Les esclaves de lamine d’or au Mali :

L’eau, l’air et la terresont menacés

Malgré ses bienfaits pour l'économie locale, l'exploitation des mines d'or artisanales au Mali implique le travail des enfants. En effet, selon un rapport de d’une organisation du 6 décembre 2011, entre 20 000 et 40 000 enfants travailleraient actuellement dans les mines maliennes, et ce, dès l'âge de six ans. C'est environ 20% du secteur de l'orpaillage et des mines artisanales, où l'on dénombre entre 100 000 et 200 000 travailleurs. Souvent, les revenu complémentaires des enfants permettent à la famille de manger.

De nombreuses fausses couches et décès d'enfants en bas âge sont constatés, dans les villages les plus exposés lors des débordements des bassins à boues… A Syama, mine aurifère, aujourd'hui désaffectée, les populations meurent tout doucement de maladies non diagnostiquées.

Bref, l’or du Mali profite, largement, aux multinationales qui décrochent, pour une bouchée de pain, d’importantes concessions. Elle n’est, par contre, pas une richesse pour la population. C’est plutôt un malheur, une calamité, un des facteurs majeurs de sa pauvreté. Les mines sont-elles un facteur de développement, comme le prétendent les pouvoirs publics, ou bien de sous-développement croissant pour un peuple qu’on opprime de plus belle ?

Aujourd'hui se profile la calamité écologique sur la région. Demain, qu'en sera-t-il de Sadiola ? Le pire, c’est que rien n’est entrepris, par le gouvernement, afin de désamorcer la colère de la population. Partout le même constat, l’amer constat : Les mineurs sont exploités, les populations locales en sont aussi victimes ... La misère d’un peuple qui n’a pas son mot à dire et qui sans avenir, risque de mourir à petit feu. Le réveil risque d’être brutal, très brutal…

Habitations de fortune près de la mine

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DiaporamaCrée par Martinele 15 avril 2012

en hommageaux mineurs

du Mali.

FIN BONNE

J0URNEE