant en valeurl’identité créole, l'histoire, les coutumeset les spécificités botaniques de laGuadeloupe. Désormais, l'endroit,agréé ferme pédagogique et labelliséjardin remarquable, se veut une mined'informations pour le grand publicqui vient ici comprendre le passé desîles, découvrir le charme des Antilleset s’informer sur les modes de viemade in Caraïbe.

histoire métissée et à nos traditions,expliquent les chargés de missionsde l'écomusée. C'est pourquoi, enaccord avec le Rectorat de laGuadeloupe, l'Institut National de laRecherche Agronomique, le Centrede Coopération International enRecherche Agronomique pour leDéveloppement et le Conservatoire duPatrimoine National, l'infrastructures'est lancée dans une démarche àla fois didactique et ludique : ledispositif “bienvenue à la ferme”motive les établissements scolairesde l'île (primaires, collèges et lycées)à se rendre sur les lieux et encourageles professeurs à multiplier les visitespour développer chez les enfants etadolescents la curiosité envers lesavoir environnemental et traditionnelcréole.

Un hommage à la nature...

Deshaies, voilà un petit bourgcharmant et pittoresque, bordéd'étendues de sable doré, bercé parl'écume des vagues, niché encontrebas d'une colline à la végétationdense et luxuriante. Une halte dequelques heures dans cette communepermet véritablement de souffler.Après avoir dégusté un poissongrillé, le visiteur est invité à se laisserguider au coeur des allées du jardinbotanique.Siégeant sur sept hectares dominantune baie magique, le jardin deDeshaies a fait rêver célébrités etriches personnalités. Seules quelques-unes ont pu se l'offrir et en devenirpour un temps les heureuxpropriétaires.

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d’employés originaires de la commune.Depuis 2011, chaque année, plusde 120 000 visiteurs empruntent lapromenade pédagogique du jardinqui présente un large éventail defleurs et plantes tropicales.Bougainvilliers, hibiscus, orchidées,palmiers, mapous, baobabs, bombax,fromagers… Au total, mille espècess'exposent avec fierté, dans les règlesde l'art paysagiste. Le circuit conseillépar le parc suggère d'aborder toutesles variétés de la flore locale, dans uneatmosphère zen et ombragée.

Coluche l'avait ainsi acheté en 1979et en avait confié le soin à son amipaysagiste, Michel Gaillard, qui profitade l'occasion pour concevoir unepépinière magnifique. A la mort del'humoriste, il rachète la propriété etrelève le défit de la métamorphoseren un havre fleuri et incroyablementpaisible. Le jardin botanique seconcrétise dès 1998, lorsque lesautorisations administratives etfinancières lui sont accordées.Le parc floral et animalier se matérialiseen quatorze mois, grâce aux efforts

La faune contribue aussi àl'émerveillement : l'enclos des cabrisenchante les enfants, l'étang auxnénuphars et papyrus réserve lasurprise des carpes Koï ; la volièreabrite loriquets et aras aux couleurséclatantes. À quelques mètres de lacascade, les flamands barbotentjoyeusement. En suivant le torrent quis'écoule imperturbablement, on rejointl'arboretum, le banian, la forêt debambous, la palmeraie, les cactéeset les fougères.

Nous remercions l'Écomusée deSainte-Rose et le jardin botaniquede Deshaies pour les informationset les photos nous ayant permisde rédiger et illustrer ces pages.

Pour plus d’informations,rendez-vous sur :

www.jardin-botanique.comwww.ecomusee.gp

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L’ambredominicain…des profondeurs de la terre !

Découverte

Au Nord de la République Dominicaine, entre Cofresiet Cabarete, les cavités souterraines cachent un trésorinestimable : celle que l’on nomme la Côte d'Ambreabrite un des plus importants gisements au monde decette pierre semi-précieuse.

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Découverte

de se débarrasser du stress et desondes négatives. Il semblerait aussiqu'elle soulage douleurs dentaires,asthme, eczéma, psoriasis,rhumatismes, allergies,endommagement des voiesrespiratoires et cas de petitesdépressions passagères. C'est unedes raisons pour lesquelles lesDominicains l'appellent Pierre de laChance.

Une notoriété qui dépasse lesfrontières

L’ambre a connu un essor à l’échelleinternationale, lui conférant ainsi uneplace non négligeable dans l'économiede la République Dominicaine. Si leshabitants de cette île l’aiment tant,c’est que le marché de l’ambreemploie de nombreuses familles.Beaucoup sont ceux qui parviennentà en (sur)vivre. Le secteur engageun nombre croissant de mineurs qui,à force d’un travail harassant,extraient des profondeurs leprécieux trésor dominicain (NDLR : ils'agit d'un travail à la main

L 'ambre dans tous ses états ! Résine fossilisée de formationnaturelle, l'ambre, dont la

République Dominicaine est lesecond producteur mondial, résultedu durcissement sur plusieurs millionsd'années de la sève de certains arbres.Ainsi, il se décline du jaune citron aumarron foncé, s'autorisant parfois debelles nuances rouges ou bleutées, etun rendu tantôt translucide, parfoisopaque. Il arrive même que l’ambrerenferme des plantes ou des insectes.Les gisements qui contribuent à labonne notoriété de la Côte d'Ambresiègent au cœur des cordillèresseptentrionale et orientale, le long dela route qui dessert les pôlestouristiques de Cabarete et PuertoPlata. La plupart des mines dessites de Palo Quemado, Juan deNina, La Toca, Los Cacaos, LaPescado Bobo, Los Aguitos, El Arroyoet Las Auyamas s'enfoncent à plusde 200 mètres sous le sol visible.

Des vertus qui ne sont plussecrètes

L'ambre est une biolithe (roched'origine organique) formée sur desmilliers d'années au cours desquelleselle a acquis de nombreusescaractéristiques physiologiques luipermettant de soigner certains de nosmaux. Cette gemme semi-précieusepossède en effet des vertusénergétiques : dotée d'une facultéd'absorption des vibrations, elle a lacapacité de les stocker et de lesretransmettre au corps humain.Rincée à l’eau claire, puis exposéerégulièrement au soleil, elle permet

terriblement laborieux dont on vient àbout avec des ustensiles tels que elpico, la pala, la coa). Sorti du ventrede la terre, l’ambre passe ensuiteentre les mains du joallier : aprèsavoir esquissé ses modèles, il lepolit, le taille et monte manuellementsur des structures en argent ou en or.

El Museo del Ambar, à PuertoPlata, naît à l’initiative de JorgeCaridad, président et fondateurde l'Atelier de l’Ambre Ambasa(l'ambre national). Ouverte au grandpublic, cette infrastructurerépertorie les données historiqueset scientifiques relatives à laformation de l’ambre au sein desgisements locaux et permet decomprendre comment insecteset végétaux se fossilisent danscette gemme aux spécificitésremarquables.

1. Magnifique pendentif orné d’ambre2. L’ambre brut, résine naturelle de certains arbres3. El Museo del Ambar (Puerto Plata)4. Enzo, créateur de bijoux en ambre5. Bloc d’ambre brut6. Résultat final d'un long processus de création : le Blue Ghost d'Enzo

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une pâte de finition qui ôte leséventuelles rayures et fait ressortir labrillance. Enfin vient l'étape dumontage sur argent (pour des bijouxplutôt réservés aux femmes) oudirectement sur un lasso de cuir (pourdes créations destinéesessentiellement à un public masculin).Au fil du temps, je me rends compteque de plus en plus d'hommes portentde l'ambre, et j'en suis ravi.

Le Bon Air : Vous souhaitiez nousprésenter une pièce rare de votrecollection et création (cf photo n°6).Dites-nous donc en quoi vous latrouvez originale ?

Enzo : Ce bijou, appelé Blue Ghost,est extraordinaire pour plusieursraisons : c'est un ambre avec desuperbes reflets bleutés doté de deux“fantômes”, l'un noir et l'autre blanc.Il s'agit d'inclusions en suspensionfaisant penser à des spectres, qui serévèlent ou disparaissent selon l'anglesous lequel on observe la pierre. Lemontage est une cage épurée,aérienne, en fil d'argent, car l'ambren'est jamais percé.

Nous remercions Enzo (créateurde bijoux en ambre, installé àPerpignan/Rivesaltes), l'agencede presse Pascale Venot (Paris), lemusée de l'ambre (Puerto Plata)et le Ministère du Tourisme de laRépublique Dominicaine pour lesinformations et les photos nousayant permis de rédiger et illustrerces pages.

Contact Enzo : Email : [email protected]él. : 06 32 67 82 35

Découverte

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Contrairement à cet ambre balte,celui issu des gisements mexicains etdominicains est extrait d'angiosperme,une espèce végétale de type Hymeneadont la résine date de l'ère géologiquetertiaire. Ce que j'aime toutparticulièrement dans cet ambre-là,c'est qu'il est léger, pur, incroyablementtransparent et doté de nuances infiniesde vert, de bleu et de rouge. Il n'esten aucun cas comparable à l'ambrebalte qui subit davantage d'altérationset qui apparaît bien plus opaque.

Le Bon Air : Comment choisissez-vousvos pierres ?

Enzo : C'est assez compliqué àexpliquer. L'ambre est une substancenaturelle dure et cassante, et en mêmetemps extrêmement tendre. Ce qui, jevous l'accorde, semble contradictoire.Pour faire bref, il faut chercher desfractures ou éclats dans le brut, maisaussi d'éventuelles inclusions d'insectesfossilisés, prendre en compte lescouleurs qui se déclinent sur chaquesection, le degré de transparence,etc. Au sein d'un même gisement, ilexiste un panel très large de nuanceset de reflets : notez que seulement10% de la production annuelle esten ambre rouge (c'est la moinsrépandue des couleurs) et que lesirisations bleues, surprenantes etémouvantes à la fois, sont les plusrecherchées. L'ambre du Mexiqueet de la République Dominicaine estvraiment d'une très grande diversité.

Le Bon Air : De retour en France, dansvotre atelier, quelles sont les différentesétapes qui se succèdent pourobtenir un bijou commercialisable ?

Enzo : Je choisis les pièces brutesen fonction du style d'ambre que jepense obtenir après polissage.J'essaye de rester le plus prochepossible de la forme d'origine. Il fauts'atteler à un examen attentif et régulierpour ne pas oublier une belle inclusionou un aspect particulier de la gemme.Chaque pièce est véritablement unique.En partant du brut, on dégrossit toutela couche externe, puis on accentuele polissage. En tant que résine,l'ambre garde ses caractéristiquespremières : ce n'est pas vraimentune pierre (même si elle entre dansla classification des minéraux, au mêmetitre que le corail, par exemple). Je latravaille avec des papiers de verre, etune fois la forme voulue obtenue, jepasse au lustrage avec une crème ou

Rencontre avec Enzo, créateur debijoux en ambre (Sud de la France) :

Le Bon Air : D'où vous vient lapassion de l'ambre ?

Enzo : C'est lors d'un voyage auMexique que j'ai découvert cettemerveilleuse matière et que j'ai eul'occasion de la travailler à partir d'unmorceau brut. Ce fut un réel plaisir quej'ai eu envie de réitérer à mon retouren France. Ma vocation de créateurde bijoux en ambre était née.

Le Bon Air : Pourriez-vous nousexpliquer pourquoi vous préférez créervos bijoux avec de l'ambre originairede la République Dominicaine ?

Enzo : Comme vous le savez sansdoute, le principal gisement mondiald'ambre est celui de Pologne quiprovient, comme la majorité desambres, de familles de pins.

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PLANUGWA2011Opération : recolonisation des coraux !

Nature

L’Aquarium de Guadeloupe a reçu, du 12 au 21 septembre dernier, pour la 3ème

année consécutive, la mission PLANUGWA constituée d’une quinzaine descientifiques, de plongeurs et de techniciens venus de métropole, de Martiniqueet de Guadeloupe. Le but est de collecter, en plongée, des gamètes (larves)de coraux au moment de la ponte, puis de contrôler la fécondation et ledéveloppement des larves in vitro afin de parvenir à leur fixation. Ces expériencesportent sur 2 espèces de la région (Montastrea faveolata et Montastrea annularis),dont les pontes interviennent durant une quinzaine de minutes, de nuit, etune fois chaque année en août, septembre et octobre.

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Nature

étroitement des phases de la lune et dela température de l'eau : le processusde maturation est contrôlé par latempérature tandis que l'heure dedéclenchement est pilotée par la lune.

Les recherches menées dans le cadredes missions PLANUGWA ont pourbut de multiplier les chances dedéveloppement de coloniescoralliennes. Pour cela, il faut récolteren plongée de nuit les agglomérats degamètes émis par les colonies, puis lesmélanger et aboutir à une fécondationdans l’heure qui suit la récolte.Quelques heures plus tard, il estpossible d’observer au microscopeles premières divisions cellulaires quiaboutiront à des larves de corail dequelques dixièmes de millimètres.

L 'intérêt de ces missionsscientifiques réside dans lamise en place de protocoles

permettant de réintroduire de façonmassive des colonies de coraux dansdes zones marines desquelles ils sonten train de disparaître suite à despollutions ou des phénomènesclimatiques.

Les espèces choisies ont unereproduction sexuée, ce qui veut direqu’elles pondent des œufs qui, unefois fertilisés, donnent vie à une larveappelée Planulae. La ponte et lafertilisation des œufs se font demanière externe, lors d'événementsspectaculaires et rapides où tous lescoraux se mettent à pondre en mêmetemps. Dans la nature, la larve sedéveloppe en pleine eau, pendantune phase planctonique, avant dechercher un endroit du récif oùs'accrocher et créer ainsi une nouvellecolonie corallienne. Sur les milliardsd’œufs produits, une infime partieaboutie à une colonie.

Cette reproduction sexuée ne peutaboutir que si toutes les colonies d'unemême espèce pondent en mêmetemps : les chances de fertilisationcroisée sont ainsi augmentées, etles prédateurs (poissons, zooplancton,invertébrés divers) ne peuvent alorspas gober tous les oeufs émis, ce quipermet à quelques larves de survivre.Cette synchronisation dépend

Les deux années passées ont permisd’établir un protocole de récolte(prévision exacte de l’heure de ponteet méthode de récupération des œufs)et de contrôle de la fécondation enaquarium.

L’objectif de cette année était deparvenir à une fixation de ces larvessur les divers supports qui leur étaientproposés. Les récoltes 2011 ontpermis de “produire” plus d’un millionde larves. L’équipe de PLANUGWAest parvenue à des fixations massivessur des supports en céramique.C’est la première fois qu’une équipede chercheurs parvient avec succèsà fixer sur des supports artificielsdes larves de Montastrea.

1. Près de 350 variétés de coraux existent dans le monde2. Larves de corail3. Fertilisation des œufs qui se fait en bassin sous la surveillance des chercheurs4-5. Pontes du 18 et du 19 septembre

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reconstituées. Pour cela, ellesdevront rencontrer des qualitésd’eau acceptables, d’où la nécessitéd’améliorer la qualité des eaux rejetéesen mer.

Ces résultats intéressent la com-munauté scientifique internationale.C'est pourquoi, des chercheurs nordaméricains et du Belize devraient

Les supports en céramique “habités”de jeunes larves de coraux ont étéréintroduits en mer. Chaque mois, desplongeurs devront vérifier la bonnesanté de ces nouvelles colonies enespérant que les conditions naturellesfavorisent leur croissance. On peutespérer qu’à l’avenir, si tout se passebien, des colonies coralliennesintroduites artificiellement puissent être

intégrer l’équipe PLANUGWA l’annéeprochaine. Une communication lorsdu prochain ICRS (International CoralReef Symposium), qui se déroulera enjuillet 2012 à Cairns en Australie,présentera les travaux réalisés enGuadeloupe.

PLANUGWA 2011 représente plus de180 heures de plongées nocturnes,la mobilisation des moyens techniquesde l’Aquarium de Guadeloupe et unbudget de 30.000 euros.

Ont participé à PLANUGWA 2011 :Océanopolis Brest, l’Aquarium deLa Rochelle, le Marinelandd’Antibes, l’Aquarium deGuadeloupe, l’UAG et la DEAL.

Les financements étaient assuréspar la DEAL Guadeloupe,l’Aquarium de Guadeloupe et leParc National de la Guadeloupe.

Merci à Antilles-Sail qui a assurél’hébergement des équipes.

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Voyage 1

Cacao,Le village hmong de Guyane...1. Petites filles hmong en tenue traditionnelle2. Carrelage peint par les enfants du village hmong3. L’apprentissage de l’art hmong se transmet de génération en génération 4. Château en bois de Cacao5. Emmanuel séjournant à Cacao6. Fruit exotique très particulier, le ramboutan

A quelques kilomètresde l'aéroportRochambeau deCayenne, s'étend lacommune de Roura,paisible mais pleinede surprises. Cacao,un de ses bourgsrenommés, créé en1977 pour accueillirune communautéhmong originaire duLaos, reste une escalesuscitant de vivesémotions.

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maraîchers, élèvent des troupeauxde porcs, poules et vaches.En 30 ans, ces réfugiés de l'enferont su apprivoiser les terresenvironnantes. A leur arrivée surplace, les champs de culture n'étaientque de vastes étendues de forêt densequ'ils ont transformées pour installerleur camp de résidence et leursplantations. A force de travail etd'acharnement, les Hmong sontdevenus les plus importantsproducteurs de fruits et légumes deGuyane, qu'ils vendent notammentsur le grand marché de Cayenne. Ils’écoulerait chaque semaine prèsde 30 tonnes de fruits et légumescultivés par leur communauté.

Implantation et plantations !Volonté, travail et humilité. Voilàdes valeurs qui imposent le respect.

Il semble que ce soit celles partagéespar l’ensemble de la communautéhmong qui habite le village de Cacaodepuis 1977. Chassés de Chine, lesHmongs migrent d'abord au Vietnam,puis en Thaïlande et enfin au Laosoù ils sont persécutés. Elevés au rangde réfugiés politiques, les paysoccidentaux leur ouvrent leurs portes.Dans un élan de solidarité, la Franceles accueille et choisit de les établiren Guyane en 1977. Cinq ans aprèsleur arrivée, ils représentent 75% dela consommation locale de riz.Ils cultivent de grands vergers et

Une visite surprenante :

Si la route menant au village estparfois chaotique, le spectacle quis’offre à celui qui l’emprunte estsaisissant : entouré d’une végétationluxuriante, on alterne les points devue qui dominent la forêt guyanaisetout en croisant les vergers etmaraîchers. L’arrivée à Cacao susciteégalement de vives sensations :niché en pleine forêt amazonienne,le village ressemble à une enclaveasiatique. Bien intégrés à lapopulation, les Hmongs ont supréserver leur identité et maintenirleurs traditions. Ils se font ainsi unplaisir de les faire découvrir aux visiteurslors de la Fête du Nouvel An et tout aulong de l’année, le dimanche, jour dumarché. Ce jour là, les fines broderieshmong côtoient des amoncellementscolorés de légumes et de fruits. S’ilfaut prendre le temps de flâner sur lemarché, l’incroyable musée desinsectes le “Planeur bleu”, et sa petitevolière de papillons amazoniens, vousouvrent leurs portes pour une visiteétonnante. Attention, si on vouspropose de prendre une matoutoudans la main, méfiez-vous ! Ce sontdes araignées typiques de la Guyane,souvent inoffensives, mais dont l’aspectnoir et velu donne à coup sûr dessueurs froides ! Mais, rassurez-vous,sur l’une des bonnes tables dumarché, un délicieux plat hmongaidera le visiteur à se remettre deses émotions !

2 Voyage

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Emmanuel Maillard deAmbérieu-en-Bugey, a vécu enGuyane en 2009. Il évoque pourLe Bon Air, ses meilleurssouvenirs de Cacao :

Ce village de l’Est guyanais amarqué mon esprit de promeneurde passage. En premier lieu, saroute, qui s’enfonce petit à petit,dans la forêt, sous le chant de lasentinelle Païpayo... Puis, un arrêtpanoramique sur l’Amazonie…Et enfin les saveurs des mets locauxbien préparés par les habitantsdu bourg, les couleurs des toiles,l’accueil chaleureux des Hmong,autant de pratiques qui démontrentle rôle de cette population dansl’agriculture guyanaise. Au détourd’un sentier, sur le chemin quittantle village, je garde en mémoire

Apologie de la broderie :

Les femmes hmong expliquent qu'ellesutilisent des pièces de coton brodéesà la main récupérées de leurs tenuestraditionnelles pour ensuite, sous laforme d'un patchwork, créer des sacs,des ceintures et des tentures. Ondistingue deux types de motifs : ceuxretraçant leur histoire (la fuite du Laoset la traversée du Mékong) et leurquotidien de labeur (une base sombrerappelle leur existence laborieusetandis que les multiples couleursincarnent l'espoir d'un avenir meilleur),et ceux ornés de figures géométriquesmulticolores, symbolisant l'équilibreretrouvé.

Louange au ramboutan :

Ce fruit charnu délicieusement suaveet sucré se reconnaît facilement à sacoque chevelue rouge/rosée.Originaire de Malaisie, de la familledu litchi, il a été importé en Guyanepar les Hmong qui le cultivent toutel'année, même si la production est plusintensive aux environs de mai et juin.L'arbre, qui peut atteindre jusqu'à25 mètres, est aussi apprécié poursa valeur ornementale. En général,la fête du ramboutan a lieu le premierdimanche des vacances de Pâques.

l'apparition magique et soudainede centaines de perroquets migrantsous le ciel lumineux de cedépartement incroyablement vert.Cacao, ou un très bel exemple desymbiose entre l’Homme et laNature, un modèle d’intégrationculturelle réussie, comme tantd’autres dans la société guyanaise…

Voyage

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Environnement

Saint-BarthEssentiel,Bienfaitrice par nature !1. Patrimoine de Saint-Barthélemy (issu de l'affiche des Journées du Patrimoine 2011)2-3. Rassemblement pour nettoyer les abords des routes 4-5. Toujours de bonne humeur, les bénévoles grands et petits

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Entre Saint-Barthélemy,les Antilles et Paris,Hélène Bernier neménage pas ses efforts.Soutenue par lesnombreux membres deson association, portéepar de belles etnécessaires convictions,elle se démène pour lapréservation de la natureet le maintien de laculture de son îlequ'elle chérit tant.Entrevue avec ladirectrice de Saint-BarthEssentiel, femme depassion et d'action.

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Environnement

H. Bernier : Non, nous n’avions pasdu tout imaginé l’ampleur...Initialement, j'avais simplement crééun groupe sur Facebook dans l'idéede montrer le vrai Saint-Barth, c'est-à-dire sa véritable âme (les casestraditionnelles, les vieux murs depierres, la flore, la faune...). Leshabitants et les personnes qui avaientséjourné sur place suffisamment detemps pour se sentir intimement liéesà l'île, se sont alors pris au jeu de publierleurs photos anciennes, partagerleurs souvenirs, leurs expériences...

Tout cela nous a mené à organiserdes vidéo-projections qui ont réunidès le départ quelques 400 personnes

venues pour échanger sur desthématiques variées. Voilà pourquoinous avons été ensuite contactéspar le service social de la Collectivitépour qu'un livre/album répertoriantces bribes de bonheur soit édité.C'est ainsi que Saint-Barth Essentielest née. Puis, très vite, notre rôle s'est intensifié :suite aux dépôts de projets immobiliersde grande échelle auprès de laCollectivité, nous avons mobilisé toutenotre énergie pour la sauvegarde denotre île. Grâce au soutien indéfectiblede tous les membres de l'association,des pétitions ont été signées,permettant d'enrayer les desseinsd'urbanisme qui allaient détruire leszones naturelles de l'île. Cette étapenous a obligé à nous renseigner surles espèces endémiques qu'il étaitvraiment indispensable de sauvegarderet c'est ainsi que nous avons initiédans la foulée le vaste programmed'inventaire de la faune et flore localesen collaboration avec des scientifiques

Le Bon Air : Hélène, pouvez-vousbrièvement nous présenter votreassociation ?

H. Bernier : Saint-Barth Essentiel aété créée en juin 2009. Elle a pourmission de défendre, transmettre,développer les intérêts historiques,culturels, environnementaux etpatrimoniaux de l’île de Saint-Barthélemy par le biais d’actions,d’événements et de divers ateliersde formation et d’information.

Nous sommes six membresrécurrents et quelques 90 membresqui souscrivent chaque année ànotre cause et nous apportentégalement main forte.

Je pense notamment à Sylvie quis’occupe du site web, à Françoisequi est chargée de la rédaction etdes démarches officielles, à Nathalie etChristine qui s’investissent davantagedans la partie comptable, à Arlette quinous aide énormément pour l’histoire(elle est un trésor d’informations etune référence incontestée), à Jean-Philippe qui sait convaincre les gensde nous soutenir et de nous apporterleur contribution financière oulogistique, sans quoi rien ne seraitpossible… Je les remercie, ainsi queles membres qui se rendent disponiblespour des actions ponctuelles louables,par exemple lors des 4h pour la terreou des 4h pour nettoyer les abordsdes routes de l’île (dernièrement, lasoixantaine de personnes rassembléessur le terrain a permis le ramassagede deux tonnes de déchets).

Le Bon Air : En 2009, pensiez-vousque l'association prendraitun si bel envol ?

renommés du Muséum Nationald'Histoire Naturelle de Paris.

Le Bon Air : Quels sont les projetsnotoires qui ont, ou qui vont,développer la notoriété de votreassociation ?

H. Bernier : Grâce à l'implicationassidue et grandissante de nosmembres, la plupart de nos actionssont couronnées de succès.

Je porte une attention touteparticulière à la pétition pour lapréservation des zones naturelles,qui est à l'heure actuelle notre plusbelle réussite. En effet, malgré lesobligations légales en matière depétition des électeurs, le Présidentdu Conseil Territorial a laissé aller leschoses. Et ce n’est que suite à uneaction devant le Tribunal Administratifque la situation a avancé en notrefaveur...

Je suis aussi comblée qu'on puissemettre en place, sur les troisprochaines années, un protocole detravail avec les meilleurs spécialistesde l’arc antillais pour concrétiser laréalisation d’un herbier renforcéd'annexes photos et de fichesexpliquant la liste rouge des espècesmenacées de Saint-Barthélemy.S'en suivra un inventaire floristique etfaunistique complet.Le but ultime serait de consacrer unmuséum d'histoire naturel propre àSaint-Barth mais aussi de publier unlivre dédié à la flore indigène locale.

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humide et un autre à l'époque ducarême). Durant toute cette période,des conférences et des sorties sur leterrain, ouvertes au grand public,seront programmées. Les prochainesrencontres se dérouleront du 10 au30 octobre 2011 en présence dubotaniste Claude Sastre. N'hésitezpas non plus à nous rejoindre àGustavia lors des manifestationsplanifiées du 26 au 30 octobre àl'occasion de la venue de la Fondationdu Patrimoine dans le cadre de l'annéede l'outre-mer. En tant que déléguéerégionale de la Fondation, je m'occupede la bonne gestion de cet événementet j'accueillerai les personnalités quiy sont conviées, dont Ministres,Sénateurs, Députés, membres duConservatoire du Littoral, membresde la Direction de l'Environnement, del'Aménagement et du Logement, etc.

En début d'année prochaine, du 14 au19 janvier 2012 (horaire restant àconfirmer), à l'espace météo deGustavia, l'auteur Corine Sombrunanimera une conférence peu banale surl'environnement et le chamanisme.

Le Bon Air : Avez-vous despartenaires ?

H. Bernier : Oui, l'hôtel Le Toinysoutient l'association depuis le débutet contribue à sa bonne santéfinancière. Air France nous a égalementrejoint en 2011 : la compagnie prend encharge le voyage des scientifiques quiviennent de Paris pour nous aider.L’hôtel Le Guanahani aussi nous rendénormément service en proposantdes hébergements gratuits. De mêmepour la société Turbé Car Rental quinous procure des voitures en locationà moindre coût. Beaucoup d'autrespartenaires, qui ne veulent pas êtrecités, nous apportent une grande aide...qu’ils en soient remerciés.

Le Bon Air : Quels sont les rendez-vousà ne pas manquer les mois prochains ?

H. Bernier : Avec le programmeinventaire qui a débuté en février 2011et qui se déroule sur trois ans, quatreséjours par an d’une vingtaine de jourschacun seront nécessaires pourrépertorier la faune et la flore de l'île(notamment un pendant la saison

Le Bon Air : Chère Hélène, sur quelsmots aimeriez-vous conclure cetteinterview ?

H. Bernier : Au fil du temps quipasse et de nos modestes moyens,je me rends compte du chemin déjàparcouru par l'association et de saréelle utilité. Mais je sais que nousavons encore énormément de travailpour que Saint-Barthélemy puissetrouver un équilibre viable sur la durée.Il faudra évidemment valoriser nosrésultats et mettre en place unecommunication qui vantera l'île,certes pour ses belles plages et sagastronomie, mais aussi pour sesspécificités naturelles et sonenvironnement préservé. Je suispersuadée que nous pouvons mettreen parallèle l'activité économique etla sauvegarde de notre patrimoineenvironnemental, culturel et naturel.

L’association prend de plus en plusd’ampleur à Saint-Barthélemy. Ellecommence aussi à être connue àl’internationale. Tout ceci est aujourd'huipossible grâce au travail et àl’enthousiasme de nos nombreuxmembres, au soutien de nospartenaires et aux dons financiers dugrand public que je ne saurais assezremercier. Et, parce que Saint-BarthEssentiel ne pourra continuer à évoluerdurablement que si les individuss’engagent et se mobilisent,j'encourage un maximum deGuadeloupéens, d'Antillais, de Françaiset de nationalités diverses à nousrejoindre.

Merci à Air Antilles Express et à l'équipedu Bon Air d'accorder à Saint-BarthEssentiel ces quelques pages.Merci d'avance aux lecteurs qui ydonneront suite.

Pour adhérer à l'association :Remplissez le bulletind’adhésion sur le site internetet retournez-le nous dûmentcomplété à :

Saint-Barth EssentielBP 1032 - Saint-Barthélemy97012 Cedex

Contact : Hélène Bernier,Présidente de Saint-BarthEssentiel

Tél. : 06 90 63 46 09 Email : [email protected] Web : www.stbarthessentiel.com

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Évasion

Les bellesAméricaines...ou la fin d’un mythe ?

En avril dernier,les autorités cubainesont autoriséla libéralisation dumarché de l'automobile.Cette décision, qui vientde prendre effet,signifie-t-elle la fin deces vieilles voitures quiservent pourtant si bienl'image décalée et rétrode Cuba ?

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accordée. Quant à vendre sonvéhicule… Cela n'était pasenvisageable ! Seuls les Cubains ayantacheté leur bien avant la révolutionde 1959 en avaient une propriétépleine et entière.Libéraliser le marché de l’automobileva inévitablement révolutionner lesvieilles habitudes made in Cuba..Faute de pièce de rechanges pourleurs voitures d’un autre âge, lescubains, véritables rois de ladébrouille, les ont toujoursbichonnées pour qu’elles continuentde rouler toujours et encore.

Une collection à ciel ouvert…Bon nombre de touristes, amateurs oupas, viennent à Cuba uniquement pour

Nouvelle révolution à Cuba ! Depuis le début des annéessoixante-dix, l’embargo

américain contre Cuba rend difficilel’importation de beaucoup de biens,notamment des voitures et des piècesde rechange. Depuis ces années, leparc automobile semble n’avoir jamaisévolué, comme si le temps s’étaitarrêté… Le marché de l’automobileest réglementé par de nombreuxdispositifs qui encadrent la vente etl’achat de véhicules. Pendantlongtemps, pour acquérir une voitureà Cuba, il fallait être une personnalitéreconnue ou être idéologiquementirréprochable… Quoi qu'il en soit,l’autorisation d’achat pouvait mettrejusqu’à plusieurs années avant d’être

voir à quoi ressemblent les fameusesbelles Américaines : Plymouth,Cadillac, Ford Fairlane ou Pick-up,Chevrolet, Bel Air, Pontiac, Mustang,Chrysler, … L'attachement que les Cubainsportent aux anciennes voitures confèreau secteur une âme immortelle :c'est un miracle qu'autant de vieillesAméricaines bien entretenues roulentencore dans les ruelles de la capitale aupoint d'être perçues comme descuriosités incontournables dupatrimoine local. D'ailleurs, lesHavanais ont su joindre l'utile àl'agréable : en temps de crise, cesmodèles de collection ont endosséle rôle de taxi, ce qui ravit les touristesqui ne cachent pas leur engouementà l'idée de monter à bord d'un de cesjoyaux coloré, véritable relique de l'âged'or industriel. Finalement, la preuvede la passion sans faille des Cubainspour leur voiture, c'est leur capacitéet leur enthousiasme à les entretenirmalgré leurs faibles ressources. Lessoucis mécaniques sont courants maisils s'arrangent toujours pour répareret prolonger la durée de vie de leurvoiture. Ainsi, nombreuses sont lesimpasses dissimulant une antiqueCadillac, une ancienne Mustang ouune très vieille Pontiac que l'onbichonne jalousement.

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roadsters, de limousines et mêmeles voitures officielles desrévolutionnaires Che Guevara etCamilo Cienfuegos ! Espérons quece ne soit pas l'unique endroit oùdemeureront les vieilles Américainesdans quelques années...

La fin d’un mythe ?La passion cubaine pour le milieuautomobile est telle qu'un musée lui estconsacré : le "musée roulant", commeil est surnommé communément, sesitue dans la vieille ville de La Havane.On peut y admirer une collection de

Epoques notoires del'automobile à Cuba :! La vague européenne (fin du19ème siècle jusqu'en 1910) : fabriquéeen France, la Parisienne gagne LaHavane en décembre 1898. Dès1899, d'autres voitures issues del'occident (Rochet-Schneider etDarracq) prennent possession desroutes cubaines.! L'ère nord-américaine (1911 à1959) : en 1912 et en 1914respectivement, les marquesChevrolet et Ford investissent Cuba,ouvrant au marché automobileaméricain le chemin de la suprématie.C'est ainsi que La Havane organiseen 1957 et 1958 les championnats dumonde de F1. En 1959, 90% desvoitures qui circulent localementsont conçues aux Etats-Unis. ! Sous la domination socialiste (1960à 1990) : la Révolution conduite parFidel Castro et la rupture des relationscommerciales avec les USAencouragent la prédominancesoviétique qui s'affiche alors ennouveau fournisseur de véhicules àmoteur (Lada, Volga, Skoda, FiatPolski).! De 1991 à nos jours : après la chutede l'URSS et des régimescommunistes, Cuba diversifie sonécurie automobile. Toutes lesmarques de tous les continents sontreprésentées sur place : Peugeot,Citroën, Renault, Audi, Mercedes(pour l'Europe), Toyota, Mitsubishi,Hyundai (pour l'Asie) et de vieuxmodèles américains qui ont reconquisle cœur des Cubains (à titre depassion mais aussi pour faire face auxdéficits du transport public). ! Avril 2011 : la libéralisation dumarché de l'automobile annihilera-t-elle la passion de longue haleinepour les belles Américaines ?

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Il était unefois...Les forts de Guadeloupe

Depuis 2002,le Conseil Généralde Guadeloupeet ses nombreuxpartenairespublics et privés,ont initié plusieursmanifestationspour sortir del’oubli les fortsde l’archipel.

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Patrimoine 1

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Patrimoine

présent, qui établit une passerelleentre la vie d'avant et celled’aujourd'hui... Une notion tantôtabstraite, presque anonyme parceque lointaine, tantôt réelle, palpable,vive et ô combien contemporaine, quine demande qu'à s'animer...

Mieux comprendre l'intérêthistorique des forts de Guadeloupe...

Les fortifications des Petites Antillesn'ont pas été pensées selon un pland'ensemble. On les a érigées au fur et àmesure des circonstances historiques,en fonction des besoins, desévénements et des moyens humainset financiers en possession desgouverneurs qui se sont succédésdans les îles. Elles décrivent les pointsd'ancrage d'un système de défensequi se développa progressivementjusqu'au 19 ème siècle.

Donner vie à l'héritagehistorique :

Notre ambition, c'est de concrétiserune dimension patrimoniale caribéenneau sens large et de rendre la visite denos forts incontournable lors d'uncircuit permettant de découvrir lesPetites et Grandes Antilles” expliqueJacques Gillot, Président du ConseilGénéral de la Guadeloupe. Résolumentinscrit dans une démarche volontaristede réhabilitation, de valorisation etd'animation des sites historiques, ceprojet entend rendre hommage auxconstructions qui intègrent lepatrimoine guadeloupéen.

Un héritage inestimable qui traversedes époques, raconte une histoire,qui murmure humblement le passémais finit toujours par se conjuguer au

Le fort Louis Delgrès :

Maintes fois baptisé, Royal, Richepance,Saint-Charles, ce fort porte désormaisle nom d'une des figuresemblématiques de la résistance aurétablissement de l’esclavage de 1802.Il sert pour l'éternité de stèle funéraireà certaines personnalités historiquesde la Guadeloupe. Sa structuremassive cerclée de remparts bienconservés s'identifie facilement :verticalité des pilastres, alternance desvides et des pleins, contradiction ducalcaire blanc et des pierresvolcaniques, chemin de ronde trèsétroit, casemates épaisses, etc.Devant ce monument imposant, classéhistorique en 1977, le visiteur ne peutque constater qu'il est face à l'un desfleurons de l'architecture colonialemilitaire de la Guadeloupe, toisantfièrement la rivière du Galion,s'incrustant parfaitement à son mornecerné de hautes falaises terreuses.A l'origine, c'est la maison particulièredu gouverneur Charles Houël qui gitici et se déploie en place forte, étoilée,pour mieux se protéger des incursionsdes Indiens Caraïbes. Alors, puisquesiègent localement les fonctionsadministrative et défensive de laBasse-Terre, l'endroit devient le berceaupolitique, économique et guerrier duPapillon. Tandis que l'île est rétrocédéeen 1664 à la Compagnie des IndesOccidentales, les 18ème et 19ème sièclessignent eux davantage de victoires :le fort repousse à plusieurs reprisesles assauts anglais.

1. Détail du Mémorial dans l’enceinte du Fort Delgrès2. L’imposante entrée du Fort Delgrès 3. Mémorial inauguré le 4 décembre 2002 en clôture de la commémoration du bicentenaire des évènements de 18024. Fort Napoléon de Terre-de-Haut5. Fort Fleu-d’Épée de Bas-du-Fort

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Patrimoine

pourtant, peu après sa construction,l'invasion des Britanniques menés parle général Grey.C'est Victor Hugues qui les enchassera quelques mois plus tard.Aujourd’hui orné de flamboyants, deplantes tropicales et de baies fleuries,le site se veut un endroit paisible danslequel on organise des expositionset des spectacles son et lumière.Les deux piliers en pierre de taille del'entrée ouvrent sur une large esplanadelaissant deviner une poudrière en bonétat sous laquelle se dissimulent desgaleries souterraines parfois convertiesen musée temporaire. La promenadefortifiée est agréable.

Le fort Napoléon :

C'est le bourg principal des Saintes,Terre-de-Haut, qui se trouve enorgueillide ce prestigieux bâtiment militaire

En 1712, les combats l'ont dévastéet il est en ruines. C'est la signature dutraité de Paris qui rétablit la Guadeloupeà la France en 1763 qui engendre saréparation et son agrandissement.Aujourd'hui, la bâtisse abrite lesbureaux départementaux de laDirection des Affaires Culturelles etdu Patrimoine.

Le fort Fleur d'Epée :

Il porte, dit-on, le nom d'un soldatvaleureux. Edifié en 1794 selonl'architecture Vauban, ce fort doitpréserver la Grande-Terre, notammentle port de Pointe-à-Pitre, desattaques anglaises. Du haut de sonmorne, surplombant le quartier deBas-du-Fort et ses eaux cristallines,commandant le Petit Cul de Sac Marinet la rade de la capitale actuelle duPapillon, la forteresse connaîtra

qui fut construit dans les années1845-1867. Doté d'un pont-levis utilepour passer le vaste fossé, d'un porchearqué, de pilastres, d'un boulet, d'unchemin de ronde et de poternes, laforteresse de 114 mètres confère auxlieux une note historique et mystique.Incontestablement, ce fort se voulait lesymbole de la nouvelle organisationdu dispositif militaire : son statut deGibraltar des Antilles, défendant laGuadeloupe des Britanniques et desrévoltes esclavagistes, lui va bien.Visibles depuis l'embarcadère, sesmurailles adossées à la collinevolcanique accordent au décorpoétique des Saintes une dimensiond'antan. En visitant la bâtisse, son longcouloir central qui dessert huit piècesimmenses et des poudrières séparées,on s'imagine presque la vie des troupesrestées sur place jusqu'en 1889.Désormais, le fort est la propriété duConseil Général qui a confié àl'association saintoise de protectiondu patrimoine la gestion de l'écomuséequ'il abrite. Cactus, aloès, agaves etiguanes cohabitent donc au cœur decet éden vert, pierreux et très calme.

Nous remercions le Conseil Généralde Guadeloupe et la Directiondes Affaires Culturelles et duPatrimoine pour les informationset les photos nous ayant permisde rédiger et illustrer ces pages.

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Noël Caraïbes

Noëlau balcon … Sans oublier la tradition !

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Si les huîtres, le foiegras et le saumonfumé ont fait depuisplusieurs années leurapparition sur lestables de Noël,les îles restent trèsattachées à leurstraditions etcontinuent de fêterNoël commeautrefois…

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Noël Caraïbes

pour que les plats coutumiers deNoël soient prêts à temps : cettefois-ci, le porc est passé à la casserole !Il sera servi avec des pois d'Angole,de l'igname et du riz blanc. En dessert,les sorbets passion, mangue, goyaveet mandarine seront appréciés. Maisavant de se mettre à table, on a revêtusa plus belle tenue pour rejoindre laMesse de Minuit qui accueille uneincroyable foule : fête chrétienne parexcellence, le Noël antillais n'est pascomplet s'il ne rend pas dignementgrâce au Seigneur.

Mange, prie… et chante !Aux Antilles, Noël commencebien avant le 25 décembre.

Dès la fin novembre, on fait sécherles écorces d'orange que l’on metensuite à macérer dans le rhum pourconstituer la base du traditionnelshrubb. On s'assure également quele cochon engraissé depuis le débutd'année est bien dodu. Sa viandeservira à la fabrication du boudin créole,des petits pâtés, du jambon épicé etdu ragoût mitonné. Famille, amis,voisins et collègues se répartissentles tâches, décoration, repas, autourdes Chanté Noël qui s’organisentchaque soir de décembre, dans lesmaisons, les églises, et même les bars.Avec les mains, des tambours etdes ti-bois improvisés, on entonneles célèbres cantiques qui honorentla naissance prochaine du Christ. Siles paroles et les mélodies sont pourla plupart d’origine métropolitaine,les refrains sont très souvent en créole,pour le plus grand bonheur de tous.C'est ainsi que s'égraine la nuit,chaleureuse et, selon les îles,rythmée aux sons de la biguine, dela mazurka, du gwoka ou dumerengue. Au petit matin, la vienormale reprend son cours jusqu'ausoir suivant qui ravira de nouveau toutce joyeux petit monde alors convié àfestoyer dans la maison d'à côté...Au fil des heures qu'on passe à rire,trinquer et chanter ensemble, le jourJ approche. On s'attèle aux fourneaux

D'île en île, fête Noël !

En Guadeloupe, chaque jour quicompose le calendrier de l'Avent sedécline telle une manifestation populaireet chaleureuse qui réunit famille et amisautour de bonnes tables dynamiséespar des airs de Kantik à Nwèl. Dansles villes et les campagnes, la joie devivre et le bonheur d'être ensembles'arrosent et se chantent le soirvenu. Le tué cochon, la fabricationdu boudin créole et des sirops degroseille et d'anis animent aussi cesrassemblements. Si on lève lesyeux, on distingue les guirlandes quiornent les cocotiers et les bananiers.Il fait doux. C'est le bon momentpour se rendre à Vieux-Habitants,une commune de Basse-Terre, pourdécouvrir l'authenticité du NoëlKakado : autour des crèches vivantes,de nombreuses animations commela cérémonie du bouquet, le passagedu foulard, le couronnement, ou encorele déboulé aux flambeaux, font lebonheur des touristes et locaux,grands et petits.

1. Le traditionnel bonnet du Père Noël2. Repas de famille et cadeaux de rigueur le soir du Réveillon3. Le plaisir de partager un bon moment4. Chanté Nwèl, cantiques5. Dîner de fête, sans oublier le jambon de Noël et le boudin créole

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arrangements différents. On danse,on boit la liqueur d'oseille, on sedélecte de poulet ou canard rôti, d'oxtail(soupe à base de queue de bœuf etde légumes), de chèvre au curry, eton s'amuse dehors.

A la Barbade, les héros de nosdessins animés préférés font le show !Au bord des routes, ils distribuentdes confiseries aux enfants venusacclamer les camions illuminés etdécorés qui traversent Bridgetownet empruntent la périphérie de la ville.Depuis plusieurs années déjà, cet

En Martinique, c'est lorsque lesalizés ramènent le subtil parfum desfleuris-noël blancs que l'on sait qu'ilest temps de lancer les préparatifs.On prépare alors le shrubb, le punchcoco et toutes sortes de liqueursfruitées (orange, citron, groseille, anis,etc). On élabore le menu. On écouteet chante des airs populaires.On emballe les cadeaux. On décore lamaison : les filaos remplacent le sapin.

En Haïti où 80% de la populationest chrétienne, Noël est une périodeoù s’exprime la ferveur et se veutporteuse d'espoirs. Dans ces instants,le message religieux prend toute sadimension : on rend grâce au Sauveurvenu apaiser les douleurs, atténuerla misère et redonner l'espéranced'une vie meilleure. Longtemps àl'avance, on restaure et nettoie lescases, on s'arrange de nouveauxvêtements, on prie.

En Jamaïque, les coutumes de find'année s'inspirent des cultureseuropéennes et nord-américaines.Et, tandis qu'on entonne parfois desmélodies très traditionnelles, desversions plus originales se fontentendre : la patrie du reggae diffusealors à la radio des morceauxconnus réenregistrés avec des

événement est organisé par laBarbados Cancer Society qui recueillele long du périple les dons du public.

En République Dominicaine,c'est le 6 décembre, date de la fête desRois-Mage, que l'on offre la majoritédes cadeaux à son entourage. Plustard, on célèbre Noël dans le butessentiel de louer l'enfant Jésus.Dès la mi-décembre, chacuns'organise pour créer ses propresdécorations pour ensuite en ornersa maison, son balcon, son jardinet sa rue.

Noël Caraïbes

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Loisirs 1

Jeuxd'antanEt s'ils enthousiasmaient toujourspetits et grands ?1. Kabwa2. Tikabwa3. Ika i paka4. Wou

Il suffit de remonter à lagénération de nosgrands-parents pourdécouvrir les joies d’uneenfance simple, joyeuseet conviviale.A l'époque, on se défouledehors, en famille ouentre amis, avec desjouets conçus de troisfois rien mais avec tantd’imagination !Il semble désormais queces pratiques bon enfantsoient tombées dans l'oubli,au grand désarroi de nosainés qui aimaient tant lesfaire partager...

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mais aussi au cœur des collectivitéspour animer des ateliers, des fêtescommunales et des manifestationstout public. Le jeu dit traditionnelrecrée véritablement du lien social entredes générations différentes et entreles jeunes qui font connaissance etjouent ensemble, explique Jean-PaulQuiko, président de GWAJEKA. Eneffet, précise-t-il, les animations quenous organisons suscitent lacuriosité et la participation de tous :les enfants qui découvrent les jeuxpour la première fois, les adultes quise souviennent de leur tendreadolescence, les plus anciens quis'émeuvent d'une jeunesselointaine, presque oubliée.

Les jeux anciens au service del'engouement populaire...

Pas besoin de lire de longues noticespour intégrer la ronde des joueurs.La mise en pratique se veut toujoursaisée, quelque part entre réflexion,agilité et bonne humeur à plusieurs.

Les sortir de l’oubli pours'amuser et se (re)sociabiliser...

Jeux et jouets traditionnels furentpratiqués durant bon nombre d'annéesavant que le quotidien de nosprogénitures ne soit bouleversé parles modes de vie contemporains :grands espaces qui viennent àmanquer, omniprésence de la télévision,d’internet et des jeux vidéos. C'estainsi que les activités favorites de pleinair ont progressivement disparu,s'inscrivant dès lors au tableau dessouvenirs. Pourtant, elles reflètent lajeunesse de nos ancêtres et nousrappellent que l'action de se distraireest avant tout synonyme d'échanges,de défouloirs sains et sereins, et defranches rigolades. En Guadeloupe,l'association GWAJEKA met un pointd'honneur à revaloriserd'authentiques passe-temps : elleintervient auprès des crèches, desécoles, des collèges, des lycées, descentres de formation et de l'université,

Voici donc le Top Four des jeux quicréent à nouveau un réel entrain chezles Guadeloupéens :

Echass : il s'agit de se déplacer enéquilibre, debout sur de grossesboites de conserve et en tenant parla main les deux ficelles qui y sontaccrochées. A la base, les échassesétaient utilisées pour ne pas se salir nise mouiller les pieds lors des périodesde mauvais temps. Ce jeu est aussiun clin d'œil aux défilés du Carnaval.

Ika i paka : voici l'un des rares jeuxendémiques à la Guadeloupe qui estdéjà usité à l'époque des Caraïbes.Une caisse en bois dans laquelle ona fait des trous est déposée sur unsol plat. Le but du jeu consiste à seplacer à quelques mètres de la cibleet à lancer des balles pour qu'ellesrentrent dans les trous.

Kabwa : très utile pour se déplacerou faire la course à plusieurs, cettepetite voiture en bois s'avère un bolidede choix pour dévaler les pentes àtoute vitesse. Les enfants s'assoientsur une planche à laquelle on a jointquatre roues et la dirigent avec unsystème de cordes ou de manivelles.

Sek ou Wou : un pneu de voiture,deux bâtons et c'est parti pourl'aventure ! On doit réussir à guidersa roue quel que soit le lieu verslequel on se dirige !

Nous remercions GWAJEKApour les informations et les photosnous ayant permis d'éditer cespages. Retrouvez l'associationles 3 et 4 décembre 2011 auparc d'activités de Jarry àl'occasion du 1er Festival desJeux et Jouets Traditionnels.

Loisirs

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Séduction 1

MissGuadeloupe 2011Elle a tout pour plaire !1. Cindy Le Pape, Miss Guadeloupe 20112-3. Cindy en pompier volontaire4. Cindy, radieuse, après son élection5. Cindy, le Bon Air en main, un de ses magazines préférés

C’est toujours agréabled’interviewer unejolie femme...Surtout lorsqu’elles'avère aussi naturelleet souriante queCindy Le Pape,Miss Guadeloupe 2011.Après la séance photos,la Belle, sereine, évoqueson étonnante aventurede Miss...

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Le Bon Air. Novembre/Décembre 2011 42

pas sa détermination à vouloir passerle concours de pompier professionnel,en parallèle de ses études.

D'un songe d'enfant à laconsécration d'une Miss :

En tant que demoiselle de beauté,c’est très tôt que Cindy est attiréepar les strass et paillettes.Mes cousines passaient leur tempsà me maquiller et me coiffer, ellesme dorlotaient comme une petitepoupée, confie-t-elle.

CCindy ou la convictionde réussir...

Agée de 21 ans, Cindy Le Pape estune femme d’aujourd’hui, active etpassionnée. En licence de biologie etbiochimie à l’UAG de Fouillole, elleest également pompier volontairedepuis deux ans. Voilà sans doutesa véritable vocation : à l’écriture deces lignes, elle rentre à peine demétropole suite à sa participation au118ème congrès des Sapeurs Pompiersde France. D'ailleurs, elle ne cache

Guadeloupéenne amoureuse de sonîle, le Carnaval va aussi participer àson attrait pour le glamour,l’esthétisme, et débridera son côtétimide, presque garçon manqué...On a presque du mal à y croiredevant tant de charme et de féminité !

Adolescente, son charisme enchanteurs’affirme. A 15 ans, elle monte surson premier podium pour le titre depremière dauphine de Miss Lycée.Elle se fait rapidement repérer pardes agences de mannequinat etvient alors l’heure des défilés et desphotos… désormais professionnels.Elle se présente à Miss CaraïbeHibiscus et remporte le prix de lapopularité lors de la finale à Saint-Martin. C’est un véritableencouragement qui lui donne enviede s’investir davantage dans cettevoie pour peut-être devenir la reined’un important concours…

L'élection de Miss Guadeloupe pourMiss France s’impose comme uneévidence et c’est avec entrain qu’elles’engage dans cette incroyableaventure, aux côtés de jeunes fillesparticulièrement jolies en cetteédition 2011. La concurrence estdonc rude. Le 30 juillet 2011, le rêvese concrétise pour Cindy. Tout va sivite, que c’est seulement le lendemain,réveillée par les photographes danssa chambre d’hôtel, qu’elle réalisevraiment ce qui vient de lui arriver !

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Séduction

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43 Le Bon Air. Novembre/Décembre 201143 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2011

Séduction

Le rôle fondamental des procheset des amis...

Bien entourée par sa famille, sesprofesseurs, ses amis, son coachJoël Sylvestre, les sapeurs pompiersdu 971 et très soutenue - elle tient àle notifier - par les autres candidateset par Jenny Vulgaire (Miss Guadeloupe2010), c’est avec énergie et fierté qu'ellese prépare désormais pour le grandsoir du 3 décembre 2011 qui laconsacrera, nous l’espérons, MissFrance 2012. Cindy semble biendéterminée à se donner à fond pourêtre à la hauteur de la gentillesse desGuadeloupéens qui “chouchoutentbeaucoup leurs Miss” affirme-t-elle.

Cindy, merci pour ton enthousiasmeet ton joli sourire ! Nous te souhaitonsQUE DU BON AIR !

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Rendez-vous le 3 décembre à 15hsur la chaîne locale qui diffuseraen direct de Brest le concours deMiss France 2012. Votons tousensemble par SMS pour querayonne une fois encore la beautédes femmes caribéennes !

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Littérature

de Maryse Condé

Les itinéraires1-3. Maryse Condé2. Quelques-uns de ses romans

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royaume des Bambaras dans“Ségou”, de la re-création de l’erranced’une esclave dans “Moi, Tituba,sorcière noire de Salem” et, la terrenatale, celle des drames intimes despersonnages de “Traversée de laMangrove” ou des parcours plusinsolites des Louis dans la “VieScélérate”. Condé la nomade ouMaryse-l’ermite ? Si aujourd’hui,l’écrivaine, née le 11 février 1937 àPointe-à-Pitre, avoue ne plus courir laterre pour se découvrir, ses itinérairesse sont longtemps appliqués à larecherche de l’âme de fond, siprésente dans la littérature antillaise.Au gré de ses voyages, de multiplesidentités : nègre, créole, nationale,antillaise, identité Tout-Monde se sontaffichées telles des cayes ou dessémaphores, sur sa cartographiebiographique ou littéraire, selon lepoint de vue ou le point de vie.

Mais au-delà de cette quête, malgréles vents et les courants contraires,Maryse Condé garde le cap surl’essentiel : la production littéraire plusque le discours sur la littérature ou surl’identité réelle. Sa bibliographieimportante, la multiplicité des travauxqui lui sont dédiés comme ses

On imagine bien Maryse Condéportant sur son dos sa case-coquille à travers les chemins

du monde : Guadeloupe, Afrique,France, Etats-Unis, qu’elle a arpentéspuis reparcourus au fil de ses romans.Les rencontres inattendues commeles ancrages provisoires, ont marquéde leur empreinte les thèmes majeursqui se croisent dans son œuvre :nomadisme des personnages, viesouvertes au monde, vérités tragiquesde l’existence, paroles de femmes…Ainsi vont les livres de Maryse Condé,comme autant de miroirs d’uneécrivaine qui porte sur son dos sacase, construite des matériaux diversdes ses itinérances. L’acuité de sonregard s’en empare, sa puissanced’invention les métamorphose.À explorer ainsi les cultures, à larecherche de complicités etd’échanges, surgissent alors dans lescontre-champs de la fiction, lesréalités de la misère du tiers-monde,de l’indigence des pouvoirs politiquesen Afrique, de l’influence néfastedes nations colonisatrices.

Mais, cette expérience des lointainsouvre surtout un horizon immense àl’imagination des grandes histoires du

nombreuses distinctions sont dessignes éloquents de ce chemin dechoix. Dans les ouvrages critiques quilui sont consacrés, la romancièrevolontiers dramaturge ou écrivainpour la jeunesse, martèle, d’un tonvolontier provocateur “l’identitécollective, ça n’existe pas, il n’y a queles individus”. Et c’est vrai que sesromans mettent en scène despersonnages loin des stéréotypes, enproie à la complexité. À sonder ainsiles douleurs secrètes de l’homme, àexplorer ses paradoxes sur desterritoires souvent hantés par laviolence de l’histoire, la voix deMaryse Condé joue surtout sur desregistres universels.

Ainsi, dans le concert de la littératureantillaise francophone, le méritesingulier de Maryse Condé, c’estd’avoir misé sur l’ambiguïté del’individu plutôt que sur lasimplification de l’identité collective.Le faisant, elle a su aussi opposerl’individualité à l’individualisme.Même quand ils se veulentautobiographiques, ses récitsgardent cette retenue qui réserve lameilleure place au lecteur.

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Littérature

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Deuxième escale : Victoire, des saveurset des mots, Mercure, 2006. Le portaitd’une grand-mère qui partage sonexistence entre Marie-Galante et laGuadeloupe : un combat pouréchapper à la double insularité de lamisère de l’île-nègre, de l’île-femme.Dernière escale, en fait le vraicommencement : les romans !La vie scélérate, Seghers 1987,Traversée de la mangrove, Mercure1989, Les Derniers Rois Mages,Mercure 1992, La Colonie duNouveau Monde, Laffont 1993, LaMigration des cœurs, Laffont 1995,Desirada, Laffont, 1997, Célanirecou-coupé, Laffont 2000, La BelleCréole, Mercure 2001, Histoire de lafemme cannibale, Mercure 2003,Les belles ténébreuses, Mercure 2008.Autant de lignes qui écrivent laCaraïbe, non comme une cartepostale mais comme une collectionrare de paysages humains, les piedsici, les yeux ailleurs. Des lignes àl’affût des existences, desdéchirements, des drives des espritsy compris sur les sentiers-marrons.

Le Prix Métis a couronné Enattendant la montée des eaux,dernière publication de MaryseCondé. Un livre où les destinscroisés des personnages bousculéspar le chaos du monde imagentautrement certains des thèmes etdes lieux chers au cœur ou à lamémoire de l’écrivain.

Extrait “En attendant la montée deseaux” page 190-191- éditionsLattès, 2010

…”Ils contournèrent Port-au-Princeet commencèrent à s'élever. Au furet à mesure que la voiture montaiten peinant, le paysage devenaitspectaculaire. À perte de vues'étendait une terre rousseparsemée de termitières géantes etde grands cactus cierges, embellisçà et là, parure inattendue, de fleursrouge sombre. Toute vie semblait

Traversée de la Guadeloupe

Pour bien voyager dans les méandresde l’archipel guadeloupéen, il suffitde suivre le plan de vol proposé parle commandant de bord Condé.Attention aux turbulences !Première escale : Le Cœur à rire et àpleurer, contes vrais de mon enfance,Laffont, 1999. Par cette porte d’entréeautobiographique, le récit capte autantla vocation de l’écrivain que lestourments identitaires du pays -Guadeloupe. L’auteur se montre auseuil de la “vraie vie” avec son “cortègede deuils, de ratages, de souffrancesindicibles, et de bonheurs trop tardifs”.Autant dire que ce passage defrontière se fait lesté des bagagesde la douleur.

impossible dans cette fournaise.Cependant, la route fit un coude etbrusquement, des cases de terrebattue apparurent. Brunâtres.Informes. Derrière chacune d'entreelles s'élevaient des amas de pierres,des tombes reconnaissables auxcroix grossières qui les surmontaient.Babakar se rappella Movar : “Haïtiest un pays où la mort n'existe pas”.

Bienheureuse terre où les vivants etles morts restaient ensemble etcontinuaient d'aller main dans la main.Au bruit du moteur, quelques enfantsen haillons surgissaient et saluaientgentiment le véhicule, ce qui contrastaitavec leurs mines sauvages. Le cœurde Babakar, déjà lourd, s'emplissaitde colère. Quel inconscient il avait été !Encore une fois il avait été aveugleet imprévoyant ! Pourquoi avait-ilramené Anaïs dans cettedésolation ?”…

Retour au pays natal

Après ses adieux à laGuadeloupe en 2007, MaryseCondé revient en décembre 2011sur ses itinéraires familiers. Lafiction ne ment pas, il suffit pourcela d’observer la table desmatières de ses romans où pulsela vie de l’archipel. Les écrivainsont trop peu d’imagination pours’emparer d’univers qui neviennent pas du coeur… Retourau pays, donc, le temps d’unhommage rendu par lamunicipalité de La Désirade,dans le cadre de l’inaugurationd’une sculpture de Richard-ViktorSainsily-Cayol : un timoun assissur une grosse pierre, perdudans la lecture d’un roman deMaryse Condé, comme uneinvitation au voyage…

Littérature

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Talent

Pull up selecta !

Né à Roseau, RichardKabral (de son vrainom) est originaire deLa Dominique. Ferventamateur de musiquesplurielles dès son plusjeune âge, il commenceà chanter à 18 ans,enthousiasmé par lamultiplicité destempos de son îlemusicalementtrès fertile. C’est en1992, lors d’un voyageà New York, que serévèle à lui un stylequi le transcende :le hip hop.

SKYdimex,

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Talent

Les DJs chargent un camion avecun générateur, des platines vinyleset des haut-parleurs et s’installentde manière itinérante pour créer desfêtes en plein air ou dans la rue).

Un style bien à lui !

C'est sans doute via l’originalité deses phrasés hip-hop “à l’américaine”qu’il se fait repérer par le groupelocal Klockerz : grâce au flow deSkydimex, de nouvelles vibrations,plus internationales, sont possibles.Ensemble, ils développent dessonorités typiquement dominiquaisescomme le bouyon (NDLR : synthèsede nombreux rythmes populairescaribéens tels que calypso, reggae,soca, kompa, zouk), la cadence’lypsomais aussi la soca, le dancehall etautre ragamuffin. Ils sortent alorstrois albums distincts - Mental ofInstrumental, K2 et Sign’o’the times- ainsi qu’un live.

Les projets musicauxs'enchaînent...

Skydimex collabore en parallèleavec des références de la musiquedominicaine (comme les WCK pourne citer qu’eux) et également avecses voisins caribéens, fidèle à savolonté d'ouvrir les harmonies deson île natale à la Caraïbe et aumonde entier. A Antigua, il joue

Une initiation mythique...A l’époque, ce que l’onappelle aujourd'hui la

légendaire “Old School” est encoretrès présente et attire rapidementtoute son attention : des TribeCalled Quest en passant par lesJungle Brothers, Naughty by Naturesans oublier KRS One… Il découvrede nouvelles manières de poser savoix et élargit ainsi sa créativité et

ses possibilités en tant quechanteur. De retour au pays, boostépar l’énergie - presque électrique -qui émane de cette mouvance,il adapte, développe et enrichit sonstyle (initialement plutôt dancehall)de ses découvertes américaines…Il écume alors de nombreux SoundSystems dominiquais (NDLR : conceptde soirées devenu populaire dans lesannées 1950 dans les ghettos deKingston en Jamaïque.

notamment avec Rah Redeem,partage une scène avec MorganHeritage. Il multiplie ainsi lesconnections avec les différentescultures de l'arc antillais. Il affineencore et toujours son propre stylequ'il qualifie de Down Island Hop(pour imager l'idée de ces "sauts depuces" entre chaque île voisine). En2001, il rejoue avec les Klockerz auWord Creole Music Festival qui alieu tous les ans à la fin octobre enDominique. En 2009, animé par uneinsatiable soif d'aventures chantantes,il s'installe en Guadeloupe pours'adonner désormais à la musiqueen solo. Avec un des producteursde Krys, Mad JMC, il met au pointplusieurs albums et mix tapes entant qu'auteur/interprète dont Noupa palé enko et Rapanomics,succès considérables pourune autoproduction.

...Son dernier opus est dansles bacs !

Véritable cocktail de styles mixés àla sauce créole, The black diamonds'aborde comme un voyage horsnorme entre le zouk et le lowtone, ledancehall, le hip-hop, le reggae etmême l’électro…Sans oublier, évidemment, les racinesdominiquaises du soca et du bouyon !

Contact :

Facebook : SkydimexTél. : 06 90 39 58 34Email : [email protected]

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Avec lui...Jamais sans toit ! isolant intégré. Les avantages de

cette innovation sont nombreux : enplus des caractéristiques du produitTOP DUR, le matériau greffé ensous-couche joue le rôle d’isolantthermique et phonique. La présencede cette strate supplémentaire évitele phénomène d’électrolyse à l’originede l’oxydation des toitures. A l'occasiondu lancement de ce nouveau produit,nous avons mené une campagne decommunication : sans doute avez-vousaperçu nos panneaux 4X3 et le"personnage" qui porte une toiture ?Il nous faut maintenant faire reconnaîtrenotre savoir-faire également auniveau national.

Le Bon Air : Cherchez-vous àhomologuer vos innovations ?

C. Naudar : L’homologation ou lacertification légitime le produit et sescaractéristiques dans l’esprit desconsommateurs, c’est donc un plus.Or, le cadre et l’évolution deslégislations et textes (RTAADOM,DTU, etc) ne favorisent pas toujoursl’innovation du fait des normesdéfinies lors de leur établissement.Le produit a néanmoins été utilisépour plusieurs projets, notammentGedimat Boulogne, etc…

Chez TOP CARAÏBES, nous sommespartisans de la proximité :

! Proximité intellectuelle : localement,nous avons les compétences pourproposer des solutions adaptéesaux besoins locaux ;

! Proximité géographique : le tissuindustriel et commercial local est assezdense pour envisager toutes lessolutions ;

! Proximité économique : la créationde valeurs ajoutées diffusées dansl’économie régionale et locale est la

meilleure parade à la morosité actuelleet aux fluctuations d’une économiemondiale malmenée.

Nous poursuivons les développementsavec des partenaires locaux et vousaurez encore l’occasion d’entendreparler de nous très prochainement !

Le Bon Air : Quels conseilsdonneriez-vous à ceux qui vontconstruire leur maison ?

C. Naudar : Nous parlons là d’undes projets les plus importants dansune vie !

Aussi, rappelez-vous que la toiturereste le premier élément de protectionde l’ensemble de votre habitation.Le choix du professionnel qui réaliserales travaux, le matériau utilisé et sonépaisseur ne doivent pas dépendreuniquement de contrainteséconomiques.

D'autre part, l’application de lagarantie est régie par quelquesrègles simples mais incontournables :

! Nettoyer sa toiture une fois par anpour éviter les dépôts,l’encrassement et l’oxydation destôles qui la composent ;

! Faire procéder au resserrage destirefonds avant chaque périodecyclonique afin de minimiser lesrisques d’arrachement ;

! Contrôler une fois par anl’étanchéité de sa toiture.

Enfin, une règle d'or : faites-vousplaisir ! Choisissez parmi plus d’unevingtaine de coloris différents, mixez-les si cela vous tente ! Nos produitssont garantis dix ans : nousvernissons les tranches pouroptimiser la protection de nos tôles.Embellissez votre maison, habillez-lad’une toiture sur mesure !

Société du Groupe Laguarigue(premier groupe certifié NFpour la qualité de ses aciers),

TOP CARAIBES met aujourd'hui auservice de votre toiture, ses dix ansd'expérience dans le traitement desaciers plats. Pour toujours mieuxrépondre à vos critères et dans unsouci environnemental, cet acteurprobant de l'économie locale comptebien poursuivre son activité "profilage"et investir dans le développement deproduits nouveaux. Christian Naudar,directeur général de TOP CARAIBES,répond à quelques questionsprimordiales.

Le Bon Air : Quelles sont lesdernières innovations de TOPCARAÏBES ?

C. Naudar : Depuis presque deux ans,nous avons procédé au lancementd’une innovation : TOP DUR +.Conscients des enjeux règlementairesqui se dessinent d’un point de vuepolitique, écologique et des spécificitésclimatiques de nos îles, nous avonsélaboré ce produit 2 en 1 encollaboration avec un ingénieurguadeloupéen : il s’agit d’une tôlede couverture comprenant un

Construction

Top Caraïbes

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1. Plus d’une vingtaine de coloris existent chez TOP CARAÏBES2. Visuel de la campagne publicitaire TOP DUR +3. Spécificités de la tôle TOP DUR +, isolant thermique et phonique4. Stock de tôles en rouleaux

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Économie 1

En pleine expansion…

Les projets d’extensiondes ports de Guadeloupeet de Martinique : deuxstratégies différentes…

Ports desîles sœurs

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Le transbordement devient ainsi un desaxes stratégiques de développementde l’activité portuaire.

Pour répondre à cet objectif, laGuadeloupe et la Martinique ont décidéde mener une vaste réflexion et sedirigent ainsi vers deux projetsdifférents.

Dans le cadre de son Grand Projetde Port, le Port Autonome de laGuadeloupe (PAG) s’oriente vers lacréation d’un nouvel aménagementcapable d’accueillir des naviresporte-conteneurs de 300 mètres delongueur, 40 mètres de largeur et 14mètres de tirant d’eau, soit des naviresd’environ 6500 conteneurs,Equivalent Vingt Pied (EVP).

L’ouverture du troisième jeud’écluse du Canal de Panama àl’horizon 2015 va créer un

nouveau besoin d’activité portuairedans la zone Caraïbe.

A cette occasion, la Guadeloupe etla Martinique entendent profiter decette opportunité et se positionnercomme ports pivots dans la PetiteCaraïbe, en faisant valoir toutes lesdeux leur positionnementgéographique.

L’objectif pour les deux îles est belet bien de regagner de l’activitéportuaire, d’en créer de nouvelles et depercevoir des recettes supplémentaires,en captant de nouveaux flux.

Le projet consistera, à partir de2013, en l’aménagement d’uneplate-forme au Sud de l’actuel terminalà conteneurs de Jarry, mettant à profitl’existence d’un haut fond.

Il comprendra un quai de 350 mètresde longueur dragué à 15 mètres deprofondeur et la construction de 25hectares de terre-pleins. Le bassind’évitage sera agrandi et le chenaldragué. En outre, ce quai, construitpour répondre aux normes sismiqueset cycloniques, permettra d’assurerla continuité d’exploitation afin degarantir les approvisionnements dela Guadeloupe.

A long terme, une extension pourraitêtre envisagée, permettant ainsi derecevoir des navires de 365 mètresde long, 48 mètres de large et 16mètres de tirant d’eau, soit des naviresd’environ 12 000 conteneurs EVP.Il s’agira de mettre en place undoublement du linéaire de quai, del’ajout de surfaces de terre-pleins,ainsi qu’un nouvel approfondissementdes accès maritimes.

1. Crochet de porte-conteneurs2. Porte-conteneurs sur un quai du port de Jarry3. Vue d’ensemble d’une plate-forme de Jarry4. Vue aérienne du port de Fort-de-France5. Portique de Jarry

Économie

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L’extension Est, qui va couvrir 3hectares, prévoit le rallongement duquai actuel de 180 mètres linéaires àenviron 300 mètres linéairesopérationnels.

La deuxième extension au Nord,plus importante, couvrira 9 hectaresde zone de travail. La longueur duquai de 460 mètres linéaires seraportée à 650 mètres linéaires, ce quipermettra d'aligner deux navires.

A terme, dans les cinquante ans àvenir, la Martinique a pour ambitionde devenir un véritable hubinternational dans la Caraïbe et prévoitun agrandissement de son port de45 hectares. Il s’agira d’atteindre1400 mètres linéaires de quais dont1150 à 18 mètres de profondeur.

Ces deux projets, tout en ayant desstratégies différentes, ont pour pointcommun de constituer un des axes

Le coût du projet est évalué à235 millions d’euros dont 160 millionspour les infrastructures à la chargedu PAG et 75 millions à la charge del’opérateur pour les superstructureset les outillages. Le montage financierrelatif aux investissements eninfrastructures prévoit unautofinancement par le PAG à hauteurde 70%, ainsi que 30% de subventionsprovenant de l’Europe, de l’Etat etdu Conseil Régional.

(cf : http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actua-lite/economie-consommation/grand-projet-de-port-votre-avis-interesse-27-09-2011-140174.php)

Avec un projet moindre d’environ60 millions d’euros, le “Hub Caraïbe”de la Martinique se caractérise parl’extension de l’actuel terminal àconteneurs de Fort-de-France situéà la Pointe des Grives. Dès 2012,une double extension sera construiteà l’Est puis au Nord du terminal.

majeurs du développementéconomique de ces deux îles. Leseffets escomptés en termes depouvoir d’achat, de créationd’emplois et de création de nouvellesactivités profiteront, selon lespromoteurs de ces projets, àl’ensemble de la population, qui aural’occasion d’intervenir enGuadeloupe lors des 20 réunionsorganisées du 5 octobre 2011 au 31janvier 2012 par la Commissionparticulière du Débat Public.

Économie

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Actualités 1

De nouveaux défis à relever !

Du 14 au 17septembre dernier,l’île de Saint-Martinaccueillait le séminaire“State of theIndustry Conference”organisé par leCaribbean TourismOrganization (CTO).Une rencontre quiillustre la déterminationdes Caraïbesà surmonter les défisactuels et à apporterdes solutions auxproblèmes les plusurgents auxquels faitface l’industrie dutourisme dansla Caraïbe aujourd’hui.

Tourisme dansla Caraïbe…

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1. Église de Philipsburg sur Front Street2. Marigot Bay3. Restaurant Le Karibuni sur l'ilet Pinel4. Oyster Pond, St Marteen

Actualités

de “grosses” destinations, ne sontpas forcément identiques à cellesdes îles comme Anguilla ou lesAntilles françaises, ce séminaire apermis de partager des expériences,de mener des réflexions sur les défisà relever dans un contexte de criseéconomique mondiale.

Des défis à releverAvec plus de 23 millions devisiteurs dans la Caraïbe, le

tourisme est un secteur d’activitédont dépendent de nombreuses îles.A l’initiative du Caribbean TourismOrganization, le CTO, Les Offices deTourisme, les professionnels del’hôtellerie et de la restauration,des représentants de compagniesaériennes et des ministres se sontrassemblés autour d'un séminaireportant sur l'industrie touristique dansla Caraïbe. Une rencontre qui apermis aux invités d'échanger surdes problématiques communes destratégie et de développement.Et, s’il est vrai que les actionsmenées par des pays comme laJamaïque ou les Bahamas, qui sont

Réussir dans un environnementcompétitif

Le thème retenu pour cette premièreédition, “Comment réussir dans unenvironnement compétitif”, a étédécliné en trois conférences animéespar des directeurs ou cadresd'entreprises, en l'occurrence descompagnies aériennes. Les PDG deRedJet, de la Liat ainsi que des cadresde WinAir et Insel Air, ont fait uneintervention sur la question “Surmonterles obstacles : réussir à développerle trafic inter-îles”.

Enfin, des cadres d'Air Canada,JetBlue, Airways et Virgin Atlantic ontété sollicités pour parler des “Nouveauxmarchés, nouvelles perspectives :savoir saisir les opportunités”.Les intervenants ont beaucoup débattusur la question de l'augmentation dutrafic dans nos régions et del'adaptation des offres.

Une initiative du CTO intéressante quiprouve bien que la Caraïbe est prêteà relever de nouveaux challenges !

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Croisière

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Vacances…à bord d’un palace flottant !

1. Paquebot qui sillonne la mer des Caraïbes2. Piscine et jeux d’eau, un paradis pour les enfants3. Gigantesque toboggan en colimaçon4. Kayak et autres activités sportives agrémentent chaque escale

Les compagnies proposent desvacances de rêve, à vivre enfamille, en couple, ou entre amisà des prix très abordables…

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Croisière

demander les services d’une baby-sitter pour s’offrir un dîner entête-à-tête ou profiter des activitésnocturnes.

Lune de miel, anniversaire demariage

Depuis un moment déjà, lescompagnies ont bien compris que lemariage se portait bien.De nombreuses offres spécifiques sontproposées pour les voyages de nocesou les anniversaires de mariage.Les jeunes mariés ignorent encoresouvent que les croisières actuellesleur sont également dédiées et queles tarifs sont souvent très attractifset accessibles au plus grand nombre.Nos amis italiens l’ont bien compris :près d’un couple sur deux choisit lacroisière pour sa lune de miel !

Une formule qui séduit !

Si les croisières séduisent de plusen plus, notamment les familles,

Une nouvelle façon de voyagerLe concept du voyage toutconfort sur la mer n’est pas

nouveau, mais il s’est énormémentenrichi, et séduit aujourd’hui petitset grands avec un service de bordpour tous. Bref, des vacances àdécouvrir de toute urgence, que cesoit dans les Caraïbes pour les plusromantiques, ou ailleurs, puisquel’ensemble de la flotte internationalecouvrent toutes les mers du monde.

Le paradis des enfants !

Si la croisière était autrefois réservée àune clientèle plutôt âgée, elle se tourneaujourd’hui vers les familles. Et pourséduire les parents, les compagniesn’hésitent plus à offrir la gratuité auxenfants de moins de 18 ans !

Le paquebot pour les enfants, c’estun univers magique ! Il y a bien sûrle commandant, les officiers entenue mais également la structure dunavire, véritable labyrinthe que lesenfants s’approprient rapidement.Les buffets en libre-service, lesdistributeurs de sodas et de glaces,les piscines, les jeux vidéo, lesactivités sportives et les spectaclesparticipent largement au bonheurdes plus jeunes. Pour les parents,c’est également la garantie desatisfaire les aspirations de chacun ;lorsqu’ils participent à une excursionà terre ou qu’ils se prélassent aubord de la piscine, les enfantseffectuent une activité, encadrée parun équipage attentif et attentionné.Le soir, il est souvent possible de

c’est qu’elles offrent une multituded’avantages. Le “tout compris” où lesrepas sont inclus : petit-déjeuner,déjeuner, tea-time, dîner et buffet deminuit. De nombreux servicesdignes des plus grands resorts sontaussi proposés, tels que restaurantsgastronomiques, accès à des espacesbien-être, piscine, mur d’escalade,cinéma, casino, spectacles,conférences…

Partir en croisière, c’est découvrirchaque jour une nouvelle escale sansjamais avoir à défaire sa valise.En une semaine, on peut ainsi serendre dans six ou sept paysdifférents.

Vous avez peur de vous ennuyer ?Rassurez-vous, aujourd’hui, lespaquebots sont équipés comme devéritables parcs d’attractions et deloisirs : patinoire, vague de surf,escalade, simulateur de F1, spa,jet-ski, plongée, fitness…En l’espace d’une semaine,il sera difficile de concilier loisirset cocooning !

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Artiste

BrunoCoiffardincapable de se remettre en question ;Noé a dit : "trop tard", Apôtres 12,Embroglio à Eden Park.

Bruno Coiffard expose de façonponctuelle, préférant aux galeriesdes lieux atypiques ou des momentschoisis.

"Graphiste autodidacte, artisteautodidacte, j'arpente depuis matendre enfance le macadam.Pas l'sous ni l'endroit pour se poser,alors quand les journées sont fraîches,voir glacées, je préfère au goudronraviné le bistrot chauffé du coin de larue, il m'offre le café chaud et le blanclimé. Je rêve alors d'une paire de"Doc", d'un "Scott" en noircissant ledécor à la lecture des "champs demaldorore" ou de "l'ombilic deslymbes". Mais mes vœux s'exaussentlorsque le premier emploi survient ;au diable les files d'attentes des"Restos du Cœur", à la benne le

Bruno Coiffard dessine depuistoujours. Il dit nourrir unepassion addictive pour le

dessin et l'écriture. L'acte d'écritureest très souvent le ferment d'unenouvelle toile. Ses œuvres sontsociétales, miroirs de la perceptionqu'a l'artiste de son entourage et deson propre cheminement. Aussi, sespremières séries - anatomie,cacahuète… - sont-elles empreintesd'une certaine dureté, une mise encouleur peu complaisante de notrehumanité.

Le style, les chromies, le graphisme,vont progressivement évoluer,s'épurer : l'agressivité fait place à unepincée de cynisme, un jeu de formes,d'imbrications, rébus ou plutôt énigmesque doit déchiffrer le visiteur.

Mais les motivations de l'artiste restentidentiques et dénoncent les errementsd'une société individualiste, élitiste,

diplôme de 1er TUC de St-Naz :1500 francs par mois… La fortune me sourit.

Voyage pour tourner les pages, maissans frein, la mouche m'a piqué.Hermès, mais sans courrier à poster,c'est sur l'Arc Antillais que jeconsignerais mes ailes".

"Soyez curieux, ce n'est pas une cylindrée jolimentcarrossée mais éphémère, qui se donne en spectacle,mais plutôt d'humbles iconographies philosophiquesavec lesquelles vous partagerez votre existence…pour longtemps"

1. Bruno Coiffard en médaillon sous l’une des ses œuvres, Contrat à Pipoland2. Phare

Entre iconographie et philosophie…

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Tanya St-ValEnchantée de vous faire zouker depuis 25 ans !

Album

Déjà 25 années de carrièrepour la chanteuse brune etsolaire qui sort un best-ofen hommage à la scène, àses joies et ses peines, à sesrêves exaucés, à ses rires etses larmes… TANYAMANIA,c'est le miroir des émotionsintenses de la musique,le reflet d'un bonheur partagéentre cette grande artiste desAntilles et son public fidèlequi va redécouvrir avec plaisirun répertoire musicaltalentueux, enrichi, enjoué...

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Album

Biographie de l'artiste :

! Naissance en 1965 à Basse-Terreen Guadeloupe

! Premier album réalisé à l'âge de9 ans, avec son père Tino St-Val,guitariste, chanteur et compositeur

! Dans les années 1980, ellerencontre les Zouk Machine, Kassav’puis Willy Salcedo réalisateur,arrangeur et compositeur de sesalbums de 1986 à 1995

! En 1995, elle intègre les tournéesde J. Halliday et M. Sardou et se faitdavantage connaître en Francehexagonale

! Son premier album personnel,intitulé Secret, sort en 1998

L 'Eloi d'Or récompenseson talent !

Tanya St-Val, c'est d'abord uneenfant imprégnée très tôt des sonoritésantillaises. Qui de mieux que son père,musicien et mélomane, pour bercerses premiers pas et lui insuffler lesjoies de la scène dès ses 9 bougies ?Alors, la jeune fille qui grandit seprojette en haut des charts. De sa voixsensuelle et mélodieuse, elle honoretous les styles, notamment à l'occasionde duos avec Kassav’, J. Halliday,Malavoi, M. Sardou, Passi, ZoukMachine. Et le temps passe.12 albumsplus tard, après tant de succès, de liveet d'applaudissements, voilà l'égérieféminine des airs caribéens érigée aupanthéon des grands talents : le 12novembre 2010, elle est aux angesquand elle reçoit l'Eloi d'Or, quirécompense sa ténacité dans lachanson, son professionnalisme, sonhumilité et son humanité.

...Et elle sort un best-ofrenversant !

Enregistré entre Paris, la Guadeloupeet la Martinique, l'album de laconsécration a été réorchestré sousl'égide de musiciens de renom, dechœurs glamours et puissants, et decuivres chaleureux. Bonus, duosinédits, surprises vocales etinstrumentales... voilà 3 CD qui vontravir l'ouïe des fans et qu'il ne faudrapas se priver d'écouter plusieurs fois.Suivra prochainement une série deconcerts dans toute la Caraïbe,notamment le 18 novembre au parcd'activité de la Jaille, le 19 à Saint-Martin, les 22 et 23 à l'Atrium enMartinique, et le 25 en Guyane.

! Les années 2000 marquent lanaissance de ses fils et unemusique qui flirte avec le blues

! En 2003, elle se produit auxUSA et au Canada, et elle rafle leprix SACEM Guadeloupe de lameilleure interprète féminine et dumeilleur album

! En 2010, elle loue le défuntPatrick Saint-Eloi dans sa chansonAn té vlé di'w et reçoit l'Eloi d'Or

! En novembre 2011, elle sort unnouvel opus résumant ses 30meilleurs titres réorchestrés.Bientôt dans les bacs !

1- 3. Tanya St-Val 2. Pochette du best-off TANYAMANIA

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Un invité de marque !

Bien sûr qu'il vousest familier ;Jean-Michel Martialest un abonné desfilms policiers dupetit et du grandécran depuis silongtemps…

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1-3-4. Jean-Michel Martial2. Mieux que notre père de Jean Verdun, Jean-Michel Martial et Virginie Emane

Théâtre

de l’histoire guadeloupéenne, dansSucre amer de C.Lara, ou l’inoubliableAmédée dans Tropiques amers deJC Barny… Il restera à jamais leterrible tonton macoute "Janvier"mis en scène par Raoul Peck dansL'homme sur les quais (sélectionofficielle de Canne en 1993).

Sa voix, grave et profonde, vous lareconnaissez entre mille. Il la prête àMarcellus Wallas dans Pulp fiction,ou au personnage Chef dans Southpark. C'est encore celle de tant depersonnages aimés ou détestés devos séries télévisées, films et autresmédias, y compris sur les très doctes

Des années peut-être qu'ils'insinue chez vous, s'invite àvotre table, hausse la voix,

s'installe dans votre salon... Eh oui,acteur ou comédien, Jean-MichelMartial enchaîne les rôles...

Commissaire Lamarck dans Profilagesur TF1, il est aussi un présidentLouada dans Braco (saison 2) ou lepère de Eric Tudor dans Platanessur Canal+ ; il est également ledirecteur d'un consortium de banquesinternationales dans Une affaire d'étatd'Eric Valette, ou encore un avocathumain et sympathique dans Bellemaman ; il fut Ignace, le premier héros

ondes de “France culture” dans denombreuses dramatiquesradiophoniques...

Si vous l'avez manqué au théâtre,dans Martin Luther King jr deHamou Graïa, ou dans Miss Daisy etson chauffeur de Alfred Uhry,nomination au Molière du meilleurcomédien 2003-2004 dans un secondrôle, dans Ladies night, Molière de lameilleure pièce comique saison2000-2001 ou dans L'esprit du jazzde Rosemonde Catala au festival deMarcillac 2009 et 2010 et à Fort-de-France, c'est en Martinique, auThéâtre Aimé Césaire, que vous leretrouverez les 18 et 19 novembre2011 dans “La loi de Tibi”, sa dernièrecréation.

"La loi de Tibi"

D’après Mieux que nos pères, deJean Verdun, la Loi de Tibi est unecomédie violemment douce amer quidénonce avec ironie les aberrationsdu système économique mondial.

L’action se situe dans un lieu imaginaire,un monde, le nôtre sans doute, maisqui reste métaphorique.

Jean-Michel Martial y incarne Tibi, unmaître de cérémonie, un diseurtraditionnel qui enterre les victimessymboliques et réelles de la misère.Il accomplit la relecture de vies qu’ilcélèbre comme pour mieuxtranscender la mort.

“Nous sommes au plus profond,nous ne risquons plus rien !”“Nous ferons bien mieux que nospères” promet-il à Mara en évoquantle souvenir de leurs malheureuxpères, victimes consentantes ducolonialisme. Il ne ménagepersonne, il ne juge pas, Tibi, ilconstate, il cherche, il raconte, ilironise, il raisonne et avance unprincipe aussi simple que celuid’Euclide ou d’Archimède :“En humanité, tout finit par fairepyramide...”

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pourtant si proche alors que le profitest érigé en valeur suprême ?L’économie serait-elle plus forteque la politique, plus forte quela démocratie ?

Et puis il y a cette écriture de JeanVerdun, son rythme, sa force, sa poésietoute particulière qui envisage la formecomme une lumière architecturée,posée dans le cœur des mots.Oui, le cœur, il s’agit bien de cela, lecœur de Tibi, un cœur énorme toujoursà partager.

La loi de Tibi est adaptée de la pièceMieux que nos pères, de Jean Verdun,un texte qu’il a commencé d’écrire au

Tibi dit aussi “Spectateurs ou touristes,quelle différence ? Vous venez ici pourentendre et pour voir !”

Son public, ce sont les touristes etils viennent nombreux pour assisterau plus incroyable des spectacles,celui d'un enterrement “traditionnel”mis en scène avec énergie et malicepar Tibi lui-même.

Curiosité, voyeurisme ? Peut-être. Son public pleure, mais nous rions,car Tibi est un orateur à l’ironie féroce,se moquant de lui-même et des autres.Il a des rêves pour l’humanité Tibi,et l'amour en fait partie ! Mais, quelleplace pour cet autre si différent et

printemps 2001. Elle est interprétéepar Virginie Emane et Jean-MichelMartial, qui en signe la mise enscène.

La loi de Tibi est produite par laCompagnie “L'Autre Souffle”, uneéquipe d'artistes et de créateursréunis autour de Jean-Michel Martialdepuis 1997.

Si tous poursuivent une trajectoirepersonnelle, ils restent attachés à seretrouver autour de projets forts.Humaniste plus que militante, leurdémarche a pour objet de servir l’arten le croisant avec l'Histoire. CetteCompagnie est née d'un désir pluriel :porter sur scène – puisque le théâtreest un lieu singulier qui élève laconscience – les textes qui conduisentà s'interroger sur l'homme et lessociétés. Il est question deresponsabilité individuelle et collective,d’espoir, de peur, d'amour, de joie,de souffrance, de foi et d'engagement.Le choix des pièces et le parti prisdes mises en scène doivent offrir auspectateur des possibilités de lecturesqui violentent les certitudes.Une seule démarche, fouiller les textes,briser les barricades de paroles, libérerl’imaginaire et avancer…

Créateur de projets, Jean-MichelMartial veut donner à connaître etcélébrer le meilleur du théâtre de laCaraïbe. Aussi, dès le premiertrimestre 2012, il proposera aux jeunesétudiants, aux metteurs en scène, auxdirecteurs de théâtre ou de festivalset au plus large public, un corpus detextes parmi les plus importants dela Caraïbe, réunis sous le titreRépertoire Théâtre Caraïbe.

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Exposition

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ExpositionLa Banque des Antilles Françaises,Partenaire de tous les talents...

Avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, laBanque des Antilles Françaises (anciennement Banque de Guadeloupe),a récemment fait restaurer, par un prestataire du Louvre, une toile deGeorges Rohner qu'elle avait acquise en 1936. Ce projet s'inscrit enparallèle d'enjeux multiples...

au Musée National de la Marinejusqu'à fin décembre 2011.

Les motivations de cette exposition :

Bien que les raisons historiques quipoussèrent Georges Rohner, dansles années 1930, à prôner un retourà la figuration, soient sensiblementdifférentes de celles qui motivent lesartistes aujourd’hui présents à cetteexposition, des liens existent entreces deux générations de peintres :tous puisent leur inspiration dans dessujets simples de la vie quotidiennesous les tropiques. Leurs œuvresmontrent une figuration libre quis’affirme sans se soucier des courantsdominants de la peinture des grandescapitales. Il s’agit d’artistes libérés desmodes, qui ont choisi, à travers une

L a culture au-delà des horizons... Cette œuvre de GeorgesRohner intitulée "les pêcheurs

des Saintes" sert de pièce maîtresseà l'exposition itinérante qui parcourtles territoires antillo-guyanais depuisun an. La tournée, réunissant aussiles ouvrages d'artistes contemporainscomme Habdaphaï, MichelleChomereau-Lamotte, Olivia Debyser,Antoine Heckly et Paul Elliott Thuleau,a été lancée à Pointe-à-Pitre ennovembre 2010, à l'occasion de laRoute du Rhum.Elle s'est ensuite poursuivie à Saint-Martin, Saint-Barthélemy, en Martiniqueet en Guyane. Elle s'achèvera à Paris,au siège du Groupe BPCE, du 13 au28 octobre 2011, avant que le tableaude Georges Rohner ne prenne place

peinture authentique, d’être centréslocalement pour rendre visible la cultureantillo-guyanaise. Par conséquent, ilétait tout naturel pour la Banque desAntilles Françaises, actrice de la vieéconomique des Antilles et de laGuyane depuis 160 ans, de marquerson engagement culturel.

Cette exposition se veut uniqueen son genre grâce au mécénatde la Banque des AntillesFrançaises et à la participation deses partenaires institutionnels : laDirection Régionale des AffairesCulturelles, la Collectivité deSaint-Barthélemy et le ConseilGénéral de Martinique.

1. Œuvre de Georges Rohner intitulée "les pêcheurs des Saintes"

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Soirée de clôture du CTO

Miss Saint-Martin et Jean-Yves Frixon(Agence Presse Media Caraibes)

Florence Gurrieri (Gérante du quotidiende Saint-Martin, Le Pélican) et Gérard Gaudry(Gérant de l'hôtel Le Grand Bleu à Orient Bay)

Louis-Constant Fleming (Senateur) etRene Arnell (CESE)

Jeanne Vanterpool (Gérante de Pro Service)et Marc Chakhtoura (Initiatives Saint-Martin)

Ida Zin-Ka-Ieu (Présidente de l'Office duTourisme de Saint-Martin) et Romain Renoux(Conservateur de la Réserve Naturelle deSaint-Martin)

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Conférence du Caribbean TourismOrganization (CTO)

Conférenciers CTO, Empress Jeanille animatrice,Hon Richard Skerrit Chairman CTO

Aida Weinum Responsable Marché US, Alexandra Carti, Conseillère en séjour

Ida Zin-Ka-Ieu et les jeunes du Lycée Président Frantz GumbsVéronique Moulin Air France, Ida Zin-Ka-Ieu

Présidente de l’Office du Tourisme, Hughes RileySecretary General CTO

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Saint-Martin

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Lancement du MINICoupé le 20 Octobre

Discours de Patrick BlandinH. Grillon, J.C. Bertrand,

La star de la soirée,le nouveau MINI Coupé

H. Grillon (IZAC) et Jo (JOBoutique)

Une partie de l’équipe MINIet les organisateurs de la soirée

Martine Camus, ValérieJules, Jocelyn Angloma, JualiePromeneur et sa maman

Des danseurs très MINI…

Laurence et Laurentcomédiens

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Du 2 au 7 octobre 2011 sesont déroulées conjointementla 10ème édition des Journéesde l’Eau et la 20ème conférenceCWWA (Caribean Water andWaste Water Association) auPalais des sports du Gosier.Plus de 45 pays ont débattuautour de “la coopération ca-ribéenne : l’avenir de l’eau, del’assainissement et des dé-chets dans la Caraïbe”.

Hall d’exposition Cérémonie d’ouverture :

coupure de ruban du hall d’ex-position en présence d’AméliusHernandez, Président du SIAEAG,Jean-Pierre Dupond, Maire duGosier, Amaury de Saint-Quentin,Préfet de Guadeloupe, MarcelSigiscar, Conseiller Général

à Superbe concert avecle groupe YOUTHWAVEet de Jocelyne Labil

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Passage d'Usain Bolten Guadeloupe pour DIGICEL

Allocution d'Usain BoltPhoto de famille en action… Une partie de l'équipe Digicel : Audrey

Ursulet, Cécile Jouhanneau, Vincent Viennet(Directeur Géneral Guadeloupe), JustinPlumain, Patrick Baltus (Chef des Ventes),Nawel Guellati, Patrice Francillette,Sylvie Césaire

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Les champions guadeloupéens étaientréunis dans l’hémicycle du palais du ConseilRégional le 16 Septembre à la rencontredu public…

Gaël Monfils, Admiral T et Jhoan PetroJhoan Petro et Antoine CherubinGaël Monfils et Jocelin SapotillePhoto de famille avec les champions

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EUGENE MONA21 & 22 septembre

Eugène Mona notre poto mitan, défenseurde la musique antillaise avec sa flûte desmornes, était à l'honneur.20 ans déjà !

Kolo Barst et Victor

Michele Henderson et Dominik Coco

Plus d'une vingtaine d'artistesre unis

Max Télèphe du groupe Kwak

Les étoiles montantesdu Dance Hall… Admirald Tet E-sy Kenenga

Patrick St-Elie et Pipo Gertrude deMalavoi

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40 ans de la SARALa Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles, a fêté ses 40 années d’existence dansla zone des Antilles et de la Guyane.Vernissage photos de B.CELICA pourles 40 ans de la SARA, 80 photos exposéesau Conseil Regional de la Martinique.

Réservoirs de la SARA

David MARION, Directeur Général de laSARA, Mme Legrigeois, épouse du Directeurde la Deal Martinique et Yann Monplaisir,Président du Groupe Monplaisir

Quitman, Pierre-Marie Joseph Pre sidentde la AMPI, Andre Armougon, Secretaire General

Nathalie Chillan, Chargée deCommunication de la SARA et Henri Roche,responsable des Audits a la SARA

Le personnel de la SARA

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Ben l’Oncle Soul

Premier album et disque d’Or, première tournéeaux Antilles, Ben l’Oncle Soul originaire dela Martinique, était sur les planches de l’Atrium.

Ben L'Oncle Soul, de son vrai nom, BenjaminDuterde, d'origine Martinique, a su faire vibrer lasalle AIme Cesaire lors de son concert prive Canal+

Un public ravi et apparemment tres soul

Toute l'equipe de Canal Sat presente lors ducocktail

Pour son premier concert en Martinique,la nouvelle star de la Soul reste d'une simplicité etd'une gentillesse exemplaire

Jean Yo, l'animateur du spectacle, en compagniede la chanteuse Lilha et de son manager

En compagnie de ses bons amis martiniquais etguadeloupeens

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Guyane

Kayenn Jazz Festival

3ème jour : le groupe Spyro Gyra,Julio Fernadez et Jay Becke

3ème jour : after avec Bœuf PalmistesAlain Gravier et Bony Bonapart

4ème jour : Ben l'Oncle SoulBony Bonaparte du groupe Spyro Gyra

et le batteur d’Anne Ducros Qua3ème jour : Bœuf Palmistes, Anne Ducros

et Scott Ambush de Spyro4ème jour : Nicolas Lurel, Michaelle Ngo

Yamb Ngan, Eric Bonheu3ème jour : Denise Jannah, Edgard Dikan

Consul du Surinam

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Élection de Miss Guyane 2011

Nelyssa Mondika, Rio animateur, et Julie-MalikaGrosse Miss Guyane 2010

Toutes les candidates en tenue de soiréeRemise des écharpes : Anaële Veilleur,

Ludivine Romain et Nellyssa MondikaÉric Prévot, représentant Pipper et Anaële VeilleurSophie Campillo et Joël Romain, membres du

Comité Miss GuyaneLudivine Romain, Elisabeth Saïd et Anaële Veilleur

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Organisé pour la première fois en 2009 à l'initiativede l'association Frère Independent, et parrainé parle Rotary Club Doyen de Basse-Terre,le Prix Michel Rovélas vise à sensibiliser les plusjeunes à l'art contemporain. Revivons ensembleles temps forts de l'édition 2011.

1-2. Victoria Coffre, lauréate 2011 du Prix Michel Rovélas décerné le 22 septembre dernier, et son oeuvre3. De gauche a droite, une invitée, P. Reinette, D. Vénéré, P. Sainte-Luce, V. Boutroy-Xiengh, G. Beaugendre, T. Alet, C. Sainte-Luce, G. Mayéko4. Dominique Vénéré, présidente du Rotary Club de Basse-Terre, et Elisabeth Gustave, Commissaire de l'Exposition Philibert Yrius, lors du depouillement des bulletins5. Les 104 dessins des enfants, exposés a la galerie T&T Art Contemporain de Basse-Terre

La récompense des artistes en herbe...

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Culture

Prix MichelRovelas

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C'est la jeune Victoria Coffre de l’écoleélémentaire de Dothémare-2, CPD ArtsVisuels, qui a décroché la victoire et reçuson diplôme des mains de MichelRovélas et de la présidente du RotaryClub de Basse-Terre, DominiqueVéneré. Grâce à Air Antilles Express,partenaire de l'opération, la lauréate,

accompagnée de la personne majeurede son choix, partira prochainementen Martinique afin de visiter la FondationClément et l'Ecole d'Art du Lamentin,deux institutions essentielles pour ledéveloppement de l'art contemporainaux Antilles. A l'issue de la soirée,certaines des réalisations des peintres

Révéler le meilleur coup depinceau amateur...

Cette année encore, les dix derniersjours de septembre promettaient enGuadeloupe une rentrée festive, richeen surprises artistiques. Aussi, pourque le concours tienne toutes sespromesses, les parents et enseignantsdes enfants participants ont encouragéla démarche. Les élèves, initiés etconseillés dans le cadre du milieuscolaire, ont réalisé chacun une œuvreau sein même de leur établissement.Ils ont participé ensuite à des ateliersde peinture et à une exposition/débat,réunissant des créations d'une dizained'artistes confirmés ou en devenir,venus échanger avec eux sur leurstravaux, sur cette dynamique quifavorise l'inclusion du fait artistiquedans l'évolution humaine. Suite à uneprésélection, les élèves retenus ont eula chance de voir s'exposer leur dessinaux heureux visiteurs de la galerieT&T de Basse-Terre en Guadeloupe.

Décerner le Prix Michel Rovélas :

Jeudi 22 septembre 2011 s'est tenuela troisième édition de cetterécompense de renom qui vise àpromouvoir l'art contemporain à l'école.Au final, 104 dessins, glanés avec leconcours de la Direction AcadémiqueArtistique et Culturelle du Rectorat,auront été exposés et soumis au votedes 200 personnes présentes, sousles applaudissements des personnalités(Anne Mistler, Nina Gélabale, ClaudeRivier, Gérard Penchard, Pierre etCorinne Sainte-Luce) venuesencourager l'ensemble des enfants.

confirmés ont été vendues lorsd'enchères silencieuses. Les fondsrécoltés vont récompenser à titre debourse scolaire le bachelier deGuadeloupe qui sera cette annéeadmis dans une école supérieure d'art.

Michel Rovélas en quelques mots :

Né en 1939, Michel Rovélas exposeà Paris dans les années 1960 avantd'ouvrir une école de peinture àPointe-à-Pitre en 1972 et de dirigerl'Ecole d'Arts Plastiques du Lamentindès 1990. Ses œuvres, peintures etsculptures, qu'il présente en Chine,aux USA, au Portugal, en France,dans la Caraïbe et notamment enGuadeloupe où il vit, témoignentd'une véritable maîtrise des espacesgrâce aux figures qui se défient, sechevauchent et brouillent nos repères.Dominique Berthet, critique d'art enMartinique, écrit à son sujet : “Quandle geste du peintre s'apparente àcelui de l'abstraction, les cadresintérieurs renforcent la spatialité,délimitent les zones, rehaussentla surface, créent la profondeur”...

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CITROËNDS3 Racing

avec la victorieuse C4 WRC (menéeplusieurs fois jusqu’à la victoire parSébastien Loeb en championnat dumonde des rallyes), puis avec sarécente mouture : Citroën C3 WRC.

Aujourd’hui, Citroën Racing nousprésente un modèle haut en couleursqui vient s’attaquer aux sportives,italiennes ou allemandes…

Conçue sur la base de la “successful”DS3 - modèle à fort potentiel pour lamarque française avec ses quelques110 000 véhicules vendus depuis sa

sortie en 2010 - c’est une versionpresque bodybuildée que s’offre lapetite citadine premium avec cemodèle Racing.

Présentée en mars 2010 en tant queConcept car au salon de Genève, lemodèle de série ne connaîtra quequelques petites évolutions etconservera tout l’apparat d'unesportive : sièges baquets, insertscarbone, double sortie d'échappementchromée, jantes 18 pouces, assietterabaissée de 15 mm, voies élargiesde 30 mm, diffuseur d'air... autantde détails qui la différencie bien dumodèle “classique”.De plus, la “Racing” n’est disponiblequ’en deux coloris (noir obsidienavec pavillon orange ou blancbanquise avec pavillon gris).

Côté performance, c’est unimpressionnant 4 cylindres d’1,6 litrequ’elle accueille sous son capot,“impressionnant” de par sa puissanceportée de 150 à 202 chevaux, avecun couple culminant à 275 Nm de2.000 à 4.500 tr/min.

Si vous n’êtes pas encore convaincu,précisons simplement qu’avec un0 à 100 km/h en 6,5 secondes et unkilomètre départ arrêté en 26,5secondes, elle offre tout de mêmeune consommation acceptable avecune moyenne de 6,4 litres aux 100 kmet aucun malus écologique(149 grammes de CO2 par km).

Avec un tel bolide, Citroën inscrit(encore) un nouveau record… celuide son modèle le plus performantde tous les temps.Cette nouvelle déesse du bitume aforcément un prix, mais à l’évocationd’un tel rêve, hors de question d’enparler ! Mais, si vous souhaitez leconcrétiser, n’attendez pas…le nombre d’exemplaires à la venteaux Antilles est très limité !

Voilà maintenant plusieursannées que la marque auxchevrons ne cesse de se faire

remarquer dans le domaine des rallyeset de la compétition avec 6 titres dechampion du monde des rallyes et 7

titres de champion du monde despilotes… excusez du peu !

Le look musclé de cette nouvelleDS3 Racing ne fait donc queconfirmer l’engagement de Citroënvers ce positionnement sportif.

Une équipe ambitieuse…

L’équipe de Citroën Racing, ledépartement compétition de lamarque, avait déjà fait parler d’elle

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Auto

Une déesse...bodybuildée!

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Mode

85 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2011

Jo Boutique& IzacJo Boutique - St-Anne : 0590 88 78 32 - Houelbourg Jarry : 0590 86 73 34Izac - Destreland : 0590 60 13 75 - Imm. Pavillon Jarry : 0590 26 03 21

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Escapade à la Toubana…

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Mode

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1. Lui : Polo rose : 75€, pantalon lin blanc : 75€, mocassins blancs : 129€ & montre : 160€ - Izac

Elle : Robe blanche en coton : 29€ - escarpins : 39€ - collier : 19€ - Jo Boutique

2. Lui : Costume satiné : 345€, chemise en satin : 65€ & chaussures classiques : 159€ - IzacElle : Robe de soie bleue : 89€ - escarpins tricolores : 49€ - sac rouge : 95€ - Jo Boutique

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87 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2011

Un marché éternelet porteur !

les produits gel uv, des soins desongles naturels, soins du cheveux,extension de cils, et beaucoup plusencore. BE BEAUTY est le partenairedes professionnels ! Nos formationssont principalement la prothésieongulaire, l’extension de cils, lemaquillage permanent et l’extensionde cheveux.

Le Bon Air : Vous évoluez depuis prèsde 20 ans dans l'univers de la beautéet de la mode, une évidence pourvous ?

S. Bocage : Mes débuts en tant quemannequin professionnel ont été pourmoi une révélation quant à mon désirde faire ma carrière dans l'univers dela beauté. J'ai très vite bifurqué versl’onglerie où je me suis totalementépanouie. Le milieu de la beauté…une fois qu'on y a goûté, on n’a plusenvie de le quitter !

Le Bon Air : Quel regard portez-voussur ce marché aujourd'hui ?

S. Bocage : C'est un marché éternelqui a un bel avenir car il touche à labeauté des femmes et à leur pouvoirde séduction. Mais c'est égalementun marché très concurrentiel. Avecinternet et les blogs beauté, le niveaud'expertise des femmes a évolué.C'est pourquoi nous nous attachonsà proposer de vraies nouveautés.

Le Bon Air : Mais alors, comment s'yretrouver lorsque l'on veut s'assurerque notre praticienne en ongles, cilsou cheveux a reçu une formationcomplète ?

S. Bocage : Le diplôme de prothésisteongulaire se trouve dévalorisé, il necorrespondra bientôt plus à grandchose puisque certaines personnesn'auront pas suivi de formation agréée.Il faut savoir que l’agrément d’un centregarantit un code de déontologie, unecharte d'éthique et de qualité.

Avant de prendre rendez-vous chezune prothésiste ou autre praticienne,n’hésitez pas à lui demander si elleest diplômée !

Le Bon Air : Que préférez-vousdans votre travail ?

S. Bocage : Je suis particulièrementravie de l’accomplissement et de laréussite de certaines stagiaires dansleur parcours professionnel …c'estun vrai plaisir !

Le Bon Air : Comment arrivez-vousà concilier vie familialeet vie professionnelle ?

S. Bocage : Je ne trouve pas çadifficile. Je suis heureuse de retrouvermes enfants après une journéeépanouissante parce que j’ai vécudes choses intéressantes. C’est laqualité des moments passés en famillequi comptent plus que la durée. Etquand une femme travaille, elle estsouvent très organisée… on élimineles tâches les plus fastidieuses et ona plus de temps pour les autres !

Le Bon Air : Votre astuce beauté ?

S. Bocage : Pas de belles mains sansdes ongles parfaitement soignés !

Bien connue des professionnelset des particuliers, l'enseigneBE BEAUTY a toutes les cartes

en main pour jouer des coudes dansl’univers local de la beauté grâce à unegamme exclusive en onglerie et encapillaire, et à son centre de formationesthétique agréé.Swad Bocage évolue au cœur duglamour, de la féminité et de la modedepuis ses débuts. Aujourd'huigérante de BE BEAUTY, elle revientsur le positionnement de l’enseigne,le marché, son parcours…Rencontre avec une femme decaractère.

Le Bon Air : D'une manièregénérale, quelle est la philosophiede BE BEAUTY ?

S. Bocage : Depuis 10 ans, nousrevendiquons le conseil et la formationdans le milieu de l’onglerie. Aujourd’hui,nous diversifions notre activité avecl’objectif d'offrir les meilleuresmarques de l'industrie de la beautéet la formation des professionnels.Dans notre boutique, nousproposons une large gamme desystèmes acryliques professionnels,

Beauté

Cosmétique...

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1. Façade du centre de formation BE BEAUTY2. Swad Bocage

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Solidarité

Au bout dumonde…Les enfants de Vallalar Illam

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Solidarité

moyens dont dispose l’orphelinatpour prendre en charge ces enfants…

Des moyens limités

Si tous les deux jours environ, deshabitants de la région viennent offrirun repas aux enfants, le reste du tempsMr Marakkannu finance seul les troisrepas quotidiens. L’usine de riz qu’ilpossède lui permet de subvenir auxbesoins essentiels des enfants, maisil regrette de ne pouvoir diversifierdavantage le contenu des repas. Demême, les vêtements proviennentde dons de particuliers généreux,mais ne sont pas toujours adaptésaux besoins réels des enfants. Ainsi,rares sont ceux qui possèdent leurpropre paire de chaussures. Du pointde vue de l’hygiène, il est difficile pourl’orphelinat de fournir de manièrerégulière brosses à dents, dentifriceet shampoing, à tous les enfants.

La naissance d’un projet

A son retour d’Inde, Ana partageson expérience avec des amis, safamille. Convaincue qu’elle ne peutrester sans rien faire pour ces enfants,elle décide de créer avec l’aide deson entourage une association quiviendrait en aide à l’orphelinat depuisla Guadeloupe, et plus largementdepuis la France. L’association, grâceaux dons, permettrait ainsi decontribuer au développement del’orphelinat et plus particulièrement àcelui du bien-être des enfants deVallalar Illam. Aujourd’hui, avec les

L’histoire d’une rencontreEn juillet 2010, Ana, une jeune guadeloupéenne, s’envole vers

le Sud de l’Inde pour une missionsolidaire dans un orphelinat.Situé dans l’état du Tamil Nadu,l’orphelinat de Vallalar Illam accueilleune soixantaine d’enfants. La moitiéd’entre eux sont orphelins, les autresviennent de familles dont les parentsdémunis ne peuvent assurer l’essentiel :les nourrir et leur offrir une éducationscolaire.

Après un mois passé à leurs côtés,Ana tisse des liens très forts avecles enfants mais aussi avec la familleMarakkannu à qui appartientl’orphelinat. Refusant de s’apitoyersur leur sort, elle fait néanmoins leterrible constat du manque cruel de

fonds récoltés, l’association devraitpouvoir financer le salaire d’unprofesseur pour les plus jeunes.Ana, qui poursuit ses études en Indedans la ville de Chennaï, anciennementnommée Madras, lance un appelaux dons partout où on voudra bienl’entendre…Alors, si vous l’avez entendue…n’hésitez pas à lui répondre !

Si vous souhaitez soutenirl’association Les enfants deVallalar Illam, rendez-vous surle site http://www.lesenfantsdevallalarillam.com ou par téléphoneau 0690 71 82 98

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91 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2011

Technologie

L'Iphone 4Sde Apple,Innovant, attachant,et tellement...Trognon !

HighTech

démarches en cours. Equipéd'optiques dernier cri, les photosprises avec cet Iphone se veulentépoustouflantes de véracité :luminosité, balance des blancs,contrastes, couleurs, détection desvisages et des mouvements, tous cesparamètres sont impeccablementmaîtrisés. Idem pour les vidéos.L'ensemble de ces possibilités estembelli par la haute définition de l'écranRetina qui engendre des lecturesnettes, précises et puissantes.ICloud se charge automatiquementet en toute transparence de voscontenus : il stocke vos musiques,photos, vidéos, emails, contacts,calendriers, documents, etc. FaceTime vous invite à converser en livetout en visualisant les visages de vosinterlocuteurs, d'Iphone à Iphone, àIpad2, à Ipod Touch ou Mac.Premier téléphone à basculer d'uneantenne à l'autre, vos appels sontgrandement améliorés. Vous partagezainsi des instants magiques avecvos proches, et vous faites preuvede professionnalisme avec vosrelations de travail.

De retour à la maison, avec AirPlay,vous diffusez le contenu de votreIphone sur votre téléviseur HD (viaApple TV), et vous imprimez en wifisans aucun pilote à installer ni câbleà connecter.

L 'Iphone 4S est-il prodigieux ?Oui, sans doute...Grâce à lui, les tâches du

quotidien se simplifient. On se sertde notre voix pour dicter à l'appareilnos moindres désirs : avec Siri, onlui parle comme à une vraie personne,et il détermine dans la foulée parmiles quelques 200 nouvellesfonctionnalités quelle applicationutiliser pour téléphoner, envoyer unmessage, définir des rappels,sauvegarder un emploi du temps,etc. De plus, sa puce A5 permetjusqu'à deux fois plus de puissanceet les actions vont donc plus viteque précédemment. Cette réactivité,on la ressent dès les premièressecondes passées à surfer sur leweb, en simultanée d'autres

Principales caractéristiques :! Dim : 5,86 x 11,52 x 0,93 cm

! Poids : 140 gr

! Écran tactile : 960 x 640 pixels

! Mémoire : 16, 32 ou 64 Gb

! Résolution maxi : 1280 x 800 pixels

! Processeur : Dual Core 5

! Système : iOs 5

! Batterie : lithium-ion

! Autres : wifi 802.11 b/g/n 2,4 GHZbluetooth 4.0 ; GPS intégré ; photo8 mégapixels ; autofocus + led flash+ enregistrement vidéo ; GSM850/900/1800/1900 MHz ; compatibleavec les réseaux EDGE + 3G

L'Iphone 4S sera disponibledans les boutiques HTS dèsla fin octobre.Pré-réservez vite le vôtre !

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93 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2011

Technologie

Sony EricssonXperia Arc S,Bien plus que desbelles promesses !

HighTech

en toute tranquillité, diffuser sa radiopréférée, naviguer des heures durantsur le web (wifi et 3G+) avec uneoptimisation de navigation 20%supérieure à l'ancienne version, tchateret publier sur les réseaux sociaux,envoyer une pluie d'emails,synchroniser des données (USB etbluetooth 2.1), autant d'alternatives quienrichissent ce nouveau modèle Sony.

L'écran tactile multitouch de 10,6 cm,d'une résolution remarquable, negâche rien. Quant à l'autonomie dece petit bijou multimédia, elle n'estpas en reste : la batterie du SonyEricsson Xperia Arc S relève le défides 7h en communication et 19 joursen mode veille.

Tout comme ses prédécesseursde la gamme Xperia Arc, cesmartphone résistant, léger et

ultra plat de Sony dévoile un designrecherché : finesse des courbes,épaisseur moindre, coque élégante.Il ne peut que plaire. En outre, sescapacités technologiques ne déçoiventpas non plus : le processeur 1,4 GHz,cumulé à l'Android, s'engage à toutgérer en très peu de temps et permetde bénéficier des nombreusesapplications de l'Andoid Market.Concrètement, les possibilités sontmultiples : prendre des photos/panoramas (8 mégapixels et flash led),les visionner en 2D ou 3D, enregistreret regarder des vidéos HD (720 pixels),stocker de la musique et l'écouter

Principales caractéristiques :! Dim : 6,3 x 12,5 x 0,87 cm

! Poids : 117 gr

! Processeur : Qualcomm QSD8255(1,4 GHz)

! Écran tactile : 854 x 480 pixels

! Technologie : TFT

! Mémoir vive : 320 Mo

! Batterie : 1500 mAh (autonomie enmode veille : 460h / autonomie enmode communication : 7h30)

! Système : Android 2.3

! Nombre de couleurs : 16,7 millions

Connecteurs : 1 sortie casque ; jack3,5mm ; USB 2.0 ; micro HDMI type Dpossibilité d'insérer une carte mémoire32 Go

! Autres : wifi 802.11 b/g/n ;bluetooth 2.1 + EDR ; GPS intégré ;photo 8,1 mégapixels, vidéo1280x720 pixels ; autofocus + flashled + enregistrement vidéo ; radio ;GSM 850/900/1800/1900 MHz ;compatible avec les réseaux GPRS+ EDGE + 3G

Retrouvez très bientôtchez HTS le Sony EricssonXperia Arc S, 25%plus puissant que sonprécédent homologue.

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Audiovisuel

Un airnouveau...souffle sur le paysage audiovisuel de la Guadeloupe !

Mois après mois, la dernièrenée des chaînes de télévisionlocales, Guadeloupe Télévision(GTV), prend ses marquesdans le paysage audiovisuel, àgrand renfort de productionslocales originales. Et le meilleurreste à venir, nous promet-elle,puisque elle disposedésormais de son proprestudio.

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Audiovisuel

du journal national et internationalde BFM TV. Elle assume égalementpleinement sa dimension detélévision guadeloupéenne à travers unjournal télévisé quotidien et plusieursémissions telles que Echo Eco, unmagazine économique ou GTV Ciné.La production d’émissions locales,en interne ou en partenariat avec lesmeilleurs producteurs guadeloupéens,est, en effet, l’un des moyens fortsmis en œuvre par GTV pourpromouvoir ses valeurs.

Une rentrée sous le signe de laproduction locale

Ainsi, en juin 2011, en partenariat avecle Comité pour l’élection de MissGuadeloupe, la chaîne a réalisédurant quatre semaines le “GTVMiss Guadeloupe Tour”, qui lui a

A pparue sur les écrans guadeloupéens au mois denovembre 2010, la nouvelle

chaîne généraliste locale,Guadeloupe Télévision (GTV), avraiment pris son essor en mai dernieret propose depuis aux téléspectateursguadeloupéens une grille deprogramme très large.

Des télénovelas au magazinelocal d’économie Echo Eco

La ligne éditoriale de GTV est baséesur une approche originale du conceptde télévision guadeloupéenne privéeet généraliste. Généraliste, elle l’estassurément puisqu’elle propose unprogramme éclectique qui va descélèbres télénovelas sud-américainesaux émissions sportives nationales,en passant par des diffusions en direct

permis de mettre en exergue lesvaleurs de solidarité, de partage etde tolérance. La rentrée 2011 a étél’occasion pour la chaîne derenforcer sensiblement son offre deproduction locale avec desprogrammes tels que “Shaka Spirit”,une émission de divertissement

mensuelle qui met en valeur les sportifsdes DOM, “Pozé Kosé”, qui permetde découvrir la face cachée de nosstars du monde médiatique, artistique,politique et sportif, ou “C’ Mékanik”,l’émission des passionnés de bellesmécaniques et de sport automobile.Le sport occupe d’ailleurs une placeimportante dans la grille de la chaînequi a été la seule télévisionguadeloupéenne à diffuser les demi-finales et la finale de la Ligue desChampions, et qui propose auxtéléspectateurs l’émission Téléfoottous les dimanches matin.3

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1. Antenne relais audiovisuelle 2. Studio récent de GTV3-4. Tournage5. L’émission Pozé Kosé, une ambiance intimiste inhabituelle à la télévision6. Karen Kelly Mamie présente le magazine économique Echo Eco

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En effet, GTV a fait d’emblée le paride la qualité en investissant dans dumatériel de production et de diffusionen HD et entièrement numérique.Le plateau est équipé, par exemple,de quatre caméras automatiquespilotées directement par le réalisateur.Le système “Tricaster” dont est équipéle studio permet, lui, d’utiliser desdécors de plateau virtuel en 2D ou

Un studio tout neuf

L’un des principaux freins audéveloppement de sa productionlocale d’émissions était l’absence d’unstudio. Depuis la mi-octobre,Guadeloupe Télévision dispose del’un des studios les plus modernesde la Caraïbe, sur lequel la chaînecompte largement s’appuyer pourassurer son développement.

en 3D et d’incruster un présentateurfilmé sur fond vert dans un studiovirtuel en 3D.Ce procédé est déjà utilisé par deschaînes de télévision nationalecomme BFM TV.

Une ambition : être le miroir del’excellence locale

Avec la mise en service de son studio,Guadeloupe Télévision a franchi uneétape importante pour atteindrel’objectif que lui ont fixé les promoteursde la chaîne, inscrit noir sur blancdans sa charte éditoriale : “devenirprogressivement la chaîne del’excellence guadeloupéenne danstoute sa diversité et sa richesse, latélévision des femmes et des hommesde ce pays qui entreprennent et quiréussissent”. Guadeloupe Télévisiona l’ambition d’être le miroir de laGuadeloupe qui croit dans son destinet dans son avenir, en oppositionfrontale aux apôtres du dénigrementde nous-mêmes, de la sinistrose, dela désespérance et du repli sur soi”.Le pari est encore loin d’être gagné…mais que le challenge est beau !

Audiovisuel

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Caribéens, internationaux, handisport)se présenteront au départ desdifférentes épreuves féminines etmasculines (marathon, semi-marathon,3 km, 5 km, 10 km, marche, etc).C'est dans le cadre féérique d'uneplage interminable et d'une merturquoise, et dans des conditionsatmosphériques et climatiquesidéales, que les participantss'élanceront et donneront le meilleurd'eux-mêmes.

And stay for the run !

Capitale de la Barbade, Bridgetowndéploiera tous ses atouts en cepremier week-end de décembre.Au-delà de la dimensionessentiellement sportive du RunBarbados, cette manifestationconcédera à l'île des allures de fêtesous le signe de la convivialité fair-play :animations sur les plages la journéeet suivi en temps réel de la course,et vie nocturne enflammée dans lesrestaurants et bars des quartiers deSt Lawrence Gap.

Retrouvez toute l'actualité du RunBarbados sur le sitewww.runbarbados.org.

Nous remercions l'Office deTourisme de la Barbade pour lesinformations et les photos nousayant permis de rédiger etillustrer ces pages.

Pour obtenir davantage derenseignements :www.visitbarbados.co/fr/

Organisé par The Associationof International Marathonsand Distance Races (AIMS),

l'édition 2011 du Run Barbados réuniraencore beaucoup d'athlètes et bonnombre de spectateurs venus profiterde l'ambiance délirante et lesencourager...

Come for the run !

Les 2, 3 et 4 décembre 2011, àBridgetown, se tiendra le plus ancienet prestigieux marathon de la régionCaraïbe. Une fois encore, diversescatégories de coureurs (Barbadiens,

Sport

Run BarbadosIl sert de couriret de partir à temps !

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1. Départ du Run Barbados, le jour n’est pas encore levé2. Arrivée triomphante pour le vainqueur masculin3. Une concurrente à l’eau

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Bonnes tables

Ô 3Sens

En plein cœur de la zoneindustrielle et commercialede Jarry, à Baie-Mahault,trône une accueillantepetite case créole, à l’abrid’un luxuriant jardin.L’histoire commencecomme celle d’un contede fées. Si vous la suivezjusqu’au bout, elle laisseraplace au raffinement et àla délectation…

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antillaises traditionnelles, en ysaupoudrant notamment desinfluences asiatiques. L’heureux quisavourera le contenu de son assiette,ne pourra qu’apprécier l’alchimie descultures culinaires de la Caraïbe, del’Afrique, d’Orient et d’Occident.

Ô 3 Sens n’est autre que le restaurantLes 3 Sens qui avait ouvert en 2002.Le site a été rebaptisé le 3 mars 2010.Les responsables jouent la continuité.Le concept du baw “after work” estmaintenu le jeudi et le vendredi,jusqu’à 23h00 (idem samedi, enpériode de vacances). Ces soiréesprivées, conviviales et musicales,sont l’occasion de goûter aux “amuse-baw”. Le nouvel espace Plancha estdédié aux Garden Party, brochetteset autres grillades.

Pour couronner le tout, au bar,Patrick ne manque pas de surprendreen concoctant des cocktails surmesure ! Envie de douceur, d’aciduléou de piquant ?

Laissez-faire le passionné !

Se laisser tenter par la nouveauté, le“café gourmand aux saveurs locales”,ou par la tarte fine aux abricots pays…

Pensez à réserver le salon climatisépour vos soirées privées etdéjeuners d’affaires.

Impasse Augustin Fresnel,derrière Monétik Alizés

Tél. : 0590 25 54 [email protected]

Ô 3 Sens se veut d’être uneoasis en plein Jarry. Ceux quiy pénètrent y trouvent les

délices qu’ils espèrent. Dans undécor inattendu à Jarry, l’endroit estpropice à la relaxation, le tempsd’un bon repas. Les plantationsalentours offrent leurs vivaces couleursà la vue. Le doux son d’une fontainelaisse à penser qu’une rivière coulenon loin.Les senteurs sous-entendent uneomniprésence de la nature.La fraicheur, à l’ombre de la terrasse dela maison de bois, apaise. L’accueil faitchaud au cœur. Quant aux saveurs…

En cuisine, le chef œuvre en mettanten scène de la plus belle des manièresles produits locaux, mais aussi les fruitset légumes exotiques venus d’ailleurs :Jean-Pierre, responsable du lieu etmanager de l’équipe, Patrick au baret Philippe aux commandes le midi.Tous trois se sont fait une spécialitédes dites “cuisines du monde”. Ilsrevisitent également des recettes

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Santé

Bien dormir

Il est 23h30, vous êtesau lit, vous venezd'éteindre la lumière,vos paupières se fontlourdes mais votreesprit, lui, n’est pasencore au repos.Détendez-vous,lâchez prise...Voici quelques rusesauxquelles Morphée nesaura résister…

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chambre à coucher une ambiance zennécessaire à votre endormissement.

Bouquin ou mots-croisés ?

Pour la plupart, feuilleter un magazine,ouvrir un livre ou s'adonner quelquesminutes aux jeux fléchés permet dedécompresser avant de se laisser allerà rêver. En effet, se forcer à dormirtout de suite n'est pas utile : un sasintermédiaire de détente est souventnécessaire.

La clef ? Des instants réguliersde repos !

Le sommeil est le sésame d'une viesaine et agréable. Pour ressourcer sonorganisme et son esprit, il est primordialde lui accorder des temps de pausemérités au cours de la journée : notez

ainsi qu'une sieste de 15 à 20 minutesaprès le déjeuner et qu'une nuit de7h à 8h30 favorisent bien-être etsérénité. En habituant votre corps às'endormir et se réveiller à des heuresrégulières, vous lui offrez la quiétudeet la santé.

Ne pas négliger le réveil...

Trop de gens gâchent le début deleur matinée : un saut du lit brutal,une tasse de café avalée à la hâte et

un nœud de cravate plus tard, lesvoilà surexcités et stressés pourtoute la journée ! Le réveil est unmoment qu'il faut privilégier : ouvrirses volets, s'imprégner de la clarté,boire un bon thé, grignoter sucré,prendre une bonne douche, s'habilleret progressivement s'activer...

P réparer la nuit...18h30, la journée dite activese termine. Accordez-vous un

petit temps rien qu'à vous : piscine,course à pied, sauna, tennis, yoga,shopping, apéritif entre amis...Faites-vous plaisir ! Au dîner, optezpour un repas plutôt light, laissez lacafetière au placard, et modérez votreconsommation d'alcool et de nicotine.Evitez la douche (trop revitalisante)et préférez un bain tiède (24 degrés)aux huiles essentielles : pendant quevous barbotez recouvert(e) de mousse,chantez à tue-tête en prenant degrandes bouffées d'air. Enfilez alorsvotre peignoir et préparez-vous unetisane légèrement sucrée.Mais, seriez-vous en train de bailler ?C'est qu'il est temps d'aller vouscoucher…

S'offrir un vrai nid douillet...

Pour bien dormir, il faut se sentir enpaix et en harmonie dans sa chambre.Cette pièce doit donc répondre à descritères basiques de bien-être :environnement pastel, températureagréable (20 degrés), lumière tamisée,cadre insonorisé, lit orienté Sud-Ouest,pas de télé… Quelques bougiessubtilement parfumées, une musiquedouce et pourquoi pas un livre deFeng Shui mettront dans votre

La recette de votre forme !

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Coaching

La penséepositive,

Renverser son café, oublierses clés, zapper un rdv…Autant de contrariétés consé-cutives dans une journée, quisemblent parfois inéluctables,du simple fait que nous nous yrésignons jusqu’au coucher…Ca ira mieux demain, pensentalors les fatalistes. Mais pourquoiremettre au lendemain ce quel'on peut gérer le jour même ?

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qui n’a aucun pouvoir de sensationde bien-être et donc aucune capacitéà changer notre perception négatived’une journée mal commencée, parexemple. A l’inverse, force est deconstater comme il nous est facilede ressentir un sentiment négatifimmédiat rien qu’en s’imaginantrecevoir, par exemple, une grossefacture à payer.

… Et croire au meilleur :

Cultiver la pensée positive, c’est semuscler de l’intérieur pour passer autravers des épreuves de la vie ets’ouvrir aux meilleures opportunitésqui peuvent nous être proposées.Avoir une perception positive del'existence change toutes choses ettoutes conditions environnantes,agit sur notre quotidien, sur notresanté mentale et physique, sur nosrapports avec autrui.

Les atouts du coaching :

Le coaching, en terme dedéveloppement personnel, nousapprend à entretenir la pensée positive,à changer notre façon de concevoiret d’appréhender les évènements.De ce fait, il explique comment interagirsur son environnement social, enadéquation avec ses désirs les plusprofonds et comment prendre ainsile contrôle de son devenir.

Pour obtenir davantage derenseignements :www.guadeloupe-coaching.com

S topper la spirale négative…Combien d’entre nous saventqu’il est possible de résilier cette

“condition” négative de départ par unesimple pensée positive ? S’imaginer,par exemple, recevoir un cadeau etéprouver du plaisir à cette idée ;Partager un moment de complicitéavec les êtres qui nous sont chers ;Se projeter dans un endroit idylliquequi nous assure bonheur et sérénité…C’est en cela que réside la force dela pensée positive : ressentir réellementle sentiment de bien-être, la sensationbien réelle que cela se produit pourqu'en découle une impressionprofonde de bonheur.

Rester optimiste...

Une pensée émise sans en éprouverle sentiment est une pensée qui sedissout dans le tumulte de toutesnos préoccupations quotidiennes et

Une force insoupçonnée...

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107 Le Bon Air. Novembre/Décembre 2011

Agenda

AgendaVibrez aux rythmes des Caraïbes !

Guyane :

! Kibii Wi Koni, jusqu'au 17novembre 2011, au camp de latransportation de Saint-Laurent duMaroni

! Festival des Transamazoniennes,les 10, 11, 12, 13 & 19 novembre2011, à Saint-Laurent du Maroni

Martinique :! Semi-marathon de Fort-de-France,le 27 novembre 2011

! Chanté Nwel, du 27 novembre au24 décembre 2011, dans toute l'île

République Dominicaine :

! Dominican Republic Global FilmFestival, du 15 au 20 novembre2011, à Saint-Domingue, PuertoPlata, Santiago et Nagua

Saint-Barthélemy :! Pitea Day, du 11 au 14 novembre2011, dans toute l'île

! Nuit de la Saint-Sylvestre, le 31décembre 2011, à Gustavia

Sainte-Lucie :! Fête de Sainte-Cécile, le 22novembre 2011, dans toute l'île

! Fête Nationale de Sainte-Lucie, le13 décembre 2011, dans toute l'île

Saint-Martin :! Fête de Saint-Martin, le 11 novembre2011, dans toute l'île

! Fashionably Pink Carpet*, le 19novembre 2011, au restaurantPatagonia (Simpson Bay)

! Fashionably Pink Carpet*, le 20novembre 2011,à Palm Beach (Orient Bay)*Renseignements complémentairessur http://ladybprod.com/.

Saint-Vincent les Grenadines :! Nine Mornings Festival, du 16 au24 décembre 2011, dans toute l'île

! Old Year's Night, le 31 décembre2011, dans toute l'île

Le Coup de Cœur Bon Air :

Cette année encore, du 16 au 24décembre, le Nine MorningsFestival va faire fureur à Saint-Vincent, dans l'archipel desGrenadines. Les festivités qui sedéroulent sur les neuf jours quiprécèdent Noël dateraient d'unetradition mystérieuse de 1920. Onraconte que certains habitants deSaint-Vincent, à la suite de leursprières matinales de la Neuvaine deNoël, ont arpenté toutes les rues del'île, souhaitant de joyeuses fêtes àleurs amis et voisins. Depuis cetemps-là, la coutume n'a pas prisune ride et s'est même enrichied'heureuses réjouissances :musiciens équipés de tambours enpeau de chèvre et de flûtes en boisse joignent désormais au cortègedes prieurs, répandant ainsi bonvœux et bonne humeur autourd'eux. Aujourd'hui, ce rituel, cher àla population, est devenu uneparade digne de celles organiséesen période de Carnaval. Dès l'aube,on entonne des chants de Noël, ondanse, on se régale de gâteaux...Bref, la fin d'année profite d'uneagréable effervescence !

Pour en savoir plus, consultez lesite www.itsninemornings.com.

Antigua & Barbuda :

! National Heroes' Day, le 9 décembre2011, sur les deux îles

Bahamas :! Islands of the World Fashion Week,du 3 au 5 novembre 2011, à Nassau

! Guy Fawkes Night, le 5 novembre2011, dans toutes les îles

! Festival International du Film desBahamas, du 1er au 4 décembre 2011,à Nassau

! Carnaval de Junkanoo, du 26décembre 2011 au 1er janvier 2012, àNassau

Barbade :! Barbados Food & Wine & RumFestival, du 18 au 22 novembre2011, à Bridgetown

! Fête de l'Indépendance, le 30novembre 2011, dans toute l'île

! Run Barbados, du 1er au 4décembre 2011, à Bridgetown

Cuba :! Marathon Marabana, le 20 novembre2011, à La Havane

! Festival Baïla en Cuba, du 20 au25 novembre 2011, à La Havane

! Festival International du NouveauCinéma d'Amérique Latine, du 1er au11 décembre 2011, à La Havane

Dominique :! Fête de l'Indépendance, le 1ernovembre 2011, dans toute l'île

Guadeloupe :

! Noël Kakado, du 2 au 24décembre 2011, à Vieux-Habitants

! Chanté Nwel, du 2 au 24décembre 2011, dans toute l'île

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